Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PLAN :
1. Introduction
2. Généralités, Définitions
3. Conduite du diagnostic
3.1. Clinique :
3.2. Biologie
3.3. Autres bilans paracliniques
4. Etiologies parasitaires
4.1. Clinique
4.2. Biologie
4.3. Autres
4.4. Diagnostic de certitude
4.5. Cas particuliers
4.6. Physiopathologie de l’hyperéosinophilie
au cours des parasitoses
5. Etiologies non parasitaires
5.1 les principales causes
5.2 Autres étiologies
5.3 L’Eosinopénie
1. INTRODUCTION
2. GENERALITES, DEFINITION
3. CONDUITE DIAGNOSTIC :
3.1. Clinique
3.1.1. Interrogatoire :
La notion d’origine ou de séjour dans en
zone d’endémie parasitaire doit être
recherchée ainsi que les habitudes
culinaires et alimentaires sont des
éléments d’orientation vers une parasitose.
- cosmopolites ascaridiase distomatose
hépatiques trichinellose teaniasis…
- zone tropicale ankylostomose bilharziose
- piqûre d’insectes : filariose…
- zone d’élevage de mouton (kyste
hydatique…)
- selon les habitudes alimentaires :
ingestion de cressons crus : distomatose
hépatique, viande de bœuf et de porc peu
cuite : taenasis, poisson hareng crus
anisakiose, crustacés d’eau douce :
angiostronggloïdose ou viande de porc ou
gibier peu cuite trichinellose…
- bilharziose intestinale (bain en eau douce),
anguillulose
Les antécédents personnels allergiques en
particulier, les prises médicamenteuses,
l’existence d’une symptomatologie
fonctionnelle (prurit, manifestations
digestives, manifestations respiratoires)
pourraient orienter vers une parasitose
(Filaires) ou autre affections
4. ETIOLOGIES PARASITAIRES
L’hyperéosinophilie est dans ce cas presque
exclusivement liée aux parasitoses Elle est
plus importante lors de la phase invasive ou
en cas d’impasse parasitaire (toxocarose).
Elle est modérée ou absente à la phase
chronique, lorsque le parasite est localisé
dans un organe creux ou enkysté.
En général, l’hyperéosinophilie est
accompagnée d’une augmentation des IgE. Le
diagnostic repose sur l'examen
parasitologique des selles répété et sur les
sérologies parasitaires.
4.1. Clinique
4.1.1. Interrogatoire (Voir 3.2.1.)
4.1.2. Signes physiques (Voir 3.2.2.)
4.2. Examens Biologiques : orientation
(Voir 3.2..)
4.3. Autres bilans paracliniques (Voir 3.3.)
4.4. Diagnostic de certitude
4.4.1. Direct
Le choix des prélèvements et les bilans
requis seront faits en fonction des
orientations cliniques
Il consiste à mettre en évidence le
parasite ou ses différents stades de
développement, mieux encore la forme de
dissémination dans les selles, les urines, la
peau, l’expectoration ou un liquide
biologique. Il faudra donc faire selon les
orientations cliniques :
- un examen parasitologique des selles à
l’état frais et une concentration ou
concentration/coloration selon la parasitose
suspectée.
- un examen des urines (exemple urine de
24h pour une schistosomose urinaire…)
- des prises de sang dont le moment
dépend pour les filarioses de la périodicité
des microfilaires sanguicoles
- une biopsie cutanée exsangue
(onchocercose)
Définition :
Décrit par Weingarten en 1943 ce
syndrome. Il fait partie des éosinophilies
pulmonaires tropicales qui est caractérisé
par :
des signes broncho-pulmonaires à type de
bronchite asthmatiforme
hyperéosinophilie sanguine élevée avec
hyperleucocytose 20 à 80 000 leucocytes
dont 30 à 90% d’éosinophiles
Répartition géographique
Inde, Indonésie, Ceylan, Pakistan, Asie du
SE les pays où l’on retrouve une
transmission intense des filarioses
lymphatiques Wuchereria bancrofti et
Brugia malawi.
Clinique :
- Terrain : Adulte jeune de sexe
masculin
- Signes généraux
Ils sont modérés et inconstants :
Splénomégalie, hépatomégalie et
hypertrophies ganglionnaires
- Signes respiratoires : HTA pulmonaire
dans certains cas. Chez ceux présentant
des troubles respiratoires, on a observé au
cours des explorations fonctionnelles
pulmonaires (1 syndrome obstructif dans
1/4 des cas, 1 syndrome restrictif chez
tous. Il existe des formes frustres.
L’évolution vers la chronicité caractérisée
par des poussées sévères et prolongées
séparées par des phases de latence).
Biologie :
- NFS Hyperéosinophilie
- pas de microfilarémie par contre présence
de microfilaire dans les tissus
- absence d’IgG bloquants alors qu’ils sont
observés chez les patients présentant une
microfilarienne
- Découverte des microfilaires ou des
adultes dans le tissus pulmonaire (NB : ces
2 filaires sont à microfilarémie)
Radiographie pulmonaire : infiltrats
pulmonaires peuvent être absents dans
les formes frustres.
Pathogénie
- Il s’agit d’une réaction atypique chez les
individus infestés
- A partir de modèles expérimentaux on a
émis l’hypothèse que : Il existe 1 immunité
vis à vis des microfilaires entraine leur
destruction et leur disparition de la
circulation sanguine et elles se refugient
dans les tissus par capture par des
macromolécules différentes réactions
immunitaires à médiation cellulaires
mettant un jeu de IgG. Ce qui explique la
disparition des microfilaires dans le sang et
l’élévation des IgG.
- Les Ag libérés lors de la destruction des
parasites entraînent une réaction
immédiate et cette réaction est IgE
dépendante.
- l’hyperéosinophilie présente est liée à
l’infestation filarienne et également ces
réactions allergiques.
Diagnostic différentiel
Toutes les affections présentant une
hyperéosinophilie et une infiltration
pulmonaire :
- Σ de Loeffler
- pneumonie chronique à éosinophiles
- Autres helminthiases
- L’Aspergillose bronchique à
manifestations allergiques
- les vascularites
- hyperéosinophilie idiopathique
- allergies médicamenteuses
Traitement
- traitements symptomatiques
- traitements antifilariens
COURBE DE LAVIER
M
X x
Temps
L’EOSINOPENIE
Il peut être retrouvé dans le cadre d’une
leucopénie générale, le stress, certaines
infections bactériennes, suites de
corticothérapie
EN RESUME
Dans la pratique on retiendra que :
1- L’hyperéosinophilie est définie par la
présence de polynucléaires éosinophiles
plus de 500 PNE/µl constatée sur plusieurs
hémogrammes successifs.
2- Elle se rencontre au cours d’affections
variées, les plus fréquentes étant les
les parasitoses et les &allergies, plus
rarement des maladies cutanées, des
maladies systémiques et des affections
malignes. Elle est souvent de découverte
fortuite.
3- Les allergies sont les causes les plus
fréquentes dans les pays industrialisés.
De nombreux médicaments peuvent être à
l'origine d'une éosinophilie de
mécanisme allergique. Certaines affections
entrent dans ce cadre : asthme,
eczéma, urticaire, rhinite, sinusite et trachéo-
bronchite spasmodique.
4- Les parasitoses éosinophiliantes sont
presque exclusivement les
helminthoses. Dans ce cas,
l'hyperéosinophilie est plus importante lors
de la phase invasive ou en cas d’impasse
parasitaire (toxocarose).
La recherche étiologique doit s'appuyer sur
la notion de voyage. En zone d’endémie, chez
un sujet n’ayant pas quitté l’Europe :
distomatose hépatique, ascaridiose,
trichinose, toxocarose, oxyurose, téniasis et
hydatidose. En zone
endémique : Afrique du, Nord, Antilles,
Afrique noire et Asie (connaître l'incidence
des parasitoses dans chacune de ces zones).
5- Les dermatoses prurigènes (pemphigus,
psoriasis, dermatite herpétiforme,
eczéma), autres que les dermatoses
allergiques ou parasitaires peuvent
également entraîner une hyperéosinophilie.
6- L’hyperéosinophilie est un élément
important du tableau clinique de certaines
maladies systémiques : périartérite noueuse,
fasciite à éosinophiles, angéites
allergiques, formes graves de polyarthrite
rhumatoïde.
7- Une hyperéosinophilie peut être observée
au cours d'hémopathies malignes :
certaines LMC et leucémies aiguës myéloïdes
(M2 et M4). Mais aussi, certaines
leucémies aiguës lymphoblastiques,
lymphomes malins à cellules T, maladie de
Hodgkin. Une hyperéosinophilie peut être
aussi rencontrée lors de l'évolution de
certains cancers (sein et bronches).
8- Le syndrome hyperéosinophilique
idiopathique est très rare. Il est défini par
une hyperéosinophilie à plus de 1 500/mm3.
Son évolution se fait généralement vers la
mort en moins de 6 mois, avec des lésions
viscérales multiples (cardiaques, cutanées,
pulmonaires, hépatiques, rénales,
neurologiques