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DISCIPLINE : FRANÇAIS

DOCUMENTS D’ACCOMPAGNEMENT POUR ENSEIGNANTS


CLASSE : TERMINALE (L, S, OSE)

Fiche 1

UNITE D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE: Littérature et paralittérature, Synthèse.

OBJECTIF PEDAGOGIQUE : Apprenant capable de lire de manière autonome en appliquant une méthodologie d’analyse de texte ;

PRINCIPES : souci d’un avenir collectif et d’un développement pour tous les hommes, droit à une vie saine et productive en harmonie avec la
nature, principe de précaution.

COMPETENCES : pensée systémique, réflexion critique, communication, travail en équipe

VALEURS : équité, altruisme, autonomie, solidarité, tolérance.

ATTITUDES : compassion, générosité.

ETAPES DURE OBJECTIFS OPERATIONNELS ACTIVITES SUPPORTS


E D’APPRENTISSAGE/APPROCHES -
STRATEGIES

5mn Apprenant capable de (d’): LA METHODE D’ANALYSE D’UN Texte n°1:


MISE EN SITUATION
TEXTE “Qu’y a-t-il de
Identifier la leçon du jour particulier ce
Questions / réponses matin”, David
5mn Mobiliser ses stratégies de lecture Lecture silencieuse JAOMAORO
OBSERVATION

30mn Comprendre et analyser le texte: Questions/Réponses


COMPREHENSION -Références (auteur, titres, édition,…) Lecture magistrale du professeur

-Forme (disposition spatiale, type, genre, Lecture expressive de l’apprenant


système d’énonciation…)

-Fond (idée exprimée dans chaque


paragraphe, idée générale)

Identifier les étapes de la méthode Questions/Reponses


CONCEPTUALISATI
d’analyse d‘un texte:
15mn
ON
-Emettre des hypothèses de lecture

-Définir l’objectif de l’auteur

-Lire linéairement le texte

20mn Appliquer la méthode sur un nouveau Travail en groupe : discussion Texte n°2:
APPROPRIATION
texte “Tsunami”
-Analyse du titre

-Analyse de la forme et du fond

-Découverte de l’idée générale et des


idées essentielles du texte

15mn Prendre des notes sur la méthode


d’analyse d’un texte
TRACE ECRITE METHODE D’ANALYSE D’UN TEXTE:

1) L’analyse des références (le para


texte):

La découverte des idées liées au texte à


travers l’auteur, les titres (du texte, de
l’ouvrage), l’édition (la maison, la
date), la collection…

Objectif: émettre des hypothèses de


lecture.

2) L’analyse de la forme:

-La découverte du type (narratif,


descriptif, injonctif, informatif ou
argumentatif) et du genre de texte
(littéraire, non littéraire)

-L’analyse du système d’énonciation


(les indices de personne, de jugement,
de temps et de lieu)

-La vérification du nombre de


paragraphe

Un paragraphe= une unité d’idée(s)

3) L’analyse du fond:

-La vérification de la véracité des


hypothèses de lecture

-L’analyse linéaire: la découverte du


thème, de l’idée générale et des idées
essentielles.

EVALUATION 30mn Mettre en application la leçon acquise 1) Trouvez des hypothèses de lecture à Texte n°3:
partir des références suivantes: “Soupçons”,
MOLIERE.
 MOLIERE, “Soupçons”,
L’avare, acte I, scène 3. Texte n°4:
 Jean-Claude FOTA, “Cri
“Crid’île”,
d’île”, dans Anthologie de la
Jean-Claude
littérature malgache
FOTA.
d’expression française desannée
80 de Liliane RAMAROSOA,
Ed. L’Harmattan, 1990.

2) Vérifiez si les hypothèses sont vraies


en analysant les textes.
TEXTE N°1

QU‘Y A-T-IL DE PARTICULIER CE MATIN ?

Sous une véranda


Un enfant est mort, mort de faim

Entassés les uns sur les autres


Comme des petits de bêtes
Dans la misère ils se vautrent

Pendant la nuit il s’est éteint


Doucement doucement
Faisant cadeau à ses copains
de son chapeau de mendiant

Un matin de tous les jours


Un gamin dort pour toujours
Ses camarades l’observent idiots
Sans un mot sans un sanglot

Mais qu’y a-t-il de particulier ce matin


Sous une véranda
Un enfant est mort, mort de faim.

David JAOMANORO, Quatr’am’s j’aime ça (inédit)


Dans Anthologiede la littérature malgache d’expression française
des années 80 de Liliane RAMAROSOA
Ed. L’Harmattan, Page 36.

TEXTE n°2 : TSUNAMI


26 Décembre2004 : une date tristement mémorable, qui marquera à jamais l’histoire du genre humain par l’horreur de ce fléau qui
s’est abattu sur l’Asie du Sud-Est : le Tsunami.

Un séisme d’une violence inouïe secoue les fonds marins provoquant un gigantesque raz-de-marée sur les côtes. Les vagues atteignent
jusqu’à sept mètres de hauteur. Elles ravagent tout sur leur passage, les constructions les plus solides comme les végétations les mieux
implantées. Les victimes humaines se comptent par centaines de » milliers. Certains villages sont rayés de la carte.

Les réflexions vont bon train autour de cette terrible catastrophe. Les uns font preuve de compassion, les autres accusent les
gouvernements de ne pas avoir pris suffisamment de mesures préventives. En tout cas, deux attitudes ont pu essentiellement être observées
lors de ces tristes évènements du tsunami.

Certaines personnes réagissent immédiatement face au danger. Elles prennent la fuite, montent aux étages les mieux protégés,
cherchent à atteindre les hauteurs… Même au milieu des flots, elles tentent de s’accrocher à tout ce qui est à portée des mains pour
survivre… D’autres, par contre, plongent tout de suite dans un défaitisme sans issu. Attribuant ces horribles évènements à la fatalité elles se
mettent à genoux, impuissantes, et se livrent à la volonté des dieux devant cette « irrésistible apocalypse ».

Les conséquences de ce désastre sont énormes. Et pourtant, à quelque chose malheur est bon. En effet, tous les peuples du monde
entier sont unanimes à admettre que, jamais la solidarité internationale n’a atteint une telle envergure devant un fléau. Gouvernements,
organismes internationaux, associations issues des quatre coins du monde se tendent la main pour venir en aide aux sinistrés, pour distribuer
des vivres, pour reconstruire villes et villages… Espérons qu’à l’avenir, nous n’attendrons plus les catastrophes pour faire preuve de
solidarité positive.
TEXTE N°3

SOUPÇONS

HARPAGON.- Je tremble qu’il n’ait soupçonné quelque chose de mon argent. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit
que j’ai chez moi de l’argent caché ?
LA FLÈCHE.- Vous avez de l’argent caché ?
HARPAGON.- Non, coquin, je ne dis pas cela. (À part.) J’enrage. Je demande si malicieusement tu n’irais point faire courir le bruit
que j’en ai.
LA FLÈCHE.- Hé que nous importe que vous en ayez, ou que vous n’en ayez pas, si c’est pour nous la même chose ?
HARPAGON.- Tu fais le raisonneur ; je te baillerai de ce raisonnement-ci par les oreilles. (Il lève la main pour lui donner un soufflet.)
Sors d’ici encore une fois.
LA FLÈCHE.- Hé bien, je sors.
HARPAGON.- Attends. Ne m’emportes-tu rien ?
LA FLÈCHE.- Que vous emporterais-je ?
HARPAGON.- Viens çà, que je voie. Montre-moi tes mains.
LA FLÈCHE.- Les voilà.
HARPAGON.- Les autres [18].
LA FLÈCHE.- Les autres ?
HARPAGON.- Oui.
LA FLÈCHE.- Les voilà.
HARPAGON.- N’as-tu rien mis ici dedans ?
LA FLÈCHE.- Voyez vous-même.
HARPAGON. Il tâte le bas de ses chausses.- Ces grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les recéleurs des choses qu’on
dérobe ; et je voudrais qu’on en eût fait pendre quelqu’un [19].
LA FLÈCHE.- Ah ! Qu’un homme comme cela, mériterait bien ce qu’il craint ! Et que j’aurais de joie à le voler !
HARPAGON.- Euh ?
LA FLÈCHE.- Quoi ?
HARPAGON.- Qu’est-ce que tu parles de voler ?
LA FLÈCHE.- Je dis que vous fouilliez bien partout, pour voir si je vous ai volé.
HARPAGON.- C’est ce que je veux faire.
(Il fouille dans les poches de la Flèche).
LA FLÈCHE.- La peste soit de l’avarice, et des avaricieux.
HARPAGON.- Comment ? Que dis-tu ?
LA FLÈCHE.- Ce que je dis ?
HARPAGON.- Oui. Qu’est-ce que tu dis d’avarice, et d’avaricieux ?
LA FLÈCHE.- Je dis que la peste soit de l’avarice, et des avaricieux.
HARPAGON.- De qui veux-tu parler ?
LA FLÈCHE.- Des avaricieux.
HARPAGON.- Et qui sont-ils ces avaricieux ?
LA FLÈCHE.- Des vilains, et des ladres.
HARPAGON.- Mais qui est-ce que tu entends par là ?
LA FLÈCHE.- De quoi vous mettez-vous en peine ?
HARPAGON.- Je me mets en peine de ce qu’il faut ?
LA FLÈCHE.- Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous ?
HARPAGON.- Je crois ce que je crois ; mais je veux que tu me dises à qui tu parles quand tu dis cela.
LA FLÈCHE.- Je parle... Je parle à mon bonnet.
HARPAGON.- Et moi, je pourrais bien parler à ta barrette [i].
LA FLÈCHE.- M’empêcherez-vous de maudire les avaricieux ?
HARPAGON.- Non ; mais je t’empêcherai de jaser, et d’être insolent. Tais-toi.
LA FLÈCHE.- Je ne nomme personne.
HARPAGON.- Je te rosserai, si tu parles.
LA FLÈCHE.- Qui se sent morveux, qu’il se mouche.

MOLIERE, L’avare, Acte 1 scène 3.


CLASSE : Terminale (L, S, OSE)

DISCIPLINE : français

UNITES D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE: Débat, Dissertation

OBJECTIF PEDAGOGIQUE : Apprenant capable de s’approprier les différents moyens d’expression de la cause et de la conséquence

PRINCIPES : souci d’un avenir collectif et d’un développement pour tous les hommes, principe de précaution.

COMPETENCES : pensée systémique, communication, créativité.

VALEURS : autonomie, solidarité, tolérance, respect des autres.

ATTITUDES : responsable, curieux.

ETAPES DUREE OBJECTIFS OPERATIONNELS ACTIVITES SUPPORTS


D’APPRENTISSAGE/APPROCHES -
STRATEGIES

MISE EN 5mn Apprenant capable de (d’): L’EXPRESSION DE LA CAUSE


SITUATION ET DE LA CONSEQUENCE
Identifier la leçon du jour
Analyse et transformation d’une
phrase où nous avons une relation
de cause à effet

OBSERVATION 5mn Mobiliser ses stratégies de lecture Lecture silencieuse Texte n°4:

Une lettre
COMPREHENSION 40mn Comprendre et analyser le texte Questions/Réponses

Définir la cause et la conséquence Lecture sélective

Identifier les différents moyens d’exprimer la Lecture magistrale du professeur


cause et la conséquence dans le texte Lecture expressive de l’apprenant

CONCEPTUALISATI Identifier les différents moyens d’exprimer la Brinstorming sur le « Les locutions Tableau
ON cause et la conséquence dans les phrases simples exprimant la cause et la 1 : Les
15mn et complexes conséquence » locutions
exprimant
la cause et
la
conséquen
ce

APPROPRIATION 15mn Appliquer la leçon sur un nouveau texte - Travail de groupes Texte n°5:
- Discussion “ Le
dirigeant
Analyse des références; de
-Analyse de la forme avec demain”
détermination des moyens
d’exprimer la cause et la
conséquence dans le texte

-Analyse du fond.

TRACE ECRITE 10mn Prendre des notes sur les différents moyens LES DIFFERENTS MOYENS
d’exprimer la cause et la conséquence D’EXPRIMER LA CAUSE ET LA
CONSEQUENCE

Dans la phrase simple

Dans la phrase complexe


EVALUATION 30mn Mettre en application la leçon acquise 1) Analysez logiquement les
phrases suivantes et précisez
la nature de chaque
proposition :

P1- L’accusé a été emprisonné


pour avoir volé.

P2-Actuellement, la corruption
règne jusqu’à ce que toutes les
couches sociales soient touchées.
P3- La pollution constitue un
problème mondial étant donné
qu’aucun pays n’en est épargné.

P4- Cet apprenant est tellement


malade qu’il ne peut pas
assister au cours.

P5- L’examen a été reporté, non


point que les candidats ne
soient pas prêts mais que le
confinement continue encore.

2) Reformulez les phrases à


idée de cause de l’exercice
précédent afin d’avoir des
phrases à subordonnée
conjonctive circonstancielle
de conséquence

3) Créez des phrases où nous


avons :

P1- A force de

P2- Trop…pour

P3- Non pas que

P4- Tant…pour que

P5- De manière à ce que

4) Dans un paragraphe,
démontrez pourquoi vous
tenez tellement à réussir au
baccalauréat en utilisant
deux locutions exprimant la
cause et deux autres
évoquant la conséquence
TEXTE n°4:

Antananarivo, le 31 Mars 2020.

Mon cœur,

Bonjour ! comment vas-tu ? Quoi de neuf ? Ici, nous allons à merveille. Ton père s’est déjà rétabli grâce
au traitement que tu lui as conseillé.

Comment vont les préparatifs de ton examen ? Surtout n’oublie pas que le bacc approche. Vu que c’est
pour bientôt, tu dois te nourrir sainement en vue de rester en forme. En effet, la mémoire fonctionne bien quand tu
suis un régime alimentaire complet. De plus, elle est plus fraîche le matin. Donc, il vaut mieux éviter de rester
éveillée très tard le soir sous prétexte de réviser les leçons.

D’ailleurs, il est nécessaire de libérer ton esprit de nos soucis quotidiens et te concentrer uniquement sur
ton examen car dans le cas contraire, tu risques le surmenage intellectuel.

Reste sage.

Ta mère.

Tableau n°1 : LES DIFFERENTS MOYENS D’EXPRIMER LA CAUSE ET LA CONSEQUENCE


EXPRESSION PHRASE SIMPLE PHRASE COMPLEXE
- Grâce à+Nom (cause positive) Vraie ou fausse cause : au mode INDICATIF
- A cause de+Nom (cause négative) ou CONDITIONNEL
- En raison de+Nom (cause négative) - Comme (en début de phrase)
- Faute de+Nom (cause négative) - Puisque
- Par - Parce que
- Vu - Vu que
- Attendu - Attendu que
- Du fait de - Du fait que
- Etant donné - Etant donné que
- Pour + Nom - Du moment que
- Pour + Infinitif passé - Pour la raison que
- Sous prétexte de + Infinitif présent - Car
LA CAUSE (fausse cause) - En effet
- Sous prétexte + Nom (fausse cause) - Sous prétexte que (fausse cause)
- A force de + Infinitif présent (cause Cause niée : au SUBJONCTIF
répétée) - Non que/ non pas que/ non point que
- Ce n’est pas que/ ce n’est point que

Au mode INDICATIF :

- Au point que/ si bien que/ de façon que


- De (telle) sorte que / de (telle) manière que
- Si…que / assez…que / trop…que /
tellement …que / suffisamment…que /tant…
que
- A / de façon à/ de manière à/
Au mode SUBJONCTIF :
jusqu’à /au point de + Infinitif
- En sorte que
présent
- De manière à ce que/ de façon à ce que/
LA CONSEQUENCE - Si…pour/ assez…pour / trop…
jusqu’à ce que
pour / tellement …pour /
- assez…pour que / trop…pour que /
suffisamment…pour /tant…pour +
tellement …pour que suffisamment…pour
Infinitif présent
que/tant…pour que

Texte n°5

LE DIRIGEANT DE DEMAIN

Le dirigeant du XXIème siècle est « condamné » » aux changements liés à la mondialisation économique et culturelle avec un
besoin de se mettre au jour le jour. L‘impact accru de celle-ci sur l’environnement du monde des affaires en général et sur l’entreprise en
particulier exigera dudirigeant de demain l’application des pratiques de naissances actuelles et futures doublées d’une compétence avérée
et d’une vigilance toujours croissante afin de s’adapter aux conditions du marché mondial.

Influencé par l’évolution constante de ce marché, le dirigeant de demain devra rester constamment à l’écoute de son
environnement de façon qu’il apprenne résolument à gérer des systèmes et des relations complexes, instables et pleines de contradictions
de tous ordres. Il devra également élargir son cercle relationnel, multiplier les contacts, effectuer d’innombrables visites de terrain et
maîtriser surtout les techniques de la négociation et du management moderne. […]

En effet dans le monde des affaires, les connaissances acquises se périment rapidement, alors que le métier du dirigeant de demain
recouvrira des responsabilités toujours plus étendues nécessitant la mise à jour permanente des connaissances dans de nombreuses
disciplines. Aussi le dirigeant de demain devra-t-il chercher à s’instruire, à se former continuellement afin d’accroitre sa compétence,
développer son savoir-faire et ses qualités personnelles.
Fiche 3

CLASSE : Terminale (L, S, OSE)

DISCIPLINE : français

UNITES D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE: Débat, Dissertation.

OBJECTIF PEDAGOGIQUE : Apprenant capable de s’approprier des différents moyens d’expression du but et de la condition

PRINCIPES : souci d’un avenir collectif et d’un développement pour tous les hommes, principe de précaution.

COMPETENCES : pensée systémique, communication, travail en équipe, créativité.

VALEURS : autonomie, solidarité, tolérance, respect des autres, estime de soi.

ATTITUDES : responsable, curieux.

ETAPES DURE OBJECTIFS ACTIVITES D’APPRENTISSAGE/APPROCHES- SUPPORTS


E OPERATIONNELS STRATEGIES

MISE EN SITUATION 5mn Apprenant capable de L’EXPRESSION DU BUT ET DE LA


(d’): CONDITION

Identifier la leçon du Analyse et transformation d’une phrase où


jour nous avons une relation entre le but et la
condition

OBSERVATION Texte n°6:


5mn Mobiliser ses Lecture silencieuse
stratégies de lecture « Le travail
est salutaire
pour
COMPREHENSION 40mn Comprendre et Questions/Réponses l’homme »
analyser le texte
Lecture sélective
Définir le but et la
condition Lecture magistrale du professeur

Identifier les Lecture expressive de l’apprenant


différents moyens
d’exprimer la
condition

dans le texte

CONCEPTUALISATI Identifier les Brainstorming sur les locutions exprimant le Cf tableau


ON différents moyens but et la condition n°2’
15mn d’exprimer le but et
la condition dans les
phrases simples et
complexes

APPROPRIATION 15mn Appliquer la leçon Travail en groupes sur: Texte n°7:


sur un nouveau texte « Les
-Analyse des références; comptes de
-Analyse de la forme avec détermination des l’entreprise
moyens d’exprimer le but et la condition dans »
le texte

-Analyse du fond.

TRACE ECRITE 10mn Prendre des notes sur LES DIFFERENTS MOYENS D’EXPRIMER
les différents moyens LE BUT ET LA CONDITION
d’exprimer le but et
la condition Dans la phrase simple
Dans la phrase complexe

EVALUATION 30mn Mettre en application 1. Analysez logiquement les phrases suivantes


la leçon acquise et précisez la nature de chaque
proposition :

P1-Il est sorti pour sa promenade quotidienne.

P2-Actuellement, toute la population est


avertie au cas où la pandémie se répandrait.

P3-Sans votre appui, il n’aurait pas réussi.

P4-Tout le monde reste confiné de crainte


qu’il ne soit contaminé par le virus.

P5-S’il n’avait pas couru si vite, il ne serait


pas tombé.

2. Créez des phrases où nous avons :

P1- De peur de

P2- Même avec

P3- Pourvu que

P4-Pour que

P5- quand bien même

3. Dans un paragraphe, ajoutez les conditions


pour lesquelles vous pouvez réussir au
baccalauréat en utilisant deux locutions
exprimant lebut et deux autres évoquant la
condition

TABLEAU N°2 : LES DIFFERENTS MOYENS D’EXPRIMER LE BUT ET LA CONDITION

EXPRESSION PHRASE SIMPLE PHRASE COMPLEXE

- +Groupe nominal ou infinitif présent : AU SUBJONCTIF :


Pour, dans le but de, dans l’intention - pour que, afin que, de sorte que, de façon
de, dans l’espoir de, de peur de, de que, dans l’espoir que.
crainte de, en vue de - de peur que, de crainte que+ « ne »
LE BUT - +Infinitif présent : Afin de, de façon explétif
à, de manière à.

- A l’INDICATIF : si, selon que, suivant


que ;
- + Groupe nominal : à, avec, en, en cas - AU SUBJONCTIF : à condition que,
de, sous réserve de ; pourvu que, à supposer que, en admettant
- + Infinitif présent : à condition de, à que, à moins que, soit que…soit que ;
LA CONDITION moins de. - Au CONDITIONNEL : au cas où, dans le
cas où, dans l’hypothèse où, dans la
mesure où, quand bien même.

TEXTE N°6

LE TRAVAIL EST SALUTAIRE POUR L’HOMME


Le travail est salutaire dans la mesure où l’on donne, en l’exécutant, le meilleur de soi-même. En équilibrant la personnalité, il
permet à tout individu de mieux faire face à toutes les obligations.

Le travail permet de développer le corps et l’esprit pour maintenir un bon équilibre physique et nerveux, et pour mettre au
service d’autrui ses qualités. Il est donc indispensable à l’homme social de travailler. Celui qui mange dans l’oisiveté ce qu’il n’a pas
gagné lui-même, soit par le vol, soit par la malhonnêteté, est un parasite. Riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un
fripon. Toutes occupations peuvent fournir la substance à l‘homme et il est souvent possible de trouver un intérêt à un travail, même
très horrible, si on en comprend bien le processus et la portée. Pour celui qui cherche d’abord à acquérir son indépendance pécuniaire,
et à plus forte raison, pour celui qui exerce par choix et sans nécessité absolue, une profession intéressante demande la responsabilité
et favorise les contacts humains. Dans tous les cas, on peut apporter sa contribution à l’édifice humain.

Jean GIONO.

TEXTEN°7

LES COMPTES DE L’ENTREPRISE

L’entreprise réalise de nombreuses opérations qui donnent lieu à des rentrées et des sorties d’argent, des recettes et des
dépenses dans le cas où elle fonctionne. Ces mouvements sont enregistrés par la comptabilité qui établit les documents financiers que
l’entreprise doit fournir périodiquement pour rendre compte de son activité économique et de sa situation financière. Ces documents
permettent à la direction de prendre des décisions à partir d’éléments objectifs et de rendre compte des résultats aux associés selon les
exigences de ces deniers. Ils serviront aux banques pour apprécier la solvabilité de l’entreprise.
FICHE 4

CLASSE : Terminale (L, S, OSE)

DISCIPLINE : français

UNITES D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE: Synthèse

OBJECTIF PEDAGOGIQUE : Apprenant capable d’analyseret de reformuler de manière cohérente, concise et élaborée les points essentiels
du message d’un texte

PRINCIPES : souci d’un avenir collectif et d’un développement pour tous les hommes, principe de précaution, partage des connaissances et
des technologies novatrices.

COMPETENCES : Pensée systémique, communication, réflexion critique.

VALEURS : Autonomie, confiance en soi, solidarité, tolérance.

ATTITUDE : Objective, scientifique à usage d’esprit critique.

ETAPES DUREE OBJECTIFS OPERATIONNELS ACTIVITES D’APPRENTISSAGE/ SUPPORTS


APPROCHES-STRATEGIES

5mn Apprenant capable de (d’): LE RESUME Document n°1 :


MISE EN SITUATION
Méthodologie du
Identifier la leçon du jour résumé

5mn Mobiliser ses stratégies de Lecture silencieuse Texte n°8: “L’art


OBSERVATION
lecture d’être heureux »,
ALAIN
30mn analyser et reformuler de Questions/Réponses
manière cohérente, concise et
COMPREHENSION élaborée les points essentiels du Lecture magistrale du professeur
message du texte
Lecture expressive de l’apprenant

Identifier les caractéristiques et Questions/Réponses


CONCEPTUALISATIO
les étapes du résumé et ce qu’il
15mn faut éviter
N

20mn Appliquer la méthode sur un -Analyse des références Texte n°9:


APPROPRIATION
nouveau texte “L’amitié »
-Analyse de la forme et du fond Françoise
-Découverte de l’idée générale et des DOLTO et
idées essentielles du texte Cathérine
DOLTO-
-Travail en groupe : discussion dans TOLTCH
un essai de résumé en suivant la
méthodologie

TRACE ECRITE 15mn Prendre des notes sur le résumé LE RESUME:

I-Les caractéristiques

II-Les étapes du résumé

III-Ce qu’il faut éviter

EVALUATION 30mn Mettre en application la leçon 1) Trouvez l’adjectif qualificatif


acquise défini dans chaque expression
soulignée

- Un message que l‘on n’arrive pas à


comprendre

- Un apprenant toujours volontaire


pour traiter les exercices

- Un journaliste qui reste neutre dans


le traitement des informations à
transmettre

- Une trace que l’on n’arrive pas à


effacer

- Une argumentation qui arrive à


faire dire à tout le monde que vous
avez raison

2) Reformulez les phrases suivantes à


votre manière de façon à réduire leur
longueur sans changer leur sens

P1-Jacques a pour rôle de s‘occuper


des coqs, des poules, des poussins, des
canards et des oies.

P2-Il est nécessaire d’intégrer les


enfants dans un établissement
scolaire.

P3-L’habitude des jeunes à sombrer


dans la violence et le tabagisme
constitue un fléau qui détruit la
société moderne.

P4-La femme qui reste chez elle à


s’occuper de son mari et de ses
enfants détient un métier
respectable, au-dessus du commun.

P5-Après avoir suivi des études à


l’étranger, nous avons intérêt à
revenir travailler au pays où nous
sommes né.

3) Résumez ce texte au quart de


sa longueur initiale

Texte n°10:
« faut-il
condamner le
progrès
technique? »
DOCUMENT N°1 : Méthodologie du résumé

Ses caractéristiques
1) LA CONCISION
Il s’agit de réduire :
 Les paragraphes en un seul ;
 Le texte au tiers ou au quart de sa longueur initiale.
Le texte qui fait l‘objet du résumé au baccalauréat est généralement de 30 à 40 lignes ; d’où le résumé se présente en une dizaine
de lignes à peu près.
2) LA FIDELITE
Il faut rester fidèle :
 A la forme du texte (type, genre, système d’énonciation) ;
 Aux idées transmises ;
 Au fil du développement (l’enchainement des idées : ne pas bouleverser leur apparition) ;
 A la longueur exigée.

3) LA NEUTRALITE ET L’OBJECTIVITE
Celui qui résume un texte prend la place de l‘auteur. Il n’a pas le droit de faire intervenir ses jugements personnels même s’il ne
partage pas les opinions de ce dernier.

I- Les étapes du résumé


1) L’ANALYSE DU TEXTE
 Références (auteur, titres, édition,…) ;
 Forme (disposition spatiale, type, genre, système d’énonciation…) ;
 Fond (idée exprimée dans chaque paragraphe, idée générale).

2) LA REFORMULATION DES IDEES


Il est important d’utiliser ses expressions personnelles pour reformuler les idées essentielles du texte sans reprendre les citations de
l‘auteur. Les termes à reproduire se rapportent aux mots-clés et aux thèmes. Pour parvenir à des reformulations de phrases, nous
avons au niveau morphosyntaxique la nominalisation et la transformation infinitive.
3) L’ARTICULATION DANS LA REDACTION
Au cours de l’analyse de la forme du texte, il est nécessaire de retrouver les connecteurs logiques, les mots de liaison afin de
repérer le processus de l’argumentation et comprendre l’enchainement des idées. Par conséquent dans la contraction du texte, il est
conseillé d’ajouter de la cohérence entre les phrases afin de rendre évidente la suite d’idées et faciliter la compréhension du résumé.

II- Ce qu’il faut éviter


1) LA CONFUSION AVEC LE COMPTE RENDU
Il ne faut pas prendre de distance par rapport au texte comme dans le compte rendu où on joue le messager. Celui qui rédige
un résumé prend la place de l‘auteur. il reprend les pronoms utilisés dans le texte initial mais n‘a pas le droit d’introduire
par : « l’auteur nous parle de… » Ou « Dans ce texte,… ».

2) L’AJOUT DE CITATION
On doit éviter de reproduire les expressions du texte : le résumé n‘est pas un montage de citations. Il est utile de reformuler les
idées à sa manière sans changer le sens. Néanmoins, les thèmes et les mots-clés peuvent être retenus.

3) LA PARAPHRASE
Reformuler ne signifie pas remplacer uniquement certains mots par leurs synonymes. Il s’agit même de changer toute la
structure grammaticale, le style d’écriture. C’est surtout dans la rédaction du résumé que l’on applique les différents moyens
d’exprimer les idées selon les circonstances (cause, conséquence, but, …)

4) LE DEVELOPPEMENT DES IDEES


Le résumé s’en tient aux idées essentielles. Donc, tout développement n’est pas acceptable. On est amené à réduire au lieu
d’allonger. Il faut alors éviter les articulateurs : « c’est-à-dire », « en d’autres termes », …

5) L’INTRODUCTION D’EXEMPLE
Il n’est pas conseillé d’ajouter d’illustrations ; ce sont des éléments accessoires qui aident uniquement à la concrétisation des arguments
pourconvaincre.

TEXTE N°08 : L’ART D’ETRE HEUREUX

On devrait enseigner aux enfants l’art d’être heureux. Non pas d’être heureux quand le malheur vous tombe sur la tête… Mais l’art
d’être heureux quand les circonstances sont passables et que toute l’amertume de la vie se réduit à de petits malaises.

La première règle serait de ne jamais parler aux autres de ses propres malheurs présents ou passés… De même pour les injustices et
les mécomptes. Il faudrait expliquer aux enfants et aux jeunes gens, aux hommes aussi, quelque chose qu’ils oublient trop, il me semble, c’est
que la plainte sur soi, ne peut qu’attrister les autres, c’est-à dire leur déplaire, même s’ils cherchent de telles confidences, même s’ils semblent
se plaire à les consoler.

Car la tristesse est comme un poison ; on peut l’aimer, mais non s’en trouver bien ; et c’est toujours le plus profond sentiment qui a
raison à la fin. Chacun cherche à vivre et non à mourir ; et cherche ceux qui vivent, j’entends ceux qui se disent contents. Quelle chose
merveilleuse serait à la société des hommes, si chacun mettait de son bois au feu, au lieu de pleurer sur des cendres !...

ALAIN, propos sur les bonheurs.

TEXTE N°9 : L’AMITIE

L’amitié, c’est absolument essentiel, surtout pendant une période durant laquelle on change les rapports que l’on entretient
avec sa famille. On cherche aussi un miroir vivant pour conforter, parce que l’on n’est pas sûr de soi.

Quelquefois, on cherche aussi à retrouver un sentiment de fusion, comme avec se parents quand on était petit alors que l’on croyait
encore que cette relation d’amour avec eux est indescriptible.

L’image que le groupe, la bande, se fait de nous parût vitale par moments on cherche à s’identifier, à être pareil aux autres.
De peur d’être rejeté, on s’identifier à des amis. C’est difficile, parce qu’en fait, pour qu’un groupe fonctionne et soit vivant, il
faudrait plutôt être complémentaires. On a peur des différences comme si elles menaçaient le groupe alors quelles le construisent. Il
y a un équilibre que chacun doit trouver entre être assez « comme le groupe » pour en faire complètement partie et garder a
singularité, sa personnalité pour rester soi-même.

La véritable amitié, celle qui peut durer, commence quand on peut dire à l’autre: « tu n’es pas comme moi, tu as raison
d’être comme tu es, et je t’aime bien d’être autrement que moi ». Des copains, on en a plein. De vrais amis, c’est beaucoup plus
rare. Certains disent que dans une vie on compte ses véritables amis sur les doigts d’une main. Quand on n’arrive pas à nouer de
liens d’amitié, il faut se poser des questions ou peut-être en parler à des adultes en qui on a confiance.

Françoise DOLTO et Cathérine DOLTO-TOLITCH, Paroles pour adolescents ou le complexe du


homard, Hatier 1989.

TEXTE N°10:FAUT-IL CONDAMNER LE PROGRES TECHNIQUE ?

Avec les guerres, les nouvelles maladies, les armes de destruction massive, les menaces climatiques qui pèsent sur l’avenir de
la planète, la confiance que les hommes mettaient dans le progrès depuis le 18 e siècle, n’a cessé de décliner. Faut-il donc
condamner le progrès ? Nous sommes enclins à le faire. De ce fait, qu’est-ce qui peut nous conduire, à l’heure actuelle, à
accorder des circonstances atténuantes au progrès ?
D'abord, nous sommes tellement habitués à nos biens de consommation, à notre confort, à la rapidité des déplacements et des
communications que nous ne supporterions plus qu’on nous prive de tous ces bienfaits du progrès et qu’au contraire nous en
demandons toujours plus.
Ensuite, il est dans la nature de l’être humain, depuis l’âge de pierre jusqu'à nos jours, de développer la technologie pour
découvrir mieux la terre et même l’univers, et d’approfondir ses connaissances, pour améliorer sa vie.
Par conséquent, le mal vient du fait que les hommes n’ont pas su gérer le progrès. Plutôt que de le maudire, il faudrait
réfléchir à des solutions. En effet, le devenir de notre planète doit nous inquiéter tous et nous pousser à nous mobiliser pour
essayer de la sauver des conséquences néfastes du réchauffement climatique.
Pour cela, il faudrait que toutes les nations s’engagent à réduire les effets négatifs des nouvelles technologies sur notre
planète et ses habitants.
Par ailleurs, il faudrait éduquer les nouvelles générations et leur montrer que chacun à son niveau peut œuvrer pour un
progrès maîtrisé. Trier les déchets, économiser l’eau et le chauffage, utiliser les transports en commun chaque fois que c’est
possible… Cela peut être le prélude à un changement de comportement.
En conclusion, nous sommes conscients que l’état de notre planète nous concerne tous, car il en va de l’avenir des futures
générations. La réflexion est donc nécessaire.

FICHE 5

CLASSE : Terminale (L, S, OSE)

DISCIPLINE : français

UNITES D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE: Débat, Dissertation

OBJECTIF PEDAGOGIQUE : Apprenant capable de nuancer un devoir d’expression écrite (développement) et un devoir de dissertation, de
déterminer leurs points communs et les leurs différences.

PRINCIPES : souci d’un avenir collectif et d’un développement pour tous les hommes, principe de précaution, partage des connaissances,
interdépendance et indissociabilité de la paix, du développement et de la protection de l’environnement, assurer la pérennité du patrimoine
naturel de la terre pour les hommes.

COMPETENCES : pensée systémique, réflexion critique, discernement.

VALEURS : estime de soi, autonomie, confiance en soi.

ATTITUDES : curieuse, méthodique.


ETAPES DURE OBJECTIFS OPERATIONNELS ACTIVITES D’APPRENTISSAGE/ APPROCHES- SUPPORTS
E STRATEGIES

MISE EN 5mn Apprenant capable de(d’): LES NUANCES ENTRE L’EXPRESSION Sujet: « Le
SITUATION ECRITE ET LA DISSERTATION travail
Identifier la leçon du jour mène-t-il
au
bonheur ? »
OBSERVATION 5mn Mobiliser ses stratégies de Lecture silencieuse
lecture Justifiez à
l’aide
d’exemples
concrets.
COMPREHENSI 40mn Nuancer les deux textes: Questions/Réponses/ Méthode comparative
ON
Texte n°11 :
Déterminer les points Lecture magistrale du professeur
une
communs et les différences
Lecture expressive de l’apprenant expression
entre expression écrite et
écrite
dissertation
Texte n°12 :
CONCEPTUALIS -Identifier les Questions/Réponses
ATION
une
caractéristiques de chaque
15mn Analyse des textes : dissertation
savoir faire

-Formuler le sujet sur -Etude de leur forme;


lequel les rédactions portent -Analyse du fond.

APPROPRIATIO 20mn S’approprier des Analyse du texte n°3 Texte n°13 :


N caractéristiques de chaque
savoir faire Découverte de la nature du savoir faire Une
expression
écrite sur la
pollution

TRACE ECRITE 15mn Prendre des notes sur les LES NUANCES ENTRE L’EXPRESSION Tableau
nuances entre expression ECRITE ET LA DISSERTATION n°3
écrite et dissertation
- Points communs
- Points divergents

EVALUATIO 30mn Mettre en application la Exercice N°01


N leçon acquise
Voici un travail d’écriture d’un apprenant de
lycée : (texte n°3)

- Précisez s’il s’agit d’expression écrite


ou de dissertation ?
- Dressez son plan (grandes et sous-
parties)
- Formulez à votre manière le sujet de
départ.

Exercice N°02

DISSERTATION

Dans les pays en développement, le poids des


traditions freine-t-il le progrès ? Justifiez vos
réponses par des exemples précis.
TABLEAU N°3 : LESNUANCES ENTRE EXPRESSION ECRITE ET DISSERTATION

L’EXPRESSION ECRITE LA DISSERTATION

POINTS COMMUNS

 Point de départ : un sujet de même position possible


 Méthodologie d’analyse de sujet : la même pour les deux savoir faire
 Planification : deux à trois grandes parties Deux rédactions : requièrent le respect du code écrit
 Deux rédactions : requièrent le respect du code écrit

POINTS DIVERGENTS

Longueur

30 à 40 lignes environs A partir de 60 lignes

Organisation des idées dans le corps du devoir

2 grandes parties : 2 paragraphes par grande partie 2 grandes parties : 3 paragraphes par grande partie

3grandes parties : 1 paragraphe par grande partie 3grandes parties : 2 paragraphes par grande partie

Articulation des paragraphes

Des articulateurs pour relier les phrases et les paragraphes Une phrase de transition entre les grandes parties

REMARQUES
1) LE CONTENU DE LA PHRASE DE TRANSITION : la synthèse de la partie précédente et l’introduction de ce qui va succéder.
2) LA PLACE DES PHRASES DE TRANSITION DANS LA DISSERTATION

Première phrase de transition: au début du premier paragraphe du corps du devoir ;

Deuxième : entre les grandes parties (la troisième phrase de transition : entre la deuxième partie et la troisième quand nous avons trois
grandes parties)

Dernière : à la fin du dernier paragraphe du corps du devoir.

3) LA NOTION DE PARAGRAPHE
Un paragraphe= 3 à 4 phrases reliées à l’aide d’articulateurs logiques
Une phrase « argument »+ une ou deux phrases « démonstration » +une phrase « exemple »
6 à 8 lignes (10 à 12 mots par ligne)

TEXTE n°11 :

Thème : le travail

En général, tout être humain qui vit ajoute parmi ses priorités la recherche du bonheur. Dans cette quête, certains disent que le travail
constitue un moyen efficace pour y arriver. En tout cas, ont-ils raison ? Quels sont les intérêts à gagner dans l’exercice d’un métier ? Et quels
problèmes risquons-nous de rencontrer aux niveaux social et psychologique?

D’un côté, celui qui travaille se fait respecter par la société. Il y trouve sa place tant que le paresseux reste toujours le premier suspect
en cas de vol. D’ailleurs, ce dernier est accusé de vivre aux dépens des autres et qualifié de « vaurien », ou de « parasite ». Comme dit Jean
GIONO : « riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon.

De l’autre côté, l’assurance d’une fonction cultive nos qualités. En effet lorsque nous sommes occupés au quotidien, nous ne pensons
pas faire du mal autour de nous. Là où les fainéants comptent en bon nombre sévit en croissance l’insécurité. Les chrétiens disent qu’à celui
qui se sent désœuvré, le diable donne mille activités ».
Néanmoins, la considération d‘un homme actif dépend du poste qu’il occupe : un supérieur est mieux estimé que son subordonné. De
plus, entre collègues, rancunes et jalousies peuvent affecter les relations interpersonnelles. Combien de fois des crimes se produisent dans
certaines entreprises pour mieux se faire valoir que d‘autres aux yeux des dirigeants ?

Exercer une activité professionnelle peut être source de destruction au niveau moral. Notamment, nous avons le cas des ouvriers
d’usines qui assurent le travail à la chaine : à force de n’entreprendre que les mêmes gestes du matin au soir en suivant le rythme des
machines, ils deviennent automates jusqu’à en rêver la nuit.

Bref, le travail permet de s’épanouir dans tous les domaines. D’ailleurs, il s’agit de participation au développement de son pays. Celui
qui assume ses responsabilités risque de rencontrer des difficultés mais il vit dans le bonheur. Plus le nombre de travailleurs augmente, moins
nous avons le risque d’insécurité. Ne serait-ce alors le problème qu’il faudrait résoudre avant tout à Madagascar?

TEXTE n°12 :

Thème : le travail

En général, tout être humain qui vit ajoute parmi ses priorités la recherche du bonheur. Dans cette quête, certains disent que le travail
constitue un moyen efficace pour y arriver. En tout cas, ont-ils raison ? Quels sont les intérêts à gagner dans l’exercice d’un métier ? Et quels
problèmes risquons-nous de rencontrer aux niveaux social, psychologique et physique?

Lorsque nous travaillons, nous sommes les premiers à en tirer parti. D’un côté, nous nous faisons respecter par la société. Nous y
trouvons notre place tant que le paresseux reste toujours le suspect numéro un en cas de vol. D’ailleurs, ce dernier est accusé de vivre aux
dépens des autres et qualifié de « vaurien », ou de « parasite ». Comme dit Jean GIONO : « riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen
oisif est un fripon.

De l’autre côté, l’assurance d’une fonction cultive nos qualités. En effet lorsque nous sommes occupés au quotidien, nous ne pensons
pas faire du mal autour de nous. Là où les fainéants comptent en bon nombre, sévit l’insécurité. Les chrétiens disent qu’à celui qui se sent
désœuvré, le diable donne mille activités ».

D’ailleurs à force de nous activer quotidiennement, nous restons en bonne santé. Le fait de bouger développe le corps et l’esprit. Donc
physiquement, nous sommes comblés. Quant-à l’oisif qui reste à ne rien faire, il peut être engourdi, risque de rencontrer comme maladie la
« sclérose » et de vivre dans la paralysie totale.

Si tels sont les intérêts à gagner en travaillant, ne nous fait-il pas face aux difficultés de la vie?

Néanmoins en premier lieu, la considération d‘un homme actif dépend du poste qu’il occupe : un supérieur est mieux estimé que son
subordonné. De plus, entre collègues, rancunes et jalousies peuvent affecter les relations interpersonnelles. Combien de fois des crimes se
produisent dans certaines entreprises pour mieux se faire valoir que d‘autres aux yeux des chefs ?

Exercer une activité professionnelle peut être aussi source de destruction au niveau moral. Notamment, nous avons le cas des ouvriers
d’usines qui assurent le travail à la chaine : à force de n’entreprendre que les mêmes gestes du matin au soir en suivant le rythme des
machines, ils deviennent automates jusqu’à en rêver la nuit.

En dernier lieu, le travail à l’excès peut endommager la santé en stressant et en menant à différentes sortes de maladies. Celles qui y
passent et qui se croient fortes pour y arriver sont surtout les femmes qui veulent à la fois satisfaire leur mari, leurs enfants ainsi que leur
chef. A la fin, elles subissent la fatigue générale. En fin de compte, assurer une fonction nous fait subir des problèmes.

Bref, le travail permet de s’épanouir dans tous les domaines. D’ailleurs, il s’agit de participation au développement de son pays. Celui
qui assume ses responsabilités risque de rencontrer des difficultés mais il vit dans le bonheur. Plus le nombre de travailleurs augmente, moins
nous avons le risque d’insécurité. Ne serait-ce alors le problème qu’il faudrait résoudre avant tout à Madagascar si nous voulons avancer?
TEXTE n°13 :

Thème : la pollution

La pollution est-elle une fatalité du monde moderne ?

Les trois derniers siècles du deuxième millénaire ont été marqués par les grandes découvertes scientifiques utiles aux conditions de vie
de l‘humanité. Seulement, celles-ci provoquent différentes sortes de pollutions à travers le monde. Est-ce qu’elles sont dorénavant
inévitables ? Pour en savoir plus, à quoi sont-elles dues ? Quelles sont les conséquences qui en résultent ? Et quelles solutions appropriées à
apporter ?

Multiples sont les causes de la pollution. Les déchets organiques des abattoirs et les déchets chimiques des laboratoires polluent l’eau
si les fumées d’usines et d‘échappements d’automobiles rendent impur l’air avec l’action des chlorofluorocarbures et les gaz à effet de serre
qui détériore considérablement la stratosphère.

Ainsi, l’eau sensée être potable est presque partout souillée. Cela entraine la précarité et l’insécurité de toute la vie sanitaire de
l’humanité. De plus, l’air devient irrespirable. Physiologiquement, la pollution provoque l’inflammation des yeux, la maladie du poumon.
D’ailleurs, le réchauffement climatique apporte une sécheresse sans précédent, une inondation accompagnée de grêles et des cyclones.

Il est donc d’une nécessité impérieuse de freiner cette course infernale vers la destruction systématique de notre monde. Il faudrait
réduire l’emploi excessif des carburants à effet de serre par l’usage des énergies électriques et hydrauliques. Ensuite, les Etats devraient
arrêter leurs courses vers des essais nucléaires. La biodiversité ainsi que la biotechnologie seraient des moyens de remédiation par excellence.

Réflexion faite, l’homme, en essayant de satisfaire ses propres besoins par le biais des merveilles scientifiques et techniques,
constitue la source même de toutes les formes de pollution. Cela a une répercussion inévitable sur la détérioration de l’environnement, du
climat et des conditions cosmiques en général. De ce fait, Rabelais n‘a-t-il pas raison de dire : « science sans conscience n’est que ruine de
l’âme »

FICHE 6
CLASSE : Terminale (L, S, OSE)

DISCIPLINE : français

UNITES D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE: Débat, Dissertation

OBJECTIF PEDAGOGIQUE : Apprenant capable de mener une réflexion personnelle méthodique sur un sujet d’ordre général :

trouver le plan directif du travail et formuler la problématique.

PRINCIPES : Souci d’un avenir collectif et d’un développement pour l’humanité, principe de précaution, réduction et élimination des modes
de production et de consommation non viables.

COMPETENCES : Pensée systémique, réflexion critique, communication, travail en équipe.

VALEURS : autonomie, confiance en soi, solidarité, tolérance.

ATTITUDES : faire preuve d’esprit critique, d’objectivité.

ETAPES DURE OBJECTIFS OPERATIONNELS ACTIVITES SUPPORTS


E D’APPRENTISSAGE/APPROCHES-
STRATEGIES

MISE EN 5mn Apprenant capable de(d’): DISSERTATION : ANALYSE D’UN Sujet: « Le travail
SITUATION SUJET ET FORMULATION DE mène t-il au
Identifier la leçon du jour PROBLEMATIQUE bonheur ? »

Justifiez à l’aide
d’exemples concrets.
OBSERVATION 5mn Mobiliser ses stratégies de Lecture silencieuse
lecture
COMPREHENSI 40mn mener une réflexion Brainstorming
ON personnelle méthodique sur
un sujet d’ordre général : Questions/Réponses sur la position du
sujet ;
trouver le plan directif du
travail et formuler la Identification des questions à poser pour
problématique. comprendre la thèse ;

Formulation de la problématique.

CONCEPTUALI Identifier les étapes à Questions/Réponses


SATION franchir et les formules à
15mn retenir
.

APPROPRIATIO 20mn S’approprier de la méthode Travailler en groupe Sujet : En ville comme


N d’analyse d’un sujet de à la campagne, le
dissertation Analyser le sujet : travail des enfants est
-Déterminer sa position omniprésent dans les
sociétés malgaches.
-Vérifier le plan directif Quelles sont les causes
de ce fléau ? Quelles
-Formuler la problématique
solutions proposeriez-
vous afin de
l’éradiquer ?

TRACE ECRITE 15mn Prendre des notes sur la DISSERTATION : ANALYSE D’UN Document n°2
méthode d’analyse d’un sujet SUJET ET FORMULATION DE
de dissertation PROBLEMATIQUE

Trouver le plan directif du travail

Formuler la problématique.

EVALUATIO 30mn Mettre en application la leçon Exercice


N acquise
Analysez ces sujets de dissertation et
précisez les thèmes, la thèse et la
problématique

Sujet 1 : « L’habit ne fait pas le moine ».


Démontrez.

Sujet 2 : On dit que le progrès technique


constitue une lame à double tranchant.
Qu’en pensez-vous ?

Sujet 3 : Madagascar se trouve parmi les


pays les plus corrompus, tel a été le
résultat des enquêtes entreprises par
l’ONU. Selon vous, pourquoi ? Pouvons-
nous y remédier ?
DOCUMENT N°2 : ANALYSE D’UN SUJET ET FORMULATION DE PROBLEMATIQUE
1) L’ANALYSE DE LA POSITION DU SUJET

Objectif : trouver le plan directif du travail

 Sujet = Thèse ou citation + consigne ou question(s)

Le plan directif dépend de la consigne ou de la question.

PLAN DEMONSTRATIF (EXPLICATIF) : développement de la PLAN DIALECTIQUE (ANALYTIQUE) :


thèse thèse + antithèse

Consignes

Expliquez Illustrez Commentez


Prouvez Démontrez Discutez
Montrez que… Développez… Analysez…

Questions

Questions partielles : pourquoi ? Comment ? Dans quelle mesure ? Question partielle : Que pensez-vous de… ?
Questions totales / fermées (à réponse oui ou
non)

Sujet de dissertation: Le travail mène-t-il au bonheur ? Justifiez à l’aide d’exemples concrets.

 Le travail mène-t-il au bonheur ? = question directe totale


 La thèse : Le travail mène au bonheur.
 Justifiez à l’aide d’exemples concrets = consigne accompagnant la question (apportez de preuves concrètes, palpables /
illustrations par les vécus au quotidien)
2) L’ANALYSE DE LA THESE OU DE LA CITATION
Objectif : formuler la problématique
Questions à poser pour comprendre la thèse ou la citation :
 De quoi parle-t-on ? (objet d’analyse) = le travail et le bonheur
Le travail : l’exercice d’un métier, l’assurance d’une fonction, une activité professionnelle, une prise de responsabilité…
Le bonheur : la satisfaction personnelle, la paix intérieure, la joie de vivre, l’épanouissement.
 De qui ? (sujet d’analyse) = les entités concernées qui sont les travailleurs (supérieur et subordonnés), les ouvriers, les mains
d’œuvre, les hommes actifs…
 Quand ? (le temps) = si le sujet ne le mentionne pas, avec le temps du verbe au présent, nous pouvons hésiter entre actualité et
généralité.
Avec « mène » au présent de l’indicatif, nous avons une idée de généralité.
 Où ? (le lieu) = au cas où on ne le précise pas dans le sujet comme ici, l’illustration peut porter sur n’importe quel pays du
monde.
 Pourquoi ? (la cause) = on n’en parle pas dans le sujet.
 Pour quoi ? (le but) = le bonheur, c’est le but à atteindre, le travail en est la condition.
 Comment ? (la manière, le moyen) = le travail, le moyen pour atteindre le but (le bonheur).

3) LA FORMULATION DE LA PROBLEMATIQUE :
Problématique :
 à ne pas confondre avec problème (souci, ennui, difficulté à résoudre) :un ensemble complexe de problèmes dont les éléments
sont intimement liés, problème considéré du point de vue des différents aspects à traiter ;
 Toujours sous forme de question directe (avec un point d’interrogation à la fin) ;
 Fil directeur mettant en valeur les enjeux du sujet pour l’argumentation.
Formulation de problématique :

PLAN DEMONSTRATIF (EXPLICATIF) PLAN DIALECTIQUE (ANALYTIQUE)

La question du sujet La reformulation de la thèse sous forme de


question directe totale

Le travail mène-t-il au bonheur ? = c’est déjà la problématique que nous pouvons reformuler.

Reformulations possibles : L’homme actif vit-il heureux ? / Est-ce que l’exercice d’un métier épanouit ? / L’assurance d’un
métier constitue-t-elle une condition pour parvenir à la satisfaction morale?
FICHE 7

CLASSE : Terminale (L, S, OSE)

DISCIPLINE : français

UNITES D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE: Débat, Dissertation

OBJECTIF PEDAGOGIQUE : Apprenant capable de mener une réflexion personnelle méthodique sur un sujet d’ordre général (trouver des idées
convaincantes et les organiser suivant un plan bien déterminé)

PRINCIPES : Souci d’un avenir collectif et du développement de l’humanité, principe de précaution, réduction et élimination des modes de
production et de consommation non viables.

COMPETENCES : Réflexion critique, communication et travail en équipe, pensée prospective.

VALEURS : Solidarité, respect des autres, tolérance, confiance en soi.

ATTITUDES : Curiosité, observation, sens de l’organisation, objectivité

ETAPES DUREE OBJECTIFS ACTIVITES D’APPRENTISSAGE/ SUPPORTS


OPERATIONNELS APPROCHES-STRATEGIES

MISE EN SITUATION 5mn Apprenant capable DISSERTATION : Sujet: « Le travail


de(d’): RECHERCHE ET mène-t-il au
ORGANISATION DES bonheur ? »
Identifier la leçon du IDEES
jour Justifiez à l’aide
d’exemples
concrets.
OBSERVATION 5mn Mobiliser ses stratégies Lecture silencieuse
de lecture
COMPREHENSION 40mn mener une réflexion Questions/Réponses sur les
personnelle méthodique idées
sur un sujet d’ordre
général :

trouver des idées


convaincantes et les
organiser suivant un
plan bien déterminé.

CONCEPTUALISATIO Identifier les astuces à Questions/Réponses


N appliquer, les formules
15mn à retenir et les
différentes façons de .
planifier un travail.

APPROPRIATION 20mn S’approprier de la Travail en groupe : discussion Sujet : En ville


façon de rechercher les comme à la
idées et des différents Recherche d’idées campagne, le
moyens de planifier le Planifications possibles travail des enfants
travail est omniprésent
dans les sociétés
malgaches. Quelles
sont les causes de
ce fléau ? Quelles
solutions
proposeriez-vous
afin de
l’éradiquer ?

TRACE ECRITE 15mn Prendre des notes sur la DISSERTATION : Documents n°3 :
recherche et RECHERCHE ET recherche et
l’organisation des idées ORGANISATION DES organisation des
dans une dissertation IDEES arguments en
dissertation

EVALUATION 30mn Mettre en application la Exercice


leçon acquise

Présentez le plan détaillé de


ces sujets de dissertation

Sujet 1 : « L’habit ne fait pas


le moine ». Démontrez.

Sujet 2 : On dit que le progrès


technique constitue une lame à
double tranchant. Qu’en
pensez-vous ?

Sujet 3 : Madagascar se trouve


parmi les pays les plus
corrompus, tel a été le résultat
des enquêtes entreprises par
l’ONU. Selon vous, pourquoi?
Pouvons-nous y remédier?
DOCUMENTS N°3 :RECHERCHE ET ORGANISATION DES ARGUMENTSEN DISSERTATION

LA RECHERCHE D’ARGUMENTS

Objectif : convaincre, persuader à l’aide de ses arguments.


La technique à adopter :
 Opter pour la réflexion méthodique : recourir à la technique du remue-méninge, le « brainstorming ».
Certes, le travail de groupes permet d’avoir une richesse au niveau des idées et lors d’une recherche personnelle, il s’agit de lister
en vrac toutes les possibilités d’arguments.
 Trouver des concrétisations (illustrations sous forme de cas particuliers) pour chaque argument (généralité, idée abstraite) afin de
mieux convaincre et persuader.

Le sujet de dissertation: Le travail mène t-il au bonheur ? Justifiez à l’aide d’exemples concrets.

La thèse : Le travail mène au bonheur.

Le plan directif : plan dialectique

La problématique : Le travail mène t-il au bonheur ?

Les reformulations de la problématique : l’exercice d’un métier permet-il de s’épanouir ? / Le travailleur est-il heureux ?

LES ARGUMENTS « POUR » LES ARGUMENTS « CONTRE »

Le travail procure de l’argent afin de combler les besoins Beaucoup sont mal-payés.
quotidiens.
 A Madagascar, les ouvriers n’arrivent pas à survivre
 Le proverbe confirme : « toute peine mérite salaire ». avec leur salaire de moins d’Ar200000.

Le travailleur gagne du respect. Le respect dépend du poste occupé.

 Jean GIONO a dit : « Riche ou pauvre, puissant ou  Le supérieur se valorise aux yeux de ses subordonnés.
faible, tout citoyen oisif est un fripon ».
Le travail cultive les qualités. La corruption se manifeste surtout dans le monde du travail.

 Le proverbe dit : « L’oisiveté est la mère de tous les  Certains offrent de « dessous de table » pour le
vices ». traitement de leur dossier.

Le travail est un service rendu qui donne de la satisfaction Le travail segmenté peut nuire à la motivation du personnel.
personnelle, rend fier.
 Dans le travail à la chaîne, les mains d’œuvre se
 Une couturière peut être heureuse de son œuvre déçoivent de ne pas voir la concrétisation de leur tâche.
quand les clientes sont satisfaites.

Le travail rend sain, procure de la santé. L’excès de travail peut mener au surmenage et à différentes
sortes de maladies.
 L’oisif risque comme maladie « la sclérose ».
 Le cas se produit surtout chez les femmes qui veulent à
la fois jouer celle au foyer et au travail.

Le travail permet de se faire des amis. Le travail peut être source d’ennemis.

 Un guide touristique peut accumuler des amis  A force de vouloir obtenir un poste important, certains
touristes du monde entier. collègues s’entretuent ou vivent dans la jalousie.

Le travailleur acquiert des connaissances. Le travail exige des diplômes.

 Un balayeur de rue peut connaître au fur et à mesure  Même pour être chauffeur ou vendeur actuellement, on
qu’il travaille comment mieux nettoyer, avec quoi, exige au moins le baccalauréat.
quand…

Le travail fait accumuler d’expériences. Les expériences ne sont plus tellement valorisées.

 Le proverbe confirme : « c’est en forgeant qu’on  La politique de rajeunissement du personnel se


devient forgeron ». pratique dans les entreprises.
L’ORGANISATION DES IDEES :
Les grandes parties et sous-parties possibles :
Nous avons toujours 2 ou 3 grandes parties avec 2 ou 3 sous-parties ; soit 6 paragraphes dans le corps du devoir. Donc,
nous ajoutons 3 sous-parties pour 2 grandes parties et 2 sous-parties pour 3 grandes parties dans une dissertation.
Les astuces à appliquer:
 Suivre un plan bien déterminé (à partir du plan directif) pour le regroupement des idées ;
 Retenir les idées les plus convaincantes ;
 Partir du moins important et terminer par le plus important dans l’évocation des idées ;
 Maîtriser qu’une sous-partie correspond à une unité d’idée(s).

Concernant le sujet que nous analysons :


Nous avons 2 grandes parties. Ainsi, nous devrions ajouter 3 sous-parties. Les idées sont ici regroupées suivant
différents domaines et en parlant de persuasion, comme nous faisons référence au bonheur, les cadres social, moral et
physique importent plus.

Planification du travail :

PREMIERE GRANDE PARTIE DEUXIEME GRANDE PARTIE


THESE : les intérêts à gagner quand nous ANTITHESE : les problèmes que nous
travaillons risquons

Au niveau social

Le travailleur gagne du respect. Le respect dépend du poste occupé.

Dans le cadre moral

Le travail cultive les qualités. La corruption se manifeste surtout dans le


monde du travail.
Sur le plan physique

Le travail rend sain, procure de la santé. L’excès de travail peut mener au surmenage
et à différentes sortes de maladies.
FICHE 8

CLASSE : Terminale (L, S, OSE)

DISCIPLINE : français

UNITES D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE: Débat, Dissertation

OBJECTIF PEDAGOGIQUE : Apprenant capable de mener une réflexion personnelle méthodique sur un sujet d’ordre général :présenter à l’écrit le
résultat de l’analyse d’un sujet de réflexion.

PRINCIPES : Souci d’un avenir collectif et d’un développement de l’humanité, partage des connaissances, interdépendance et indissociabilité de la
paix, du développement et de la protection de l’environnement, assurance de la pérennité du patrimoine naturel de la terre pour les hommes.

COMPETENCES : Raisonnement logique, pensée systémique, pensée prospective, réflexion critique.

VALEURS : Autonomie, persévérance, gout de l’effort et de l’excellence, tolérance.

ATTITUDES : Curiosité, observation, sens de l’organisation, esprit critique.

ETAPES DUREE OBJECTIFS OPERATIONNELS ACTIVITES D’APPRENTISSAGE/ SUPPORTS


APPROCHES-STRATEGIES

MISE EN SITUATION 5mn Apprenant capable de(d’): DISSERTATION: REDACTION


ET LOGIQUE DU
Identifier la leçon du jour RAISONNEMENT Les mêmes
sujets

OBSERVATION 5mn Mobiliser ses stratégies de Lecture silencieuse


lecture
COMPREHENSION 40mn Présenter à l’écrit le résultat Questions/Réponses
de l’analyse d’un sujet de
réflexion. Lecture sélective

Lecture magistrale du professeur

Lecture expressive de l’apprenant

CONCEPTUALISATIO Identifier les différentes sortes brainstorming


N de paragraphes
15mn Contenus de l‘introduction et de la
conclusion ;

Liste des paragraphes qu’il est


possible de créer.

APPROPRIATION 15mn Appliquer la leçon sur un Discussion et rédaction au tableau/


autre sujet déjà analysé. rédaction individuelle et correction
au tableau

Création d’introduction et de
conclusion

Rédaction des paragraphes corps du


devoir

TRACE ECRITE 10mn Prendre des notes sur les DISSERTATION: REDACTION Document
contenus de l’introduction et ET LOGIQUE DU n°4 :
de la conclusion RAISONNEMENT
dissertation:
I-contenus de l’introduction et de la rédaction et
conclusion logique du
II-Logique du raisonnement raisonnemen
t
EVALUATION 30mn Mettre en application la leçon
acquise
Exercice

Rédigez ces dissertations en tenant


compte de la logique du
raisonnement:

Sujet 1 : Les traditions entravent-


elles le progrès ? Justifiez à l’aide
d’exemples concrets.

Sujet 2 : On dit que le travail


constitue un moyen de s’épanouir, a-
t-on raison ?

Sujet 3 : La pollution est-elle une


fatalité du monde moderne ?

DOCUMENT N°4 : DISSERTATION: REDACTION ET LOGIQUE DU RAISONNEMENT


I-CONTENUS DE L’INTRODUCTION ET DE LA CONCLUSION
1) Introduction :
 Phrase introductive : généralité ou actualité sur le thème ;
 Thèse ou citation reformulée ;
 Problématique sous forme de question directe ;
 Annonce du plan.
2) Conclusion :
 Synthèse du corps du devoir ;
 Réponse à la problématique ;
 Position personnelle ;
 Elargissement.

II-LOGIQUE DU RAISONNEMENT

Un paragraphe est composé, en général, de trois à quatre phrases de six à huit lignes quand nous avons dix à douze mots par ligne.

1) Le raisonnement déductif :
On commence par une généralité avant d’aboutir à un cas particulier.

Paragraphe = une phrase (argument) + une ou deux phrase(s) (démonstration) + une phrase (illustration)

Le travail procure de la santé. D’un côté, celui qui reste oisif, immobile, s’expose au danger avec l’engourdissement de son corps et
quand cela s’aggrave, la paralysie tandis que l’homme actif devient dynamique. De l’autre côté, à force d’exercer un métier, ce dernier reste
occupé et ne souffre pas au moindre mouvement nécessaire. Quant-au paresseux, il risque comme maladie « la sclérose ».

2) Le raisonnement inductif :
C’est le contraire du raisonnement déductif où le cas particulier commence le paragraphe. Ce raisonnement s’applique surtout quand nous
choisissons comme illustration une citation ou un proverbe.

Paragraphe = une citation ou un proverbe (exemple) + une ou deux phrases (développement de la citation ou du proverbe) +
l’argument (conclusion)
Selon Jean GIONO, « riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon ». En d’autres termes, la fainéantise ne nous
permet pas de gagner la confiance de la société quel que soit notre niveau de vie ou notre force physique. Certes, le paresseux est toujours
considéré comme « un parasite », « « un vaurien ». Bref, c’est le travail qui valorise l’être humain.

3) Le raisonnement concessif :
Il s’agit d’accepter la véracité d’une thèse contradictoire et d’y ajouter une synthèse.

Paragraphe = une phrase (thèse) + une phrase (antithèse) + une phrase (synthèse)

La nouvelle technologie nous est utile dans les réalités quotidiennes. Néanmoins, elle peut être néfaste pour la qualité du
fonctionnement de notre vie tant que nous ne maîtrisons pas son usage à bon escient. Aussi avons-nous intérêt à appliquer notre esprit de
discernement afin d’identifier les limites à ne pas franchir et s’épanouir tout en jouissant des profits à y gagner.

4) Le raisonnement syllogique (le syllogisme) :

Il est question de partir d’une proposition considérée comme vraie, d’y ajouter une autre proposition introduite par « or » et d’en tirer une
conclusion logique.

Paragraphe = une proposition + « or », une autre proposition + « Donc », une conclusion logique

La culture est en crise actuellement à Madagascar avec la dévalorisation des diplômes face à la valeur attribuée à l’argent dans les
« business ». Or, nous la dispensons dans les établissements scolaires. Donc, personne ne peut nier que le monde de l’enseignement rencontre de
difficultés à résoudre au plus vite dans notre pays si nous voulons avancer.
FICHE 9

CLASSE : Terminale (L, S, OSE)

DISCIPLINE : français

UNITES D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE: Débat, Dissertation, Synthèse.

OBJECTIF PEDAGOGIQUE : Apprenant capable de distinguer et d’utiliser correctement et pertinemment le code oral et le code écrit :

 De Connaître les caractéristiques de l’oral et de l’écrit


 De Différencier l’oral et l’écrit
 De Connaître la frontière entre les deux

VALEURS : estime de soi, tolérance, respect des autres, autonomie.


ATTITUDES : spontanée, persuasive.
COMPETENCES : Communication et travail en équipe, plaidoyer, pensée systémique.
PRINCIPES : Souci d’un avenir collectif et d’un développement pour l’humanité, principe de précaution.

ETAPES DURE OBJECTIFS ACTIVITES SUPPORTS


E
OPERATIONNEL D’APPRENTISSAGE/ APPROCHES-
S STRATEGIES

MISE EN 5mn Amener l’apprenant QUESTIONS /REPONSES


SITUATION à être attentif au
cours

OBSERVATION 45mn •Connaître les Titre : LE CODE ORAL ET LE CODE Phrases


ET caractéristiques de ECRIT
COMPREHENSIO l’oral et de l’écrit Pièce de
théâtre
N •Différencier l’oral brainstorming « Histoire de
et l’écrit bêtes »
Le code oral : système pour la langue orale ;
•Connaître la La prononciation, le ton, l’accent, …
frontière entre les
deux Le code écrit : système se rapportant à langue
écrite. Il s’agit ici du système orthographique
du français et tous ses liens avec la grammaire
traditionnelle.

I- LES CARACTERISTIQUES
1- L’oral
 Immédiateté et spontanéité :

 Immédiateté et spontanéité :
 On doit constater la présence physique
du locuteur et de l’interlocuteur. Cette
présence est Souvent entière (face à
face), ou partielle (oreille à oreille ; cas
d’un coup de téléphone). Ce qui
implique l’immédiateté de l’échange et
la proximité des deux acteurs. Le
locuteur parle, l’interlocuteur l’entend
immédiatement et peut répondre tout de
suite à son message. De ce fait, leur
rôle est interchangeable à tout moment ;
le locuteur peut devenir interlocuteur et
vice versa. Il y a donc une interaction
orale immédiate et spontanée.
 Comme le discours oral est Immédiat et
spontané, le locuteur risque de
commettre des fautes et des erreurs,
sans pouvoir corriger à l’avance. Tout
ce qui est dit est dit, il peut le corriger
mais l’interlocuteur a déjà entendu s’il
y a faute. Exemple : « La femme de
mon oncle est malheureux. »Il y a une
faute sur l’accord entre le nom « La
femme » et l’adjectif attribut ; on ne
peut pas changer ce qui a été dit mais
onpeut le corriger en reformulant par la
suite : « Elle est malheureuse. » Mais
avec cette immédiateté, il peut y avoir
hésitation et prendre le temps pour dire
quelque chose.
 Les erreurs et les fautes. Les élisions
et l’agrammaticalité sont tolérés voire
acceptées par l’oral.
Le plus souvent, on n’utilise pas la
négation : « Je veux pas partir » au lieu
de « Je ne veux pas partir ».
Dans la plupart des cas ; on utilise la
liaison entre les mots et on ne prononce
pas, délibérément, le sujet du verbe:
« n’Pouvez pas m’parler » au lieu de
« Vous ne pouvez pas me parler ». Cela
crée une faute grammaticale.

 Compréhension du message: Pour que le


message dans le discours oral soit compris,
le locuteur doit prendre en compte son
interlocuteur. Leur proximité oblige le
locuteur à mobiliser les spécificités de
l’oral qui varient selon son intention son
émotion lors de l’énonciation.
 La voix : elle doit être audible pour la
compréhension du message puisque
l’écoute est le moyen pour les acteurs
de se comprendre. Si on parle à
quelqu’un qui se trouve à coté de soi,
on peut parler à voix basse puisqu’il
peut nous entendre. Par contre s’il est
assez éloigné, on doit ajuster la voix et
parler plus fort.
 Le débit : prendre en compte la vitesse
d’élocution. Si onparle trop vite,
l’interlocuteur pourrait ne pas tout
entendre et déformer sa compréhension.
Si onparle trop lentement, cela
manquerait de dynamisme ; et
l’interlocuteur ne serait peut-être pas
stimulé par le discours.
 Le ton : Montant ou non ; pour la
bonne compréhension du message,
Selon le message, le ton peut varier par
rapport au sentiment voulu. Un ton
joyeux pour apporter une bonne
nouvelle, un ton mélancolique pour la
tristesse, …
 L’intonation : utiliser la bonne
intonation, par rapport à la langue
d’une région ou d’un pays. La langue
française a sa propre intonation selon la
région, …
 L’accent : Il varie d’une langue à une
autre. La langue française a son propre
accent ; Si on le change, cela pourrait
changer le sens du message à délivrer,
voire l’incompréhension.
 Les différentes pauses s’ajoutent à
tous ces éléments pour marquer les
intentions et les émotions.

 Suppléments de l’oral : L’oral en lui-


même ne suffit pas toujours. Quelquefois,
à cause de la spontanéité, le locuteur ne
trouve pas les mots adéquats pour
transmettre son message. Il peut avoir
recours à d’autres moyens de
communication en supplément.
 Les gestes sont acceptés à l’oral. Il y a
des gestes conventionnels, mais onpeut
également en inventer. Quelques gestes
conventionnels : pour dire qu’onest
d’accord ; lever le pouce ou hocher la
tête de haut en bas ; pour refuser,
hocher la tête de gauche à droite ; …
 Les mimiques ; les expressions
corporelles et faciales peuvent aider à
faire passer un message à l’oral.
Comme avec les gestes, on imite des
expressions ; elles peuvent être
conventionnelles. sourire pour dire
qu’on est content ou en accord avec
l’interlocuteur ; mettre l’index devant la
bouche permet de dire aux autres de se
taire, … Même le regard peut signifier
beaucoup d’expressions.
 Les interjections comme « euh !, et
bien !, hum !hahaha !, Pffff ! … »
peuvent aider dans l’élocution à l’oral.
En effet, elles peuvent marquer une
pause afin de réfléchir, d’interrompre
ou intensifier les intentions et les
émotions.

Remarque : ces suppléments sont utilisés


différemment culturellement; pour saluer
ou dire au revoir dans le quotidien, on peut
lever la main ; mais sur un terrain de foot,
cela veut dire qu’il faut arrêter les actions.

2- L’écrit
 Intemporalité :
 Le message écrit se caractérise par la
virtualité du récepteur ; c’est-à-dire
qu’il n’est pas présent à l’instant où
celui-ci est écrit. Par contre, L’auteur
du message connaît à qui il est destiné,
mais il sait que la réception n’est pas
immédiate. Il se peut même que le
récepteur n’existe pas encore au
moment où l’auteur écrit son message ;
c’est le cas par exemple des romans.
Donc, l’écrit n’est pas limité par le
temps immédiat, à l’inverse de l’oral.
De ce fait, il n’y a pas de réaction
spontanée et d’interaction entre les
deux acteurs. De plus, le récepteur
peut relire à tout moment cet écrit, et
peut y répondre, ou non, mais dans une
date ultérieure à celle de l’envoi.
 Puisque le message écrit n’est pas
immédiat ; l’auteur peut avoir du recul
sur ce qu’il est en train de produire.
Lorsqu’on écrit quelque chose, on peut
vérifier les éventuelles fautes et erreurs.
De ce fait, on peut effacer s’il y a lieu,
ou ajouter des contenus si la production
n’est pas complète. On fait donc une
production plus réfléchie.
 Comprehension du message :
 Pour être compris, l’écrit doit suivre
des normes et des règles précises.
Suivre les règles grammaticales,
orthographiques, typologiques, …
lorsqu’on produit à l’écrit. La
contrainte pour l’auteur est la précision.
La contrainte lexicale, par exemple, est
pour éviter une imprécision et les
ambiguïtés. Exemple ; « J’ai la tête
dure » ; cela peut signifier plusieurs
choses : soit « Je suis têtu », soit « ma
tête résiste aux chocs physiques ou
moraux ». Bref, il faut préciser le sens
voulu avec un mot adéquat pour une
compréhension sans équivoque. Pour le
premier sens, on peut dire « Je suis
têtu », pour le deuxième ce serait « Ma
tête est forte (ou résistante) ».
 Afin de combler le manque
d’expressivité due à l’absence éléments
oral comme le ton, l’intonation, le
débit, … ; on doit recourir aux règles
régissant la phrase. Il faut également
utiliser les ponctuations dans le but de
marquer les pauses, les intentions ou les
émotions ; Que l’on retrouve facilement
à l’oral.

En clair, l’écrit doit être précis et clair,


tout en étant percutant.

II- LA DIFFERENCE ENTRE L’ORAL


ET L’ECRIT
1- L’oral
 Plus d’interactions grâce à la présence
des deux acteurs.
 Message plus percutant et plus expressif
car on utilise plusieurs procédés en dehors
de l’oral
 Une expression plus permissive surtout
par rapport au niveau de langue utilisé : le
niveau familier et courant. Cela se traduit
par son Utilisation dans le quotidien et
dans une situation plus familière (entre
amis, famille, collègues, ...)

2- L’écrit
 Intemporel car le destinateur et le
destinataire ne sont pas censés être en
présence. Donc le message n’est pas reçu
dans l’immédiat.
 Moins expressif que l’oral, mais peut tout
aussi être percutant car il est plus
réfléchi.
 Une production plus organisée avec des
règles. Les niveaux de langue utilisés
sont : le niveau courant et soutenu ; car on
l’utilise souvent dans une situation plus
formelle (scolaire et administrative).

III- FRONTIERE ENTRE ORAL ET


ECRIT

L’oral et l’écrit sont différents par leurs


caractéristiques. Pourtant, ils peuvent être
complémentaires. Parfois, la frontière est
étroite entre les deux. Il y a des formes
« hybrides » :
 l’oral secondairement scripturalisé
comme des interviews téléphoniques
destinées à la presse écrite.
 l’écrit oralisé : lors du cours, l’enseignant
oralise ses notes en vue de la leçon ; les
apprenants prennent en notes le message
oral. Dans la littérature, les pièces de
théâtre sont destinées à être jouées sur
scène.

A RETENIR

Le code oral est lié au système de la langue


orale. Le locuteur, en fonction de son intention
et de ses émotions ; dans le message oral, doit
tenir compte du locuteur.

 L’interaction entre les deux acteurs est


immédiate et spontanée.
 Les caractéristiques de l’oral doivent
être mobilisées : voix, débit, ton,
intonation, …
 On peut mobiliser les gestes et toutes les
expressions corporelles pour combler les
limites de l’oral.

Le code écrit est lié au système de langue


écrite.

 Il n’y a pas d’interaction directe entre


les acteurs.
 La production est plus réfléchie
puisqu’elle n’est pas immédiate et peut
être corrigée.
 L’absence des caractéristiques de l’oral
qui rendent plus expressives est comblée
par les règles orthographiques,
grammaticales, typographiques, …

EXPLOITATION 40mn *Vérifier les acquis


EXERCICES
ET *Remédier aux 1- Identifier les énoncés suivants selon qu’il
fautes et/ou aux soit à l’oral ou à l’écrit. Justifiez.
REMEDIATION erreurs a) Ouf ! Je suis fatigué.
b) Qu’est-ce qu’y a dans cette boîte ?
c) Est-il possible d’avoir votre contact
téléphonique ?
d) Chsuis crevé !

2- Transformez convenablement à l’écrit ; tout


ce qui est oral, dans l’exercice précédent

CORRIGE
1- Identification et justification
a) Ouf ! Je suis fatigué.→ Oral : utilisation
de l’interjection pour exprimer la fatigue
b) Qu’est-ce qu’y a dans cette boîte ? →
Oral : Formulation familière « qu’est-ce
que » et élision « Qu’est-ce qu’il y a ? »
c) Est-il possible d’avoir votre contact
téléphonique ? → Ecrit : formulation
utilisant le niveau de langue soutenu.
d) Chuis crevé ! → Oral : Elision du sujet en
mettant une liaison au lieu de « Je
suis »/ « Chuis » et utilisation d’un
vocabulaire familier « crevé ».

2- Transformation à l’écrit
a) Ouf ! Je suis fatigué.→ Je suis fatigué.
/Que je suis fatigué.
b) Qu’est-ce qu’y a dans cette boîte ? → Il y
a quoi dans cette boîte ?/Quel est le
contenu de cette boîte ?
c) chuis crevé ! → Je suis fatigué.
FICHE 10

CLASSE : Terminale (L, S, OSE)

DISCIPLINE : français

UNITES D’ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE: Dissertation, Synthèse.

OBJECTIF PEDAGOGIQUE : Apprenant capable de distinguer texte argumentatif et texte explicatif

 connaître les caractéristiques communes aux deux types ;


 identifier les points qui les distinguent.

PRINCIPES : souci d’un avenir collectif et d’un développement pour tous les hommes, principe de précaution, réduction et élimination des
modes de production et de consommation non viables.

COMPETENCES : Discernement, pensée systémique, réflexion critique.

VALEURS : tolérance, respect des autres, autonomie,

ATTITUDES : objective, Scientifique, organisée.

ETAPES DUREE OBJECTIFS ACTIVITES SUPPORTS


OPERATIONNELS D’APPRENTISSAGE/APPROCHES-
STRATEGIES

MISE EN SITUATION 5mn Apprenant LES NUANCES ENTRE LE Texte n°14: “Fonctions économiques de
capable de(d’): TEXTE ARGUMENTATIF ET
Identifier la leçon LE TEXTE EXPLICATIF la monnaie”
du jour (INFORMATIF)
Texte n°15:

“La monnaie, un langage”


OBSERVATION 5mn Mobiliser ses Lecture silencieuse
stratégies de
lecture

COMPREHENSION 40mn Nuancer les deux Questions/Réponses : étude


textes: comparative

Déterminer les Lecture magistrale du professeur


points communs
et les différences Lecture expressive de l’apprenant

CONCEPTUALISATION Identifier : Questions/Réponses

15mn -les nuances entre -Analyse des références aux textes;


argument et
théorie ; -Etude de leur forme;

- les -Analyse du fond.


caractéristiques
des textes
argumentatif et
explicatif
(informatif).
APPROPRIATION 20mn Découvrir les Travail en groupe : discussion Texte n°16: “Maternité et faim du
caractéristiques monde”
du type informatif -Analyse des références;
ou argumentatif -Analyse de la forme avec
dans un nouveau précision du type de texte;
texte
-Analyse du fond.

TRACE ECRITE 15mn Prendre des notes LES NUANCES ENTRE LE


sur les nuances TEXTE ARGUMENTATIF ET
entre le texte LE TEXTE EXPLICATIF
argumentatif et le (INFORMATIF)
texte informatif.
- Points communs
- Points divergents

EVALUATION 30mn Mettre en 1) Précisez s’il s’agit d’argument


application la ou de théorie et apportez de
leçon acquise justifications:

P1-La télévision permet


d’accumuler beaucoup de
connaissances.

P2-La télévision est un appareil


audiovisuel.
P3-Madagascar se subdivise en
vingt-deux régions ayant chacune
ses spécificités.

P4-Madagascar peut sortir de la


pauvreté au cas où tout le monde
prend ses responsabilités.

2) Analysez ce texte et précisez son


type :

3) Créez un paragraphe Texte n°17:


argumentatif en continuant la
« L’oisiveté »
phrase suivante :

« L’argent ne fait pas le


bonheur. »

4) Dans un paragraphe informatif,


parlez de l’ordinateur.
LES NUANCES ENTRE LE TEXTE ARGUMENTATIF ET LE TEXTE EXPLICATIF (INFORMATIF)

LE TEXTE ARGUMENTATIF LE TEXTE INFORMATIF (EXPLICATIF )

POINTS COMMUNS

Les verbes : au présent de l’indicatif à valeur intemporelle

Les articulateurs récurrents : logiques et chronologiques

POINTS DIVERGENTS

Objectifs

Convaincre, persuader à l’aide d’arguments Faire comprendre des théories

Structure de paragraphe

Argument (1Phrase)+ Démonstration (1 ou 2 phrases)+ illustration Théorie (1phrase)+ Explication (1 ou 2 phrases)+ Preuve (1 phrase)
(1phrase)

Tonalité du texte

Catégorique : l’auteur est sûr de ce qu’il exprime et utiise des termes Neutre : l’auteur ne fait pas intervenir ses jugements personnels.
qui le prouvent.

Auteur

Généralement présent (je/on/ nous) et subjectif (donne ses Absent et objectif


jugements personnels)

Langage

courant Spécialisé
Illustration

LE TEXTE ARGUMENTATIF POLEMIQUE LE TEXTE EXPLICATIF DIDACTIQUE

Objectifs en plus

Vaincre (une guerre) Enseigner, faire apprendre une théorie

Exemples de texte

Les lettres ouvertes Les leçons

TEXTE n°14 : FONCTIONS ECONOMIQUES DE LA MONNAIE

Depuis l’Antiquité, les biens très divers qui ont été utilisés comme monnaie remplissent tous trois fonctions :

- Moyen de paiement. L’acceptabilité suppose que le bien ait une valeur subjective élevée (objet symbolique, bien d‘ornement, métal précieux) et une
valeur objective liée à ses qualités physiques : stabilité, voire inaltérabilité (l’or ne s’oxyde pas contrairement à l‘argent), grande valeur sous un
faible volume, malléabilité qui permet la divisibilité, qualité essentielle car il faut fabriquer des pièces de toutes tailles pour des achats variés.
- Unité de compte, étalon des valeurs. Fautes de prix exprimés en unités monétaires, personne ne peut dire combien de litres de lait vaut une table car,
n’ayant aucune qualité en commun, ils ne sont pas comparables sur la même échelle. La monnaie rend les objets commensurables […].
- Réserve de valeur. Pour faciliter l’échange, il faut scinder le circuit vente-achat, cela implique que les échangistes Apuissent conserver la monnaie
dans l’intervalle .Pour être un bon moyen d’échange et de mesure, elle doit donc aussi être un bon moyen d’épargne. Les métaux supplantent donc
les biens fongibles, puis l‘or supplante l’argent car il est inoxydable et rare.
J. –P. DELAS, B. MILLY, Economie contemporaine,
Ellipses, Novembre 2000.

TEXTE n°15 : LA MONNAIE, UN LANGAGE

Je vais prendre une métaphore : ce qui est le plus proche de la monnaie, c‘est le langage. La monnaie est un langage et fonctionne comme tel.
Or le langage est commun à tous, personne ne peut posséder une langue dans sa totalité et dire qu’il va en faire ce qu’Il veut. Par contre tout le monde
va user de la langue. Une langue permet de communiquer si on est sûr que les autres la comprennent. Donc ce n’est pas la propriété de la langue qui
compte, c’est le fait qu’elle est partagée par tous et qu’il existe des règles de grammaire dont tout le monde use. La monnaie c’est la langue de
l’économie, de la marchandise. Il y a en France des milliers d’entreprises, des centaines de milliers de produits, personne n’est capable d’organiser la
production sociale dans sa totalité, personne ne peut dire qui produira quoi, qui doit vendre à qui...La monnaie c’est ce qui nous permet d’être reliés les
uns aux autres sans le savoir. Grâce à elle on va pouvoir produire pour quelqu’un qu’on ne connaît pas : la production est vendue sur le marché contre
de l’argent, sans savoir à l’avance quels seront les clients.

M. AGLIETTA, In DEES n°76, CNDP, 1989.

TEXTE n°16 : MATERNITE ET FAIM DU MONDE

La grande majorité des femmes du Tiers-monde ne dispose pas des possibilités offertes aux femmes des pays riches. 122 millions d’enfants naissent
chaque année dans le monde : près de 100 millions d’entre eux voient le jour dans les pays du Tiers-Monde dont 21 millions d’entre eux ont un poids
de naissance insuffisant et la mortalité avant un an y est dix fois plus élevée qu’en Europe du nord. Dans certaines régions d’Afrique, le taux de
mortalité maternelle est cent fois plus élevé que dans les pays développés. Il dépasse parfois un décès pour cent naissances. Loin de le réduire, l’écart
entre la qualité des soins dont bénéficient les femmes des pays nantis et celle des pays pauvres ne cesse de s’accroître.

Les problèmes de malnutrition qui touchent en priorité les jeunes enfants et les femmes enceintes ou qui allaitent se posent avec une extrême
acuité, les enfants nourris au biberon ont une alimentation carencée : faute d’argent, les mères « allongent » le mélange… En 1981, l’OMS adoptait un
code national de commercialisation des substituts du lait maternel et recommandait aux Etats membres de l’appliquer.

Aidés par l’OMS et l’UNICEF, des pays comme le Sénégal, le Niger, le Mali, l’’Afghanistan ou l’Inde ont intégré des services de santé
maternelle et infantile dans les programmes de soins élémentaires. Des accoucheuses traditionnelles (matrones) reçoivent une courte formation et
retournent dans leur village, munies d’une trousse obstétricale. Bien accueillies puisque déjà adoptées par les populations, elles peuvent alors accomplir
une surveillance médicale de base…

Autant d’éléments qui entraînent une baisse de la mortalité infantile et maternelle.

Marie Josée JAUBERT

TEXTE n°17 :L’OISIVETE


L’oisiveté est caractérisée par l’inaction. Au lieu de travailler, les jeunes préfèrent flâner dans la rue, hanter les ruelles, danser ou s’asseoir
sur les murs, la guitare à la main.
L’oisiveté n’a pas les mêmes causes. Chez les uns, elle est due au caractère même de l’individu. En premier lieu, elle peut être provoquée par
la paresse. Chez d’autres, l’oisiveté est causée par la morgue. Les jeunes deviennent oisifs parce qu’ils ne veulent pas travailler sous les ordres d’un
chef ou d’un patron. Ils pensent que c’est humiliant. Enfin, l’oisiveté peut être provoquée également par l’inconstance. Aujourd’hui le jeune homme
ou la jeune fille travaille comme secrétaire. La semaine prochaine, il veut se lancer dans le commerce ; le mois prochain dans l‘agriculture. Mais
comme dit le proverbe : « pierre qui roule n’amasse pas mousse », à la fin, il sombre dans l’oisiveté. Chez d’autres jeunes gens, l’oisiveté est une
suite de la mauvaise éducation en famille. L’enfant a l’habitude de ne manquer de rien, alors qu’il ne participe à aucune activité à la maison : ni pour
préparer le repas, ni pour ranger sa chambre, ni même pour laver son mouchoir. Cette mauvaise éducation façonne chez les jeunes une personnalité
d’oisif qu’ils conservent jusqu’à l’âge adulte.

Les conséquences de l‘oisiveté sont les mêmes chez s les jeunes. Tout d’ abord, ils prennent goût aux plaisirs faciles, et en particulier les
boissons alcooliques. Ce penchant dévie bientôt vers la drogue. Les croyants disent qu’à celui qui sent désœuvré, le diable donne mille activités.
Aussi l’oisif se livre-t-il par la suite à la débauche, au vol, pour échouer finalement dans la dépravation totale.

(Discours adapté)

FICHE 11
Unité d’apprentissage : LITTERATURE ET PARALITTERATURE

Objectifs d’apprentissage : L’apprenant doit être capable d’identifier les spécificités de la chanson, d’exploiter les richesses linguistique,
culturelle, artistique/esthétique de l’œuvre.

Valeurs à conceptualiser : confiance en soi, dignité.

Thème : SDSR (le thème de l’amour, du mariage, du genre, du consentement)


Savoirs Activités /stratégies Méthodologie/
outils /supports

Les spécificités de la -Ecoute ; - Matériels pour


chanson : paratexte, écoute
forme, fond. -Transcription (Paroles de la
chanson) ; - Questions/réponses

-Analyse structurelle de la - Travaux de groupes


chanson : la mise en strophe, le
refrain, l’air, l’instrumental ; - Répétition

- Analyse thématique de la
chanson: le thème de l’amour, du Chanson de Patricia
mariage, du genre, les frasques CARLI, Demain tu te
masculines. maries

Les richesses linguistique, Exploitation linguistique de la


culturelle, chanson : - semantico-lexicale
artistique/esthétique de (champs lexicaux de l’amour, du
l’œuvre mariage) - morphosyntaxique (le
type déclaratif)

Exploitation
culturelle/artistique /esthétique :

Les expressions secretes Chanter en ajoutant l’intonation


et la tonalité en suivant le rythme,

Demain tu te maries
Arrête, arrête ne me touche pas
Je t'en supplie ai pitié de moi
Je ne peux plus supporter
Avec une autre te partager
D'ailleurs demain tu te maries
Elle a de l'argent, elle est jolie
Elle a toutes les qualités
Mon grand défaut c'est de t'aimer
Arrête, arrête ne me touche pas
Je t'en supplie ai pitié de moi
Dès que tes mains se posent sur moi
Je suis prête à subir ta loi
Mais tu as préféré les grands honneurs
A la place de notre bonheur
Et, et pour garder tes ambitions
Tu as détruit mes illusions
Je sais, je sais tu m'aimes encore
L'orgueil pour toi est le plus fort
Il a vécu le grand amour
Pour garantir tes vieux jours
Il faut, il faut nous quitter sans remords
Tu es le maître de ton sort
Laisse-moi, laisse-moi te féliciter
Demain, demain tu vas te marier
Chez elle tu auras le confort
Chez moi tu jouais avec mon corps
Chez elle tu vas te distinguer
Chez moi tu venais te griser
Ce soir, ce soir c'est la dernière fois
Que je te parle, que je te vois
Puisque, puisque c'est elle qui aura ton nom
Ce soir, ce soir moi je te dis non
Non! Non! Chanson de Patricia CARLI.
FICHE 12

Unités d’apprentissage : LITTERATURE ET PARALITTERATURE, DEBAT, DISSERTATION

Objectifs d’apprentissage : L’apprenant doit être capable d’identifier les spécificités de la chanson, d’exploiter les richesses linguistique,
culturelle, artistique/esthétique de l’œuvre.

Valeurs à conceptualiser : confiance en soi, dignité.

Thème : SDSR (l’enfance, la recherche de liberté, le genre)

Savoirs Activités /stratégies Méthodologie/outils /supports QUELQUES QUESTIONS


D’EXPLORATION DES
PAROLES DE LA CHANSON

Les -Ecoute ; - Matériels pour écoute


spécificités
de la -Transcription - Questions/réponses Qui parle dans ce texte?
chanson : (Paroles de la
chanson) ; - Travaux de groupes (c’est le “je” qui renvoie à
auteur, fond une fille: “Pour une fille
et forme -Analyse structurelle - Répétition belle t’es pas si bête”)
de la chanson : la
mise en strophe, le A qui s’adresse-t-il?
refrain, l’air, Paroles de Balance Ton Quoi (A “tu” qui renvoie à un
l’instrumental ; [CLIP OFFICIEL] © Warner garçon: “tu parles mal des
Chappell Music France filles”)
- Analyse thématique
de la chanson: le A qui renvoient “ils”?
thème de l’amour, du
mariage, du genre, Source : LyricFind (A “tu” et les autres de son
les frasques genre/ les hommes)
Paroliers :Angèle Van Laeken /
masculines.
VeenceHanao
Les Exploitation Quel registre de langue est
richesses linguistique de la déployé ici?
linguistique, chanson : -
culturelle, semantico-lexicale (Le langage familier avec la
artistique/e (champs lexicaux de répétition de “ça”,
sthétique de l’amour, du mariage)
l’œuvre Essayez de reformuler le
- morphosyntaxique ( titre à votre manière.
le type déclaratif, le
code oral et le code (Comme tu veux/ Tant pis
écrit, les registres de pour toi/ Je m’en balance/
langue) Je m’en fous/ …)

Exploitation Que dénonce la jeune fille


culturelle/artistique dans le texte?
/esthétique :
(l’offense proférée à son
égard, le manque de
respect, la
expressions Chanter en ajoutant discrimination ...)
orale et écrite l’intonation et la
tonalité en suivant le Comment réagit la jeune
rythme, fille? Pourquoi ?

En faire un sujet de (Elle se révolte parce


dissertation qu’elle se sent offensée)

Balance ton quoi


Ils parlent tous comme des animaux
De toutes les chattes ça parle mal
2018 j'sais pas c'qui t'faut
Mais je suis plus qu'un animal
J'ai vu qu'le rap est à la mode
Et qu'il marche mieux quand il est sale
Bah faudrait p't'être casser les codes
Une fille qui l'ouvre ça serait normal

Balance ton quoi


Même si tu parles mal des filles je sais qu'au fond t'as compris
Balance ton quoi, un jour peut-être ça changera
Balance ton quoi

Donc laisse-moi te chanter


D'aller te faire en, hmm-
Ouais j'passerai pas à la radio
Parce que mes mots sont pas très beaux

Les gens me disent à demi-mot


Pour une fille belle t'es pas si bête
Pour une fille drôle t'es pas si laide
Tes parents et ton frère ça aide
Oh, tu parles de moi
C'est quoi ton problème?
Je n’ai écrit rien qu'pour toi le plus beau des poèmes

Laisse-moi te chanter
D'aller te faire en, hmm-
Ouais j's'rai polie pour la télé
Mais va te faire en, hmm-
Balance ton quoi
Balance ton quoi
Balance ton quoi

Un jour peut-être ça changera


Y a plus d'respect dans la rue
Tu sais très bien quand t'abuses
Balance ton quoi
Balance ton quoi

Laisse-moi te chanter
D'aller te faire en, hmm-
Ouais j'passerai pas à la radio
Parce que mes mots sont pas très beaux
Laisse-moi te chanter
D'aller te faire en, hmm-
Ouais j's'rai polie pour la télé
Mais va te faire en, hmm-
Balance ton quoi
Balance ton quoi
Balance ton quoi

Même si tu parles mal des filles je sais qu'au fond t'as compris
Balance ton quoi, un jour peut-être ça changera
Balance ton quoi

Source : LyricFind
Paroliers : Angèle Van Laeken / VeenceHanao
Paroles de Balance Ton Quoi [CLIP OFFICIEL] © Warner Chappell Music France
FICHE 13

Unité d’apprentissage : LA SYNTHESE


Objectif : Que l’apprenant soit capable de faire la synthèse d’un ensemble de documents.

Valeurs à conceptualiser : la place de l’argent, la maîtrise de soi, la dignité.

Thèmes : la monnaie, la valeur de l’argent (doc 1)/ L’éducation sexuelle, le genre, l’amour, la liberté, l’identité féminine, les problèmes de la
jeunesse (doc 2)

Connaissances / savoir Activités/Stratégies Outils/Supports pédagogiques QUELQUES QUESTIONS


faire D’EXPLORATION

Mobilisation des Lecture silencieuse des textes DOC 1 DOC 1


stratégies de lecture et
analyse des textes Consigne :comparez les textes Textes relatifs à l’O.S.E. : De quoi parle-t-on dans ces textes?

- Quels points communs - J. –P. DELAS, B. MILLY « Fonctions Texte 1 : l’historique de la


entre les deux textes ? économiques de la monnaie », Economie monnaie ;
- Qu’est-ce qui les contemporaine, 2000.
distingue au niveau de la - M. AGLIETTA, Texte 2 : la conception de la
forme? Du fond ? « La monnaie, un langage », monnaie.
1989.
Méthode de synthèse - Qu’est-ce « faire une DOC 2
synthèse » ? Comment se caractérise la monnaie
- Comment procéder ? Textes relatifs à la SDSR : dans le texte 1 ?

Appliquer la méthode sur les - Isabelle LEBAS, Education à la vie - Moyen de paiement,
textes affective et sexuelle à l'école - Unité de compte,
- Réserve de valeur.
Etude sémantico-lexicale Exploitations https://www.cairn.info/revue-dialogue-
possibles : 2011-3-page-89.htm
Comment la monnaie est-elle conçue
DOC 1 - Emmanuel DE BECKER, Quand la dans le texte2?
sexualité des adolescents devient «
Texte n°1 Comme un langage :
préoccupante »..., John LIBBEY,
- Le sens dénotatif et les Eurotext « L'information « commun à tous », usé par tous
connotations de la psychiatrique » (moyen de communication)
monnaie ;
2008/7 Volume 84 | pages 675 à
- La formation des noms…
683
Texte n°2
https://www.cairn.info/revue-l-
- Les homonymes de information-psychiatrique-2008-7-page- DOC 2
« langue »; 675.htm
De quoi parle-t-on dans ces textes?
- Les mots de la même
famille que « économie » Texte 1: l’historique de l’éducation
ou « langage »… - Yvonne KNIBIEHLER, L'éducation féministe et sexuelle ;
sexuelle des filles au XXe siècle
DOC 2 Texte 2 : la préoccupation des

Texte n°1 file:///C:/Users/ASUS/Downloads/ adultes face à la sexualité des


clio-436.pdf jeunes ;
- Les mots et expressions
Clio. Femmes, Genre, Histoire, 4 | 2005 Texte 3 : l’historique de l’éducation
du champ lexical de la sexuelle des filles à la campagne et
médecine ; en ville.
- Les natures
grammaticales possibles -
de « tout » ;
- La formation des Quels sont les problèmes cités dans
adjectifs… le texte 1 relatifs à l’éducation
sexuelle des filles ?
Texte n°2 - La complexité de l’amour et de
la liberté : « la femme
- Le champ lexical de la n'accède à une pleine liberté
violence ; qu'en se privant d'amour ».
- Les mots de la même - La conception du droit sexuel :
famille que « sexe »
« la jeune fille qui voudrait
- Les natures
jouir de ce droit risquerait de
grammaticales possibles
devenir la proie et la dupe
de « certains »
des hommes »
- La formation du nom…
- Les dangers de la culture…
Texte n°3

- Les articulateurs
Qu’est-ce qu’on veut entendre par
temporels ;
« éducation sexuelle » dans chacune
- Les valeurs de « on » ;
des textes ?
- La formation des
adverbes ; Texte 1 : une éducation féministe
- Les mots et expressions de la vie ayant un contenu large et
du champ lexical de la vie diversifié.
de famille…
Texte2 : un comportement hérité
des adultes.

Etude morphosyntaxique - Les types argumentatif et « La vie sexuelle des adolescents


explicatif; interpelle les aînés quant à ce
- Les genres littéraire et qu’ils en montrent plus qu’à ce
non-littéraire ; qu’ils en disent ».
DOC 1
Texte3 : une observation
Texte n°1 quotidienne de la vie dépendant
des mutations sociales et
- La phrase et ses
structures ; culturelles.
- La nominalisation ;
- La relation de cause à
effet…

Texte n°2

- Les figures de style;


- Les articulateurs
logiques ;
- Le code oral et le code
écrit ;
- La pronominalisation ;
- La relative…
DOC 2

Texte n°1

- La phrase et ses
structures ;
- Les valeurs du mode
conditionnel;
- Les articulateurs logiques
- L’expression de cause à
effet …

Texte n°2

- Les articulateurs
logiques ;
- La phrase complexe…
Texte n°3

- Les nuances entre


discours et récit ;
- Les valeurs de
l’imparfait ;
- L’expression de
l’opposition…

Expression orale - Lecture expressive des


textes ;
- Création avec le style
grammatical:” le…,
c’est…” (DOC 1)
- Débat sur l’éducation
sexuelle, sur le mariage…
(DOC 2)

Expression écrite - Le sens de l’argent (DOC


1) ;
- Problèmes de la jeunesse
(DOC 2) ;
- Tableau de comparaison
des deux textes ;
- Rédaction de synthèse.

DOC 1
TEXTE n°1 : FONCTIONS ECONOMIQUES DE LA MONNAIE

Depuis l’Antiquité, les biens très divers qui ont été utilisés comme monnaie remplissent tous trois fonctions :

- Moyen de paiement. L’acceptabilité suppose que le bien ait une valeur subjective élevée (objet symbolique, bien d‘ornement,
métal précieux) et une valeur objective liée à ses qualités physiques : stabilité, voire inaltérabilité (l’or ne s’oxyde pas contrairement à
l‘argent), grande valeur sous un faible volume, malléabilité qui permet la divisibilité, qualité essentielle car il faut fabriquer des pièces de
toutes tailles pour des achats variés.
- Unité de compte, étalon des valeurs. Fautes de prix exprimés en unités monétaires, personne ne peut dire combien de litres de
lait vaut une table car, n’ayant aucune qualité en commun, ils ne sont pas comparables sur la même échelle. La monnaie rend les objets
commensurables […].
- Réserve de valeur. Pour faciliter l’échange, il faut scinder le circuit vente-achat, cela implique que les échangistes puissent
conserver la monnaie dans l’intervalle .Pour être un bon moyen d’échange et de mesure, elle doit donc aussi être un bon moyen
d’épargne. Les métaux supplantent donc les biens fongibles, puis l‘or supplante l’argent car il est inoxydable et rare.

J. –P. DELAS, B. MILLY, Economie contemporaine,


Ellipses, Novembre 2000.

TEXTE n°2 : LA MONNAIE, UN LANGAGE


Je vais prendre une métaphore : ce qui est le plus proche de la monnaie, c‘est le langage. La monnaie est un langage et
fonctionne comme tel. Or le langage est commun à tous, personne ne peut posséder une langue dans sa totalité et dire qu’il va en faire
ce qu’Il veut. Par contre tout le monde va user de la langue. Une langue permet de communiquer si on est sûr que les autres la
comprennent. Donc ce n’est pas la propriété de la langue qui compte, c’est le fait qu’elle est partagée par tous et qu’il existe des règles
de grammaire dont tout le monde use. La monnaie c’est la langue de l’économie, de la marchandise. Il y a en France des milliers
d’entreprises, des centaines de milliers de produits, personne n’est capable d’organiser la production sociale dans sa totalité, personne
ne peut dire qui produira quoi, qui doit vendre à qui...La monnaie c’est ce qui nous permet d’être reliés les uns aux autres sans le
savoir. Grâce à elle on va pouvoir produire pour quelqu’un qu’on ne connaît pas : la production est vendue sur le marché contre de
l’argent, sans savoir à l’avance quels seront les clients.

M. AGLIETTA, In DEES n°76, CNDP, 1989.

DOC 2
TEXTE n° 1 : Texte 1

[…] Madeleine Pelletier a satisfait sa propre curiosité en devenant médecin. Féministe radicale que rien n'intimide, elle a publié en 1914 une
brochure intitulée L'Éducation féministe des filles, où les dernières pages sont consacrées à l'éducation sexuelle. Pages banales en vérité, sauf sur un point :
la méfiance à l'égard de l'amour. Vers sa septième année, la fillette apprendra que les enfants se forment dans le ventre de leur mère ; vers douze ans, on lui
expliquera les relations intersexuelles, d'abord chez les animaux puis chez l'homme, sans n’y attacher aucun caractère moral. À quinze ans, il faut tout
révéler y compris les pratiques sociales : séduction, maternité en mariage et hors mariage, maladies vénériennes, prostitution. Le droit à l'amour est
imprescriptible, mais ambivalent dans la société actuelle : la jeune fille qui voudrait jouir de ce droit risquerait de devenir la proie et la dupe des hommes.
Dans l'état actuel de la civilisation, la femme n'accède à une pleine liberté qu'en se privant d'amour. Une intéressante profession peut suffire à remplir son
existence. Ainsi vit Madeleine elle-même célibataire endurcie8. 16 Le véritable intérêt de L'Éducation féministe, c'est de chercher une définition de
l'éducation sexuelle. L'auteur découvre, en fait, que toute l'éducation est « sexuelle », ou du moins sexuée, puisqu'il s'agit de savoir si on doit confirmer un
enfant dans son sexe biologique, ou neutraliser les effets du sexe. Madeleine conseille délibérément de « viriliser », de « masculiniser » la fille. C'est le seul
moyen, croit-elle, d'effacer l'infériorité sociale du sexe féminin. Ce principe subversif inspire à l'auteur une foule de remarques originales. Par exemple sur la
fonction essentielle des vêtements : elle voudrait qu'on habille la fille en garçon mais elle sent bien que la révolte éventuelle de l'enfant conduirait au pire.
Sur les dangers de la culture : il faut instruire les filles, mais les grandes œuvres littéraires transmettent la conception masculine de la société. Sur le rôle
difficile de la mère qui construit « le sexe psychologique » de ses enfants ; « la mère féministe aura contre elle son mari, ses parents, ses domestiques si elle
en a, ses amis, les voisins, l'école ; les passants de la rue ; la société toute entière enfin. Alors même qu'elle aurait l'énergie nécessaire pour résister à tout et
à tous, elle échouerait encore car son enfant l'abandonnerait pour aller avec la majorité, c'est-à-dire avec la force ». Aussi l'œuvre d'affranchissement ne
peut-elle être que collective : aux enseignantes de s'investir. Cette pensée prophétique a trouvé peu d'audience : elle était trop audacieuse, trop marginale
au moment où elle est énoncée. « L'éducation sexuelle est à l'ordre du jour » écrit Madeleine Pelletier en 1914. C'est alors en effet que se répand
l'expression « éducation sexuelle ». Les principaux éléments de réflexion sont en place : santé publique et démographie, relation entre les époux et relation
mère-fille, responsabilité des parents et des enseignants ; par-dessus tout : liberté et dignité des femmes, valeur de l'identité féminine. Le consensus
s'élargit. Mais d'une part, comme tous les consensus, celui-ci masque de grandes divergences d'opinions: personne ne sait au juste qui doit se charger de
cette éducation, ni quel contenu lui donner. D'autre part la prise de conscience concerne surtout l'élite cultivée : la population dans sa masse n'ose toujours
pas regarder en face « ces choses-là ». En conséquence, des années 20 aux années 60 peu de progrès ont été possibles. […]

Education à la vie affective et sexuelle à l'école


Isabelle Lebas
https://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-89.htm
Texte 2
Le statut même de l’adolescence représente pour le monde «adulte» un thème de préoccupations par les mises en acte, en confrontations ainsi que
les passages à l’acte propices à l’émergence à cette période de la vie. Le domaine de la sexualité des jeunes est un sujet qui fascine autant qu’il inquiète. La
vie sexuelle des adolescents interpelle les aînés quant à ce qu’ils en montrent plus qu’à ce qu’ils en disent. Certes, un adolescent n’est pas un autre, mais à
entendre des spécialistes comme HubertVan Gyseghem, la jeune sexualité peut devenir cruellement violente, à l’image de certains actes de rage
destructrice perpétrés par certains ; alors l’autre perd son statut de sujet pour servir de surface de projections aux velléités de l’emprise pulsionnelle.
Soyons toutefois attentifs à ne pas tomber dans d’inutiles généralités, que ce soit par un pessimisme exacerbé, ou par un angélisme inapproprié. Soulignons
d’ailleurs que la plupart des cliniciens spécialisés dans cette tranche d’âge (c’est-à-dire entre treize et vingt ans) estiment que les jeunes qui développent
une crise sérieuse ne représentent pas plus de 50 % de cette population. C’est déjà beaucoup, diront certains ! Mais, cela indique aussi que la moitié des
jeunes traversent cette période de la vie sans connaître les profonds tumultes qui se traduisent par des comportements excessifs, externalisés dans
différents champs expressifs. Comme adulte, que l’on soit professionnel et/ou parent, la question du rapport des jeunes à la sexualité est nécessaire à
poser. Quand y a-t-il lieu de s’inquiéter et de tirer le « signal d’alarme » ? Sur quels signes, quels critères ?
Quand la sexualité des adolescents devient « préoccupante »...
Emmanuel de Becker, John Libbey Eurotext | « L'information psychiatrique »
2008/7 Volume 84 | pages 675 à 683
https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2008-7-page-675.htm

Texte 3
L'histoire de l'éducation sexuelle est encore peu connue, du moins en France. Cet article a pour but d'ouvrir des pistes de recherche et de réflexion.
Il appelle, en miroir, une étude sur l'éducation sexuelle des garçons. Il appelle aussi des comparaisons méthodiques avec les pays voisins.
Dans les sociétés rurales l'éducation sexuelle se faisait empiriquement : les enfants voyaient les bêtes s'accoupler, et les femelles mettre bas. La
promiscuité ancienne leur permettait d'entendre sinon de voir des adultes faire l'amour. Les fillettes qui accompagnaient leurs mères au lavoir remarquaient
les linges tachés de sang ; la femme qui n'apportait pas de linges souillés était « grosse », comme on disait. Aux temps de forte natalité, une fille ne pouvait
ignorer les couches de sa mère qui se déroulaient au domicile familial ; elle voyait les petits enfants sans culotte et elle observait leur sexe. D'ailleurs le
folklore rustique permettait, ou même stimulait, l'expression du désir sexuel.
Ce mode d'information s'appauvrit pour celles qui vivent en ville, surtout dans les milieux aisés. Rien ne le remplace. Le XIXe siècle citadin étale un
silence de plomb sur la sexualité. L'usage s'impose de préserver « l'innocence » des filles en les privant délibérément de tout savoir en ce domaine.
Paradoxe : plus que jamais on destine les filles à la vie privée, c'est-à-dire au mariage et à la maternité ; pourtant plus que jamais on leur cache les réalités
physiologiques de l'un et de l'autre. On les veut irresponsables. Pourquoi ? On redoutait peut-être d'effrayer la vierge timide, qui rêve d'amour romantique,
en évoquant l'acte sexuel en paroles, dissocié des sensations et des caresses qui le font accepter. Mais surtout on réservait l'initiation de l'épouse à l'époux,
qui assurait par là son prestige et son influence. Il valait mieux d'ailleurs que, dans un ménage où l'on souhaitait réduire les naissances, madame ne soit pas
trop exigeante. La procréation n'allait plus de soi…
Une réaction se produit au seuil du XXe siècle, au moins dans les idées et dans les discours. Elle est liée aux mutations sociales et culturelles qui
accompagnent l'installation de la Troisième République.

L'éducation sexuelle des filles au XXe siècle


Yvonne KNIBIEHLER
file:///C:/Users/ASUS/Downloads/clio-436.pdf
Clio. Femmes, Genre, Histoire, 4 | 2005
FICHE 14

Unité d’apprentissage : LE DEBAT


Objectif : l’apprenant doit être capable d’exprimer ses opinions, de discuter sur un sujet donné pour aboutir à une réflexion commune.

Connaissances / savoir faire Activités/Stratégies Outils/Supports pédagogiques

Mobilisation des stratégies de lecture Lecture silencieuse du sujet de débat Sujet de débat n°1 :

Notion de débat Consignes : Comment remédier au règne de la


corruption à Madagascar ?
Analyse de sujet - Définir le débat ;
Sujet de débat n°2 :
Qu’est-ce qu’un débat ?
La femme constitue le pilier du
Comment procéder ? développement d’un pays. Selon votre
point de vue, comment lutter contre la
- Déterminer et répartir les tâches de chaque
violence qui lui est assignée ?
entité.
Sujet de débat n°3 :
Débat proprement dit jouer des rôles en participant au débat ;
Actuellement, la femme doit-elle
Utiliser les expressions qui conviennent.
travailler ?
Etude sémantico-lexicale et morphosyntaxique Les mots et expressions du champ lexical de la
corruption.
Tâches à assumer :
Les expressions à utiliser pour :
- Président de séance ;
- Dire « oui » ;
- Modérateur ;
- Dire « non » ;
- Secrétaire ;
- Hésiter ;
- Faire une digression ; - Participants.
- Modérer…
La complétive : « je pense que…, je crois que…, il faut
que…» ;

Les niveaux de langue ;

Le code oral…

Expression écrite Rédaction de :

- Prise de notes
- Synthèse des idées à retenir;
- Procès verbal de réunion…

LE DEBAT
1) Définition : action de débattre, discussion généralement animée entre interlocuteurs exposant souvent des idées opposées sur un sujet donné.

2) Intervenants :
- Le président de séance : celui qui ouvre et clôt la séance.
- Le modérateur : celui qui gère la prise de parole et fait avancer le débat.
- Le secrétaire : celui qui prend notes du déroulement du débat afin d’en rendre compte.
- Les participants : ceux qui avancent des idées « pour » ou « contre » et qui cherchent à convaincre à l’aide de leurs arguments illustrés par des exemples
concrets.
-
3) Procédure :
- Analyser l'énoncé : Le titre doit orienter la réflexion ; définir soigneusement les termes du sujet.
- Constituer ensuite un dossier à partir d'une recherche documentaire (au CDI et sur internet) ; l'objectif de ce dossier est de maitriser les arguments
énoncés par les deux camps.
- Avoir de tact dans la façon de s’exprimer.FICHE 15

Unités d’apprentissage : LE DEBAT, L’EXPRESSION ECRITE, LA DISSERTATION.


Objectif : l’apprenant doit être capable d’exprimer ses opinions, de discuter sur un sujet donné pour aboutir à une
Connaissances et savoir faire Activités/Stratégies Outils/Supports
pédagogiques

Mobilisation des stratégies de lecture - Observation des images Images 1 et 2


A quoi renvoie cette(ou ces) image(s)? Elle(s) se
Exploitation d’images rapporte(nt) à quel(s) thème(s) ? Qu’est-ce Sujets de débat,
qu’elle(s)exprime(nt) ? d’expression écrite ou de
dissertation :

Expressions à utiliser pour évoquer ses opinions - Expression orale Sujet 1 :


personnelles Qu’en pensez-vous ? Grossesse précoce : à qui la
- Expression écrite faute ?

Sujet 2 :

Comment remédier à une


grossesse précoce ?

Sujet 3 :

Afin d’éviter la grossesse


précoce, quelles sont les
précautions à prendre ?
FICHE16

Unité d’apprentissage : LE PROCES VERBAL ET LE RAPPORT


Objectif : L’apprenant doit être capable de rédiger un PV ou un rapport.

Connaissances et savoir faire Activités/Stratégies Outils/Supports pédagogiques

Notion de PV et de rapport et nuances entre - Définir le PV et le rapport ;


eux ;
Qu’est-ce qu’un PV ? Un rapport ?
Leurs caractéristiques.
Comment procéder ? Modèles de PV et de rapport

- Consigne : Dressez le PV de la réunion qui


porte sur les moyens de remédier au règne de
la violence envers les femmes à Madagascar.

Rédaction de PV Tenir compte des arguments avancés au cours de la


réunion;

Utiliser les expressions qui conviennent.

Etude sémantico-lexicale et morphosyntaxique Les mots et expressions se rapportant aux thèmes de la


réunion ;

La complétive ;

La tournure impersonnelle ;

La forme infinitive ;

La nominalisation.
LE PROCES VERBAL

1) Définition : Le terme procès-verbal est souvent utilisé pour qualifier un compte rendu et inversement. ... C’est un document destiné à
consigner officiellement les décisions prises en réunion par une instance - collectivité territoriale, comité d'entreprise, etc.
Un procès-verbal (PV) est un document écrit. Il retranscrit des échanges verbaux ou dresse un constat. En principe, le PV est signé au
moins par la personne qui l'a rédigé. Il peut aussi être signé par celle dont on retranscrit les propos ou les actes, ou par celle à laquelle le
PV est destiné.
Exemples : procès verbal de réunion, de plainte déposée,…(cf.modèles)
2) Procédure :
- Prendre des notes sur l’essentiel de la réunion ;
- Distribuer une copie du projet de PV aux membres ;
- Le faire approuver avant la rédaction sous forme de paragraphes.

Pourquoi rédiger des procès-verbaux? Les comptes rendus de réunion jouent un rôle important pour les participants et les absents.

Le procès-verbal est un compte rendu de tout ce qui s'est dit pendant une réunion, que les participants peuvent consulter par la suite. Toute
réunion doit faire l’objet d’un procès-verbal.

Pour savoir comment rédiger un procès-verbal, il faut commencer par lister tous les sujets abordés lors de la réunion, puis en synthétiser les
débats. Le rôle du secrétaire de séance est alors prépondérant. Il va devoir tout noter et retranscrire dans le PV.

LE RAPPORT ADMINISTRATIF

1) Définition : Un rapport est un compte-rendu d'une activité. Il s'agit d'un témoignage, pouvant être oral ou écrit, de choses vues ou
entendues.

Exemple : un rapport d’activités, de mission, de stage… (cf.modèles)


2) Procédure :

Prendre toujours soin de bien faire préciser la demande : de quoi est-il question ? De qui ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ?

Recueillir et traiter les informations : Rassembler toutes les informations dont vous disposez : informations internes, externes, notes,
comptes rendus. ...

Introduire, développer et conclure.


Remarque : NUANCE ENTRE COMPTE RENDU, PROCES VERBAL et RAPPORT
Le compte rendu témoigne tandis que le procès-verbal atteste. Quant-au rapport, il décrit, analyse les faits objectivement pour
proposer des améliorations. Les écrits de l'entreprise ont une fonction opérationnelle ; ils ne sont pas faits pour embêter le
rédacteur et remplir les archives.
FICHE 17

Unité d’apprentissage : LA CANDIDATURE A UNE OFFRE D’EMPLOI


Objectif : l’apprenant doit être capable de se présenter candidat à une offre d’emploi qui se présente.

Connaissances / savoir faire Activités/Stratégies Outils/Supports


pédagogiques

Les caractéristiques d’une offre Identifier les caractéristiques d’une offre


d’emploi d’emploi ;

Qu’est-ce qu’on attend du candidat à un


emploi ? Que contient une offre d’emploi en Modèles d’offres
général ? d’emploi et de
demande de
candidature.

Les caractéristiques d’une demande Tenir compte des différentes parties au


niveau formel;
La rédaction dedemande d’emploi
Comment répondre à une offre ? Comment se
présente une demande d’emploi ?

Rédiger la demande de candidature ;

Utiliser les expressions qui conviennent.

Etude sémantico-lexicale et Les mots et expressions se rapportant au


morphosyntaxique travail ;

La complétive ;

La tournure impersonnelle ;

Le registre soutenu.
Une offre d’emploi :

CHEF DE PROJET BACK OFFICE-réf:REC 2020/ CP BACK OFFICE


19/06/2020 | OWORKERS | Contrat CDI |

Activité de l'entreprise
En tant que prestataire en externalisation, OWORKERS aide tous types de sociétés à externaliser en offshore à Madagascar,
leurs processus d’affaires (BPO) en majorité liés à la saisie & traitement de données, modération, back office administratif,
retranscription audio et management de contenus.

Missions

Sous la responsabilité du Directeur de Production, nous recherchons un Chef de projet Sénior pour la gestion d’intégration
de produits dans les back office de clients, le contrôle du projet ainsi que sa gestion en général:
- Mettre en place un suivi rigoureux de la performance des opérateurs;
- Contrôler les vitesses et la qualité des équipes;
- Effectuer un reporting régulier.

Profil

- Vous avez fait des études supérieures (BAC+3 et plus);


- Vous avez au minimum 5 ans d'expériences en saisie sur Back office dans un atelier de saisie / BPO;
- Vous avez au minimum 3 ans d'expériences dans un process similaire (gestion de données et incorporation sur un back office) ;
- Vous avez une solide expérience en gestion d’équipe sur des back office de type magento ou prestashop,
- Vous connaissez extrêmement bien tous les process à mettre en place et de gestion d’une équipe de ce type;
- Vous avez un très bon niveau de français à l'écrit et à l’oral (comprendre parfaitement le français);
- Vous maîtrisez l’anglais à l’écrit;
- Vous avez une TRÈS grande rigueur dans la gestion de nombreuses informations, sérieuse et motivée ;
- Vous avez un bon sens du relationnel;
- Horaire de 10h-19h Mada;
- Si vous correspondez à ces critères et que vous cherchez un emploi stable et à long terme, nous vous offrons un cadre de travail
agréable dans un environnement moderne
- RÉMUNÉRATION ATTRACTIVE pour CANDIDAT(E) ADEQUAT(E);

Envoyez votre CV et Lettre de motivation via le site qui transmettra.

Demande d’emploi :

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