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Synthèse sous forme de Q/R basée sur les formulaires en ligne postés sur Classroom.

Cela n’exclu pas


de devoir se référer au cours afin d’approfondir les concepts.

A quoi est dû la crise de la fin des années 60 et qu’a-t-


elle amené ?

Au manque de pertinence sociétal de la psycho sociale. Cela a amené à


responsabiliser les chercheurs et à renouveler la méthodologie de la psychologie
sociale.
La psychologie sociale revêtait un caractère scientifique bien avant la crise de 1960.
Cette dernière a permis aux chercheurs de se rendre compte de la nécessité de
travailler sur des problèmes sociaux concrets, et par conséquent, de les
responsabiliser. Parallèlement, de nouvelles méthodologies ont été mises qui point
pour étudier ces phénomènes.

Sur quelle idée se repose la théorie behavioriste ?

Au comportement des individus causé par des stimuli externes. Dans la théorie
behavioriste, l’individu est conçu comme passif : il réagit aux stimuli extérieurs. L’idée
selon laquelle « le tout n’est pas égale à la somme des parties » renvoie à la théorie
gestaltiste.

En quoi la psychologie sociale est-elle différente de la


sociologie ?

Les dimensions psychologiques et sociales sont prises en compte par la psychologie


sociale pour rendre compte des phénomènes. La sociologie s’intéresse plus
particulièrement à la dimension sociale.

Quelle est l’utilité de la psychologie sociale ?


Elle peut répondre à des demandes sociales sans que cela ne soit définitoire de sa
pertinence sociale. Elle est utile pour la société concernant les problèmes
spécifiques à la société.

Quelles relations entretiennent la psychologie sociale et


la sociologie ?

La psychologie sociale est une discipline à part entière, et non une branche de la
sociologie. Son angle d’approche est différent dans le sens où elle s’intéresse aussi
bien aux facteurs sociaux qu’aux mécanismes psychologiques, contrairement à la
sociologie qui se pense essentiellement sur les premiers. Si la psychologie sociale
entretient d’étroits rapports avec la sociologie, elle est également liée à la
psychologie et joue le rôle de charnière entre les deux.

Comment la psychologie sociale peut-elle être définie ?

La psychologie sociale est une branche de la psychologie qui étudie les phénomènes
sociaux. Les mécanismes d’influence sont un de ses domaines d’étude, mais ce
n’est pas le seul.

Quelle est la différence entre le behaviorisme et le


cognitivisme ?

Behaviorisme et cognitivisme sont deux théories reposant sur des bases


scientifiques et rigoureuses. Le behaviorisme laisse de côté les phénomènes
relevant de la « boîte noire » (les processus mentaux), tandis que le cognitivisme s’y
intéresse, ainsi qu’à la notion de causalité.
Le behaviorisme, développé principalement par des psychologues comme John B.
Watson et B.F. Skinner, met l'accent sur l'observation du comportement observable
et mesurable. Les behavioristes croient que le comportement est principalement
influencé par des facteurs externes, tels que les stimuli environnementaux et les
récompenses ou punitions associées à ce comportement. Ainsi, ils se concentrent
sur l'apprentissage par association, où les individus acquièrent de nouveaux
comportements en associant des stimuli spécifiques à des réponses particulières.
En revanche, le cognitivisme, qui a émergé plus tard en réaction au behaviorisme, se
concentre sur les processus mentaux internes, tels que la pensée, la perception, la
mémoire et le raisonnement. Les cognitivistes considèrent l'esprit comme une boîte
noire à explorer, cherchant à comprendre comment les informations sont traitées,
stockées et utilisées par l'organisme. Ils utilisent souvent des modèles informatiques
et des analogies pour expliquer le fonctionnement de l'esprit humain.
En résumé, le behaviorisme se concentre sur le comportement observable et les
stimuli externes, tandis que le cognitivisme se penche sur les processus mentaux
internes et la manière dont l'esprit traite l'information.

Quelle est la différence entre psychologie et


psychosociologie ?

La psychologie sociale correspond à la recherche, tandis que la psychosociologie


renvoie à l’action sur le terrain. Toutes deux peuvent répondre ou non à des
demandes sociales.

En quoi est-il intéressant d’étudier l’histoire de la


psychologie sociale ?

Si la psychologie sociale est une discipline qui se nourrit de réflexion particulièrement


ancienne, elle reste récente à l’échelle du temps. Chaque époque et chaque
contexte ont vu émerger des interrogations spécifiques qui ont été étudiés en
fonction des moyens et des savoirs disponibles à ce moment-là. De fait, les
connaissances sont historiquement et culturellement situées, et évolutives. Toutefois,
certaines réponses aux interrogations soulevées gardent toute leur pertinence
aujourd’hui encore.

Les individus réagissent en fonction de la façon dont ils perçoivent la réalité.


Dans le conditionnement classique, un stimulus non conditionné (un événement
extérieur) est censé provoquer une réaction réflexe. Dans l’apprentissage substitutif,
l’apprentissage se réalise par observation d’autres personnes qui sont en train de se
comporter d’une certaine manière et/ou qui sont en train de subir les conséquences
dudit comportement. L’apprentissage substitutif est également appelé apprentissage
par l’observation, par l’exemple ou par l’imitation. Les individus ont tendance à imiter
les modèles qu’ils perçoivent comme dotés d’un certain prestige
Les normes sont des modèles de conduite.
Il existe plusieurs types de socialisation : primaire, secondaire et professionnelle. La
socialisation primaire (pendant l’enfance et permet aux individus d’intégrer le modèle
culturel de la société dans laquelle ils sont nés. Exemple : La famille). La
socialisation secondaire (intervient plus tard, à la fin de l’enfance. L’enfant côtoie des
groupes susceptibles de le socialiser. Exemples : entreprises, clubs de sports,
groupe d’amis …)).

Quelles peuvent être des dimensions de valeurs liées au


travail susceptibles de variabilité interculturelles ?

L’individualisme et le collectivisme, et la distance hiérarchique.


Geert Hofstede (1987) s’est livré à une étude comparative des valeurs liées au travail
dans une cinquantaine de pays et a permis de recenser quatre grandes dimensions
susceptibles de variabilité interculturelles et entre autres : l’individualisme et
collectivisme et la distance hiérarchique.

De quoi dépend le processus d’interprétation ?

L’interprétation dépend des stimuli de l’environnement, de l’observation, de la


sélection des informations et de l’organisation de la perception.

A travers quoi la culture d’une société peut être


déterminée ?

Chaque société a un univers culturel qui lui est spécifique, décelable à l’aide de
plusieurs indices (la manière de se comporter et de parler des individus, la tenue
vestimentaire, les pratiques culinaires, les façons de travailler, les valeurs, les
mœurs, les croyances, les schémas de pensé, les modes de parenté, les lois, les
normes, la gestion de l’espace (architecture, agencement des villes, villages, jardin,
…), l’art, … Une culture est à la fois un ensemble d’éléments physiques et visibles,
mais aussi d’éléments symboliques.
Quelles sont les différences entre le noyau central et le
système périphérique des représentations sociales ?

Le noyau central et le système périphérique ont des fonctions complémentaires. Le


noyau central donne sens à la représentation et reste stable. Le système
périphérique supporte quant à lui les différences interindividuelles. Il est donc
susceptible de variations et dépend du contexte.

Quelles sont les fonctions du processus d’ancrage ?

Interpréter la réalité, rattacher l’inconnu au connu. Le processus d’ancrage permet


d’enraciner la représentation dans le social. Il contribue à donner du sens à la réalité
(fonction interprétative), à intégrer la nouveauté

Les représentations sociales sont véhiculées par le langage, la communication,


l’interprétation. Elles influencent la genèse des représentations sociales.
Les représentations sociales sont stables

Qu’entend-on par « engagement » ?

L’engagement correspond au lien entre un individu et son acte, sans qu’une


personne extérieure n’intervienne systématiquement. Il s’agit d’une soumission sans
pression explicite, qui permet aux individus d’expliquer et de justifier leurs propres
conduites.

Que se passe-t-il dans l’expérience de Asch sur le


conformisme ?

Les sujets remettent en cause leurs capacités


Dans le cas du conformisme, les sujets se plient à la norme ambiante et majoritaire,
ce qui les mène parfois à penser qu’ils sont dans l’erreur. Ils n’en voient pas pour
autant les lignes telles que les autres les décrivent.

Qu’est-ce que l’innovation ?

L’innovation est une influence d’une majorité d’un groupe par une minorité. Cela ne
signifie pas pour autant que la minorité est en conflit avec le groupe. Le processus
qui consiste à se rendre incomparable à autrui est la créativité.

L’expérience de Milgram a permis de montrer…

Que les sujets se considèrent comme des agents exécutants

Pour qu’une minorité ait une capacité d’action sur la


majorité, il lui faut…

Conserver un comportement cohérent et régulier


Pour influencer le reste du groupe, la minorité doit adopter une conduite consistante
et conserver son point de vue de manière inflexible. Si la minorité correspond à
moins de la moitié du groupe, il n’y a pas pour autant de nombre à partir duquel elle
est plus convaincante.

Les techniques de manipulation expliquent parfaitement


bien…

Pourquoi les gens font parfois des choix différents de ceux qu’ils auraient eu
spontanément
Les techniques de manipulation reposent sur la soumission librement consentie. Il ne
peut donc être question de pression explicite. Le fait de s’être engagé dans un
comportement mène à avoir des conduites différentes de celles qui auraient été
spontanées. Les individus sont dans un engrenage dont ils ne parviennent pas à
s’extraire, mais dont la préoccupation n’est pas de conserver une identité sociale
positive.

Comment l’engagement est-il initié ?

L’individu peut aussi bien s’engager seul dans les comportements qu’y être poussé
par autrui

Le phénomène de normalisation…

Consiste en un ajustement des positions des membres du groupe et est notamment


dû au désir d’être similaires aux autres
Le plus souvent, le processus de normalisation est implicite : la conscience de
l’influence du groupe n’est pas clairement explicite. La normalisation correspond à un
ajustement des positions des membres du groupe, les individus craignant d’être
rejetés s’ils ont des positions différentes de celles des autres.

De manière générale…

Un individu ou un groupe peuvent être initiateurs d’une influence


L’innovation est un type d’influence implicite d’une minorité sur une majorité. La
majorité n’a pas conscience d’être influencée. Les effets de l’obéissance ne sont pas
nécessairement visibles en termes comportementaux, ils peuvent également se
traduire sur les décisions et les jugements des sujets. La provenance de l’influence
peut varier et être initiée par un groupe (majorité pu minorité) ou par un individu.

Le type de conformisme appelé « complaisance »


correspond à …

La volonté de ne pas entrer en conflit avec le reste du groupe et apparaît souvent


dans les relations de pouvoirs
Le conformisme de « complaisance » a une vocation utilitaire : être « tranquille ».
L’individu n’adhère pas aux normes par conviction ni ne cherche à créer ou entretenir
des relations positives avec le groupe.
Dans son expérience, Sherif a identifié…

L’émergence d’une norme de groupe en l’absence de modèle de conduite et de


référence stable. Le fait qu’une norme collective n’est pas nécessairement la
moyenne des normes individuelles
Shérif n’a pas mis en évidence l’effet d’autocinétique : ce sont des astronomes qui
l’ont identifié. Il l’a utilisé afin de montrer qu’en l’absence de normes clairement
établies, les individus en créent une. D’autre part, la norme collective est élaborée en
fonction de caractéristiques et des interactions du groupe plutôt qu’en fonction des
réponses individuelles.

Les travaux sur la facilitation sociale ont permis de


montrer que…
Autrui n’a pas besoin d’être acteur pour que les performances de l’individu soient
améliorées

Dans les techniques de manipulation…


L’amorçage consiste à leurrer les individus en leur cachant les conséquences de leur
comportement
La technique du « pied dans la porte » permet d’augmenter la probabilité d’émission
d’un comportement

Toutes les techniques de manipulation permettent d’augmenter la probabilité


d’émission d’un comportement, donc le « pied dans la porte » aussi. La « porte au
nez » consiste à demander beaucoup pour obtenir peu et l’amorçage consiste à
cacher le coût réel d’un comportement au moment où l’individu s’engage.
Qu’est ce que les travaux de Festinger ont permis de
montrer ?

Les travaux de Festinger ont permis de montrer qu’un individu ne renonce pas facilement à
sa croyance, mais que si cette dernière résiste trop à l’épreuve des faits la dissonance ne peut
plus être réduite. Il a également montré que l’implication publique pouvait créer des
situations de dissonance extrême, et par conséquent conduire à des moyens de réduction
différents qu’en cas d’implication faible.

Qu’entend-on par « effet Pygmalion » ?


L’adaptation du comportement d’une personne en fonction des attentes et des
actions d’autrui
L’effet Pygmalion correspond à la forme « humaine » des prophéties auto-réalisatrices. Il
s’agit d’un type d’influence implicite : les attentes d’un individu à l’égard d’un autre va se
traduire de manière comportementale, et ce dernier ajuste son comportement en fonction
des actions du premier, confirmant ainsi ses croyances initiales

La norme d’internalité consiste à…


Privilégier les explications en termes de dispositions.
La norme d’internalité consiste à favoriser les explications internes. Socialement désirable dans notre
société contemporaine, elle a pour conséquence que les personnes dites internes sont mieux évaluées
que les personnes externes

Dans quel cas les stéréotypes sont-ils utilisés ?

Ils sont fréquemment utilisés quand nous sommes fatigués et ils peuvent être utilisés
pour nous forger une impression d’autrui à partir de peu d’informations.
Les stéréotypes sont un type de traitement cognitif dont nous usons habituellement.
S’ils sont plus fréquents en cas de fatigue, de stress et de distraction, ils
n’apparaissent pas pour autant uniquement dans ces situations. Ils peuvent
effectivement servir à se forger une première impression d’autrui sur la base des
caractéristiques observées.
Comment se nomme le biais qui consiste à expliquer ses
propres actions par des causes internes plutôt
qu’externes ?

L’erreur fondamentale
Seule l’erreur fondamentale consiste à favoriser des explications internes pour
rendre compte des évènements ou de son propre comportement. Dans l’effet acteur-
spectateur, l’acteur a tendance à donner des explications uniquement internes.
L’attribution du succès et de l’échec consiste quant à elle à s’attribuer plus volontiers
la paternité de ses succès plutôt que de ses échecs. L’erreur ultime d’attribution est
une forme d’erreur fondamentale en situation de groupe : la tendance à faire des
attributions internes varie en fonction de l’appartenance de groupe d’autrui.

Quelle est l’utilité de la catégorisation sociale ?

La catégorisation sociale est une tâche de classification des objets du monde. Elle
permet à la fois de traiter les informations de manière économique, d’identifier des
objets inconnus et de différencier des groupes distincts. Elle contribue à rendre le
monde moins complexe et plus contrôlable.

A quel concept « l’effet Pygmalion » renvoie-t-il ?


A l’obéissance
L’effet Pygmalion correspond à la forme « humaine » des prophéties auto-réalisatrices. Il
s’agit d’un type d’influence implicite : les attentes d’un individu à l’égard d’un autre va se
traduire de manière comportementale, et ce dernier ajuste son comportement en fonction
des actions du premier, confirmant ainsi ses croyances initiales
A quoi correspond l’effet « brebis galeuse » ?

A un effet de désirabilité sociale


L’effet « brebis galeuse » correspond à la fois à percevoir de manière plus favorable
les membres sympathiques de l’endogroupe que ceux de l’exogroupe et à percevoir
de manière plus négative les membres antipathiques de l’endogroupe que ceux de
l’exogroupe. Les membres socialement indésirables du groupe sont rejetés car ils ne
sont pas conformes à la norme du groupe. Cet effet s’appuie donc bien sur la
désirabilité sociale.

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