Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PROGRAMME
1. L’ASEPSIE- L‘ANTISEPSIE
2. LES ANTISEPTIQUES
3. LE LAVAGE DES MAINS
4. LES INSTRUMENTS COURAMMENT UTILISÉS EN CHIRURGIE
5. LA STERILISATION
6. LA PREPARATION DU CHARIOT
7. LES PANSEMENTS
8. LES ESCARRES
9. LES BANDAGES
10. LES IMMOBILISATIONS PROVISOIRES
11. LE LIT
12. LES POSITIONS A DONNER AU CLIENT POUR LES DIFFERENTES
PRESTATIONS ET AFFECTIONS
13. LA VESSIE DE GLACE
14. LA TOILETTE COMPLETE DU CLIENT AU LIT
15. LES SUTURES
16. LES DRAINAGES
17. LES BRULURES
18. LE VOCABULAIRE MEDICAL (ANNEXE)
1
ASEPSIE- ANTISEPSIE
Définition : c’est l’état d’une surface ou d’un volume ne contenant aucun germe
pathogène pour l’homme. L’asepsie est une méthode préventive.
Exemples :
Définition : l’antisepsie est la lutte contre les microbes existants. C’est une méthode
défensive active.
Exemples :
2
LES ANTISEPTIQUES
Objectifs : À la fin du cours l’apprenant doit être capable de :
I- Définition :
Les antiseptiques sont des substances capables de détruire les germes pathogènes
ou tout au moins d’arrêter ou retarder leur développement.
3
- les ammoniums quaternaires sont bactériostatiques ex : cétavlon,
biocidan, cytéal.
Le temps de contact avec les germes ;
- les oxydants agissent rapidement ex : permanganate de potassium, eau
oxygénée ;
- les colorants agissent lentement ex : la solution de milian, l’éosine en solution
aqueuse ou alcoolique.
La présence d’éventuelles substances inhibitrices (pus, sang, sérosité) gène
l’action des antiseptiques ;
L’utilisation simultanée de certains antiseptiques (acide borique et eau
oxygénée).
1. Les Alcools :
Propriété :
INDICATIONS :
2. Les aldéhydes :
Exemple : le formol
Propriété :
INDICATION :
4
3. LES OXYDANTS :
Propriété :
Indications :
Plaies suppurées ;
Plaies anfractueuses.
Exemple : la Bétadine.
Indications :
5. LES COLORANTS :
Exemple : le mercurochrome.
Indications :
5
7. LES SALYCILAMIDES CYCLIQUES :
Exemple : le solubacter.
6
LES INSTRUMENTS ET MATERIELS COURAMMENT UTILISES EN CHIRURGIE
N° Identification du matériel Fonction
1 La pince à disséquer avec ou sans griffe Prendre les compresses, enlever; l’ancien
pansement
extraire les corps étrangers de la plaie (fils,
tissus nécrosés) ;
Confectionner des tampons ;
Saisir les berges de la plaie pour une suture.
Enlever l’ancien pansement
4 La paire de ciseaux droits ou courbes sur Couper les compresses, les fils, le
le plat à bouts mousses ou pointus sparadrap, les bandes.
7
Les aiguilles à chat et certies aponévrotiques.
10 L’abaisse langue (en bois ou en métal) Abaisser la langue pour voir le fond de la
gorge.
11 Le beniqué Dilater l’urètre en cas de rétrécissement.
12 Le plateau rectangulaire inoxydable Contenir les instruments, les compresses,
Le plateau rectangulaire en émail les seringues, le coton ;
Sert à contenir le matériel flambé.
13 Le plateau réniforme (haricot) Recueillir les pansements souillés, le
matériel utilisé ;
Recueillir le pus après l’incision ;
Recueillir le liquide de lavement oreille.
14 La cupule Contenir de l’eau chaude ou froide en vue de faire un
pansement ;
Contenir la solution de décontamination.
15 Le bock à lavement évacuateur Réaliser un lavement en cas de constipation, avant
une intervention chirurgicale ou avant un
accouchement.
8
LA STÉRILISATION
Objectifs : A la fin du cours l’apprenant doit être capable de :
La stérilisation est un procédé qu’on emploi pour détruire tous les germes qui
peuvent exister à la surface (champ opératoire) ou dans l’épaisseur (volume : bloc
opératoire) d’un objet.
C’est l’appareil de stérilisation utilisant la vapeur d’eau saturée c'est-à-dire sans air
sous pression (chaleur humide). C’est la seule méthode fiable permettant de
stériliser l’ensemble du matériel nécessaire (en particulier tissus, caoutchouc) mais
elle nécessite du matériel spécial et une source d’énergie (électricité, pétrole, gaz).
Ne pas oublier de faire plusieurs purges pour éliminer l’air (si non la T° à l’intérieur de
l’autoclave ne sera pas suffisante) ;
Ne jamais placer les objets à stériliser dans des boites entièrement fermées
(tambours avec volet d’ouverture opercules ?) ;
Technique de stérilisation :
Envoyer la vapeur sous pression (chasse d’air contenu dans les emballages) ;
9
Utilisation d l’autoclave :
Placer les objets à stériliser dans le panier en laissant des espaces entre eux de
manière à ce que la vapeur puisse circuler facilement partout : éviter de surcharger,
Placer le couvercle (serrer les vis 2 par 2, diamétralement opposées) robinet (ou
soupape) de purge d’air ouvert,
Laisser la pression monter jusqu’à 1,5 atm , ouvrir le robinet de purge une dizaine de
secondes, ensuite le refermer (répéter trois fois pendant la montée en pression) ;
quand la t° désirée est atteindre, compter le temps nécessaire, le réglage de la
pression se fait par soupape pour maintenir la pression constante en laissant
échapper le surplus de vapeur quand le temps est écoulé,
10
ÉBULLITION :
Ce procédé ne détruit pas les spores bactériennes (tétanos, gangrène), mais reste
tout de même indispensable si on ne peut faire mieux.
Inconvénients :
Principe : cuve métallique à double paroi chauffée par des résistances électriques.
Un courant d’air très chaud est reparti uniformément à l’intérieur grâce à des
ventilateurs
Technique de stérilisation :
11
- Matériel indiqué : champs, blouses, bandes, literie des malades.
- Efficacité : on augmente l’efficacité en humidifiant le linge avec de l’eau filtrée
et bouillie ce qui donne une sorte de stérilisation à la vapeur.
LE FOUR DU BOULANGER OU DE LA CUISINIÈRE : méthode de
stérilisation de fortune abandonnée au profit du fer à repasser.
B- PROCÉDÉ CHIMIQUES : (pour la stérilisation à froid)
Technique :
Sortir les objets de la solution chimique, en utilisant des gants ou pinces stériles ;
Rincer soigneusement les objets avec de l’eau stérile pour enlever tout résidu de
stérilisant chimique ;
Utiliser immédiatement les objets ou les placer dans un récipient stérile couvert
Gaze :
Le formol 40% se présente sous forme gazeuse, pastilles, en poudre utilisé pour la
stérilisation des sondes, gants, caoutchouc. Il faut toujours rincer le matériel à l’eau
stérile avant l’utilisation car les fines couches de formol déposées irritent les
muqueuses.
Le niveau de protection que l’objet à stérilisé confère aux microbes (fente, crevassés
des pinces dentées) ;
12
LE CHARIOT
Objectifs : A la fin du cours l’apprenant doit être capable de :
Description :
C’est un cadre métallique comportant deux à trois étagères sur lesquelles on dispose
produits et matériel de soins. Il comprend :
une partie supérieure, appelée étagère supérieure ;
une partie moyenne, appelée étagère moyenne ;
une partie inférieure, appelée étagère inférieure.
Les étagères sont soutenues par 4 supports métalliques terminés en bas par 4
roulettes qui permettent le déplacement du chariot.
Dans certains cas, une poubelle à pédale est jointe au chariot (ne pas oublier de la
vider).
3. Étagère inférieure :
13
Haricot ou sac à déchets (à ne pas mettre les souillures directement sur
l’étagère) ;
Cupule ou haricot pour instruments sales avec un produit de décontamination ;
Poubelle, savon ;
Chiffon
14
LES PANSEMENTS
OBJECTIFS : A la fin du cours, l’apprenant doit être capable de :
15
- Travailler à bout de pinces ;
- Le pansement doit toujours dépasser les limites de la plaie.
Occlusif (fermé) ;
Esthétique (beau).
16
I- Les pansements secs ou simples
1.1. Indications :
- Plaies postopératoires ;
- Plaies récentes ;
- Plaies suturées propres ;
- Érosions cutanées ;
- Plaies en voie de cicatrisation.
2.2. Technique :
17
Couvrir la plaie avec une compresse stérile à l’aide de deux pinces ;
Ajuster la feuille de compresse à la dimension de la plaie ;
Mesurer le sparadrap et le couper ;
Plonger les mains gantées dans l’eau de décontamination ;
Enlever les gants ;
Maintenir la compresse avec un sparadrap ou faire un bandage ;
Retirer l’alèze et le haricot avec précaution (sans souiller le lit du client)
Réinstaller confortablement le client ;
Remercier le client ;
Inscrire le traitement sur la feuille de température ou dans le dossier du client ;
Vider le haricot dans la poubelle ;
Traiter et Ranger le matériel.
18
II. Les pansements humides : ils se répartissent en :
- pansement humide alcoolisé ;
- pansement humide chaud et alcoolisé ;
- pansement humide chaud ;
- pansement humide froid.
Indications :
19
LES SUTURES
OBJECTIFS : A la fin du cours les apprenants seront en mesure de :
I. DEFINITION :
La suture est un moyen de réparation qui consiste à maintenir en contact les lèvres
d’une plaie de façon à obtenir sa cicatrisation par première intention.
- Le point simple ;
- Le point en U (chez les obèses) quand le point simple risque de couper la peau. Il
est obtenu en exécutant 2 points séparés avec le même fil, de manière à ce que
les chefs du fil ressortent du même côté de la plaie pour être noués;
- Le point en X est une variété de point en U.
Il existe:
C’est un rouleau de gaze que l’on interpose entre la peau et les fils. Il assure une
compression plus régulière, une hémostase plus parfaite et l’ablation des fils est plus
facile.
20
2.4. Sutures Sèches
Ce sont des artifices permettant de maintenir en contact les bords d’une plaie
superficielle. C’est un procédé qui consiste à employer le sparadrap en bandelettes
étroites et collées transversalement aux bords de la plaie.
1. Conditions :
- Plaie récente
- Plaie aseptique,
- Plaie à bords réguliers,
- Plaie avec hémostase complète (excepté sur le cuir chevelu)
2. Matériels :
- Pinces à disséquer;
- Pinces de Kocher ;
- Aiguille fine ;
- Pince porte-aiguille ;
- Fil (choisi selon le cas) ;
- Antiseptique ;
- Gants ;
- Chariot ;
- Bande ou sparadrap ;
- Compresses.
3. Réalisation :
Passage de fil:
- Striction (serrage) du fil qui ne doit pas être énergique au point de couper le tissu;
- faire un nœud plat (ne pas le faire sur la plaie) ;
- Couper les bouts de fil à ½ cm du nœud.
4. Cas Particuliers :
- Plaies du cuir chevelu, qui ne doivent pas être suturées avant l’exploration de l’os
sous-jacent au stylet afin de déceler une embarrure (fracture complète de la
voûte du crâne par enfoncement possible).
21
- Plaie du front, de la joue, du cou: sutures sous dermiques.
- Plaies anfractueuses: pas de suture.
.1. Définition :
L’ablation est l’extraction des fils d’une suture maintenant les lèvres d’une plaie.
En général les fils sont enlevés entre le 7ème jour et le 9ème jour
.2. Matériel:
- pince à disséquer avec griffe ;
- paire de ciseaux droits à bouts pointus ;
- compresses ;
- sparadrap ou bande ;
- gants ;
- antiseptique.
Technique:
- Désinfecter la plaie (alcool iodé ou Bétadine) ;
- Saisir le nœud du fil a l’aide d’une pince à griffes pour dégager la base du fil ;
- Couper au ras de la peau d’un seul côté à l’aide de la paire de ciseaux à bouts
pointus ou l’aide d’une lame de bistouri ;
- Tirer du côté opposé pour retirer le fil qui doit présenter les trois chefs (boucle
signifiant que tout le fil est extrait) sinon, il entretient le suintement de liquide au
niveau de la plaie ;
- Presser sur la plaie ;
- Désinfecter à nouveau la plaie, la couvrir avec une compresse maintenue par une
toile adhésive.
NB : On enlève un fil sur 2, et le reste le sur lendemain (s’il s’agit des sutures à
points séparés).
Pour le surjet (points continus), l’ablation du fil se fait le même jour en une seule fois.
Les surjets sont enlevés en libérant les 2 points.
Quelques exceptions.
5.1. Résorption rapide : exemple Catgut : mot anglais signifiant «boyau de chat
(quelques jours à 2 semaines);
22
5.2. Résorption lente: exemple catgut forme chromée (4 à 6 semaines) utilisée dans
l’appendicectomie, les interventions sur les gros vaisseaux.
23
LES BANDAGES
Objectifs : A la fin du cours les apprenants seront en mesure de :
Le bandage est une technique qui consiste à couvrir une ou plusieurs parties du
corps avec ou plusieurs bandes.
II. But :
- Maintenir un pansement.
- Exercer une compression.
- Immobiliser une partie du corps.
1. Bandage rampant :
2. Bandage en spirale :
Technique:
24
- Faire deux circulaires autour du poignet ;
- Commencer toujours par le dernier doigt de la main qui se trouve à la droite de
l’infirmier ;
- Faire un bandage spiral de chaque doigt, entre chaque doigt, faire un circulaire
autour du poignet ;
- Terminer par deux circulaires autour du poignet.
En plus de ces techniques sus citées, d’autres plus spécialisées existent (le
monocle, la capeline pour la tête le spica de l’épaule etc.).
25
LE LIT
Objectifs : A la fin du cours, l’apprenant doit être capable de :
Le lit est un élément essentiel au confort du client. Il doit être propre, confortable et
assurer sa sécurité.
1. Le lit classique
- Le lit classique possède un sommier articulé pour relever les jambes, le buste.
Accessoires du lit :
2) Autres accessoires:
- Matelas ;
- Le traversin, les oreillers + taies ;
- La housse ;
- Les draps ;
- Les alèzes (toile ou caoutchouc) ;
- Les couvertures ;
26
- Le couvre lit.
Matériel nécessaire
- Un drap de dessous
- Une alèze de caoutchouc Literie inferieure
- Une alèze de coton ou de toile
- Un drap de dessus
- Un couvre lit (facultatif) Literie supérieure
- Une couverture de laine (si nécessaire)
- Une taie d’oreillers
- Un sac à linge souillé ou un panier
Technique : procéder par ordre et toujours faire en sorte que I’ endroit de la literie
soit contre le corps du client ;
- Déposer le drap propre, plier au milieu du lit, le déplier, le border au pied et faire les
coins ;
La bordure supérieure du drap doit être repliée (revers) sur la couverture de laine. Ce
revers servira à recouvrir la tête du client ;
- Recouvrir les oreillers avec les taies d’oreillers et le traversin avec la partie
supérieure du drap de dessous ;
- Vérifier que le client peut atteindre le moyen d’appel et ses objets familiers ;
27
- Se laver les mains.
4.1. Matériel:
4.2. Technique:
- Replier les 4 côtés du drap de dessus sur le malade en commençant par le bas ;
- Déplacer le malade en position latérale sur une moitié du lit ;
- Rassembler I’ alèze souillée vers le centre du lit après l’avoir préalablement nettoyé
de ses souillures (urines, selles) avec le coin de l’alèze en toile;
- Frictionner à l’alcool à 90°c et talquer les points exposés ;
- Déplacer le client en position dorsale puis latérale sur une moitié du lit déjà refaite ;
- Enlever l’alèze souillée et la déposer immédiatement dans le sac à linge souillé
(panier) ;
- Étendre, border et tendre les alèzes ainsi que le drap de dessous en appliquant la
technique des coins de lit ;
- Replacer le client au centre ;
- Étendre le drap de dessus; y ajouter la couverture de laine si nécessaire ;
- Border au pied et plier à la tête (revers) ;
- Replacer convenablement les oreillers ;
- Mettre la sonnette à la portée du client s’il est conscient ;
- Replacer tout dans l’ordre.
28
- Apprêter le nouveau drap, les nouvelles alèzes (toile et caoutchouc) ;
- Alcool à 90°c ;
- Talc ;
- 2 chaises.
5.1. Technique:
Réunir le matériel ;
- un drap propre ;
- Une couverture en laine (si nécessaire) ;
- 2 chaises ;
- Un sac à linge sale.
6.1. Technique:
- Apprêter le nouveau drap replié en accordéon en longueur ;
- Replier en accordéon la couverture en laine et la poser sur les deux chaises ;
- Nettoyer avec les pans du drap de dessus les souillures sur le malade (s’il en a) ;
- Rabattre sur le client, aux pieds, puis à la poitrine et latéralement le drap de
dessus ;
29
- Déposer sur la poitrine légèrement dégagée le drap de dessus ténu du côté
opposé à l’opérateur, le bout du drap sale de l’autre main ;
- Déplier le drap de dessus aux pieds, le border ;
- Replacer la couverture en laine, la border et faire les coins et le revers.
30
POSITIONS A DONNER AU CLIENT
Objectifs spécifiques:
I- DEFINITION :
La position est la posture (attitude) du corps ou d’une partie du corps par rapport à
notre environnement.
2.1- Décubitus dorsal : Le client est couché à plat sur le dos, ce qui permet une
irrigation sanguine du cerveau.
Indications :
Postopératoire ;
Contre-indications :
Insuffisance cardiaque ;
Dyspnée respiratoire.
Indications :
- Opérés au réveil ;
- Affections gynécologiques…
2.3. Assise:
Indications:
- Client dyspnéiques ;
- Client cardiaques.
2.4. Ventrale
Indications :
- les opérés du rachis ;
31
- Brûlures du dos et de la région fessière…
Indications :
- État de choc ;
- Hémorragie ;
- Collapsus.
N.B : Cette position est contre indiquée chez les opérés du petit bassin à cause de la
présence du traversin qui favorise la stase sanguine : les phlébites
2.6 - Latérale:
Tourner le client sur l’un des côtés et le maintenir dans cette position des coussins
ou des oreillers placés comme suit: un sous le genou qui se repose sur le plan du lit,
un entre les genoux si les jambes sont repliées, 1 ou 2 dans la région lombaire et
dorsale
32
Position assise : Mettre le client au bord du lit, un coussin placé sous les
reins, le bras du côté à ponctionner au-dessus de la tête ;
Position latérale: (Gauche, Droite) le côté sain est appuyé sur un ou deux
oreillers et le bras du côté client relevé.
2.9 - Positions pour ponction d’ascite:
Mettre le client en position dorsale légèrement incliné sur le côté gauche, avec un
oreiller placé sous la fesse droite.
33
LES ESCARRES
OBJECTIFS : A la fin du cours l’étudiant doit être capable de:
I- DEFINITION:
L’escarre est une lésion ischémique provoquée par la compression prolongée des
tissus entre 2 plans durs, l’un appartenant au client (l’os) l’autre à l’extérieur (lit,
chaise, fauteuil, etc.). Cette compression prolongée entraîne l’anoxie des tissus
(manque d’oxygène) et leur mort.
II- CAUSES:
- au poids du corps longtemps resté dans la même position chez un client incapable
de se mouvoir ;
- la lingerie ;
2.3. L’ischémie:
34
Manque d’oxygène entraînant une mauvaise nutrition des tissus par suite de troubles
circulatoires (personnes âgées, fractures de la colonne, du bassin, du fémur, etc.)
D. D. décubitus dorsal
4.2. Les lits spéciaux : sur lesquels on installera directement les clients.
- Les matelas à éléments mousse de densité différente pour mieux soutenir le
poids du corps
- Les sur - matelas qui sont installés par-dessus le matelas habituel sont remplis
d’eau ou d’air; leur gonflement alterné permet de soulager une partie du corps
puis une autre.
V. TRAITEMENT DES ESCARRES:
35
- Enlever les tissus nécrosés avec des ciseaux stériles sans faire saigner ;
36
LA VESSIE DE GLACE
I- DEFINITION:
La vessie de glace est une poche de caoutchouc de forme variable dans laquelle on
met des morceaux de glace.
II- BUTS:
III. Indications :
VI- MATERIEL
37
- Une vessie de glace ;
- Une flanelle ou serviette ou coton cardé ;
- Glace en quantité suffisante ;
- Une cuvette avec de l’eau ;
-3 épingles de sûreté ;
- Une bande ;
- du talc ;
- Un marteau ;
- Un gros clou.
VII - TECHNIQUE:
7.2. Sur la tête: poser la vessie nue sur les cheveux; si le client est agité, on la
maintient par un lien aux barreaux du lit.
38
7.3. Sur le cœur: maintenir la vessie en épinglant chemise et enveloppe sans piquer
la vessie et la fixer par un bandage ou une écharpe.
7.5. Sur le cou: au moyen de bandage en évitant que ça ne soit pas trop serré pour
ne pas étouffer le client.
REMARQUE:
Il faut veiller à:
- La gelure : action du résultat de l’effet des basses températures sur la peau (mettre
plusieurs épaisseurs de flanelles, talquer la peau, appliquer la vaseline quand la
vessie doit rester longtemps) ;
NB : la vessie étant plus froide que l’atmosphère ambiante, l’air vient s’y condenser
et humecte la couverture, il faut donc changer celle-ci au besoin.
39
LES BRULURES
I. DEFINITION :
C’est une atteinte, une lésion tissulaire provoquée par la chaleur ou par d’autres
agents physiques ou chimiques.
40
Membre inférieur 18
Organes génitaux 1
II. BUT
III. INDICATIONS
- Tout état pathologique d’origine physique ou psychique entraînant une
dépendance partielle ou totale du client ;
- Avant certaines interventions chirurgicales
IV. MATERIEL
41
V. PREPARATION :
VI. TECHNIQUE :
L’ordre de succession des mouvements sans être spécifique est ainsi établi par la
coutume:
- Figure, cou, oreilles ;
- Membres supérieurs ;
- Thorax ;
- Abdomen ;
- Jambes et cuisses ;
- Dos et siège du client ;
- Région pubienne ou « petite toilette» ;
- Point à respecter tout le long de l’exécution : découvrir le moins possible le client,
région par région, la recouvrir dès que possible ;
- Déborder le lit sans soubresauts, enlever la literie supérieure sauf un drap pour
recouvrir le client ;
- Enlever les oreillers, n’en laisser qu’un (client en décubitus dorsal) ;
- Avant de laver une région, placer une serviette en dessous ou juste à côté selon le
cas, rincer et bien assécher ;
- Procéder, selon l’ordre mentionné ;
- Changer l’eau et le gant de toilette avant de laver le dos Placer le client sur le côté,
la figure opposée à soi ;
- Étendre une serviette de bain près du client, laver le dos et le siège à l’eau
savonneuse, rincer et essuyer ;
- Appliquer une lotion rafraîchissante sur le dos et le talc dans le pli inter fessier.
NB. Après avoir lavé le dos et le siège, frictionner et masser ce dernier afin de
prévenir les escarres. Profiter de la position latérale du client pour changer
immédiatement la literie inférieure souillée avant de laver le siège du malade. Cela
évite au client d’être tourné sans raison et retourné, économise du temps et de la
fatigue.
42
Si le client peut faire cette toilette lui-même, tout mettre à sa disposition. S’il ne le
peut pas, l’aide-soignante opérera cette toilette chez une femme et l’aide-soignant
est demandée pour un homme.
- Demander au client de fléchir les genoux et écarter les jambes l’une de l’autre afin
de bien exposer le périnée ;
- Chez une femme séparer les lèvres et bien nettoyer les interstices (de haut en
bas) ;
- Les soins de la peau terminés, revêtir le client d’une chemise de nuit propre,
changer ou remplacer le reste de la literie nettoyer le bassin, ranger le savon et
mettre le linge souillé dans le sac à linge.
- Préparer brosse à dent et dentifrice, verre d’eau et bassin réniforme, les placer
devant lui à sa portée. Procéder au brossage des dents comme d’habitude, bien
rincer la bouche, tout remettre en ordre.
- Ce tampon ne doit servir qu’une fois, il faut le renouveler aussi souvent qu’il est
nécessaire, jusqu’à ce que la bouche soit entièrement propre ;
43
- Ce nettoyage terminé, la pince sera chaque fois soumise à I ‘ébullitions ;
44