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Syllabus Didactique Générale 2021 BAC 2
Syllabus Didactique Générale 2021 BAC 2
PLAN DU COURS
1.1. ETABLISSEMENT : INSTITUT SUPERIEUR TECHNIQUE DE LIKASI
CONTENU DU COURS :
0.1. INTRODUCATION GENERALE
0.2 QUELQUES CONCEPTS
0.3 OBJET D’ETUDE
0.4 METHODES DE RECHERCHE
CHAP. V : LEÇON
5.1. Notions
5
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
6
INTRODUCTION GENERALE
1.1. PREAMBULE
SAVOIR
Enseigne Apprendr
ENSEIGNANT APPRENANT
Former
programme
Savoir
prévision
répartition
Méth. Techni,
MD
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Connaissances déclaratives
Mémoire sémantique
Formation de base
Cadre théorique
Contextualisation
1.2.1. Didactique
a) Définition
Étymologiquement Le concept vient du de l’adjectif grec
« didakticos » celui-ci dérivant de « didaskô» qui veut dire j’enseigne,
j’instruit.
Autre source atteste quant à elle, ce concept découlerait d’un autre
verbe grec « Didaskein » qui voudrait dire j’enseigne.
Certains concepts découlent de la didactique portant en eux le sens
14
S.E S. Ac SàE
S. S
Didactique ancienne
1. Exigé par le formateur : c’est la logique de contrôle qui commande
tout exercice qu’un apprenant exécute. Celui-ci ne prend pas
l’initiative d’un travail, si non le formateur lui dira : « qui te l’a
demandé ».
2. exécuté sous surveillance : depuis l’école primaire jusqu’à l’université,
les enseignants ne lâchent pas d’un œil leurs apprenants lors des
travaux. On les exige même de fermer les notes ou les livres,
cependant les formateurs ne ferment les leurs quand ils viennent
enseigner.
3. Evalué en premier lieu que pour relever les erreurs et ajouter les
consignes. Le formateur ne perçoit que les erreurs. Il est négativiste.
4. Travail sans initiative de l’apprenant :aucun travail proactif ne peut
être entrepris par l’initiative de l’apprenant, si non le formateur lui
pose la question : « qui te l’a demandé ».
En effet, le travail de l’enseignant dans le style traditionnel,
repose sur la détermination des tâches en vue de faciliter le contrôle,
voire la correction des travaux des apprenants. Tout est en faveur du
formateur.
Caractère de la
Les enseignements sont ancrés dans les
didactique nouvelle
exemples de la vie active
Développer le savoir et le
savoir-faire.
Non
méritocratiqu Moins
e stéreotypé
Plus des
Questions Collectif
Non
Non magistrocent
comparatif ri
19
Didactiquepréscie
Faire réagir aux questions, aux n
remarques et aux idées des
Tenant tifi
Réagir aux questions, aux
remarques et aux idées des compte de Didactique
r t Aptitudes Types des l’é l ti
Donner aux élèves l’occasion de scientifique
didactique didactique Tenant
travailler personnellement pendant les
s compte de
l
l’usage des
Se soucier de varier ses cours ou ses leçons
en fonction de l’actualité éth d
1.2.2. ENSEIGNER :
C’est l’action d’organiser des situations d’apprentissage.
Tenant compte du contenu à communiquer, enseigner veut dire
transmettre des connaissances en les exposant. Ce sens privilégie le
processus de transmission. C’est le modèle le plus employé car il est
moins exigeant pour l’enseignant, cependant moins favorable pour
l’apprenant car il est transmissif, dogmatique, directionnel…
Ces pédagogues pensent que l'élève doit être actif. Par actif, cela
veut dire que l'élève doit penser par lui-même, expérimenter, découvrir,
apprendre en faisant. Les constructivistes pensent aussi que la démarche
d'apprentissage est plus importante que ce qui est appris.
L'apprentissage constructiviste met donc l'accent sur le processus de
recherche d'une solution : c'est la recherche autonome, la formulation
d'hypothèses, et le tâtonnement expérimental, qui permettent d'apprendre
à réfléchir et à penser. Ce qui est totalement déconseillé par la théorie de
la charge cognitive…
1.2.3. Enseignement :
C’est l’action qui consiste à amener les apprenants vers de
nouvelles acquisitions, connaissance, capacités, techniques ainsi que de
nouvelles formes de sensibilité. C’est organiser des situations
d’apprentissage.
Enseigner est un verbe de succès et d’intentions. Si
quelqu’un disait : «J’ai enseigné à mes élèves . » Si on prend cette phrase
au sens du succès, celui qui la prononce veut bien dire que« mes élèves
ont acquis la notion enseignée . » Cependant, si l’on prend le sens
d’intention, la même phrase pourra signifier« j’ai fait ma part, s’ils n’ont
pas compris ça ne me concerne pas . »
Les postulats L’action d’enseigner
Pourquoi je vais
QUESTIONS l’enseigner
Enfant
28
et de leur niveau.
comment dois-je évaluer
L’exercice de formation des apprenants ne se limite pas à la
maîtrise du contenu sur lequel reposent les échanges avec les
apprenants. Savoir évaluer est une valeur considérable dans l’exercice
d’enseignement/apprentissage. Pour ce faire, le formateur doit déterminer
à l’avance la nature des questions, le style d’évaluation tenant compte
d’une part de la nature des échanges et aux recommandations
docimologiques de l’autre.
Aux quatre postulats s’ajoutent deux autres à savoir le sujet à former et le
moment de cet enseignement.
Le moment
Le moment est un postulat aussi important qu’on ne le croit.
La réussite d’une leçon dépend invariablement du moment pendant lequel
s’effectuent les activités. Tout formateur doit être informé sur les
exigences du moment pendant lequel se passent les activités de
formation. Ainsi donc, pour établir l’horaire, l’école tiendra compte de la
nature des différentes branches, par rapport au moment pendant lequel
les leçons de différentes branches seront données. Le moment
détermine non seulement le temps matériel au court duquel la leçon se
donne exactement.Il englobe le moment de l’évaluation, la périodicité
dans le programme faisant allusion à la prévision des matières.
Le sujet à former
Tout bon formateur doit comprendre que l’acteur principal de
toutes les activités de formation c’est l’apprenant. Le pedocentrisme de
Jean Jacques Rousseau recommande que le formé prenne une bonne
part aux activités de formation. Ce postulat invite l’enseignant à connaître
son auditoire, son niveau, ses aspirations, ses difficultés. Le connaître
collectivement comme groupe et individuellement comme sujets
différents les uns des autres.
CONNAISSANCE DE L’APPRENANT
Son intelligence
Connaître
le formé
ses motivations
30
(p.115)
L’A.P.C est centré sur les activités ou les actions des apprenants, elle
recherche un traitement compétent des situations, procure un sens aux
apprentissages.
4. Autres approches d’enseignement
Mises à part les deux types d’approches, Christian LATOUR
(2019) présente 7 autres types d’approches didactiques à savoir
Approche collective ; Approche modulaire ; Approche par projet ;
Approche par résolution des problèmes ; Classe inversée, Approche en
milieu de travail.
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e) Approche expérientielle
Cette approche est une technique plus pratique qui place
l’apprenant face à une activité d’apprentissage. Il doit plus réfléchir sur
ses expériences et s’appliquer de façon inductive les acquis sur une autre
situation.
Par cette approche les apprenants restent actifs, ils apprennent de
la manière suivante :
D’abord, ils prennent part à certaines activités ;
Ensuite, ils font des analyses critiques sur ce qu’ils ont appris ;
Enfin, ils se servent de ce qu’ils ont appris en les appliquant
dans de nouvelles situations.
en milieu de travail.
4.2.3. APPRENTISSAGE
Ce concept vient du verbe apprendre, qui veut dire : Selon la
conception cognitiviste, apprendre c’est comprendre et comprendre c’est
donner à une situation un sens qui permet d’agir pour résoudre si possible
de façon pertinente un problème posé par ladite situation
Apprendre c’est acquérir des informations, des capacités. C’est
autrement dit intégrer des schèmes nouveaux à la structure cognitive.
C’est maîtriser une connaissance que l’on ignore ou s’initier à des
36
appris) ;
3. Les activités doivent être bien structurées pour ne pas décourager ceux
qui rencontrent des difficultés ;
4. La gestion d’une classe doit tenir en compte de la présence des
apprenants en difficultés diverses qui endiguent les apprentissages.
Apprenant est à
l’Origine de ses erreurs
NB. Un apprenant sous émotion, fatigué ou épuisé peut commettre les erreurs
dont il n’a pas habitude. Dans des telles situations, ces erreurs lui sont
excusables.
Assimilation P.
téléologique
Prin.
Did fon.
Accommoda P. de
tion médiation.
41
42
P. de
Globalisat
i P.
d’intuition
P. de
Coordination
Principes P. d’Intérêt
secondaires
P. d’adaptation
P.
d’Individualisati
P. d’activité
A. PRINCIPE DE GLOBALISATION
La globalisation est le propre de la vision de Jean Ovide DECROLY
médecin psychopédagogue belge. Il l’oriente dans la philosophie de
facilitation de l’apprentissage pour tous. C’est l’appréhension du monde et
de la réalité dans son ensemble et qui s’affine peu à peu en structure
fines.
De ce fait, dans l’enseignement de la psychologie et de la pédagogie voire
dans tout enseignement, l’apprenant doit avoir l’ensemble du contenu qu’il
exploitera pour la formation. Non simplement lui en donner les objectifs,
mais qu’il soit en contact avec l’ensemble du cours. Si on veut que chaque
apprenant ait la capacité d’avancer seul dans ses acquisitions, il faut lui
apprendre à apprendre par lui-même, par conséquent, le mettre en contact
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scolaire doit enfin traiter des sujets des milieux où on en fait usage. A
côté du manuel scolaire, il existe ce qu’on appelle le livre de consultation
et le dictionnaire. Ces derniers doivent donner la possibilité aux élèves de
faire beaucoup d’exercices, de donner des tâches et de beaucoup lire.
Comme matériel didactique, l’usage du livre est délicat lorsque
l’enseignant ne sait pas préciser la page et le paragraphe, et, lorsqu’il ne
connaît pas à quel moment faut-il y recourir.
d.4.5.3. Les moyens audio-visuels
Les moyens audio-visuels sont les procédés modernes
d’enseignement s’adressant en même temps à l’ouïe et à la vue pour faire
passer un enseignement s’adressant un groupe bien déterminé. Ils
peuvent aussi être employés comme matériel didactique dans beaucoup
de leçons. C’est la raison pour laquelle nous pouvons les aligner parmi les
autres moyens didactiques.
Il s’agit des techniques intéressantes, mais d’emploi délicat. En
effet, ils risquent d’obliger l’individu de voir et à entendre plutôt qu’à
regarder et à écouter ou qu’à penser. L’enseignant doit être au courant
des possibilités des appareils qui lui sont proposés, et de prendre
conscience des ressources pédagogiques offertes par ces appareils sans
pourtant se laisser transformer en technicien de l’électricité et de la radio.
S’ils ne peuvent remplacer l’observation directe, les moyens
audio-visuels, fournissent un substitut utile, et parfois une image
simplifiée, ordonnée, préparée pédagogiquement. Toutefois, il ne faut pas
considérer que ces moyens constituent une solution de facilité et qu’ils
remplacent le professeur. Bien au contraire, ils posent à ce dernier de
graves problèmes d’adaptation, d’emploi, de préparation et d’organisation
de la classe. Ces moyens ne facilitent pas la tâche, ils visent
essentiellement à accroître son efficacité, à augmenter ses possibilités
d’action et ils exigent de lui un effort de réflexion plus poussé.
d.4.5.4. Quelques moyens audio-visuels
L’application des moyens audio-visuels en milieu scolaire implique
la responsabilité qui repose sur les épaules de l’éducateur dans le
processus de transmission et d’assimilation. En plus des responsabilités
pédagogiques et morales, l’éducateur est responsable de l’impact
psychologique et social du message sur les élèves. Pour être vraiment à
la hauteur de sa tâche des connaissances spéciales lui sont
indispensables (connaissance des élèves et de la dynamique de groupe).
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C. PRINCIPE DE L’INTÉRÊT
Les élèves apprennent avec aisance le contenu qui marque leur
intérêt. Selon la pédagogie moderne, la motivation des apprentissages
est basée sur les besoins et les intérêts des apprenants. L’intérêt
exprime un rapport adéquat, une relation de convenance réciproque entre
le sujet et l’objet ; entre l’individu (ses propres besoins) et le milieu (objets
extérieurs qui sont des stimulants).
b.1. Sortes d’intérêts
En didactique, nous distinguons deux sortes d’intérêts que
l’enseignement doit exploiter chez les apprenants à savoir les intérêts
pour soi-même (les apprenants se donnent facilement aux contenus qui
les captives, celui par lequel ils développent leurs rêves) et les intérêts
sociaux (développer la vie en groupe, préparer les jeunes pour le monde
de demain).
Il faut que l’enseignant s’appuie sur les intérêts profonds du sujet
pour lui inculquer un nouveau savoir. Il faut découvrir les intérêts des
apprenants. Ainsi, l’intérêt profond prendra son départ dans l’enfant
lui-même. Dans sa vie l’intérêt profond véritable, vraiment vital et non pas
l’attraction intérieure.
b.2. Les intérêts sur le plan pédagogique
L’enfant possède des intérêts et des besoins dus en partie au
degré de développement qu’il a atteint et en partie aux habitudes acquises
et au milieu dans lequel il vit. Ces besoins et ces intérêts sont le levier sur
lequel l’éducation peut s’appuyer, ce sont de grandes puissances pour
faire avancer le sujet dans ses apprentissages. Et, la signification de
l’intérêt réside dans ce à quoi il tend, dans les nouvelles expériences qu’il
rend possible, dans les pouvoirs nouveaux qu’il crée. L’intérêt a une force,
un dynamisme, il est le processus de croissance et d’expansion de l’art de
l’éducateur.
D. PRINCIPE D’ACTIVITÉ
L’école doit être active, c’est à dire qu’elle doit mobiliser les
activités de l’apprenant. Elle doit être unlaboratoire plus qu’un auditoire . Il
s’agit plus de l’activité intellectuelle que physique. Les élèves doivent
apprendre à apprendre par eux-mêmes, sortir de l’école pour entreprendre
la lecture en bibliothèque, sur internet, leur éviter des enseignements
toutes faites ou leur dicter les contenus fraichement tirés des livres
auxquels ils en comprennent pas grand-chose.
c. 1. Justification du principe d’activité
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E. PRINCIPE D’INDIVIDUALISATION
L’école ne doit plus être un berceau où l’on couche un bébé,
malgré lui ; c’est au contraire l’enfant qui doit devenir la mesure des
méthodes et des procédés éducatifs
« L’école pour l’enfant et non l’enfant pour l’école » disait Édouard
CLAPAREDE.
Ce mode a pour avantages de permettre aux apprenants d’avancer
chacun à son rythme, pour répondre aux besoins goûts et intérêts de
chacun.
Ce mode se bute contre une difficulté considérable, le maître ne
disposerait pas de temps matériel pour suivre chacun selon son rythme,
l’année scolaire est limitée, en plus la mise en pratique de ce mode pose
d’énormes difficultés pour question des effectifs, les classes
pléthoriques, n’allègent pas le travail différencié.
1. Justification
Pour permettre à chaque enfant d’avancer dans ses
apprentissages, l’enseignant doit s’adapter ou prendre en compte le
rythme d’avancement de chaque apprenant de façon particulière.
A une psychologie individuelle, doit correspondre une pédagogie
différentielle. Ainsi l’éducation dans son ensemble doit être pédocentrique
et se réaliser en fonction de l’enfant car, ce dernier ne diffère pas
seulement de l’adulte mais diffère aussi des autres enfants. Et la tâche
principale et même primordiale de l’enseignant est de connaître ses
élèves individuellement et d’adapter tous ses efforts à eux.
2. Travail individualisé
Le travail individuel (personnel) est différent du travail
individualisé. Le travail individuel : après chaque leçon collective,
l’enseignant donne des exercices d’application. C’est un travail imposé à
tous les élèves de la même façon ; une même besogne quels que soient le
niveau de l’intelligence, le degré de compréhension, le développement des
aptitudes et le rythme de travail. Le travail individualisé : l’enseignement
est adapté à chaque individu, à chaque élève ; il ne s’agit pas de faire
51
Inconvénients.
52
F. PRINCIPE DE COORDINATION
La coordination verticale concerne la structuration du contenu d’un cours
bien déterminé soit pour un cycle, soit pour une année d’étude. La
coordination horizontale concerne la structuration des connaissances des
différentes branches en veillant aux différents rapports des formations
établies entre des connaissances.
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OBJECTIF
FINALITE BUT
GENERAL
OBJECTIF
INTERMEDIAIR
OBJECTIF
SPECIFIQUE
a) Une finalité :
Pour D. HAMELINE cité par F. Raynal (2OO5, p 146), une finalité
est « une affirmation de principe à travers laquelle une société (ou un
groupe social) identifie et véhicule des valeurs. Elle fournit des lignes
directrices à un système éducatif et des manières de dire au discours sur
l’éducation.»
C’est la visée du pouvoir organisateur« Président de la République » qui
définit le type d’homme qui convient pour le développement et le progrès
de la nation.
En somme, la finalité est la visée générale présentant de
manière plus large le type d’homme déterminant la philosophie éducative
d’un peuple. C’est l’aboutissement de la politique éducative d’une nation.
Elle reflète une philosophie des principes, une conception de l’existence
ou un système des valeurs qui indique d’une manière très générale les
lignes directrices d’un système éducatif. C’est l’apanage du Chef de l’Etat
assisté par les philosophes de l’éducation. Elle concerne tout un système
éducatif.
b) Le but
Correspond à la définition des profils des enseignés, avec
spécification des niveaux de comportements cognitifs, affectifs,
psychomoteurs. Il relève de la gestion pédagogique et administrative de
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a) Notion
Qu’est-ce qu’un objectif pédagogique ? Un objectif
pédagogique est un énoncé d’intentions décrivant le résultat attendu à la
suite d’une action pédagogique. L’énoncé décrit ce que l’apprenant saura
faire après apprentissage. Pour Bloom, (cognitiviste) l’objectif
pédagogique est une déclaration claire d’une activité intellectuelle précise
déterminant ce que l’action éducative doit amener comme changement
chez l’apprenant. Mager (behavioriste) pour sa part, stipule qu’un objectif
est une déclaration d’un ensemble de comportements observables qui
attestent l’apprentissage maîtrisé par l’apprenant.
b) Importance des objectifs pédagogiques
Entrer dans une classe sans objectif, c’est comme
démarrer une course sans savoir où se place le terminus, chercher sans
savoir ce que l’on cherche. L’objectif permet à l’enseignant d’une part et à
l’élève de l’autre, d’aller droit vers les attentes dûment définies. Ils
délivrent l’enseignant de la perte de temps, de l’abandon des apprenants
en mi-chemin. Ils épargnent les apprenants du découragement, ils
deviennent un appui et équilibre pour les activités d’apprentissage. Les
objectifs médiatisent les intentions qui deviennent opérationnelles au lieu
de rester floues ou dispersées, diffuses, voire contradictoires.
c) Types d’objectifs pédagogiques
N.B. : Les intentions seront communiquées par une déclaration qui décrit
la modification que l’on désire provoquer chez les élèves, en précisant en
quoi l’élève aura été transformé une fois qu’il aura suivi avec succès tel ou
tel enseignement.
Formulation des objectifs Opérationnels (spécifiques)
L’essentiel pour un professeur qui veut réussir son action est de :
57
modes.
4.1.METHODES
4.1.1Notion :
Les méthodes sont les voies pédagogiques adoptées par
l’enseignant pour favoriser l’apprentissage et aller droit vers les objectifs
définis. Autrement dit, une méthode est une marche à suivre, c’est l’ordre
qu’il faut imposer aux différentes démarches nécessaires pour atteindre
une fin une donnée ou une certaine vérité. Autrement dit, c’est le chemin à
suivre, pour arriver, soi-même à la vérité dans les sciences ou pour y
amener les autres.
Sur le plan pédagogique :
Du point de vue de l’élève, la méthode est l’ensemble des étapes que
parcourt son esprit pour découvrir, comprendre et assimiler la matière ou
le programme.
du point de vue de l’enseignant, la méthode est la succession de
différentes étapes, que doit suivre l’enseignant pendant son action et
mener les apprenants à découvrir les vérités, les comprendre et les
employer d’une manière ou d’une autre.
Bref : C’est l’ensemble des règles à suivre ou la voie à suivre pour
découvrir la vérité quand on l’ignore, ou pour la démontrer quand on la
possède. Autrement dit, les méthodes en pédagogie consistent en des
règles pour mettre en œuvre un enseignement du maître ou un
apprentissage de l’élève, de façon théorique ou pratique, le maître s’en
sert pour expliquer, faire découvrir, gérer et évaluer les acquis.
1.1.2. Importance de la méthode
La méthode donne à l’intelligence la puissance, elle éclaire l’enseignant,
elle donne la clarté, la cohérence et la progressivité dans la pensée. Dans
la vie de l’homme en général, et dans l’enseignement en particulier, sans
méthodes, l’esprit ne fait que tâtonner, que s’agiter d’une façon
incohérente et stérile, et si parfois même il lui arrive de rencontrer par
hasard le vrai, il n’a jamais une garantie suffisante qu’il ne se trompe pas
dans son opinion. Les méthodes sont des maîtresses : véritables
instruments des sciences, elles sont pour les enseignants eux-mêmes ce
que ceux-ci sont pour les élèves. Les méthodes conduisent les
professeurs sur la véritable route, simplifient pour eux, à abrègent le
chemin difficile de l’instruction.
60
car il montre le chemin battu à l’apprenant qui n’aura qu’à suivre les pas
du formateur. C’est l’ensemble des méthodesdites Affirmatives
(dogmatique ou expositive, magistrale ou transmissive, traditionnelle).
Objectif de la
communication
Outils Apprenants
Formateur
a) Méthode mixte
Lors des enseignements, le maître ne peut terminer son
enseignement qu’en exposant ou qu’en interrogeant les apprenants. Il lui
arrive de fois d’exposer pour un temps court, et interroger ses élèves pour
une mise entrain ou de leur donner un travail pratique. Il passe pour ce
faire d’une méthode à une autre. La combinaison harmonieuse de deux
ou trois méthodes au cours de la même communication fait naître une
méthode dite« mixte ».
Il existe une diversité des méthodes et techniques
d’enseignement, car on n’enseigne pas la mathématique comme on
enseigne la géographie, la physique comme le français… De toute cette
diversité il n’y a pas de méthode ou technique qui soit meilleure qu’une
autre.
4.2. LES PROCEDES OU TECHNIQUES DE L’ENSEIGNEMENT
Un procédé d’enseignement est un moyen particulier qui facilite,
éclaire, et qui rend fécond une méthode didactique. Les procédés sont
des moyens au service de la méthode. En didactique, existent les
procédés d’acquisition, de contrôle et d’application.
- Analytico-synthétique
- Inducto-déductif
- Comparatif
Procédés - Narratif
d’acquisition - Descriptif
- Coopératif
- Expérimental
- Redécouverte
- Reproduction
Procédés
- résolution d’exercice
d’application - Exécution des tâches
Rôle du professeur
En usant de ce procédé, le professeur a pour rôle :
1. De faire prendre conscience aux élèves des problèmes qu’eux-mêmes
doivent se poser ;
2. De les guider dans le tâtonnement et les incertitudes ;
3. De rassurer les élèves et de leur permettre de se rendre compte qu’ils ont
bien compris ;
4. A la fin de leçon, le maître résume le travail en reprenant les parties
essentielles pour une bonne compréhension.
A. Classe inversée
Il est d’habitude connu, que le travail formateur des élèves
commence en classe, pour continuer hors de la classe, dans le cadre de
la recherche personnelle à la bibliothèque ou avec d’autres types
d’exercices. C’est la formation qui suit le style transmissif, incitatif voire
associatif. Sous ce style, le formateur place l’apprenant devant ses
apprentissages. Après une brève séance de travail en classe, les
apprenants se choisissent un mode d’apprentissage à leur gré (travail en
petits groupes ou personnel). Le formateur leur demande de formuler
diverses questions sur un chapitre déterminé. Lesdites questions seront
débattues en classe avec les autres apprenants et le formateur.
Ce style ouvre les horizons aux apprenants qui s’expriment directement
sur la nature de leurs difficultés, le niveau de leur compréhension du sujet.
Par ce style l’apprenant est obligé de travailler plus hors de la classe.
Pour que ce style réussisse, il faut que les apprenants aient une bonne
formation de base, car le gros du travail se fait hors la classe. Dans notre
système éducatif, il nous de grands efforts pour initier les apprenants à
prendre le devant dans leur propre formation. Ainsi, formateurs et formés
dans notre système comprendre que ce que l’apprenant découvre
lui-même est mieux su. Et même quand l’apprenant découvre ses propres
erreurs, il a plus des chances à le corriger.
4.2.2. Procédés d’application
Ce sont les moyens utilisés par le professeur pour exercer les
élèves à concrétiser l’enseignement. C’est à cette étape que le professeur
constate le degré d’atteinte de l’objectif opérationnel. En même temps il
se rend compte de la nature des difficultés que rencontrent les
apprenants, des celle ceux qui ont compris, ceux qui sont entrain de
comprendre et ceux qui ne comprennent pas encore. C’est à ce niveau
que l’on emploie la taxonomie de Benjamin BLOOME.
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a) La reproduction
C’est le procédé par lequel le maître fait émerger la mémoire, il
veut que les apprenants reprennent in extenso ce qu’ils ont appris, il fait
recours à la mémoire des apprenants. Il contrôle aussi l’usage de certains
termes etc.
b) Résolution des exercices
Par cet exercice, l’enseignant se rend directement compte du niveau
d’atteinte de l’objectif opérationnel. Il donne aux apprenants les différents
exercices portant sur la matière enseignée.
CHAPITRE V : LA LEÇON
5.1. NOTIONS
Pour atteindre l’objectif du cours l’enseignant y va par
séquence de 50 minutes de travail avec les apprenants. Chaque
séquence est une leçon.
Ce concept « leçon » a connu de progrès considérables au long des
siècles. Dans la pédagogie ancienne, il s’agissait une séance de
l’enseignement, au cours de laquelle le maître exposait le savoir devant
ses élèves qui n’avaient pour tâche que de mémoriser le contenu et être
en mesure de le reproduire sans erreur. Cette activité était centrée sur
l’enseignant et l’élève n’était qu’un spectateur, un enregistreur.
La pédagogie nouvelle stipule qu’une leçon est une séance
d’apprentissage, l’élève est appelé à s’approprier le savoir, il prend une
part bien active aux activités dans la classe. L’enseignant devient pour ce
faire qu’un simple guide, un orienteur, un entraîneur. Il guide les activités
des apprenants.
69
Types de
préparation
Journal de Fiche de
l
b) Préparation pédagogique :
Celle-ci est le développement de la préparation intellectuelle, elle suppose
un lien étroit entre la conception de la leçon et le type de conduite
pédagogique. Elle suppose aussi l’exploitation de divers moyens
d’enseignement en rapport avec la leçon donnée. Ces moyens diffèrent
selon les types des leçons, leur nature et leur contenu.
c) Préparation matérielle :
Cette préparation repose sur la gestion du temps, collecte des matériels
d’enseignement adéquats et la mise par écrit dans les documents.
I. NTRODUCTION
Elle se fait par le rappel ou la répétition, motivation, annonce du sujet
suivie de l’annonce de l’objectif opérationnel.
Le rappel : c’est le rafraîchissement de mémoire, c’est le pont entre la
leçon dernière (précédente) et la leçon du jour. C’est revenir sur la matière
vue précédemment dont on a besoin au cours de la leçon.
Répétition : par répétition, l’enseignant revient sur la matière vue
précédemment pour vérifier sa maîtrise par les apprenants avant de
passer à autres matières.
Motivation : l’enseignant crée un intérêt chez les apprenants pour captiver
leur attention.
Annonce du sujet : le maître annonce le sujet du jour dans le cas où les
apprenants ne parviennent pas à le découvrir par son biais.
Annonce de l’objectif : après la présentation du sujet, le professeur
présente les objectifs qu’il se propose d’atteindre. Il montre aux élèves
l’utilité de la notion enseignée.
a) La matière enseignée :
Dans la matière on tient compte du fond et de la forme
- Du fond : Exactitude, pas d’équivoques, d’erreurs ou d’exagérations,
Suffisance, Ni trop, ni trop peu. Adaptation au niveau des élèves ou à
leur portée c’est-à-dire ni trop difficile, ni trop facile.
b) La manière d’enseigner.
A cette étape on tient compte des éléments suivants : la
marche suivie ; le mode employée ; le niveau du feed-back, la manipulation
de matériel didactique, on cherche à savoir si l’enseignant a introduit, a
respecté les étapes de différentes parties de la leçon ?
Matériel didactique était-il préparé d’avance. Son utilisation était-il
normale, exagérée sa disposition était-elle bonne?
Le T.N était-il bien employé, l’écriture au était-elle bonne..
Emploi des manuels était-elle normal ?
c) L’enseignant :
Un bon enseignant possède l’art de se présenter, de parler et
d’écrire, de persuader et de plaire, de faire comprendre, chercher et
77
appliquer.
d) Les élèves enseignés.
On observe leur participation à la leçon, leur tenue physique, leur niveau…
e) Les résultats de l’enseignement.
La leçon a-t-elle été comprise, retenue ou bien appliquée ? Le
maître a-t-il développé les facultés (d’observation, imagination, jugement,
raisonnement, talents manuels) et formé le sens moral et social.
L’enseignant doit faire attention pour ne pas développer que la mémoire
des apprenants au détriment des du jugement, de l’analyse….
5.7. FICHE DE PRÉPARATION
Une fiche est une présentation de la matière à enseigner d’une
façon plus détaillée. Elle comprend deux grandes parties dont la partie
administrative et le corps de la leçon. Celui-ci est présenté dans
différentes colonnes. On emploi quatre colonnes dont la première
présente le temps en terme des minutes, la deuxième et la troisième
prennent la plus grande part, il s’agit des activités de l’enseignant et
celles des apprenants. La dernière est celle où l’on marque les méthodes
et les procédés à employer lors de chaque étape de la leçon.
/……………………………………………………………………………….
MIN CORPS DE LA LEÇON MÉTHODE
TAG ET PROCED
Activités du M Activités de l’Elè
ACTIVITES INITIALES
a) Rappel
b) Motivation Méth.
Interrogativ
c) Annonce du suje
5 d) Annonce de l’OP PRINCIPALES
min Proc. Jeu
s questions
ACTIVITES
35 a) Analyse Expo-interro
min tive
s
FINALES Proc.
Analytico-sy
b) Synthèse hétique
ACTIVITES
15
min Méth.
s Socratique
Exécution d
différentes
tâches
79
Auto-évaluation
80
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE