Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Objectif : Vous allez écrire un récit complet. Ce récit se déroulera historiquement à l’époque des chevaliers de la Table Ronde, et votre personnage principal sera l’un d’entre eux.
Organisation du travail :
Vous procèderez par étape.
Le contenu de chaque étape est résumé ci-dessous. Vous recevrez, par la
suite, un guide d’écriture plus précis pour chacune d’elles.
Tristan
1) Comment se nomme-t-il en gallois?
Bédivère
1) Quel est son surnom?
2) Qui est son frère?
3) De qui est-il le cousin?
Galahad
1) Quel est son nom en gallois?
2) Quels sont ses trois surnoms?
Gareth
5) Quel est son nom en gallois?
6) Quel est son surnom?
7) Qui sont ses parents?
8) Quel lien l’unit au Roi Arthur?
Lamorak
1) Quel est son nom complet?
2) Comment est-il considéré à la cour d’Arthur?
Kay
1) Quel est son surnom?
2) Quel poste occupe-t-il à Camelot?
Hector
1) Quel est son nom complet?
2) Qui sont ses parents?
3) De qui est-il le demi-frère?
4) Quel lien l’unît à Bohort de Gaunes?
Gauvain
1) Quel est son surnom?
2) Comment est-il considéré à la cour d’Arthur?
Galessin
5) Quel est son titre?
6) Comment ses parents se nomment-ils?
7) Quel lien l’unît à Arthur?
8) Qui sont ses cousins?
Gahéris
1) Comment ses parents se nomment-ils?
2) De qui est-il le frère?
3) Qui sont ses cousins?
4) Quel lien l’unît à Arthur?
Bohort
1) Quel est son surnom?
2) Comment son père se nomme-il?
3) De qui est-il le cousin?
4) Quel lien l’unît au roi Ban de Benoïc?
Agravain
1) Quel est son surnom?
2) Qui sont ses parents?
3) Qui sont ses frères?
4) Quel lien l’unît au Roi Arthur?
Perceval
5) Quel est son nom complet?
6) Comment son père se nomme-t-l?
7) Quel lien l’unît à Lamorak?
8) De qui est-il le père?
Lancelot
9) Quels sont ses deux surnoms?
10)Qui est son père?
11)De qui est-il le neveu?
12)Comment son fils se nomme-t-il?
Étape 1: La présentation du chevalier
Cette étape doit débuter par la phrase suivante:
“Seigneur, vous plait-il d’entendre ce beau conte d’amour
et de mort? Ecoutez!”
Ensuite, vous avez le choix de poursuivre avec l’une des phrases qui
suivent:
Il y a fort longtemps, vivait un chevalier qui
s’appelait..
A une époque où les magiciens existaient
encore,
vivait un chevalier qui s’appelait..
A l’époque des troubadours, vivait un chevalier qui
s’appelait..
C’est à vous de compléter maintenant le texte à l’aide des informations
que vous avez recueillies en répondant au questionnaire sur votre
chevalier.
Vous devez employer essentiellement l’imparfait.
Étape 2: Le portrait du chevalier
Cette étape doit débuter par le nom de votre chevalier.
Vous devez faire deux paragraphes:
1.Le portrait physique
2.Le portrait moral
Vous prendrez soin de respecter l’ordre du portrait médiéval: le
physique de haut en bas, et ensuite le portrait moral.
Vous vous servirez des cartes mentales sur le portrait et du tableau
p.346/347 de votre manuel pour enrichir votre vocabulaire.
Vous serez particulièrement attentifs à varier les verbes d’état et les
constructions de phrase pour éviter les répétitions de “il avait”: paraître,
sembler, devenir.
Vous devez employer les deux types d'expansion du nom vus en classe:
au moins trois épithètes, trois compléments du nom. Vous les
soulignerez avant de rendre votre texte.
Vous devez employer essentiellement l’imparfait.
4)Le français compte environ 150 mots dont chêne, bille, trogne, alouette...
d'origine gauloise. Les mots blé, garçon, frapper, gant et quelques 500 autres mots
sont issus du francique. Comment peut-on expliquer la présence de mots d'origine
gauloise et de mots issus du francique dans notre langue française ?
6)Pourquoi n'est-il plus possible à partir du Vème siècle d'appeler la langue parlée
en France « latin » ? Quel nom lui donne-t-on alors ?
7)De quand date le plus vieux texte écrit dans cette langue ?
B) du latin au français
EXERCICE N°1:a. Retrouvez le mot en français moderne de chacun des mots
en ancien français.
Chastel
Forest
Aparaistre
Gastel
Halt
Malvais
Mol
Colp
b. Quel est le point commun (la lettre qui a changé) entre ces mots ?
EXERCICE N°2: DeRetrouvez, dans cette liste, les trois formes du même mot en
latin, en ancien français et en français moderne.
Chant- destre - hibernum - forestis - château - maître - ostel - hiver - droite- estable
-chastel - cantio - ivers- forest - stabula - cant - hospitale - forêt - table - magister -
hôtel - mestre - castellum - dextra.
Mais les doublets populaires ne sont pas des clones, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas
des copies conformes. Ils ont le plus souvent des sens différents.
Reliez la forme latine, le doublet populaire et le doublet savant :
D) La littérature médiévale
A) Les chansons de geste
Les chansons de geste (du latin res gestae, « hauts faits accomplis ») sont les
premières œuvres de la littérature française. Écrites en ancien français, ce sont
des épopées en vers, constituées de laisses (ou strophes) de longueur variable.
Composées par des auteurs le plus souvent anonymes et chantées par des
jongleurs qui s'accompagnent d'une vielle, ancêtre du violon, elles célèbrent les
exploits de grands personnages historiques, mêlant histoire, légende et
merveilleux. Les principales chansons de geste sont centrées autour de
Charlemagne et de Guillaume d'Orange, en lutte contre les sarrasins
(musulmans) d'Espagne les combattant pour le triomphe de la foi chrétienne.
La chanson de Roland, écrit à la fin du XIe siècle, porte la signature d'un certain
Turold. Elle raconte, tout en les modifiant, des événements historiques
remontant au VIII siècle : la destruction de l'arrière-garde de Charlemagne,
conduite par le comte de Roland, au col de Roncevaux.
B) Les roman courtois (ou roman de chevalerie)
Dans la seconde moitié du XIIe siècle nait un genre littéraire nouveau, le roman.
Le roman tire son nom de la langue dans laquelle il est écrit, le roman (ancien
français), ainsi que des sujets qu'il traite, à savoir des récits d'aventures fictives
et merveilleuses vécues par les chevaliers. Ces romans, écrits en vers, faits pour
être lus, et non chantés comme les épopées, s'adressent à un public de dames
et de seigneurs, menant une vie raffinée et luxueuse dans les cours
seigneuriales, d'où le nom de roman courtois. Comme ils accordent une large
place à l'aventure chevaleresque et amoureuse, on les appelle aussi roman de
chevalerie.
Horizontale
Vertical
D) L’écriture au Moyen-Âge
Les moines copistes recopiaient tout à la main avec des plumes d’oiseaux (faisan, aigle,
paon, corbeau...) ou des roseaux taillés et des encres faites à partir de végétaux (le
safran pour le jaune, le pastel pour le bleu...) et de minéraux (le charbon pour le noir, la
chaux pour le blanc...) ; ils travaillaient sur des parchemins (peaux de mouton, de
chèvre, de veau...), supports coûteux.
Les textes n’étaient pas affichés seuls, ils étaient enluminés c’est-à-dire ornés, embellis
et illustrés par des moines spécialisés dans ces tâches. Des lettrines, grandes lettres
décorées, marquaient le début d’un paragraphe ; elles se prolongeaient souvent en frise
le long du texte. Les enluminures étaient des décors inscrits dans des lettres, des frises
et des bordures de textes ; elles étaient très détaillées et colorées avec parfois des
parties dorées à la feuille d’or ou d’argent.
Au Moyen Âge, la fabrication d’un livre était donc une entreprise longue et coûteuse
qui ne permettait pas une grande diffusion : les livres étaient réservés au clergé et aux
riches.
Recopiez dans les cadres ci-dessous les parties du texte qui conviennent pour
légender l’image.
Les moines copistes recopiaient tout à la main avec des plumes d’oiseaux (faisan,
aigle, paon, corbeau...) ou des roseaux taillés et des encres faites à partir de
végétaux (le safran pour le jaune, le pastel pour le bleu...) et de minéraux (le charbon
pour le
noir, la chaux pour le blanc...) ; ils travaillaient sur des parchemins (peaux de
mouton, de chèvre, de veau...), supports coûteux.
Les textes n’étaient pas affichés seuls, ils étaient enluminés c’est-à-dire ornés,
embellis et illustrés par des moines spécialisés dans ces tâches. Des lettrines, grandes
lettres
décorées, marquaient le début d’un paragraphe ; elles se prolongeaient souvent en
frise le long du texte. Les enluminures étaient des décors inscrits dans des lettres,
des frises et des bordures de textes ; elles étaient très détaillées et colorées avec
parfois des parties dorées à la feuille d’or ou d’argent.
Au Moyen Âge, la fabrication d’un livre était donc une entreprise longue et coûteuse
qui ne permettait pas une grande diffusion : les livres étaient réservés au clergé et
aux riches.
Recopiez dans les cadres ci-dessous les parties du texte qui conviennent pour
légender l’image.
L’écriture Caroline
L’écriture gothique
E) Comment raconter?
Somptueusement reliés, les livres coûtaient si cher qu’ils restaient l’apanage de
collectionneurs fortunés.
Après l’an mille , apparurent des ateliers d'« escrivains » non religieux. Les
libraires, qui les dirigeaient, essayaient de réduire le coût des livres. C’est ainsi
qu’au XIIIe siècle, venant de Chine, fut introduit le papier en Occident. Les libraires
remplacèrent ainsi le parchemin par celui-ci, nettement moins cher, puisqu’il
s’obtenait en réduisant en bouillie de vieux chiffons.
Verbe Groupe
Infinitif Temps
Vous avez identifié deux temps différents. Notez dans le rectangle ci-dessous tout ce
que vous savez sur ces temps.
1.Conjuguez les verbes entre parenthèses à l’imparfait de l’indicatif
1 Il (commencer) ............................................à avoir froid.
2 Tu (plonger).................................... souvent, pour qu’on te remarque.
3 Nous (communiquer) ................................................sur internet.
4 Vous (travailler)..................................................mieux l’année dernière.
5 Nous l’(aider)...................................., nous le (conseiller)....................................................,
nous (essayer)................................................... toujours tout pour qu’il progresse.
6 Ce matin le soleil nous (éblouir).....................................................
7 Je (savoir).................................................. qu’il viendrait.
8 Elles (agir)................................................ toujours après avoir réfléchi.
9 Il n’(être) ................................................... pas aussi courageux que nous le
(croire)....................................................
10 Vous ne (craindre)............................................................ pas de vous baigner l’hiver.
Exercice 3:Relevez les verbes conjugués. Indiquez leur temps et leur valeur./3
8. Chaque matin, à l’aube, Perceval se réveillait, puis il gambadait dans la campagne.
9. Il s’approcha des chevaliers qui traversaient le chemin.
10.D’innombrables moustiques tourbillonnaient dans l’air brûlant de l’après- midi.
11.Ils campèrent tout l’été.
Phrase n°1: Au Moyen Âge, fort peu de gens, à part les clercs, savent lire et écrire.
La littérature, en ce temps, est principalement orale, c'est-à-dire qu'elle est
racontée par les troubadours ou les trouvères.
A) La légende
1) )Comment s’appelle le royaume dans lequel va naître Arthur ?
6) Qui craignait-il ?
Camelot ?
Retrouvez les mots de la liste dans la grille. Ils peuvent être situés sur une ligne
verticale, une ligne horizontale ou bien une diagonale. Relevez, ensuite les
premières lettres libres et inscrivez-les sur les pointillés ci-dessous; elles vous
donneront le nom de l’auteur français de plusieurs romans arthuriens dont
Perceval ou le Conte du Graal.
La légende
1) )Comment s’appelle le royaume dans lequel va naître Arthur ?
6) Qui craignait-il ?
Camelot ?
Question n°1:
Réponse n°1:
Question n°2:
Réponse n°2:
Question n°3:
Réponse n°3
Question n°4:
Réponse n°4
Question n°5
Réponse n°5
Question n°6
Réponse n°6
Question n°7
Réponse n°7
Question n°8
Réponse n°8
B)La réalité
Les débats sur la réalité historique de l’existence d’Arthur n’ont jamais vraiment
cessé. Pour certains historiens, il était un général romain du IIe siècle. Mais pour la
majorité, il aurait été un chef breton qui, à la fin du Ve siècle, aurait vaillamment
combattu l'invasion germanique qui s'abattait sur son île.
On évoque aussi une racine celtique pour le nom d’Arthur : art ou ars signifie «
ours », qui est alors le roi des animaux (avant d’être supplanté plus tardivement
par le lion). C’est aussi un animal emblématique celte symbolisant la force et la
stabilité.
Faute de sources, on ne saura sans doute jamais comment la réalité historique,
bien pauvre, a pu nourrir le cycle de légendes le plus fécond de tout le Moyen Age
occidental. Arthur, dès le XIIe siècle, apparaît comme le modèle même du roi
chevaleresque, et Camelot, sa capitale, une ville utopique d'où rayonnent sur le
monde chevalerie et courtoisie. L'univers arthurien mêle avec bonheur les
légendes celtiques, pleines de magiciens, de monstres et de fées, et l'imaginaire
chrétien. Ces romans de chevalerie, dont les élites médiévales faisaient leurs
délices, nous sont parvenus avec d'extraordinaires enluminures, où les héros
terrassent des dragons, délivrent des jeunes filles ou joutent en des tournois
chamarrés.
Les romans arthuriens restent un joyau de la littérature du Moyen Âge et fascinent
aujourd'hui encore les lecteurs de tous âges.
Dans la série Kaamelott, les spectateurs d'aujourd'hui peuvent retrouver Arthur et
ses compagnons. Mais cette série est une parodie : une réécriture comique de la
légende. Les auteurs ont pris de grandes libertés avec la véritable légende. Mais
qu'elle respecte ou non la vérité n'est pas important. La légende d'Arthur est
connue de tous, et il est bon de rire un peu !
C) Comment raconter?
VERBES SUJJET
S
SUJ
CA
SU T DU
ET
CO
CO
IBU
JET
I
TR
AT
1.Soulignez les sujets des verbes conjugués et donnez la classe grammaticale.
À dire vrai, elle était gigantesque : tout près de deux mètres de long avec une lame
large de vingt centimètres ou presque.
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
TION
Sa poignée, ouvragée et incrustée de pierres précieuses, fondue dans l’or le plus fin,
recelait des trésors insoupçonnés.
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
TION
L’épée portée à bout de bras rappelait à l’ennemi terrifié la forme sacrée de la croix.
(95 mots)
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
TION
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
TION
Avec son ami, le comte Roland, il guerroyait, tuait et massacrait pour le triomphe de la
foi, de la justice et de l’empereur Charles.
NOM
n PRONOM
onctio GN
f
La suj
et INFINITIF
PROPOSI
TION
1)Dites si les expressions soulignées sont des sujets inversés ou des attributs du
sujet.
1. Son seul vêtement était un uniforme rapiécé. : La
at fon
tri c
bu tion
2. Sur la chaise était un uniforme rapiécé. s uje
t du
t
3. Dans cette maison demeuraient de jeunes damoiselles.
2. L’essentiel était qu’il ne dormirait plus dehors s’il entrait dans le château.
ADJECTIF OU PARTICIPE
PASSÉ
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
7.Tous les Chevaliers ont prêté serment: ils resteront fidèles au roi Arthur.
ADJECTIF OU PARTICIPE
PASSÉ
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSIT
ION
La
Exercice 1: Donnez la fonction et donnez la classe grammaticale des f on
ct i
on
groupes de mots soulignés; CO
1.Arthur brandit dans son poing son épée étincelante.
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
2.Elle ressemble à une reine. TION
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
TION
3.Il donne des conseils à tout le monde.
NOM
PRONOM,
GN
INFINITIF
PROPOSIT
ION
4.Au fond de la vallée coule une rivière
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
TION
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
TION
Exercice 2: Soulignez en bleu les compléments d’objets des verbes soulignés en
Quand Tristan eut sept ans révolus, Rivalen jugea que le temps était venu de le
reprendre aux femmes et il le confia à un sage écuyer nommé Gorneval, qui se chargea
de son éducation. Tristan apprit à courir, sauter, nager, monter à cheval, tirer à l’arc,
combattre à l’épée, manier l’écu et la lance. Il y joignit le chant et le jeu des instruments,
car il jouait à merveille de la harpe, et composait des lais à la manière des chanteurs
bretons. Chose plus rare, il imitait à s’y méprendre le chant du rossignol et des autres
oiseaux.
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
TION
2. Le page qu’il attend arrive.
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
3.Le traître doit s'enfuir. TION
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
4.L’enchanteur qu'il rencontre se nomme Merlin. TION
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
5.Le Chevallier ajuste son heaume. PROPOSI
TION
NOM
PRONOM
GN
6.Les jongleurs acceptèrent de venir en nombre. INFINITIF
PROPOSI
TION
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
TION
Soulignez le COI et le COD et donnez Leur classe grammaticale
1.Ils annoncèrent au châtelain le programme des réjouissances.
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSI
TION
2.Puis ils lui dévoilèrent une partie de leur spectacle.
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSIT
ION
5.J’ai lu ce roman et je l'ai ensuite passé à Nora, car le thème des chevaliers
la passionne.
NOM
PRONOM
GN
INFINITIF
PROPOSIT
ION
Phrase n°2:Les histoires concernant Arthur, aujourd’hui réunies sous le nom de matière
de Bretagne, sont devenues populaires dès le XIIème siècle. Elles relatent comment
Arthur rassembla les chevaliers de la Table ronde dans sa cour située à Camelot, pour
mener entre autres la quête du Graal.
Évaluation sur les fonctions essentielles
Exercice 4:Remplace les mots soulignés par un pronom personnel. Donne ensuite
la fonction de ce pronom personnel./5
22.Arthur prend son cheval pour aller sur le champ de bataille.
23.Allongé sur le lit, Perceval écoutait le chant des troubadours.
24.Ce chevalier ne ressemblait pas à son père.
25.Il parle à Arthur de sa trouvaille.
A)Un chevalier presque parfait
Yvain ou le Chevalier au Lion est un roman courtois composé par Chrétien de Troyes vers
1177.
En voici un bref résumé: à la suite d´ un récit entendu à la cour du roi Arthur, Yvain décide d
´affronter la fontaine magique de Brocéliande, par pure vanité. Il tue le chevalier qui la
gardait, s´éprend de sa veuve Laudine et, grâce à un anneau magique et à l´ingéniosité de la
servante Lunette, parvient à
l´épouser. Mais, ayant délaissé l'amour pour les prouesses, il oublie une promesse faite à sa
Dame et voit Laudine lui signifier son congé. Yvain traverse alors une période de folie. Pour la
reconquérir, il se lance dans de folles aventures, au cours desquelles il sauve la vie à un lion
attaqué par un serpent. La noble bête s'attache alors à ses pas. Il finira par regagner l'amour
de sa Dame, et sortira finalement grandi, mûri, de ces épreuves.
Le portrait d’Yvain
Yvain était un très jeune homme de naissance noble.Son visage resplendissait d'un teint
naturel éclatant ; visiblement Dieu y avait mêlé les couleurs blanches, brunes et
vermeilles1 sans que la blanche fut éteinte ni gâté par la brune, ni la brune par la
blanche, mais elle se fondaient l’une dans l’autre.
Il avait les cheveux souples et si naturellement blonds et brillants que nulle chevelure
ne pouvait rivaliser avec la sienne, le front haut, seyant3 et les sourcils bruns, largement
séparés.Il avait les yeux vifs et riants, exprimant la joie, quand il en éprouvait ; mais
quand il était en colère pour de bon, on eu dit des charbons en feu, et on avait
l'impression que des pommettes des joues lui jaillissaient des gouttes de sang toute
rouges, le nez moyennement long, un peu busqué2 au milieu, la bouche petite et de
justes proportions, agréable, les lèvres colorées et bien dessinées, les dents petites,
serrées et blanches, le menton bien fait, avec une légère fossette. Il fronçait le nez,
comme un cheval, dans ses accès de colère, serrait les dents jusqu'à les faire grincer
atrocement et il semblait que le souffle qui sortait de sa bouche fût vermeille.Ses bras
étaient longs et droits, bien garnis de chair et de nerfs autour du squelette, mais sans
excès. Ses mains étaient mains de dame, les doigts cependant moins menus.
Quant à la cambrure4 des hanches, on ne pourrait en écrire de plus réussie en aucun
chevalier. Il avait les cuisses et les jambes bien droites, les pieds cambrés : debout, il
se dressait avec assurance mieux que personne.
Tel était le physique d’Yvain. Mais les qualités morales ne lui furent pas refusées. En
face de la félonie5, il réglait son compte au félon; aucun homme ne fut son égal en
largesse, car il distribuait tout à ses compagnons de si bon cœur qu'il recevait. Il
honorait les hommes de noble naissance en y mettant tout ses soins. Jamais on ne vit
homme de la sorte, on ne le surprit jamais à faire mauvais accueil sans juste raison,
dont personne ne le dût légitimement blâmer. Il était d'un sens si lucide et de
sentiments si droits qu'ils n'accomplissait guère d'actes contraires à une honnête
éducation.
Inspiré par le portrait de Lancelot, extrait de Le Chevalier à la charrette, de Chrétien de Troyes, Livre de
poche.
Jeu de la balle : Inventez 10 questions réponses sur le texte. Toutes les questions
et les réponses doivent être correctement construites.
it
tra
por
Le
Jeu de la balle : inventez 8 questions réponses sur le texte. Toutes les questions et les
réponses doivent être correctement construites.
it
tra
por
Le
Question n°1:
Réponse n°1:
Question
n°2:
Réponse n°2:
Question
n°3:
Réponse n°3
Question
n°4:
Réponse n°4
Question n°5
Réponse n°5
Question n°6
Réponse n°6
Question n°7
Réponse n°7
Question n°8
Réponse n°8
1. Montrez, en citant 4 extraits du texte, qu’Yvain est un chevalier qui surpasse les
autres par ses qualités.
Extrait 1 Extrait 2
Extrait 3 Extrait 4
2.En quoi peut-on dire que ce jeune homme paraît presqu’inhumain, irréel?Citez le
texte pour justifier votre réponse.
it
tra
por
Le
2.Complétez le tableau suivant à l’aide des parties du corps et des indications de formes et
de couleurs présentes dans ce portrait (certaines formes et couleurs peuvent être absentes):
it
Parties du corps
tra
e por dans leur ordre Formes Couleur
L
d’apparition
À retenir: Le Portrait, comme la description, interrompt le récit et aide à rendre
présent le héros du livre dont on nous détaille les caractéristiques. Un portrait
littéraire n’est jamais complet et se limite à sélectionner les particularités
remarquables du personnage. On distingue traditionnellement, dans l’ordre le portrait
physique de haut en bas (apparence, taille, traits du visage, gestes, voix…) suivi du
portrait moral.
Par le portrait, l’écrivain transmet indirectement un jugement, élogieux ou critique, sur
son personnage.
Nom:
prénom:
À retenir: Le Portrait, comme la …………………………………. , interrompt le
…………………………………. et aide à rendre présent le héros du livre dont on nous détaille
les ………………………………….. Un portrait …………………………………. n’est jamais
…………………………………. et se limite à sélectionner les particularités
…………………………………. du personnage. On distingue …………………………………., dans
l’ordre le portrait …………………………………. de haut en bas (apparence, taille, traits du
visage, gestes, voix…) suivi du portrait …………………………………..
Par le portrait, l’écrivain transmet indirectement un …………………………………., élogieux
ou critique, sur son personnage.
« Il avait les cheveux souples blonds et brillants, un teint de dame et une bouche bien
dessinée»
2.Entourez les indications de formes et d’aspect qui viennent préciser ces groupes
nominaux.
vernis.
Il vivait dans un château sans toit. Il était une fois un chevalier courageux.
Il vivait dans un château hanté.
Il était une fois un chevalier en plâtre.
Il vivait dans un petit château. Il était une fois un chevalier épuisé.
Il vivait dans un château magnifique.
Il était une fois un chevalier.
Il vivait dans un château.
Il était une fois un valeureux
chevalier .
1) Retrouvez dans chaque rectangle le nom qui est répété dans chaque phrase.
2) Vous avez relevé le nom noyau des groupes nominaux présents dans chacune
des phrases. Un groupe nominal débute toujours par un déterminant. Relevez le
déterminant et le nom noyau qui se répéte dans chaque rectangle.
3) Maintenant que nous avons repéré le déterminant et le nom du GN,
intéressons-nous aux informations qui viennent préciser ce GN. Relevez dans la
bonne colonne les GN qui correspondent aux indications données au dessus des
parchemins.
GN+ un mot GN limité à un
GN+ plusieurs mots déterminant + un
placé avant ou placés après le
après le nom nom
nom
Le complément du nom ou
groupe prépositionnel précise un
nom; il est toujours placé après
le nom et il débute par une
préposition.
2.Complétez les phrases avec les épithètes suivantes (chaque adjectif ne peut
être utilisé qu’une fois).
vieux / sinueuse / errants / jaunes / puissantes
12.Mes chaussettes ……………………..…..étaient sous mon lit.
13.J’observais de loin les vagues ……………………..…..… qui s’abattaient sur la plage.
14.Depuis hier, dans la rue, je vois des chiens ……………………..….. .
15.La route ……………………..….. monte à la station de ski.
Une pièce
Une rue
Un coiffeur
Une chambre
Un sirop
noms)
2.Une prophétie de Merlin annonce qu’une place est réservée à celui qui trouvera la
3.Les chevaliers de la Table ronde décident alors de renoncer aux choses terrestres,
Phrase n°3: Le roman de chevalerie crée une image idéale du chevalier. Celui-ci est
présenté comme un être au service de la justice. Il doit allier la force physique ainsi
que des vertus morales. Ses devoirs sont de protéger les nécessiteux, les miséreux,
et de rendre justice de façon équitable.
Evaluation sur les expansions du nom I
Exercice 2 : Dans le texte suivant, relevez les compléments du nom et les noms qu’ils
complètent. Soulignez ensuite les CDN sur votre copie . :/3,5
C’est la fin du tournoi. Les palefroi commencent le dernier tour. C’est toujours le cheval de
Bohort qui est en tête. Poursuivi par un groupe de poursuivants, il longe le bord de la piste
et amorce un dérapage contrôlé, mais grâce à son expérience, il remet sa monture dans
l’axe du chemin. Il franchit le premier la ligne d’arrivée sous les acclamations de la foule.
Exercice 3:Relevez les expansions des noms surlignés et donnez leur fonction :
épithète ou complément du nom. /4,5
1. C’est un coiffeur pour dames.
2. Ce livre de magie a connu un immense succès.
3. Ce grand poète est connu dans le monde entier.
4. Il achète de jolies chaussures sans lacets.
5. Une prophétie de Merlin annonce qu’une place est réservée à celui qui trouvera la coupe
sacrée.
Exercice 4: a)Réécrivez les noms en gras et les expansions qui les précisent.
b)Donnez leur fonction : épithète ou complément du nom./7
Perceval est le fils d'une veuve qui, ayant perdu son mari et ses autres fils à la guerre, l'a
élevé à l'écart et dans l'ignorance totale. Il fait donc figure de naïf, que ses rencontres
émerveillent et qui s'enflamme trop facilement. Mais il suit les étapes d'un apprentissage.
Il apprend les armes et le code de conduite du parfait chevalier, auprès de son oncle
Gornemant, et se signale très vite par sa vaillance, ses exploits prodigieux, sa grande
générosité.
Érec et Énide est le premier roman arthurien de Chrétien de Troyes. Durant ses
aventures, Érec combat contre des brigands, des chevaliers et des géants, il frôle la mort
mais à chaque fois Énide, sa femme, est là pour le sauver, il en ressortira avec
d'importantes blessures.
Dans cet extrait, Erec, fait prisonnier par les chevaliers bandits, est emmené en prison.
Le garde décrocha une torche qui flambait contre la muraille et dit avant de
s'engager dans un escalier étroit :
«Allez! Passe, devant!»
Les marches succédèrent aux marches. L'escalier tournait sur lui-même. Erec,
docilement, montait vers sa prison. Il essaya de chasser sa peur. [...]
Les gardes, derrière lui, s'essoufflaient dans la montée tout en pestant contre la
hauteur des tours, contre l'heure tardive et le service qui ne finissait jamais. Enfin,
ils s'arrêtèrent. L'un d'eux ouvrit une petite porte.
« Te voici chez toi. »[...]
Ils refermèrent la porte. Le jeune chevalier entendit dans les escaliers le bruit de
leurs pas qui diminuait.
Puis ce fut le silence, la nuit étoilée en cet automne clément. Par l'ouverture étroite
que nul volet ne fermait, la lune éclairait une botte de paille jetée dans un coin.
Depuis quand était-elle là ? Et combien de prisonniers avait-elle reçus ?
Erec eut le sentiment que, dans ce réduit, on l'oublierait toujours. Il fit le tour des
murs, en effleura les pierres d'une main craintive. Il eut peur. [...]
D'un élan désespéré, il s'accrocha au rebord de la fenêtre, se hissa, s'assit enfin.
Un vertige le prit qui lui fit fermer les yeux. Il avait juste la place de se tenir sur
cette étroite plate-forme. Sous lui, il vit la tour dont le bas se perdait dans
l'obscurité des remparts.
Tout en haut, de magnifiques machicoulis ornaient les majestueuses tours
d’enceinte qui grâce aux archères assuraient la protection de l’édifice. En contre-
bas, les douves , profondes, permettaient de résister aux tirs des catapultes. La
courtine était dotée de tours rectangulaires, et ; à l’extrémité , une bannière blanche,
accrochée au donjon, surplombait la basse-cour. Sur les chemins de ronde, on
apercevait les gardes qui surveillaient à l’abris des merlons ou des hourds. Pour
pénétrer dans la forteresse, il fallait traverser un pont de pierre, faire descendre le
pont-levis et lever la herse. Mais la poterne permettait d’y entrer en toute discrétion.
Il aperçut enfin, les créneaux qui auraient pu permettre une évasion s'ils n'avaient
été si éloignés. Puis, par-delà l'enceinte, il admira la campagne étrange sous la
lumière froide de la lune.
D’après Chrétien de Troyes, Erec et Enide, adaptation A.-M. Cadot-Colin, Livre de Poche.
1. une gerbe : ici, une botte de paille.
Jeu de la balle : invente 10 questions réponses sur le texte. Toutes les questions et
les réponses doivent être correctement construites.
A) La description du château
3. Cette description est-elle statique (faite d’un point de vue fixe) ou dynamique
(faite d’un point de vue mobile, qui se déplace)?
1 2 4 5
3
2. Reliez chaque paragraphe à la partie du dessin qui correspond.
Paragraphe 1
1
2
Paragraphe 2
3
Paragraphe 3
4
J
Paragraphe 4 5
À retenir:La description est le plus souvent un arrêt dans le récit. Elle sert à faire
percevoir au lecteur le cadre ou des éléments du cadre dans lequel se déroule une
action.
Elle peut se faire du point de vue d'un narrateur, d'un personnage qui observe,
immobile : on parle de description statique.
La description peut aussi suivre un personnage qui progresse : c'est une description
dynamique.
Elle peut être également objective ou subjective.
Elle sera objective si les éléments sont décrits tels qu’ils sont sans ajouter des
sentiments, des jugements.
Elle sera subjective si elle traduit les sentiments du personnage qui regarde.
Nom:
Prénom:
La description est le plus souvent un ................................dans le récit. Elle sert à faire
........................... au lecteur le .............................. ou des éléments du ...........................
dans lequel se déroule une ............................
Elle peut se faire du point de ........................... d'un .............................., d'un personnage
qui ..........................., immobile : on parle de description ...............................
La description peut aussi ........................... un personnage qui ........................... : c'est
une description ...............................
Elle peut être également .............................. ou ...............................
Elle sera .............................. si les éléments sont décrits tels qu’ils sont sans
........................... des .............................., des jugements.
Elle sera .............................. si elle traduit les ........................... du personnage qui
............................
C) Comment décrire?
Aux quatre coins de la muraille, des machicoulis ornaient les quatre tours d’enceinte
qui grâce aux archères assuraient la protection de l’édifice. Tout autour, les
douves , profondes, permettaient de résister aux tirs des catapultes. Perceval avança
prudemment et, sur les chemins de ronde, il aperçut les gardes qui surveillaient à
l’abris des créneaux.
Des machicoulis ornaient les tours d’enceinte qui grâce aux meurtrières
assuraient la protection de l’édifice. Les douves , profondes, permettaient de
résister aux tirs des catapultes. La courtine était dotée de tours rectangulaires, et la
bannière , accrochée au donjon, surplombait la basse-cour. Sur les chemins de
ronde, on apercevait les gardes qui surveillaient à l’abris des merlons, des hourds
ou des échauguettes.
Phrase n°4: Les châteaux-forts avaient trois usages. Ils servaient à la fois d’habitation
pour un seigneur ou un roi et de moyen de défense. Ils étaient aussi une architecture
symbolique. Par le château, le seigneur rappelait à la population des environs son
rôle, ses droits et sa puissance.
3.Récrivez ces phrases en inscrivant dans les rectangles le pronom relatif qui
convient et soulignez son antécédent. Utilisez un pronom relatif complexe
lorsque c’est possible.
10.Le professeur convoqué tous les élèves les carnets n’étaient pas
signés.
R
L A PS
1.a.Soulignez les propositions subordonnées relatives
b.Entourez les pronoms relatifs
c. Indiquez dans le rectangle l’antécédent pour
chacune d’elles
3.On y trouve aussi des lynx qui vivent dans les montagnes.
7.Une petite brise fraîche qui venait de la mer poussait lentement de sombres
nuages.
8.Une crevasse rectangulaire dont la base n’avait pas un mètre de large s’ouvrait au
ras du sol.
3. Dans cette forêt, il y a des écureuils. Ces écureuils se cachent dans les arbres.
5.Je remarque ce grand arbre. La tête de cet arbre dépasse les toits.
R
L A PS
Évaluation sur les expansions du nom II: la proposition subordonnée relative
Exercice 1: Relevez les propositions subordonnées relatives et entourez les pronoms
relatifs./10
1. Il revient d’Italie où j’ai vécu pendant dix ans.
2. Il y a des repaires où vivent les ours.
3. On y trouve aussi des lynx qui vivent dans les montagnes.
4. Les ours mangent des marrons dont ils se nourrissent à satiété.
5. J’ai gagné le combat pour lequel je me suis tant battu.
6. Il raconte l’histoire dont il a été le témoin.
7. Une petite brise fraîche qui venait de la mer poussait lentement de sombres
nuages.
8. Une crevasse rectangulaire dont la base n’avait pas un mètre de large s’ouvrait au ras du
sol.
9. La destination qu’elle a choisie me fait rêver.
10. Le projet auquel tu penses me semble irréalisable.
Exercice 2: récrivez ces phrases en remplaçant les pointillés par le pronom relatif qui
convient et soulignez son antécédent./4
11.Nous sommes entrés dans une pièce ... il faisait très chaud.
12.Ils ont emprunté un chemin...ne menait nulle part.
13.Le livre... tu m’as emprunté était passionnant.
14.La ville du Moyen Âge, ... l’espace est délimité par des remparts, abrite des
maisons serrées les unes contre les autres.
15.C’est une ville ...est très organisée et ... les métiers se regroupent par rue.
16.Les activités...sont polluantes, comme la tannerie ou la teinturerie, sont rejetées à
la périphérie.
17.Les naufragés vivaient des fruits... ils trouvaient sur l’île.
18.Le fermier, ..le poulailler à été attaqué, se tient sur ses gardes.
Exercice 3:Récrivez ces phrases en remplaçant les propositions subordonnées relatives par
l’adjectif qui convient./2,5
19.Le livre que je préfère est un roman d’aventure.
20.Elle me donne des conseils qui sont d’une grande efficacité.
21.Il participe à l’écriture d’un journal qui parait toutes les semaines.
22.L’équipe qui a gagné recevra un cadeau qui va la surprendre.
23.C’est un animal qui vit la nuit.
Exercice 4: Récrivez ces phrases en remplaçant les adjectifs par la proposition subordonnée
relative qui convient ( et fais les modifications nécessaires)./3,5
24.Un bruit anormal nous a réveillés.
25.C’est une nouvelle incroyable.
26.Ce fut un trajet interminable.
27.Ne reste pas avec cette armure tachée.
28.Lancelot a eu une idée géniale.
29.Une brise printanière rafraîchissait les chevaliers.
30.Je supporte difficilement le climat tropical.
A) Un combat violent
Bohort, chevalier de la Table Ronde, arrive dans un château où vit une dame seule en grande
difficulté .
Priadan le Noir s’avance, il dit d’une voix fière :
« Je n’ai que faire de vos menaces. Nul ne peut me vaincre.
-Je suis prêt à combattre pour que cette dame garde les terres dont son suzerain lui a fait
don, répond le chevalier valeureux, répondit Bohort. »
Tous ceux qui s’étaient approchés pour écouter s’écartent. Les deux chevaliers s’éloignent
suffisamment puis foncent l’un vers l’autre de toute la vitesse de leur destrier. Dès le
premier coup, les lances se brisent et les écus sont percés. Les combattants sont
désarçonnés. Ils se relèvent sans tarder. Chacun protège sa tête à l’aide de son bouclier
tandis que les épées frappent de grands coups. Les hauberts se rompent et le sang jaillit.
La résistance de son adversaire surprend le compagnon d’Arthur. Mais le chevalier sait que
sa cause est juste. Cette pensée lui donne une nouvelle vigueur. Priadan le Noir s’épuise
peu à peu. Il tombe à la renverse sur le sol rougi du sang qu’ont perdu les deux
combattants. Bohort lui saisit le heaume et le lui arrache. Il est prêt à lui trancher la tête.
L’autre craint la mort. Déjà, il voit l’épée de son adversaire sur le point de le frapper. Il crie :
« Grâce, messire, ayez pitié, je me rends à merci.
-Jures-tu de ne plus t’en prendre à cette dame ? Jures-tu de ne plus tenter de lui voler ses
terres ?
-J’en fais serment. »
Bohort laisse aller le vaincu.
D’après Chrétien de Troyes, Perceval ou le conte du Graal, adaptation A.-M. Cadot-Colin, Livre de Poche.
1.Qui sont les deux combattants ? Pourquoi combattent-ils ?
2. Une « hyperbole » est une figure de style qui consiste à exagérer des propos pour les
rendre plus saisissants. Retrouvez-en une dans ce texte.
4. Quelles sont les qualités physiques et morales de Bohor ? ( Utilisez le texte pour justifier
vosréponses. Il ne s’agit pas de recopier !
QUALIITÉ PHYSIIQUE QUALIITÉ MORALE
Nom:
À retenir
Les valeurs du présent
Le présent de l’indicatif est un temps qui peut avoir quatre valeurs selon son emploi.
Le présent ……………………….. est employé au moment où l’on ……………………….: «
j’arrive! »
Le présent ………………………. est utilisé pour évoquer des faits qui se ……………………….. « Je me
lève à 7h tous les jours ».
Le présent de ………………………………. se retrouve dans les ………………………., les proverbes. Il
exprime ce qui est toujours ……………………….: « La terre tourne autour du soleil ».
Le présent de ………………………. rapporte au présent des actions ……………………….. Il rend
l’action plus vivante, donne une impression de “……………………….”.
B) Le vocabulaire du chevalier
La vie d’un chevalier est dictée par des valeurs et des principes qu’il doit respecter.
Associe chaque valeur à sa définition.
1.L’honneur - 2. La loyauté - 3. La prouesse - 4. La justice - 5. La largesse - 6. La courtoisie
-
7.La sagesse
a. Capacité à tenir ses promesses et ses engagements. Le chevalier obéit aux règles dictées
par son seigneur ou par sa dame.
b. Politesse raffinée. Le chevalier doit avoir une attitude respectueuse et aimable envers sa
dame, la servir et se faire aimer d’elle.
c. Mélange de dignité, de fierté et de modestie. C’est la valeur qui distingue les chevaliers des
gens ordinaires.
d. Respect des droits de chacun. Le chevalier doit toujours prendre la défense des faibles et
réparer les torts qui leur sont faits.
e. Générosité. Un noble chevalier doit partager les richesses qu’il possède avec ses amis et
avec les paysans qu’il protège.
f. Comportement raisonnable. Le chevalier doit être mesuré et sensé. Il doit savoir contrôler
sa colère et sa haine.
g. Courage, bravoure. Le chevalier doit posséder une force d’âme suffisante pour combattre
les redoutables adversaires qu’il rencontre tout au long de sa quête.
LA SAGESSE
LA
JJUSTIICE
Phrase n°5:Lors des combats, les chevaliers ne pouvaient utiliser aucune arme de jet car il
était considéré comme déshonorant de tuer son ennemi à distance à l'aide d'une flèche ou
de tout autre projectile. Les chevaliers combattaient d'ailleurs des ennemis choisis, si
possible du même rang.