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‫الــجمهــورية الـجزائريــة الديمـقراطـية الشعبية‬

République Algérienne Démocratique et Populaire  


‫وزارة التعــليـم العالي والــبحـت الـعلـمي‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
‫جامعة الـطارف‬

fièvre boutonneuse méditerranéenne

Présenté par : ENSIGNENT :


Laachab Hafida

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Introduction
La fièvre boutonneuse méditerranéenne (FBM) fait partie des
maladies vectorielles à tiques. C'est l'infection par une
bactérie de la famille des rickettsies : Rickettsia conorii et
transmise par la tique du chien Rhipicephalus sanguineus.
Connue sous d'autres noms (voir l'historique), elle est
présente en France, sur le littoral méditerranéen, où elle sévit
surtout en été. Mais le tourisme et les transports modernes
font que des cas peuvent survenir ailleurs (retours de
voyage). Elle serait en extension géographique, et de gravité
croissante. Elle est considérée comme une maladie
émergente ou plutôt reémergente
présentation de la maladie 

La contamination se fait en été par piqûre de la tique brune du chien


lors d'un séjour dans les broussailles et les jardins, notamment sur le
littoral méditerranéen. Dans le sud de la France, le nombre de cas
annuels de fièvre boutonneuse a nettement diminué depuis que la
myxomatose a réduit l'effectif des lapins, hôtes de Rickettsia conorii qui
est l'agent causal. Au niveau de la piqûre apparaît une tache noire qui
peut s'ulcérer.
Après une incubation de 6 jours, le début est marqué par un syndrome
grippal associant fièvre, céphalées, douleurs musculaires. L'éruption
papuleuse apparaît entre 2 et 4 jours au niveau des membres ou du
tronc et évolue par poussées avec conjonctivite. L'examen clinique
montre souvent une augmentation de volume du foie et de la rate ainsi
qu'une lésion cutanée inflammatoire au point de morsure de la tique.
présentation de la maladie 

L'évolution est en général bénigne mais des


complications sont possibles (méningite, hépatite,
myocardite, etc.).
Le diagnostic est confirmé par la sérologie.
Le traitement repose sur les antibiotiques
(tétracyclines, rifampicine, chloramphénicol,
macrolides) pendant une quinzaine de jours.
La prévention repose sur la destruction des gîtes de
tiques et la désinfection des chiens.
Agent responsable

Transmission: arthropodes sanguicoles


Tiques: chien, bétail, belle saison,
profession…
Poux: misère, guerres, calamités….
Puces: rongeurs, chats, chiens
Réservoir
Répartition

Maladie présente sur le pourtour méditerranéen, en Afrique (fièvre à tiques


du Kenya) et en Asie, de la Turquie à la Birmanie. On la suspecte, à partir de
la Mer Noire, de s'établir vers l'Europe de l'Est.
C'est une maladie saisonnière surtout estivale (entre avril et octobre, la
période d'activité des tiques dépendant de conditions climatiques). Dans
une même région, elle se manifeste par petits foyers localisés regroupant
quelques cas. Dans les régions endémiques, son incidence est d'environ 50
cas pour cent mille habitants et par an.
Sur une grande échelle de temps (décennies), elle présente des phases de
disparition et de réapparition. Par exemple en Bulgarie (quasi-disparition
dans les années 1970), en France (forte recrudescence dans les années
1980), en Algérie (ré-apparition à la fin des années 1990).
Symptômes
L'incubation dure en moyenne une semaine (3-16 jours). Le début est brutal avec un
syndrome grippal associant fièvre à 39 °C, céphalées intenses et photophobie ainsi que
des douleurs musculaires et articulaires. Dans plus de la moitié des cas, on retrouve le
point de morsure de la tique : la tache noire (escarre d'inoculation).

C'est une lésion indolore, noirâtre et croûteuse, de 3 à 5 mm centrée sur un halo


inflammatoire de 2 à 3 cm de diamètre, parfois accompagnée d’une adénopathie. Elle
persiste une semaine, puis cicatrise. L'inoculation par voie oculaire s'accompagne de
conjonctivites.

L'éruption débute par un exanthème qui apparaît entre deux et quatre jours au niveau du
tronc et évolue par poussées vers les membres, d’abord maculeuse (plane) puis
papuleuse (légèrement surélevée au toucher), finissant par donner l'aspect boutonneux.
Elle épargne généralement le visage, mais atteint la paume des mains et la plante des
pieds.
Symptômes
Elle peut s'accompagner de pétéchies (hémorragies cutanées punctiformes). Dans les
cas graves, elles peuvent confluer jusqu'au purpura extensif.
L'évolution est bénigne dans la plupart des cas, mais des complications viscérales sont
possibles : digestives, neurologiques, cardio-vasculaires et pulmonaires. Ces formes
sévères représentent 5 à 6 % des cas. Elles sont associées à des facteurs de risques :
alcoolisme, diabète, déficit en G6PD, âge avancé, retard de traitement ou
antibiothérapie non adaptée
Diagnostic
Le diagnostic est évoqué devant une « grippe d'été »
survenant en région endémique (ou en provenant par retour
de séjour), la présence d'un chien dans l'entourage, l'éruption
différée, et la tache noire caractéristique,
Le diagnostic est affirmé par des techniques sérologiques, soit
le classique test de Weil-Felix (agglutination des protéines de
bœuf), soit le test ELISA ou encore la méthode par
immunofluorescence ; soit par visualisation direct des
rickettsies sur biopsie d'escarre d'inoculation.
La détection moléculaire des rickettsies par PCR est possible,
selon la disponibilité du plateau technique.
Traitement
Il repose sur un traitement antibiotique
(tétracyclines, macrolides) pendant une
semaine ou jusqu'à deux jours après la chute
de la fièvre. La létalité des patients
hospitalisés est de 2,5 %, mais elle est de 50
% dans les formes graves multiviscérales. Au
début du xxie siècle, on considère que la
FBM a une fausse réputation de bénignité

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