Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les normes ont été rédigées par les représentants des plus grandes banques
d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie, dont Santander, Goldman Sachs, la
Deutsche Bank, le Crédit Suisse, Barclays, MUFG Bank et la Société Générale,
en association avec des experts et des organisations de la société civile. Il ne
s’agit pas de normes impératives, elles sont cependant réputées définir l’agenda
des établissements financiers en ce qui concerne leur approche en matière de
lutte contre les pots-de-vin et la corruption, le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme et en matière de conformité en général.
Une fois que les entreprises ont identifié le niveau de risques que présente une
entité ou un client, elles doivent procéder à des contrôles de due diligence et de
lutte contre les pots-de-vin et la corruption qui sont adaptés à ce niveau. Les
conseils mentionnent surtout que les entreprises doivent « évaluer
régulièrement » ces éléments de manière à tenir compte des risques nouveaux et
émergents. Les Principes détaillent les types de changements qui pourraient
entraîner une hausse du niveau de risques auquel un établissement est exposé
et qui incluent les changements suivants :
Les Principes de Wolfsberg plaident également en faveur d’une culture basée sur
« les leçons tirées et l’amélioration continue », à mettre en place à l’échelle d’un
établissement financier. Cela inclut d’examiner régulièrement le programme de
lutte contre les pots-de-vin et la corruption et de l’améliorer lorsque cela est
nécessaire, de signaler et suivre les événements défavorables et de partager les
leçons tirées avec toute l’entreprise. Les conseils préconisent également de
proposer une formation de lutte contre les pots-de-vin et la corruption spécifique
aux dirigeants, aux membres du conseil d’administration et à tous les employés
« particulièrement exposés à des risques de pots-de-vin et de corruption de par
leur rôle ».
les données relatives aux entreprises, qui peuvent aider les établissements
financiers à identifier les cas où une société écran est utilisée pour
dissimuler un bénéficiaire effectif,
les données médiatiques et des réseaux sociaux, qui permettent d’établir si
la réputation d’une entreprise est irréprochable, comme le suggèrent les
conseils,
les données relatives aux personnes politiquement exposées (PPE), qui
permettent aux responsables de la conformité de déterminer si un
fonctionnaire ou l’un de ses proches collaborateurs est impliqué dans une
transaction.
de nouvelles données pour identifier les risques que des tiers présentent
pour la réputation,
les données relatives aux sanctions et aux PPE pour identifier les tiers qui
peuvent nécessiter une due diligence renforcée,
les données ESG pour évaluer la conformité des tiers aux attentes
croissantes des organismes de réglementation et du public en ce qui
concerne la due diligence environnementale et des droits de l’homme,
les données relatives à l’entreprise pour identifier la structure de
l’entreprise, ses directeurs et ses bénéficiaires effectifs.