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Pour assurer son développement et faire face à ses dettes, l’entreprise a des
besoins de financement
Afin de financer ses besoins, l’entreprise dispose de ressources de différentes
origines.
Les ressources d’origine externe : les augmentations de capital par apport, les
emprunts, les subventions
Les origines d’origine interne : la capacité d’autofinancement générée par
l’activité de l’e
La capacité d’autofinancement CAF représente pour l’entreprise, l’excédent de
ressources internes ou le surplus monétaire potentiel dégagé durant l’exercice
par l’ensemble de son activité et qu’elle peut destine à son autofinancement.
La capacité d’autofinancement permet :
de rémunérer les associés
de renouveler et d’accroitre les investissements
d’augmenter le fond de roulement
de rembourser les dettes financières
de mesurer la capacité de développement et d’indépendance financière de
l’entreprise
de couvrir les pertes probables et les risques
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Calcul de la CAF :
La capacité d’autofinancement est la différence entre les produits encaissables et
les charges décaissables.
Elle se calcule selon deux méthodes :
Méthode additive :
- la méthode additive : le mode de calcul part du résultat net comptable d’où :
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L’autofinancement est constitué par la partie de la CAF investie dansl’entreprise,
c'est-à-dire : Autofinancement = CAF – distribution de dividendes
Comme avantage, l’autofinancement assure l’indépendance financière
Exemple d’application sur la CAF
Les charges et les produits du compte de résultat de la société TRADING - INDUSTRIES se
présente comme suit au 31-12-N en milliers de francs:
CHARGES MONTANT PRODUITS MONTANT
ACHATS DE MARCHANDISES 110 000 VENTES DE MARCHANDISES 260 000
VARIATION STOCKS DE MAR- PRODUCTION VENDUE 350 000
CHANDISES - 10 000 PRODUCTION STOCKEE 24 000
ACHATS MATIERES
PREMIERES 20 000 SUBVENTIONS D'EXPLOITATION 5 000
REPRISES SUR PROVISIONS
D’EXPLOITATION 30 000
TRANSFERTS DE CHARGES
VARIATION STOCK MATIERE - 4 000 D’EXPLOITATION 6 000
AUTRES ACHATS 40 000
SERVICES EXTERIEURES 64 000 INTERETS RECUS 2 000
IMPOTS ET TAXES 4 000
PRODUITS DE CESSION
D'ELEMENTS D’ACTIFS 8 000
CHARGES DE PERSONNEL 300 000
DOTATIONS D’EXPLOITATION 86 000
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I-3-L’augmentation de capital par apports nouveaux :
Le montant du capital social est inscrit dans les statuts et toute variation de ce capital
constitue donc une modification des statuts.
De ce fait la décision doit être prise par les associés ou du moins par un nombre
important d’entre eux (variable suivant le type de société).
Lorsque la société projette d’accroitre son activité par le financement de certains
investissements, elle augmente ses moyens financiers par des apports en espèces
ou ses moyens d’exploitation par des apports en nature.
Pour qu’une telle augmentation de capital puisse avoir lieu, il faut que le capital soit
entièrement libéré. Cette condition n’est toutefois pas exigée pour une augmentation
de capital par apports en nature.
Dans le cas de SNC, les décisions de modifications des statuts sont prises à
l’unanimité en assemblée.
Pour ce qui est des SARL, les décisions de modification des statuts sont prises à une
majorité des associés détenant les ¾ des parts sociales.
Quant aux SA, les décisions de modification doivent être prises par les associés
représentant la majorité des parts.
En effet l’augmentation de capital par apports nouveaux se fait généralement lorsque
la situation de la société est florissante.
L’augmentation de capital va avoir une incidence sur l’actif net de la société et sur la
valeur de l’action.
De nouvelles actions sont émises de même valeur nominale que les anciennes mais
à un prix d’émission généralement différent.
La différence entre le prix d’émission et la valeur nominale représente la prime
d’émission.
De ce fait, les anciens actionnaires pourraient être lésés par la baisse de valeur de
leurs actions. Pour éviter cela, ils ont un droit préférentiel de souscription ou ds lors
de l’augmentation de capital.
ds= valeur de l’action avant augmentation du capital – valeur de l’action après
augmentation du capital
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n= nombre d’action nouvelle
VN =valeur nominale
PE = prix d’émission
PE= VN (N – taux d’émission)
Exemple :
Une société anonyme au capital de 5.000.000 divisé en 25.000 actions de 200 F,
émet à 210 F l’une 10.000 actions nouvelles de valeur nominale 200F
L’action ancienne, droit de souscription attaché est cotée 280 F.
La société recevra lors de cette augmentation de capital si le capital est entièrement
libéré un montant = 10.000* 210KF = 2.100.000 KF
Ce sont principalement :
- les titres participatifs
- les prêts participatifs
- les titres subordonnés
- les primes et subventions
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II-4-Les primes et subventions :
Certaines primes ainsi que tout ou partie de certaines subventions peuvent être
assimilées à des fonds propres dans la mesure ou elles restent définitivement
acquises à l’entreprise.
L’obligation est par substance un titre de créance d’un tiers (préteur) sur l’émetteur
(emprunteur).
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Sur le marché obligatoire, les obligations sont désignées par le nombre de leur
émetteur suivi de leur taux fiscal et de leur date d’émission.
Dans certains cas lorsque l’emprunt obligataire donne lieu à l’émission de nouvelles
tranches durant leur existence, on remplace l’année d’émission par l’année de
remboursement.
Les obligations sont librement cessibles ou rachetables d’occasion sur le marché
secondaire
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On a :
- Pour un remboursement in finé:
D = 1/P (C1/ (1 +t) +2C2 / (1+t)2 +3C3 / (1+t)3+……nCn/(1+t)n+ nR / (1+t)n )
Avec P = C1/ (1+t) +C2/(1+t)2 +C3/(1+t)3+……Cn/(1+t)n+ R/(1+t)n
– La sensibilité (S):
La sensibilité S mesure la variation relative du prix de l’obligation lorsque son taux de
rendement varie de x%.
S = - D/1+t
Il existe deux types de contrats de location : les contrats de location – financement pour
lesquels le preneur (locataire) supporte les avantages et risques inhérents à la propriété du
bien, et les contrats de location – simple qui recouvrent tous les autres cas.
- Les biens faisant l’objet d’un contrat de location – financement sont comptabilisés à
l’actif et au passif (en dettes financières)
- L’amortissement du bien est comptabilisé en charges, comme si le locataire était
propriétaire, de même que les intérêts.
- Les biens faisant l’objet d’un contrat de location- simple ne sont pas comptabilisés à
l’actif. Les loyers constituent une charge pour le locataire.
Exemples de situations:
Cas illustratif:
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Soit une entreprise qui souscrit un contrat de crédit bail, le 30/06/N, pour
l’obtention d’un matériel de fabrication d’une durée de 8 ans.
Le prix total d’acquisition et d’installation de ce matériel est de 200.000 KF.
Le contrat de crédit bail porte une durée de 6 ans et fait mention d’un taux du
contrat de 15% l’an ; il prévoit :
- Le versement d’une redevance annuelle constante : le 30/06 de chaque
année d’un montant de 44.762 KF ; paiement de la première redevance dés
signature du contrat.
- L’entreprise projette de lever l’option à l’issue de la sixième année (30/06/N+6)
moyennant le versement d’une somme égale à 6% de la valeur initiale, soit
12.000 KF.