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SYNTHESE DE BETON

Introduction
En Génie Civil la construction des bâtiments, des infrastructures, des ponts, … nécessite des
calculs précis sur la solidité, la pérennité ainsi que d’autre facteurs enfin d’assurer une
protection absolue aux usagers.
De quoi se compose un béton ?
Les granulats, le ciment, l’eau de gâchage et l’adjuvant sont les principaux composants pour la
préparation du béton.
La préparation du béton nécessite une étude profonde et spécifique pour chaque matériau
utilisé contribue à perfection du béton.
1. Les granulats
Ceux-ci comprennent le sable et le gravier. Chaque désignation aura droit à une série
d’expérience sur un nombre défini de prélèvement selon les caractéristiques de propreté et de
granulométrie ; ce qui résulte un bilan.
a. Pour le sable (fin, grossier et composite)
Le sable fin combiné au sable grossier forme le sable composite avec les proportions de 80 % de
sable fin et de 20 % de sable grossier. Et c’est ce type de sable fait généralement office de
granulat dans les bétons armés.

- Description :
Pour tirer le meilleur échantillon qu’il soit, des essais sont à réaliser. De là, une marge de valeur
s’établit qui nous permettra enfin de déterminer la moyenne tout en tenant compte des
exigences du « CPS ».
b. Le gravier
Quant à ce dernier, il intervient pour accompagner le sable dans les agrégats.
Ainsi, on distingue 2 types de gravier : le G. 4/16 mm et le G. 16/31.5 mm

o Le coefficient Los Angeles « L A »

C’est un pourcentage en masse du rapport des éléments passant aux tamis de 1,6 et la masse
initiale sèche : en d’autre terme, ‘’L A’’ est la résistance à la fragmentation par chocs et par
frottements réciproque des éléments du granulat. Le ‘’L A’’ a pour formule
Masseinitiale −Masserésiduelle
∗100 .
Masse initiale
Description
Le coefficient de Los Angeles dans ce dernier tableau ne s’enregistre qu’avec des gravillons de +
10 mm selon la norme (‘’L A’’ est négligeable). Ce qui nous pousse à conclure qu’une résistance
en bétonnage nécessite de gravillon de taille un peu considérable.

2. Le ciment
Il joue le rôle d’assembleur et d’unification des matériaux de construction. Selon le type du
ciment (CPJ - 35, - 45, - 55), il y’a des caractéristiques à prendre en compte sur la température
de prélèvement, l’eau de gâchage et les prises de début et de fin sans oublié la résistance de
compressibilité, d’attraction et de torsion. Tout en se référant aux exigences mentionnés, les
essais se poursuivent afin de déterminer la résistance du béton échantillonné suivant l’évolution
du temps (2j, 7j, 28j, 90j).

3. L’eau de gâchage
Il rend possible le mélange et l’entremêle du béton pour l’homogénéiser. A son tour, l’eau subit
des essais vis-à-vis de la résistance de compression du mortier à 28j. la colle (eau + ciment) se
forme au cours des 28 premiers jours de la prise de béton. La résistance du béton est de 1 MPa
durant les premières heures, puis avoisine les 30 MPa pour un béton standard au bout de 28
jours. L’eau de gâchage est de 2 catégories : eau prélevé et eau distillé.

4. Adjuvant pour béton


C’est un produit incorporé en faible dose dans le béton, le mortier ou le coulis pour modifier
l’une de leurs propriétés. Par rapport au poids du ciment (dosage en %), on liste les quelques
adjuvants : Plastifiant, Super plastifiant, Accélérateur de prise, Accélérateur de durcissement,
Retardateur de prise, Hydrofuge, entraîneur d’air, Rétenteur d’eau, …
 En résumé :
Un bon béton se base sur des calculs et des dosages biens précis de tous les différents
composants préalablement testés et essayés.

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