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Chapitre 3 Ing Cours Chimie Ingenieur de Departement Sciences Technologies - Removed
Chapitre 3 Ing Cours Chimie Ingenieur de Departement Sciences Technologies - Removed
Une onde lumineuse se manifeste à la fois : comme une et comme un flux de grains d’énergie
appelés photons (dualité onde-corpuscule).
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lOMoARcPSD|34044923
Lorsque les photons heurtent un métal, les électrons les absorbent. Si l'énergie caractéristique
des photons E qui est liée à leur fréquence ν est supérieure au travail d’extraction des
électrons (énergie du seuil)E0, ceux-ci sont éjectés.
E = E0 + Ec = E0 + ½ mev2 = h 𝝂
Si la fréquence du rayonnement est assez élevée, l'électron sort du métal avec l'énergie
cinétique ½ mev2.
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Structure électronique de l’atome
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Chapitre III :
L'examen détaillé du spectre d'émission de l'hydrogène fut mené par Balmer en 1885.
Il put mettre en évidence des raies dans le domaine l’ultraviolet, le visible et l’infrarouge. Les
premières raies étudiées se situent dans le domaine du visible avec des longueurs d’ondes
entre 656,2 et 364,6nm allant du rouge au violet. Celle-ci appartiennent à la "série de
Balmer" pour laquelle n = 2 et m > 2.
λ) et corpusculaire (m
Relation empirique de Balmer-Rydberg
Ritz et Rydberg ont donné une relation empirique pour trouver les longueurs
d’onde de toutes les raies des différentes séries observées pour l’atome d’hydrogène tel
que :
23
Chapitre III :
Avec : n et m étant des nombres entiers avec n < m. ils représentent des niveaux
d’énergie.
𝛌: longueur d'onde correspondante
RH : constante de Rydberg = RH = 109677 cm-1
Tableau 1. Série du spectre de l’atome d’hydrogène avec les transitions correspondantes :
1- L’électron tourne autour du noyau en décrivant une orbite stationnaire et son énergie
demeure constante.
2- L’électron occupe des orbites privilégiées. De ce fait, son moment cinétique µ est discret
(quantifié) tel que :
nh
µ =mVr
2
24
Avec :
h : constante de planck. h = 6,623 10-34 j.s
m : masse de l’électron.
n : nombre quantique
V : vitesse de l’électron
| E | = h =| Einitiale - Efinale |
▸ Une absorption d’une radiation est obtenue lorsque l’électron passe du niveau n au niveau
m avec m>n.
E = +h E m E n > 0
▸Une émission d’une radiation est obtenue lorsque l’électron passe du niveau m au niveau n
avec m>n.
E = - h E n E m < 0
Em
h
En
21
L'hydrogène 1H est constitué d'un noyau de charge (+e) et d'un électron de charge (-e)
1
séparés par une distance r. L'électron décrit une trajectoire circulaire avec la vitesse V et
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐹𝑒
est soumis à deux forces 𝐹𝑐 ⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗ : Force d’attraction électrostatique qui s’exerce entre les le noyau et l’électron
𝐹𝑒
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑐 : Force centrifuge.
−𝑲𝒆𝟐
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑲𝒒𝒒′
𝑭𝒆 = .
𝒓𝟐 𝒓𝟐
𝒎𝒗𝟐
⃗⃗⃗⃗⃗ =
𝑭𝒄 .
𝒓
𝑲𝒆𝟐 𝒎𝒗𝟐 𝑲 𝒆𝟐
= ⇒ 𝒗𝟐 = ……………….(1)
𝒓𝟐 𝒓 𝒎𝒓
𝒏𝒉
𝒎𝒗𝒓 = … … … … … . . (𝟐)
𝟐𝝅
𝒉𝟐 𝒏𝟐
𝒓= … … … … … . . (𝟑)
𝟒𝝅𝟐 𝒌𝒎𝒆𝟐
𝒓𝟏 = 𝒂𝒐 = 𝟎. 𝟓𝟑𝑨𝒐
L’énergie totale d’un électron sur son orbite égale à la somme de son énergie cinétique et
potentille
22
ET = Ec + Ep
𝟏
𝐄𝐜 = 𝒎𝒗𝟐 …………(4)
𝟐
𝟏 𝟐
𝑲 𝒆𝟐
𝐄𝐜 = 𝒎𝒗 =
𝟐 𝟐𝒓
L’énergie potentielle est définit comme la force qui ramène l’électron de l’in fini vers
𝒓 𝑲 𝒆𝟐
son orbite et aura comme expression : 𝑬𝒑 = ∫ ∥ ⃗⃗⃗⃗⃗𝑭𝒆 ∥ . 𝒅𝒓 = − ∞ 𝒓
𝒌 𝒆𝟐 𝑲 𝒆𝟐 − 𝒌 𝒆𝟐
𝑬𝑻 = − = … … . . (𝟓)
𝟐𝒓 𝒓 𝟐𝒓
En remplaçant (3) dans (4) on aura :
−𝟐𝒌𝟐 𝝅𝟐 𝒎 𝒆𝟒 𝟏
𝑬𝑻 = ∗
𝒉𝟐 𝒏𝟐
−𝟐𝒌𝟐 𝝅𝟐 𝒎 𝒆𝟒
On pose : 𝑬𝟏 =
𝒉𝟐
Tel que E1 est l’énergie de l’électron sur la première orbite (E1= -13,6eV).
On obtient :
𝟏 𝟏
𝑬𝑻 = 𝑬𝒏 = 𝑬𝟏 ∗ = −𝟏𝟑, 𝟔 ∗
𝒏𝟐 𝒏𝟐
23
𝐄 𝟏 𝟏 𝟏
On pose : 𝑹𝑯 = 𝐡𝐜𝟏 ⟹ = 𝑹𝑯 × [ – ]
𝝀 𝒏𝟐 𝒎𝟐
RH constante de Rydberg proche de la valeur expérimentale donnée empiriquement par Balmer
RH = 10973740 m :
Ainsi on retrouve la formule empirique de Ritz et les différentes séries de raies du spectre d’émission de
l’atome d’hydrogène. Les transitions spectrales entre les différents niveaux électroniques de l’atome
d’hydrogène sont représentées dans le diagramme énergétique suivant :
Figure 5 : Représentation des différentes transitions de chaque série de raie (modèle de Bohr)
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Important à retenir :
• L’état fondamental de l’électron de l’atome d’hydrogène correspond à n=1
• L’énergie d’excitation de l’atome d’hydrogène est l’énergie nécessaire pour faire passer
l’électron de l’orbite n à une orbite m (n<m).
• L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène est l’énergie nécessaire pour faire passer
l’électron de l’orbite n = 1 à m =∞. Ce phénomène correspond à l’arrachement de l’électron de
l’atome :
Le modèle de Bohr ne permet pas d'expliquer tous les résultats expérimentaux. Cette théorie ne
parvient pas à interpréter les spectres des atomes polyélectroniques. Ce modèle est abandonné et
remplacé par le modèle quantique (ou ondulatoire) par de nombreux physiciens (Werner Heisenberg,
Louis De Broglie, Erwin Schrödinger) en tenant compte non pas de la position précise de l’électron,
mais de sa probabilité de présence en un point de l’espace.
La physique quantique associe une onde et une particule. Cette association se traduit par la
dualité onde-corpuscule. Par analogie avec les photons, louis De Broglie (1924), à son tour, associa à
chaque particule de la matière l’aspect ondulatoire. Il s’en suit qu’à toute particule matérielle
(comme l’électron) douée d’une quantité de mouvement p = m.v est associée une longueur d’onde
dite de De Broglie :
ℎ
𝜆=
𝑚𝑣
25
𝒉
△𝒙△𝒗≥
𝟐𝝅𝒎
L’électron est une onde (De Broglie) dont l’énergie est quantifiée (Bohr). Dans un mouvement
périodique (circulaire oscillant autour d’un point d’équilibre), sous l’action d’un champ de forces
duquel la particule ne peut s’échapper: une onde doit retourner à son état initial au bout d’un
nombre entier de longueur d’onde 𝛌 (onde stationnaire): 2𝛑r = n𝛌
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par une fonction mathématique Ψ appelée fonction d’onde (ou orbitale) solution de l’équation de
Scrödinger :
hmV
Conclusion :
Couche M n = 3
Couche ou orbite K L M N O P Q Couche L n = 2
Couche K n = 1
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Ce nombre caractérise la sous-couche (ou le sous niveau) occupée par l'électron. Il définit la
forme des orbitales.
l est un entier tel que: 0 l n 1
Selon la valeur de l on donne un nom à la sous couche désignée par une lettre minuscule
telle que :
Valeurs de l 0 1 2 3
Sous couche ou orbitale s p d f
Ce nombre définit le nombre d'orientation dans l'espace que peut prendre l'électron
lorsqu'il est soumis à l'action d'un champ magnétique. C'est un nombre entier qui peut
être nul tel que : - l ≤ m ≤ + l.
Il caractérise la case quantique occupée par l’électron symbolisée par un rectangle
dont le nombre est égale à 2 l + 1.
m=0 -1 0 +1 -2 -1 0 +1 +2 -3 -2 -1 0 +1 +2 +3
l=0 (s) l=1 (p) l=2 (d) l=3 (f)
Le spin (s)
Le spin représente le sens de rotation de l’électron et ne peut prendre que deux valeurs :
s = +1/2 ou -1/2 et il est représenté symboliquement par:
une flèche vers le haut (↿): un électron dans l’état de spin s= +1/2 ↿
une flèche vers le bas (⇂): un électron dans l’état de spin s = -1/2 ⇂
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Exemple récapitulatif :
1 0 1s 0 1
2 0 2s 0 1
1 2p -1, 0, +1 3
3 0 3s 0 1
1 3p -1, 0, +1 3
2 3d -2, -1, 0, +1, +2 5
4 0 4s 0 1
1 4p -1, 0, +1 3
2 4d -2, -1, 0, +1, +2 5
3 4f -3, -2, -1, 0, +1, +2, +3 7
Il est important pour comprendre la formation des molécules de représenter spatialement les OA.
Orbitale type s
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Chapitre III :
Orbitale type p
Orbitale type d
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Chapitre III :
Dans les atomes polyélectroniques, il y a plusieurs électrons donc les interactions à prendre
en compte sont celles entres les électrons et le noyau. Mais aussi celles entre les électrons. La
charge que perçoit chaque électron est inférieure à la charge nucléaire effective en raison de l'effet
d'écran des autres électrons. En appliquant la règle de Slater, nous pouvons calculer la constante
d'écran, désignée par la lettre σ, pour chaque électron de l'atome. La charge effective du noyau peut
être définie comme étant la différence entre la charge réelle du noyau (Z) et l'effet d'écran, qui est
exercé par les électrons qui tournent entre le noyau et l'électron de valence. La charge nucléaire
effective est calculée par la formule Z* = Z - σ où, Z = numéro atomique σ = constante d'écran. Afin
de calculer la charge nucléaire effective (Z*), nous avons besoin de la valeur de la constante d'écran
(σ), qui peut être obtenue en utilisant les règles suivantes :
1. Chaque autre électron au même groupe que l'électron j exerce un effet écran équivalent à
0,35 (charges électroniques), à l'exception du groupe 1s pour .lequel l'écran d'un électron sur
l'autre est 0,30.
2. Un électron j d'un groupe ns np subit un écran de 0,85 par chaque électron de nombre
quantique principal (n - 1), ainsi qu'un écran de 1,00 par chaque électron de nombre
quantique principal inférieur.
3. Un électron j d'un groupe nd ou nf subit un écran de 1,00 par chaque électron d'un groupe
inférieur, soit avec une valeur inférieure de n, soit avec la même valeur de n que l'électron j
et une valeur inférieure de l.
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Chapitre III :
𝐸1 .𝑍∗2
L’énergie d’un électron est calculée en fonction de Z*: 𝐸𝑛 =
𝑛2
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Chapitre III :
Contrairement à l’atome d’hydrogène E(2s) ≠ E(2p) car l’écrantage des électrons sur
l’orbitale 2p par les électrons 1s est plus fort que celui des électrons sur l’orbitales 2s du fait
de la forme des orbitales
Le remplissage des cases quantiques ou orbitales atomiques doit impérativement respecter les
quatre règles suivantes.
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Chapitre III :
L'ordre de remplissage des couches et des sous couches s'effectue par valeurs croissantes du
couple (n + l ). Si deux ou plusieurs couples (n + l) conduisent à la même valeur, ils seront
classés par ordre de n croissant.
Deux électrons d’un même atome ne peuvent avoir leurs quatre nombres quantiques
identiques: n, l , m et s.
Exemple:
Dans une même case n, l , m sont fixés. On ne peut placer que deux électrons au
maximum avec leur nombre quantique de spins opposés.
; ;
III.8.4. Règle de Hund
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Remarques :
1- La configuration électronique peut être également écrite sous la forme condensée :
2- La couche de valence est la couche la plus externe de l'atome, occupée par des électrons.
C'est elle qui fixe les propriétés chimiques. Si une sous couche interne n'est pas totalement
remplie; on considérera cette sous couche comme faisant partie de la couche de valence.
3- Les gaz rares (ou nobles ou inertes) sont chimiquement stables et ont une configuration
électronique de la couche périphérique ou de valence : ns2 np6.
Example : 22Ti : 1s2, 2s2 2p6, 3s2 3p6, 4s2 3d2 ⟺ [𝑨𝒓]4s2 3d2
Couche de valence
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Chapitre III :
Une sous couche vide, totalement remplie ou à moitié remplie confère une plus grande
stabilité aux atomes. Cette règle s'applique particulièrement aux configuration du type (n-1)d9ns2
(Cu, Ag et Au) et (n-1)d4 ns2 (Cr, Mo) qui se transformeront respectivement en (n-1)d10ns1 et (n-
1)d5ns1 (un électron de la sous couche s transite vers la sous couche d pour la compléter à 5 ou à
10 électrons: la configuration obtenue sera plus stable que la configuration initiale.
Dans le cas des électrons de type f, le niveau d reçoit d' abord un électron avant que le niveau f
ne commence à se remplir.
Exemple : 29Cu : 1s2, 2s2 2p6, 3s2 3p6, 4s2 3d9 ⟺ 1s2, 2s2 2p6, 3s2 3p6, 4s1 3d10 ⟺ 1s2, 2s2
2p6, 3s2 3p63d10, 4s2 ⟺ [Ar]18 3d104s2.
Couche de valence
24Cr : 1s2, 2s2 2p6, 3s2 3p6, 4s2 3d4 ⟺ 1s2, 2s2 2p6, 3s2 3p6, 4s1 3d5 ⟺ [Ar]18 4s2 3d4.
Couche de valence
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