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Quelles mutations du travail et de l’emploi ?

Doc vidéo p273


On peut se demander quelles seront les conséquences de cette automatisation du travail et de la
polarisation actuelle. On va analyser ds chapitre les évolutions de l’organisation du travail et ses
conséquences.

I. Travail, emploi, activité, de quoi parle-t-on ?

A- du travail à l’emploi, des distinctions fondamentales.

Doc 0 p274 :
emploi : exercice d’un travail rémunéré. Soit par un salaire soit si on est indépendant (Travail
domestique et travail bénévole n’est pas un emploi). Ce qui occupe un emploi dans une société
donnée = actifs occupé / en opposition aux actifs inoccupé (chômeurs) et inactifs (personne qui ne
cherchent pas d’emploi)
Travail :

Doc 2 p275
Depuis 2014 on observe une nouvelle tendance, une légère baisse de la part des salariés.

La part de l’emploi salarié dans la part de la population active occupée a donc fortement augmenté
→ Salarisation (chap2) même si sur cours terme on observe une légère augmentation de la part de
indépendants, c’est une forme d’uberisation de la société.
Plus généralement, l’emploi salarié n’est plus aussi protecteur qu’avant certains tente leur chance en
tant qu’auto entrepreneur). En effet, parmi les salariés, le CDI n’est plus la seule norme d’emploi
salarié contrairement à avant 1980. Il reste majoritaire mais la création des nouveaux emplois est
surtout en CDD ou intérim.

B- Emploi, chômage, inactivité, des frontières de plus en plus incertaine.

Comptabiliser le nombre de chômeurs est donc très délicat, en effet, certaines personnes se trouvent
à la frontière entre le chômage, l’inactivité, et l’emploi :
entre inactivité et chômage → halo du chômage,
entre chômage et emploi → sous emploi dont le temps partiel subi
Ainsi, à pole emploi (France travail), beaucoup de personnes inscrite ne sont pas comptabilisés
comme chômeurs au sens strict. De plus, beaucoup de gens qui ne sont plus inscrit à pole emploi,
n’ont pas forcément un vrai travail, ne sont pas véritablement inactif.
L’augmentation des contrats instables/précaire, (CDD, intérim, stage), du temps partiel subi, plus
récemment nombre d’auto entrepreneure, sans oublié le développement de micro tache, rend
difficile la classification des individus entre emploi, chômage, inactivité. Le halo du chômage à
donc tendance à augmenter.

C – qu’est ce qui fait la qualité d’un emploi

Doc 2 page 278


Q1) En 2016, 67,1% des ouvriers non qualifiés ont respiré des fumées ou des poussières. En 2016 ,
la part de Cadres ayant appris des choses nouvelles est de 93,9%
Q2) On remarque bien que les différents emplois impliquent des conditions de travail très inégales
notamment dans les contraintes subis par les salariés. En effet, on voit bien que la part de Cadres
ayant respirer de la fumées ou des poussières est de 9, 1% tandis que la part des ouvriers non
qualifiés est de 67,1 % donc un écart de 58% ce qui montre bien que les salariés avec un bas
diplôme sont donc plus confronté plus tard à avoir des maladies professionnelles etc…
Q3)L'inégale variété des tâches dans un emploi peut être un indicateur de qualité car elle peut offrir
une stimulation intellectuelle, favoriser le développement de competences polyvalentes et accroître
l'engagement des employés. Un travail varié peut également être plus gratifiant et offrir des
opportunités d'apprentissage continu, ce qui contribue à la satisfaction au travail et au bien-être des
employés.

Doc 1 page 280:


Q1) Les objectifs de Taylor étaient d'optimiser l'efficacité du travail en réduisant les temps de
production, en minimisant la fatigue des travailleurs et en standardisant les méthodes de travail pour
une meilleure productivité.
Q2) Taylor met en œuvre une forme de rationalisation du travail en analysant minutieusement les
tâches, en décomposant les mouvements des ouvriers, en identifiant les méthodes les plus efficaces
et en standardisant les processus de travail pour maximiser la productivité. Q3) Taylor instaure une
relation hiérarchique stricte dans l'entreprise en donnant le contrôle du poste de travail au bureau
des méthodes, composé d'ingénieurs, et en reléguant les ouvriers au simple rôle d'exécution des
tâches définies par les ingénieurs, ce qui limite leur autonomie et leur prise de décision. Q4) Les
conséquences des méthodes tayloriennes pour les ouvriers concernés incluent la perte de contrôle
sur leur travail, la dévalorisation de leur savoir-faire et de leur expérience, la spécialisation dans des
tâches limitées et répétitives, ainsi qu'une déshumanisation du travail due à la standardisation et à la
réduction de l'autonomie.

Doc 3 du dossier:
Q1) Les critères favorisant la protection économique du travailleur incluent un salaire juste, des
avantages sociaux, et la sécurité de l'emploi. Les perspectives de carrière sont soutenues par la
formation continue et les opportunités d'avancement. Le bien-être et la santé sont promus par des
conditions de travail sûres, un équilibre travail-vie personnelle, et un soutien psychologique.
Q2) Un emploi intermédiaire peut ne pas satisfaire certains critères tels que la stabilité de l'emploi à
long terme, des possibilités d'avancement claires, ou un salaire compétitif par rapport aux
responsabilités assumées.
Q3) Le dialogue social est important car il permet aux travailleurs de faire entendre leurs
préoccupations, de négocier des conditions de travail équitables, et de contribuer aux décisions qui
les concernent. Les critères éthiques renvoient à la conformité aux valeurs morales et aux normes
sociales, ce qui est crucial pour maintenir la dignité et le respect des travailleurs dans
l'environnement professionnel.

Avoir un emploi n’est pas toujours suffisant pour être bien, tout dépend de la qualité de son emploi,
en effet la qualité de l’emploi dépend de :
- conditions de travail (souffrance potentiel, horaires)
- niveaux de salaire + primes
- sécurité économiques (dangerosité du travail)
- horizon de carrière (perspectives de progression en salaire/responsabilité)
- variété des tâches
La qualité d’un emploi est donc multi dimensionnelle, en général les catégories populaires,
employés/ouvriers ont des conditions de travail plus dur, perspective de carrière plus faible…

II- quelles évolutions d’organisation du travail et de l’emploi

A. Le taylorisme un model remis en cause


à partir des années 20, la méthode d’organisation du travail imaginé par Taylor, est mit en place ds
les entreprises. Cela consiste à décomposer le + possible la prod en taches élémentaires, simple, (on
parle de divisions horizontal des tâches) cela consiste aussi en une division verticale des tâches
entre ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent.
A partir des années 70 cette méthode est remis en cause par les clients et salariés

B. Les organisations du travail post-taylorienne

1- le toyotisme et le management participatif

A partir des années 70/80, le toyotisme apparaît et remet en cause à la fois la division des tâches et
la standardisation des produits. En effet, l’idée est de s’adapter au client, avec le principe du just in
time (0délai, 0 stock) ( on s’adapte à la demande ), de même les tâches sont enrichie, recomposées,
le salarié n’est plus un simple exécutant, émergence d’équipe semi-autonome.

2- Vers un eternel retour du Taylorisme

on voit donc dans beaucoup de secteurs une hybridation entre les techniques tayloristes et
toyotistes, ce qui montre bien que le taylorisme est loins d’avoir disparu. Cette hybridation peut
avoir des effets négatifs pour les salariés car il y a a la fois le contrôle des clients et des supérieurs

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