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Draft Jean Et Correction Des Remarqués
Draft Jean Et Correction Des Remarqués
U.O.B
B.P.570 / BUKAVU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE GESTION
DECLARATION D’AUTHENTICITE
Moi, BALEKAGE MUGARUKA JEAN, déclare sur mon honneur que ce mémoire est
mon travail original, qu'il n'a jamais été déposé dans aucune autre université ou institut
supérieur en vue de l'obtention d'un quelconque titre académique, et n'a jamais fait
l'objet d'une quelconque publication par le passé. Là où je me suis inspiré des travaux
d’autres auteurs, ceux-ci ont été reconnus et dûment référencés.
Signature : ………………………………………
Date……………………………….
CONSENTEMENT
Nous certifions que ce travail a été produit sous notre direction et/ou encadrement et a été
déposé à la faculté avec notre consentement.
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Nom de l’Encadreur
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Nom du Directeur
NB : Cette page fait office d’autorisation de dépôt du travail à la faculté. Cette dernière ne
peut donc recevoir le mémoire que s'il contient cette page dûment signée.
II
Épigraphe
« Le capitalisme financier n’est pas productif, il parasite celui-ci en détournant les capitaux
du secteur productif au profit de la spéculation. Mais le capitalisme productif est
actuellement perverti par la productivité et la compétitivité »
Dédicace
REMERCIEMENT
Il est important de remercié les acteurs qui ont d’une manière à une autre aidé pour que nous
puissions arriver à la rédaction de ce présent travail.
Ainsi nos remerciement s’adressent en premier lieu à Dieu Tout Puissant pour la grâce qu’il
nous accordé tout au long de notre vie depuis notre naissance jusqu’à présent et qu’il
continuera à nous accorder tout au long de notre vie.
Nos remerciements s’adressent cependant à mes frères et sœurs notamment, Jean Samuel
BAGENDABANGA, AGANZE LWAHMIRE, Gulaine NTABALA, Gloire NTABALA,
KABIKA NTABALA, CIKURU NTABALA, CITO NTABALA, CIZA NTABALA.
A tous ceux dont les noms ne sont pas repris sur cette page très limitée mais qui ont participé
d’une manière ou d’une autre à la réalisation de ce travail, qu’ils ne nous tiennent pas rigueur
mais ils sont toujours gravés dans notre cœur.
SIGLE ET ABBREVIATION
AR : AutoRegressive
RE : Random effects
UE : Union Européenne :
VI
INTRODUCTION
Les crises financières sont devenues récurrentes dans l’histoire du capitalisme. Ils se déclinent
en crises bancaire, crises boursières et crises de change entrainant ainsi des récessions sans
précédent qui se traduisent par la faillite des entreprises, le chômage et la pauvreté(Cavallaro,
2020).
En automne 2008, le monde avait fait face à une crise financière sans précédent. Beaucoup de
gouvernements se sont mobilisés pour éviter une récession très brutale de leur économie.
Cependant, l'incertitude est grande quant à la possibilité de stabiliser efficacement l'économie
mondiale. On devrait toutefois garder l'espoir qu'une économie mondiale plus stable et moins
spéculative pourrait renaître après l'éclatement des multiples bulles qui ont émergé depuis
2002 (Paris & Dauderstädt, 2015) .
La crise de 1929-32 et la grande dépression tire son origine à partir d’un excès d’endettement
du secteur privé et d’une gigantesque bulle spéculative due à la hausse du prix des actions en
bourse sur le marché américain, a commencé avec un krach boursier, qui a entraîné la faillite
des banques ayant prêté massivement aux spéculateurs boursiers, conduisant ainsi à une
baisse importante du crédit et une sévère dépression économique. L’absence d’assurance des
dépôts bancaires et l’inexistence de l’assurance chômage avaient sans doute renforcé le
processus cumulatif négatif en ruinant le pouvoir d’achat des ménages. Le peu de
préoccupation de la banque centrale pour la liquidité dans le système bancaire de cette époque
avait contribué à la faillite en chaîne des banques commerciales. De même, des mesures de
politique économique inopportunes telles que la politique protectionniste et la dévaluation
compétitive avaient perturbé le fonctionnement du système économique mondial, contribuant
ainsi à propager la crise dans le monde. (Ramskogler, 2014).
La crise japonaise en 1990 a par ailleurs un caractère national, l’effondrement des prix
immobiliers et des cours boursiers très surévalués avait entraîné de nombreuses banques
japonaises en difficulté, les interventions publiques (sauvetage des banques mais sans
restructurations brutales, injection massive de liquidités, hausse des dépenses publiques)
avaient permis de maintenir l’économie japonaise à flots, mais sans pouvoir l’aider à
retrouver le chemin de la croissance pendant plus de 10 ans, durant cette période, l’économie
japonaise était caractérisée par une modeste déflation, un taux d’intérêt très faible et une
croissance quasi nulle en moyenne(Eau et al., 2011).
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Quant à la bulle spéculative d’internet, elle a concerné les valeurs des secteurs des
technologies de l’information, des nouveau medias et des télécommunications alors que les
ménages ses connectent massivement à l’internet, le point culminant du phénomène fut atteint
le 13 mars 2000 lorsque le Nasdaq composite, indice technologique américain culmina à
5048,62 après avoir progressé de 3757 points en 3 ans. L’éclatement de la bulle à entrainer la
disparition d’une myriade des sociétés proche de la nouvelle économie des technologies
informatiques et provoqué une onde de choc boursière qui a secoué les grandes places
financières de la planète(Kim et al., 2020).
Ceci étant, la crise de subprime est souvent comparée à d’autres crises citées ci- haut, la crise
de subprime trouve son point de départ au deuxième semestre de 2006, lorsque les différents
emprunteurs n’ont plus été en mesure de rembourser le taux d’intérêt variable à cause de la
baisse du prix de l’immobilier sur le marché américain et la hausse du taux d’intérêt directeurs
de la réserve fédéral, plusieurs ménages attirée par cette baisse du taux d’intérêt directeurs
pratiqué entre 2003 et 2004 se retrouvèrent insolvable après la hausse des règlement
mensuelle de leurs hypothèques, les prix de l’immobilier chuta et plusieurs prêteurs
hypothécaires se retrouvèrent avec des propriétés valant moins que les prêts associes cette
crise se propage rapidement sur le marché financier américains et à l’ensemble de la planète
par l’effet domino , faisant ainsi effondrer tout le système financier et économique
mondiale(Cavallaro, 2020).
Cependant, le G20 s’est imposé comme le principal forum de concertation pour une réponse
internationale à la crise économique et financière mondiale de 2007-2008 en adoptant
certains mesures et des règles contraignantes afin de réguler la crise, notamment en
renforçant les exigences en fonds propres des banques ( règles prudentielles dites de Bale III ;
adoptées en 2010) ; une révision des normes comptables internationales pour atténuer leurs
caractères procycliques, la valorisation des portefeuilles au prix de marché lorsque le
portefeuille est moins représentatif ainsi qu’un renforcement de la surveillance du secteur
financier et du suivit de risque systémique avec la création du conseil de stabilité financière ;
une lutte contre les paradis fiscaux avec un rôle assigné à l’OCDE ainsi que la mise en place
de la régulation des marchés des produits dérivés de gré à gré, des agences de notations et des
fonds spéculatifs(Sarkar, 2012).Ce qui sous-entend que l’harmonisation et l’adoption des
règles et des pratiques bancaires contraignantes par le G20 devrait se traduire par une
convergence des banques et ceci vers un niveau considéré comme mutuellement bénéfique
pour tous les pays membres(Guerini, 2018).
En effet, basée sur le modèle de Solow (1956), la théorie néoclassique de la croissance prédit
une convergence des pays vers un même niveau de PIB par tête, sous l’hypothèse de
rendements décroissants et d’un espace où les économies sont semblables en termes de
préférences et de technologies. Ainsi, l’intégration commerciale et la libéralisation des
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Cette prédiction théorique développé par Solow(1956) qui s’appuie sur les méthodes issus
notamment des travaux de Barro et Sala-i-Martin (1991) sur la convergence, permet
d’admettre que les secteurs bancaires ayant des conditions initiales (ou conditions d’exercice)
concordantes convergeraient vers des mêmes états stationnaires(Ingves, 2011).
Ceci étant, l’objectif de cet travail portant sur la convergence de la stabilité financière après la
crise financière mondiale vise à analyser 15 ans après la crise financière mondiale de 2008 , la
convergence au fil du temps des indicateurs de stabilité financières bancaires des pays dans la
période allant de 2008 à 2020 afin de déterminé la résilience du système financier face aux
chocs systémique en se focalisant sur deux questions fondamentales suivantes :
Le système financier internationale est-il vulnérable face au choc systémique dans la période
poste crise financière ?
La convergence économique et financière a déjà fait l’objet des plusieurs études antérieurs
mais sont rare des études qui abordent la notion de la convergence de la stabilité financière.
Boussemart(2015) a travaillé sur la convergence et la performances des systèmes bancaires
des pays de l’OCDE en utilisant la méthode de sigma et beta convergence, il aboutis aux
résultats selon lesquelles, il existe un effet des rattrapages des secteurs nationaux vis-à-vis des
leaders situés sur leurs frontières d’efficacité productive et de cout ; Aubin et al (2010) ont
traités sur la convergence financière pour les PECO : une analyse économétrique de
l’évolution du marché d’action en utilisant la méthodologie de la beta convergence, ils
aboutissent aux résultats selon lesquels, il existe une tendance des rapprochements des pays
en terme de marché commune d’action ; Marwan(2021) a travaillé sur « efficiency
convergence in islamic and conventional banks » en utilisant la méthode de beta convergence
sur les données de panel, il aboutis aux résultats selon lesquels, il existe une convergence des
banques islamic en terme d’efficience ; oslon et al(2017) ont travaillés sur « convergence in
bank performance for commercial and Islamic banks during and after the global financial
crisis » en utilisant la méthode de beta et sigma convergence, les résultats démontrent une
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Le présent travail s’inspire des précèdent travaux sur la convergence économique d’où il tire
sa méthodologies en essayant d’aborder la question de la convergence dans le domaine de la
stabilité financière, en utilisant les indicateurs de stabilités financières bancaire, notamment le
z-score bancaire, le capital bancaire sur total actif, prêts non performant sur total prêts ,le ratio
des crédits bancaire sur les totaux dépôts, capital règlementaire sur le poids du risque des
actifs, le ratio des actifs liquides sur les dépôts et les dettes à courte terme, les prévisions sur
les dettes non performantes, la volatilité du stock des prix.
La population cible de cet étude est composé des pays représentaient dans sept régions ou
zones économiques notamment, l’Europe et l’Asie centrale, le moyenne orient et l’Afrique du
nord, l’Amérique latine et les caraïbe, l’Asie de l’est et pacifique, l’Afrique subsaharien,
l’Asie du sud, l’Amérique du nord en utilisant les données secondaire construit par le groupes
de la banque mondiale appelé « world development financials data base » la base des données
mondiale sur le développement financiers qui est un ensemble complet de données sur les
caractéristiques du système financiers dans plus de 214 économies et représentant toutes les
régions du monde . Le traitement des donnée a été effectué en utilisant la méthode
économétrique de beta et sigma convergence absolue et relative sur les données des panels de
2008 jusqu’en 2020 représentant ainsi la période d’après la crise financière mondiale.
Mis à part l’introduction et la conclusion , cet travail est subdivisé en trois chapitres, le
premier chapitre intitulé revue de littérature et définitions des hypothèses exposes les
différentes théories sur la convergences économique et financière, la stabilité financière et ces
mesures ; ainsi que les origines, les causes et conséquences de la crise de subprime et les
différentes travaux empirique sur ces concepts ; le second chapitre intitulé approche
méthodologique décrit la nature des données utilisés et leurs sources, il donne une aperçue
détaillé des techniques de traitement des données ainsi que la spécification du modèle
économétrique ; le dernier chapitre intitulé analyse et interprétation des résultats présente les
différentes résultats obtenu ainsi que leurs interprétations et la discussion des résultats.
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Ce chapitre expose deux sections principales, à savoir, la revue théorique associée avec la
définition des hypothèses ainsi que la revue empirique.
Dans cette première section, nous présentons premièrement les différentes conceptualisations
des mots clefs de notre sujet ; notamment la convergence et la convergence économique ; la
stabilité et la stabilité financière ; la crise et la crise financière, deuxièmement nous allons
parler de la crise financière internationale et les mécanismes mis aux points par les nations
afin de stabilisé le système financier mondiale.
1.1. La convergence
La convergence réelle est un mécanisme de rattrapage des pays riches par les pays pauvres en
termes de niveau de vie généralement exprimé en terme de PIB par habitant, tandis que la
convergence nominale se traduit par le rapprochement des politiques macroéconomiques ou le
processus de rapprochement des économies au regard de certaines variables clés indicatives
de la stabilité macroéconomique (taux d’inflation, déficit budgétaire, taux de change, etc.).
La convergence absolue désigne l’harmonisation des pays en terme des certains critères
macroéconomique choisies sans tenir compte des caractéristiques structurels des pays
considéré tandis que la convergence relative est l’harmonisation des pays en termes des
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L’analyse de la convergence économique, en particulier celle des revenus par tête, entre les
pays riches et les pays pauvres est une question de taille et demeure au centre de la plupart
d’études sur la croissance économique, tant sur le plan théorique qu’empirique(Kibala, 2020).
En effet, basée sur le modèle de Solow (1956), la théorie néoclassique de la croissance prédit
une convergence des pays vers un même niveau de PIB par tête, sous l’hypothèse de
rendements décroissants et d’un espace où les économies sont semblables en termes de
préférences et de technologies. Ainsi, l’intégration commerciale et la libéralisation des
mouvements des capitaux constituent dans ce contexte un facteur d’accélération de la
convergence(Edem et al., 2021).
Par contre, la théorie des pôles de croissance initiée par François Perroux (1995), puis
approfondie par Hirschman (1998), souligne les difficultés qu’ont les effets de croissance à se
diffuser à l’ensemble de secteurs de l’économie et à quitter les secteurs moteurs dont ils sont
originaires, cette théorie stipule que la convergence dépend de la confrontation entre deux
effets opposés d’une intégration :Le premier effet est celui qui est défavorable aux pays
pauvres (constituant la périphérie), tendant à renforcer l’avantage compétitif des pays riches
(constituant le centre) et à attirer vers ces derniers les facteurs de production ; Contrairement
au premier, le second effet est favorable aux pauvres, car il consiste à inciter les facteurs de
production et l’activité économique à quitter le centre pour la périphérie, suite aux effets de
congestion dont souffre le premier(Kuma, 2020).
Un peu plus tard, les nouvelles théories de la croissance ainsi que les nouvelles théories de
l’économie géographique insistant toutes deux sur l’importance des économies d’échelle, de
la concurrence imparfaite et des phénomènes de spillovers localisés ont apporté des
éclairages nouveaux quant à l’évolution des disparités entre pays(Laffiteau & Edi, 2012).
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Dans un second temps, les nouvelles théories de l’économie géographique renforcent les
nouvelles théories de croissance avec un certain nombre d’études dont celle de Krugman
(1981, 1991a, 1995) et celle de Baumont (1998). En effet, ces auteurs soulignent
respectivement que l’évolution des disparités interrégionales dépend de la confrontation entre
des forces centrifuges (poussant à la dispersion des activités dans l’espace) et des forces
centripètes (conduisant à leur agglomération), et que les politiques d’intégration régionale en
favorisant la concentration spatiale des systèmes productifs peuvent accroître le taux de
croissance d’une zone géographique, mais ne peuvent pas améliorer la convergence entre les
pays. Il ressort de la synthèse géographie croissance que les écarts des revenus par tête entre
pays ; de ce fait, l’organisation spatiale des activités productives peuvent avoir une influence
sur le rythme de croissance relatif des régions, jusqu’à justifier les disparités entre les pays
(régions) en termes de performances économiques (luis, 2019).
Au cours des 40 dernières années, les marchés financiers à travers le monde se sont largement
ouverts aux investisseurs étrangers, en raison d’un fort mouvement de déréglementation
financière et de libéralisation des contrôles de capitaux, mais aussi des phénomènes
d’innovation financière et de progrès en matière de technologie informatique et de
communications électroniques. Ainsi, les détenteurs de capitaux peuvent diversifier leurs
placements sur les places financières du monde entier, ce qui théoriquement réduit le risque et
augmente la rentabilité de leurs portefeuilles(Paris & Dauderstädt, 2015).
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Le système financier international est désormais un système mondial caractérisé par une
double unité : de lieu (les places financières sont interconnectées par des réseaux de
communication) et de temps (le marché fonctionne 24 heures sur 24), cette évolution du
système financier a suscité l’émergence d’un processus de convergence financière. Dans les
modèles d’évaluation des actifs financiers, les marchés sont considérés comme parfaitement
intégrés(Abdesselam et al., 2023)
Ingram et Johnson (1969) cité par (Edem et al., 2021) Ces deux auteurs introduisent la
sphère financière dans l’analyse de la zone monétaire optimale. Selon eux, la faible mobilité
de la main d’œuvre peut être suppléée par la mobilité du capital. En effet la mobilité totale des
capitaux et la libéralisation des services financiers permettent de corriger les déséquilibres de
la balance des paiements sans pression sur le taux de change et sur les taux d’intérêt. Cette
approche se fonde sur le fait que les capitaux ont tendance à se déplacer plus rapidement que
la main d’œuvre. Aussi, pour qu’une zone monétaire soit optimale il faut qu’elle soit
totalement intégrée d’un point de vue financier(Aubin et al., 2005).
L'intégration doit également avoir des effets sur les caractéristiques des marches boursiers.
Conçue en référence au CAPM, l'intégration se définit comme l'application de la loi du prix
unique du risque. Le rendement espère sur un marché intègre est lie a une prime de risque
mondiale qui a toute chance d'être plus faible que la prime de risque local dont dépend le
rendement espère sur un marché segmenté. Ainsi, comme on le note lors de la transition d'un
marché segmenté a un marché intègre, les prix devraient croitre et les rendements espères
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diminuer. Ces mêmes auteurs remarquent par ailleurs que, empiriquement, l'intégration ne
semble pas avoir d'influence significative sur la volatilité des marches et qu'elle tend à
accroitre les corrélations avec le rendement du marché mondial(Aubin et al., 2005).
Les économies partagent ici les mêmes fondamentaux en termes de productivité du travail et
de taux d´épargne, si elles épargnent une fraction constante de leur revenu national, la
convergence intervient dès lors que le ratio revenu sur la richesse (le rendement moyen de la
richesse) décroit lors de l’enrichissement, dans ce cas, pour des fondamentaux identiques,
l’économie plus pauvre augmente plus rapidement son niveau de richesse et rattrape
l’économie plus riche(Caby, 2003).
Cependant, Gourinchas et Jeanne (2006) ont considéré qu’une ouverture financière via la
réduction permanente du contrôle des capitaux à distorsion transitoire, amène souvent à une
surestimation des retombées positives sur la croissance. Et que même une économie
financièrement fermée peut accumuler du capital au niveau national et que la distorsion
disparaît au fil du temps. Dans la même veine, Bremus et Buch (2016), ont utilisé différentes
mesures d'ouverture financière pour un panel de 79 pays de 1996 à 2009, ils ont conclu que
l'ouverture financière a tendance à ralentir la croissance de PIB, c’est-à-dire, il existe un
impact négatif et significatif sur la croissance de PIB à court terme. De même, Diedhiou et
Sambou (2021), sur une durée de 1990 à 2019, montrent que les IDE exercent un effet négatif
sur la croissance économique des pays de l’UEMOA se situant sur les deux quantiles, le 5ème
et 25ème quantile, ensuite l’effet devient positif à partir du quantile médian jusqu’au 95ème
quantile(Edem et al., 2021) .
La sigma convergence est la réduction de la dispersion (des revenus, généralement) entre les
unités considérées, la sigma convergence signifie donc qu'à long terme, on assiste à un
rapprochement du revenu par habitant des régions considérées, la dispersion généralement
mesurée par la variance ou l'écart- type, mesure l'écartement relatif ou la distance relative
entre les valeurs considérées ,la dispersion est obtenue à partir des écarts de valeurs par
rapport à une moyenne(Dauderstädt, 2015).
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La bêta convergence absolue signifie que les régions ou les Etats pauvres (les unités qui ont
des valeurs de départ basses) connaissent une croissance supérieure à celle des régions ou
Etats riches (les unités à valeurs de départ élevées). A l'inverse, la bêta convergence limitée
signifie que plus la valeur de départ n’est élevée, plus la croissance n’est lente. La bêta-
convergence absolue est une condition indispensable au sigma convergence(Kuma, 2020).
Une définition unanime du système financier n’existe pas encore ce qui rend un peu floue ce
concept. Cependant, une identification des composantes principales du système financier
permettrait d’obtenir une vision plus claire sur le sujet(Coussin & Coussin, 2023).
Contrairement à la stabilité des prix, la stabilité financière est très difficile à définir et à
évaluer. Ceci est dû aux interdépendances et aux interactions complexes et transversales, qui
caractérisent le système financier lui-même et ses liens avec l’économie réelle (Salim, 2022).
La Banque Centrale Européenne (BCE, 2007) définit la stabilité financière par la capacité du
système financier à résister aux chocs et à atténuer leurs conséquences sur le processus
d’intermédiation financière. Cette définition a conduit les analystes à centré leur attention sur
les risques et les vulnérabilités, qui menacent un système financier (BCE ,2022).
On entend par vulnérabilités du système financier les conditions qui augmentent la probabilité
d’une résurgence de tensions. Le niveau de vulnérabilité d’un système financier dépend, entre
autres, des risques particuliers auxquels celui-ci est exposé, les déséquilibres engendrent des
vulnérabilités, car ils exposent le système financier au risque d’une correction brutale et en
altèrent la capacité à absorber d’autres chocs (Gumain et all ; 2015).
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FMI, BRI et FSB se sont accordées en 2009 à définir le risque systémique comme étant le
risque de matérialisation d’une rupture dans le fonctionnement des services financiers causée
par la dégradation de tout ou d’une partie du système financier et ayant un impact négatif
généralisé sur l’économie réelle (Rapport BCE, 2020).
L’évaluation de la solidité du système financier est toujours liée aux différents types de
risques systémiques. Ces derniers peuvent être regroupés en trois catégories : les risques de
solvabilité, les risques de liquidité et le risque d’interconnexion. Le risque de solvabilité,
constitué par le risque de crédit, le risque de marché et le risque d’interconnexion, est l’un des
composants du premier Pilier des accords de Bâle relatif aux exigences minimales de fonds
propres(Rapport SF, 2020).
Pour le risque de liquidité, la BRI (BIS, 2008) apporte une définition précise de la liquidité
qui est la capacité d'une banque à financer l’augmentation des actifs et à respecter les
obligations à leur échéance, sans encourir l’effet des pertes inacceptables(Koffi, 2022).
Le risque de contagion ou risque d’interconnexion entre les banques est un élément important
du risque systémique. L’analyse de l’interconnexion est ainsi destinée à mesurer si le défaut
d’une banque aura des répercussions significatives sur le système financier ou si son impact
sera dilué sur d’autres acteurs de l’économie(Ingves, 2011).
H1 : le système de stabilité financier international serait moins vulnérable face aux chocs
systémiques dans la période allant de 2008 à nos jours.
En générale, dans la littérature économiques ainsi que dans les pratiques des banques
centrales, on utilise plusieurs techniques pour évaluer la stabilité financière que nous
résumons en trois catégorie à savoir, le système d’alerte précoce, les macros stress tests et les
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indices de stabilité financière, bien que les dites techniques soient généralement
complémentaires (Salim ; 2020).
Les systèmes d’alerte précoce (SAP) sont basés sur des indicateurs clés pour prédire la
probabilité de survenance d’une crise financière. D’abord employés pour prédire les crises de
change, leur utilisation s’est élargie à toutes les composantes du système financier. Ainsi, des
chercheurs de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) suggèrent par exemple de
surveiller quelques indicateurs simples tels que le ratio crédit sur PIB, son évolution ou son
écart par rapport à une norme historique, pour détecter les vulnérabilités financières. Certes,
les SAP constituent un outil important dans l’analyse de la stabilité financière, néanmoins, ils
ne permettent pas l’identification précise des sources de vulnérabilités du système
financier(Rakotonirainy & Catholique, 2022).
Les stress tests, quant à eux, éprouvent théoriquement la résilience du système financier face à
un scenario de choc économique ou financier fictif. Il s’agit par exemple d’évaluer la capacité
des fonds propres d’une banque à absorber des chocs , ces derniers sont généralement
déterminés en fonction de l’historique du pays en cas de survenance de crises dans le passé,
d’indicateurs purement statistiques, ou en fonction de simples hypothèses sur la croissance
économique, les marchés boursier et immobilier ; bien que la calibration du scénario des
stress tests reste subjective, les stress tests représentent un outil complémentaire et important
dans l’analyse des vulnérabilités financières (Chatterjee et al. 2017).
Enfin, les indices de stabilité financière sont basés sur l’agrégation de plusieurs indicateurs
économiques et financiers afin d’appréhender la stabilité financière dans sa définition la plus
large possible, et de capter différentes facettes des vulnérabilités financières. Ainsi, des
indicateurs tels que ceux de la solidité financière développés par le FMI (Financial Soundness
Indicators FSI), sont généralement utilisés dans la littérature pour surveiller la santé d’un
système financier. Aussi, les Banques Centrales ont construit des indices agrégés pour
analyser la stabilité des systèmes financiers de leur pays et alimenter leurs rapports de stabilité
financière. On peut citer à titre d’exemple les FSI des Fed régionales, le CISS de la BCE, le
FSI de la Banque d’Angleterre et le FSI en Roumanie (FMI ; 2019).
En particulier, nous allons nous focalisé principalement sur trois techniques pour mesuré la
stabilité du système financier. La stabilité financière est mesurée négativement. En effet, la
littérature développe au minimum trois principales mesures de l’instabilité financière. Il s’agit
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Une première mesure de la prise de risque excessive des banques est la crise bancaire
systémique. Ces crises systémiques réalisées sont considérées uniquement sur la base des
critères de qualification d’une crise systémique, l’assèchement des liquidités sur le marché
interbancaire, la propagation et l’amplification du risque, le défaut de confiance entre des
agents économiques confrontés à des pertes qu’ils n’arrivent pas à chiffrer et les faillites
bancaires, constituent quelques-uns des signes caractéristiques d’une crise systémique.
L’atout majeur de cette mesure d’instabilité est qu’elle n’est destinée qu’aux crises
systémiques ayant eu lieu effectivement et non à celles potentielles. Par ailleurs, cet atout
donne une restriction au concept d’instabilité financière (Arnould, 2011).
Une deuxième mesure est le niveau des prêts non performants (PNF). Des auteurs à l’instar de
Yebe (2017) cité par(Vila et al., 2013) et Jiménez et al. (2007), utilisent les PNF comme
mesure de la stabilité financière. Cet indicateur, en réalité, mesure la santé financière des
banques. Il est défini comme le rapport du volume des prêts non productifs aux prêts totaux.
Plus le NPL est élevé, plus le risque d’une fragilité bancaire plus grande ou une forte
instabilité financière. Toutefois, les PNF captent uniquement le risque de crédit et donc ne
peuvent pas mesurer un signal global du risque bancaire(Soboua,2022.).
La troisième mesure de la stabilité financière, qu’est le Z-score est couramment utilisé dans
la littérature. Il est une mesure très répandue dans le but d’évaluer la santé financière des
établissements bancaires. Autrement dit, il capte la probabilité d’insolvabilité d’une banque,
l’augmentation de la valeur du Z-score, ralentit le risque de défaillance des banques et par
ricochet leur risque d’instabilité financière. Contrairement à la crise bancaire systémique qui
se caractérise par l’échec du système bancaire, le Z-score évalue la distance qui sépare une
banque de la faillite. Evaluer la stabilité financière de la banque en utilisant des données
bancaires à savoir le Z-score, il rend perfectible le pouvoir statistique comparé aux autres
indicateurs(Universit et al., 2022).
Même en cas d’absence de crise du système bancaire, les données bancaires permettent
d’identifier la faillite d’une banque. Cette mesure du risque de défaillance proposé par Boyd
& Graham (1986) et Goyeau & Tarazi (1992) est plus utilisée dans la littérature récente
comme proxy du risque de défaillance bancaire. Le Z-score nous permet d’estimer le risque
de défaillance et de vérifier la fragilité des banques. Ainsi, pour ces auteurs, la probabilité de
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défaillance d’une banque se conçoit comme la probabilité que les pertes soient supérieures
aux fonds propres. (1998), ainsi que Mela et al.(2020), l’assèchement des liquidités sur le
marché interbancaire, la propagation et l’amplification du risque, le défaut de confiance entre
des agents économiques confrontés à des pertes qu’ils n’arrivent pas à chiffrer et les faillites
bancaires, constituent quelques-uns des signes caractéristiques d’une crise systémique(Vila et
al., 2013).
Il y a crise lorsque les pertes deviennent trop importantes pour pouvoir être absorbées par le
cours naturel des affaires ou lorsque la manière dont elles se révèlent déclenche un
enchaînement de défiance, de récession économique et d’amplification des pertes de crédit.
La crise financière de 2008 entre dans ce schéma, avec comme facteur déclencheur des pertes
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sur des financements subprimes américains, suivies d’une défiance généralisée par la
diffusion mal maîtrisée des actifs en cause dans une finance globalisée et par la fragilité en
termes de liquidités de certaines banques qui avaient poussé très loin le financement d’actifs
longs peu liquides par des passifs de court terme. Jamais la défiance ne s’était répandue aussi
rapidement dans le monde, générant une récession économique majeure qui a elle-même
contribué à étendre les pertes de crédit à de nombreux autres types d’actifs, y compris les
dettes publiques de certains États, qui sont souvent très présentes dans les bilans
bancaires(Sarkar, 2012).
Face à cette situation, les gouvernements des pays développés ainsi que ceux des pays
émergents réunis dans le cadre du sommet de G20 semestrielle ces sont entendus pour régulé
la crise financière mondiale et stabilisé la finances mondiales, en prenant certains mesures
notamment : diminuer les taux d’intérêt et augmenter les dépenses fiscales et budgétaires afin
de stimuler la croissance, la reprise économique et la demande interne le plus rapidement
possible. Concernant le resserrement de la régulation financière mondiale, les mesures
décidées ont été nombreuses, portant sur les produits hors bilan, les fonds spéculatifs, la
réforme des normes comptables et prudentielles, l’encadrement des agences de notation (qui
seront soumises à une procédure d'enregistrement), les tests de résistance au stress, la gestion
des risques, la lutte contre les paradis fiscaux, etc. Les têtes d'État n’ont toutefois pas opté
pour une réforme en profondeur des règles de la finance mondiale, mais bien pour des
mesures relativement superficielles(CAVALLARO, 2020).
Pour ce qui est de la réforme graduelle des institutions financières internationales, les
participants ont dans un premier temps fait la promesse d’élargir la composition du Forum de
stabilité financière (FSF) aux principales « économies émergentes ». Les membres du G20 ont
promis dans un deuxième temps de réformer le FMI et la Banque mondiale afin de refléter les
changements survenus depuis leur mise en place dans le poids relatif des différents pays au
sein de l’économie mondiale(Grosgeorge, 2009).
C’est dans ce sens que, les nations vont intervenir de différentes façons pour relancer
l’économie et limiter les impacts de la crise. Premièrement, les Etats vont venir en aide au
système bancaire et financier, les banques centrales vont fournir des sommes astronomiques
au système bancaire international (environ 330 milliards) afin d’aider les banques dans leurs «
activités de marché » notamment de dépôt, les gouvernements vont par la suite garantir les
fonds déposés par les épargnants afin de les rassurer et de les empêcher de retirer
17
massivement leur argents, les politiques monétaires se sont assouplies puisque les taux
directeurs ont été considérablement baissés (Cavallero, 2020).
Entre 2008 et 2013, les taux directeurs de la BCE sont passés de 4,25% à 0,75% et ceux de la
FED atteignent mêmes les 0%, les Etats vont venir en aide à la sphère réelle et aux structures
productives, ils vont injecter massivement de l’argent dans l’économie réelle afin de redonner
aux ménages du pouvoir d’achat et de permettre aux entreprises de produire, des politiques
budgétaires de grands travaux ont également été mises en œuvre par exemple le plan de
relance français a subventionné à hauteur de 11 milliards d’euros les entreprises afin de
renflouer leur trésorerie et de lutter ainsi contre le chômage. Aux États-Unis le plan paulson
se concentrait sur le financement et le refinancement des banques, et l’aide aux secteurs de
l’immobilier et de l’automobile, ce programme sera financé par le trésor ainsi par les
contribuables, les déficits publics et les dettes exploseront tandis que les banques reprendront
leur activité comme si de rien n’était(Betbèze et al., 2011).
CONVERGENCE
INDICE DES
ETAT
STABILITES
H3 : STATIONAIRE
FINANCIERE
Dauderstädt (2015) a travaillé sur la convergence en crise : une menace pour l’intégration
européenne ; l’objectif de sa recherche est d’analyser le rapprochement des économies
nationales en termes de croissance économique, de revenu et de conditions de vie sociales. En
utilisant la méthode statistique de sigma convergence et beta convergence absolue et limité
sur la base des données d’Eurostat. Il trouve les résultats selon lesquels , sur un taux de
croissance variant entre 6% et 8% pour les pays peu développé de l’union, 4% et 6% pour les
pays moyennement développés et 0% à 4% pour les pays développés de l’union, ainsi il existe
une convergence réel relative des pays au sein de l’union de 2000 jusqu’en 2008, plus les pays
étaient pauvres, plus leurs taux de croissance étaient élevés, suivit d’une divergence partielle
après la crise, ainsi les pays moyennement développés ont vu leurs taux de croissance baissé
après la crise financière de 2008. Le taux de pauvreté varie beaucoup au sein de l'UE,
généralement inférieur à 20 % dans les pays riches, il dépasse 40 % en Bulgarie et en
Roumanie, la dispersion s'est réduite depuis 2005, parlant de taux de chômage, il n’existe pas
de convergence au sein de l’union.
d’intérêt de long terme, le ratio de la dette sur le revenu national brut. l’auteur aboutis au
résultats selon lesquelles il existe une convergence nette de taux d’inflation qui varie de 8.5%
à 1.5 de 1995 jusqu’en 2008, suivit d’une augmentation de l’écart type de 2008 jusqu’en 2013
et une reprise de la convergence juste après la crise souveraine, qu’en au taux d’intérêt de
long terme.
Azize (2010) traite sur l’inégalité et club de convergence. Son objectif est d’examine
l’éventualité d’un phénomène de convergence locale en mettant notamment l’accent sur une
variable d’inégalité dans la distribution des revenus et richesses. A partir de la méthodologie
de beta convergence et les tests de rupture d’Hansen en fin des distingué les clubs des
20
convergences conditionnels. Il a abouti aux résultats suivants : à partir des tests d’Hansen
mené afin des distingué les différant clubs des convergence l’auteur aboutis à 4 clubs des
convergence conditionnel, pour le premier groupe, les pays à faible niveau de capital humain,
le modèle est légèrement significatif ( R2 = 0.14), les tests de student des variables PIB/tête,
stock du capital humain, et l’indice des Gini respectivement de -0.85 ; 1 .41 ; -2 .9 seul le
stock du capital est significatif au seuil de 5%, 10% et 1% ,une fois atteint un certain niveau
d’éducation et sous un certain niveau d’inégalités, les pays convergent vers un même état
stationnaire et ce quelles que soient leurs conditions initiales en matière de revenu par tête,
pour le second groupe à haut niveau de capital humain le modèle étant globalement
significatif (R2=0.84).
Bourdon (2011) traite sur la fonction de réaction des banques centrales européenne et
convergence économique. L’objectif étant d’estimer les fonctions de réaction des huit
principales banques centrales nationales sur la période 1980-1998, mais aussi celle qui aurait
représenté au mieux le comportement de la BCE si les pays avaient formé une union
monétaire sur cette période. Par la méthode de beta convergence ainsi il trouve des résultats
selon lesquels, l’écart d’inflation apparaît être significatif et a le signe attendu (positif) et égal
à 1%. Les résultats ont encore permis de comparer les comportements des banques centrales
et mettent en évidence un processus de convergence de leurs préférences , aussi, en tenant
compte de cette dynamique, il a été établi que la réponse de long terme des BCN à une
variation de l’inflation est globalement assez élevée sur la seconde sous-période de1,66 en
Belgique, de 2 en Espagne et de 1,6 en France.
monde de sigma
d’examiner clubs des convergences
convergence l’éventualité d’un conditionnel, R2 = 0.14, les
relative, et le test
phénomène de tests de students des
de rupture
convergence locale variables PIB/tête, stock du
d’Hansen en mettant capital humain, et l’indice
notamment l’accent des Gini respectivement
sur une variable égale à -0.85, 1 .41, -2 .9
d’inégalité.
7 Bourdon Utilisant de la Objectif étant Les BCN ont une variation
(2011), Union méthodologie de d’estimer les de l’inflation globalement
européen beta convergence fonctions de réaction assez élevée sur la seconde
des huit principales sous-période 1,66 en
banques centrales Belgique, 2 en Espagne et
nationales 1,6 en France.
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE
Ce chapitre est subdivisé en trois sections, la première section décrit la base des données
utilisées, la deuxième essaye de donner les différentes techniques qui nous ont permis de
traiter les données. Enfin, la dernière section présente la spécification du modèle.
Dans le cadre de notre travail sur la convergence delà stabilité financière après la crise
financière international, nous utilisons la base de données développé par le groupe de la
banque mondiale (world Bank, 2019).
En effet, le « Bank scope » est une base des données comprenant des données compréhensive
qui contient les information sur les banques publiques et privées, il comprend les information
de plus des 28000 banques représentants les pays du monde entier et comprend les
informations importantes sur les notations bancaire et 9 autres sources, mais aussi une
plateforme permettant de faire les recherches et analysé les données. Chaque rapport bancaire
comprend les détails sur les données consolidés et non consolidés des bilans bancaire et la
situation des revenus de 200 items des données et 36 ratios pré calculé par banque.
Les données sont donc fournie en plusieurs variantes des degrés permettant de rechercher et
d’analyser les données des banques sur base des tableaux comme détaillé si haut, les
24
informations sont fournis pour que les utilisateurs puisses analysés les banques de manière
individuelle.
L’interprétation de ce type de convergence est que les pays avec un niveau bas en terme de
productivité, ont un taux de croissance élevé par rapport aux pays qui ont un niveau initial de
productivité élevé. Ainsi, la beta convergence ce présente comme suit :
lnMPIj,t−¿lnMPIjt−1=ɑ+¿βlnMPIj,t−1+ £ j, t
MPIt−1 :l’indice de productivité de malquist pour notre panel j dans la période t−1
Le sigma convergence quant à lui indique comment la productivité change rapidement pour
chaque panel et converge avec la moyenne de changement en terme de productivité, il est
estimé de la manière suivante :
Ou le terme de gauche est la première différence de lnMPIj par apport à sa moyenne, ainsi il
Ya convergence, lorsque le paramètre est négatif et statistiquement significative.
Dans le cadre de notre étude, pour tester nos deux dernières hypothèses, nous allons utiliser
des indicateurs suivants, car tel que présenté dans la partie portant sur la revue de littérature
empirique, ces derniers sont beaucoup plus utilisés dans des précédents travaux sur la stabilité
25
du système financier ; ainsi nous présentons 8 indicateurs des stabilité financiers qui vont
nous aider à analyser la résilience du système financier mondiale.
Le Z-score bancaire
Il est le plus utilisé dans la littérature pour mesuré la stabilité du système financier, il capte la
probabilité d’insolvabilité d’une banque et évalue ainsi la santé financière d’un établissement
bancaire, l’augmentation de la valeur de cet indicateur, ralentit le risque de défaillances des
banques et par ricochet, leurs risque d’instabilité financière (WDDB ,2019).
Au regard des travaux exposés dans la revue de littérature, le z-score est utilisé pour
approcher la stabilité bancaire, il est calculé à partir de la formule suivant :
FP
ROA +
z-score¿ Q
σROA
Avec :
- ROA : Return on assets qui est la rentabilité économique, exprimé de façon globale et
mesure la valeur des résultats net sur le total actif
FP
- : c’est le rapport du fond propre sur le total actif
Q
- σROA : est la variance de la rentabilité économique mesuré en terme de l’écart type
Ratio des capitaux sur les actifs
Il mesure la part des capitaux propres plus les réserves bancaires sur le total actifs ainsi, le
capital bancaire comprend les fond propres, les réserves généraux et spéciaux, les provisions,
les reports etc... Tandis que le total actif comprend à son tour l’ensemble des actifs financiers
et actifs non financiers, incluant l’ensemble des rapports apportés par les institutions des
finances(Sekali et al., 2021).
Ce ratio mesure la parts des prêts non performent sur le total des prêts accordé par les
institutions financières dans un pays données, c’est le ratio de défaut des prêts accordé par les
26
banques comprenant le principale et les intérêt générés par ces principale qui ont déjà dépassé
3 mois ou 90 jours. Étant donné que cet indicateur est fourni par les dirigeants des institutions
bancaires de chaque pays et que chaque pays à son propre système fiscal et de régulation du
système financier ainsi que sa propre règlementation comptable, cet ratio n’est pas
comparable entre les pays(Soboua,2022).
Cet indicateur mesure la part des crédits sur les totaux des dépôts bancaires en pourcentage et
permet de connaitre le pourcentage des crédits sur les dépôts, plus le ratio sera élevé plus la
résilience du système bancaire sera réduit, cet ainsi qu’à la survenance d’un choque
systémique le système bancaire sera plus vulnérable (Vila et al., 2013).
C’est le ratio du total capitale règlementaire sur le total actif détenu par les banques, plus le
poids du risque relative de ces actifs, il mesure l’autosuffisance des capitaux des déposants, il
est fourni par le dirigeants des institutions financières de chaque pays considéré (WDFI,
2019).
C’est le ratio de la valeur des actifs liquides par apport aux dettes à courte termes plus les
dépôts. On attend par actifs liquide des valeurs qui sont facile à convertir dans les espèces, les
dettes à courte terme comprennent notamment les total des dépôts des clients, des banques
(compte courant, compte à terme etc…)(World bank,2019).
Les prêts non performants étant des prêts dont le paiement est compromis, ce si est
généralement déterminé après 90 jours ou trois mois de non remboursement du crédit ; cet
indicateurs est fournie par les dirigeants des chaque banque au niveau de chaque pays
considéré vues la diversités des systèmes comptables, fiscale et des règlementations fiscale
des pays, ce ratio ne permet pas la comparaison entre les pays(World bank,2019).
27
C’est la moyenne des 360 jours des volatilités de l’indice du marché des stocks des prix dans
chaque pays considéré (WDFI, 2019).
Le tableau suivant décrit les variables que nous avions retenu dans le cadre de cet présent
travail, ainsi que le signe attendu pour chaque indicateur, en générale nous avions utilisé une
trentaine d’indicateurs dans cet étude qui sont subdivisés en quatre composantes notamment :
les indicateurs de développement macroéconomique, indicateurs de développements
financiers, les indicateurs des vulnérabilités bancaires et les risques systémique.
En effet, pour mesuré la pour estimer la beta convergence, nous allons régressés les
différentes indicateurs de stabilité financières principalement le z-score, par le logarithme
népérien de son niveau initial nous utilisons en effet, l’égalité suivante :
lnISFjt−¿lnISFjt−1=¿ɑ+¿βlnISFj,t−1+ £ jt
Avec :
Pour le sigma convergence, nous allons utiliser l’égalité suivante a fin de mesure
la convergence par la méthode de sigma convergence.
Pour analyser notre modèle avec plus des précisions et de robustesses, nous allons faire la
régression avec la méthode GMM (Generalized Moment Methods ) développé par Hansen en
1982.
En statistique et en économétrie on utilise la méthode des moments généralisée qui est une
méthode générique pour estimer les paramètres d’un modèle statistique en s’appuyant sur
certains nombres des conditions sur les moments d’un modèle. Et comme nous travaillons sur
les données en panel dynamique, cette méthode nous permettra d’apporter des solutions aux
problèmes de biais de simultanéités, de causalité inverses et des variables omises(Guerini,
2018).
1
M(ø)= Σ 〔 g(Yi , ø ) 〕
N
29
Puis, on recherche la valeur de ø minimisant la norme de cette expression, qui sera donc
l’estimateur de la vraie valeur des paramètres.
L’estimateur MGM peut donc être écrit dans ce cas sous la forme suivante ;
Ce chapitre s’articule autour des trois sections, la première section présente les statistiques
descriptives des variables étudiés, la deuxième section présente les résultats relatives à notre
modèle économétrique de calcul de la beta convergence et la sigma convergence, et la
troisième section présenté les discussions de nos résultats.
Cette partie, décrit les résultats obtenu à partir des certains statistiques descriptives, nous
présentons trois tableaux des statistiques descriptives, notamment, la répartition de la stabilité
financière selon le niveau de revenu des pays, la répartition de la stabilité selon les régions et
un graphique sur l’évolution de la stabilité financière mondiale.
30
En effet, la moyenne totale de notre distribution en termes de stabilité financière bancaire est
de 16,42 pour un écart type mondiale de 9,72 la situation de stabilité bancaire par niveau de
revenu ce présente comme suit :
En effet, pour les pays à revenu élevés, on constate une moyenne de la stabilité financière
bancaire de 16,78 pour un écart type de 10,64 étant ainsi la valeur de l’écart type la plus
élevé, ces pays ont une stabilité bancaire parmi les plus élevé de notre distribution et est
constitué des pays comme les Etats unis, la France , l’Allemagne etc. les pays à revenu faible
ont une moyenne en terme de stabilité financière bancaire de 12,83 pour un écart type de 5,96
ces pays présentent le niveau de stabilité financière bancaire le moins élevé de notre
distribution mais avec un niveau de dispersion le plus bas de l’échantillon, il sont constitués
des tous les pays majoritairement de l’Afrique subsaharien, notamment la république
démocratique du Congo ; le Rwanda, le Burundi, le Zimbabwe etc. Mais aussi d’autres pays
de moyen orient comme la Syrie et d’autres pays de l’Asie du sud comme par exemple
l’Afghanistan. Les pays à revenu moyennement faible ont une moyenne de stabilité financière
bancaire de 17,86 pour un écart type de 8 ,73 ainsi, la dispersion étant aussi faible que les
pays à faible revenu parce que, ils sont constitués des systèmes bancaires similaires ; ces pays
représentent les pays avec un niveau de stabilité bancaire le plus élevé de notre distribution.
Les pays à revenu moyennement élevé, ils ont une moyenne en terme de stabilité financière
31
bancaire de 16 ,42 avec un écart type de 10,23, ils représentent les pays avec un niveau de
stabilité financière les plus faible de notre échantillon et ils sont constitués des pays comme
l’Albani, l’argentine, l’Arménie, l’Azbairjan etc.
Le tableau ci haut présente le niveau de stabilité financière bancaire dans les différentes
régions ; ainsi, les pays sont reparties en sept régions notamment l’Asie du sud et le
pacifique, l’Europe et l’Asie centrale, l’Amérique latine et les caraïbe, les moyens orients et
l’Afrique du nord, l’Amérique du nord, l’Asie du sud, l’Afrique subsaharien.
En effet, avec une moyenne globale égale à 16,42 et un écart type de 9,72 la stabilité
financière bancaire est repartie de manière suivante entre les différentes régions du monde :
L’Asie du sud et le pacifique a une moyenne de stabilité financière bancaire égale à 18,94
pour un écart type de 10,49 et est constitué des pays comme l’Indonésie, la Malaisie, les
philippines, la Thaïlande, le Singapour, le Vietnam, le Cambodge etc. Les pays de l’Europe
et de l’Asie centrale ont une moyenne de stabilité financière bancaire de 13,26 pour un écart
type de 9,67, ils représentent le niveau les plus bas de la stabilité financière bancaire de notre
distribution et il sont constitué de pays comme le Kirghizistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan,
le Turkménistan etc.
32
18
17.5
17
16.5
16
15.5
15
14.5
14
13.5
2000 2005 2010 2015 2020
En effet, le niveau de la stabilité financière mondiale était évalué dans les années 2000 à 16.5
en terme de moyenne mondiale, cette situation a chuté juste à partir de la crise de l’internet
dans les années 2000, pour afin remonté vers les années après la chute de la bulle internet des
années 2000. La stabilité financière bancaire a encore chuté dans les années 2007 caractérisé
par la crise financière mondiale de 2008 appelé crise de subprime c’est pendant cette période
que la stabilité financière bancaire atteint son niveau le plus bas possible il est estimé à moins
de 15 et caractérisé par la faillite des plusieurs banques d’abord sur le marché bancaire
américain et européens et en suite par l’effet dominos à toutes les systèmes financière des
tous les pays du monde mais à des proportions différentes, les pays développés ont étés
fortement touché par la crise et les pays en voie de développements ont étés les moins touchés
en terme de stabilité bancaire.
Apres la crise de subprime, suite aux mesures d’assouplissement quantitatives mises sur pied
par les gouvernements, les banques centrales ainsi que les règles prudentielles établies par les
autorités des régulations financière supranationaux et comme nous pouvons le remarqués, la
stabilité financière a augmenté jusqu’à atteindre son niveau le plus élevé possible, ce niveau
de stabilité financière bancaire à rebondie pour afin chuté pendant la période du
déclanchement de la pandémie à covid 19 en 20019 et rebondit encore après la crise la
34
pandémique.
Dans cette partie, nous allons aborder la question du modèle de régression, notamment nous
allons effectuer l’économétrie de beta convergence et sigma convergence afin d’analyser le
rapprochement des pays en termes de stabilité bancaire, nous testons aussi le même
phénomène en utilisant les méthodes plus robuste notamment, la méthode des moments
généralisés.
TABLEAU .4: Beta ( β ) Convergence Beta en fonction du niveau de revenu des pays
Le tableau ci haut, présente les résultats de la régression beta convergence issue de stata 15
selon les groupes des revenus, nous distinguons quatre répartitions des revenues notamment,
les pays qui ont un revenu élevé, les pays à revenus faible, les pays à revenu intermédiaire
faible ainsi que les pays à revenu intermédiaire élevé.
Il ressort des résultats issus de stata15 que la significativité globale de notre panel est de
26,49%, c’est à dire jusqu’à 22,49% de variabilité de la stabilité financière bancaire est
expliqué par la variable explicative et comme le coefficient beta est significative au seuil de
1%, il existe une convergence mondiale de la stabilité financière bancaire avec une vitesse de
convergence moyennement élevé, ainsi les pays convergent vers un même sentier
35
d’expansion.
S’agissant de l’analyse de la convergence selon les niveaux des revenus des pays dans notre
modèle, nous constatons que les pays aux niveau de revenu élevé, ont un coefficient de
détermination de 24,46% ce qui veux dire que 24,46 % de variabilité globale des pays à haut
niveau de revenu est expliqué par la variable explicative et comme le coefficient beta est
négatif et statistiquement significatif au seuil de 1%, nous concluons qu’il existe une
convergence de la stabilité financière entre les pays à revenu élevé . Pour les pays à revenu
faible avec un coefficient R-squared de 40%, c’est-à-dire que la variable stabilité financière
de l’année précédente pour les pays à revenu faible explique notre modèle à 40%, étant donné
que le coefficient beta est négatif et significatif, nous concluons qu’il existe une convergence
des pays à revenu faible vers un même niveau d’expansion.
Pour les pays à revenu intermédiaire faible, nous constatons que le pouvoir explicatif de notre
variable indépendante est de R 2 =20,49%, et comme le coefficient beta est négatif et
significatif à tous les seuils, nous concluons qu’il existe une convergence en terme de stabilité
financière bancaire des pays à revenu intermédiairement faible. Pour les pays à revenu
intermédiairement élevés 26,95% de la variabilité total du modèle est expliqué par la stabilité
financière de l’année précédente, et comme le coefficient beta est statistiquement significatif
au seuil de 1% et négatif, nous concluons qu’il existe une convergence de la stabilité
financière pour les pays au niveau de revenu intermédiairement élevé.
Le tableau ci haut présente le résultats de la régression beta convergence selon les régions,
ainsi comme nous pouvons déjà le remarquer, nous avions au totale 7 régions englobant la
36
majorité des pays du monde entier, notamment, l’Asie de l’est et le pacifique, l’Europe
centrale, l’Amérique latine et les caraïbe, le moyen orient et l’Afrique du nord, l’Amérique du
nord, l’Asie du sud, l’Afrique subsaharien.
Il ressort de ce tableau ci haut, que le coefficient de détermination est de 19,47% pour les
pays de l’Asie de l’est et les pacifique c’est-à-dire que la variable indépendante explique à
19,47% la variabilité globale du modelé, et comme le coefficient beta est négatif et
statistiquement significatif au seuil de 1%, nous concluons qu’il existe une convergence de la
stabilité financière des pays de l’Asie de l’est et le pacifique mais avec une vitesse de
convergence peu élevé. Pour les pays de l’Europe centrale, on constate un coefficient de
détermination R2=27, 32% et un coefficient beta négatif et statistiquement significatif à tous
les seuils, nous concluons qu’il existe une convergence de la stabilité financière bancaire entre
les pays de l’Europe centrale, avec une vitesse de convergence élevé. Pour les pays de
l’Amérique latine et les caraïbe, nous constatons que le pouvoir d’explication globale de notre
modèle est de R2=19,44 pour cette région et comme la valeur du coefficient beta est négatif et
statistiquement significatif au seuil de 1%, nous concluons qu’il existe une convergence de la
stabilité financière bancaire mais avec une faible vitesse de convergence dans cette région.
Il ressort de cet tableau sur l’analyse de la sigma convergence que la significativité globale de
notre modèle déterminer par R2=26,49% , c’est-à-dire, 26,49% de variabilité de notre modèle
globale est expliqué par la variable indépendante, et comme le coefficient sigma et positif et
significatif au seuil de 1 % , nous allons conclure qu’il existe une convergence mondiale de la
stabilité financière bancaire, c’est-à-dire, les indicateurs des stabilités bancaire croissent sur
un même sentier d’expansion, ce qui sous-tend à l’accroissement des indicateurs des stabilités
financière des pays à faible niveau de développement bancaire plus vite que les pays à forte
niveau de développement.
En effet, s’agissant de la sigma convergence par niveau de revenu, nous constatons pour les
cas des pays à revenu élevé, un coefficient sigma convergence négatif et statistiquement
significatif à tous les seuils, ceci dit, il existe une convergence de la stabilité financière entre
les pays à revenu élevé. Pour les pays à revenu faibles, le coefficient sigma est négatif et
statistiquement significatif ce qui revient à dire que les indicateurs de stabilité financière de
chaque pays considère pour les pays à revenu faible, converge vers un même sentier
38
d’expansion. Pour les pays à niveau de revenu intermédiaire faible, les coefficient sigma étant
significatif au seuil de 1% et négatif, les pays aux niveaux des revenu faible converge vers un
même sentier d’expansion avec une vitesse de convergence la plus élevé de notre modèle, ce
qui signifie que ces pays ont tendance à diminué leurs écarts en terme de stabilité bancaire le
plus vite possible. Pour les pays aux revenus intermédiairement faible, les coefficients sigma
est négatif et statistiquement significatif au seuil de 1%, ce qui traduit que ces pays converge
vers un même sentier d’expansion en terme de stabilité financière bancaire. Finalement les
pays avec un revenu intermédiaire élevé ont un coefficient sigma négatif et statistiquement
significatif au seuil de 1%, ce qui explique que ces pays convergent vers un même niveau de
stabilité financière bancaire.
Le tableau ci haut, présente le niveau de convergence entre pays par région, ainsi sur un totale
de 7 régions qui représentent notre modèle de régression, nous constatons à partir du tableau
ci haut, un coefficient de détermination R 2=20,25% pour les pays de l’Asie de l’est et le
pacifique, ceci étant dit que 20, 25% de variabilité totale de la stabilité financière pour cette
région est expliqué par la stabilité financière de l’année précédente, et comme nous pouvons
le remarquer, le coefficient sigma est positif et significatif au seuil de 1% ceci étant, nous
permet de conclure qu’il existe une convergence de la stabilité financière des pays de l’Asie
de l’est, les pays de l’Asie de l’est converge vers un même sentier d’expansion , au fil du
temps les pays ayant un niveau de stabilité financière faible, rattrapent les pays ayant un
niveau de stabilité financière élevé.
39
En effet, parlant de sigma convergence pour l’Europe centrale, nous constatons un coefficient
de détermination égale à 27,97%, et comme le coefficient sigma de cette région et négatif et
significatif, nous constatons une convergence entre les pays de cette région. Pour les pays de
l’Amérique latine et le caraïbe, avec un R 2=20,62%, et comme le coefficient sigma est positif
et significatif au seuil de 1%, il existe une convergence de ces pays en terme de stabilité
financière. Pour les pays de moyen orient et l’Afrique du nord, on constate un R 2=36,74% et
comme le coefficient sigma est statistiquement significatif au seuil de 1%, on conclut à une
stabilité financière bancaire dans ce région, ainsi ces pays présentent une vitesse de
convergence la plus élevé de notre modèle de régression. S’agissant des pays de l’Asie du
sud, ces pays ont un R2=11,52% et comme le coefficient sigma est négatif et significatif au
seuil de 1%, nous concluons qu’il existe une convergence des indicateurs des stabilité
financière bancaire dans cette région, pour les pays de l’Asie du sud et de l’Afrique
subsahariens les tableau de régression nous montre un coefficient de détermination égale
respectivement à 25,96% et 27,66% , et comme les coefficients sigma sont respectivement
négatifs et significatifs à tous les seuil, nous concluons qu’il Ya existence de la stabilité
financière bancaire dans ces deux régions.
En effet, nous constatons le coefficient beta de notre échantillon est négatif et statistiquement
significatifs au seuil ɑ de 1% ce qui traduit l’existence de la convergence des indicateurs des
stabilités financières bancaires vers un même sentier d’expansion. Tous les autres coefficients
présentant les différents groupes des revenus, convergent vers un même sentier d’expansion
au seuil de significativité ɑ de 1 %, à l’exception des pays à revenu faible dont le coefficient
beta est significatif au seuil ɑ de 5% .Ainsi la régression par la méthode des moments
généralisés dégage une vitesse de convergence supérieur par apport à la méthode précédente.
Comment présenté dans les tableaux ci haut, le test d’Hansen dans notre échantillon étant
égale à 0,208 ce qui est un bon résultat, nous concluons que notre les instruments dans notre
modèle de régression sont valides, ce pendant nous constatons aussi la valeur de AR(1) étant
significatif au seuil ɑ de 1% et AR(2) nos significatif à tous les seuils, cela nous permet de
conclure que les manques des certains variables indépendantes qui devraient être utilisées
dans le modèle ne sont pas endogènes ce qui est une bonne information pour la robustesses
Comment présenté dans les tableaux ci haut, le test d’Hansen dans notre échantillon étant
égale à 0,181 ce qui est un bon résultat, nous concluons que notre les instruments dans notre
modèle de régression sont valides, ce pendant nous constatons aussi la valeur de AR(1) étant
significatif au seuil ɑ de 1% et AR(2) nos significatif à tous les seuils, cela nous permet de
conclure que les manques des certains variables indépendantes qui devraient être utilisées
dans le modèle ne sont pas endogènes ce qui est une bonne information pour la robustesses.
En effet, les graphique 1 démontre dans la période après la crise financière un rebond de la
stabilité financière mondiale, ce qui se traduit par une pente jusqu’en 2019 où il Ya eu chute
causé par la crise à corona virus, puis une reprise après crise, ceci nous permet de confirmé
qu’après la crise financière de 2008, suites aux politiques prudentielles, le système bancaire
mondiale est plus résiliant face aux chocs, notre premier hypothèse étant confirmé, plusieurs
théories expliquent cette résilience du système bancaire mondiale, la réserve fédérale des
Etats unies (FED) à injecter des sommes astronomique sur le marché interbancaire afin de
permettre aux établissements financiers de refinancer leurs activités et d’atténuer l’ampleurs
de cette crise, la première intervention a eu lieu en aout 2007, lorsque la BCE injecte 94 ,8
milliards d’euro dans le système financier européen pour accroitre la liquidité du marché , le
même jour la FED injecte 24 milliard des dollars dans le système financier(Betbèze et al.,
2011).
le G20 s’est imposé comme le principal forum de concertation pour une réponse
internationale à la crise économique et financière mondiale de 2007-2008 en adoptant
certains mesures contraignante afin de régulé la crise, notamment en renforçant les exigences
en fond propres des banques( règles prudentielles dites de Bale III ; adoptées en 2010) ce qui
a permis au banques d’être plus résilient, Clabesssi et al(2022), dans la zone UMOA,
42
montrent une stabilité financière moyenne de 5.118 pour les banques de la zone ainsi, les
banques les plus stables sont les banques sénégalaises, nigériennes et maliennes avec un Z-
score respectif de 7.8 ; 8.20 ; et7.03
Parlant de notre deuxième hypothèse, nos résultats démontrent une convergence des
indicateurs de stabilité financière bancaire ainsi, comme interprété par les résultats issues de
la régression beta et sigma convergence, les pays avec un niveau de stabilité financière très
faibles tend à croitre plus rapidement que les pays avec un niveau de stabilité financière
bancaire très élevé, ainsi dit, notre deuxième hypothèse à étés confirmés, la stabilité financière
mondiale converge vers un même sentier d’extension dans tous groupes de revenu ainsi que
dans toutes les régions du monde, ce qui sous-tend à une évidence de la stabilité mondiale.
En effet, ces résultats corroborent avec d’autres travaux sur le plan théorique qu’empirique,
depuis les années 1958, la théorie néoclassique de la croissance prédisait une convergence des
pays vers un même sentier de PIB par tête, sous l’hypothèse de rendements décroissants et
d’un espace où les économies sont semblables en termes de préférences et de technologies.
Ainsi, l’intégration commerciale et la libéralisation des mouvements des capitaux constituent
dans ce contexte un facteur d’accélération de la convergence(Edem et al., 2021), Ingram et
Johnson (1969) cité par (Edem et al., 2021) Ces deux auteurs ont introduit la sphère
financière dans l’analyse de la zone monétaire optimale. Selon eux, la faible mobilité de la
main d’œuvre peut être suppléée par la mobilité du capital. En effet la mobilité totale des
capitaux et la libéralisation des services financiers permettent de corriger les déséquilibres, un
peu plus tard, (Aubin et al., 2005) estime que l’intégration financière internationale, en
permettant la diversification internationale des capitaux, doit en principe s’accompagner
d’une hausse des flux de capitaux. Elle offre en effet des bénéfices importants en diminuant
les risques ou en augmentant les rendements du portefeuille des investisseurs.
Parlant des travaux empiriques sur la convergence nos résultats corroborent également aux
travaux de : Dauderstädt (2015) travail sur la convergence en crise, une menace pour
l’intégration européens, dans les pays de l’union Européennes, remarque aboutis aux résultats
suivants, pour un taux de croissance variant entre 6% et 8% pour les pays peu développé de
l’union, 4% et 6% pour les pays moyennement développés et 0% à 4% pour les pays
développés de l’union. Ainsi il existe une convergence réelle relative des pays au sein de
l’union de 2000 jusqu’en 2008, Togbenu et al (2021) a travaillé sur la convergence et
l’optimalité de la zone CEDEAO, ces résultats montrent qu’il existe une convergence des
43
Les résultats de cette étude sur la convergence de la stabilité financière après la crise
financière de subprime peuvent ressortir les implications suivantes aussi bien que sur le plan
internationale que sur le plan régionale.
Les politiques mené par les gouvernements, les banques centraux et les institutions des
régulations financière internationaux ont êtes efficaces car, ils ont permis aux banques sur
l’ensemble de la planète donc dans toutes les régions du monde entiers, de croitre en terme de
résiliences face aux chocs systémiques, comme démontré dans le graphique sur la stabilité
financière mondiale, les systèmes bancaire après la mise sur pied des politiques
interventionnismes pour jugulé l’activité économique ont augmenté leurs niveaux de
croissance en terme de stabilité, le niveau le plus élevé en terme de stabilité mondiale a été
atteint en 2019 juste avant la crise pandémique à corona virus.
Le résultat issu des régressions implique que les pays en développement principalement
constitués des pays de l’hémisphère croissent plus rapidement que les pays développés en
termes de stabilité financières bancaires que le pays développés ou pays occidentaux avec
des infrastructures financiers très sophistiqués ainsi, à long terme il y aura rattrapage des pays
riches par les pays pauvre en termes de stabilité du système, financier rejoignant ainsi la
nouvelle théorie de la croissance de la convergence.
Les résultats de nos régressions démontrent également que la vitesse de la convergence est le
plus élevé de tous nos modèles surtout dans les cas de pays à faible niveau de revenu,
notamment les pays de l’Afrique subsahariens qui veut dire toujours que, les taux de
croissance de ces pays en termes de stabilité bancaire évolué plus que proportionnellement.
La pertinence de nos résultats ainsi que l’originalité et la rareté d’une telle étude ne le met pas
à l’abri des critiques, cet ainsi que nous pouvons voire que notre travail traite de manière
44
générale sur toutes les régions composant le six continents de la planètes, la question de la
stabilité financier bancaire ainsi, il ne présente pas de manière plus détaillé la question de la
stabilité en se focalisant sur les caractéristiques propres à chaque système bancaire afin de
mieux comprendre la stabilité bancaire de chaque système financier en se focalisant sur
son niveau de développement et à l’organisation propres de chaque système financier ;
également, notre travail se focalise uniquement à la stabilité du système bancaire des pays
tandis que le système financier est un ensemble complexe des plusieurs institutions et marché
qui interagissaient de manière interdépendante ainsi, d’autre études peuvent ses focaliser sur
l’ensemble des composantes du système financier en construisant des indices agrégés des
stabilités financières pour chaque système, afin de comprendre la question de la stabilité
financière en intégrant toutes les composantes du système financier.
En effet, ce travail démontre clairement que les pays à faibles niveau des développement
financière on tendance à croitre plus rapidement que les pays à forte développements financier
si bien que à long terme il aura rattrapage des pays riches par les pays pauvres au système
financier nos développé mais il ne démontre pas , les origines réels de cette croissance plus
large que dans les pays à haut niveau de développement financier ce ci dits, d’ autres études
peuvent ses focalisés sur cette question de taille et déterminer ainsi pour chaque économie, les
facteurs qui sont à l’origine de cette augmentation de la croissance en terme de stabilité
bancaire dans les pays à faible développement du système bancaire.
Parlant des crises financiers, notre étude démontre l’interventionnisme étatique des pays du
monde entiers principalement les pays développés afin de jugulé la crise financière de
subprime ; par les politiques d’assouplissement quantitatifs et des soutien au ménages si bien
qu’en 2010 ces politiques ont provoqués la crise de la dette souveraines ainsi, d’autres études
peuvent se focalisé sur cette remarque en étudiant notamment les effets des ces politiques
interventionnisme des Etats sur l’économie et la finance actuellement.
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
dans la période allant de de 2008 à nos jours. Mis à part l’introduction et la conclusion
l’ossature de ce travail était composé de trois chapitres dont le premier a porté sur la revue de
la littérature tant théorique qu’empirique ; le deuxième a abordé l’aspect méthodologique et
enfin le troisième fut consacré à la présentation et analyse des résultats.
En effet, dans le premier chapitre, la revue de la littérature nous renseigne que la convergence
tire ses fondement dans les analyses de la théorie néoclassique de la croissances, en effet, trois
théories expliquent la convergence ou la divergence des économies comme résultat du
processus d’intégration économique, à savoir : la théorie néoclassique de la croissance, la
théorie des pôles de croissance (ou théorie de la polarisation), ainsi que les nouvelles théories
de l’économie géographique et celles de croissance endogène (luis ; 2019) ; certain soutien
que les pays riches sont rattrapés par les pays pauvres en terme de croissance sous certains
l’hypothèses notamment le rendement marginaux décroissant du capital et la libéralisation des
mouvement des capitaux ; d’autres théories fonds remarquer que ces phénomène de rattrapage
des pays riches par les pays pauvre et compromise du faite de la difficulté des facteurs des
productions à ses diffuser d’un pays pauvre vers un pays riche, ce qui compromet la
convergence ainsi le rattrapage des pays riches par les pays pauvres.
Parlant de la stabilité financière, nous avions vu que la stabilité financière étant comprise
comme la capacité du système financier à faire face au chocs systémiques, il est mesuré sur
base des plusieurs indicateurs appelés, indicateurs de la stabilité financière, dans la littérature
économiques ainsi que dans les pratiques des banques centrales, on utilise plusieurs
techniques pour évaluer la stabilité financière que nous résumons en trois catégorie à savoir,
le système d’alerte précoce, les macros stress tests et les indices de stabilité financières ; vu la
multiplicité et la complexité du système financier, nous nous sommes focalisés
principalement sur la stabilité financière bancaire qui est mesuré principalement par
l’indicateur zscore bancaire . Nous avions également décrit la crise financière de subprime et
les mesures prises par les banques centrales et les autorités de régulation afin de stabilisé le
système financier.
Le deuxième chapitre expose l’approche méthodologique qui décrit toutes les étapes dès la
collecte des données aux procédures de traitement principalement par les statistiques
descriptives, la régression de beta convergence. Nous avions travaillé sur le données
secondaires tiré dans la base de donnée sur le développement financier , cette base des
données sur le développement financiers est un ensemble complet de données sur les
46
caractéristiques du système financiers dans plus de 214 économies ; elle a été mise à jours
pour la dernière fois en septembre 2019 et comprend des données annuelles à partir de 1960 et
contient des données jusqu’en 2020 pour 109 indicateurs, saisissant différant aspects des
institutions financières et des marchés .
Quant au traitement des données, nous avions traités les données par la méthode
économétrique de la régression de beta convergence absolue et relative, en utilisant certains
indicateurs mesurant la stabilité du système financier bancaire en mettant plus d’importance
sur l’indicateur zscore bancaire qui est le plus utilisé dans la littérature, ainsi cet indicateur a
été régressé par apport à son niveau initial
Enfin, le troisième chapitre analyse et interprète les résultats. Pour répondre aux hypothèses
de notre recherche, les données ont été traitées en utilisant conjointement le logiciel stata 15
pour faire la régression de notre modèle de sigma et beta convergence et divers tests
statistiques (test de robustesse par la méthode des moments généralisés).
Les résultats majeurs des statistiques descriptives de cette étude montrent que, la stabilité
financière bancaire évolué sur une pente croissante et atteint son niveau le plus élevé possible
en 2019 mais suite à la crise pandémique, il y a eu une chute pour afin reprendre le chemin de
la croissance après la crise.
Les résultats économétriques de la régression de beta et sigma convergence, sur les données
de panel dynamique, nous montrent l’évidence de la stabilité bancaire entre les pays du
monde, ainsi les pays au niveau de stabilité bancaire faible réduit leurs différences en terme
de stabilité bancaire et tend à rattraper les pays à fortes développement bancaire.
De ce résultat, nous constatons que nos hypothèses de départ ont été vérifiées totalement
d’autant plus que, en utilisant le modèle robuste la convergence de la stabilité financière
mondiale augmente en termes de vitesse de convergence.
Enfin, nous n’avons aucune intention d’affirmer avoir réalisé une recherche complète sur la
problématique de la convergence de la stabilité financière car notre étude étant plus
globalisant et se focalise uniquement à la stabilité bancaire, d’autres études pourrait ses
spécialisés sur une seule région économique afin de mieux comprendre le phénomène de plus
près .Ainsi, nous restons ouvert à toutes critiques constructives relatives à ce travail afin d’une
amélioration ultérieur.
47
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