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La théorie d’agence

1. Définition de la théorie :

 Ensemble de notions, d'idées, de concepts abstraits appliqués à un


domaine particulier. Bâtir, concevoir, élaborer une théorie ; exposer une
théorie sur qqc. ; faire la théorie de qqc. ; théories artistiques, littéraires ;
théorie économique ; mettre une théorie en pratique ; théorie d'un
métier, d'un sport.
 Ensemble de spéculations, d'idées gratuites ou irréalistes exprimées de
façon sentencieuse ou pédante et présentées de manière plus ou moins
scientifique.
 Ensemble de notions, de connaissances abstraites organisées en système
(avec une finalité didactique).

2. La différence entre le pratique et la théorie :

La théorie observe ce qui est explicite et interprète ce qui est implicite.


Elle analyse les éléments et explique les interrelations. De son côté, la
pratique transforme la réalité : choses, hommes ou informations,
détermine un but, qui est de satisfaire un besoin ou désir ou résoudre un
problème de production.
Comme on s'y attend, le mot pratique se distingue du mot théorie. Celle-
ci sera vue, au sens large, comme un « double » du réel, de la pratique.
Alors que la pratique serait le réel qui se présente, la théorie serait une
tentative de ré- présenter le réel, de le doubler. C'est la représentation.
3. Les étapes pour obtenir une théorie :

1. Les recherches :

La recherche scientifique recouvre des réalités très hétérogènes.

Le manuel de Frascati, pour satisfaire des besoins statistiques, définit


plusieurs types de recherche :

*la recherche fondamentale, entreprise principalement (mais pas


toujours exclusivement) en vue de produire de nouvelles
connaissances indépendamment des perspectives d'application ;
*la recherche appliquée, qui est dirigée vers un but ou un objectif
pratique ;
*les activités de développement (parfois confondues avec la recherche
technologique), qui consistent en l'application de ces connaissances
pour la fabrication de nouveaux matériaux, produits ou dispositifs.

Il faut également bien sûr prendre soin de distinguer les différents


secteurs disciplinaires : la recherche en philosophie est évidemment
très différente de celle en biologie moléculaire ou en archéologie.

On peut également distinguer, à la suite des travaux de Terry Shinn,


différents régimes de recherche : régime utilitaire, académique et
technico-instrumental.

2. Les hypothèses :

 Une hypothèse est une proposition ou un « dit » ou une explication que


l'on se contente d'énoncer sans prendre position sur son caractère
véridique, c'est-à-dire sans l'affirmer ou la nier. Il s'agit donc d'une
simple supposition. Une fois énoncée, une hypothèse peut être étudiée,
confrontée, utilisée, discutée ou traitée de toute autre façon jugée
nécessaire, par exemple dans le cadre d'une démarche expérimentale.

 Une hypothèse destinée à être travaillée ou vérifiée est désignée par


l'expression « hypothèse de travail » (ou "hypothèse d'école") ; au
contraire, une hypothèse utilisée sans intention de la vérifier (pour des
raisons sentimentales, religieuses ou politiques par exemple) constitue
un postulat.

3. Les tests empiriques :


L'étude empirique représente une technique de recherche qui s'appuie sur
l'observation et l'expérience. ... Cette technique de collecte de données ne
se base pas sur une approche théorique ou un raisonnement abstrait, il
s'agit de tester des hypothèses concrètement.

4. La généralisation :

La généralisation en français :
 Action de généraliser, fait de se généraliser ; extension : La généralisation
d'un conflit.
 Action d'étendre les résultats de l'observation de quelques cas à
l'ensemble des cas possibles.
 Synonyme de quantification. (Ainsi, Russell parle de généralisation
universelle et existentielle d'une variable.)
La généralisation dans la théorie :
 La généralisation est un processus cognitif qui consiste à abstraire un
ensemble de concepts ou d'objets en négligeant les détails de sorte qu'ils
puissent être considérés de façon comparable, Si la généralisation
s'effectue de façon discrète, elle s'accompagne d'une transition à un
niveau où la granularité des éléments de la structure considérée est plus
grande. À l'inverse, la spécialisation permet de se focaliser davantage sur
certains objets ayant des caractéristiques communes.
Définition de la théorie d’agence
La théorie de l'agence ou dilemme de l'agence est la branche de l'économie qui
s'occupe des conséquences du problème principal-agent, en particulier à
l'intérieur d'une même unité économique, administration ou entreprise.
Michael C. Jensen et William H. Meckling définissent, en 1976, la relation
d'agence comme un contrat par lequel une ou plusieurs personnes engage une
autre personne (l'agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui
implique une délégation de décision à l'agent.
Le but est de modéliser une relation dans laquelle un « principal » recrute un
« agent » dans des conditions d'information imparfaite.

Constitution de le théorie d’agence


1. Hypothèse de la théorie
La théorie de l'agence adhère à une hypothèse d'imperfection de l'information
et met en évidence la divergence d'intérêts qui se manifeste entre les membres
de la firme. L'introduction du comportement des membres de la firme remet
en question l'objectif unique de maximisation du profit et permet d'envisager la
possibilité qu'existent pour une même firme différents objectifs reflétant les
intérêts divergents des parties en présence.
2. Parties prenantes de la théorie
La théorie de l'agence est fondée sur une opposition entre deux agents :

 d'une part, le détenteur des moyens de production, alors appelé


« actionnaire ».
 d'autre part, l'agent qui exploite les moyens de production du premier à sa
demande..
Une telle opposition, établie dans le but de maximiser le profit de l'actionnaire,
permet à l'agent d'en tirer en échange des bénéfices (salaire, options d'achat
d'actions…). Malgré le consentement mutuel, il y a une opposition des intérêts :

-l'actionnaire compte rentabiliser son capital ;

-l'agent veut tirer des bénéfices de son action, ce qui signifie entamer une part
de la rentabilité du capital.

D'un point de vue plus général :


 L’actionnaire met en place un système qui pousse l'agent à réaliser l'action
tout en dévoilant la totalité des informations ;
 l'agent veut garder le pouvoir décisionnel qu'il peut tirer de ses
informations.

3.Conséquences de la théorie
Par conséquent, une telle relation présente les risques suivants :

-asymétrie d'information (qu'elle soit volontaire ou non) ;

-aléa moral (non-respect de l'ensemble des règles et accords passés) ;

-antisélection (une asymétrie d'information trop importante peut inciter le


principal à choisir par souci de rentabilité un bien ou service de moins
bonne qualité, et l'agent à adopter un comportement dit de passager
clandestin) ;
Mais aussi des coûts, appelés « coûts d'agence » :

 notamment ceux liés à la surveillance de l'agent (par exemple, un conseil


d'administration) ;
 les coûts d'obligations supportés par l'agent ;
 les pertes résiduelles qui sont dues aux coûts d'opportunité du principal.

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