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Théodore Agrippa d'Aubigné

Agrippa d'Aubigny, dit d’Aubigné

Portrait de Théodore Agrippa d'Aubigné (1622).

Biographie

Naissance

8 février 1552

Pons, Saintonge

Décès

9 mai 1630 (à 78 ans)

Jussy (République de Genève)

Sépulture

Cathédrale Saint-Pierre de Genève

Nom de naissance

Théodore Agrippa d’Aubigny

Formation

Université de Genève

Université d'Orléans

Activités

Écrivain, homme politique, poète, militaire

Père

Jean d'Aubigné (d)

Mère

Catherine de Lestang (d)


Conjoint

Suzanne de Lusignant de Lezay (d)

Enfants

Constant d'Aubigné

Nathan d'Aubigné

Autres informations

Mouvement

Littérature baroque

Genre artistique

Poésie narrative

Archives conservées par

Bibliothèque de Genève (CH BGE Arch. Tronchin 141-163)

De gueules au lion d'hermine, armé, lampassé et couronné d'or.

Œuvres principales

Les Tragiques

Plaque rappelant l'emplacement de la dernière demeure d'Agrippa d'Aubigné sur la rue de l'Hôtel-de-
Ville à Genève (Suisse)

Vue de la sépulture.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Théodore Agrippa d'Aubigné, né d’Aubignyn 1 le 8 février 1552 au château de Saint-Maury près de Pons,
et mort le 9 mai 1630 à Genève, est un homme de guerre, écrivain controversiste et poète baroque
français. Il est notamment connu pour Les Tragiques, poème héroïque racontant les persécutions subies
par les protestants.

Calviniste intransigeant, il soutient sans relâche le parti protestant, se mettant souvent en froid avec le
roi Henri de Navarre, dont il fut l'un des principaux compagnons d'armes. Après la conversion de celui-ci,
il rédigea des textes qui avaient pour but d'accuser Henri IV de trahison envers l'Église. Chef de guerre, il
s'illustra par ses exploits militaires et son caractère emporté et belliqueux. Ennemi acharné de l'Église
romaine, critique vis-à-vis de la cour de France et souvent mal disposé à l'égard des princes, il s'illustra
par son attachement farouche à la France protestante.

Biographie

Jeunesse

Théodore Agrippa est né à Saint Maury près de Pons, en Saintonge. Il est le fils du juge Jean d’Aubigné,
d'origine roturièren 2, et Catherine de L’Estang, de petite noblesse, qui meurt en lui donnant la vie. On
l’appelle ainsi Agrippan 3, parce qu’il a été enfanté avec peine. Agrippa est baptisé dans la religion
catholique, mais est élevé dans la religion calviniste.

Son père Jean, converti au calvinisme, prend part au soulèvement protestant et participe aux opérations
de la conjuration d'Amboise sous les ordres de Tanneguy du Bouchet, dit Saint-Cyr, chef militaire
protestant du Poitoun 4. En avril 1560, alors qu'il passe par Amboise avec son fils, il lui aurait fait jurer
de venger la mort de ses compagnons.

Sous la férule de précepteurs calvinistes, Agrippa apprend entre autres disciplines, le latin, le grec et
l'hébreu. En avril 1562, pour ses études, Jean installe Agrippa à Paris chez Mathieu Béroalde. Deux mois
plus tard, la guerre est déclenchée et un arrêt ordonnant l'expulsion des protestants, Agrippa quitte la
ville avec son professeur. Sur le chemin, ils sont arrêtés et emprisonnés par des pillards catholiques.
Mais, ils parviennent à s’échapper grâce à un complice, et gagnent Montargis, où les accueille Renée de
France.

Ils séjournent ensuite à Orléans, où Agrippa est atteint de la peste, dont il guérit. Il se rompt aux armes,
et assiste au siège d’Orléans au cours duquel meurt son père.

Envoyé à Genève en 1565, Agrippa y poursuit ses études sous la protection de Théodore de Bèze. Un an
plus tard, il est contraint de fuir la ville du fait de son implication dans une histoire de mœurs : il accuse
son condisciple Bartholomé Tecia de tentative de « bougrerie » sur sa personne. Tecia est condamné et
exécuté par noyade. Lorsque éclate la deuxième guerre de religion, en 1567, il s’engage sans hésiter
dans le régiment protestant d'Asnières ou en tant qu'enseigne, il mène les enfants perdus1.

Absent, à la suite d’un duel, de Paris durant la Saint-Barthélemy, il échappa au massacre, mais en garda
néanmoins une rancune tenace contre la monarchie. Les Tragiques conservent la trace des visions
d’horreur dont il fut le témoin.
Au service du roi de Navarre

À la cour des Valois

Quelque temps après la Saint-Barthélemy, il retourne à la cour de France où il se lie avec le roi de
Navarre, futur Henri IV, et devient son écuyer (août 1573). Il a vingt-et-un ans. À cette époque, Henri de
Navarre est assigné à résidence à la cour et placé sous une étroite surveillance. On ignore si, comme lui,
Aubigné a feint d'être catholique. Toujours est-il qu'il participe à la tentative d'évasion de son maître
lors des évènements de la conjuration des Malcontents2:89. L'affaire échoue, et Henri de Navarre doit
donner des gages de sa soumission en écartant ses serviteurs les plus suspects et en envoyant ses
hommes combattre les troupes protestantes. Aubigné se retrouve alors enrôlé à plusieurs reprises dans
l'armée catholique2:91-97. Dans son Histoire universelle, Aubigné écrit : « Le roi de Navarre y envoya sa
maison et ses gardes et surtout ceux qui sentoyent le fagotn 5 et qui travailloient à sa libertén 6. »
Guidon du seigneur de Fervaques, il combat les protestants en Normandie, puis à la bataille de
Dormans, où il se lie d'amitié avec le duc de Guise2:99.

À la cour où il côtoie les plus grands, il fait figure de courtisan accompli. Apprécié pour son intelligence
et son esprit mordant, il aurait fait partie de l'Académie de musique et de poésie qui siège au Palais du
Louvre. Amateur des mascarades et des joutes, il invente des divertissements de cour et se fait
connaître comme expert en magie. C'est aussi un querelleur courant sans cesse après les duels2:99-105.
Le 26 juin 1574, il assiste, « à l’exécution du comte de Montgommery sur la place de Grève, qui le salua,
lui et Fervaques avant de mourir3.

Il fait partie des compagnons du roi de Navarre lorsque ce dernier fuit la cour le 4 février 1576.

À la cour de Nérac : entre faveur et disgrâce

Cette amitié entre le futur roi et son écuyer dure plusieurs années, Henri de Navarre lui confiant de
nombreuses missions. Mais de caractère emporté et intransigeant, il se brouille à de nombreuses
reprises avec son maître, auquel il reproche de ne pas être suffisamment attaché à la cause protestante,
l'accusant de trop favoriser les catholiques de son entourage. Alors qu’Henri de Navarre, porté à la
conciliation, ménage la cour de France, il appelle à la poursuite de la lutte. Après la signature de la paix
de Poitiers qu'il condamne, il quitte une première fois son maître, en 1577. Grièvement blessé à
Casteljaloux, il se retire pendant deux ans sur ses terres aux Landes-Guinemer dans le Blaisois où il se
met à écrire. Selon la légende qu’il a lui-même forgée bien plus tard, c’est à Casteljaloux que, alors qu'il
était entre la vie et la mort, lui seraient venues les premières « clauses » de son grand poème épique sur
les guerres de religion, Les Tragiques.

Aubigné retourne à la cour de Navarre en 1579. En 1582, il est au plus mal avec la reine Marguerite de
Valois qui demande à son époux de l'éloigner. Ses relations avec Diane d'Andoins, maîtresse du roi, ne
sont pas meilleures2:174. En 1588, il déconseille au roi de se séparer de son épouse légitime pour
épouser sa maîtresse2:202. Entretemps, il a épousé Suzanne de Lusignan de Lezay, au château de
Bougouin à La Crèche, en 1583.

Les dernières désillusions

Pendant les guerres de la Ligue, il s'illustre de nouveau au combat. Il participe à la bataille de Coutras
que remporte Henri sur l'armée royale en 1587. Henri de Navarre le nomme maréchal de camp en 1586,
puis gouverneur d’Oléron et de Maillezais, qu’il avait conquis par les armes en 1589, puis vice-amiral de
Guyenne et de Bretagne.

Après l’assassinat du duc de Guise en 1588, il reprend part aux combats politiques et militaires de son
temps. Il est alors le représentant de la tendance dure du parti protestant (« les Fermes ») et voit d’un
mauvais œil les concessions faites par le chef de son parti pour accéder au trône. Comme de nombreux
protestants, d’Aubigné ressent l’abjuration d’Henri IV, en 1593, comme une trahison. Les divergences
politiques et religieuses finissent par le séparer du roi. Il est peu à peu écarté de la cour, dont il se retira
définitivement après l’assassinat d’Henri IV en 1610n 7. À partir de 1620, sa tête est mise à prix, il s’exile
définitivement et en secret grâce à son ami d'enfance Jean d'Harambure dit le Borgne à Genève.
Aubigné et Henri IV ne se doutaient pas que leurs petits-enfants respectifs, Françoise d’Aubigné et Louis
XIV, s'uniraient en 1683.

Retraite et exil

Agrippa d'Aubigné en 1622, huile sur toile de Bartholomäus Sarburgh (de), Kunstmuseum (Bâle).

En 1611, à l’Assemblée des églises protestantes de Saumur, D’Aubigné, élu pour le Poitou, ridiculise le
parti des « Prudents » dans Le Caducée ou l’Ange de la paix.

Il semblerait que c’est à cette période qu’il se tourna vers l’écriture de ses œuvres, et en particulier des
Tragiques. Mais ce n’est pour lui qu’un autre moyen de prendre les armes, en multipliant les pamphlets
anti-catholiques et les attaques polémiques contre les protestants convertis.

De son premier mariage avec Suzanne de Lusignan de Lezay, d'une branche cadette de l'illustre maison
de Lusignan, il a un fils, Constant, père de Françoise d’Aubigné, la future marquise de Maintenon, et
deux filles, Louise Arthémise de Villette et Marie de Caumont d’Adde (1586-1624). Son fils Constant
d'Aubigné lui causa les plus grandes déceptions de sa vie. À sa grande horreur, ce dernier abjura le
protestantisme en 1618 pour mener une vie de débauche dans le château paternel de Maillezaisn 8 et
de malversationn 9, avant de tuer sa première femmen 10, surprise en flagrant délit d’adultère dans une
auberge, et de se remarier en prison à Jeanne de Cardilhac. Cette dernière donnera naissance à
Françoise d'Aubigné (qui deviendra marquise de Maintenon et maîtresse puis épouse du roi de France
Louis XIV)4. Il le déshérita, plongeant du même coup sa belle-fille et ses petits-enfants dans la misère.

Après la mort de son épouse en 1596, d'Aubigné eut un fils naturel avec Jacqueline Chayer, Nathan
d'Aubigné, ancêtre de la famille suisse des Merle d'Aubigné.

Refusant tout compromis, d’Aubigné est contraint de quitter la France, en 1620, après la condamnation
de son Histoire universelle depuis 1550 jusqu’en 1601 par le Parlement. Il se retire alors à Genève, où
est publié l’essentiel de ses œuvres. Il y épouse, en 1623, Renée Burlamacchi, petite-fille du Lucquois
Francesco Burlamacchi, et y meurt sept ans plus tard.

Agrippa d’Aubigné meurt à Jussy le 9 mai 1630, à l’âge de 78 ans.

Hommages

Buste de Théodore Agrippa d'Aubigné à Pons.

Dans le 4e arrondissement de Paris, une rue Agrippa-d’Aubigné, située entre le boulevard Morland et le
quai Henri-IV, lui est dédiée.

À Genève, une promenade, située derrière la cathédrale à l’emplacement de l’ancien château épiscopal,
porte aussi son nom. Terrasse Agrippa-d’Aubigné, 1204 Genève, Suisse.

46° 12′ 06″ N, 6° 08′ 56″ E.

À La Rochelle, dans le quartier de La Genette, une rue Agrippa-d’Aubigné.

À Nîmes, une petite rue qui se trouve a proximité des Jardins de la Fontaine.

À Clermont-Ferrand, une rue qui se trouve derrière la gare.

À Saintes, un collège porte le nom d'Agrippa-d'Aubigné.

La Tragédie humaine, pour chœur mixte et orchestre de Darius Milhaud (1958).

Préparatif à la mort et allégorie maritime, de Darius Milhaud (1963).

L’œuvre littéraire

Méconnu de ses contemporains, il fut redécouvert à l’époque romantique, notamment par Victor Hugo,
puis par le critique Sainte-Beuve.
En 1976, dans une chanson polémique et anticolonialiste, Un air de liberté, Jean Ferrat le mentionne : «
La terre n’aime pas le sang ni les ordures, Agrippa d'Aubigné le disait en son temps, votre cause déjà
sentait la pourriture. » Son œuvre la plus connue est son recueil Les Tragiques.

Mais d'Aubigné n’est pas l’auteur d’une seule œuvre. Le Printemps est un recueil de sonnets amoureux,
de stances et d’odes qui reprend la lyrique pétrarquiste5 sur les tons opposés de la rage du désespoir et
d'une fantaisie plus légère. Le premier recueil de sonnets du Printemps, L'Hécatombe à Diane, est dédié
à Diane Salviati, jeune fille qu'il aimait et qu'il n'a pas pu épouser à cause de la différence de religion6,7.
À la fin de sa vie, les Petites œuvres meslees associent des Méditations sur les Psaumes et des poésies
religieuses.

L’essentiel de son œuvre est polémique. D'Aubigné, engagé dans les combats de son époque, cherche
ainsi à discréditer les vanités de la cour royale et la religion catholique dans la Confession du Sieur de
Sancy8,9,10,11 et Les Aventures du baron de Faeneste12. Son Histoire universelle13 est aussi, malgré
son titre, une œuvre engagée, destinée à justifier l'autonomie politique et militaire des protestants
français. Il publie aussi de nombreux opuscules politiques.

Article détaillé : Panache blanc d'Henri IV.

Il est l'inventeur de la formule qu'il met dans la bouche d'Henri IV sur le champ de bataille d'Ivry : «
Ralliez-vous à mon panache blanc », qui est ensuite complétée par Hardouin de Péréfixe puis par
Voltaire.

À la fin de son existence, il écrit ses mémoires sous le titre Sa vie à ses enfants14 (Constant, Marie et
Louise), pour leur montrer « sa gloire » et « ses fautes » et leur être par là-même un exemple profitable.

Œuvres

Histoire Universelle, 1616.

Hécatombe à Diane : recueil de sonnets (lire en ligne [archive]).

Les Tragiques, Éd. Frank Lestringant, Paris, Gallimard, 1995 (ISBN 978-2-07-073724-6).

Les Tragiques (1616, retravaillé sur manuscrit jusqu'en 1630), éd. Jean-Raymond Fanlo, Paris, Champions
Classiques, 2006.

André Thierry (dir.), Histoire universelle, Genève, Droz, 1981-2000, 11 vol., 1616-1630 (ISBN 978-2-600-
00462-6, lire en ligne [archive] sur Gallica).
Les Aventures du baron de Faeneste (1617, 1619,1630), Éd. Prosper Mérimée, Nendeln, Liechtenstein,
Kraus Reprint, 1972, lire en ligne [archive] sur Gallica.

Petites œuvres meslées du sieur d’Aubigné (1630) Genève, Aubert, 1968, lire en ligne [archive] sur
Gallica.

Mémoires de Théodore Agrippa d’Aubigné publiés pour la première fois d’après le ms. de la
bibliothèque du Louvre par M. Ludovic Lalanne, suivis de fragments de l’histoire universelle de
d’Aubigné et de pièces inédites, Éd. Ludovic Lalanne, Paris, Charpentier, 1854, lire en ligne [archive] sur
Gallica.

Sa Vie à ses enfants, Paris, Nizet, 1986.

Il s’agit d’une édition plus récente du texte publié par Lalanne sous le titre de Mémoires.

Le Printemps : l’hécatombe à Diane et Les stances (1873-1892), éd. H. Weber, Paris, Presses
universitaires de France, 1960.

Œuvres, Henri Weber, Jacques Bailbé, Paris, Gallimard, La Pléiade, 1969.

La Responce de Michau l’aveugle, suivie de La replique de Michau l’aveugle : deux pamphlets


théologiques anonymes publiés avec des pièces catholiques de la controverse, éd. Jean-Raymond Fanlo,
Paris, Honoré Champion, 1996 (ISBN 978-2-85203-613-0).

Longtemps attribués au ministre La Blachière de Niort.

Petites œuvres meslees, Éd. Véronique Ferrer, Paris, Champion, 2004 (ISBN 978-2-7453-0988-4).

Écrits politiques, éd. Jean-Raymond Fanlo, Paris, Champion, 2007.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Jacques Trénel, L’Élément biblique dans l’œuvre poétique d’Agrippa d’Aubigné, Genève, Slatkine
Reprints, 1970.

Marguerite Yourcenar, Sous bénéfice d’inventaire, Paris, Gallimard, 1988.

Articles connexes

Poésie française du xvie siècle

Liens externes

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Association des Amis d’Agrippa d’Aubigné. [archive]

Exemplaire numérisé de la première édition anonyme des Tragiques [archive], sur le site des
Bibliothèques virtuelles humanistes [archive]

Poèmes d'Agrippa d'Aubigné [archive] sur verse.fr [archive]

Les Tragiques. [archive] (Ebook format PDF, avec mise en page inspirée du 17e s.)

Poemes. [archive] (Ebook format PDF)

Histoire universelle sur le site gallica.bnf.fr [archive]

Agrippa d’Aubigné (1552-1630) [archive], notice publiée sur le Musée virtuel du protestantisme

Bibliothèque de Genève numérique, Théodore Agrippa d'Aubigné (1552-1630), Ecrivain, poète et


homme de guerre [archive]

Archives

Fonds : Papiers Théodore Agrippa d'Aubigné (1520-1719) [23 volumes ; 2,3 mètres linéaires, papiers
personnels, œuvre littéraire (Histoire universelle, la Confession du sieur de Sancy, Jambonika, le
Printemps, Les Tragiques, Création) et autres poèmes en français et en latin, écrits politiques et
correspondance, manuscrits relatifs à l'Histoire de France de 1558 à 1687, manuscrits relatifs à l'histoire
du Dauphiné en 1581, recueil de divers traités signés entre 1561 et 1685.]. Cote : CH-000007-9 CH BGE
Arch. Tronchin 141-163. Genève : Bibliothèque de Genève (présentation en ligne [archive]).

Les papiers de Théodore Agrippa d'Aubigné font partie de la collection Tronchin (Arch. Tronchin 1-393).
Ils portent les cotes Arch. Tronchin 141 à 163. Ils sont complètement numérisés et sont consultables en
ligne dans la base de données des manuscrits et archives privées de la Bibliothèque de Genève

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