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DROIT CIVIL (Faustine Reyes)

personnalité juridique = titulaire de droits


doctrine = ce que pense chaque auteur de telle ou telle situation

Dans le droit privé on retrouve le droit civil, (prof : privatiste)

18 ans : capacité juridique, plus sous l'autorité parentale


Droit civil = droit commun

Introduction :

DROIT DES PERSONNES

approche juridique de la notion de personnes


définition de la personne : la personne est un être capable de jouir de droits
subjectifs

Droit objectif :
– règles de droit
(article 240 du code civil)

Droits subjectifs :
– droit à réparation
– droit de propriété
– droit de vote
– ...

à la naissance on obtient la personnalité juridique, donc titulaire de droits,


objet de droit.
Elle s'arrête lors de la mort

Le cadavre ne peut être traité n'importe comment

On a pour habitude d'opposer la notion de personne à la notion de chose


= règles de droits distinctes
Droit positif, règle de droit applicable au moment où l'on se parle°

personnes morales : sociétés, groupement de personnes, fondation...


personnes physiques :°

la personnalité juridique rend la personne apte a être titulaire de droits


subjectifs et à les exercer.
La titularité et l'exercice des droits sont subordonnés à ce qu'on appelle la
capacité juridique
capacité juridique : de jouissance, d'exercice °
Les majeurs sont des personnes capables, et mineurs incapables
le développement de l'être humain se termine par la majorité
Le mineur peut effectuer des actes de la vie courante mais ne peut (par ex:)
acheter un bien immobilier
Les autres personnes incapables sont les personnes atteintes de troubles
mentaux ou de part le vieillissement ne peuvent plus s’occuper d'eux-mêmes et de
prendre des décisions.
Majeurs protégés : curatelle et tutelle
personnes vulnérables
capacité juridique qui s'oppose à la notion d'incapacité
on distingue l'incapacité de jouissance de l'incapacité juridique

l'incapacité de jouissance est l'inaptitude à jouir d'un droit (incapacité à


exercer un droit de vote par ex)
l'incapacité de jouissance est nécessairement spéciale et ne peut être
générale, car si l’incapacité de jouissance était générale cela viendrait à considérer
que la personnalité n'existerait plus.
Lorsque la personne disparaît le patrimoine est transmis aux héritiers
Le patrimoine d'une personne ne peut être transmis en intégralité

incapacité d'exercice est l'inaptitude à exercer un droit du fait de son âge ou


du fait de sa vulnérabilité
Le mineur possède la personnalité juridique mais est incapable d’accomplir
certains actes juridiques ( incapable d'acquérir un bien immobilier, pas capable de
mesurer les conséquences de l'achat)
l'absence : la personne est partie mais rien ne peut faire penser que la
personne est morte
la disparition : tout laisse à penser que la personne est morte
patrimoine = actif et passif°
droit des personnes est un droit de masse car il concerne tous les français
= nom, prénom, domicile

Section II- l'approche juridique du droit des personnes


1- Code civil 1804
– droit des personnes
– les rédacteurs de code était occupés à avoir la priorité
– beaucoup plus d'articles du code axés sur la propriété
2- l'évolution du droit des personnes
C'est à la fin des années 50 que le législateur s'est intéresse au droit des
personnes
loi du 3 janvier 1968 : réformation du droit de l'incapacité
c'est par le biais de cette loi qu'il a été décidé que les majeurs incapables
seraient responsables physiquement.
17 juillet 1970 : la loi a consacré par l'article 9 du code civil, le principe de
respect de la vie privée.
5 juillet 1974 : majorité civile qui passe de 20 ans à 18ans
loi du 29 juillet 1994 : loi bioéthiques = reconnaissance aux personnes
physiques le droit au respect de son corps (article 16-1°, le législateur a aussi
reconnu le droit à l'intégrité du corps humain (16-3)
par l'intermédiaire de ces lois on a dotés la personne physique de nouveaux
droits subjectifs
article 16 du code civil qui lui est porteur du droit à la dignité et au respect de
l’être humain dès le commencement de la vie.

– 6 août 2004, le droit à l'intégrité de l'espèce humaine, loi du 6 août 2004.


– articles qui comportent des principes.
– loi dites de fin de vie du 2 février 2016, loi insérée dans le code de la santé
publique. Loi justice du XXIème siècle, loi adoptée.
– D'autres thématiques, avant 2016 c'était la jurisprudence qui statuait sur
les décisions de changement de sexe à l'état civil.
– Réformer la justice

tribunal judiciaire= jugement


cour d'appel = infirme et confirme= rends des arrêts
cour de cassation = pourvoi
règles prétoriennes = règles issues de la jurisprudence
chambre criminelle, chambre commerciale
le Cour de Cassation comporte 6 chambres = arrêts, commentaire par la
doctrine

Un homme pour devenir femme peut conserver ses attributs sexuels, mais il
est possible de changer de sexe
Comme le mariage pour tous est possible.

Droit civil cours 2 23/09/2022

§ Les sources du droit des personnes


A) Les sources internes
1- La loi
C’est la première source du droit des personnes et depuis le code civil de 1804,
beaucoup de lois sont intervenues.
2- La constitution et le conseil constitutionnel
Les auteurs affirment que le constitution est une source du droit des personnes et du
droit de la famille car le conseil constitutionnel a ajouté le préambule de la
constitution de 1946 qui prévoit notamment que : «La Nation assure à l'individu et à
la famille les conditions nécessaires à leur développement.»
3- La jurisprudence
Elle est riche d’enseignement en droit des personnes. C’est elle qui est à l’origine de
certains droit comme le droit des concubins.
B) Les sources internationales
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) a été adpoté par
l’assemblé générale des Nations unies en décembre 1948.
Cette même instance est à l’origine de la Convention Internationale des Droit de
l’Enfant (CIDE) adopté en novembre 1989.
La Convention Européenne des Droit de l’Homme (CEDH) stipule,
-Art 2 : « Droit à la vie »
-Art 6 : « Droit à un procès équitable »
-Art 8 : « Droit au respect de la vie privée et familiale »
Les dispositions de la convention sont invocables par tout habitant d’un pays
signataire.
Si le justiciable n’a pas obtenue satisfaction dans les juridictions nationales, après
avoir épuisé tout les recours, il peut alors saisir la CourEDH pour faire condamner
son pays.

L’enfant adulérain peut réclamer 50% de la succesion auxquel il aurai eu le droit si il


était légitime.

§ Distinction entre personne et chose


Le droit français opère une distinction entre les personnes et les choses. C’est ce
qu’on appelle une « summa divisio ». Seule une personne est doté de la personnalité
juridicque, les choses ne le peuvent pas.
La loi du 16 février 2015 par exemple définie les animaux comme « des êtres doué
de sensibilités ». L’article précise : « sous réserve des lois qui les protègent, les
animaux sont soumis au régime des biens ».
En droit civil, les choses sont des éléments utilisé par l’homme et dès qu’elles
représente un intérêt économique, cela devient un bien.
Summa divisio des biens = -bien meuble (caractérisé par sa mobilité)
-bien immeuble (caractérisé par son immobilisme)
Les biens meubles sont ainsi généralement considérés comme pouvant être
déplacés ou se déplacer par eux-mêmes. Par opposition, les biens immeubles sont
statiques et ne peuvent pas être mus de manière pratique ou raisonnable.

CHAP1- Les personnes physiques


La personne physique est un être humain qui est tituaire de la personnalité juridique.
Cela regroupe le droit à une nationalité, à un nom et un prénom, au respect de sa
vie privée et le droit à une filiation (lien juridique qui unit un enfant à ses parents).
On exclu les animaux.
Section 1- L’existance de la personne physique
Lorsque l’on reconnait la personnalité d’une personne,des droits lui sont alloué.
§1- Octroi de la personnalité juridique
A) Début de la personnalité
-La personnalité juridique débute au moment de la conception de l’être humain. C’est
une théorie qui est très protective car elle reconnait des droits a l’embryon.
Inconvéniant : la difficulté à déterminé avec précision le moment de la conception
(rapport sexuel)
-En droit positif, la personnalité juridique est octroyée à la naissance de l’être
humain. Elle est nommé conception classique de la personnalité juridique.
1- La conception classique de droit français
a- Acquisition de la personnalité juridique à la naissance
L’être humain accède à la personnalité lorsqu’il nait vivant et viable.
La viabilité suppose une maturité, une conformation qui relève de donnée biologique.
La conformité, c’est la manière dont est assemblé les différentes parties du corps
(organes, membres,…).
Le viable est celui qui est physiologiquement capable de survivre car doté de tout les
organes pour survivre à la vie.

« principe de simultanéité » : signifie qu’un individu accède à la personnalité


juridique à l’instant où il naît.
Art 725 du C.civ. : « Pour succéder, il faut exister à l'instant de l'ouverture de la
succession ou, ayant déjà été conçu, naître viable. »

Il faut que l’Etat soit rapidement au courant de la naissance = déclarer son enfant à
l’officier d’état-civil du lieu de naissance de l’enfant, dans les 5 jours qui suivent
l’accouchement. Ce délai a été rallongé en 2016, avant il était de 3 jours.

Cela va permettre de faire l’acte de naissance.


Art 57 du C.civ : « L'acte de naissance énoncera le jour, l'heure et le lieu de la
naissance, le sexe de l'enfant, les prénoms qui lui seront donnés, le nom de famille,
[…] »

En droit positif, le sexe de l’enfant ne peut que être masculin ou féminin. Cela peut
poser problème car defois, à la naissance, on arrive pas a déterminé le sexe de
l’enfant. On parle alors de sexe neutre.

La cour de cassation a statué que : «La loi française ne permet pas de faire figurer,
dans les actes de l’état civil, l’indication d’un sexe autre que masculin ou féminin. »
Le sexe neutre n’est donc pas reconnu.

De ce fait, la loi du 2 août 2021 dispose que : «[…] En cas d'impossibilité


médicalement constatée de déterminer le sexe de l'enfant au jour de l'établissement
de l'acte, le procureur de la République peut autoriser l'officier de l'état civil à ne pas
faire figurer immédiatement le sexe sur l'acte de naissance […]. »
Un délai de 3 mois est accordé pour déterminer le sexe de l’enfant.

Art 99 du C.civ : « La rectification des actes de l'état civil est ordonnée par le
président du tribunal.

La rectification de l'indication du sexe et, le cas échéant, des prénoms est ordonnée
à la demande de toute personne présentant une variation du développement génital
ou, si elle est mineure, à la demande de ses représentants légaux, s'il est
médicalement constaté que son sexe ne correspond pas à celui figurant sur son acte
de naissance. »

b- L’exception aux principes : acquisition de droit

Il existe un adage en droit interne comme quoi l’enfant conçu serai considéré comme
né chaque foi qu’il poura en tiré avantage. A la condition de naître vivant et viable.
Si il naît vivant et viable, il pourra se voir aquérir des droits de manière rétroactive
dès l’instant de sa conception.

Art 906 du C.civ : « Pour être capable de recevoir entre vifs (personnes vivantes), il
suffit d'être conçu au moment de la donation.
Pour être capable de recevoir par testament, il suffit d'être conçu à l'époque du
décès du testateur.
Néanmoins, la donation ou le testament n'auront leur effet qu'autant que l'enfant
sera né viable. »
Testament = legs

Ab intestat = sans testament

Lt : de cujus = désigne celui de la succession duquel on débat

Le 10 décembre 1985, la cour de cassation a élevé l’adage infans conceptus au rang


de principe général du droit.

1- La conception classique face à la mort

Que se passe t’il si l’enfant né vivant et viable et décède peu de temps après ?

Si il est né vivant et viable, il a acquis une personnalité juridique. Il faudra donc


rédiger un acte de naissance et un acte de décès avec un certificat médical certifiant
que l’enfant est né vivant et viable.

Puisque la personnalité juridique s’acquière à la naissance, le fœtus et l’embryon ne


sont pas sujet au droit subjetif.

a- L’enfant né non-vivant mais viable

Il n’a pas de personnalité juridique car c’est une chose. Il est donc soumis à ce
régime.

a.1- L’acte de l’enfant sans vie consacré en 1993

loi du 8 janvier 1993 : possibilité de délivrer aux parents du mort-né un acte d’enfant
sans vie. Ce texte à été inscrit dans le code civil à la partie droit des personnes. C’est
l’officier de l’état-civil qui va produire l’acte d’enfant sans vie, une fois que les
parents lui ont transmis les documents relatifs à la naissance et au décès de l’enfant.
On l’incrit dès lors au registre des décès.

La démarche pour obternir l’acte de l’enfant sans vie est volontaire et non-
obligatoire.Il n’y a aucun délai pour demander cet acte.

a.2- Les droits résultant de l’enfants sans vie

Il peut être inscrit sur le livret de famille si les parents le souhaite. Il est aussi
possible de lui donné un prénom.
Les parents peuvent bénéficier d’un congé maternité/paternité, récupérer le corps de
l’enfant, organiser des obsèques.

Le fait qu’il soit inscrit sur le livret de famille n’est qu’une reconnaissance
administrative (symbolique).
LE NOM

4e :

Lorsqu’il y a désaccord des parents et que ce déssaccord est signalé a l’officier dc


« au plus tard au jour de la naissance/ déclaration l’enfant prend leur deux nom dans
la limite du premier nom de famille pour chacun des parent et les nom seront accolé
selon l’ordre alphabétique.

La filiation n’est établie qu’a l’égard d’un seul parent. Dans cette hypothèse, l’enfant
portera le nom du parent en question. (art 311-23 al.1).
Si le lien de filiation est établie à l’égard du second parent est établie au cour de la
minorité de l’enfant, les parents peuvent par une déclaration conjointe changer le
nom de famille de l’enfant. Une fois qu’ils ont effectuer cette déclaration conjonte,
cela est valable pour tous les autres enfants. Si l’enfant à plus de 13 ans, son
conscentement est obligatoire.

Lorsque un enfant est conçu au moyen d’une PMA, au sein d’un couple de femme, le
législateur prévoit que la reconnaissance de l’enfant est effectué conjointement,
devant notaire, au moment du conscentement de l’assistance médicale à la
procréation. Lorsque l’on transcrit cette reconnaissance à l’état civil, cela à pour effet
d’établir la filiation de l’enfant à l’égard

La filiation est établie par le nom de la mère biologique sur l’acte de naissance :
l’enfant peut se voir attribuer le nom d’une des mères soit les 2 noms accolé dans
l’ordre choisi dans la limite d’un nom par personne. Si elle ont 2 noms, elle
choississent celui qu’elle veut donner.

En l’absence de déclaration conjointe, l’enfant prendra les 2 noms dans la limite du


premier nom de famillie de chacune d’entre elle et accolé dans l’ordre alphabétique.

5e :

En cas de naissance à l’étranger d’un enfant dont l’un au moins des parents est
français, les parents peuvent donner leur nom lors de la demande de transcription de
l’acte. Cela doit intervenir dans les 3 ans suivant la naissance de l’enfant.

Lorsqu’il y a filiation adoptive, le changement de nom viendra de la filiation :

-en cas d’adoption plénière les parents donnent à l’enfant le nom de l’un 2 ou bien
les 2 accolé dans l’ordre choisie. (règle d’attribution général du nom). Le choix qui
est fait pour l’un des enfant vaut pour tout les enfants du couple, adopté ou pas.
Lorsqu’il y a mariage, la loi de 2013 (notamment le mariage pour tous) n’a pas
modifié les règles d’attribution du nom.

Lorsqu’une femme se marie, elle ne perd pas son nom de jeune fille.

Chacun des époux peut porter à titre d’usage le nom de l’autre époux, ou porté les
deux noms.

Si les époux divorcent en principe on perd le nom de son conjoint (art 264 al.1). Les
époux recouvre leur liberté et leur nom. C’est pour afficher leur nouvelle
indépendance. Dans certain cas, les époux garde le nom du conjoint même après le
divorce (raison professionnelle, familliale (avoir le même nom que ses enfants), pour
cela il faut magnifester un intérêt particulier, c’est la seule condition).

L’attribution administrative intervient lorsque la filiation n’a pas été établit (enfant
pas reconnue, abandonné,…) : dans ce cas la c’est l’Officier d’état civil qui choisira
un nom qui ne revelera pas l’origine de l’enfant. Cette attrubution se fait sous le
contrôle du juge. Il donne une suite de prénom et le dernier prénom sera le nom de
famille. Si il est par la suite adopté pleinement, les parents peuvent changé les
prénom sous le contrôle d’un juge.

Avant la loi du 2 mars 2022, la plupart des français étaient très attaché aux
patronyme. On a constaté une sorte de prééminence masculine dans le régime du
nom ceci explique que mle législateur est intévenu par la loi du 23 décembre 1985,
une réforme prudente, aucour de laquelle toutes personnes majeurs peux ajouter à
titre d’usage le nom du/des parents qui ne lui on pas transmit. On constate aussi que
par cette loi le législateur à laisser une place importante à la volonté individuelle dans
l’attribution du nom de famille.

La loi du 2 mars 2022 renforce la place de la volonté individuelle dans l’attribution du


nom : toute personne majeur peut modifier désormais son nom, notamment à titre
d’usage, en exerçant elle-même le choix offert à ça naissance à ses parents : soit le
nom du père, soit le nom de la mère, soit leur 2 nom accolé dans la limite d’un nom
de famille pour chacun d’entre eux.

Le parent qui exerce seul l’autorité parentale, il exercera seul la faculté de substituer
ou d’ajouter au nom de famille de l’enfant à titre d’usage son propre nom.

Le nom d’usage à la même fonction que le nom de famille cad que l’on peut signer,
être identifier dans les document adminoistratif avec le nom d’usage mais il a 2
faiblesse :

-Il n’est pas transmissible, il a disparaitre lorsque celui qui le portait disparait.

-Ce nom d’usage ne figure pas dans les actes d’état civil.
B) L’immutabilité du nom

§1 Principe

Cette immutabilité s’explique pour des raison politique notamment dans l’intérêt de
l’état : dans les rapports de la personne avec les autorités publiques, l’immutabilité a
une conséquence direct de l’obligation de porter un nom et le droit de porter un
nom.

La jurisprudence a fait preuve de souplesse en acceptant qu’une action en justice


soit recevable alors même que le demandeur qui portait un nom composé avait agit
en justice en ne portant que la seconde parti de son nom et sa demande à été
recevable. (Cass. Civ. 11 juin 1963).

Le nom est imprescritible, il ne peut pas être acquis par prescription et ne peut pas
être perdu par prescription.

§2 Les tempéraments

-Le changement du nom de famille :

En principe, depuis une loi de 1993, seul une administration administrative (pas une
procédure judiciaire) peut permettre un changement de nom. Pour changer de nom,il
faut faire état d’un intérêt légitime. Le CE est extrêmement strict pour autorisé le
changement de nom, il l’acceuille que dans les cas suivant :

Lorsque le nom est ridicule, grossier ou si il est tristement célèbre. On été considéré
les noms d’animaux comme ridicule (bourique, bécasse, chameau, non pas été
considérer (bœuf, taureux, chèvre, rossignol, léopard) d’autre aussi : (Trippe,
fromage, dodo, cimetiere, folachier, cocu, cucu,…) D’autre demande non considérer
(lepoil, lepied, crétin, niggaut, moche)

Lorsque le nom à une consonance étrangère

Lorsque le pseudonyme devienne nom de famille

Lorsque l’enfant à subi des violences de la part de son père

Si le changement de nom est autorisé, c’est qu’il produit des effets sur l’individu,
mais aussi sur ça famille, on dit que cela à un « effet collectif ». Si les enfants ont
plus de 13 ans, il faut leur consentement.

-Le changement de nom en cas de retrait d’autorité parentale : Le juge prononce le


retrait de l’autorité parentale, autorisation de changer de nom.

-Relèvement des noms : concerne les héritiers d’un nom illustre ou de citoyen mort
pour la patrie et sans postérité. Dans ce cas les héritiers peuvent demander à relever
le nom par une procedure judiciaire de rectification du nom de l’état civil. La
demande ne peut pas avoir pour but de rectifier une erreur de retranscription
consernant le nom d’un ascendant.

Le prénom est immuable aussi et dans certains cas d’exception, on peut changer de
prénom :

-en cas d’adoption

-françisé le prénom

(3e genre au japon ?)

Adoption pléiniaire (art 357) adoption partiel (art 351)

La loi du 25 octobre 972 est relative à la francisation des personne qui acquière la
nationalité française. « Toute personne qui acquière ou recoiuvre la nationalité
française peut demander la françisation de son nom et prénom lorsque leur
apparence, consonnance peut déranger à lors intégration »

« La françisation d’un prénom consiste à substituer un prénom français à un prénom


étranger soit un ajout d’un prénom français » (chercher article)

§Le changement de prénom pour intérêt légitime (art 60)

Loi du 18 novembre 2016 « Modernisation de la justice du 21e siècle » : elle a pour


objectif de faire en sorte que les juge soit recentrer sur leur mission essentiel qui est
de juger. La procédure de changement de prénom participe à cette allègement, cette
déjudiriation.

La demande de changement de prénom peut tendre à l’adjonction, la suppression ou


le changement de l’ordre des prénoms (art 60).

En quoi consiste l’intérêt légitime ?

-Lorsque un individu à utilisé de manière prolongué un prénom.


-Lorsque l’on a obtenu le changement (ou que c’est en cours) de mention de sexe à
l’état civil.
-Lorsque l’on veux s’intégré dans la communauté française.

Avant 2016 la demande de changement de prénom pour intérêt légitime devait etre
adrésser a un juge au affaire familiale. Depuis c’est l’officier d’état civil. La demande
doit lui être transmit au lieu de la personne intéressé ou du lieu ou son acte de
naissance à été dressé.

Lorsque l’on regarde plus près des texte on se rend compte que si l’officier d’état civil
estime que la demande ne revet pas un interet légitime, il doit saisir le procureur de
la république et informé le demandeur de la sainsine du procureur de la république.
Si le procureur s’oppose, le demandeur devra sisir le juge aux affaires familliale (JAF)
La simplification de la loi de modernisation est relative car en cas de problème il y a
l’intervention de 3 personnes.

Tout comme le nom, le sexe est une caratéristique de la personne. La principale


difficulté que pose le sexe dans l’état de la personne s’appelle « syndrôme du
transexualisme »

Le transexualisme : Le sentiment profond et inébranlable d’ppartenir au sexe opposé.


En d’autre terme, le sexe anatomique de la personne ne correspond pas à son sexe
psycologique. Pdt longtemps en France, le transexuellisme est était considéré comme
une maladie. Cela fait depuis le décret de février 2008 que le transexualisme est plus
une maladie mental.

L’identité sexuel à été intégré parmis les critères de discrimination (art 225)

6 août 2012 : reconnaisance de la transophobie

La médecine à mis au point des traitements hormonaux et aussi des interventions


chirurgicales. Il apparait que lorsque les personnes transexuelles ont changé de sexe,
elles ont témoigné la volonté de changer son état civil.

Le changement de mention de sexe à dans un premier temps été abordé par la


jurisprudence et dans un second temps par le législateur avec la loi du 18 novembre
2016.

1° : position de la Cour de cassation

Au départ la CC refusait de faire droit aux changementx de la mention de sexe sur


l’état civil des transexuels. Son fondement est le principe de l’indisponibilité de l’état
des personnes.

Le 16 décembre 1975 (arrêt) : « Après avoir relever que A s’était délibérément


soumis a un traitement hormonal puis que hors de France à une intervention
chirurgicale qui à entrainé la modification artificiel des attribut de son sexe, la Cour
d’Appel à décidé que le principe d’indisponibilité de l’état des personnes au resoect
duquel l’ordre public est intéressé interdit de prendre en considération les
modifications corporelles ainsi obtenue. »

JCP76 PENOT 18063 « Cette position de la CC à perduré »

Alors même que la CC à réaffirmé de refusé de faire droit au changement du


changement de sexe à l’état civil, certains juges du fond admettaient ce changement.

Cass. Civ. 1ere 21 mai 1990 : « Le transexualisme même lorsqu’il est médicalement
reconnu ne peut s’analyser en un véritable changement de sexe, le transexuel, bien
qu’ayant perdu certains caractère de son sexe d’origine n’ayant pas pour autant
acquis celui du sexe opposé »

CEDH 25 mars 1992 « Botella contre France » JCP1992 2e partie N°21355 Thirry
Garé : Il s’agissait d’une transexuelle française qui était pssé du sexe féminin à
masculin et elle n’avait pas pu obtenu son changement de sexe à l’état civil. Un des
textes des droits de l’Homme n’avairt pas été respecté par la France. Arrêt : La CEDH
condamne la France pour violation de l’article 8 de la convention. Cette violation
consiste pour la France d’avoir refusé le changement de mention de sexe à l’état
civil.

Les arrêts rendus par l’Assemblée pleinière de la Cour de cassation (arrêt


fondamentaux) du 11 décembre 1992 : Elle opère un revirment de jurisprudence.
C’est la 1ere fois que la Ccass autorise le changement de mention de sexe sur l’état
civil. L’arrêt stipule : « Lorsqu’à la suite d’un traitement médico-
chirurgicale subit dans un but thérapeutique, une personne présentant le syndrome
du transexuellisme ne possède plus tout les caractère de son sexe d’origine, et a pris
une apparence physique de l’autre sexe […] le principe du respect dû à la vie privée
justifie que son état civil justifie son sexe » A COMPLETER
Le principe de l’indisponibilité des personnes ne
fait pas obstacle à cette mention.

En utilisant l’article désormais, le changement de sexe à l’état civil ne vaut que pour
l’avenir.

Il faut relever la réalité d’un syndrome transexuell

Il faut qu’il y est l’existance d’un traitement a but chirurgicale

Disparition partiel du sexe d’origine

Comportement du sexe opposé

La personne doit adopté un corportement sociale qui correspond au sexe


psycologique.

Dans un 2e arrêt rendu parallèlement (11 décembre 1992), la Cour de cassation se


pose la question sur la preuve du transexuallisme : « La réalité de ce syndrôme ne
peut être établie que par une expertise judiciaire » Lorsque les juges du fond sont
saisient d’une demande il doivent ordonner une expertise (nomme un expert
judiciaire) pour que puisse être établie la réalité. Il y a eu des interprétations opposé
concernant les les « traitement médico-chirurgical ». En effet certain juge du fond
considérait que le traitement médico-chirurgicale signifiait ablation des organes
génitaux d’origine et leur remplacement par un organe artificiel du sexe opposé.
« Opération de réassignation sexuel » mais d’autre juges avaient admis le
changement de sexe à l’état civil dès leur que les demandeur avaient subi un
traitement d’hormonaux thérapie.
Rapport européen de 2009 : Faire comprendre au pays de l’Europe de mettre des
mesure en place pour faire accepter ces changement de mention de sexe.

La Ccass à estimer que pour obtenir ce changement de sexe à l’état civil la personne
doit établir au regard de ce qui est admis par la communauté scientifique, la réalité
du syndrome transexuel dont elle est atteint ainsi que le caractère irréverssible de la
transformation de son apparance. La Cc indique quelle sont les 2 conditions qu’il faut
réunir pour obtenir le cha,gement de mention de sexe :

-La preuve du syndrôme transexuel. Elle devait être prouver par expertise judiciaire
jusquand 2012 (1992-2012) or dans ces arrêt le recours à une expertise judiciaire
devient facultatif. Les juges du fonds on tendance à y recourir car cela est une
preuve solide.

-Le caractère irréversible de la transformation de l’apparence.

LE DOMICILE

Le domicile fait partie de l’état des personnes, au même titre que le nom,…

L’état des personne recouvre des qualités permanentes mais qui en principe peuvent
être modifiées. Le domicile en temps que tel n’est pas une qualité de la personne car
la personne peut changer de lieu et donc de domicile au cours de sa vie.

Le domicile est pris en compte dans la situation juridique de la personne : localisation


de la personne géographiquement parlant.

A) La détermination du domicile

S’agissant du domicile, il y a le domicile volontaire. C’est le lieu dans lequel une


personne est censé demeuré en permanance. On dit que c’est le siège légal de la
personne. Le lieu auquel la loi rattache la personne même si la personne n’est pas
présente. Le domicile permet de localisé la personne.

Art 102 al.1 : « Le domicile de tout français quant à l’exercice de ses droits civils est
au lieu ou il a son principale établissement »

En principe, le domicile est librement déterminé par la personne. Cette liberté


correspond à un prolongement de la liberté d’aller et venir.

Il y a 2 conditions pour déterminer le domicile : élément matériel et élément


intentionnel :

-L’élément matériel résulte de l’occupation effective d’un lieu déterminé (corpus). La


personne va s’instaler dans le lieu en question. Corpus (élément matériel). Un site
internet ne constitut pas de domicile.
-L’élément intentionel (animus) consiste en la volonté de la personne de séjourné de
façon durable dans un lieu déterminé. La preuve de la volonté de s’installer dans un
lieu de manière durable peut être rapporter par tout moyen (des éléments de fêtes,
des témoignages, le fait d’avoir souscrit à un abonement (téléphone, eau, électricité,
…) le lieu de scolarisation des enfants, le paiment de certains impôts,…) Ces faits
sont soumis à la libre interprétation du juge.

Le législateur fixe le domicile de certaine personne. On parle alors de domicile


légaux. Il y en a 4 types.

Art 107 : « Les fonctionnaires nommés à vie sont domiciliés dans la ville à dans le
lieu où il doit exercer ces fonctions.»

Les mimeurs non-émanciper sont domicilié chez leurs père et mère (Art 108)

Lorsque les parents sont séparés, le mineur réside la ou il vit.


Art 108 -3 : « Le majeur sous tutelle à sont domicile fixé chez son tuteur »

Les domestiques et les employés qui travaillent auprès d’une personne sont
domiciliés chez leur employeur.
Art 109 : « A condition qu’il serve ou travail habituellement chez cette employeur et
qu’il demeure chez cette employeur »

Le domicile est le lieu où une personne demeure en droi. La résidence est affecté par
les déplacements de la personne. La résidence produit aussi des effets juridiques.

La résidence à valeur de suppléance lorsque le domicile de la personne est inconnue.


Art 43 du Code de procédure civil : « Le défendeur doit être assigné devant le
tribunal de son domicile ou à défaut, de sa résidence ».

B) Les caractères du domicile

Le domicile présente 3 caractères : unité, fixité et nécessité

B1) Nécessité du domicile

Toute personne à obligatoirement un domicile et ceci quelque soit la profession de la


personne (même une personne mobile pour le travail (ex : forain)). Si une personne
n’a pas acquis un nouveau domicile, elle à conservé en principe celui qu’elle avait
précédemment.

1) Le domicile d’origine

Le domicile d’origine est l’ancien domicile de droit de l’enfant mineur sauf si on


démontre que l’on en à acquis un autre. Le domicile n’est pas lié au lieu de sa
naissance.
Il y a des cas ou le domicile de la personne peut ne pas être connue ou revêtir d’un
caractère incertains. Dans cette hypothèse, la résidence équivaux au domicile.

Le caractère de la nécéssité du domicile est critiqué par certain auteur car il n’y a
aucun texte qui le mentionne de manière expresse. Parfois il est arbitraire de
considérer que la personne à conservé son domicile dans un endroit qu’elle a connue
depuis longtemps.

La nécessité du domicile est une construction longue.

2) Le domicile de nationalité

La question est de savoir si un ressortissant étrannger à un domicile en France.

La Cour de cassation défini : « Le domicile de nationalité correspond a toute


résidence effective qui présente un caractère stable et permanent et coincident avec
le centre des attache familliale et des occupation professionnel. » Arrêt du 6
décembre 1989.

Juge à Montpellier : « La simple détention d’un titre de séjour ne suffit pas à


reconnaitre un domicile de nationalité. »
CA Paris : « Doit permettre d’établir l’intention définitive de s’installer en France et de
distandre de rompre les lien avec le pays d’origine » Arrêt de 1992

B2) L’unité du domicile

1) Le principe de l’unité du domicile

Le domicile est considérer comme une émanation de la personne. Nul ne peut avoir
plusieurs domiciles, le domicile de chaque personne est unique. Cette règle trouve
son fondement notamment dans l’art 102. Principe franco-français. En droit romain il
y avait une règle de pluralité de domicile.

Ce principe interdit à une personne d’avoir des domiciles de même nature, cela
signifie qu’une personne peut avoir un domicile personnel et un domicile
professionnel.

2) Les exceptions au principe

a) Les domiciles spéciaux

Le domicile spécial par opposition au domicile général est unlieu autre que le
principale établissement. Le domicile spécial dans les rapport avec certaines
personne où pour exercer certains droits peut de façon exceptionnel être considéré
comme le domicile de l’intéressé. Cela conduit à affirme que dans certains cas une
même personne peut avoir des domiciles de natures différentes.
Les domiciles spéciaux sont variés : le domicile de secours, le domicile commercial,
matromonial.

aa) Le domicile de secours

Il sert à préciser l’endroit où les personnes malade et sans ressources peuvent


recevoir gratuitement l’assistance médical. Ceci résulte d’un arrêt du CE en date du
28 juillet 1989. Le Code de l’action social et des familles consititut le texte en droit de
ce cours.

L122-2 : « Le domicile de secour s’acquière par une résidence habituelle de 3 mois


dans un département postérieurement à la majorité ou à l’émancipation,… »

L122-1 : « Les dépenses d’aides sociales sont à la charges du département dans


lesquel les bénéficiaire ont leur domicile de secours. »

Dans l’évantualité ou les personnes n’ont pas de domicile de secours, les dépences
incombe au département où réside la personne au moment de la demande
d’admission à l’aide sociale.

S’aggissant d’un mneur pupille de la Nation, le domicile sera celui du département au


sein duquel il aura été inscrit comme pupille.

Pour les personnes handicapé, c’est la MDPH (maison départementale des personnes
handicapés) du lieu de résidence qui sera l’interlocutrice pour effectuer les demandes
d’aides.

ab) Le domicile commercial

Une personne peut avoir à l’occasion de commerce peut avoir un domicile


commerciale et correspondra au lieu ou le commerçant exerce son activité. Le
domicile commerciale va permettre de déterminer le lieu où l’intéressé peut être
assigné.

Ce domicile ne vaut que pour les activité commerciale de l’intéressé. Dès lors qu’il y a
une activité étrangère, alors on se tourne vers le domicile général de l’intéressé qui
sera pris en considération.

La difficulté qui peut se poser, c’est lorsque le commerçant à plusieurs


commercesdans différents lieu. En général, on retient le lieu du principale commerce.
Le registre du commerce et des sociétés présume du lieu du principale commerce.

ac) Le domicile matrimonial

C’est le lieu où peut être célébré le mariage. Le domicile matrimonial est donc
distinct de ce qu’on appelle le domicile conjugale. Il permet de déterminer le lieu ou
sera célébrer le mariage
Art 74 : « Le mariage sera célébré, au choix des époux, dans la commune où l'un
d'eux, ou l'un de leurs parents, aura son domicile ou sa résidence établie par un mois
au moins d'habitation continue à la date de la publication prévue par la loi. »

ad) Le domicile électoral

Art 11 du Code électoral dispose : « Son inscrit sur la liste électoral sur leur
demande : tout les électeur qui ont leur domicile réel dans la commune ou y habite
depuis 6 mois au moins et leur enfant de – de 26 ans »

Ce domicile électoral peut être confondu avec le domicile général. Le législateur fait
preuve de souplesse car les élections se font le dimanche et donc l’intéressé peut
aller dans sa résidence secondaire (dans laquelle il habite au moins 6 mois).

La 2e Chambre civile de la CC a dit qu’il n’y a pas atteinte à l’article 8 de la CEDH car
il y a liberté du choix de domicile pour aller voter.

Arrêt de la 2e Chambre civile de la CC du 27 octobre 1994 : Une personne à acheter


une conscession dans le cimetière d’une commune et que ducoup on pouvait
considérer que son domicile électoral était là. La CC a trancher que non, il faut un
vrai domicie pour l’exercice de droits électoraux.

La chambre criminelle de la CC rend un arrêt le 23 janvier 2003 : Un couple souhaite


voter au sein d’une commune et le couple s’est adresser au maire pour obternir un
certificat qui précisait que le couple avait leur domicile sur le territoirr de la commune.
Le maire à été condamner dans cette affaire car le couple n’avait pas de domicile dans
cette commune, seulement un commerce saisonnier et lorsque le certificat à été fait,
le couple avait quitter la commune depuis 2 mois. Tout cela pour être inscrit sur les
listes électorales de la commune.

b) La théorie des gares principales

ba) Histotique et but

Toutes personnes morales ont pour seul domicile leur siège sociale et parfois elles
ont des sucursalles qui corresponde à des domiciles spéciaux.

Les compagnies d’assurances, de chemins de fer ont eu pour vocation à s’installer


sur tout le territoire. Dans ce cas là, devant quel tribunal assigner ces personnes
morales. Le problème c’est que la plupart des société a vocation nationales ont leur
siège sociale à Paris. Cela pose problème pour le requérant car cela occasionne des
frais et d temps et donc peut démotiver à assigner en justice.

La jurisprudence a admis qu’on peut assigné devant tous les tribunaux ou se trouve
des sucursalles de la société en question (arrêt du 4 mars 1857). Si le litige concerne
une personne. Si il s’agit d’un litige avec une compagnie de chemin de fer, on pourra
l’assigner devant le tribunal du lieu où se situe une gare principale.

Le code des assurance prévoit qu’il est possible d’assigner l’assurance au tribunal du
domicile du demandeur.

bb) Conditions d’application

C’est une théorie qui s’applique à toute les personnes morales sans exception.

B3) La fixité du domicile

1) Le principe

Le principe de fixité du domicile à pour objet de localisé/joindre la personne à tout


moment. C’est ce caractère qui permet de distinguer le domicile de la résidence ou
encore de l’habitation. On peut se déplacer comme on le veux, mais cela reste un
principe immuable. Mais il est difficile qu’une personne garde le même domicile toute
sa vie. Comment va on prouver que l’on change de domicile ?

2) Les exceptions : le changement de domicile

Toute personne, sauf mineur, ont la liberté d’élir domicile dans le lieu de leur choix.
Pour que tout le monde soit informer du chnagement de domicile, le législateur a
prévu des conditions de forme et de fond.

a) Les conditions de fonds pour le changement de domicile

Art 103 du Cc : « Le changement de domicile s'opérera par le fait d'une habitation


réelle dans un autre lieu, joint à l'intention d'y fixer son principal établissement. »

aa) Habitation réel dans un autre lieu

C’est la condition pour qu’il y est changement de domicile (sous réserve de l’intention
de fixer son domicile dans cet autre lieu). L’intention est insuffisante si la personne
n’habite pas dans le lieu. Il faut faire une double déclaration : dans la mairie de notre
ancien domicile et déclaration dans la mairie du nouveau domicile.

Grâce à cette notion d’habitation réel, on peut fixer le domicile de l’intéressé car si
une personne décède ou change de domicile, la succession s’ouvrira au lieu de son
dernier domicile.

La jurisprudence est très strict sur la changement de domicile. Les juges ne se


contente pas d’un changement de résidence qui serai formel. En cas de transfert de
résidence simplement formel il n’y a pas de changement de domicile.

ab) l’intention de fixer


il faut avoir la preuve de l’intention de la personne de la volonté de vouloir s’établir
sur le long terme dans un domicile donné.

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