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Programme:
L’impôt sur les sociétés (I.S).
La taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A)
Références bibliographiques:
- Fiscalité appliquée de l’entreprise marocaine: M. Abou El Jaouad Editions
Maghrébines
- Fiscalité de l’entreprise marocaine: M; Marzak.
- La Taxe sur la valeur ajoutée : Rachid Lazrak. Editions Laporte
- L’impôt sur les sociétés : Rachid Lazrak. Editions Laporte.
- Guide pratique de fiscalité marocaine. Collection: Guides de l’entreprise.
- Lois relatives à L’IS , à l’IR et à la TVA,.
- Notes circulaires de la Direction des impôts.
- Code général des impôts.
Liquidation et paiement
spontané de l’impôt par Droit de contrôle de
le contribuable ou le l’administration fiscale
le redevable
Fiscalité déclarative
• L’entreprise marocaine se trouve de plus en plus en face d’un
système fiscal composé d’impôts déclaratifs.
* Elle est donc tenue de connaître parfaitement les dispositions
fiscales pour qu’elle puisse s’acquitter en bon et due forme de ses
obligations fiscales
* Déterminer l’impôt exigible est une affaire d’entreprise, pour cela:
. Elle doit connaître les règles d’assiette.
. Elle doit connaître le tarif fiscal
* Le paiement des impôts déclaratifs est spontané, l’entreprise doit
donc connaître son agenda fiscal.
• Le droit de contrôle de l’Etat:
* Les erreurs relevées sont pénalisées.
* Les retards de recouvrement sont sanctionnés et majorés.
Principaux impôts qui forment l’ossature
du système fiscal marocain:
Exonérations
Exonérations ou Exonérations
réductions ou réductions
permanentes temporaires
Taux de l’IS
Sociétés résidentes au
Sociétés non résidentes
Maroc
+ -
Réintégrations Déductions
=
Résultat fiscal
Les réintégrations
1/ Elles se composent essentiellement des charges comptabilisées
mais non acceptées totalement ou partiellement en déduction
fiscale.
Exemple:
- Amendes et pénalités fiscales ou pénales.
- Fraction des dons accordés aux œuvres sociales des
établissements publics ou privés dépassant 2°/00 du C.A TTC du
donateur.
2/ Elles peuvent exceptionnellement concerner un produit ou une
fraction de produit imposable mais que l’entreprise n’a pas
enregistré.
Exemple:
- Intérêts sur prêt accordé gratuitement à un associé: Le fisc
considère ce genre d’opération comme un acte anormal e gestion.
- Gains de change latents: Ils ne sont pas comptabilisés par
principe de prudence mais ils sont imposables d’après la lois.
Les déductions
• Elles sont représentées par les produits comptabilisés
mais non imposables fiscalement:
Exemples:
- Dividendes reçus des participations au capital des autres
sociétés.
- Reprises sur provisions antérieurement taxées.
L’appréciation fiscale des produits
• Les produits sont en général imposables dès leur réalisation
indépendamment de leur date d’encaissement. Les produits non
définitivement acquis ne font pas partie de la base imposable de
l’exercice.
Exemples:
Ventes des biens:
- Ventes livrées aux clients: Produits imposables;
- Ventes non livrées même encaissées: Produits non imposables au
titre de l’exercice clos.
Ventes de services:
C’est l’exécution du service qui est le fait de rattachement du produit à
l’exercice.
Produits exonérés
La loi exonère totalement ou partiellement certains produits:
- Soit pour éviter leur double taxation.
Exemple:
Dividendes reçus.
- Soit pour encourager l’investissement.
Exemple:
Régime de faveur en cas de fusion de sociétés
- Soit pour privilégier certaines activités.
N.B: Les produits comptabilisés mais non imposables doivent être déduits du
résultat comptable de l’entreprise.
Reprises sur provisions
• L’imposition des reprises/provisions dépend du sort qui a été
réservé à la dotation qui a donné naissance à la provision.
Provision
Impôt de départ
Produits de placements à
revenus fixes.
Article 14 du CGI: Sont soumis à la retenue à la source les produits de placement à revenu fixe des
obligations des bons de caisse des bons de trésor, des OPCVM, des FPCT des OPCR des TCN, des dépôts à
terme, des prêts et avance consentis par des personnes physiques ou morales à toute autre personne
passible de l’IS ou de l’IR selon le régime réel, des prêts consentis par l’intermédiaire des établissements de
crédit ou organismes assimilés par des sociétés ou des personnes physiques à d’autres personnes.
Les gains de change latents
• A la fin d’un exercice, l’entreprise procède à l’actualisation de ses
créances et dettes en devises et dégage de ce fait des écarts de
conversion:
- Les écarts favorables: Augmentation des créances et diminution des
dettes sont saisis pour l’évaluation correcte des postes du Bilan, mais ne
sont imputés en produit par principe de prudence(Produit non acquis).
mais les dispositions fiscales les considèrent comme des produits
imposables: Il faut donc les réintégrer.
L’exercice suivant il faut les déduire en extra-comptable, pour éviter qu’ils
ne soient imposés doublement.
- Les écarts défavorables: Diminution des créances et augmentation des
dettes: Deux écritures sont à constater:
• Actualisation des créances et dettes et constatation des écarts de
conversion.
• Constitution de provision pour pertes de change par principe de
prudence.
Application
Le CPC de l’exercice N, de la SA « ECOGESTION » a dégagé un résultat avant impôt de: 435 678,75 dh.
Parmi les produits comptabilisés, on soumet à votre à votre appréciation les éléments suivants:
1/ Vente de marchandises, comptabilisée le 22/12/N pour : 322 400 dh (HT), livrée le 28/12/N mais la créance relative à
cette vente ne sera encaissée qu’au 20/01/N+1.
2/ Vente de marchandises, comptabilisée le 25/12/N pour 124 600 dh (HT), le client a réglé le jour même sa créance,
mais la livraison des marchandises n’a été effectuée que le 05/01/N+1: le comptable n’a pas effectué de régularisation.
3/ Avance de 15 000 dh, reçue le 20/12/N d’un client sur une commande qui ne lui sera livrée que le 15/01/N+1, le
comptable l’a enregistré en vente de l’exercice.
4/ Encaissement le 15/12/N de : 18 000 dh relatifs aux loyers d’un magasin à une autre société, le montant représente
le loyer de décembre N et janvier N+1: Aucune régularisation n’a été constatée au 31/12/N.
5/ Reprises sur provisions comptabilisées au 31/12/N:
• 4 500 dh, relative à une provision qui a été constituée le 31/12/N-2 d’une manière forfaitaire pour déprécier des
créances douteuses.
• 12 300 dh, relative à une provision constatée au 31/12/N-1 pour déprécier un lot de marchandises.(justifiée et
déductible en N-1).
6/ Dégrèvement de 43 600 dh, obtenu le 24/09/N sur la taxe professionnelle, qui était payée au titre de l’exercice N-1.
7/ Dividendes de 123 400 dh reçus sur une participation au capital de la SA « BEST ».
8/ Intérêts de 3 255 dh, reçus des salariés sur des prêts qui lui ont été accordés par l’entreprise.
9/ Gains de change de 34 600 dh, constatés lors des règlements des dettes en devises.
L’actualisation des dettes et des créances en devises au 31/12/N, a dégagé un écart de conversion passif de 14 250 dh
(Gains de change latents) l’écart de conversion passif de l’exercice N-1 était de: 9 860 dh.
Les charges comptabilisées en N, mais non acceptées en déduction fiscale s’élèvent à 123 548,25 dh.
Travail à faire:
1/ Déterminer le résultat net fiscal de l’exercice N.
2/ Déterminer l’impôt exigible de l’exercice N.
IS: 30%, Taux de cotisation minimale: 0,5%
Base de calcul de la cotisation minimale pour l’exercice N: 15 436 840 dh.
L’appréciation fiscale des charges
• Le résultat comptable constitue le point de départ de la
base d’imposition de l’IS, c’est pourquoi, le fisc contrôle
tout d’abord l’exactitude du résultat dégagé par le C.P.C.
Réception
Exécution
Non exécuté
Service exécuté
Charge non
Charge déductible
déductible
Impôts et taxes
• Les impôts et taxes directes ou les droits assimilés
constituent des charges déductibles.
• Pour leur admission en déduction , la perte doit être justifiée par une
action en justice, une déclaration de faillite du clients ou par toute
autre preuve probante
Quatre conditions
5 conditions
La perte ou
la charge
provisionnée
La perte ou la Les dotations
doit être
La perte ou La perte ou la charge doit avoir doivent être
elle-même
La charge doit charge doit être son origine dans comptabilisées
déductible.
être nettement probable et non l’exercice. et reportées
La règle de
précisée pas éventuelle Rattachement à sur le tableau
l’accessoire qui
l’année des provisions
doit suivre
le principal doit
être appliquée
Provisions pour
Provisions pour Provisions pour
logement de
reconstitution des investissement:
personnel
gisements: 20% du bénéfice fiscal
3% du bénéfice
50% du bénéfice fiscal sans dépassement
fiscal à affecter
sans dépassement de 30% de 30% du montant
à concurrence au
Du montant d’investissement d’investissement.
moins de 50% aux
Abrogée
habitats économiques
Charges financières
• Les charges d’intérêts dus aux tiers sont déductibles à condition que
les emprunts ont servis au financement de l’entreprise.
• Les intérêts dus aux associés et aux entreprises du groupe sont
contrôlés pour éviter les transferts de produits entre filiales.
- Intérêts des comptes courants d’associés:
Ils ne peuvent être admis en déduction que lorsque le capital social de
l’entreprise est totalement libéré (Condition) et sans que l’intérêt ne
puisse dépasser le seuil fixé par la loi. ( Somme des avances ne doit
excéder le capital, le taux d’intérêt ne doit dépasser le taux décrété par
le ministre des finances pour l’année écoulée).
- Les intérêts inter filiales: ils peuvent servir à transférer le bénéfice
d’une filiale vers une autre filiale déficitaire en vue de minorer l’impôt.
La charge peut être refusée en déduction, par contre le produit financier
de la filiale prêteuse est imposable.
Intérêts des avances en comptes courants d’associés
Déficit fiscal .
Dotations aux amortissements
De l’exercice
Non Oui
Déficit > Dotations aux amorts
Charges Produits
Oui Non
IS > CM
Impôt exigible sera représenté par de Impôt exigible sera représenté par
l’exercice sera l’IS la CM
L’imputation de l’excédent de la CM par rapport
à l’IS
- Règle: L’excédent de CM/IS est imputable sur l’ excédent de
l’IS/CM des trois exercices suivants.
- Excédent de CM/IS: Lorsqu’une entreprise supporte au titre d’un
exercice la CM, la différence = CM – IS, constitue un excédent que
l’entreprise a droit de récupérer par soustraction sur l’excédent
d’IS/CM de l’exercice suivant ou à défaut sur celui de 2ème ou du 3ème
exercice qui suit son apparition.
- Exemples:
* N-2 : Déficit fiscal = - 98 600 dh.
Base de CM= 8 654 800 dh.
* N - 1 : Bénéfice comptable avant impôt= 124 600 dh
Total des réintégrations = 54 680 dh
Total des déductions = 25 760 dh
Base de CM = 10 456 600 dh.
* N : Bénéfice net fiscal = 345 680 dh
Base de CM = 12 456 400 dh
Déterminer l’impôt exigible de chaque année?
Imputation des excédents de CM/IS
Corrigé de l’exemple
• N-2: Déficit fiscal : Impôt exigible : CM: 8 654 800 x 0,5% = 43 274 dh.
La CM constitue un excédent payé imputable sur les excédents d’IS/CM des trois
exercices suivants.
• N-1:
- Résultat brut fiscal = 124 600 + 54 680 – 25 760 = 153 520
- Déficit reportable (-) 98 600
--------------------
Résultat net fiscal = 54 920
- I.S = 54 920 x 35% = 19 222 dh
- CM = 10 456 600 x 0,5% = 52 283 dh
- Impôt exigible = C.M = 52 283 dh.
- Excédent de CM/IS = 52 283 – 19 222 = 33 063 dh(Imputable sur les excédents
d’IS/CM des trois exercices suivants) .
• N: IS =345 680 x 35% = 120 988 dh; CM= 12 456 400 x 0,5% = 62 282 dh
- Excédent d’IS/CM= 120 988 – 62 282 = 58 706 dh.
- Il servira à éponger entièrement la CM de N-2, le reste permettra d’éponger
une fraction de l’excédent de CM/IS de N-1 soit: 58 706-43 274 = 15 432 dh
- Il reste à imputer sur les excédents d’IS/CM de N+1 ou N+2:
33 063 – 15 432 = 17 631 dh.
• Impôt définitif au titre de N = 62 282 dh
Réduction de l’impôt en cas
d’augmentation de capital
• Historique:
- Loi de finances 1995, réduction de l’impôt de 10% du montant de l’augmentation du capital
réalisée entre le 1er janvier et le 31 décembre 1995. (1 année)
- Loi de finances 2005, réduction d’impôt en faveur des PME soumises à l’IS dont le CA < à
50 millions de dh, pour les augmentations du capital réalisées entre le 1 er janvier 2005 et le
31 décembre 2006 (2 ans), la réduction de 10% du montant de l’augmentation est
appliquée uniquement sur l’impôt de l’année d’augmentation du capital.
6 conditions
L’augmentation ne doit
Augmentation L’augmentation de pas être suivie d’une
Augmentations par Le CA réalisé au cours
décidée et réalisée Capital doit être capital ne doit pas réduction, ni d’une
des apports en des 4 derniers exercices
entre le 1er janvier entièrement libéré au avoir été précédée cessation d’activité
numéraires et/ou par clos avant le 1er janvier
2009 et le 31 cours de l’exercice d’une réduction du pendant 5 ans à
l’incorporation des 2009 doit être inférieur
décembre 2010 concerné par la dite capital entre le 1er compter de la clôture
créances des C/C à 50 millions de dh.(HT)
sociétés existantes augmentation janvier 2008 et la de l’exercice de
le 1er janvier 2009 d’associés date d’augmentation l’augmentation du
capital
La société « SA SOFM » a augmenté le 1 er juillet 2009 son capital de 4 000 000 dh, en conformité avec les
conditions prévues à l’article 7-V de la loi de finances 2009.
Données de l’exercice 2009:
Chiffre d’affaires (HT) 30 000 000
Résultat net fiscal 1 500 000
Cotisation minimale/ (30 000 000 X 0,5%) 150 000
IS (1 500 000 x 30%) 450 000
Total des acomptes versés au cours de l’exercice 2009 400 000
Montant de la réduction d’IS (4 000 000 x 20%) 800 000
IS à verser avant le 1er avril 2010 0
Reliquat de la réduction après imputation sur l’impôt dû: (800 000 – 450 000) 350 000
Suite à la réduction de 20% du montant de l’augmentation de capital, l’impôt dû par la société est nul.
Travail à faire:
1/ Déterminer l’impôt exigible de l’exercice 2008.
2/ Déterminer l’impôt exigible de l’exercice 2009.
3/ Préciser comment sera imputée l’augmentation du capital réalisée en 2009.
Le paiement spontané de l’impôt
1/ Les acomptes provisionnels:
Chaque acompte équivaut à : impôt exigible de l’exercice précédent x
25%.
- 1er acompte à payer à la fin du 3ème mois qui suit la date d’ouverture
de l’exercice.
- 2ème acompte à payer à la fin du 6ème mois da la date d’ouverture de
l’exercice.
- 3ème acompte à payer à la fin du 9ème mois de la date d’ouverture de
l’exercice.
- 4ème acompte à payer à la fin de l’exercice.
Exemple:
- IS de N-1: 45 680 dh.
- 1ère hypothèse: CM de N-1: 32 698 dh.
- 2ème hypothèse: CM de N-1: 66 540 dh
Déterminer pour chaque hypothèse les acomptes à payer au
titre de l’exercice N.
Impôt de l’exercice N-1 et acomptes à verser en N.
1ère hypothèse:
Impôt exigible au titre de N-1 :
l’IS représenté par: 45 680 dh.
Acomptes : 45 680 x 25% = 11 420 dh.
Dates limites de versement pour une année civile:
31-03-N (1èr acompte) ,30-06- N (2ème acompte),30-09-N
(3ème acompte) et 31-12- N (4ème acompte).
2ème hypothèse:
Impôt exigible pour N-1:
La cotisation minimale de : 66 540 dh.
Acomptes = 66 540 x 25% = 16 635 dh.
Dates limites: A la fin de chaque trimestre de l’année N (Voir ci-dessus).
2/ Régularisation:
• Deux cas sont à envisager:
Détermination de l’impôt
définitif de l’exercice
Oui Non
Impôt exigible > ∑ acomptes
• Activité exonérée à 50%: les produits relatifs à cette activité sont réduits de
moitié pour le calcul de la CM.
CM (Définitive) = CM ( Théorique) x P
Exemple
• CA imposable 3 000 000
• CA exonéré à 100% 1 600 000
• CA exonéré à 50% 1 000 000
• Produits accessoires 71 500
• Produits financiers( Intérêts et escomptes reçus) 8 500
• Dividendes reçus 15 000
• Subventions reçues:
- Relative à l’activité imposable 30 000
- Relative à l’activité exonérée à 100% 16 000
- Relative à l’activité exonérée à 50% 10 000
• Subventions d’investissement 20 000
------------------
Total 5 771 000
• Calcul du prorata:
Nature des produits Base brute de la Eléments à soustraire
CM pour déterminer le
numérateur
CA imposable 3 000 000 --------------
CA exonéré à 100% 1 600 000 1 600 000
CA exonéré à 50% 1 000 000 500 000
Produits accessoires imposables 71 500 -------------
Produits financiers imposables 8 500 -------------
Dividendes exonérés à 100% 15 000 15 000
Subventions reçues:
- Au titre de l’activité imposable 30 000 -------------
- Au titre de l’activité exonérée à 100% 16 000 16 000
- Au titre de l’activité exonérée à 50% 10 000 5 000
Reprise/Subvention d’investissement 20 000 -------------
• N.B:
Cette méthode ne doit pas faire double emploi avec la soustraction
immédiate des éléments exonérés de la base de calcul de la cotisation
minimale.
Détermination de l’impôt en cas d’exonération
• Calcul de l’impôt dû :
Impôt brut ( IS théorique) = 350 000 x 35% = 105 000 dh.
IS dû = 105 000 x 70,60% = 74 130 dh.
Détermination de la cotisation minimale brute , d’après l’application du taux
aux produits formant la base de calcul, sans distinction des produits
imposables ou non.
Détermination de la cotisation minimale par pondération du prorata.
Comparaison de l’IS déterminé par le prorata et la CM calculée par le
prorata et détermination de l’impôt définitif de l’exercice.
NB:
Cette méthode ne doit pas faire double emploi avec les rectifications extra-
comptables lorsqu’elles ont pour objet d’exclure des produits imposables
et des charges déductibles ceux afférents à des activités exonérées.
Le contentieux fiscal en matière d’I.S
• Le contrôle fiscal porte sur les déclarations établies par les contribuables, il peut donner lieu
à un rehaussement des bases imposables.
• Avis: La vérification de comptabilité doit être précédée d’un avis de contrôle au moins 15
jours avant le début effectif des vérification. Le non respect de cette formalité entraîne la
nullité de la procédure de rectification.
• Lieu de vérification: Entreprise, les documents ne peuvent être emportés par l’inspecteur
vérificateur que par consentement de l’entreprise.
• Conséquences: Le contrôle aboutit très souvent à des redressements qui entraînent un
rehaussement de l’impôt. Il peut dans des cas spécifiques aboutir au rejet de la
comptabilité lorsque celle-ci est jugée dépourvue de force probante et à l’évaluation des
bases d’imposition.
• Procédure normale:Les redressements doivent être motivés et notifiés à l’entreprise,
celle-ci dispose de 30 jours pour répondre.
• En cas de refus des redressements par l’entreprise, l’inspecteur dispose de 60 jours pour
accepter ou contester les propositions de l’entreprise.
• Après la seconde notification du vérificateur, l’entreprise peut saisir la commission locale de
taxation dans un délai de 30 jours.
• La décision de la CLT peut être contestée par l’entreprise ou l’administration fiscale devant
la commission de recours nationale.
• La décision de la CNRF peut être contestée par l’entreprise devant les tribunaux dans un
délai de 2 mois, l’administration ne peut recourir aux juridictions qu’ cas où elle estime
que la CNRF a statué à tort sur des questions de droit.
Les sanctions
• Sanctions pénales:
Fautes punies par une amende de 5000 à 50 000 dh.
- Délivrance ou production de factures fictives.
- Production d’écritures comptables fausses ou fictives.
- Ventes sans factures de manière répétitive.
- Soustraction ou destruction de pièces comptables;
- Dissimulation de tout ou partie de l’actif d’une manière frauduleuse.
Toute récidive de ces infraction avant l’expiration de 5 ans est passible
d’emprisonnement de 1 à 3 mois.
• Sanctions fiscales:
- Défaut , inexactitude ou retard de déclaration d’existence : 1000 dh.
- Déclaration de modification: 500 dh.
- Déclaration annuelle: Pénalité de 15% de l’impôt exigible, avec un minimum
de 500 dh.
- Retard de versement d’impôt: pénalité de 10% et majoration de 5% pour le
1er mois et 0,5% pour chaque mois ou fraction de mois supplémentaire.