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Notes
Musettes : sacs de toile portés en bandoulière.
Maquisards : pendant la seconde guerre mondiale, combattants cachés qui s’opposaient aux ennemis.
Guilloché : gravé.
COMPREHENSION DE L’ECRIT :
1. A quel genre littéraire appartient ce texte ? Relever un indice du texte.
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2. Complète le tableau suivant :
Titre de l’œuvre Son écrivain Type du texte
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4. Quelles sont la valeur du présent utilisé dans « Je sais aujourd’hui… » Justifier à l’aide du
contexte.
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5. Relever deux verbes utilisés à deux temps différents et justifier leur emploi.
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6. Relever les indices qui permettent de situer le souvenir évoqué dans l’Histoire. En quoi le
souvenir d’enfance est-il ainsi valorisé ?
7. Relever deux expressions du texte qui marquent une incertitude du narrateur. Comment
s’expliquent-elles ? Quel effet produisent-elles ?
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Corrigé des questions et de la réécriture
Réponses aux questions
1. A quel genre littéraire appartient ce texte ? Relever deux indices différents.
o Cet extrait tiré de W ou le souvenir d’enfance de Georges Perec relève du genre
autobiographique. L’auteur relate un souvenir d’enfance (« nous, les enfants ») et s’exprime à la
première personne du singulier (sept occurrences du pronom « Je »).
2. Relever deux occurrences du pronom « je » correspondant chacune à une époque de la vie du
narrateur. Justifier.
o Le pronom personnel « je » désigne tantôt le narrateur enfant (« je fus très fier ») tantôt le
narrateur adulte au moment où il écrit (« je ne me rappelle plus »).
1. Quelles sont les deux valeurs du présent utilisé entre « Je sais aujourd’hui… » et « … plus de peur et
de bruit que de mal ». Justifier à l’aide du contexte. Citer trois autres emplois du présent de votre
connaissance.
o Les deux valeurs du présent sont : le présent d’énonciation (« Je sais aujourd’hui ») et
le présent de vérité générale (« des grenades … que l’on jette … dont l’enveloppe
explose »).
o Trois autres emplois du présent :
le présent d’habitude qui indique des faits qui se répètent
le présent de description dans un passage narratif (les faits se déroulent au
passé)
le présent désignant le passé proche ou le futur proche (« J’arrive à
l’instant », « J’arrive tout de suite »)
2. Relever deux verbes utilisés à deux temps différents et justifier leur emploi.
o On note l’emploi du passé simple (« je fus ») qui désigne l’enfant et le présent de
l’indicatif qui désigne le narrateur adulte (« Je ne me souviens pas », « je sais
aujourd’hui ». Le premier correspond au temps du passé à travers le regard de l’enfant
et le second au moment de l’écriture.
3. En vous appuyant sur un passage précis du texte, dire pourquoi l’anecdote rapportée dans cet
extrait a marqué le narrateur enfant.
o Le narrateur enfant est particulièrement marqué par la présence d’une artillerie (« des
grenades qui pendaient à ses bretelles »). Le narrateur précise de manière explicite « c’est ce
détail qui me frappa le plus ». Ce détail contraste avec les musettes des enfants totalement
inoffensives contrairement aux « grenades ».
4. Relever les indices qui permettent de situer le souvenir évoqué dans l’Histoire. En quoi le
souvenir d’enfance est-il ainsi valorisé ?
o Le complément circonstanciel de temps (« Un jeudi après-midi… 1944 ») situe le souvenir
avec précision à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. A l’époque le jeudi est un jour de
congé pour les enfants. Les adverbes de temps (« maintenant », « aujourd’hui ») soulignent la
distance temporelle qui sépare le vécu du présent de l’énonciation.
5. Relever deux expressions du texte qui marquent une incertitude du narrateur. Comment
s’expliquent-elles ? Quel effet produisent-elles ?
6.
o Les expressions « Je ne me rappelle plus », « je ne sais pas » sont des modalisateurs
d’incertitude. Elles nous mettent en présence de l’acte de remémoration. Elles accentuent le
temps qui sépare l’enfance de l’âge adulte et soulignent la fragilité des souvenirs.
7. A deux reprises, l’adulte qui raconte rectifie une impression inexacte de l’enfant qu’il a été.
Quel est l’intérêt de chacune de ces remarques ?
o Ces remarques mettent en évidence que le moment raconté n’est pas en rapport avec le
moment où le narrateur raconte, d’où l’emploi du passé simple. Ainsi l’auteur accentue le
contraste entre le moment qu’il a vécu dans le passé et le moment où il le décrit.
EXERCICES DE SOUTIEN
Nom et prénom : ……………………………….. Niveau : 3apic année scolaire : 2023-2024
LANGUE ET COMMUNICATION :
1- Souligne dans la phrase suivante les paroles rapportées indirectement, puis entoure le verbe
introducteur :
a. Il lui répondit qu’il était là depuis quelques semaines.
b. Le touriste demanda où l’on pouvait acheter des billets pour le film du lendemain.
Sensations Sentiments
………………………………… …………………………………
………………………………… …………………………………
………………………………… …………………………………
4- Forme une seule phrase en utilisant le pronom relatif indiqué (…) , puis souligne les
propositions subordonnées relatives qu’ils introduisent :
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b. Le sapin est tout simplement magnifique. Nous avons décoré ce sapin avec les enfants (Que)
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c. La voiture rouge est la nôtre. Le coffre arrière de cette voiture est endommagé. (Dont)
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d. J’ai visité ce quartier. Le nouveau musé se trouve dans ce quartier. (Où)
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