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LE CODE DE COMMERCE
« DES ACTES DE COMMERCE À LA NOTION DE
COMMERÇANT »
Qualité de commerçant
− en faire sa profession ( à titre professionnel et non occasionnel donc) : l'objectif est de tirer
un bénéfice, un moyen de subsistance. On cherche donc un excédant des recettes sur les
dépenses. Si l'acte est occasionnel, on est pas en présence d'un commerçant. Par contre, si
quelqu'un exerce, à titre d'appoint, une profession commerciale, il pourra être commerçant
dans le cadre de cette activité.
− en son nom et pour son compte : exit le mandataire du commerçant, sauf exception pour
les agents commerciaux ; le dirigeant d'une société (administrateur délégué ou gérant) n'est
pas, à titre personnel, commerçant : il agit au nom et pour compte de sa société. De la même
manière, celui qui est dans un lien de subordination à l'égard de son employeur (cet employeur
étant commerçant) n'est pas commerçant, car les actes ne sont pas posés en son nom et pour
son compte).
Dès que ces conditions sont remplies, on est commerçant. Peu importe que l'on respecte d'autres
obligations liées ou non au statut de commerçant (inscription à la banque carrefour par
exemple). Inversement, ce n'est pas parce que je suis inscrit à la banque carrefour que je suis
commerçant si je ne remplis par les trois conditions
Qualité de commerçant
Art. 2 bis. <L 18-07-1973, art. unique> Ne sont toutefois pas réputés actes de commerce,
les achats en vue de la vente à des particuliers ainsi que les ventes à des particuliers, de
produits relevant de la profession de pharmacien lorsque ces achats et ventes sont accomplis
par une personne légalement autorisée à exercer l'art de guérir ou l'art vétérinaire pour
autant que cette personne n'accomplisse pas également d'autres actes qualifiés commerciaux
par la loi dans le cadre d'une profession habituelle exercée soit à titre principal, soit à titre
d'appoint.
Finalités ?
Plusieurs objectifs sont poursuivis :
− objectif statistique : savoir combien il y a de commerçants
− objectif fiscal
− objectif de contrôle administratif, notamment à l'égard des
étrangers pour contrôler la détention ou non de la carte
professionnelle. Du reste, l'accès à certaines professions est
subordonné à la connaissance de certaines choses.
Le but de simplification administrative fait que le commerçant
s'inscrit une fois pour toute, obtient un numéro d'entreprise, donne
toute une série d'informations qui permettent d'avoir sa fiche
signalétique... Il réalise ainsi ses obligations en une seule fois, sans
devoir passer par différents guichets.
L'inscription à la Banque-carrefour des entreprises
Le mot entreprise indique bien que ne sont pas concernés que les
commerçants ! Elle concerne les sociétés commerciales, les
personnes physiques, mais aussi les associations ou personnes
morales qui ne sont pas commerçantes mais qui sont néanmoins
des entreprises.
L'inscription préalable se fait par l'intermédiaire d'un guichet
d'entreprise dans toutes les régions.
Le numéro d'entreprise obtenu lors de l'inscription doit figurer sur
tous les documents officiels de l'entreprise.
!!!Ce n'est pas cela qui attribue la qualité de commerçant =>Il ne
suffit donc pas d'y être inscrit pour être commerçant, et l'on est
commerçant même sans y être inscrit=>Mais un commerçant qui
ne s'y inscrit peut être sanctionné pénalement.
L'inscription à la Banque-carrefour des entreprises
Art 20-24
Pourquoi ?
La tenue d'une comptabilité. La comptabilité est un
des modes de preuve privilégié du droit commercial.
Depuis la loi de 1975, et sous réserve d'exceptions (là
aussi en fonction de la taille de l'entreprise), il y a
une obligation de la part des commerçants de tenir
une comptabilité.
La tenue de comptabilité
Le fonds de commerce est une notion juridique existant dans certains droits tels
que le droit français, le droit belge peut se définir comme un ensemble d'éléments
mobiliers corporels et incorporels, constitué en vue d'attirer une clientèle.
Le fonds de commerce est un bien composite, dans le sens où il est constitué de
plusieurs autres biens.
La notion de fonds de commerce concerne essentiellement les entreprises du
secteur de la vente ou du service direct à la clientèle.
Elle matérialise et valorise la position de l'entreprise par rapport à sa
clientèle.
Le fonds de commerce est un bien mobilier incorporel. On peut le considérer
comme une universalité de fait, c’est-à-dire un bilan qui enveloppe un ensemble
d'éléments mobiliers qui sont eux-mêmes corporels ou incorporels. Il comprend
l'ensemble des éléments affectés par un commerçant à une exploitation en vue de
satisfaire une clientèle.
La nature juridique du fonds de commerce, ses éléments constitutifs