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23 octobre 2023

Le Silence des agneaux

Analyse de film :

Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs) est un thriller policier
américain, écrit par Ted Tally et réalisé par Jonathan Demme, sorti en 1991.

Pendant 1h59, on suit l’histoire à partir de Clarice Starling (Jodie Foster),


stagiaire du FBI qui demande l’aide d’Hannibal Lecter (Anthony Hopkins)
aussi connu sous le nom d’Hannibal le cannibale, pour retrouver le meurtrier
« Buffalo Bill ». Ce film porte sur le thème de la manipulation tout en ayant
une ambiance à la fois glauque, malsaine et horrifique. Du féminisme
(l’héroïne est une jeune femme encore en formation, déterminée et
ambitieuse), Le Silence des agneaux casse les codes qui veulent que le
« méchant » soit au cœur de l’intrigue policière.

Correction :
7 plan pendant 2 minute au début du film, ce sont des plans séquences.
Plan séquence : plan long qui « traverse » plusieurs séquences.
Brume et arbres pas beaux important. Quand le nom de Jodie Foster apparait,
l’aigle derrière se remet à faire du bruit. Police de couleur noir avec bordure
blanche pour le nom d’Anthony Hopkins qui signifie qu’il est profondément
mauvais à l’intérieur mais orgueilleux de l’extérieur.

Problématique : Proie ou prédateur :


Starling est poursuivie par derrière sur la droite et le prédateur arrive par ce
même endroit. La frontière tenue qui est représentée ici dans une sorte de
sous-genre qu’est survival. Mais Clarice est-elle ici une proie ou une
prédatrice ?

Problématique : Il était une fois :


En quoi cette ouverture de film se présente comme un conte ou une
mythologie loin des codes éduclorés des dessins animés pour enfant ?

Problématique : Féminisme et cinéma de genre :


Comment le réalisateur fait de son ouverture de film un plaidoyer féministe
envers et contre le genre de son récit ?

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Principe du labyrinthe : les mouvements de camera vont dans tous les sens
pour que les spectateurs soit perdu tandis que le personnage lui sait
exactement où il va. Ex dans un film d’horreur : le tueur se déplace toujours
dans la même direction (il nous laisse donc penser qu’il sait où il va) alors que
la victime se déplace de gauche a droite (elle est perdue), alors on est pas
surpris quand le tueur arrive a atteindre sa victime.

Principe de l’accouchement : « renaissance d’un personnage », avec la perte


des os, les contractions, etc… Ex: transformation de Hulk

Problématique : La figure paternelle :


Comment le réalisateur place-t-il Jack Crowford comme une figure paternelle
de substitution.

Problématique (moi) : La rencontre/mariage forcé :


Plan d’ensemble de l’établissement (qui est beau) au début pour montrer qu’il
va se passer quelque chose dedans d’important. Elle est bien apprêtée pour
sa rencontre avec lecter comparé à crowford. Le gardien de l'établissement
qui l’accompagne comme un père qui accompagnerait sa fille.
Pause avant de passer les barreaux rouge comme si après il n’y avait plus de
retour en arrière possible. Traveling dans toute la pièce Clarice analyse
chaque détails comme si cette endroit aller vraiment la marqué. Musique qui
se déclenche dans le couloir comme dans une allée de mariage avec les
invités avant et son mari qui se trouve au bout à l’attendre debout. Mélange
d’enfer et de mariage, ça montre tous les mauvais cotés du mariage.

Problématique : La descente au enfer :


Etablissement rouge de style gothique, nom de l’établissement qui est placé
sur ce qu’on dirait une pierre tombale. Bureau du patron de l’établissement
dans les couleurs rouge avec le tableau d’une église qui brule derrière lui
(c’est donc lui le diable dans l’histoire). Escalier en colimaçon comme une
descente infernale. Code de couleur rouge infernal (catholique). Plan débullé
de gros plan en contre plongé pour montrer le niveau de perversion du
gardien et à quelle point ça l’amuse. 7 porte de l’enfer dans la religion Islamic
(7 péchés capitaux catholique : colère, paresse, envie, luxure, orgeuil).
Mythologie : némésis, Acheron, cerbère, charon). Le bip qui fait penser à
l’hôpital donc proche de la mort.

L’amorce disparaît, les plans se rapprochent et il ya un jeu de lumière Letcher


passe de l’ombre a une lumière importante. L’amorce revient car un lien se
créer et les plans sont très proches et très gros. Rapport de force entre
Clarice et Lecter, elle est en plan épaule un peu en contre plongé dans un
coin alors que lui est en très gros plan au centre (omniprésent). Quand elle
reprend le dessus le cadrage de Lecter se retrouve comme Clarice, c’est un
jeu de qui aura le plus de contrôle sur l’autre. On recentre Lecter au centre
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pour montrer qu’il reprend le contrôle petit a petit pendant que Clarice elle se
fait sortir petit a petit du centre pour montrer qu’elle perd le contrôle au point
d’avoir même aucune chance de le récupérer.

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