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Organisation d’un laboratoire de

bactériologie
Présenté par m seddaoui
I- Introduction :
Depuis sa création, le laboratoire de
Microbiologie a toujours été l’un des piliers des
enquêtes épidémiologiques menées par le
Ministère de la Santé
Ses objectifs c’est assurer les analyses
bactériologiques pour les services publiques, de
former les techniciens des laboratoires et de
mener les enquêtes dans le cadre de
programmes sanitaires.
Une stratégie de restructuration du laboratoire
de bactériologie médicale a été mise en place
ayant pour principaux objectifs :Le renforcement du
système d’épidémio-surveillance des maladies
infectieuses
d’origine bactérienne (méningites, maladies à transport
hydrique et alimentaire,
tuberculose, infections sexuellement transmissibles…) et
l’introduction de nouvelles
techniques spécialisées à visée épidémiologique (typage,
sous typage, lysotypage,
auxotypage et épidémiologie moléculaire des souches
pathogènes).
Le renforcement et la mise à niveau des
laboratoires de santé publique impliqués
dans la surveillance des maladies infectieuses et
épidémiques en leur assurant l’appui
technique, la formation et la supervision.
L’élargissement de l’éventail des prestations en
bactériologie médicale couvertes par
le laboratoire par l’introduction d’analyses
spécialisées à visée diagnostic. La mise à niveau
du personnel du département à travers
l’établissement d’un programme
de formation continue.
II- Structure et fonctionnement :
1- La laverie et la stérilisation :
Endroit névralgique du laboratoire dans lequel
sont réalisés plusieurs fonctionnalités dont les
plus importantes sont :
le nettoyage (récipients, verrerie et autres).
La préparation des réactifs et des colorants.
L’élaboration, le conditionnement et le stockage
des milieux de culture et leur
décontamination avant leur élimination.
Afin de bien mener ces différentes fonctionnalités
le laboratoire doit disposer de locaux bien
aérés, suffisamment vastes, faciles à nettoyer.
Ainsi que des paillasses suffisantes pour servir
de surfaces de dégagement, les surfaces de
travail doivent être lisses afin d’avoir un
entretien aisé, efficace, résistante aux
désinfectants.
Il existe maintenant plusieurs accessoires
pouvant améliorer les conditions de travail tel
que :
La dégoupillonneuse électrique permet de récurer
l’intérieur des récipients en verre.
L’injecteur à clapet permet d’injecter, dans
un récipient, de l’eau sous pression.
Lave vaisselle (juste une simple adaptation aux
ustensiles du laboratoire).
Les appareils de stérilisation (humide :
autoclaves).
Matériels nécessaires à la préparation
desmilieuxde culture.
2- Le laboratoire proprement dit :
La spécificité de la technologie bactériologique
impose que cette activité soit nettement
séparée des autres secteurs du laboratoire.
a- les locaux :
Il est préférable de disposer de plusieurs salles
isolées l’une de l’autre pour cela ils doivent
être :
Bien éclairés avec une bonne disposition des
lampes.
Un minimum de 25 m2 pour chaque salle.
Les murs sont revêtus d’une peinture unie,
claire, non éblouissante, lavable, les
revêtements muraux en carreaux de faïence
peinture donnent entière satisfaction.
Un sol carrelé.
Un plafond doit être clair et réfléchissant.
b- Les paillasses et les hottes a flux laminaire :
Pour cela il existe maintenant un modèle dit
standard comme ceux existant au niveau de
l’EFPMC.(voir pendant le TP).
c- Les sièges :
Ce sont des matériels faisant partie d’une
orgonomie adéquate avec l’activité du laboratoire
pour cela il existe des sièges spéciaux sont
disponibles, il s’agit de tabourets tournants,
réglables en hauteur, munis d’un repose pied et
d’un dossier, le siège et le dossier sont
rembourrés et recouverts de matériaux lisse,
imperméable facile à nettoyer et à désinfecter en
cas d’accident.
d- Le secrétariat :
Endroit utile et indispensable pour le bon
fonctionnement du laboratoire de bactériologie
et autres. Il assure beaucoup de fonctionnalités dont :
La réception des prélèvements : gestion,
orientation et édition des résultats.
L’archivage et la conservation des
donnés(registres et fichiers).
Exploitation épidémiologique.
Gestion des stocks, rédaction des commandes
et autres activités d’impression.
Statistiques (épidémiologiques et de gestion).
Afin d’accomplir toutes ces taches avec une
meilleure qualité de prestations, il existe
maintenant l’outil informatique qui par sa
simplicité rend d’énormes services et un gain de
temps non négligeable.
III- Les activités :
Analyses destinées à la recherche, au dosage et
à la caractérisation de bactéries,
d’anticorps ou d’antigènes dans des échantillons
habituellement soumis à analyse
biologique (sang, crachats, urines, selles….). Ces
analyses rentrent dans le cadre du
maintien de l’expertise technique du personnel du
laboratoire.
Support aux programmes sanitaires : le
département de bactériologie est responsable
de la composante laboratoire de toute étude
relative aux programmes de lutte contre
les méningites, les Infections Sexuellement
Transmissibles, la tuberculose, les
maladies à transport hydrique et/ou alimentaire,
la brucellose …
Détection et prévention des maladies
épidémiques et apport d’un soutien technique
au personnel des laboratoires
provinciaux en cas de survenue d’épidémie.
Visites d’évaluation des activités des laboratoires
de santé publique dans le cadre de programmes
sanitaires.
Organisation d’ateliers de formation au profit du
personnel technique des laboratoires
de santé publique.
Commande d’équipements et de produits de
laboratoire destinés aux provinces dans le
cadre de programmes sanitaires.
Étude de la conformité technique des produits
de laboratoire à la demande de la
Direction de l’approvisionnement.
Encadrement des stagiaires.
Encadrement des travaux de mémoires de fin
d’études à l’Institut de Formation aux
Carrières de Santé (IFCS).
Elaboration de procédures opératoires
standardisées en bactériologie médicale pour
les laboratoires de santé publique.
Élaboration
Participation à l’organisation du programme
national d’Evaluation Externe de Qualité
pour le compte des laboratoires de santé
publique.
Réalisation d’enquêtes épidémiologiques en
collaboration avec la DELM.
Élaboration de projets.
IV- Organisation du laboratoire de bactériologie
Les unités d’un laboratoire de bactériologie :
• Le Laboratoire de Référence de la Tuberculose
• Le Laboratoire de Bactériologie Médicale, qui
comprend quatre unités
o Unité de Sérologie Bactérienne
o Unité des Infections Sexuellement
Transmissibles
o Unité Bactériologie Générale
o Unité souche thèque / Contrôle de Qualité
Interne.
V- Conclusion :
Comme pour tout les laboratoires d’analyses
médicales, il est important de rappeler a tous les
personnels travaillant dans un laboratoire de
bactériologie de respecter les consignes de
sécurité afin d’éviter les accidents qui peuvent avoir
des conséquences désastreuses pour soit
et pour autrui.

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