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recouvrement
Réalisé par :
Encadré par :
GHILASS FOUZIA
Mme ABA NAIMA
MERIEME KASSIMI
Définition du recours administratif :
Le recours administratif est une voie de recours qui s’exerce dans les cas de
contestation de décisions rendues par l’administration fiscale .
L’accord à l’amiable :
Un accord à l'amiable est généralement envisagé dans des situations de litige fiscal,
lorsque les deux parties, le contribuable et l'administration fiscale, souhaitent
résoudre le différend de manière coopérative et moins conflictuelle. Cela peut se
produire lorsqu'il y a des désaccords sur l'interprétation de la loi fiscale ou sur les
montants dus ou sur la base imposable, et les deux parties cherchent à trouver une
solution mutuellement acceptable pour éviter un processus judiciaire prolongé.
La DGI a toujours privilégié le règlement des affaires soumises au contrôle fiscal par
voie d’accords à l’amiable. Cette politique a permis d’assurer la mobilisation des
recettes fiscales issues du contrôle fiscal (soit 97% des recettes du contrôle fiscal sur
place au titre de la période 2009 à 2014), de réduire les contentieux devant les
commissions et les tribunaux et enfin de renforcer la relation de confiance et de
partenariat avec les contribuables.
Les accords en matière de contrôle fiscal sont régis par les dispositions de l’article
220-VI du CGI qui stipule que « sont immédiatement émis par voie de rôle, les droits
supplémentaires, les majorations, les amendes et les pénalités y afférentes découlant
des impositions établies :
après accord partiel ou total conclu par écrit entre les parties au cours de la
procédure de rectification ».
Ces dispositions ont été explicitées par la note circulaire n°717 relative au Code
Général des Impôts et par la charte du contribuable disposant que le contribuable ou
son représentant légal peut, au cours de la procédure, conclure un accord à l’amiable
avec l’administration sur les redressements acceptés par les deux parties.
Par ailleurs, il est à rappeler qu’en application des instructions de la note de service
N° 17 du 20/12/2000, les abandons de majorations dépassant 50% et/ou les seuils
fixés par les arrêtés de délégation de pouvoirs des Directeurs Régionaux et inter
préfectoraux sont soumis à l’avis de la Direction Générale, accompagnés des
justificatifs nécessaires.
En outre, par une note de service en date du 17/03/2003 sous n° 307, les directeurs
régionaux ont été invités à liquider, par voie d’accord à l’amiable, les dossiers en
cours de procédure.
De même, dans le cadre du suivi des accords, les DRI sont tenues d’adresser à la
Division des vérifications un état trimestriel détaillé des accords conclus (Cf. note n°
307 sus visée) ainsi qu’un rapport complémentaire et ce, en application de la note de
service du 10/01/2006 relative à l’organisation du circuit interne des documents de
vérification).
Or, il convient de signaler que ces notes ont un caractère général et ne précisent pas
les modalités de forme et de fond à respecter pour la conclusion des accords, ainsi
que les entités habilitées à les conclure. Ceci a favorisé le développement de
pratiques non harmonisées aux niveaux de la conclusion des accords et du
formalisme à respecter en la matière.
Aucun accord ne peut être conclu avec le contribuable avant de procéder au contrôle
et à la notification des redressements ;
Les accords avec les contribuables doivent être négociés et concrétisés avant que les
commissions ne prennent leur décision (décisions définitives de la CLT ou CNRF selon
le cas). Cette proposition est motivée par le fait que les délais de traitement des
dossiers devant les commissions sont largement suffisants, aussi bien pour
l’Administration que pour les contribuables, pour trouver une solution à l’amiable au
litige les opposant.
Enfin, aucun accord ne peut intervenir pour tout dossier faisant l’objet de jugement
ayant acquis la force de la chose jugée.
Validation des accords : Tous les accords doivent faire l’objet de validation. A cet
effet, le vérificateur est tenu d’établir une note à sa hiérarchie au niveau régional,
pour présenter le stade de la procédure, les justifications présentées par le
contribuable, sa position sur les chefs de redressement notifiés au vu des pièces
présentées et des arguments soulevées par le contribuable dans ses réponses aux
notifications.
L’accord doit être concrétisé par un écrit, signé par les deux parties et comportant :
- Directeur du contrôle fiscal pour les dossiers vérifiés par la Division des vérifications
nationales et Directeur Régional en ce qui concerne les dossiers vérifiés par les
brigades régionales, aussi bien pour les dossiers relevant de la compétence régionale
que pour ceux relevant de la compétence centrale. A ce titre, le chef du service
chargé du suivi des vérifications du dossier en question est tenu d’informer par écrit
(via messagerie électronique) les responsables régionaux de la décision de la
commission centrale.
En outre, l’accord doit être établi en double exemplaire, suivant le modèle annexé à la
présente note, accompagné d’un état portant le détail par impôt, par exercice des
bases imposables et des droits complémentaires en principal et majorations.
Definition :
Le recours administratif en matière de recouvrement fiscal est une procédure
permettant au contribuable de contester une décision de l'administration fiscale liée
au recouvrement d'impôts. Après avoir reçu une notification de recouvrement, le
contribuable peut déposer une réclamation auprès de l'administration fiscale.
Lors du recouvrement à l’amiable ou forcé, l’administration fiscale n’a pas respecté les étapes
de la procédure à savoir : Avis sans frais, commandement, saisie, vente et enfin contrainte par
corps. Soit l’administration fiscale a omis une notification soit elle a brûlé une étape avant
d’aboutir au recouvrement forcé.
L’administration fiscale n’a pas pris en compte des paiements déjà effectués
L’administration fiscale, en faisant la saisie du contribuable, n’a pas le moyen de s’assurer sur
le champ de la propriété juridique des biens saisis. Il en résulte que des biens appartenant à
des tiers et exploités par le redevable soient saisis par erreur. Le propriétaire peut en apportant
les preuves, éviter la vente de ces biens, en faisant un recours auprès de l’administration
fiscale.
Demande de surseoir au paiement de l’impôt contesté
«La réclamation ne fait pas obstacle au recouvrement immédiat des sommes exigibles et, s’il
y a lieu, à l’engagement de la procédure de recouvrement forcé, sous réserve de restitution
totale ou partielle desdites sommes après décision ou jugement ».
c’est-à-dire aucune réclamation ne peut être faite sans le paiement de la dette du
contribuable. Mais le législateur a quand même donné la possibilité au redevable de surseoir
au paiement de l’impôt ou partie d’impôt contesté sous réserve que :
1 er La réclamation ait été faite dans les délais prévus par la loi.
2 ème Le redevable ait constitué des garanties propres à assurer le recouvrement des
impôts contestés
Cette réclamation fait l’objet d’un recours administratif
-La procédure judiciaire suite à une réclamation sur le recouvrement fait partie des cas de recours
au tribunal administratif :
a. Lorsque l'administration fiscale refuse la demande du contribuable, ce dernier dispose d'un délai
de trente jours à compter de la date de notification du refus.
b. Lorsque l'administration fiscale n'a pas répondu à la réclamation du contribuable dans le délai de
soixante (60) jours, le contribuable dispose de trente (30) jours suivant la date d'expiration du délai.
c. Lorsque le contribuable fait appel au Tribunal administratif des référés pour arrêter la procédure
de saisie en raison de son caractère urgent.
Conclusion ;
le recours administratif en matière d'assiette et de recouvrement fiscal
constitue une étape cruciale dans le processus de résolution des litiges entre le
contribuable et l'administration fiscale au Maroc. Ce mécanisme offre au
contribuable la possibilité de contester une décision de l'administration, que ce
soit en lien avec le calcul de l'assiette fiscale ou les mesures de recouvrement.
En déposant une réclamation, le contribuable peut présenter ses arguments et
fournir des justifications, tout en bénéficiant d'une évaluation par
l'administration fiscale elle-même. Cette démarche non contentieuse favorise
la résolution amiable des différends avant d'envisager d'éventuels recours
judiciaires