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Diriger grâce à l’intelligence émotionnelle

3. Développer sa conscience de soi

3. Développer sa conscience de soi


Apprendre à se connaître

La connaissance de soi étant un élément clé de l'intelligence émotionnelle, vous devez en priorité
apprendre à vous connaître. Les humains sont des êtres complexes. Pour apprendre à vous
connaître, vous devez explorer un large éventail de qualités, de compétences et de caractéristiques.
Si vous connaissez sans doute bien certains aspects de vous-même, il y en a probablement un
certain nombre sur lesquels vous n'avez pas encore travaillé. Penchons-nous sur les principaux
points à étudier. Il y a des questionnaires dans les fichiers d’exercice pour que vous puissiez vous
évaluer. Évidemment, tout commence avec vos émotions. Le QE implique de connaître ses
émotions, de les ressentir, et de les exprimer de façon appropriée. Nous verrons cela dans la vidéo
suivante. La connaissance des valeurs est le deuxième aspect à étudier. Vos valeurs regroupent les
attitudes, croyances, opinions et expériences qui régissent votre comportement. Elles déterminent
vos choix quotidiens. Soit vous les respectez, soit vous passez outre. Vos valeurs dépendent
toujours de vos expériences de vie, il peut donc être intéressant de mettre votre histoire par écrit. Il
ne s'agit pas d'écrire un roman, mais quelques pages listant les expériences cruciales qui vous ont
façonné d'un point de vue professionnel et personnel. Vous pouvez aborder votre histoire familiale,
votre formation, votre héritage culturel, vos principaux succès et échecs, des évènements
marquants, ainsi que vos espoirs et aspirations. L’évaluation de vos compétences est le troisième
aspect clé. Dans le cadre de votre vie professionnelle, vous devez exploiter diverses compétences
fonctionnelles et techniques. Certaines sont fondamentales : gestion du temps, construction de
relations, communication efficace, etc. Bon nombre de compétences sont spécifiques à votre travail,
poste ou secteur d'activité (finance, design, enseignement). Pour identifier les compétences dont
vous avez besoin, examinez votre descriptif de poste et votre évaluation de performance. Vous
obtiendrez une liste de domaines de compétence principaux, voire une évaluation de votre niveau
de compétence. Identifiez les domaines dans lesquels vos performances sont exceptionnelles,
satisfaisantes ou à améliorer. La méthode d'évaluation associée au livre « StrengthsFinder » est
également très utile. Elle offre une vision accessible et complète de différentes compétences.
Quatrième aspect à étudier : votre style de communication. Chacun privilégie une manière de
communiquer, qu'elle soit indirecte ou passive, agressive ou encore assurée et directe. Chacun a
aussi ses propres habitudes de communication. Certaines personnes partagent les informations,
point par point, de façon linéaire, tandis que d’autres accumulent les informations avant d'en venir
au point principal. Votre mode de travail est le cinquième aspect à aborder. Il est particulièrement
utile de connaître votre rapport au travail et de savoir comment il influence vos collègues et est
influencé par ces derniers. Le test DiSC est l’un de mes outils favoris. Votre société peut le proposer
ou vous pouvez le faire seul. Il est très utile pour les membres d’une équipe de le passer ensemble.
Sixième point à travailler, votre personnalité/tempérament. Cela n’a rien à voir avec votre
gentillesse ou votre sociabilité. Fruit d'études psychologiques, cet élément détermine votre vision
du monde. Là encore, un certain nombre d'évaluations sont disponibles. Les deux plus connues sont
le « Myers Briggs Type Indicator » et le trieur de tempérament de Keirsey. Ces outils étudient vos
modes de traitement des informations, de prise de décision, de collaboration avec les autres et
d'organisation de votre vie. Le septième élément à explorer est la manière dont vous appréhendez
le conflit, processus impliquant à la fois votre assurance et votre engagement à collaborer. Je
recommande la méthode Thomas Kilmann pour évaluer votre style de gestion des conflits. Encore
une fois, elle peut être proposée par votre société, ou vous pouvez l’étudier seul. Vous découvrirez
cinq styles de gestion des conflits, vos aptitudes associées et la meilleure tactique à adopter selon
la situation. Votre style de leadership est le dernier aspect clé. Il s’agit de la philosophie et de
l'approche sur lesquelles vous vous appuyez pour diriger. Il existe beaucoup de modèles, mais l’un
de mes préférés est l'inventaire des pratiques du leadership, qui est associé au livre Le défi du
leadership de Kouzes et Posner. Il y a d'autres aspects personnels à explorer, mais les huit
mentionnés sont les principaux, puisqu'ils sont liés à notre vie professionnelle. Il faut du temps pour
apprendre à se connaître. Allez à votre rythme. Choisissez deux aspects à étudier, puis voyez plus
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grand. Comme nous changeons avec le temps, apprendre à se connaître est le cheminement de
toute une vie.

Comprendre les sentiments

Nous sommes biologiquement conçus pour ressentir des émotions qui contiennent des informations
riches et précieuses. Pour être émotionnellement intelligent, vous devez vous engager à explorer et
respecter vos émotions et sentiments. Vous devez logiquement le faire vis-à-vis de vous-même
avant de pouvoir le faire avec les autres. Comment pourriez-vous ressentir et identifier
correctement la colère chez autrui si vous ne pouvez pas le faire chez vous ? Votre premier objectif
est de parvenir à identifier correctement vos émotions. Nous savons pour la plupart identifier les
principales catégories de sentiments : bonheur, souffrance, surprise, colère, peur, honte et dégoût.
Chacun de ces sentiments est lié à notre survie, puisqu'il déclenche différentes réactions spécifiques
dans notre corps. Tout au long de votre journée, identifiez à chaque instant les sentiments que vous
ressentez parmi ceux que nous avons mentionnés. Prêtez attention aux manifestations physiques
de ce sentiment et aux pensées qui y sont associées. Notez également si des habitudes se
dégagent, si vous vous sentez toujours heureux quand vous voyez votre animal domestique, ou
inquiet quand vous parlez à votre frère. Chacune de ces catégories regroupe des sentiments
beaucoup plus subtils, qui peuvent aussi être combinés. Votre objectif suivant est d'en identifier les
nuances. Quelle est la différence entre la gêne, la culpabilité, l’humiliation et la honte ? Comment
exprimez-vous des sentiments positifs comme la satisfaction, le bonheur, l’excitation, et la joie ?
Utilisez les fichiers d’exercice pour explorer le large éventail d'émotions qui font partie de votre
personnalité. Cela vous aidera à identifier ce que vous ressentez à un moment donné. Au fait, «
aller bien » n’est pas un sentiment et n’est pas sur la liste. Ensuite, vous voulez pouvoir ressentir
vos sentiments. Savoir que vous êtes triste est une chose, vous autoriser à ressentir de la tristesse
en est une autre. Cela signifie avoir le temps et l’espace pour respecter sa tristesse, voire
s’autoriser à pleurer. C’est un peu difficile dans notre société moderne. Les contraintes d’espace et
de temps nuisent à nos sentiments. Même si nous sommes conscients de nos sentiments, nous les
mettons de côté : à la fin de la journée, nous sommes fatigués et trainons souvent devant la télé ou
nos appareils mobiles. Ainsi, nous nous empêchons encore de ressentir nos sentiments. Mais vous
devez accorder du temps à vos sentiments. Pour certains, la méditation est un bon moyen d’y
parvenir. D’autres préfèrent pour cela passer du temps dans la nature. Moi, j’aime écrire mon
journal. Je m’assieds et j’écris ce que je ressens en faisant des pauses pour laisser mes sentiments
s’exprimer. Ensuite, je me demande « Quoi d’autre ? » pour vraiment explorer mes sentiments en
profondeur. Ressentir ses sentiments n'est pas valable uniquement pour les sentiments négatifs. Il
est important de prendre le temps de ressentir le bonheur et la joie. C’est même le plus important.
Le Dr Brené Brown a découvert deux éléments clés pour mettre plus de bonheur et de joie dans nos
vies : il faut faire preuve de gratitude et se laisser du temps pour jouer. Quand avez-vous fait l’une
de ces choses pour la dernière fois ? Vous devez le faire régulièrement. Enfin, vous devez exprimer
correctement vos sentiments. Cela signifie plusieurs choses. Tout d'abord, ne laissez pas les
sentiments s’accumuler. Nous fonctionnons comme une bouilloire. Les sentiments non exprimés
font monter la pression jusqu’à l’explosion, souvent à des moments inopportuns. Ces éclats nuisent
souvent à des relations auxquelles nous tenons. Mieux vaut exprimer vos sentiments au long de la
journée. Je vous recommande de vous interroger plusieurs fois dans la journée sur ce que vous
ressentez. Personnellement, je le fais dans les transports, au déjeuner et au coucher.
Deuxièmement, n'agissez jamais quand votre amygdale a pris le contrôle. Jamais ! Vos fonctions
cérébrales supérieures sont HS. Si vous pensez que c’est une bonne idée de dire à votre collègue
ses quatre vérités, vous le regretterez dès que votre cerveau pensant se réactivera. Si vous avez
besoin de parler avec votre collègue, faites-le uniquement quand vous pourrez être constructif.
Troisièmement, apprenez à exprimer honnêtement ce que vous ressentez et ce que vous voulez.
C’est plus difficile qu’il n’y paraît, car il faut faire preuve de vulnérabilité. Au début, il peut être
gênant de se pencher sur ses sentiments. Mais souvenez-vous, plus vous pratiquerez, plus cela sera
facile. C'est un aspect essentiel du développement de votre intelligence émotionnelle.

Avoir une perception honnête de soi

Pour développer sa conscience de soi, il faut avoir une perception honnête de sa personnalité. Votre
perception de vous-même doit correspondre à l'image que les autres ont de vous. Il ne s'agit pas
d’essayer de plaire à tout le monde ou de rendre les autres heureux. D'une, c’est assez épuisant, de
deux, c'est impossible. Il s’agit d’avoir une idée précise de la manière dont les autres perçoivent vos
forces et les domaines dans lesquels vous pouvez vous améliorer. Nous connaissons tous des gens
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qui ne se rendent absolument pas compte de la perception que les autres ont d'eux. Cela indique un
manque d’intelligence émotionnelle. Il leur manque des repères ou un retour direct qui les
aideraient à optimiser leur performance. Voyons ce que vous pouvez améliorer dans ce domaine.
Vous devez tout d'abord identifier vos forces et reconnaître les domaines dans lesquels vous êtes
bon. Pour faire la liste de vos plus grandes qualités, essayez de répondre à ces questions. Quelles
sont les compétences dont vous êtes conscient ? Allez, ne soyez pas timide. Parler de ses talents et
de ses dons ne signifie pas se vanter. Réfléchissez aux atouts sur lesquels on vous complimente.
Pensez aux compliments reçus de la part de vos supérieurs, collègues, amis, famille et
connaissances. Ensuite, penchez-vous sur ce qui est facile pour vous ou ce que vous aimez faire. Si
nous tenons rarement compte des activités si simples qu'on peut les faire en dormant, elles font
aussi partie de nos forces. Étudiez maintenant attentivement votre liste. Considérez comme des
forces ce que les autres perçoivent comme des forces pour aligner votre perception sur celle des
autres. Ensuite, apprenez de vos expériences pour progresser. Pour cela, vous devez accepter l'idée
de l'échec. Vous devez pouvoir vous demander : « Pourquoi le résultat n'est-il pas à la hauteur de
mes attentes ? » ou « Que devrais-je faire différemment la prochaine fois pour éviter un échec si
cuisant ? » Acceptez également les remarques franches. C’est probablement la partie la plus difficile
mais nous devons accepter à la fois nos forces et nos faiblesses. Nous n'aimons pas les critiques,
car nous avons à nouveau l’impression d'être des enfants qui se font gronder. Il est normal d'être
nerveux ou sur la défensive ou d'avoir peur. Si vous avez déjà encadré des gens, vous connaissez
les différentes réactions possibles aux critiques. Les évaluations de performance peuvent être
difficiles et provoquer aussi bien des pleurs qu'une grande colère. Ces phénomènes sont normaux,
mais nous devons dépasser ces réactions pour réellement évoluer. Si vous recevez une critique, j'ai
une astuce. Laissez-vous au moins sauf si vous y êtes contraint. Donnez-vous le temps de ressentir
vos sentiments et réfléchissez à ce qu'on vous a dit. Vous pouvez remercier la personne en question
de vous avoir donné son avis. « Je souhaite prendre un peu de recul avant de répondre. Revoyons-
nous dans deux jours. » Pendant ce temps, posez-vous les questions suivantes. Ce commentaire
soulève-t-il un problème de compétence ou d'aptitude à améliorer ? Ou faut-il que je fasse quelque
chose plus/moins souvent ? Quels sont les priorités et les besoins dans cet échange ? Comment mon
travail contribue-t-il à la réussite de l'entreprise ou de mon chef ? Peut-on voir ce que j'apporte ? Si
non, pourquoi ? Compte tenu de ce feedback, quel est le rapport entre ma perception et la leur ?
Que puis-je en tirer ? Quels sentiments ce feedback provoque-t-il ? Quand j'étais enfant, que se
passait-il quand je faisais des bêtises ? Cela a-t-il influencé ma capacité à accepter les critiques ?
Une telle approche vous permettra de trier les différents problèmes et de mieux comprendre ce que
vous devez changer et pourquoi. Vous pourriez être tenté de vous concentrer prioritairement sur ce
que vous devez améliorer. Pourtant, des recherches indiquent qu’il est préférable de commencer
par ses forces. Cela s’appelle l’exploration appréciative. Vous devez cultiver vos forces, car elles
conditionneront l'ensemble de votre parcours. De plus, vous pouvez vous appuyer sur ces forces
pour aborder les domaines à améliorer. Vous devez accepter vos faiblesses, les étudier, et voir ce
que vous pouvez changer. Enfin, le but n'est pas d'éliminer toutes vos faiblesses. Il est important de
les connaître, mais vous pouvez parfaitement exploiter vos forces et vous associer à des personnes
dont les points forts compensent vos points faibles.

Cultiver la confiance et l'estime de soi

Avez-vous confiance en vous et avez-vous une bonne estime de vous-même ? Ces questions sont
importantes, car la confiance en soi et l’estime de soi sont deux autres aspects clés de la
compétence personnelle. Toutes nos connaissances sur l’intelligence émotionnelle sont le fruit de
recherches fiables. Ces dernières indiquent que les personnes qui ont une bonne estime d’elles-
mêmes et ont confiance en elles sont des leaders plus efficaces, aussi bien vis-à-vis d'elles-mêmes
que des autres. Qu’est-ce que la confiance en soi ? Il s'agit d'être conscient de votre valeur et de
vos capacités. Cela signifie plusieurs choses. Premièrement, vous avez identifié vos atouts et vous
les exploitez avec assurance. Si vous avez travaillé avec les fichiers d’exercice, vous devriez
désormais connaître clairement vos forces. Vous avez le droit d'en être fier et d'en parler. Vous avez
le droit de dire : « Ma capacité à faire telle chose fait partie de mes forces. » « Je peux aider à... »
Ou « Je suis doué en... » Il y a une différence entre confiance et arrogance. Il ne s'agit pas de vanter
vos dons ni de les surestimer. Le fait de connaître et de respecter vos points forts est une preuve
d’intelligence émotionnelle. Deuxièmement, cela signifie que vous tirez profit de vos forces en les
utilisant stratégiquement. Vous réussissez à exploiter vos atouts en fonction des situations,
notamment pour acquérir de nouvelles compétences. N’oubliez pas que vos talents et capacités
uniques peuvent contribuer à la réussite de votre supérieur, de votre service, et de votre entreprise.

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Vous êtes idéalement placé pour régler certains problèmes. Vous pouvez aussi vous appuyer sur
l'une de vos forces pour acquérir de nouvelles compétences similaires. Voici un exemple personnel.
Je suis douée pour l’écriture. J’ai écrit des livres, des guides de formation et j’ai un blog. Je suis aussi
douée pour parler en public et animer des présentations. J’ai réussi à m’appuyer sur ces points forts
pour m'orienter vers l’écriture de scripts et la conception de vidéos de formation en ligne comme
celle-ci. Certes, j'ai eu besoin d'un temps d’apprentissage, mais mes points forts ont facilité la
transition. Vous êtes peut-être doué pour gérer les conflits. Appuyez-vous sur ce point fort pour
renforcer vos compétences similaires, en médiation ou en négociation par exemple. Si vous avez
des facilités pour apprendre à utiliser des applications sur votre smartphone, combinez ce point fort
et votre capacité de communication pour participer à l’évaluation d'applications ou pour former les
personnes hermétiques à la technologie. Si les possibilités sont infinies, l’intelligence émotionnelle
vous aide à transformer vos forces en nouvelles opportunités. Boostez ensuite votre confiance en
vous et votre estime. Il s'agit du regard, positif ou non, que vous portez sur vous. Penchez-vous ici
sur la façon dont vous vous parlez à vous-même. Vous adressez-vous des critiques ? Vous
malmenez-vous ? Avez-vous le même respect pour vous-même que pour les autres ? Repensez à
une difficulté que vous avez éprouvée. Que vous êtes-vous dit ? Les mots choisis sont importants.
Avez-vous pensé « J’ai fait une erreur », « Je n’arrive pas à croire que j’ai fait ça ; que dois-je faire
pour arranger la situation ? » ? Ces commentaires se concentrent sur le comportement. Ou avez-
vous pensé « Je suis un idiot. Je rate tout. Je suis un bon à rien » ? Ces commentaires visent la
personne dans son ensemble et indiquent une faible estime de soi. Vous parler de manière
méprisante détériore votre estime de vous. Pensez à ceci. Comment vous sentiriez-vous si vous
entendiez un adulte dire à un enfant « Tu es un idiot. Tu rates tout. Tu es un bon à rien » ? Vous
seriez horrifié, non ? Nous réagissons ainsi, car nous savons que cela va affecter l’estime de soi de
l’enfant. C’est la même chose lorsqu’on se parle à soi-même. Certes, on peut se pencher sur ses
erreurs et il est important d’apprendre de ses échecs. Cependant, vous devez avoir le même respect
pour vous que pour les autres. Nous nous critiquons tous intérieurement, mais il est essentiel de ne
plus faire preuve de mépris pour s'évaluer honnêtement, tirer des leçons et trouver des solutions.
Dites-vous aussi des choses positives comme « Je suis vraiment intelligent », « Je peux m’en sortir,
c’est une bonne occasion d’apprendre ». Pourquoi tout ceci est important ? Parce que votre
confiance et votre estime de vous-même influencent votre entourage. Des recherches ont montré
que les personnes sûres d'elles incitaient les autres à avoir une meilleure estime d'eux. La confiance
en soi différencie les meilleurs employés et les employés moyens.
Pour voir la fiche complète et les documents attachés, rendez-vous sur
https://26academy.360learning.com/course/play/5e2840bb8b0228598193973e

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