Vous êtes sur la page 1sur 8

SOMMAIRE

INTRODUCTION................................................................................................................................2
I. Problématique...............................................................................................................................4
I.1 Justification du choix du sujet....................................................................................................4
I.2 Les constats.....................................................................................................................................4
II. La question de recherche.........................................................................................................6
III. Hypothèses et objectifs.............................................................................................................6
IV. Objectifs....................................................................................................................................6
V. La délimitation du champ d’étude..............................................................................................7
VI. Les techniques et instruments de collecte de données............................................................7
VII. Le chronogramme du travail...................................................................................................7
LA BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................................8
INTRODUCTION

Les loisirs, en tant qu'activités auxquelles se livre l'homme après son travail, ont existé
à toutes les périodes historiques, dans toutes les sociétés et civilisations, qu'elles soient
industrielles ou non, « car l'homme ne peut pas toujours travailler. Il n'est même pas
fait pour cela. Physiologiquement, il lui faut se reposer après qu'il eut fourni l'effort
physique nécessaire à l'accomplissement du labeur quotidien » HOURDIN (1961, P
76)
Dans ce sens, les loisirs jouent donc un rôle important dans le maintien et la
sauvegarde de la bonne santé physique et mentale des hommes. C'est pourquoi en
1948, l'Assemblée Générale des Nations Unies a reconnu dans sa déclaration
universelle des droits de l'homme que : « Tout homme a droit au repos et aux loisirs et
notamment à une limitation raisonnable de la durée de travail et des congés payés
périodiquement ». De même, en 1967, fut officiellement proclamée la charte de loisir
élaborée par l'Association Internationale du Loisir et de la Récréation qui stipule en
son préambule que « tout homme a droit au loisir ».
Eu égard à ces dispositions, le loisir n'est donc pas considéré comme un privilège mais
comme un droit pour tous au même titre que le travail, la santé, l'éducation et bien
d’autres activités.
A cet effet, l'importance que revêt la question des loisirs dans le monde en général et
en Afrique en particulier, notamment les loisirs traditionnels dans l'œuvre de
présentation et de conservation du patrimoine culturel, exigent que ces derniers soient
traités avec beaucoup d'attention. Raison pour laquelle il est important de connaître les
loisirs dans toute leur dimension, leurs fonctions sociales et de définir des stratégies
pour éviter qu'ils tombent dans l'oubli et disparaissent.
Qu’ils soient traditionnels et modernes, la promotion des loisirs a pour finalité
l'épanouissement de l'homme dans toutes ses dimensions, l'affirmation et
l'enrichissement des identités culturelles ainsi que le maintien et le renforcement de
l'unité nationale.
Au nombre de ses loisirs les danses occupent une importante place dans nos
sociétés africaines. Les danses traditionnelles africaines sont en effet aussi
nombreuses et variées qu'il y a de régions et d'ethnies-distinctes sur le continent
africain. Chaque danse a sa spécificité caractérisée par une gestuelle et une rythmique
propres. Ces danses s’efforcent d'offrir à l'homme la grande réconciliation de la tête et
du corps, de la pensée et de-l'instinct, par la libération du geste et l'abandon au rythme.
Ces danses sont avant tout l'expression des émotions, de la liberté et de la joie de vivre.
Ces danses sont exécutées afin de transmettre une tradition, d’effectuer un rituel ou
d'honorer une divinité. En d'autres termes, les danses en Afrique constituent une
démarche qui conduit l'homme au plus profond de lui-même, à la découverte de ses
qualités latentes, à l'épanouissement de sa personnalité à la fois sur le plan physique,
intellectuel, social, thérapeutique et spirituel.
La danse est donc le prolongement de la vie et s'exprime alors dans tous les aspects de
la vie humaine, au quotidien. Elle devient un véritable art de vivre.
Fière de sa diversité ethnique (environ soixante ethnies), la Cote d’Ivoire ne fait pas
exception par rapport à cette question sur les danses traditionnelles. Plus
particulièrement la danse traditionnelle en pays Ebrié sera l’objet de notre recherche.
Pour ce faire, le présent mémoire est structuré de la manière suivante. Tout d’abord,
nous faisons, la revue de littérature précédée de la problématique. Ensuite, nous
présentons la méthodologie utilisée. Nous terminerons avec la présentation des
résultats de notre recherche, et leur discussion.
I. Problématique
I.1 Justification du choix du sujet
Dans cette étape si importante de la recherche scientifique, nous tenons à faire
remarquer que le choix que nous avons porté sur ce sujet n’est pas le fait du hasard ou
d’une complaisance. Ainsi, la justification du sujet se situe à trois niveaux : social,
scientifique et personnelle.
I.1.1 Justification sociale
Le choix porté sur le présent sujet donc est le fruit d’une longue période d’observation
et de méditation sur la signification des danses traditionnelles en pays Ebrié. Ce choix
se justifie donc par le fait que la danse traditionnelle est une activité culturelle chère à
tous les peuples ivoiriens au point que l’Etat et le ministère de la culture et de la
Francophonie encouragent la promotion des activités culturelles telle que la danse.
Cette activité présente un intérêt pour une recherche sociologique afin de mieux
connaitre ses significations sociales en pays Ebrié.
I.1.2 Justification scientifique
Cette étude servira de documentation aux futurs chercheurs qui voudraient bien
s'intéresser aux études similaires pour nous compléter et devra contribuer à enrichir les
écrits sur les danses traditionnelles. En décidant de nous pencher sur les danses
traditionnelles en pays Ebrié dans le village Anono, nous voulons connaitre les
significations réelles de celles-ci.
I.1.3 Justification personnelle
Notre curiosité intellectuelle nous a poussés à nous interroger sur les significations des
danses traditionnelles en pays Ebrié. Ce travail est aussi pour nous un important
exercice intellectuel, pratique et formatif qui permet d'établir une comparaison entre
les connaissances théoriques que nous avons eues sur la méthodologie de la recherche
et la réalité de la recherche sur le terrain.
Ce sont les justifications qui nous ont conduit à retenir notre sujet d'étude et de
recherche qui s'intitule : « les significations des danses traditionnelles en pays ebrié
dans le village Anono. »

I.2 Les constats


Constat 1 : La danse traditionnelle en pays Ebrié, plus qu’un loisir : une identité
sociale
Le grand débat dans le monde culturel de l'Afrique Noire est celui qui a été instauré
entre la culture traditionnelle et la culture moderne depuis la colonisation européenne.
En pays Ebrié, la danse traditionnelle fait partir d’une variété de pratique culturelle.
C'est un type d'expression et de communication. C'est un art, une façon de s'exprimer
et de se distraire. C'est l'art d'utiliser son corps pour exprimer ses sentiments, explorer,
se défouler. C'est une gymnastique du corps et de l'âme pour aider à dépasser les
servitudes journalières. Elle est la manifestation profonde des traditions, des mœurs et
de l'âme d'une région.
Il est important de souligner que la danse traditionnelle en tant que pratique culturelle
est également un processus de socialisation considéré comme l’affaire de tous dans la
société. Grace à elle, sont assurées la conservation et la transmission de nombreux
acquis tel que le respect des conventions, l’attribution de statuts et de rôles, l’adoption
de sanctions.
La société est ici appréhendée comme une famille qui incarne une protection, une
affection et le soutien. Elle apporte donc dans le développement social les capacités
d’éveil. C’est pour cela nous devons tenir compte de ce que disait Emile Durkheim
(1937) :« dès l’instant où la vie en société s’impose en nous, nous devons nous plier à
certaines règles. L’ordre social a ses exigences. Le respect de ces contraintes sous‐
entendue, la conscience collective produit et diffuse un message de normalisation ».
La bonne réception de ce message oriente nos comportements dans une direction
collective. Ainsi la conformité sociale résout les cas acquis qui résume l’éducation tels
que la politesse, le savoir‐vivre, le savoir‐ être…

Constat 2 : Une danse traditionnelle en voie de disparition au profit des danses


urbaines
Aujourd’hui, les sociétés traditionnelles rencontrent d’énormes problèmes qui
dégradent de plus en plus ses valeurs même au niveau de la danse traditionnelle qui,
autrefois était si importante. La société est bien consciente du phénomène et s’attèle
même à proposer des solutions envisageables pour mieux conserver les valeurs
traditionnelles.
L’existence de ces problèmes est tributaire de l’évolution du monde et des sociétés. Et
suscite que ce phénomène soit suivi avec conscience en réfléchissant sur l’effet négatif
des dérivés du modernisme. Les problèmes sont multiples mais la cible reste l’arrivée
des occidentaux sur les territoires africains (la colonisation). Depuis la colonisation, en
effet les populations traditionnelles souffrent dans la mesure où elles n’arrivent plus à
protéger complètement le patrimoine traditionnel et culturel qui les caractérise.
L’expansion des écoles et le monde de l’emploi au travers du modernisme ont
aujourd’hui une forte influence sur les sociétés. C’est ce qui a, de plus, augmenté le
phénomène de l’exode rural qui vide les villages accélérant la ruine de la tradition.
Ainsi, la tradition n’est plus garantie par une forte relève et elle perd de ses qualités.
Dans ce sens, lutter contre l’acculturation dont l’école, qui est un facteur de
déracinement, était bien souligné par Cheikh Hamidou Kane, (1961). D’après lui
l’école est un mal nécessaire mais aussi l’ennemie de la tradition. Et si l’homme perd
sa tradition c’est un arbre qui perd ses racines. Outre cela, s’ajoute l’expansion des
religions révélées. Auparavant les sociétés étaient purement animistes. Mais
aujourd’hui, le Christianisme et l’Islam gagnent du terrain au détriment des religions
anciennes.
Eu égard à ce qui précède, les danses traditionnelles dans les sociétés ivoiriennes et en
particulier en pays Ebrié se voient aujourd’hui fortement menacer.
Le problème de recherche induit de ces constats est le suivant : la danse traditionnelle
en pays Ebrié se voit de plus en plus délaisser au détriment des danses urbaines en
dépit de son rôle de facteur de socialisation dans ladite société
II. La question de recherche
II.1 Question centrale
Quelles sont les significations se font les populations de la danse traditionnelle au jour
d’aujourd’hui en pays Ebrié ?
II.2 Questions spécifiques
Quels sont les acteurs intervenants dans le domaine de la danse traditionnelle en pays
Ebrié ?
Quelles perceptions se font ces populations de la,danse traditionnelle ?
Quels enjeux sociaux autour de cette danse traditionnelle en pays Ebrié ?
Quelles stratégies sont mises en place pour la conservation de la danse traditionnelle
en pays Ebrié ?

III. Hypothèses

a. Hypothèse
La disparition de la danse traditionnelle comme loisir, est due à l'influence que la
culture occidentale a exercée sur la culture traditionnelle.
IV. Objectifs
IV.1 Objectif général
Comprendre les significations sociales de la danse traditionnelle en pays Ebrié
IV.2 Objectifs spécifiques
 Identifier les acteurs intervenants dans la question de la danse traditionnelle en
pays Ebrié
 Identifier les enjeux sociaux autour de la danse traditionnelle en pays Ebrié
 Recueillir des stratégies permettant la sauvegarde et la promotion de la danse
traditionnelle.
V. La délimitation du champ d’étude
Ne pouvant pas étendre notre étude de recherche sur toute la zone occupée par les
Ebrié compte tenu du temps restreint dont nous disposons et de la multiplicité des aires
culturelles de cette zone, nous avons choisi le village d'Anono. Aussi parce que y
sommes-nous originaire et pensons-nous que cet atout peut rendre le recueil des
données plus aisé.

VI. Les techniques et instruments de collecte de données


Tout d’abord, il est important de notifier que l’étude envisagée s’inscrit dans une
perspective qualitative. Dans ce sens, nous nous sommes servis d’un guide d’entretien,
principal outil de collecte de données dans une recherche qualitative.
VII. Le chronogramme du travail
Le chronogramme du travail est présenté par le tableau ci-dessous. Ce tableau indique
le chronogramme adopté pour faire le terrain, et la suite du travail.
Activité 1ème Trimestre 2ème Trimestre
2019 2019
Collecte des données 
Saisie et apurement des données 
Présentation des données 
Analyse des données 
Traitement des données 
LA BIBLIOGRAPHIE

1- Direction des loisirs : Politique de développement des loisirs en République

Populaire du Bénin. 1987, 65 pages.

2- DUMAZEDIER J. Vers une civilisation du loisir ? Editions du Seuil, Paris, 1962,

293 pages

3- HOURDIN G. Une civilisation des loisirs, Editions Calmann-Lévy, Paris.1961.

4- PASSOT B. Le Bénin, Editions l'Harmattan, Paris, 1993, 335 pages.

9- UNESCO Tradition et développement dans l'Afrique d'aujourd'hui Paris, 1990, 144

pages.

Vous aimerez peut-être aussi