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À la fin de ses études, chaque étudiant est invité à rédiger un mémoire de tous ce qu’il a
appris, absorbé et vécu au collège.
A ma deuxième année j’ai choisis l’agronomie comme une filière et après ça j’ai choisis la
production animale étant une filière très intéressante, car elle touche l’être humain dans ça
vie, tous les aliments qu’il consomme sont issus de l’agriculture et la production animale
élevés dans de bonnes conditions, néanmoins il y a d’autre maladies provenant de certains
animaux peuvent causer des problèmes de santé de l’homme.
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Table des Figures
Figure 1: Courbe d’Evolution du Cheptel Bovin en Mascara (DSA)………………………19
Chapitre 3: Diagnostic
1. Le Dépistage Sérologique………………………………………….09
Séro-Agglutination Lente en Tubes………………………….09
La Fixation du Complément…………………………………09
Le Test au Rose Bengale…………………………………….10
Le Test de l’Anneau ou Ring Test…………………………...10
2. Le Dépistage Allergique……………………………………………10
3. Le Dépistage Bactériologie………………………………………...11
Chapitre 4: Prophylaxie et vaccination
1. Prophylaxie…………………………………………………………12
I. Mesure offensive…………………………………………….12
II. Mesure Défensive……………………………………………12
2. Vaccination…………………………………………………………13
3. Chapitre 5: Epidémiologie
1. Réservoir…………………………………………………………...13
2. Transmission……………………………………………………….13
I. Chez l’Animale………………………………………………13
II. Chez l’Homme……………………………………………….14
3. Situation Epidémiologique dans le Monde………………………...14
Chapitre 6: Situation en Mascara
1. Monographie de Mascara…………………………………………..15
2. Le Cheptel Bovin en Mascara……………………………………...15
3. La Situation de la Brucellose en Mascara………………………….16
4. Le Stage et le Déroulement de Travail……………………………..17
Conclusion………………………………………………………………..19
Bibliographie……………………………………………………………..20
Chapitre 1
1. Introduction
La brucellose est une maladie qui touche la sante générale de l’être humain de tout les
démographies, transmise à partir de diverses espèces animales à l'homme qui un hôte
accidentel.
Cette maladie peut être létale et peut avoir des symptômes chroniques pour les deux sexes
si non suivi par un médecin et traité.
L’Algérie en générale et la wilaya de Mascara en particulaire sont aussi toucher par cette
maladie pour concernant les animaux et les être humains.
2. La Brucellose
La brucellose, anciennement appelée fièvre
de Malte ou mélitococcie, est une
anthropozoonose due à des coccobacilles
(bactéries) du genre Brucella, du nom de David
Bruce (le scientifique qui a découvert ces
bactéries), transmise à partir de diverses
espèces animales à l'homme qui est un hôte
accidentel, soit par voie cutanéo-muqueuse
(contact avec un animal) soit par voie digestive
(ingestion d'aliments contaminés tels produits
lactés ou viandes). Le réservoir de la maladie
humaine est constitué par les ruminants Photo 1: Photographie des colonies de
domestiques pour B. melitensiset, B. abortus, Brucella melitensis en culture dans une
les suidés (porcins et les sangliers) pour B. suis boîte de Petri (Wikipedia, 23 février
et les chiens pour B. canis. 2019)
Elle est devenue rare dans les pays ayant instauré une politique d'éradication de la maladie
chez les animaux, en particulier les bovidés, notamment par la vaccination. Elle demeure
endémique dans le Bassin méditerranéen, le Moyen Orient, en Asie, en Afrique et en
Amérique latine.
Certaines professions étant particulièrement exposées tels agriculteurs, éleveurs,
vétérinaires et personnel d'abattoir, il s'agit d'une maladie professionnelle à déclaration
obligatoire en France.
La brucellose reste une maladie pouvant entraîner des complications graves si un
traitement n'est pas rapidement mis en place. Comme pour toute maladie infectieuse, la
prévention (surveillance et éradication de la maladie chez le bétail) reste le meilleur moyen de
lutte.
Historique en Algérie
L'existence de la brucellose en Algérie remonte au 19 ème siècle. En effet, les premières
descriptions de la maladie ont été faites en 1895, ils soupçonnaient l'existence de cette
maladie à Alger. Au début du 20ème siècle, elle fut reconnue d'après les symptômes cliniques,
Ainsi, elle fût révélée en premier chez l'homme. Suite à ces observations, des recherches
furent instituées en 1907 sur des élevages caprins à Alger et Oran. Ces études révélèrent
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Chapitre 1: La Brucellose Et Le Pouvoir Pathogène
l'infection non seulement des caprins mais aussi des autres animaux domestiques. A l'issue de
ces travaux, le gouverneur général de l'Algérie pris un arrêté interdisant l'importation de
caprins et bovins provenant de Malte (le berceau de la brucellose) Ceci fût les premières
mesures prophylactiques prises contre la brucellose, en Algérie. Plusieurs travaux de
recherche furent entrepris de 1911 à 1956 confirmant la présence de la brucellose à l'Ouest
(Oran), au Centre (Alger), à l'Est (Constantine) et même au Sud (Hoggar.
3. Pouvoir Pathogène
I. Morphologie
Règne Bacteria
Brucella Abortus à une taille de 0,5 à 0,7 x 0,6
Embranchement Proteobacteria
à 1,5 μm C'est un coccobacille gram négatif,
aérobie strict, non flagellé, non encapsulé, non Classe Alpha Proteobacteria
sporulé, immobile, aérobie stricte et
intracellulaire facultative. C'est une bactérie Ordre Rhizobiales
exigeante. Il en existe plusieurs espèces dont
Famille Brucellaceae
quatre sont pathogènes pour l'homme.
Genre Brucella
II. Survie à l’extérieur de l’hôte
Brucella
Nom binominal
La bactérie Brucella est sensible à la chaleur et melitensis
à l’action des rayons ultraviolets mais elle est très Tableau 1: Classification classiquede
résistante dans le milieu extérieur. Brucella melitenisis (Wikipedia)
Dans les milieux secs, non organiques, Brucella peut vivre 32 jours.
Dans les milieux organiques humides (lisier, fromage et lait crus, végétaux
souillés), elle peut vivre plus de 125 jours.
Dans les milieux organiques secs, elle peut vivre jusqu’à 135 jours.
Enfin dans le sang conservé à +4 °C, elle peut vivre jusqu’à 180 jours.
III. Pathogénie
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Chapitre 1: La Brucellose Et Le Pouvoir Pathogène
La période secondaire :
Est associée à un état de résistance de l'hôte plus ou moins prononcé, liée au
développement d'une immunité. Toute fois, la guérison est rare. Les Brucella ont la
capacité de résister à l'action des mécanismes immunitaires et se maintiennent plusieurs
années dans certains sites privilégiés, notamment les nœuds lymphatiques une
réactivation peut être induite à chaque gestation et l'infection placentaire peut alors
provoquer un avortement et/ou induire une excrétion bacillaire à l'occasion des mises-bas.
Leur persistance dans les bourses séreuses et articulations peut aussi générer un hygroma
ou une arthrite chronique.
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Chapitre 2
Physiologie Et Symptomatologie
Chapitre 2: Physiologie Et Symptomatologie
1. Physiopathologie
Le mécanisme du pouvoir pathogène de Brucella reste encore mal connu. Après
pénétration, la bactérie gagne le ganglion lymphatique le plus proche, s'y multiplie et se
dissémine vers d’autres ganglions lymphatiques et vers les organes du système réticulo-
endothélial (foie, rate, moelle osseuse, organes génitaux…). Elle est phagocytée par les
macrophages et se développe dans le phagosome en inhibant la fusion lysosome/phagosome.
La bactérie, devenue intracellulaire, peut ainsi échapper au système immunitaire. Cette
persistance intracellulaire entraine une réaction granulomateuse à l'origine de futurs foyers. À
plus long terme, il se produit des phénomènes immuno-allergiques (malaises trainants ou
«patraqueries»), ou encore des foyers suppurés d'évolution chronique. Chez l'animal, le
tropisme particulier des Brucella pour le placenta serait lié à une production éventuelle
d'érythritol par le placenta.
L'érythrol est utilisé comme facteur de croissance par les Brucella, et préféré au glucose.
Ces bactéries se multiplient dans les cellules placentaires à un niveau très élevé, perturbant les
échanges fœto-placentaires jusqu'à la mort fœtale.
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Chapitre 2: Physiologie Et Symptomatologie
2. Symptomatologie
La maladie est souvent inapparente mais donne lieu à des atteintes de l'appareil génital
avec avortement chez les femelles et lésions testiculaires chez les mâles. Il existe des formes
latentes dans lesquelles les animaux excrètent la bactérie dans le lait.
Mécanismes de l'avortement
Les Brucella se multiplient dans l'espace utéro-chorial, entraînant une placentite exsudative
et nécrotique. Ces lésions provoquent un décollement utéro-chorial et des adhérences
fibreuses entre placenta et utérus. Si ces lésions sont étendues, elles sont responsables d'une
interruption des échanges nutritifs entre la mère et son fœtus ; le fœtus meurt d'anoxie et il y a
avortement. Des brèches peuvent également permettre le passage de Brucella dans la cavité
amniotique; les bactéries sont alors ingérées par le fœtus et provoquent une septicémie
mortelle donc là encore l'avortement. Si les lésions sont limitées, l'infection placentaire est
compatible avec la survie du fœtus. On peut alors observer la naissance à terme ou prématurée
du produit. Mais, parfois, le nouveau-né souffre de lésions cérébrales d'origine hypoxique
entraînant sa mort dans les 48 heures suivant la naissance. Par ailleurs, les adhérences entre
chorion et utérus provoquent des rétentions placentaires chez les femelles infectées. Il est à
aussi qu'une femelle infectée n'avorte qu'une fois.
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Chapitre 3
Diagnostic
Chapitre 3: Diagnostic
1. Le Dépistage Sérologique
Il utilise des épreuves de base, destinées au dépistage de masse, associées à des épreuves
complémentaires pour élucider le cas des réponses douteuses. Les prélèvements intéressent le
sang, pris sur l'animal vivant et a l'abattoir, et le lait.
Le dépistage met en évidence les anticorps, témoins de l'infection. Celle-ci apparait après
une période variable d'incubation, puis tend à devenir chronique, avec des anticorps de classes
IgG1, IgG2 et IgM (32) en proportions relatives différentes selon le stade d'évolution de la
maladie. Par ailleurs, la vaccination, souvent utilisée, est elle-même responsable de la
formation d'anticorps des mêmes classes.
L'épreuve sérologique idéale doit établir un diagnostic précoce, identifier les infectes
chroniques et différencier les anticorps de vaccination de ceux d'infection. Elle doit, de plus,
être économique, simple et rapide à effectuer puisqu'elle s'adresse à une très grande quantité
de prélèvements. Aucune épreuve sérologique ne possède toutes ces qualités.
Quelque dépistage sérologique :
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Chapitre 3: Diagnostic
2. Le Dépistage Allergique
L'infection a Brucella crée un état de sensibilisation qui peut être révèle par les réactions
d'hypersensibilité de type retarde provoquées par l'injection d'allergènes extraits des Brucella.
Parmi un grand nombre, les allergènes extraits selon le procède de Bhongbhibhat et coll.
présentent l'avantage de ne pas provoquer la formation d'anticorps dépistes par les tests
sérologiques de routine ni de sensibiliser.
On peut donc répéter ce dépistage sans perturber les diagnostics sérologiques ou
allergiques ultérieurs. Ce test est propose pour le dépistage de routine et comme test
supplémentaire dans les troupeaux a problèmes.
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Chapitre 3: Diagnostic
3. Le Dépistage Bactériologique
La majorité des pays pratique la recherche bactériologique des Brucella. Cette recherche
est faite principalement à l’ occasion des avortements dont la déclaration est le plus souvent
obligatoire. La décharge vaginale, le colostrum, l'avorton et le placenta contiennent alors une
très grande quantité de Brucella chez les animaux infectés. L'excrétion dans le lait est
recherchée soit au niveau individuel, soit à grande échelle. La recherche des Brucella peut
être faite enfin a partir de ganglions et d'organes prélèves a l'abattoir ou du liquide de ponction
des hygromas fréquents. Cette recherche a l'avantage de donner la preuve directe de la
maladie, en cas d'isolement. Elle nécessite de bons laboratoires et des techniciens bien
entrainent. L'utilisation des milieux sélectifs est systématique. Il faudra se souvenir toutefois
que le biovar 2 de B. abortus requiert l'addition de sérum dans le milieu. Le milieu de Kuzdas
et Morse et le WE de Renoux, dont l'utilisation est souvent signalée, n'en comprennent pas et
ne permettent donc pas l'isolement de ce bio var. On leur preferera avantageusement le milieu
de Farrell qui en contient. La recherche et l’identification bactériologique des Brucella,
complémentaire des méthodes immunologiques, sont indispensables a une évaluation correcte
du statut épidémiologique des troupeaux ou groupes humains. L'identification des Brucella,
espèces et biovars, a beaucoup progresse grâce a l'utilisation d'une série de bactériophages,
étudies dans plusieurs pays. Une identification correcte est donc devenue accessible a des
laboratoires non spécialises. L'information apportée par le typage ou la mise en évidence de
caractères marqueurs rares permet de connaitre et de tracer les sources de l'infection.
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Chapitre 4
Prophylaxie et vaccination
Chapitre 4 : Prophylaxie Et Vaccination
1. Prophylaxie
Cette maladie professionnelle est en régression en France, car son élimination passe par
l'éradication de l'enzootie animale.
I. Mesures offensives
L'éradication de la brucellose bovine doit tenir compte de plusieurs notions
épidémiologiques essentielles : .Persistance possible de l'infection durant toute la vie du sujet
brucellique : impose un dépistage des animaux infectés, leur isolement et leur élimination
rapide vers la boucherie. Des contrôles répétés sont nécessaires. Lorsque le cheptel est trop
infecté, il est préférable de prévoir son élimination totale.
Rôle d'autres espèces dans le maintien de l'infection: dans un élevage infecté, contrôler
toutes les espèces réceptives (par exemple, dans une exploitation bovine, les chiens et les
petits ruminants) et les éliminer s'ils sont reconnus brucelliques.
II. Mesures défensives
N'introduire que des bovins en provenance de cheptels présentant toutes les garanties
sanitaires, avec quarantaine et contrôle individuel (examen clinique et contrôle
sérologique).Maintenir le cheptel à l'abri de contaminations de voisinage (pas de contact avec
les animaux d'autres troupeaux, pâturages et points d'eau exclusifs, matériel exclusif, pas de
divagation des chiens, pas de contact avec d'autres espèces sensibles) .
Hygiène de la reproduction : contrôle de la monte publique, de l'insémination artificielle.
Désinfections périodiques des locaux. Isolement strict des parturientes et destruction
systématique des placentas. Contrôle régulier des cheptels afin de dépister précocement les
premiers cas de brucellose
Quelques méthodes de prophylaxie :
La prophylaxie médicale
Vise la diminution de la prévalence et le maintien à son plus bas niveau par la vaccination
généralisée.
La prophylaxie mixte
Est l'association simultanée ou successive des deux précédentes, par l'abattage des
réagissant et la protection des cheptels sains par la vaccination. La vaccination, obligatoire ou
recommandée, s'adresse d'abord aux génisses par inoculation de la souche B19 à l'âge de 3 à 8
mois
.
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Chapitre 4 : Prophylaxie Et Vaccination
— Prophylaxie humaine :
2. Vaccination
On dispose de trois vaccins : les vaccins tues 45/20, H38 et la souche vivante Brucella
abortus B19. Les vaccins tues ont l'avantage, de principe, de se conserver mieux qu'un vaccin
vivant. Le 45/20, utilise en plus du B19, est non-agglutinogène, mais pose des problèmes de
contrôle et d'efficacité, variable selon le mode de préparation. Le H38, est très efficace mais
présente l'inconvénient majeur d'être agglutinogène, posant des problèmes insolubles de
dépistage parmi les animaux vaccines.
Il n'est donc pas surprenant que le B19 soit utilise presque dans tous les pays qui
pratiquent la vaccination. Ce large consensus est justifie dans la mesure où ce vaccin fait
l'objet depuis les années 1930 d'une somme considérable d'études et de publications sur son
efficacité, les modalités de son emploi et son contrôle.
La résistance induite par le B19 n'est pas complète, mais serait constante tout au long de la
vie économique des vaches, bien que cette opinion ait été mise en doute par la suite. Son
utilisation a permis à de nombreux pays de diminuer la prévalence de la maladie jusqu'a un
point ou l'éradication devient réalisable.
L'inconvénient de l'utilisation du B19 est la persistance des anticorps vaccinaux chez 1 a
2% des animaux, même ayant été vaccines très jeunes. Curieusement.
Deux nouveaux procèdes de vaccination permettent de pallier ce dernier inconvénient en
utilisant des doses réduites de B19, pour éviter les nombreuses contaminations rendant
impossible l'éradication par abattages dans les très grands troupeaux. Il consiste à injecter par
voie sous-cutanée de 3 X 108 à 3 X 109 B19 aux génisses de 4 à 12 mois.
L'autre procède, consiste à inoculer 5 x 109 B19 par voie conjonctivale en deux fois à 6 à
12 mois d'intervalle. Les anticorps vaccinaux disparaissent complètement dans un délai
maximal de 4 mois, quel que soit l'âge des animaux et les vaccinations antérieures avec le
B19 qu'ils ont subies. Ce procède levé donc totalement les contraintes d'âge de vaccination.
En cas d'urgence, il peut être utilise en rappel chez des animaux ayant reçu la vaccination
classique a l'âge de 4 à 8 mois. Il induit une immunité supérieure à celle donnée par la
vaccination classique, du fait du rappel.
Pour toutes les maladies contagieuses, la protection d'un ensemble d'animaux est fonction
du pourcentage d'animaux vaccines, mais pour certaines, un pourcentage de 60 a 80% suffit à
protéger contre l'extension de la maladie. Il ne parait pas en être ainsi avec la brucellose du
fait du caractère très multiplicatif de la maladie. Une faille, même faible, dans le nombre des
animaux vaccines permet à la maladie de se développer très vite.
Enfin, la vaccination doit être pratiquée régulièrement pendant suffisamment de temps
pour arriver à un abaissement de la prévalence tel que la prophylaxie sanitaire seule soit
techniquement et économiquement réalisable. Il est possible qu'une vaccination quasi
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Chapitre 4 : Prophylaxie Et Vaccination
exhaustive d'une population bovine par la méthode conjonctivale conduise, a elle seule, à un
contrôle presque total de la maladie au bout de quelques années.
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Chapitre 5
Epidémiologie
Chapitre 5: Epidémiologie
1. Réservoir
Les réservoirs du germe sont d'abord les ovins, et les brebis, ensuite les bovidés, enfin les
caprins ou chèvres.
Ovins et caprins sont contaminés par Brucella melitensis. C'est l'espèce de Brucella la plus
courante, la plus pathogène et la plus invasive pour l'homme (80% des brucelloses humaines).
La bactérie responsable de la maladie chez les bovins est Brucella abortus. On la trouve
surtout en Afrique et en Amérique du Sud.
La bactérie responsable de la maladie chez les suidés est Brucella suis. On la trouve surtout
en Amérique du Nord et au centre de l'Europe.
La bactérie responsable de la maladie chez les canidés est Brucella canis.
Un cycle infectieux entre animaux domestiques et sauvages existe, ces derniers peuvent
constituer des réservoirs de germes non négligeables. Cette zoonose peut atteindre à peu prés
tous les animaux domestiques et sauvages. On ne connaît pratiquement pas d'espèce animale
résistante à l'infection par brucellose et c'est évidemment la raison de la dispersion mondiale
de la maladie. L'introduction d'animaux nouveaux dans une exploitation continue à entretenir
l'infection.
Les sources d'infection sont le sang, l'urine, le lait, et spécialement le placenta, les
sécrétions vaginales et le fœtus provenant de l'avortement d'un animal infecté qui vont souiller
le sol des étables et des jardins.
L'excrétion des brucellas par les animaux infectés peut durer très longtemps, notamment
chez la chèvre. De même que les caprins, les bovins restent généralement infectés toute leur
vie. Bien que les brebis aient une tendance naturelle à se stériliser dans un délai moyen de 6
mois, en estime que 20 % environ des animaux infectés restent porteurs du germe pendant un
temps bien plus long. Les animaux adultes brucelliques peuvent excréter la bactérie toute leur
vie dans le lait, l'urine, les sécrétions génitales. Cette excrétion est maximale au moment de
l'avortement ou de la mise bas.
Chez l'animal, il existe une transmission directe qui est soit fœto-maternelle, soit génitale,
soit digestive par absorption d'aliments contaminés (lait, placenta) et une transmission
indirecte par l'environnement. La contamination inter-animale se fait donc essentiellement par
contact avec des tissus (avorton, placenta...) ou sécrétions (sécrétions génitales, lait, urine...)
de l'animal infecté, par contact ou inhalation d'aérosols d'un environnement souillé et non
désinfecté, par voie sexuelle. La transmission de la mère au fœtus ou au nouveau-né est
possible.
2. Transmission
I. Chez l’Animale
La porte d'entrée des brucellas est essentiellement cutanéo muqueuse à travers les
excoriations de la peau des mains, au niveau de la muqueuse buccale ou nasale par
l'intermédiaire des mains souillées.
La porte d'entrée des brucellas peut être digestive à l'occasion d'une contamination
alimentaire, elle semble prendre de plus en plus d'importance.
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Chapitre 5: Epidémiologie
Les laits de vache, brebis, chèvre et chamelle sont les principaux produits alimentaires
vecteurs de brucella. Consommée crus, ils sont des facteurs non négligeables de brucelloses
humaines. Par contre, bouillis ou pasteurisés selon des normes correctes, ils ne présentent pas
de danger. Les fromages frais sont certainement les principaux aliments préparés responsables
de brucellose humaine, notamment les fromages de chèvre et brebis. Les brucellas sont tuées
dans les fromages secs ou fermentés, dans les fromages conservés sous forme de pâte, la
durée de vie des brucellas est plus longue et peut atteindre 3 mois.
Les légumes frais peuvent être contaminés lorsque le terrain dans lequel ils ont été cultivés
a été enrichi par du fumier provenant d'étables ou de bergeries infectées. C'est là un mode de
contamination qui peut être à l'origine de cas humains.
La présence de brucella dans les poussières explique la possibilité de contamination par
voie aérienne ou par voie conjonctivale.
II. Chez l'homme
La transmission de l'animal à l'homme se fait donc le plus souvent par contact direct avec
les produits d'animaux infectés urine, lait, sang, sécrétions vaginales, placenta, produit
d'avortement. La transmission indirecte par des objets contaminés par ces mêmes produits est
également possible.
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Chapitre 6
Rédaction du manuscrit
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Chapitre 6: L’Evolution De La Brucellose En Mascara
4. Monographie de Mascara
La Wilaya est située au Nord-ouest du pays. Elle est limitée, par la wilaya de Mostaganem
et d’Oran au nord, au sud par la wilaya de Saida, Sidi Bel Abbes et Tiaret, A l’ouest par la
wilaya d’Oran et Sidi Bel Abbes et par la wilaya de Mostaganem, Relizane et Tiaret à l’est.
Le Chef lieu de la Wilaya est situé à 361 km à l’Ouest de la capitale, Alger, La Wilaya s’étend
sur une superficie de 5135km².
Le climat y est chaud et tempéré. A Mascara, les précipitations sont plus importantes en
hiver qu'en été. La température moyenne annuelle est de 16.6 °C. Les précipitations annuelles
moyennes sont de 487 mm. Au mois d’Aout, la température moyenne est de 27.0 °C. Aout est
de ce fait le mois le plus chaud de l'année, avec une température moyenne de 8.3 °C, le mois
de Janvier est le plus froid de l'année.
L’année suivante, il y avait une régression dans toutes les catégories, le cheptel
avait 39000 têtes. 5180 vaches laitières modernes et 11470 vaches améliorées, 5800
génisses et 1550 taureaux, 3100 taurillons et 10900 veaux et velles.
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Chapitre 6: L’Evolution De La Brucellose En Mascara
Chart Title
41000
40000
39000
Têtes Bovins
38000
37000
36000
35000
34000
33000
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Les années
L’année 2014, les vétérinaires ont dépisté 23% des vaches, les résultats des
tests ont été positifs pour 73 cas.
En 2015, ils ont dépisté 1036 cas douté, d’eux 76 cas ont été confirmes
infectés.
L’année suivante, les statistiques étaient 21% cas douté et dépisté, d’eux 57
infectés, cette année il y a une diminution notable.
19
Chapitre 6: L’Evolution De La Brucellose En Mascara
cas infectees
80
70
60
50
cas infectees
40
30
20
10
0
1 2 3 4 5
Figures 2: histogramme des cas infectés en Mascara 2014 – 2018 (DSA)
20
Chapitre 6: L’Evolution De La Brucellose En Mascara
CONCLUSION
Pour le diagnostic sérologique, les épreuves les plus utilisées sont le RBT, le RT et la FC.
Ce choix est justifie : les experts reconnaissent l'efficacité, c'est-a-dire la sensibilité et la
spécificité de ces trois tests. Cela est particulièrement vrai pour la FC. Malheureusement, une
réalisation technique délicate et longue et une demande en laboratoires équipé et en personnel
compétent, la FC est donc généralement un test complémentaire de référence, employé en cas
de résultats douteux aux autres épreuves. En revanche, le RBT et le RT sont très faciles à
exécuter, d'un prix de revient modique et ne nécessitent pas d'équipements sophistiques. Ils
sont donc tout naturellement désignes pour les depistages de masse.
les infections a Brucella abortus et Brucella melitensis présentent un danger pour la sante
publique et occasionnent des pertes économiques pour l'élevage; plusieurs pays ont démarre
ou termine un programme d'éradication de la brucellose; aucune épreuve sérologique ne
permet une différenciation complète entre les anticorps produits par l'infection naturelle de
ceux induits par la vaccination ; pour les bovins, les épreuves de diagnostic telles que la sera-
agglutination lente en tube, l'agglutination rapide sur lame avec un antigène tamponne tel que
celui au Rose Bengale, associées a la fixation du complément, ont fait la preuve de leur
efficacité depuis de nombreuses années ainsi que pour les petits ruminants les épreuves au
Rose Bengale, allergique et la fixation du complément ; des programmes de vaccination
permettent de maintenir la maladie a un bas niveau ; les vaccins vivants tels que les souches
B19 et Rev. 1 ont montre leur efficacité.
Tous les pays sont concernes, ceux qui ont des troupeaux infectes comme ceux qui n'en ont
plus, mais qui doivent persévérer dans une surveillance ininterrompue. Pour ces derniers, la
moindre faille pour le dépistage ou le contrôle du mouvement des animaux peut compromettre
leur état indemne.
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Chapitre 6: L’Evolution De La Brucellose En Mascara
Bibliographie
ALTON G.G. & ELBERG S.S. (1967). — Rev. 1 Brucella melitensis vaccine. A review
of ten years study.
ALTON G.G. (1980). — The use and interpretation of the complement fixation test in the
diagnosis of animal brucellosis.
CORBEL M.J. (1973). — Studies on the mechanism of the Rose Bengal plate test for
bovine brucellosis.
CORBEL M.J. (1973). — Studies on the mechanism of the Rose Bengal plate test for
bovine brucellosis.
Institut d’élevage & J.M.GOURREAU & F.BENDALI — Maladie des Bovins. Edition
France agricole
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