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Mecanique Des Fluides GIM
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FLUIDE
• Compressibilité
• Poids volumique
• Volume massique
• Viscosité
1.2.1. Compressibilité
La compressibilité est le caractère de variation de volume de fluide avec une variation de
pression (dp), le volume de fluide subit une diminution de volume (dv).
Fluides Mercure Eau de mer Eau pure Huile Essence Butane Air
Densité
1.2.4. Viscosité
La viscosité d’un fluide est la propriété de résister aux efforts tangentiels qui tendent à faire
déplacer les couches de fluide les unes par rapport aux autres. Lorsque le fluide se déplace en
couches parallèles ; le facteur de proportionnalité est le coefficient de viscosité dynamique, (𝜇)
et on écrit alors :
La viscosité cinématique, , est définie comme étant le rapport entre la viscosité, dynamique
et la masse volumique.
Dans le système SI, l’unité de la viscosité cinématique, , est le (m2/s) ; dans le système CGS
l’unité est le stockes où 1 stokes = 1 cm2/s = 10-4 m2/s.
La viscosité est très sensible à la température. La viscosité des liquides diminue avec la
température. Pour les gaz, elle augmente avec la température. Il existe des relations empiriques
qui tentent de modéliser cette influence. Exemple : pour les huiles végétales, la viscosité varie
avec la température suivant une loi de type puissance :
La viscosité ne varie quasiment pas avec la pression. Cette influence peut être négligée pour les
liquides en-dessous de 40 bars, et en-dessous de 20 bars pour les gaz.
Il s’agit des gaz et des liquides purs comme l’eau, les alcools, la glycérine etc. Pour ces fluides,
la contrainte tangentielle F/S varie linéairement avec le gradient de vitesse.
Ces fluides ont une viscosité très complexe, qui ne répond pas à la relation de linéarité ci-dessus.
Ce sont les argiles, les latex, les boues…
Exercice 1
Soit un volume d’huile V= 6 m3 qui pèse G= 47KN. Calculer la masse volumique, le poids
spécifique et la densité de cette huile sachant que g= 9.81 m/s2. Calculer le poids G et la masse
M d’un volume V= 3 litres d’huile de boite de vitesse ayant une densité égale à 0,9
Exercice 2
Partie A : Déterminer le poids volumique de l’essence sachant que sa densité d=0,7. On donne
Partie B
Concernant les forces de volume, il n’en existe qu’une seule : la force de pesanteur. Elle s’écrit
de la manière suivante :
La pression agit sur la face supérieure et inférieure de l’élément. Ces forces s’écrivent de la
manière suivante :
L’intégration de l’équation fondamentale de l’hydrostatique entre les points (1) et deux (2)
s’écrit :
Cette dernière relation signifie que la variation de pression entre deux niveaux est
proportionnelle (linéaire) à la différence de hauteur entre ces deux niveaux, appelée théorème
de Pascal.
Le point (3) est situé à la surface libre du réservoir. La pression en ce même point (3) est égale
à la pression atmosphérique, ce qui nous permet d’écrire :
La pression p1 * au point (1) est mesurée en pression relative. La plupart des instruments de
mesure fournissent une pression relative appelée également pression manométrique.
Remarque :
Soit un écoulement permanent d’un fluide parfait incompressible dans une conduite. Les deux
section S1 et S2 délimitent à l’instant t une certaine masse de fluide. Les caractéristiques du
fluide à l’instant t sont :
puissance sur l’arbre Pa et un certain rendement . Cette machine peut être soit une turbine ou
soit une pompe.
La turbine transforme l’énergie hydraulique du liquide en énergie mécanique : C’est une
réceptrice
La pompe transforme l’énergie mécanique fournie par un moteur en énergie hydraulique : C’est
une génératrice
Pnet
❖ Dans le cas d’une pompe : le rendement est donné par l’expression suivante : =
Pa
Pa
❖ Dans le cas d’une turbine : le rendement est donné par l’expression suivante : =
Pnet
On applique le théorème de l’énergie mécanique au fluide entre t et t’:« La variation de l’énergie
mécanique est égale à la somme des travaux des forces extérieures. », en considérant cette fois
ci le travail de la machine hydraulique, on aboutit à l’équation de Bernoulli :
V22 − V12 P2 − P1 P
+ + g ( Z 2 − Z1 ) = net
2 Qm
Exercice 5
On considère un réservoir rempli d’eau à une hauteur H= 3 m, muni d’un petit orifice à sa base
de diamètre d= 10 mm.
2) En déduire le débit volumique Qv en (l/s) en sortie de l’orifice. On suppose que g=9,81 m/s.
Dans un tuyau, si l’eau passe lentement, on aura des filets bien réguliers c’est-à-dire un écoulement
laminaire. Si cette eau va trop vite, il apparaît un très grand nombre de tourbillons et les pertes de
charges dans le tuyau vont être très différentes.
Le nombre de Reynolds représente le rapport entre les forces d'inertie et les forces visqueuses. Ce
nombre sans dimension apparaît naturellement en a dimensionnant les équations de Navier-Stokes. On
le définit de la manière suivante :
Soit un courant d’eau qui circule dans une conduite à section circulaire. On introduit un filet de
colorant dans l’axe de cette conduite. Suivant la vitesse d’écoulement de l’eau, on peut observer
les phénomènes suivants :
a) Régime laminaire : le fluide s’écoule en couches cylindriques coaxiales ayant pour axe le
centre de la conduite. Autrement dit, si l’écoulement semble se faire de manière bien parallèle,
on parle d’écoulement laminaire figure (a)
c) Régime transitoire : c’est une transition entre le régime laminaire et le régime turbulent.
Avec :
Pour déterminer le coefficient de perte de charge régulière 𝛌, on fait souvent appel à des
formules empiriques tel que :
Σ𝐊𝐢 : Coefficients sans dimension dépendant de la nature du point singulier dont il s’agit.
Du pétrole de viscosité 𝜇=0.11 Pa. s et de densité 0.9 circule dans une conduite de longueur
1650m et de diamètre 25cm à un débit volumique 19.7 l/s.
Références bibliographiques
1. Mécanique des fluides et hydraulique ; Série Schaum (1975)
2. Mécanique des fluides ; 73 problèmes résolus ; Hubert Lumbroso ;Dunod(2000)