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Cas OCP :

Fait par Kenza DEHBI

L'Office chérifien des phosphates, aujourd'hui connu sous le nom d'OCP Group, est un géant
industriel marocain leader mondial dans la production et l'exportation de phosphate et de ses
dérivés.

L'OCP Group exploite les réserves de phosphate du Maroc, considérées comme les plus
importantes au monde. L'entreprise joue un rôle majeur dans l'économie marocaine,
représentant une part importante des exportations du pays.

Motivations de l’OCP pour s’internationaliser

L'internationalisation est une stratégie essentielle pour l'entreprise, qui lui permettra de
poursuivre sa croissance, de renforcer sa position sur le marché mondial et de contribuer au
développement durable.

Les motivations du groupe OCP pour aller vers l’international sont multiples :

La croissance et le développement de l’entreprise dépend des ressources naturelles du Maroc


qui sont importantes mais pas infinies. De ce fait le groupe OCP a penser à
l’internationalisation comme solution pour trouver de nouveaux marchés et d’augmenter ses
ventes.

Cette internationalisation a permis à l’OCP de diversifier ses marchés et de réduire sa


dépendance au marché marocain.

Processus d’internationalisation :

L’OCP est une entreprise internationale dès sa création. L’entreprise a été créé pour exploiter
les importantes ressources du phosphate du Maroc ; et exporte ses produits vers
l’international.

Modes d’entrée de l’OCP sur les marchés internationaux :

L’OCP a commencé par exporter ses produits vers les marchés internationaux. Elle détient la
position de leader mondial dans l’exportation des produits phosphates et dérivés.
L’entreprise a aussi procéder par des joint-ventures avec dans plusieurs pays notamment en
Asie et en Amérique latine.

Management opérationnel des activités de l’OCP :

La production :

Gérer le processus de production d’une entreprise telle que l’OCP n’est pas une tache
simple vu le long processus de production qui commence de l’extraction de la roche de
phosphate du sol puis son traitement (le lavage, la calcination, l’enrichissement à sec, la
flottation…), puis sa transformation en acide phosphorique.

La commercialisation :

L’OCP est passé d’une politique commerciale visant à maximiser les volumes, à une politique
commerciale visant à maximiser la marge, privilégiant donc la création de valeur au chiffre
d’affaires.

La logistique :

La gestion logistique de l’OCP est complexe et implique de nombreux facteurs, notamment la


gestion des stocks (L'entreprise doit veiller à maintenir des stocks suffisants pour répondre à
la demande des clients, tout en évitant les coûts de stockage inutiles.), le transport
(L'entreprise doit transporter ses produits vers ses clients dans le monde entier, en veillant à
respecter les délais et les conditions de livraison.), le stockage et la distribution.

Gestion RH :

Il n’est pas un processus opérationnel de la gestion des ressources humaines qui n’ait été
profondément restructuré sur la courte période de 2006 à 2010 : le recrutement, l’évaluation,
la promotion, la rémunération, la formation. Mais le point le plus remarquable, vu des
salariés, porte sur la forte augmentation des revenus. En plus d’une revalorisation générale des
salaires, celle des primes et d’autres avantages sociaux a conduit à une augmentation
moyenne des revenus supérieure à 30 % sur quatre ans, alors que le taux d’inflation a varié
entre 1 % et 4 % par an sur la période.

Notons enfin que l’ensemble de ces évolutions, malgré la réduction des effectifs du siège,
s’est fait dans le cadre d’une augmentation significative des effectifs, alors que la tendance
était nettement à la baisse depuis plus de dix ans. Sur la période considérée, les effectifs
salariés sont en effet passés de 17 000 à 19 000.
Gestion financière :

En 2006, l’OCP est une entreprise dont les capitaux propres sont négatifs, à hauteur de -
15,9 milliards de dirhams (- 1,42 milliard euros). Les pertes pour l’exercice s’élevaient à
12,2 milliards de dirhams, pour un chiffre d’affaires de 23,5 milliards.

Même si cette structure déficitaire provenait pour une part importante du poids de la dette
sociale que représentait la caisse interne de retraite, la situation n’en était pas moins
préoccupante.

Depuis 2007, l’entreprise fait à nouveau des bénéfices. En 2009, le résultat net est bénéficiaire
à hauteur de 1,2 milliard de dirhams et les fonds propres sont devenus positifs à
16,7 milliards. En trois années, l’OCP va verser à son actionnaire, l’État marocain, plus de
6 milliards de dirhams de dividendes (530 millions d’euros).

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