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Définition
Le plus souvent, c'est la victime d'un dommage qui fait jouer la responsabilité de celui qui est
à l'origine du préjudice (« l'auteur » du dommage). Son but est alors : soit d'obtenir
réparation du préjudice subi (responsabilité civile), soit d'obtenir que l'auteur de l'acte ou du
fait préjudiciable soit puni (responsabilité pénale), soit les deux (l'auteur est condamné à
réparation et il est sanctionné).
Le fait que le droit de la responsabilité soit si peu codifié n'a pas été sans créer quelques
difficultés :
- d'une part, sont apparus des problèmes de compréhension et des incertitudes quant aux
règles à appliquer,
- d'autre part, cela a généré une certaine insécurité juridique en raison des différences
d'interprétation (entre les juges, ou au sein de la doctrine), et des évolutions
jurisprudentielles qui en ont découlé.
- En outre, pour compléter le texte initial, le législateur a progressivement mis en place de
nombreux régimes spéciaux de responsabilité avec leurs propres règles, parfois
contradictoires.
La responsabilité juridique renvoie à l'obligation qui est faite à toute personne, physique ou
morale, de répondre de ses actes.
A. DÉFINITIONS
1. Responsabilité pénale
Les infractions pénales sont des comportements, définis par la loi pénale comme étant
contraires à l'ordre public, à la sécurité des personnes et des biens, ou aux libertés
individuelles. Elles sont punies de peines particulières, également énoncées par cette même
loi pénale : peines de prison, amendes, par exemple.
On dit, en matière pénale, qu'il « n'y a pas d'infraction sans texte »; de fait, en raison de la
gravité des peines encourues, la responsabilité pénale ne peut être engagée que pour des
fautes expressément définies et sanctionnées par la loi pénale.
2. Responsabilité civile
L’auteur a agis avec intention de causer une préjudice à autrui et il s’agit d’un comportement
qui n’est pas visé par la loi pénale
Terminologie : il ne faut pas confondre le « délit » en matière civile (qui donne l'adjectif «
délictuel ») et le délit en matière pénale, qui donne l'adjectif « délictueux » désignant l'un
des trois types d'infractions avec le crime et la contravention (ces infractions seront
présentées au chapitre 2).
• Un « quasi-délit civil »: fait illicite qui a provoqué un dommage mais, cette fois, de façon
involontaire. Le dommage est causé par l'imprudence ou la négligence de son auteur.
• Enfin, il peut même n'y avoir aucune faute à l'origine du préjudice et donc de la
responsabilité.
Remarque : dans tous les cas, que l'agissement soit volontaire ou non, fautif ou non, la
conséquence est la même : le responsable est tenu de réparer le dommage causé à autrui.
En effet :
• Il peut y avoir responsabilité pénale sans responsabilité civile
On sanctionne pénalement celui qui commet une infraction même si l’infraction n’a pas
occasionné de dommages
• En revanche, il est assez fréquent que les deux domaines se recoupent : il sera alors
possible d'engager à la fois la responsabilité civile et la responsabilité pénale de l'auteur du
comportement fautif.
B. OBJECTIFS DE LA RESPONSABILITÉ
1. Responsabilité pénale
La sanction :
Elle est proportionnée à la gravité de la faute. En outre la sanction pénale est supporté par
l’auteur de l’infraction et par lui seul. (ex : responsabilité pénale de la personne morale)
2. Responsabilité civile
La réparation :
La réparation est proportionnée au dommage. Il faut réparer le préjudice et seulement le
préjudice
- Soit d'une réparation par équivalent, dans le cas où la réparation en nature est
impossible :
La réparation incombe le plus souvent à l'auteur du dommage. Mais il existe des exceptions :
- la personne juridiquement responsable de l'auteur du dommage devra réparation à sa
place (voir la responsabilité pour autrui).
- Et la réparation est parfois prise en charge par le système de l'assurance.
1. Responsabilité pénale
2. Responsabilité civile
Toutefois, lorsque le dommage résulte d'une infraction (à la loi pénale), l'action civile peut
être exercée devant la juridiction pénale.
A. DÉFINITION
1. Responsabilité contractuelle
La responsabilité contractuelle naît donc d'un acte juridique - et du préjudice causé par la
mauvaise exécution de cet acte.
3. Responsabilité délictuelle
La responsabilité délictuelle repose sur les art. 1240 et suivants du C. civ. . Ainsi, l'article
1240 dispose :
« Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute
duquel il est arrivé, à le réparer. »
B. PREUVE
1. Responsabilité contractuelle
En principe c’est celui qui dmd réparation qui doit prouver l’existence du contrat et
ensuite l’inexécution du contrat ou mauvaise inexécution.
Si le contrat porte sur une somme supérieure à 1500 euros il doit être prouver avec une
preuve parfaite.
2. Responsabilité délictuelle
Droit prouver le préjudice subit et celui-ci a été causé par une faute de l’auteur présumé du
dommage. Il s’agit donc ici de prouver un fait juridique. La victime est dispensée de prouver
la faute. Il existe une présomption de responsabilité