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L’Impôt sur

les sociétés
INTRODUCTION

L’impôt sur les sociétés a été institué par la


loi n° 24-86 qui a été publiée par le dahir
n°1-86-239 du 31 décembre 1986.
Depuis cette date, la loi susvisée a connu
un grand nombre d’amendements dont les
principaux sont :

•La baisse progresse du taux de l’impôt


qu’est passé de 45% à 35 % et il est
actuellement à 10 % ou 30 % selon le
chiffre d’affaires HT;

•L’adoption de l’amortissement dégressif


qui permet aux entreprises d’amortir
pendant les trois (3) premiers exercices
presque 75 % de la valeur des
équipements concernés.
CHAMP D’APPLICATION

DEFINITION

PERSONNES IMPOSABLES

TERRITORIALITÉ DE L’IMPOT

EXONERATIONS
DEFINITION.
Selon l’article 1, du Code Général des Impôts, l’impôt
sur les sociétés s’applique sur l’ensemble des :

• Produits ;
• Bénéfices ;
• Revenus

Réalisés par les sociétés et autres personnes morales

NB: Dans le Code Le terme « société » désigne


toutes les sociétés et autres personnes morales
PERSONNES IMPOSABLES

Les sociétés quels que soient leur forme


juridique et leur objet sont assujetties à l’impôt
sur les sociétés sous réserve :

• des cas d’option prévus par l’article 2 du CGI;


• des exclusions prévues par l’article 3 du CGI..
Sociétés assujetties de plein droit

• Les sociétés de capitaux : S.A ; S.A.R.L, S.C. par


actions ;
• Les sociétés en nom collectif, en commandite simple et
de fait comprenant un ou plusieurs associés personnes
morales;
• Les sociétés coopératives sous réserve des exemptions
prévues par la loi;
• Les établissements publics qui exercent une activité à
caractère commercial ou industriel ainsi que ceux qui
fournissent des prestations moyennant prix,
commissions ou redevances ;
• Les associations et les organismes légalement assimilés ;
Sociétés assujetties de plein droit (suite)
• Les fonds crées par voie législative ou par convention
ne jouissant pas de la personnalité morale et dont la
gestion est confiée à des organismes de droit public ou
privé lorsque ces fonds ne sont pas expressément
exonérés par une disposition d’ordre législatif.
L’imposition est établie au nom de leurs organismes
gestionnaires;

• Les centres de coordination d’une société non


résidente ou d’un groupement international dont le
siège est situé à l’étranger ;

• Les autres personnes morales: Sociétés étrangères


ainsi que les collectivités ou groupements privés ou
publics (Association, club) qui se livrent à une activité
lucrative.
Sociétés assujetties sur option

•Les sociétés en nom collectif constituées au


Maroc ne comportant que des personnes
physiques ;

• Les sociétés en commandite simple constituées au


Maroc ne comportant que des personnes physiques ;

• Les sociétés en participation.

L’option doit être mentionnée sur la déclaration, et elle est irrévocable.


Sociétés exclues du champ d’application

• Les sociétés de fait ne comprenant que des personnes physiques;

• Les sociétés à objet immobilier quelle que soit leur forme dites
S.C.I. (societés civiles immobilières) transparentes;

• Les sociétés en nom collectif constituées au Maroc ne comprenant


que des personnes physiques et n’ayant pas opté pour l’IS;

• Les sociétés en commandite simple constituées au Maroc ne


comprenant que des P.PH et n’ayant pas opté pour l’IS;

• Les sociétés en participation n’ayant pas opté pour l’IS;

• Les groupements d’intérêt économique tels que définis par


la loi n° 13-97 promulguée par le dahir n° 1-99-12 du 05
février 1999.
Précisions concernant certaines personnes morales

Sociétés de fait :

• Les sociétés de fait sont constituées de deux ou plusieurs


personnes qui ont décidé de mettre en commun leurs apports
(en numéraire, en nature, en industrie) en vue de partager les
bénéfices ou les pertes sans pour autant établir un contrat
écrit.
• Sur le plan fiscal les sociétés de fait ne sont pas considérées
comme ayant une existence propre. Elles deviennent
cependant soumises à l’IS lorsque l’un des membres est une
personne morale.
Précisions concernant certaines personnes morales

Sociétés civiles immobilières transparentes :


Sont réputées sociétés civiles immobilières transparentes, les sociétés :

•Dont l’actif est constitué d’une seule unité de logement, occupée


en totalité ou en majeure partie par les membres de la société ou
certains d’entre eux ou d’un terrain destiné à cette fin.

•Qui ont exclusivement pour objet l’acquisition ou la construction,


en leur nom, d’immeubles collectifs ou d’ensembles immobiliers en
vue d’accorder statutairement à chacun de leurs membres
nommément désignés, la libre disposition de la fraction d’immeuble
correspondant à ses droits sociaux. Chaque fraction est constituée
d’une ou plusieurs unités à usage professionnel ou d’habitation,
susceptibles d’une utilisation distincte.
Précisions concernant certaines personnes morales
Groupement d’intérêt économique :

Le groupement d’intérêt économique est constitué de deux ou


plusieurs personnes morales pour une durée déterminée ou
indéterminée, en vue de mettre en oeuvre tous les moyens
propres à faciliter ou à développer l’activité économique de ses
membres et améliorer ou accroître le résultat de cette activité.

Il en résulte que :
•Le groupement d’intérêt économique est exonéré de l’impôt sur
les sociétés ;
•Le résultat de l’activité entreprise par le groupement d’intérêt
économique est à appréhender au niveau de ses membres.
Précisions concernant certaines personnes morales

Fonds gérés par des organismes publics, semi-publics ou privés

Sur le plan juridique : Les fonds sont crées soit par voie législative
soit par des conventions conclues entre les propriétaires de ces
fonds et les établissements gestionnaires.

Sur le plan fiscal :


• Sous réserve d’exonération prévue expressément par une
disposition d’ordre législatif, les fonds sont imposables dans les
conditions de droit commun sur l’ensemble des bénéfices et
revenus résultant de l’exercice de leurs activités.
• L’établissement gestionnaire est tenu de remplir pour chacun
des fonds les obligations fiscales de déclarations et de paiements
de l’impôt sur les sociétés aux dates prévues par la loi.
Précisions concernant certaines personnes morales

Centre de coordination :

Par centre de coordination, il faut entendre toute


filiale ou établissement d’une société ou d’un
groupe international dont le siège est situé à
l’étranger et qui exerce au seul profit de cette
société ou de ce groupe, des fonctions de
direction, de gestion de coordination ou de
contrôle.
TERRITORIALITE DE L’IMPOT

Sous réserve de l’application des conventions fiscales


internationales de non-double imposition, toute société,
quel que soit le lieu de son siège, est assujettie à l’impôt
sur les sociétés en considération de l’ensemble de ses
bénéfices ou revenus :

•Se rapportant aux biens qu’elle possède, aux activités qu’elle


exerce et aux opérations lucratives qu’elle réalise au Maroc
même à titre occasionnel ;

•Dont le droit d’imposition est attribué au Maroc en vertu des


conventions tendant à éviter la double imposition en matière
d’impôt sur les sociétés
Sociétés ayant leur siège social au Maroc

• Les sociétés de droit marocain sont passibles de


l’impôt sur les sociétés à concurrence de la
totalité de leurs bénéfices ou revenus réalisés
au Maroc.

• L’imposabilité des opérations faites à l’étranger


dépend de la nature de celle-ci et de la qualité de
l’opérateur à l’étranger. Les cas susceptibles de se
produire sont les suivants :
Sociétés ayant leur siège social au Maroc

1. Opérations de vente

• Ventes faites à partir du Maroc : Il s’agit d’une


exportation qui ne soulève pas de remarque
particulière ;

• Ventes faites à partir de l’étranger : Il ne peut s’agir


que d’un cycle complet réalisé à l’étranger non
imposable au Maroc.
Sociétés ayant leur siège social au Maroc

2. Bénéfices ou revenus de source étrangère


dont le droit d’imposition est accordé au
Maroc par les conventions fiscales de non
double imposition
Sociétés ayant leur siège social au Maroc

3. Prestations de services

Toute prestation de service ne se rattachant pas à un


établissement stable à l’étranger est imposable au Maroc.
Il s’agit notamment :
• des études ;
• de l’assistance technique et de la prestation de main
d’oeuvres ;
• des locations de matériel ;
• des réparations ;
• des prêts ;
• des transports routiers internationaux effectués vers
l’étranger avec prise en charge au Maroc.
Sociétés ayant leur siège social au Maroc

4. Travaux immobiliers et de montage

• Sauf application des dispositions des


conventions fiscales de non-double imposition,
les travaux effectués à l’étranger ne sont pas
imposables au Maroc.
Sociétés ayant leur siège social au Maroc

5. Rémunérations perçues d’un


établissement situé à l’étranger

• Sont imposables au Maroc les rémunérations


perçues ou à percevoir par les sociétés de droit
marocain ayant des établissements situés à
l’étranger en contrepartie des prestations à
caractère administratif consistant notamment
en la tenue de la comptabilité et la direction
générale assurées au profit de ces
établissements.
Sociétés n’ayant pas leur siège social au Maroc

Ces sociétés sont imposables sur les bénéfices ou


revenus qui ont leur source au Maroc et ce au titre de:
• La possession de biens au Maroc (loyers, profits immob, etc..),
• L’exercice d’une activité au Maroc : Il y a exercice au Maroc
lorsque :
♦ La société étrangère réalise au Maroc des opérations dans le
cadre d’un cycle commercial complet
♦ La société opère par le biais d’un établissement stable qu’elle
a au Maroc.

Par établissement stable, on entend :


- Un siège de direction ou d’exploitation ;
- Une succursale ;
- Une agence, un magasin de vente ;
Sociétés n’ayant pas leur siège social au Maroc

Ces sociétés sont imposables sur les bénéfices ou


revenus qui ont leur source au Maroc et ce au titre de (suite):

•Un chantier de construction ou de


montage;
•Un bureau ou comptoir d’achat exploité
au Maroc où une société étrangère
procède à l’achat de marchandises en vue
de la revente;
•La réalisation d’opérations lucratives
occasionnelles au Maroc;
EXONERATIONS
1. Exonérations totales et permanentes :
2. Exonération totale et temporaire
3. Exonération totale pendant 5 ans et application du
taux réduit de 17,5% au-delà de cette période
4. Exonération totale pour les 5 premiers exercices et
imposition au taux réduit de 8,75 % pour les 20 exercices
suivants
5. Imposition permanente au taux réduit de 17,5 %
6. Imposition au taux réduit de 17,5 % pendant 5 ans
7. Imposition temporaire, entre le 1er janvier 2008 et le
31décembre 2010 au taux réduit de 17,5 %
8. Exonération totale et temporaire en faveur des
promoteurs immobiliers
9. Réduction temporaire prévue pour les sociétés qui
s’introduisent en Bourse
les exonérations totales permanentes (article 6 du C.G.I)

Sont totalement exonérés de l’I.S., les 27 entités et organismes


suivant :
– Associations sans but lucratif,
– la ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-
vasculaires
– la Fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer
– la Fondation Cheikh Zaïd Ibn Soltan
– la Fondation Mohammed V pour la solidarité
– Les associations d’usagers des eaux agricoles;
– Coopératives et leurs unions (sous réserve de deux
conditions),
– Profits sur cession de valeur mobilière réalisés par St
étrangère
– Personnes morales exécutant marché de service financé par
les dons de l ’Union Européenne.
les exonérations totales permanentes (article 6 du C.G.I)

•La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation formation;


•L’Office national des œuvres universitaires sociales et culturelles;
•La Banque islamique de développement (BID);
•La Banque africaine de développement (BAD);
•La Société financière internationale (SFI);
•L’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif;
•L’Agence de logements et d’équipements militaires (ALEM);
•Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM);
•Les fonds de placements collectifs en titrisation (FPCT);
•Les organismes de placements en capital-risque (OPCR);
•La société nationale d’aménagement collectif (SONADAC);
•La Société « Sala Al Jadida »
•L’Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces
du nord du royaume
les exonérations totales permanentes (article 6 du C.G.I)

• L’Agence pour la promotion et le développement économique et


social des provinces du sud du royaume
• L’Agence pour la promotion et le développement économique et
social de la préfecture et des provinces de la région Orientale du
Royaume;
• L’Agence spéciale Tanger-Méditerranée;
• L’université al akhawayne d’Ifrane, créée par le dahir portant loi n° 1-
93-227 du 20 septembre 1993;
• Les sociétés installées dans les zones franches du port de Tanger
créée par le dahir n° 1-61-420 du 30 décembre 1961 au titre des
opérations effectuées à l’intérieur de ladite zone ;
les exonérations totales permanentes (article 6 du C.G.I)

• Les coopératives et leurs unions:


– Lorsque leurs activités se limitent à la collecte de matières
premières auprès des adhérents et leur commercialisation et ce
quel que soit le montant du chiffre d’affaires ;

– Ou lorsque le chiffre d’affaires annuel est inférieur à dix millions


de dirhams hors taxe si elles exercent une activité de
transformation de matières premières collectées auprès de leurs
adhérents ou d’intrants à l’aide d’équipements, matériels et autres
moyens de production similaires à ceux utilisés par les entreprises
industrielles soumises à l’impôt sur les sociétés et de
commercialisation des produits qu’elles ont transformés.
les exonérations totales permanentes (article 6 du C.G.I)

•Les sociétés non résidentes au titre des plus-values réalisées sur les
cessions de valeurs mobilières cotées à la bourse des valeurs du Maroc, à
l’exclusion de celles résultant de la cession des titres des sociétés à
prépondérance immobilière telles que définies au II de l’article 61 C.G.I;

•Les organismes de placements en capital-risque (OPCR) pour les


bénéfices réalisés dans le cadre de leur objet légal.
conditions :
– Détenir dans leur portefeuille titres au moins 50 % d’actions de
sociétés marocaines non cotées et dont le chiffre d’affaires hors
taxe sur la valeur ajoutée est inférieur à cinquante millions de
dirhams ;
– Tenir une comptabilité spécifique.
Exonération totale pendant 5 ans et imposition au taux
réduit de 17,50% au delà de cette période.

Trois catégories d’entreprises:


1. Les sociétés exportatrices de produits et
de service (CA en Devises)

2. Les entreprises, autres que celles exerçant


dans le secteur minier qui vendent à
d’autres entreprises installées dans les
plates-formes d’exportation des produits
finis destinés à l’export
Exonération totale pendant 5 ans et imposition au taux
réduit de 17,50% au delà de cette période

3.Les sociétés hôtelières pour le CA réalisé en devises dûment rapatriées. Sous


la condition de la production des documents suivants à savoir un état faisant
ressortir:

•L’ensemble des produits correspondant à la base imposable ;


•Le chiffre d’affaires réalisé en devises par chaque établissement hôtelier, ainsi que
la partie de ce chiffre d’affaires exonéré totalement ou partiellement de l’impôt.

4- Les sociétés de services ayant le statut «Casablanca Finance City»,


conformément à la législation et la réglementation en vigueur, bénéficient au titre de leur
chiffre d’affaires à l’exportation et des plus- values mobilières nettes de source
étrangère réalisées au cours d’un exercice :
• de l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de cinq (5)
exercices consécutifs, à compter du premier exercice d’octroi du statut précité ;
• et de l’imposition au taux réduit prévu à l’article 19-II-A ci-dessous au-delà de cette
période
Imposition permanente au taux réduit

• Les entreprises ayant leur domicile fiscal ou leur siége


social dans la province de Tanger et exerçant une activité
principale dans le ressort de cette dernière bénéficient de
l’imposition au taux réduit de 17,50% au titre de cette activité. au
titre des opérations des travaux réalisées et de vente de biens et
services effectuées exclusivement dans la province de Tanger ;

Exclue du bénéfice de l’avantage susvisé:


– les établissements stables des sociétés n’ayant pas leur
siège au Maroc attributaires de marchés de travaux, de
fournitures ou de services,
– les établissements de crédit et organismes assimilés,
Banque Al Maghreb, La Caisse de Dépôt et de Gestion,
– les sociétés d’assurances et de réassurances,
– les agences immobilières et les promoteurs immobiliers.
Exonérations et imposition au taux réduit

1.Exonérations suivies de l’imposition temporaire au taux réduit :

•Les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones franches
d’exportation bénéficient :

De l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période


de cinq (5) exercices consécutifs à compter de la date leur exploitation ;
De l’application d’un taux de 8,75 % pendant les dix (10) exercices
suivants, chiffre porté à 20 à compter du premier janvier 2007.

Toutefois, sont soumises à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de
droit commun, les sociétés qui exercent leurs activités dans lesdites zones
franches d’exportation dans le cadre d’un chantier de travaux de
construction ou de montage.
Exonérations et imposition au taux réduit

•L’Agence Spéciale Tanger-Méditerranée, ainsi que les sociétés


intervenant dans la réalisation, l’aménagement, l’exploitation et
l’entretien du projet de la zone spéciale de développement Tanger-
Méditerranée et qui s’installent dans les zones franches
d’exportation visées à l’article 1 du décret-loi n°. 2-02-644 du 20
septembre 2002 bénéficient :

• De l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés


pendant une période de cinq (5) exercices consécutifs à
compter de la date leur exploitation ;
• De l’application d’un taux de 8,75 % pendant les dix
(10) exercices suivants, chiffre porté à 20 à compter
du premier janvier 2007.
Exonérations et imposition au taux réduit

2. Exonérations temporaires

• 1°. Les revenus agricoles tels que définis à l’article 46 du C.G.I.


sont exonérés de l’impôt sur les sociétés jusqu’au 31 décembre
2013 par les dispositions de l’article 7 de la L.D.F. 2009.

• 2°. Le titulaire ou, le cas échéant, chacun des co-titulaires de


toute concession d’exploitation des gisements
d’hydrocarbures bénéficie de l’exonération totale de l’impôt sur les
sociétés pendant une période de 10 années consécutives courant à
compter de la date de mise en production régulière de toute
concession d’exploitation.

• 3°. Les sociétés exploitant des centres de gestion de


comptabilité agrées sont exonérées de l’impôt sur les sociétés au
titre de leurs opérations pendant une période de quatre (4) ans
suivant la date de leur agrément.
Imposition permanente au taux réduit

•Les entreprises minières exportatrices bénéficient d’une réduction de


50 % de l’impôt sur les sociétés à compter de l’exercice au cours duquel
la première opération d’exportation a été réalisée. Pour les bilans ouverts
à compter du 01-01-2008 la réduction de 50% est remplacée par une
imposition au taux réduit de 17,50%.

L’imposition au taux réduit de 17,50% est également accordée aux entreprises


minières qui vendent leurs produits à des entreprises qui les exportent après
valorisation.
Imposition temporaire au taux réduit

4.Réduction liée au lieu d’implantation de l’activité exercée

La réduction est de 50 % de l’impôt pendant les 5 premiers


exercices consécutifs suivant la date du début de l’exploitation.
Pour les bilans ouverts à compter du 01-01-2008, l’article 8 de
la L.D.F 2008 a substitué à la réduction de 50% une imposition
au taux réduit de 17,50% Elle est accordée aux entreprises à
raison des activités exercées dans l’une des préfectures ou
provinces qui sont fixées par décret.

Le décret n°2-98-520 du 30 juin 1998 a désigné 20 préfectures et


provinces éligibles à cet avantage (Al Hoceima, Berkane, Boujdour,
Chefchaoun, Es-Smara, Guelmim, Jérada, Lâayoun, Larache,
Nador, Oued-Ed-Dahab, Oujda Angad, Tanger-Assilah, Fahs Bni
Makada, Tan-Tan, Taounat, Taourirt, Tata, Taza et Tetouan).
Imposition temporaire au taux réduit – suite-

D’après l’article 6-II-C-1-a les entreprises suivantes sont exclues


du bénéfice de la réduction de 50 % ou de l’imposition au taux
réduit de 17,50% précitée :
– Les établissements stables des sociétés n’ayant pas leur siège
au Maroc, attributaires de marchés de travaux, de fournitures ou
des services ;
– Les établissements de crédit et organismes assimilés, Bank Al
Maghreb, la Caisse de Dépôt et de Gestion.
– Les sociétés d’assurances et de réassurances ;
– Les agences immobilières et les promoteurs immobiliers.

L’imposition au taux réduit de 17,50% est applicable aux entreprises au titre des
opérations de travaux réalisés et de vente de biens et services effectuées
exclusivement dans les préfectures et provinces concernées.
Imposition temporaire au taux réduit – suite-

5. Réduction liée à l’activité exercée

Elle est égale à 50% du montant de l’impôt sur les sociétés,


réduction abrogée et remplacée à compter du 01-01-2008 par une
imposition au taux réduit de 17,50%.
Elle concerne:
– Les entreprises artisanales dont la production est le résultat
d’un travail essentiellement manuel pendant les 5 premiers
exercices consécutifs suivant le début de leur exploitation ;
– Les établissements privés d’enseignement ou de formation
professionnelle pendant les 5 premiers exercices
consécutifs suivant la date de début de leur exploitation ;
Imposition temporaire au taux réduit – suite-
• Les promoteurs immobiliers personnes morales pour
l’ensemble de revenus provenant de la location de cités,
résidences et campus universitaires sous réserve des conditions
suivantes :
• Agir dans le cadre d’une convention conclue avec l’Etat assortie
d’un cahier des charges portant sur un programme de
construction de cités, résidences et campus universitaires
constitués d’au moins cinquante chambres à réaliser sur une
période n’excédant pas 3 ans et ce à compter de la date de
délivrance de l’autorisation de construire afférente à la première
année dudit programme ;
• Tenir une comptabilité séparée pour chaque programme ;
• Joindre à la déclaration de résultats les documents prévus à
l’article 7 du C.G.I. :
– un exemplaire de la convention et du cahier de charges ;
– un état du nombre de chambres réalisées dans le cadre de
chaque opération de construction ainsi que le montant du
chiffre d’affaires y afférent.
Imposition temporaire au taux réduit – suite-

6. Réduction liée à la zone offshore :

•Les banques offshore : imposition à l’impôt sur les sociétés


pendant les quinze premières années consécutives suivant la date
d’obtention de l’agrément SUR OPTION :
• Soit au taux spécifique de 10 % ;
• Soit à l’impôt forfaitaire égal à la contre-valeur de
25.000,00 dollars US par an libératoire de tous autres
impôts et taxes frappant les bénéfices ou les revenus.
Après expiration du délai précité, elles sont soumises à
l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun.
Imposition temporaire au taux réduit – suite-

6. Réduction liée à la zone offshore :

•Les sociétés holding offshore : imposition à l’impôt sur les sociétés pendant les
quinze premières années consécutives suivant la date de leur installation sur la
base d’un impôt forfaitaire égal à la contre-valeur de 500,00 dollars US par an
libératoire de tous autres impôts et taxes frappant les bénéfices ou les revenus.

Après expiration du délai précité, elles sont soumises à l’impôt sur les sociétés
dans les conditions de droit commun.

Le bénéfice de l’imposition forfaitaire est accordé sous réserve des conditions


prévues à l’article 7-VIII du C.G.I.
– Gestion de portefeuille titres des entreprises non résidentes;
– la prise de participation dans ces entreprises, Capital libellé en monnaie
étrangère;
– Opérations effectuées au profit de personnes morales non résidentes et
en monnaies étrangères convertibles.
Cas particuliers

1. Les sociétés dont les titres sont introduits en bourse par


ouverture ou augmentation du capital (L.D.F 2001)

a- SOCIETES ELIGIBLES
les sociétés qui introduisent leurs titres en bourse par ouverture et/ou
par la cession d’actions existantes ou par augmentation de capital
d’au moins 20 % avec abandon du droit préférentiel de souscription.
Ces titres doivent être diffusés dans le public concomitamment à
l’introduction en bourse desdites sociétés.

b- TAUX DE LA REDUCTION DE L’IMPOT SUR LES SOCIETES


• 25% pour les sociétés qui introduisent leurs titres en bourse par
ouverture de leur capital par la cession d’actions existantes ;
• 50% pour les sociétés qui introduisent leurs titres en bourse avec une
augmentation de capital d’au moins 20 % de leur capital, avec
abandon du droit préférentiel de souscription. Ces titres sont
destinés à être diffusés dans le public concomitamment à
l’introduction en bourse desdites sociétés
Cas particuliers

Logements à faible valeur immobilière

les promoteurs immobiliers sont exonérés de l’impôt sur les


sociétés pour leurs activités et revenus afférents à la réalisation
de logements à faible valeur immobilière.
On entend par logement à faible valeur immobilière, toute unité
de logement dont la superficie couverte est de cinquante(50) à
soixante(60) mètre carré et la valeur immobilière totale n’excède
pas cent quarante mille dirhams (140.000,00), taxe sur la valeur
ajoutée comprise.
Cas particuliers

Logements à faible valeur immobilière

Pour bénéficier de l’exonération, les promoteurs immobiliers doivent :


 conclure une convention avec l’Etat assortie d’un cahier des
charges ;
 réaliser dans le cadre de ladite convention un programme de
construction intégré de cinq cents (500) logements en milieu
urbain et / ou cent (100) logements en milieu rural compte tenu
des critères ci avant avancés.
 Le programme de construction doit être réalisé dans un délai
maximum de cinq (5) ans à partir de la date d’obtention de la première
autorisation de construire.
 La demande d’autorisation de construire doit être déposée
auprès des services compétents dans un délai de six (6) mois à
compter de la date de conclusion de la convention, à défaut de
quoi la convention est réputée nulle.
Exercice
Au vu du champ d’application de l’impôt sur les sociétés , indiquer le
statut fiscal des personnes morales ci-dessous énoncées selon les
catégories suivantes : soumises de plein droit, sur option, exclus du
champs d’application, exonérées totalement ou partiellement:

1. Les sociétés anonyme


2. Les sociétés en commandite par actions ;
3. Les sociétés a responsabilité limitée ;
4. Les sociétés immobilières transparentes;
5. Les sociétés a responsabilité limitée a associé unique;
6. Les établissement public effectuant des opérations lucratives ;
7. Les sociétés coopératives ;
8. Les unions des coopératives;
9. Les sociétés en nom collectif dont tous les associés sont des
personnes physiques;
10. les sociétés en commandite simple ;
11. Les sociétés en participation ;
Exercice1: qui paie l’IS?
Suite
13. les sociétés de fait ;
14. les sociétés d’assurances ;
15. les entreprises artisanales récemment créé ;
16. La fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer;
17. L’office chérifien des phosphates ;
18. Les établissement de crédit;
19. Les établissements d’enseignement privé récemment créés;
20. Les associations à but non lucratif ;
21. Les communes urbaines;
22. Bank Al Maghrib;
23. Les sociétés étrangers réalisent des marchés de travaux au Maroc;
24. L a bourse des valeurs de Casablanca
25. La caisse nationale de crédit agricole;
26. Les agences urbaines se livrent à des études au profit des tiers;
27. La caisse nationale d’épargne .
Correction de l’exercice
 Le statut fiscal des personnes morales énoncés ci-dessous est le suivant:

Personnes morales Plein Sur Exclu Exo. Exo.


droit option Totale partiel
1. Les SA ×

2. Les SCA ×

3. Les SARL ×

4.Les Ste immobilière ×


transparentes
5. Les SARL a associés unique ×

6.Les Ets publics effectuant des ×


opérations lucratives
7.Les Ste coopératives × ×
Correction :suite
Les personnes morales Plein Sur Exclu Exo. Exo.
droit option total partiel

8.Les unions coopératives × ×


9. Les SNC dont tous les associés sont des PP × ×

10. Les Ste en commandite simple × × ×


11.Les Ste en participation × × ×
12.Les Ste de fait × ×
13.Les Ste d’assurance ×
14.Les sociétés artisanales récemment créés × ×

15.La fondation Hassan II pour la lutte contre ×


le cancer.
16.l’office chérifien des phosphate ×
17. Les ETS de crédits ×
Correction :suite
Les personnes morales Plein Sur Exclu Exo. Exo.
droit option total partiel

18.Les Ets d’enseignement privé × ×


récemment crées
19.Les association à but non lucratif ×
20. Les communes urbaines ×
21. Bank Al Maghrib ×
22.Les Ste étrangères opérant au ×
Maroc
23.La bourse des valeurs de ×
Casablanca
24.La caisse nationale de crédit ×
agricole
25. Les agences Urbaines pour les ×
études…
26. La caisse nationale d’épargne ×
Base imposable
• RESULTAT FISCAL

le résultat fiscal de chaque exercice comptable


est déterminé :

•D’après l’excédent des produits courants et


non courants provenant des opérations de
toutes natures effectuées par la société ;

•Sur les charges courantes et non courantes


engagées ou supportées pour les besoins de
l’activité imposable.
RESULTAT FISCAL

Ledit excédent doit cependant recevoir des


rectifications qui sont prévues par la loi. Et c’est
ainsi que :

• Certains éléments de produits doivent être rectifiés


parce qu’ils sont totalement ou partiellement
exonérés ;
•D’autres éléments de charges doivent être
réintégrés au résultat comptable du fait qu’ils ne
sont pas fiscalement déductibles ou constituent
des libéralités.
donc l’égalité suivante :

Résultat fiscal
=
Produits courants et non
courants
-
Charges courantes et non
courantes déductibles
Détermination du résultat fiscal

Il existe deux régimes:

1. Régime du droit commun c.a.d le cas


général (passage du RNC vers le RF);

2. Le régime dérogatoire (traitement


spécifique)
Détermination du résultat fiscal

Le régime dérogatoire (imposition forfaitaire ou du montant


brut )
il concerne:
•Stés étrangères adjudicataires de marché de travaux, de construction ou
de montage optant pour l ’imposition forfaitaire de 8% du montant HT;

Des banques offshore ayant opté, pendant les quinze premières années
pour le régime forfaitaire de la contre-valeur en dirhams de 25.000 $ US
par an libératoire de tous autres impôts et taxes frappant les bénéfices ou
les revenus ;

•RALS de 10% du montant HT des produits bruts perçus par les Stés
étrangères (Art.15 CGI)

•10% du montant des dépenses de fonctionnement et du résultat des


opérations non courantes des centres de coordination.
Détermination du résultat fiscal

La détermination de la base imposable des personnes


soumises à l’I.S; est analysée à partir des points
suivants :
• le résultat comptable ;
• les produits imposables et les produits non
imposables ;
• les charges déductibles et des charges non
déductibles ;
• le report déficitaire.
Détermination du résultat fiscal
Régime du droit commun

Résultat comptable =
Produits courants et non courants
-
Charges courantes et non courantes

Résultat fiscal =
Résultat comptable
+
Réintégrations fiscales
-
Déductions fiscales
PRODUITS IMPOSABLES

Exercice de rattachement
• L’exercice de rattachement des créances est celui au cours
duquel intervient la livraison des biens.
• En matière comptable la livraison correspond généralement à
la facturation ou au débit.
• La règle applicable en la matière consiste à prendre en
considération les résultats des opérations dès le moment où
ces opérations donnent naissance à une créance acquise ou à
une dette certaine dans son principe et déterminée dans son
montant même si ce montant est payé ultérieurement.
• La seule dérogation à ce principe concerne les subventions,
primes et dons de l’Etat, des collectivités locales ou des tiers
qui sont rattachés à l’exercice au cours duquel ils sont
perçus.
Produits imposables

• Produits d’exploitation :
• Produits financiers
• Produits non courants
les produits d’exploitation

• le chiffre d'affaires ;
• la variation des stocks de produits ;
• les immobilisations produites par l’entreprise
pour elle même ;
• les subventions d’exploitation ;
• les autres produits d’exploitation ;
• les reprises d’exploitation et transferts de
charges.
les produits d’exploitation

I.le chiffre d'affaires


Au sens de l’article 9-I-1° du C.G.I, le chiffre d’affaires est
constitué des recettes et créances acquises se rapportant
aux:
produits livrés,
services rendus
travaux immobiliers réalisés.
Il peut s’agir :
soit d’une vente au comptant ;
soit d’une vente à crédit ;
les produits d’exploitation
- le chiffre d'affaires-

L'exercice de rattachement des créances est


celui au cours duquel intervient:

• La livraison des biens;


• L'achèvement de la prestation.
les produits d’exploitation

II.Variation des stocks de produits


La variation des stocks de produits est définie comme
étant la différence entre le montant des stocks de
produits et services à la date de clôture de l'exercice
(stock final) et le montant des stocks de produits et
services à la date d'ouverture de l'exercice (stock initial)
La variation de ces stocks de produits, qu'elle soit
positive ou négative, est comprise dans les produits de
l'exercice.
les produits d’exploitation
Variation des stocks de produits
Il s’agit:
•Variation de stocks des biens
• Variation du stock de la production en cours de biens
• Variation de stocks de biens produits
• Services en cours
les stocks sont évalués au prix de revient ou au cours du
jour si ce dernier lui est inférieur et les travaux en cours
sont évalués au prix de revient (deuxième alinéa de l’article 8-I
du C.G.I).
les produits d’exploitation
III.Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-
même

Il s'agit des immobilisations en non valeur, incorporelles ou


corporelles créées par les moyens propres de l'entreprise pour
elle-même et qui ont pour conséquence, l'accroissement ou la
valorisation des éléments de son actif immobilisé.
Subventions d’exploitation
Les subventions d'exploitation sont celles acquises par la
société pour lui permettre de compenser l'insuffisance de
certains produits d'exploitation ou de faire face à
certaines charges d'exploitation, tel que les subventions
versées par l’Etat ou les collectivités à certains
établissements publics pour compenser la sous
tarification de certains services publics.
Les subventions reçues sont à rattacher à l'exercice de
leur encaissement.
Autres produits d’exploitation

Il s’agit:
• Jetons de présence
• Revenus des immeubles non affectés à
l’exploitation;
• Redevances pour brevets, marques,
droits et valeurs similaires
• Ventes et produits accessoires.
Reprises d’exploitation et transferts
de charges
Il s’agit:

• Reprises d’exploitation;
• Transferts de charges.
Produits financiers

• Produits des titres de participation et


autres titres immobilisés;
• Gains de change;
• Intérêts courus et autres produits
financiers;
• Reprises financières et transferts de
charges.
Produits financiers
Produits des titres de participation
et autres titres immobilisés

Les produits des titres de participation s'entendent des dividendes,


intérêts du capital et autres produits de participations
similaires acquis ou perçus par une société en tant qu'associée ou
actionnaire dans une autre société.
Sont considérés comme produits de participations similaires:
• les sommes prélevées sur les bénéfices pour l'amortissement du
capital ou le rachat d'actions ;
• le boni de liquidation augmenté des réserves distribuées;
• les réserves mises en distribution.
Produits financiers
Produits des titres de participation
et autres titres immobilisés
les dividendes et autres produits de participation sont
compris dans les produits financiers de la société
bénéficiaire avec un abattement de 100%

Pour bénéficier de cet abattement de 100%, la société


bénéficiaire doit fournir à la société distributrice ou à
l’établissement bancaire délégué une attestation de
propriété de titres comportant le numéro de leur
identification à l’impôt sur les sociétés.
Produits financiers
Gains de change

Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont évaluées, à


la clôture de chaque exercice, selon le dernier cours de change.
les écarts positifs sont imposables au titre de l’exercice de leur
constatation.
ils sont appréhendés de manière extra-comptable au niveau de l’état
de passage de résultat net comptable (RNC) au résultat net fiscal
(RNF).
Produits financiers
Intérêts courus et autres produits financiers

Cas des dividendes et revenus des titres de placement:


Sur le plan fiscal, ils sont soumis au même traitement fiscal que
les produits des titres de participation quant à l’application de
l’abattement de 100%.
Produits non courants

Il s'agit de produits hors gestion courante:


• les produits de cession d’immobilisations ;
• les subventions d’équilibre ;
• les reprises sur subventions d’investissement ;
• les autres produits non courants
• les reprises non courantes et transferts de
charges.
Les stocks

Il s’agit de l’ensemble des biens ou des services qui interviennent


dans le cycle d’exploitation de l’entreprise.
Ils peuvent être constitués :
• de marchandises ;
• de matières et fournitures consommables : matières premières,
matières et fournitures consommables, emballages ;
• de produits en cours : biens en cours, services en cours ;
• de produits intermédiaires et produits résiduels : produits
intermédiaires, produits résiduels ;
• de produits finis.
Evaluation des stocks

D'après le plan comptable précité, les biens fongibles (interchangeable) sont évalués soit à
leur coût moyen d'acquisition ou de production, soit en considérant que le premier bien
sorti est le premier bien entré (FIFO). (Art 14 Loi comptable n° 9.88).
Selon l’article 8-I du C.G.I :
• Les stocks sont évalués au prix de revient ou au cours du jour si ce dernier lui
est inférieur ;
• Les travaux en cours sont évalués au prix de revient.

Par « cours du jours » il faut entendre le prix de réalisation du stock (dans des conditions
normales) au jour de l’inventaire. Dans le cas où le cours du jour est inférieur au prix de
revient, il y a lieu de constituer une provision pour dépréciation de stock.

Le prix de revient des produits finis et des produits en cours ne peut être déterminé avec
exactitude que par la tenue d’une comptabilité analytique. Il est, cependant, fait recours
en plus des évaluations statistiques (FIFO ou LIFO).
LES CHARGES
Conditions de déductibilité des charges

Pour être déductibles au sens de la loi, les


charges doivent :

•être rattachées à la gestion de la société ou


être exposées dans l’intérêt de
l’établissement;
•correspondre à des dépenses effectives ;
•être justifiées par des pièces ;
•se traduire par une diminution de l’actif net
de la société.
LES CHARGES

Par contre, ne constituent pas des charges


déductibles :

•les dépenses qui entraînent une augmentation


de la valeur pour laquelle un élément de l’actif
immobilisé figure au bilan ;

•les dépenses qui ont pour effet de prolonger la


durée probable d’utilisation d’un élément de
l’actif immobilisé.
LES CHARGES

Exercice de rattachement des charges

• Les charges doivent être rattachées à l’exercice


au cours duquel elles ont été engagées.
abstraction faite des modalités de leur
facturation ou paiement.
LES CHARGES
- PRINCIPALES DEDUCTIONS

•Les charges d’exploitation, ainsi que d’autres charges dont


notamment :
•les achats de marchandises et de fournitures ;
•les charges de personnel et de main-d’œuvre ;
•les charges financières et autres charges diverses se rapportant à
l’exploitation ;
•les impôts et taxes, à l’exception de l’IS ;
•les dotations aux amortissements (*) ;
•les dotations aux provisions ;
•les charges non courantes ;
Traitement fiscal des Dons

la déduction des dons est:

• non plafonnée: dons octroyés aux Habous, Ass. d’utilité Pub,


Comité Olympique National, Fédérations sportives, Ligue Nat.de

Lutte contre les Mal.Cardio-Vasculaires et Fond. Hassan II pour la

Lutte contre le Cancer……….

• Plafonnée: à 2%° du CA du donateur pour les dons octroyés au


Oeuvres sociales d’Eses Pub ou Privées et aux Œuvres sociales

d’institutions autorisées par la loi, à les recevoir.


Primes d'assurances

Les contrats d’assurances contractés par la société


pour les besoins de son exploitation sont déductibles.
Généralement ces contrats couvrent :
• les assurances multi-risque;
• les assurances – risque d’exploitation;
• les assurances du matériel de transport;
• les autres assurances.
Toutefois, certains contrats d’assurance revêtant un
caractère particulier nécessitent un traitement fiscal
approprié.
Primes d'assurances

•Assurance-vie contractée au profit d'un membre


du personnel nommément désigné au contrat

• Cas particulier des sociétés se constituant leur


propre assureur

•Assurance-vie contractée au profit de la société


elle-même sur la tête de son personnel dirigeant
ou de certains collaborateurs
Primes d'assurances

Assurance-vie contractée au profit d'un membre du


personnel nommément désigné au contrat

Certaines sociétés souscrivent des contrats d'assurance-


vie au profit de leurs salariés (membres du personnel).
Les primes payées à ce titre constituent pour le
bénéficiaire un complément de salaire et pour la société
concernée une charge déductible.
Primes d'assurances

Cas particulier des sociétés se constituant leur


propre assureur
Certaines sociétés, au lieu de se garantir auprès d'une
compagnie d'assurances contre les risques courus par les
divers éléments de leur actif, préfèrent se constituer, en tout
ou partie, leur propre assureur en dehors de la réglementation
en vigueur concernant cette activité. Les provisions
constituées et les sommes mises en réserve à cet effet ne sont
pas déductibles.
Primes d'assurances

Assurance-vie contractée au profit de la société elle-même


sur la tête de son personnel dirigeant ou de certains
collaborateurs
En règle générale, ces assurances ont pour objet de compenser le préjudice
qui résulterait pour la société en cas du décès de la personne visée au contrat.
Or, ce risque de décès, s'il se réalise, n'entraînera pas la perte d'un élément de
l'actif. Il ne peut en résulter qu'un manque à gagner éventuel pouvant
influencer les résultats de la société.
Il apparaît ainsi que les primes versées en exécution de tels contrats doivent
être considérées comme un placement de fonds disponibles pour la société.
Elles doivent, dès lors, être exclues des charges déductibles pour la
détermination du résultat fiscal.
Les charges financières
• Les charges d’intérêts : Intérêts constatés ou facturés par des tiers ou par des
organismes agréés en rémunération d’opérations de crédits ou d’emprunts ;

• Les intérêts servis aux associés en raison des sommes avancées par eux à la
société pour les besoins de l’exploitation à condition que:
• le capital social soit entièrement libéré
• le montant total des sommes portant intérêts déductibles ne peut excéder le
montant du capital social
• le taux d’intérêts déductibles ne peut être supérieur au taux fixé annuellement
par arrêté du Ministère des Finances

• Les intérêts de bons de caisse : ceux-ci ne sont déductibles que si les trois
conditions sont remplies :
• L’emprunt est utilisé pour les besoins de l’exploitation ;
• Un établissement bancaire reçoit le montant de l’émission (bons) et assure le
paiement des intérêts ;
• La société doit joindre à la déclaration prévue à l’article 30 de l’impôt sur les
sociétés la liste des bénéficiaires de ces intérêts (Identité, adresse, N° CIN,
article I.S. ainsi que la date des paiements et les montants versés à chaque
bénéficiaire).
Les charges financières

• Les pertes de change. S’agissant des dettes et créances libellées en


monnaies étrangères celles-ci doivent être évaluées à la clôture de chaque
exercice en fonction du dernier cours de change. Les écarts de conversion
actif relatifs aux diminutions des créances et à l’augmentation des dettes
constatés suite à cette évaluation sont déductibles du résultat de l’exercice de
leur constatation ;
• Les autres charges financières;
• Les dotations financières ;
Les charges non courantes

• Les valeurs nettes d’amortissement des


immobilisations cédées ;
• Les pénalités sur marché ;
• Les rappels d’impôts déductibles ;
• Les créances devenues irrécouvrables ;
• Les dommages et intérêts mis à la charge de la
société à l’issue d’une décision judiciaire ;
• Les pertes subies à la suite de vol, de
détournement ou sinistre dûment justifiées.
LES CHARGES

Charges non déductibles


ne sont pas déductibles du résultat fiscal les charges suivantes:

• Les amendes, pénalités et majorations de toute nature mises


à la charge des sociétés pour infraction aux dispositions légales
ou réglementaires commises en matière :
- d’assiette des impôts directs et indirects ;
- de paiement tardif desdits impôts ;
- de législation de travail ;
- de réglementation de la circulation ;
- de contrôle des changes ou des prix.
LES CHARGES

Charges non déductibles

• 50 % de leur montant : les charges relatives aux


achats de marchandises et achats consommés de
matières et fournitures ; autres charges externes y
compris les cadeaux ; dons et autres charges
d’exploitation et aux dotations aux amortissements
relatives aux acquisitions d’immobilisations lorsque
ledit montant est égal ou supérieur à 10.000 dhs et
son règlement est effectué en espèces.
LES CHARGES

Charges non déductibles


• Le montant des achats, des travaux et des
prestations de services non justifiés par une
facture régulière ou tout autre pièce probante
comportant les renseignements prévus par la
loi.

• Le montant des achats et prestations


revêtant un caractère de libéralité.
Traitement fiscal des amortissements
Définition
L’amortissement est la constatation comptable de la perte
de valeur des immobilisations due au temps et à l’usage

Base de calcul
• l’amortissement se calcule sur la valeur d’origine, soit :
♦ Le prix d’achat augmenté des frais accessoires ;
♦ La valeur d’apport dans le cas de constitution de société ;
♦ Le coût réel dans le cas d’immobilisations faites par
l’entreprise pour elle-même ;
♦ La valeur contractuelle pour les biens acquis par voie
d’échange.

Point de départ de l’amortissement: C’est le premier jour du mois


de l’acquisition ou de l’achèvement de l’immobilisation.
Traitement fiscal des amortissements

Conditions de déductibilité de l’amortissement

•Le bien à amortir doit appartenir à la société et


figurer à l’actif ;

•L’amortissement y afférent doit avoir été constaté


en comptabilité ; la dotation aux
amortissements d’un exercice comptable donné
non constatée en comptabilité ne peut plus être
déduite du résultat dudit exercice et des
exercices suivants.
Traitement fiscal des amortissements

l’amortissement est calculé soit :

♦ de manière linéaire ;
♦ de manière dégressive.
Amortissement linéaire
Quelques taux couramment admis :
• Constructions : 4 à 5 %
•Constructions légères : 10 %
•Matériel – outillage : 10 %
•Matériel roulant : 20 à 25 %.

Véhicules de transport de personnes figurant à l’actif :


• Le taux doit être égal au moins à 20 % par an ;
•La dotation totale fiscalement déductible, répartie sur 5 ans à
parts égales ne peut excéder le montant de 300.000 dh par
véhicule
Amortissement dégressif

Il est applicable aux biens d’équipement acquis à l’état neuf


ou d’occasion à compter du 1er Janvier 1994.
Il ne s’applique pas aux :
• Immeubles quelle que soit leur destination ;
•Véhicules de transport de personnes visés ci-avant.

Les taux d’amortissement retenus correspondent aux taux


d’amortissement linéaire affectés des coefficients suivants :
• 1,5 pour les biens dont la durée d’amort. est de 3 ou 4 ans;
•2 pour les biens dont la durée d’amort. est de 5 ou 6 ans;
•3 pour les biens dont la durée d’amort. est supérieure à 6
ans.
Traitement fiscal des provisions

• Définition

La provision est la constatation comptable


soit :

♦ de la dépréciation des éléments de l’actif


non amortissables ;

♦ des charges ou des pertes non encore


réalisées et que des évènements en cours
rendent probables.
Traitement fiscal des provisions
Conditions de déductibilité fiscale des provisions
• Conditions de fond :

♦ La provision doit être destinée à compenser une


dépréciation, une perte ou une charge déductible (Provision
pour dépréciation de fonds de commerce, valeurs mobilières,
créances, provision pour procès ou litiges en cours) ;

♦ La nature des pertes et charges, objet de la provision, doit


être nettement précisée et son montant doit être évalué avec
une approximation suffisante ;

♦ L’origine de la perte ou de la charge doit se situer dans


l’exercice en cours.
Traitement fiscal des provisions
Conditions de déductibilité fiscale des provisions

• Conditions de forme :

♦ Les provisions doivent être effectivement


constatées en comptabilité ;

♦ Les provisions doivent être portées sur l’état


B-5 (Tableau des provisions) joint à la déclaration
du résultat fiscal.
Traitement fiscal des provisions

Provisions irrégulières :

• Les provisions qui ne remplissent pas les


conditions de fond et de forme doivent être
considérées comme irrégulières et rapportées au
résultat de l’exercice au cours duquel elles ont été
comptabilisées (pas de prescription).
PASSAGE DU RESULTAT COMPTABLE
AU RESULTAT FISCAL

Le résultat comptable doit subir un traitement


extra-comptable qui permettra d’obtenir le résultat
fiscal.
Les rectifications à apporter sont :

• La réintégration des sommes déduites pour la


détermination du résultat net comptable mais dont
la déduction n’est pas autorisée fiscalement ;
• La déduction des sommes non défalquées pour la
détermination du résultat comptable mais dont la
déduction est autorisée fiscalement.
PASSAGE DU RESULTAT COMPTABLE
AU RESULTAT FISCAL

•Réintégrations fiscales

♦ Amortissement non déductible ;


♦ Provision non déductible,
♦ Impôt sur les sociétés;
♦ Intérêts excédentaires alloués aux associés ;
♦ 50 % des charges dont le montant supérieur à 10 000 Dhs,
est réglé en espèces ;
♦ Amende de 6 % pour les ventes dont le montant supérieur
à 20.000 Dhs, est encaissé en espèces ;
♦ Majorations, amendes et pénalités ;
♦ Dons ou partie de dons non déductibles; ….
DEFICIT REPORTABLE

Le report déficitaire est la possibilité pour


l’entreprise de déduire des bénéfices d’un
exercice donné les déficits des exercices
antérieurs dans certaines limites et sous
certaines conditions.
DEFICIT REPORTABLE
• L’article 12 du CGI stipule « le déficit d’un exercice peut
être déduit du bénéfice de l’exercice suivant. A défaut de
bénéfice ou en cas de bénéfice insuffisant pour que la
déduction puisse être opérée en totalité ou en partie, le
déficit peut être déduit des bénéfices des exercices
comptables suivants jusqu’au quatrième exercice qui suit
l’exercice déficitaire.

• Toutefois, la limitation du délai de déduction prévue à


l’alinéa précédent n’est pas applicable au déficit ou à la
fraction du déficit correspondant à des amortissements
régulièrement comptabilisés et compris dans les charges
déductibles de l’exercice
DEFICIT REPORTABLE
ORDRE D’IMPUTATION DES DEFICITS

D’après l’article 12 du Code, le résultat fiscal d’un


établissement doit être déterminé sous déduction
et dans l’ordre prioritaire :

♦ de la part des déficits fiscaux hors


amortissement dont le report est limité dans le
temps ;

♦ de la part des déficits fiscaux correspondant


aux amortissements dont le report n’est pas
limité dans le temps.
Liquidation de l’impôt

Période d’imposition
• L’impôt sur les sociétés est calculé d’après le
bénéfice réalisé au cours de chaque exercice
comptable qui ne peut être supérieur à douze (12)
mois. En cas de liquidation prolongée d’une société,
l’impôt est calculé d’après le résultat provisoire de
chacune des périodes de douze (12) mois
Taux d’imposition

I.- Taux normal de l’impôt

Le taux de l’impôt sur les sociétés est fixé à :

• 37% en ce qui concerne les établissements de crédit et


organismes assimilés, Bank Al Maghrib, la Caisse de dépôt et
de gestion , les sociétés d’assurances et de réassurances.

• 30% pour les sociétés dont le C.A HT est supérieur à 3 millions


de DH;

• 10% applicable aux sociétés réalisant un bénéfice fiscal


inférieur ou égal à trois cent mille (300.000) DH. Ce taux est
applicable aux bénéfices réalisés au titre des exercices ouverts à
compter du 1er Janvier 2013
Taux d’imposition
• II.- Taux spécifiques de l’impôt

• 8,75 % pour les entreprises qui exercent leurs


activités dans les zones franches d’exportation, durant
les vingt (20) exercices consécutifs suivant le
cinquième exercice d’exonération totale ;

• 10%, sur option, pour les banques offshore durant les


quinze (15) premières années consécutives suivant la
date de l’obtention de l’agrément.
Taux d’imposition
II.- Taux spécifiques de l’impôt (suite)

17.5% pour :

• les entreprises exportatrices prévues à l'article 6 du CGI


• les entreprises hôtelières prévues à l'article 6 du CGI
• les entreprises minières prévues à l'article 6 du CGI
• les entreprises artisanales prévues à l'article 6 du CGI
• les établissements privés d'enseignement ou de formation
professionnelle prévus à l'article 6 du CGI
• les promoteurs immobiliers prévus à l'article 6 du CGI
Taux d’imposition

III. Taux de l’impôt retenu à la source

15 % du montant:

• des produits des actions, parts sociales et revenus


assimilés,
• des produits bruts, hors taxe sur la valeur ajoutée,
perçus par les personnes physiques ou morales non
résidentes.

20 % du montant, hors taxe sur la valeur ajoutée, des


produits de placements à revenu fixe
Cotisation minimale

Définition

• La cotisation minimale est un minimum


d’imposition que les contribuables soumis à l’IS
sont tenus de verser, même en l’absence de
bénéfice.

• Le montant de l’impôt dû par les sociétés ne


peut être inférieur, pour chaque exercice, quel
que soit le résultat fiscal de la société concernée,
à une cotisation minimale.
Cotisation minimale

Base de calcul de la cotisation minimale

• le chiffre d’affaires HT et les autres


produits d’exploitation,
• les produits financiers;
• les subventions et dons reçus de l’Etat et
des collectivités locales
Cotisation minimale
Exonération de la cotisation minimale

• Les sociétés, autres que les sociétés


concessionnaires de service public, sont
exonérées de la cotisation minimale pendant les
trente-six (36) premiers mois suivant la date du
début de leur exploitation

• En l’absence d’activité, la loi a limité


l’exonération de la cotisation minimale à une
période qui ne peut être supérieur à 60 mois
à partir de la date de constitution de la
société.
Cotisation minimale
Taux de la cotisation minimale
• Le taux de la cotisation minimale est fixé à
0,50%.

• Ce taux est de 0,25 % pour les opérations


effectuées par les entreprises commerciales au
titre des ventes portant sur :
les produits pétroliers ;
le gaz ;
le beurre ;
l’huile ;
le sucre ;
la farine ;
l’eau ;
l’électricité
Cotisation minimale et déficit reportable

• Les sociétés déficitaires qui paient la cotisation


minimale ne perdent pas le droit d’exercer le report
déficitaire ;

• La cotisation minimale acquittée au cours d’un


exercice déficitaire ainsi que la partie de la
cotisation minimale qui excède le montant de
l’impôt acquitté au cours d’un exercice donné sont
imputées sur le montant de l’impôt qui excède
celui de la cotisation minimale exigible au titre de
l’exercice suivant.
Cotisation minimale et déficit reportable (suite)

A défaut de cet excédent ou en cas d’excédent


insuffisant pour que l’imputation puisse être opérée
en totalité ou en partie, le reliquat de la cotisation
minimale peut être déduit du montant de l’impôt dû
sur les exercices suivants jusqu’au troisième
exercice qui suit l’exercice déficitaire ou celui au
titre duquel le montant de la cotisation minimale
excède celui de l’impôt. Au delà de cette période,
l’excédent de la cotisation minimale non imputé
n’est pas restituable à la société et reste
définitivement acquis au trésor (voir exemple de
calcul d’imputation).
OBLIGATIONS D’ORDRE COMPTABLE

Tenue et organisation de la comptabilité

Documents et livres obligatoires (prévus par la loi comptable)

• Livre journal

• Le grand livre

• Livre d’inventaires
Déclarations fiscales

I. Déclaration du résultat fiscal

Les sociétés (soient imposables ou


exonérées), à l’exception des sociétés non
résidentes, doivent déposer à l’inspecteur
des impôts du lieu de leur siège social ou de
leur principal établissement au Maroc, dans
les trois (3) mois qui suivent la date de
clôture de chaque exercice comptable, une
déclaration de leur résultat fiscal établie sur
ou d’après un imprimé - modèl
Déclarations fiscales
II. Déclaration du chiffre d’affaires
• Les sociétés non résidentes imposées forfaitairement
doivent produire, avant le 1er avril de chaque année, une
déclaration de leur chiffre d’affaires établie sur ou d’après
un imprimé-modèle de l’administration

• Les sociétés non résidentes, n’ayant pas d’établissement


au Maroc, sont tenues de déposer une déclaration du
résultat fiscal au titre des plus-values résultant des
cessions des valeurs mobilières réalisées au Maroc, établie
sur ou d’après un imprimé-modèle de l’administration.
Cette déclaration doit être déposée dans les trente (30)
jours qui suivent le mois au cours duquel lesdites cessions
ont été réalisées.
PAIEMENT DE L’IMPOT

Paiement spontané des acomptes provisionnels

• Au titre de l’exercice comptable en cours,


l’impôt est payé spontanément par le
versement de quatre acomptes provisionnels
dont chacun est égal à 25 % du montant dû
au titre du dernier exercice clos appelé
exercice de référence ;
PAIEMENT DE L’IMPOT

Paiement spontané des acomptes provisionnels

• Les versements des acomptes provisionnels sont


effectués spontanément auprès du bureau du
receveur de l’administration fiscale avant
l’expiration de 3°, 6°, 9° et 12° mois suivant la
date d’ouverture de l’exercice comptable en
cours .
PAIEMENT DE L’IMPOT

Liquidation de l’impôt sur les sociétés

La liquidation de l’impôt dû au titre d’un exercice doit


avoir lieu avant l’expiration du délai de déclaration du
résultat fiscal en tenant compte des acomptes
provisionnels déjà versés :

•Si l’impôt dû est supérieur au total des acomptes


provisionnels versés, la société doit acquitter le
complément d’impôt dans le délai de la déclaration
précitée auprès du receveur de l’administration fiscale;
PAIEMENT DE L’IMPOT

Liquidation de l’impôt sur les sociétés

• Si le total des acomptes provisionnels versés est


supérieur au montant de l’impôt effectivement dû,
l’excédent versé est imputé d’office sur le premier
acompte provisionnel échu et le cas échéant sur les
autres acomptes restants. Le reliquat éventuel est
restitué d’office à la société dans le délai d’un mois à
compter de la date d’échéance du dernier acompte
provisionnel.
FIN

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