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VIII-DIAQNOSTIC BACTERIOLOGIQUE :
L’isolement des Brucella en culture est la technique de référence pour
établir un diagnostic certain de brucellose.
Toute suspicion doit être signalée au laboratoire réalisant la mise en
culture des prélèvements, en raison du risque élevé de contamination
du personnel technique.
Les cultures doivent être réalisées en laboratoire de sécurité
biologique de niveau 3 (P3).
A. L’HEMOCULTURE :
Au cours de la brucellose, elle est :
-Constamment positive pendant la phase aiguë
-Fréquemment positive pendant la phase subaiguë
focalisée.
- Exceptionnellement positive pendant la phase chronique.
La bactérie est le plus souvent isolée à partir du sang par
hémoculture.
L'utilisation des sucres est lente et n'est pas décelée sur les
milieux usuels car l'acidification est masquée par la
production d'ammoniaque.
A noter que la manipulation des souches doit se faire au
laboratoire dans les plus grandes conditions de sécurité.
D-Caractérisation de l’espèce
Exigence en CO2 :
La plupart des souches de B abortus exigent une atmosphère de
10% de C02 pour leur croissance. B. melitensis et B. suis ne le sont
jamais.
C’est un bon critère d’orientation .
Production d’H2S :
B.melitensis n’en produit pas, alors que les souches de B. abortus et
B.suis en produisent en 24h…………….
Action bactériostatique des colorants :
La fuchsine basique et la thionine à certaines concentrations ont une
action bactériostatique. La thionine inhibe B.abortus et la fuchsine
inhibe B .suis
E-Structure Antigénique :
Les Brucella possèdent des antigènes de structure
lipopolycaccharidique appelés A et M inégalement répartis selon
les espèces.
Antigènes de surface des Brucella :
-Bactéries en phase S (smooth) : Toutes les espèces suivantes
possèdent deux antigènes de surface A et M qui sont
agglutinogènes : B.melitensis, B.abortus, B.suis , et B.
Neotomae. La quantité de ces antigènes diffère selon les espèces.
M et prédominant chez B.melitensis, A est prédominant chez
B.abortus et les deux existe en proportion intermédiaire et égale
chez suis.
L’agglutination se fait par des sérums monospécifiques,
antiAbortus(A), anti-Melitensis(M).
Les anticorps anti Brucella coagglutinent (ce sont des réactions
croisées) avec Yersinia enterocolitica O:9, Francisella tularensis,
Vibrio cholerae et plus rarement Escherichia coli O:157 et
certaines Salmonella.
-Bactéries en phase R(rough)
Les spécificités A et M sont remplacés par un antigène R commun à
toutes les brucella, y compris B.ovis et B. canis qui n’ont ni A ni M .
Ce sont IgA ou des IgG qui bloquent les sites antigéniques à
la surface des bactéries utilisées pour le test et responsables
d’une absence d’agglutination.
La notion de réservoir animal doit prédominer ainsi que la découverte par Pasteur de
la vaccination par germes atténués dans la maladie aviaire : Choléra des poules.
L’espèce prédominante est p.multocida. Les carnivores sont des porteurs sains au niveau
du rhinopharynx, donc transmission (directe ou indirecte) par la salive.
I-CARACTÉRISTIQUES :
Pasteurella spp sont des coccobacilles ou des bâtonnets à Gram négatif, après plusieurs
passages dans une culture tissulaire, ils peuvent être pléo-morphiques. Ils sont disposés
en paires ou en courtes chaînes.
Ils sont asporulés et immobiles.
P. multocida se divise en trois sous‑especes (multocida, septica, gallicida), et 5 séro-
groupes (de A à E) selon l’antigène capsulaire. Les espèces du genre Pasteurella sont
considérées comme spécifiques de l’hôte
II- HABITAT :
Les pasteurella sont des parasites obligatoires des muqueuses des cavités
naturelles des vertébrés.
Elles sont retrouvées avec une grande fréquence dans la cavité buccale et dans
la salive d’un grand nombre d’espèces animales : chiens, chats , chevaux, porcs
etc …… incapables de survivre longtemps dans le milieu extérieur, les
pasteurella sont généralement transmises à l’homme par un animal.
III-ÉPIDÉMIOLOGIE :
Distribution dans le monde entier. P. multocida fait partie de la flore buccale
des chats et des chiens.
Les personnes qui ont des contacts intensifs avec des animaux (vétérinaires,
gardiens d’animaux, agriculteurs, éleveurs, propriétaires d’animaux de
compagnie, employés d’abattoirs) courent un plus grand risque d’infection et 3
à 5 % d’entre eux peuvent être colonisés. Les nourrissons et les sujets
immunodéprimés sont plus à risque que la population générale
GAMME D'HÔTES :
Les animaux et les oiseaux sont des hôtes habituels, mais P. multocida,
P. dagmatis, P. stomatis et P. canis peuvent aussi se transmettre aux humains.
Les tiques, les poux et les mouches peuvent héberger Pasteurella multocida,
mais on ne considère pas qu’ils agissent comme vecteurs.
Les blattes peuvent également contenir des espèces du genre Pasteurella.
Des cas de transmission verticale et de transmission interhumaine ont été
signalés de même que des cas de transmission par du sang contaminé.
DOSE INFECTIEUSE : Inconnue.
-MODE DE TRANSMISSION : La transmission se fait principalement par des morsures ou
griffures d’animaux infectés, le léchage d’une plaie par des animaux, des gouttelettes
respiratoires et de la viande. Les blattes peuvent propager la pasteurellose si elles viennent
en contact avec des aliments.
-PÉRIODE D'INCUBATION : Moins de 24heures.
-TRANSMISSIBILITÉ : Pasteurella spp peuvent être transmises durant la colonisation.
La transmissibilité interhumaine est soupçonnée, mais non confirmée.
-RÉSERVOIR : Les animaux et les oiseaux peuvent propager la pasteurellose.
-ZOONOSE : Possible. Tous les animaux peuvent propager la maladie aux humains, mais
habituellement elle se transmet par les animaux domestiques.
-VECTEURS : Les blattes sont des vecteurs indirects potentiels et peuvent propager
Pasteurella dans les aliments.
IV-POUVOIR PATHOGENE :
A-pour l’homme
1-La pasteurellose d’inoculation :
La plus fréquente, elle est généralement consécutive à une morsure ou à une griffade d’un
chien ou d’un chat ; toutes les morsures ne sont pas le point de départ d’une pasteurellose
d’inoculation, mais les inoculations au niveau de la main semblent plus graves
Stade aigu : après une inoculation brève, de 3à 6 heures, des douleurs très violentes
apparaissent aux points d’inoculation qui deviennent très inflammatoires. L’inflammation
s’étend aux articulations de voisinage, la fièvre est inconstante.
Une adénopathie satellite est rarement observée.
En l’absence de traitement, la douleur et l’inflammation diminuent spontanément, mais
l’impotence fonctionnelle persiste
Stade chronique : Quatre à six semaines après l’inoculation, les lésions cutanée sont
guéries, mais un syndrome algo-dystrophique rebelle à toute thérapeutique persiste et
constitue une véritable infirmité. Il n’y a pas d’adénopathie satellite contrairement à la
lymphoréticulose d’inoculation.
La pasteurellose peut être fatale, le taux général de mortalité s’élevant à 30 % chez les cas
signalés.
2- AUTRES FORMES DE PASTEURELLOSE
Elles surviennent surtout chez des individus qui ont une maladie sous jacente. On peut
observer des septicémies, endocardites et méningites. P.multocida peut être isolée de pus
divers : otite, sinusite, péritonite, adénite .Des infections pleuro-pulmonaires ont été
signalées, notamment chez des éleveurs de porcs.
B-POUR L’ANIMAL :
P. multocida est responsable de septicémies chez la volaille, de pneumopathies chez les
lapins et les ruminants, de rhinite atrophique du porc où P.multocida est souvent associée à
Bordetella bronchiseptica.
IV-physiopathologie
A Partir de souches responsables de rhinite atrophique chez le porc, il à été possible de
mettre en évidence une toxine ayant un pouvoir dermonécrotique et ostéolytique. Cette
toxine peptidique localisée dans le cytoplasme est codée par le gène tox A qui a été cloné.
Injectée à des porcs, elle reproduit les signes de la rhinite atrophique.
Cette toxine n’a été que rarement retrouvée chez des souches responsables d’infections pleuro-pulmonaires chez l’homme, chez des sujets en
contacts avec des élevages de porc.
V- caractères Bactériologiques de P. MULTOCIDA
A-Morphologie
Ce sont des coccobacilles à Gram négatif avec habituellement une coloration bipolaire
A l’état frais, les bactéries sont immobiles, l’encre de chine permet de voir une capsule
.
B-Caractères culturaux
La température de croissance est comprise entre 22°et 44°C avec un optimum à 37°C.
Ce sont des bactéries aéro anaérobies avec en gélose profonde une petite inhibition à la surface et un renforcement de la croissance en
microaérophilie.
Sur milieux riches (gélose au sérum, gélose au sang) après 24h d’inoculation à 37 °C, les colonies sont petites rondes grisâtres en gouttes de rosée,
parfois l’importance de la capsule leur donne un aspect muqueux. En bouillon, un trouble homogène est obtenu en 24hAucune croissance sur les
milieux suivants MacConkey, milieu de Drigalski, milieu au citrate de simmons.
C-caractères biochimiques
L’oxydase est variable.
La catalase, la nitrate-réductase, l’ODC et l’indole sont constamment positives.
Les caractères suivants sont négatifs : gélatinase, LDC, ADH, uréase et H2S.
Toutes les souches sont sensibles au composé vibriostatique 0 /129.
La fermentation du glucose se fait toujours sans production de gaz.
Les glucides suivants sont régulièrement attaqués : mannitol, galactose, fructose, mannose, saccharose.
Par contre, sont régulièrement négatifs : sorbose, rhamnose, inositol, adonitol.
L’étude de la fermentation du sorbitol et du dulcitol permet chez P.multocida de reconnaitre les trois sous- espèces indiquées ci-dessous :
Sous –espèces sorbitol dulcitol
Multocida + -
Septica - -
Gallicida + +
D-Caractères antigéniques :
Les polyosides constituant la capsule permettent, en
fonction de leur composition, de distinguer 4 types
capsulaires : A, B, D, et E. Le type F a été décrit pour des
souches isolées chez la dinde.
Les lipopolyosides de paroi, possédant les caractères des
endotoxines des bacilles à Gram négatif, permettent de
classer les souches en 12 sérotypes. Une sérotypie
capsulaire et somatique existe donc, mais elle n’est pas
utilisée en pratique courante en raison de la complexité
de cette détermination.
VI -POUVOIR PARTHOGENE
Les deux espèces P. canis et dagmatis ont un pouvoir pathogène pour l’homme voisin de celui
de p.multocida
P. bettyae peut être isolée lors d’infection génito- urinaire (en particulier chez la femme),
néonatales et cutanées.
VII-DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE :
Isolement de P .MULTOCIDA :
IL se fait le plus souvent à partir de sérosité recueillies profondément dans les lésions de
morsures
IL ya une autostérilisation rapide des lésions ; il est cependant souvent possible de retrouver P
mutocida dans les morsures après plusieurs jours.
Dans les autres produits pathologiques l’isolement de P .mutocida est souvent fortuit
(sécrétions bronchiques, un milieu sélectif contenant 2mg/L d’AMIKACINE et 4mg/L de
vancomycine peut être utile pour les prélèvements plurimicrobiens.
VIII-DIAGNOSTIC INDIRECT :
La recherche d’anticorps sériques à peu d’intérêt en
pratique en raison d’une faible sensibilité.
Une réaction allergique d’hypersensibilité retardée
apparait 10 à 20j après l’inoculation de P .multocida.
Cette hypersensibilité était recherchée à l’aide de
l’intradermoréaction à la pasteurelline de Reilley 0,5ml
avec lecture précoce dés la 6è heure est actuellement
délaissée.
XI-TRAITEMENT :
-Amoxicilline de première intention, ou cyclines ou fluoroquinolones.
Drainage chirurgical si nécessaire.
-La pénicilline est le traitement de choix des pasteurelloses humaines.
-Les souches de P.multocida isolées d’infections humaines sont encore rarement
productrices d’une bêta-lactamase, mais la plus grande fréquence des souches
productrices de béta-lactamase doit rendre cette recherche systématique sur tous
les isolats. Ces souches sont sensibles aux céphalosporines de troisième
génération.
-Lors de pasteurellose après morsure, l’association amoxicilline-acide
clavulanique est l’antibiotique de choix, en raison de la présence simultanée
fréquente d’espèces productrices de bêta-lactamases et/ ou d’espèces anaérobies.
-Les aminosides et les macrolides sont peu actifs sur P.multocida.
- En cas d’allergie aux bêta-lactamines un traitement bactéricide peut être
obtenu par une fluoroquinolone.
Prévention vaccinale :
Pas de vaccin disponible
Caractéristiques de l'immunité :
Immunité naturelle : Non immunisante
FRANCISELLA TULARENSIS
I-INTRODUCTION :
Francisella tularensis a été isolée après la survenue d’une maladie nouvelle, la pseudo-peste de
l’écureuil, observée dans le comté de tularae en californie en 1911. Francis reconnait le premier cas
humain après contamination de laboratoire.
II-CARACTERES GENERAUX
IL S’agit d’un bacille de petite taille polymorphe, Gram négatif à coloration bipolaire et immobile.
Cette bactérie intracellulaire, est entourée d’une capsule pour les formes virulentes.
Sa disparition entraine la perte de virulence chez l'homme.
Aérobie stict, sa culture est lente sur milieux spéciaux enrichis.
Il est catalase positive, oxydase négative, produit de l’H2S et acidifie certains sucres sans production
de gaz.
Le genre Francisella, séparé des pasteurella, comporte une espèce principale
F. tularensis
IL existe 3 biovars de F. tularensis :
1-F. tularensis biovar tularensis (neartca) typeA:
Trés virulente, Amérique du nord
2-F. tularensis biovar paleartica (holortica) typeB : moins virulente, Europe, Asie, moins fréquente
en Amérique du nord.
3-F .tularensis biovar novicida.
III-Habitat et épidémiologie :
La tularamie est une anthropozoonose, maladie animale occasionnellement transmise à
l’homme.
F.tularensis a été isolée chez plus d’une centaine d’animaux sauvages et dans l’eau des
zones où vivent ces animaux.
Tous les mammifères, sauf l’homme, font une septicémie et les bactéries se retrouvent
partout au niveau du cadavre.
La contamination se fait par voie cutanée la taille de la bactérie lui permet de traverser la
peau saine ou la muqueuse, oculaire ou digestive (pharyngée)
La contamination peut survenir plus rarement après piqûres d’insectes, de tiques,
inhalation, morsure (chien…) griffure de chat, immersion en eau douce.
F. TULARENSIS est détruit par chauffage 10minutes à 56°C mais la congélation conserve la
bactérie d’où la contamination possible des cuisiniers.
La contamination interhumaine est rare mais a été observée.
Les facteurs de risques sont pour les adultes essentiellement l’exposition professionnelle
(chasseurs, employés de laboratoires, bouchers)
RÉSERVOIR :
plus de cent espèces d'animaux sauvages, particulièrement les lapins, les lièvres, les rats-musqués, les castors et certains animaux domestiques; diverses tiques, moustique
et oiseaux.
VECTEURS : tiques, puces, moustiques
GAMME D'HÔTES :
animaux sauvages (lapins) et oiseaux; certains animaux domestiques; l'humain
DOSE INFECTIEUSE :
5-10 organismes par voie respiratoire; 10 6 - 108 par ingestion
MODE DE TRANSMISSION :
contamination de la peau, du sac conjonctival ou de la muqueuse oropharyngée avec du sang ou des tissus au cours de la manipulation d'animaux infectés ou encore,
contamination par les fluides provenant de mouches, de tiques ou d'autres animaux infectés; morsure d'arthropodes (taon, moustique) et de tiques; ingestion d'aliments
ou d'eau contaminés, inhalation de poussière contaminée; peut pénétrer la peau non lésée; dans de rares cas, par morsure d'animale.
IV-PATHOGÉNICITÉ :
la tularémie humaine se manifeste par un ulcère indolore au foyer d'infection, accompagné d'enflure des ganglions lymphatiques locaux (ulcéroganglionnaire);
apparition soudaine de douleur et d'une fièvre qui dure habituellement 3-6 semaines en l'absence de traitement; l'inhalation de l'organisme peut déterminer une
pneumopathie ou une forme typhoïde primaire de la maladie; les souches du type B entraînent un taux de létalité de 5-15 %; la mortalité est d'environ 35 % dans la forme
pulmonaire causée par des souches de type A
V-Diagnostic :
* Prélèvements à effectuer:
1/ Sérosité au point d'inoculation (+++)
2/ Ponction d'une adénopathie, la plus précoce possible, la culture se négativant vers le 10 ème jour
3/ Exsudats dans les formes conjonctivales ou pharyngées
4/ Hémocultures devant un tableau de fièvre ou de septicémie
5/ Rincage oro-pharyngé dans les formes angineuses
Examen microscopique: Il est rarement positif à partir de la ponction ganglionnaire. Il peut s'agir d'une ou plusieurs
hémocultures positives, au mieux au deuxième ou troisième jour d'incubation en aérobiose.
* Culture : Elle est lente (48 h à 5 jours au moins) et difficile à 37°C en aérobiose (quelques souches poussent en présence de
5-7 % de CO2).
Il convient d'utiliser des milieux enrichis, en particulier en cystéine tels la gélose chocolat enrichie (Polyvitex®), au sérum,
glucosée ou encore au jaune d'oeuf ou flacons pour hémoculture ou encore le milieu BCYE (sans antibiotique). La
croissance est faible et lente (3-6 jours) sur la gélose au sang frais, aucune hémolyse n'est observable.
Sur milieu solide (gélose chocolat), on obtient de petites colonies présentant un aspect nacré assez caractéristique (glaireux).
Enfin il convient de connaitre la nécessité de conserver les flacons d'hémoculture, au moins 21 jours.
. In vitro, cette bactérie est sensible à de nombreux antibiotiques tels aminosides (streptomycine, gentamicine),
tétracyclines (doxyxycline, minocycline), macrolides (érythromycine), synergistines (pristinamycine), phénicolés
(chloramphénicol) et fluoroquinolones (ofloxacine, ciprofloxacine).
En pratique, l'antibiogramme sera réalisé sur une gélose de Mueller-Hinton au sang cuit enrichie en Polyvitex® incubée à 37°C
durant 48 h. Un E-test pourra être effectué pour préciser la CMI d'un antibiotique lors de doute.
. La résistance naturelle s'observe en particulier vis-à-vis des ß-lactamines dont les pénicillines à large spectre et les
céphalosporines (céfalotine, céfuroxime, céfoxitine), l'imipénème reste très actif. Donc un coccobacille à Gram-négatif, oxydase
- catalase + faible et résistant aux C3G ..........
. La résistance acquise n'apparait guère conséquente actuellement. D'ailleurs cette absence liée à une standardisation
insuffisante de l'antibiogramme ne justifie pas réellement sa mise en oeuvre, si ce n'est à cause de son intérêt taxonomique.
. Le traitement classique qui devra être le plus précose possible s'appuiera sur les antibiotiques suivants: streptomycine à
la dose de 30 mg/kg en IM pendant 10-14 j ou la gentamicine à la dose de 5 mg/kg/j par la voie IV pendant 10 j, l'alternative
classique était la doxycycline (200 mg/j per os pendant 14-21 jours).
Plus récemment, les fluoroquinolones ont montré leur efficacité dont la ciprofloxacine (1g/24 h en 2 prises orales) ou
l'ofloxacine (800mg/24 h en 2 prises orales).
* Une association d'antibiotiques est recommandée à la phase précoce jusqu'à la régression de l'adénopathie.
Un drainage ganglionnaire peut être nécessaire avec une durée de traitement de 3 semaines