Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Chapitre IV Stabilité Et Performances Des Systèmes Asservis Imm
Chapitre IV Stabilité Et Performances Des Systèmes Asservis Imm
CHAPITRE 4:
STABILITÉ ET PERFORMANCES DES
SYSTÈMES ASSERVIS
1. Introduction
Plan de chapitre
INTRODUCTION
• Stabilité
• La stabilité d’un système est une condition impérative. Ce n’est pas une
performance qu’on cherche mais c’est une nécessité de fonctionnement.
STABILITÉ : DÉFINITION :
• Définition 1 : un système est stable, si une faible perturbation l'écarte faiblement
de sa position d'équilibre:
• Définition 2 : Un système est stable si, abandonné dans un état quelconque, il
atteint son état d'équilibre en un temps raisonnable. A l'inverse, un système est
instable si, abandonné dans un état quelconque, il s'éloigne de l'équilibre
linéairement, exponentiellement ou par oscillations d'amplitude croissante
• Définition 3 : un signal est stable si l’application d’un signal t »’entrée bornée
produit un signal de sortie bornée.
• Définition 4 : Un système est asymptotiquement stable, si après une perturbation
il revient à sa position d'équilibre:
STABILITÉ : DÉFINITION :
• On dit qu'un système est stable si, après avoir été écarté de sa position d'équilibre,
il tend à y revenir. Il sera considéré comme instable s'il s'écarte davantage de cette
position. Supposons que nous ayons un système avec une fonction de transfert
H(p) en position d'équilibre. Déplacer ce système de sa position d'équilibre
revient, pour l'étude de son comportement au temps t>0, à lui appliquer une
impulsion à t=0.
STABILITÉ : DÉFINITION :
est clair que si 𝛼 et 𝛽 sont négatifs, alors h(t) est composée d’exponentielles
• il
amorties et tends vers 0 pour 𝑡 ⇒ ∞ donc il y a stabilité asymptotique.
STABILITÉ : À RETENIR
• Si les parties réelles des pôles complexes sont toutes négatives et si toutes les pôles
réelles sont négatives, alors la réponse transitoire du système est composée
d’exponentielles amorties et décroissantes, la réponse tend vers zéro pour t tendant vers
l’infini, le système revient à sa position d’équilibre, le système est stable.
• Si un des pôles réels est positif, le système est instable. Le système est de type divergent
exponentiel.
• Si un des pôles complexes est à partie réelle positive, le système est instable. Le système
est de type oscillatoire divergent.
11
12
En général, Les critères qui permettent d'évaluer la stabilité d'un système asservi portent
soit sur
soit sur
Si tous les termes de la première colonne du tableau de Routh sont strictement
positifs, les pôles sont à partie réelle négative, le système étudié est stable.
S'il y a k changements de signe dans la première colonne, k pôles ont une partie
réelle positive, le système étudié est instable.
Si tous les termes d'une ligne sont nuls, le système étudié est en limite de
stabilité.
Exemples
Df1(s)= p3+6p2+12p+8 Df2(s)= 2p3+4p2+4p+12
𝑝 1 12 𝑝 2 4
𝑝 6 8 𝑝 4 12
𝑝 64/6 0 𝑝 -4 0
𝑝 8 𝑝 12
0.16K 2.298 0 K
Exemples:
1. D 𝑝 𝑝 8𝑝 2𝑝 5𝑝 4𝑝 7
2. D 𝑝 𝑝 2𝑝 3𝑝 6𝑝 5𝑝 3
3. D 𝑝 𝑝 7𝑝 6𝑝 42𝑝 8𝑝 56
22
• Le système est donc instable et il y a exactement deux racines dans le demi-plan droit du plan
complexe (instable). 23
24
25
10
𝑇 𝑝
𝑝 2𝑝 3𝑝 6𝑝 5𝑝 3
p5 1 3 5 0 Première colonne de la ϵ→0+ ϵ→0-
p4 2 6 3 0 table de Routh
p3 0 en le remplace 7 0 0 p5 1 + +
par 𝜀 2 p4 2 + +
p2 6𝜀 7 3 0 0 p3 𝜀 + -
𝜀 p2 6𝜀 7 - +
p1 42𝜀 49 6𝜀2 0 0 0 𝜀
12𝜀 14 p1 42𝜀 49 6𝜀 + +
p0 3 0 0 0 12𝜀 14
p0 3 + +
27
• Votre objectif est de conclure sur la stabilité de ce système, vous utilisez donc le critère de Routh
et bâtissez la table en conséquence.
• Remarque: Lorsque l’on construit la table de Routh, il est permit de multiplier une ligne entière
par une constante pour obtenir une forme plus convenable, c’est le cas ici pour la deuxième ligne
(multiplication par 1/7).
p5 1 6 8 0
p3 0 0 0 0
28
p5 1 6 8 0
p4 1 6 8 0
p3 4 1 12 3 0 0 Aussi, multiplication de la
ligne par 1/4
29
30
CRITÈRES ALGÉBRIQUES
Remarque :
31
Exemples:
2. 𝐷 𝑝 𝑝 𝑝 5𝑝 4𝑝 4
32
C(p) G(p)
Contrôleur Procédé
• Où:
𝐶 𝑝 𝐾 le gain proportionnel
1
G 𝑝
𝑝 𝑝 7 𝑝 11
• Pour quels valeurs de K le système est stable?
33
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
• L’objectif
de ces critères est d’obtenir des renseignements sur la stabilité d’un
système en boucle fermée à partir du lieu de sa fonction de transfert en boucle
ouverte T(p).
36
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
• Contour de Nyquist
• Il
s’agit d’une courbe du plan complexe comprenant l’axe des imaginaires et dont
les extrémités sont reliées à l’infini par un demi cercle situé dans le demi plan
droit.
• Si
la fonction considérée admet des pôles ou des zéros sur l’axe imaginaire, on
définit le contour de Nyquist modifié où il y a des indentations pour exclure ces
points particuliers
38
39
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
Théorème 2
42
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
Exemple 1
• Soit le système asservi de fonction de transfert en BO :
1
𝐹 𝑝
𝑝 1.4𝑝 𝑝 0.5
• F(p) admet un pôle instable 0.3218 :
44
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
Exemple 1
• Soit le système asservi de fonction de transfert en BO :
1
𝐹 𝑝
𝑝 1.4𝑝 𝑝 0.5
• F(p) admet un pôle instable 0.3218 :
45
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
Exemple 2
• Soit le système asservi de fonction de transfert en BO :
1
𝐺 𝑝
𝑝 1.4𝑝 𝑝
• G(p) admet deux pôles instables 0 et 1.92, mais un seul strictement positif.
Le lieu complet ne
fait aucun tour sur
(−1, 0) donc le
système en BF est
instable.
46
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
47
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
• Critères du revers (Nyquist simplifié)
• Les critères du revers sont valables pour les systèmes à déphase minimal, c’est à
dire les systèmes pour lesquels la fonction de transfert en boucle ouverte T(p) n’a
ni de pôles ni de zéros à partie réelle positive.
48
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
Critère du revers dans le plan de NYQUIST
49
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
Critère du revers dans le plan de BLACK
50
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
Critère du revers dans le plan de BODE
51
CRITÈRE GÉOMÉTRIQUE
Exemples :
Étudier la stabilité des systèmes bouclés par un retour unitaire est caractérisé par
leurs fonctions de transfert T(p).
1. 𝑇 𝑝 (instable)
2. 𝑇 𝑝 (stable si 𝑘 54)
52
MARGES DE STABILITÉ
Degrés de stabilité
• Étant donné que les systèmes sont généralement sujets à des variations aléatoires
et opèrent souvent dans des environnements bruités, et sachant que les modèles ne
sont que des approximations du système réel, il est essentiel de définir une marge
de sécurité en matière de stabilité, appelée robustesse. Cette robustesse garantit
que la stabilité du système reste intacte malgré les fluctuations et les imprécisions
liées à ces facteurs. En d'autres termes, la robustesse d'un système définit la plage
de confiance quant à sa stabilité, assurant sa capacité à résister aux perturbations
et aux incertitudes inhérentes à son environnement et à son modèle.
54
MARGES DE STABILITÉ
55
MARGES DE STABILITÉ
• Dans le plan de Bode ceci se traduirait par la valeur maximale qu’on peut ajouter
au gain en db (négatif) pour l’annuler.
• Une valeur de marge de gain couramment utilisée est 6dB (une marge de 6dB,
autorise une variation de 100% du gain de boucle sans risque d'instabilité).
56
MARGES DE STABILITÉ
• Dans le plan de Bode ceci se traduirait par la phase maximale qu’on peut ajouter à
la phase du système sans le déstabiliser le système bouclé, lorsque le gain en db
est nul.
57
MARGES DE STABILITÉ
1
𝑀
𝐹𝑇𝐵𝑂 𝑗𝜔
59
MARGES DE STABILITÉ
• Dans le plan de BODE
• ꞏ La représentation de BODE permet une lecture directe de la marge de gain en dB
60
MARGES DE STABILITÉ
• Dans le plan de BLACK, la marge de gain se lit aussi directement en dB.
61
MARGES DE STABILITÉ
• Dans le plan de NYQUIST, la marge de gain
et de phase sont mesurées comme suit :
• Le point M est défini par l’intersection du
lieu de Nyquist de T(p) avec le cercle centré
à l’origine et de rayon unité.
• Le point N est défini par l’intersection du
lieu de Nyquist avec le demi-axe réel
négatif.
•- La marge de phase Δ𝜑 est l’angle orienté
𝑂𝑁, 𝑂𝑀
•- la marge de gain, exprimée en dB, est ΔG :
𝚫𝑮 𝟐𝟎𝒍𝒐𝒈 𝑿
62
63
FIN DE LA SÉANCE
• Dans l'étude à suivre, nous supposerons que les systèmes asservis examinés sont
stables. La précision d'un système est déterminée par l'erreur ε entre la grandeur
de consigne E et la grandeur de sortie S. Nous distinguons deux aspects de la
précision :
• 1. La précision statique, qui évalue l'erreur limite pour une entrée donnée après un
temps infini, c'est-à-dire en régime permanent.
66
67
• D’après le théorème de la valeur finale, l’erreur statique 𝜀 (ou encore 𝜀 ) est donnée par
la relation :
𝜀 lim 𝜀 𝑡 lim 𝑝. 𝜀 𝑝
→ →
donc
𝐸 𝑝
𝜀 lim 𝑝.
→ 1 𝐹𝑇𝐵𝑂 𝑝
•𝜀 dépend donc à la fois :
du système considéré {présence de 𝐹𝑇𝐵𝑂 𝑝 𝐴 𝑝 . 𝐵 𝑝 },
du signal d’entrée appliqué {présence de E(p)}.
68
Nous appelons :
•n : le nombre d’intégrateurs que comporte la FTBO(p) appelé aussi classe du
système.
⋯
𝐹𝑇𝐵𝑂 𝑝 𝐴 𝑝 .𝐵 𝑝 . ; 𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 0
⋯
• Si m = 1 : échelon
• Si m = 2 : rampe (ou vitesse)
• Si m = 3 : accélération
69
• En général, il est préférable d'augmenter ces constantes tout en maintenant la réponse transitoire
dans des limites acceptables. En effet, lorsque l'erreur statique est finie mais non nulle, elle
diminue à mesure que le gain en boucle ouverte augmente. Cependant, cette augmentation du gain
peut compromettre la stabilité du système, créant ainsi un dilemme entre stabilité et précision,
connu sous le nom de "Dilemme Stabilité – Précision". Souvent, cela nécessite un compromis
entre ces deux aspects.
• Il est également important de noter que pour améliorer les performances en régime statique, il est
possible d'augmenter la classe du système en ajoutant un ou plusieurs intégrateurs dans la chaîne
directe. Cependant, cette approche peut introduire des problèmes supplémentaires de stabilité.
73
Sortie = 4
4
Entrée = 2 𝐾 2
2
74
Exemple
• Soit le système asservi suivant :
75
• Dans la plupart des cas pratiques, les spécifications de performance des systèmes
asservis sont exprimées en termes de temps. Les systèmes qui stockent de
l'énergie ne peuvent pas répondre instantanément et présentent des réponses
transitoires chaque fois qu'ils sont soumis à des entrées ou des perturbations.
79
• la réponse transitoire d'un système suite à une entrée échelon dépend des
conditions initiales. Pour faciliter la comparaison des réponses transitoires entre
différents systèmes, il est courant d'utiliser des conditions initiales standard. Ces
conditions consistent à considérer le système au repos à l'instant initial, avec
toutes ses dérivées par rapport au temps nulles. En adoptant ces conditions
initiales standard, il devient plus pratique de comparer les caractéristiques des
réponses transitoires entre différents systèmes.
80
81
Performances de rapidité
• Temps de retard (time delay), td : il est défini comme étant le temps nécessaire
pour que la réponse atteigne la moitié de sa valeur finale.
• Temps de pic (peak time), tp : temps nécessaire pour atteindre le 1er pic de
dépassement.
83
𝑠 𝑡𝑝 𝑠 ∞
𝐷% 100 %
𝑠 ∞
• Temps de réponse ou d'établissement (settling time), ts : c'est le temps requis pour que la
courbe de sortie atteigne et reste à l'intérieur d'une bande, exprimée en pourcentage
(généralement 5%), relativement à sa valeur finale.
84
85
• Pseudo-pulsation en seconde 𝛚𝐚 𝛚 · 𝟏 𝛏 ,
.
𝛏
• Dépassement :𝐷 𝑘. 𝐸 . 𝑒
• Temp de pic : 𝐭 𝐤
𝛚 𝛏
86
87
89
91
FIN DU CHAPITRE
93