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COURS DE 

TECHNIQUES
D’EXPRESSION ECRITES ET
ORALES (TEEO)

Établissement : TG MASTER
Niveau : Bachelor 1
Enseignant : Dr Jean-Claude DODO
Courriels : jeanclaude.dodo@gmail.com / jeanclaude.dodo@yahoo.fr
Téléphone (Whatsapp) : 0101127823
OBJECTIFS COURS
Le contenu de ce cours visera à accentuer les points nécessaires à une
communication efficace (précise) à l’oral comme à l’écrit.
Tout étudiant doit :
• pouvoir traduire (transmettre) sa pensée, c’est-à-dire de manière
cohérente et précise ;
• être capable d’utiliser la langue de communication en usage pour se
faire comprendre, convaincre en analyser une situation ;
• savoir rédiger un compte-rendu, un Procès-Verbal, une lettre de
motivation, un Curriculum Vitae.
INTRODUCTION
• Communiquer, c’est la base de toute transaction entre les
êtres humains.

• La communication se fait de diverses façons : à l’oral, à


l’écrit, par des gestes etc.…

• L’art de persuader ou de convaincre son interlocuteur


requiert la maitrise des outils de la communication.

• Une bonne communication ne s’improvise pas. Cela


s’apprend.
INTRODUCTION
• Depuis la plus haute Antiquité grecque, les bases d’une
communication efficace étaient posées par les sophistes pour
porter les jeunes Athéniens vers la maitrise du discours en
vue de la prise du pouvoir.

• D’où un dialogue riche d’enseignement dans cet affrontement


entre philosophes et sophistes.

• Prendre la parole en public exige que l’étudiant


(l’interlocuteur) sache maitriser les outils de communication.
CHAPITRE I : METHODOLOGIE DE LA CONTRACTION DE TEXTE

1- STRUCTURE ET CARACTÉRISTIQUES DU TEXTE


ARGUMENTATIF

Un texte argumentatif est un ensemble d’arguments qui sous-


tendent une thèse et qui permettent d’exprimer, de défendre,
de soutenir, d’affirmer un point de vue, une opinion.

Autrement dit c’est le développement raisonné d’une idée


organisée et mise en forme dans l’intention de persuader, de
convaincre, l’interlocuteur.
1- STRUCTURE ET CARACTÉRISTIQUES
DU TEXTE ARGUMENTATIF

Il se construit selon un schéma argumentatif qui s’établit


comme suit :

• une idée directrice que l’on veut défendre, la thèse ;

• des preuves, des raisonnements pour soutenir cette thèse,


les arguments ;

• les arguments eux-mêmes appuyées d’exemples qui sont


des illustrations précises.
2. LES CONNECTEURS LOGIQUES
Dans un texte argumentatif, les idées s’enchainent les unes aux autres
par le biais de liens logiques exprimées au moyen d’outils
grammaticaux qu’on appelle des connecteurs logiques. Ce sont
notamment :

• les adverbes ou les locutions adverbiales : alors, pourtant, de plus,


en effet, parce que, par conséquent, aussi, en outre… ;

• les conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car ;

• les conjonctions de subordination : bien que, comme si, pour que,


ainsi que…
2. LES CONNECTEURS LOGIQUES
• A ceux-ci l’on peut adjoindre la ponctuation, qui elle également
assure l’articulation du texte en renforçant les liens logiques
entre les phrases, les propositions et les groupes de mots.
Par exemple :
• les deux points peuvent introduire un exemple ou une
explication ;

• le point d’interrogation annonce une explication ;

• les parenthèses soulignent un détail supplémentaire à


l’argument.
2. LES CONNECTEURS LOGIQUES
Les relations logiques dans l’argumentation
Les connecteurs logiques dans l’argumentation expriment plusieurs relations logiques
entre les arguments :
• l’addition est exprimée par : Aussi, de plus, en outre, par ailleurs…
Ex : Je veux un verre. Aussi apportez-moi un jus d’orange s’il vous plait.

• l’opposition est exprimée par : Mais, par contre, en revanche, tandis que, alors que,
or, néanmoins, pourtant, toutefois…
Ex : Cette montre en or massif sertie de diamants est très belle. Mais elle est
excessivement chère.
 
• la concession est exprimée par : bien que, malgré, certes, sans doute, quoique…
Ex : Nous n’irons pas à la plage ce week-end certes. Mais nous pourrons profiter du
soleil pour nous baigner dans la piscine.
3. LE RÉSUMÉ DE TEXTE
• Le résumé de texte est un exercice dont l’objectif est de
synthétiser les idées essentielles du texte.

• Il vise à apprécier les aptitudes de compréhension,


d’analyse, d’objectivité et de rigueur dans la reformulation.

• Il s’agit alors de contracter un texte traitant d’un sujet


d’actualité ou de société au quart de sa longueur initiale
avec une marge de plus ou moins 10% à respecter
strictement.
3. LE RÉSUMÉ DE TEXTE
Le résumé de texte s’effectue selon les étapes suivantes :

• faire une première lecture du texte pour en déterminer le


thème central. C’est la réponse à la question : de quoi parle le
texte ?

• faire une seconde lecture tout en prenant note, pour dégager


les idées essentielles et les articulations du texte : la
problématique et le plan.
3. LE RÉSUMÉ DE TEXTE
Suivre un certain nombre de règles précises,
notamment :
• ne pas faire d’introduction au résumé ;
• suivre l’ordre chronologique des idées du texte
d’origine. Ici, il faut éviter de juxtaposer une suite de
paragraphes. Les liens logiques entre les différentes
idées doivent apparaître clairement ;
• ne pas faire d’appréciation au texte, ni y introduire
des éléments étrangers ;
3. LE RÉSUMÉ DE TEXTE
• éviter les expressions du genre « l’auteur affirme que», «selon
l’auteur», car lorsqu’on réduit le texte on en devient l’auteur ;
• même si certaines expressions techniques peuvent être
conservées, il faut éviter de paraphraser le texte ;
• rester fidèle au texte tout en proposant une formulation
équivalente conforme au contexte, au cadre énonciatif et si
possible au style du texte.
4. LE VOCABULAIRE
• Dans le cadre du résumé de texte, la question de vocabulaire a pour
objectif de guider la compréhension par l’élucidation de certaines
notions, expressions ou mots importants du texte.
• On note deux étapes à ce niveau :
- l’explication du sens général : Il s’agit de donner une définition précise
du ou des mots importants de l’expression en se référant soit à
l’étymologie (sens d’origine du mot, sens premier) soit à des
synonymes.

- l’explication contextuelle : A ce niveau, il s’agit de déceler l’emploi


spécifique que l’auteur fait du mot dans le contexte où il l’emploi.
4. LE VOCABULAIRE
• Exemple : Les sociétés occidentales sont en déliquescence morale.

• Société : Ensemble d’individu vivant en groupe organisé ; milieu


humain dans lequel quelqu’un vit, caractérisé par ses institutions,
ses règles, ses lois. (Sens étymologique)

• Société : Les nations, les pays, les peuples occidentaux (sens


contextuel)

• Déliquescence : Décadence complète (sens étymologique)

• Déliquescence : chute totale, perte des valeurs morales dans les


nations occidentales. (Sens contextuel).
5. LA DISCUSSION
• La discussion consiste à développer une argumentation coordonnée et
cohérente, à discuter le point de vue de l’auteur.

• Elle nécessite une bonne culture générale dans plusieurs domaines.


Aussi bien en littérature, en culture, en politique, en histoire, en sport
etc.

• La capacité à choisir une problématique, à utiliser des exemples


pertinents et à s’exprimer correctement fonde sa démarche.

• L’exercice de la discussion passe nécessairement par quatre étapes :


5-1. ANALYSE DU SUJET
• Cette première étape de la discussion est très importante.
• Elle permet de canaliser le sujet, de bien le circonscrire dans son
contexte.
• C’est le moment d’analyser le sujet avec attention afin d’éviter d’être
hors sujet ou de ramer à contre-courant.
• A ce niveau, il faut savoir que la thèse qui pose le sujet, c’est l’idée
développée par l’auteur, l’idée qu’il défend, la position qu’il soutien, le
point de vue qu’il appuie.
• Il convient alors de dégager les mots clés du sujet. Et aussi de situer
les citations dans leurs contextes afin de relativiser la portée de
certaines affirmations.
5-2. RECHERCHE, ORGANISATION DES
IDÉES ET EXEMPLES

• Il est question de trouver les arguments qui illustrent la


problématique émise par le sujet.

• C’est une étape qui demande un grand sens de la repartie qui


devrait permettre d’associer les idées par analogie ou par
opposition.

• Les exemples qui les accompagnent sont choisis dans tous


les domaines, d’où la nécessité d’un bon sens de
l’observation.
5-3. ÉLABORATION DU PLAN

• Cette étape intervient après avoir synthétisé les résultats de l’étape


précédente, tout en faisant particulièrement attention à la consigne.

• Il existe plusieurs types de plan, il n’y en n’a pas un de fixe. Même


si le plan dialectique est le plan le plus rencontré.

• Il faut bien lire la consigne, qui est une instruction stricte qui oriente
dans la rédaction du sujet.

• La consigne et le plan sont intimement liés. La nature de la


consigne conduit à élaborer le plan.
LE PLAN DIALECTIQUE
• Il permet de traiter des sujets faisant état, jugements contradictoires ou
énonçant une opinion précise.

• On a une thèse (position de l’auteur), une antithèse (insuffisance de la


thèse, affirmation contraire), une synthèse (dépassement de l’impasse)

• Les consignes qui induisent ce plan sont généralement libellées ainsi :


- qu’en pensez-vous ; Que pensez-vous de cette affirmation ;
• discutez ce jugement ;
• dans quelle mesure peut-on adhérer à cette opinion ;
• expliquez et discutez ; souscrivez-vous totalement à ce jugement ;
• dites quelles sont les limites de ce jugement.
LE PLAN THÉMATIQUE 

• Il permet d’explorer les différents aspects d’une notion, d’une


idée.

• Les consignes rencontrées sont du genre :

- Quelle est selon vous rôle de la littérature ?


LE PLAN COMPARATIF 
• Il permet de comparer deux notions, deux réalités différentes.

• Il convient aux sujets qui invitent à examiner une opposition


puis à la dépasser.

• Exemple de consigne :
- Pensez-vous que la presse est plus instructive que les
romans?
5- 4. LA RÉDACTION

• A ce niveau, il faut soigner l’écriture et le style rédactionnel.

• De l’introduction, qui pose le sujet et la problématique, à la


conclusion qui est un résumé succinct du développement, en
passant par les phrases de transitions entre les différentes
parties de la discussion.
EXERCICES D’APPLICATION !!
« Les médias sociaux sont partout et si nous
en bénéficions à plusieurs niveaux, nous en
subissons aussi les conséquences. »
Elise T. Turcotte et Sarah Laou

Que pensez-vous de cette affirmation ?


CHAPITRE II : LES TECHNIQUES DE COMMUNICATION

• MÉTHODOLOGIE DE L’EXPOSÉ ORAL

L’exposé oral est un exercice de communication qui nécessite pour sa


réussite, la maîtrise de certaines techniques pratiques qui de prime abord
semblent évidentes mais qui en réalité le sont moins que cela puisse
paraître.

En effet, prendre la parole c’est une chose, mais tenir en haleine et se


faire attentivement écouter s’en est une autre.

Avant toute chose, une hygiène vocale, verbale et para-verbale s’impose.


1. ARTICULATION, PRONONCIATION, DICTION ET
PONCTUATION

1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER


• Bien articuler chaque mot, chaque syllabe, n’est pas un mérite
commun. Beaucoup d’orateurs se figurent qu’il suffit pour se
faire entendre d’un large auditoire d’ouvrir grandement la
bouche en parlant et de forcer la voix pour ne pas dire de crier.

• On ne saisit pas mieux ce qui est mal articulé même avec la


voix la plus puissante, que ce qui se dit à voix trop basse.
1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER

• L’orateur qui prononce mal arrive fatalement à lasser


son auditoire.

• Si on l’invite à parler haut alors il s’efforce d’y arriver, il


s’égosille, se fatigue et s’arrête hors d’haleine.

• Savoir manœuvrer ses lèvres et articuler avec soin,


voilà le point essentiel.
1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER
• Tel orateur rend son discours inintelligible par la
suppression des «e» muet

• Tel autre par l’articulation exagérée des voyelles, étouffe


les consonnes essentielles à l’intelligence des mots.
• Une bonne prononciation aide singulièrement au
développement de cette faculté maternelle qu’est la
facilité de bien articuler.
1.2- LES VICES DE LA PRONONCIATION

• Certains orateurs doivent prendre des dispositions


organiques face à des défauts naturels de la
prononciation parmi lesquels figurent :

• le bégaiement,

• le balbutiement,
• le bredouillement.
1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER

• Le bégaiement est un trouble de la parole.

• Il se caractérise par des répétitions involontaires et


l'allongement de sons et de syllabes, souvent accompagnés
de pauses et de blocages.

• Le bégaiement empêche de s'exprimer en continu


(ex. : « Je vvvvvveux a-a-a-ller à la p-p-piscine »).
1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER

• Dans le cas du balbutiement, la parole est hésitante,


ininterrompue mais présente plus de secousses convulsives.

• Le défaut semble correspondre à la faiblesse ou à la torpeur


intellectuelle.
1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER

• Le bredouillement, c’est presque toujours le défaut des


orateurs nerveux, vifs, à l’esprit prompt, chez eux les idées
arrivent avec plus de rapidité qu’ils ne peuvent les exprimer.

• De là, un parler confus, précipité, avec des mots à peine


articulés qui s’enchevêtrent et se confondent.
1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER
• Lorsque ces défauts sont trop accusés, il serait téméraire de
vouloir pratiquer l’art oratoire.

• Chacun d’eux cependant, comporte des degrés où le mal est


susceptible de guérison.

• On pourrait citer plus d’un orateur de notre époque très écouté,


éloquent qui atteint d’un de ces défauts au début de sa carrière
et en a triomphé à force de travail, de patience.
1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER

• Parfois, il suffit de modérer le débit de sa voix et de s’étudier à


prononcer distinctivement.

• De là l’utilité des exercices de la parole dans un long métrage


qui ralentisse le discours.

• La lecture à haute voix de texte allemand ou anglais force


toujours l’orateur à une gymnastique très utile à sa
prononciation.
1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER

• Chez beaucoup d’orateurs, les défauts de la prononciation


tiennent souvent à ce qu’ils ne savent pas respirer.
• En effet, il ne faut pas négliger de porter son attention sur
le rythme respiratoire.

• Combien en est-il qui bégaie ou bredouille à cause du


désordre du rythme respiratoire ?
1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER

Aussi les plus sures méthodes de traitement de ces défauts si


grâce à quelques degrés qu’ils produits chez le futur orateur
sont-elles fondées sur :

• une gymnastique, des exercices raisonnés dont le but est de


rétablir l’harmonie dans les lots respiratoires

• ou discipliner les organes de la phonation et d’emploi les


mouvements sous le contrôle nécessaire de la volonté.
1.1- LA NÉCESSITÉ DE BIEN ARTICULER
• Une succession d’exercices intelligemment conduit peut corriger des
défauts de prononciation qui tiennent à la substitution d’un son à un
autre comme :

• le lambdacisme si rebelle à la prononciation de lettres ;


• la blésité qui remplace une consonne dure par une consonne douce.
• Le /z/ par /s/ /d/ par /t/ par exemple :
• – sèbre --- zèbre
• – seval ---cheval / La théière ---la dhéière ;

• Enfin la grasseyé même qui supprime le r quand il ne l’altère pas.


1.3- NE PAS PARLER TROP VITE
• La prononciation pour être nette exige que la parole ne soit pas
précipitée. La volubilité du discours entraîne fatalement la
suppression, la disparition de certaines syllabes.

• A parler trop vite on s’expose à mal prononcer, à balbutier, à


bredouiller, c’est-à-dire à violenter les organes de la voix, à les forcer
outre mesure et aussi à troubler profondément le jeu de la
respiration.

• L’orateur qui a ce défaut est sûr d’être mal entendu, de s’essouffler


rapidement.
1.4- RESPIRATION, PONCTUATION
• Le bien dire n’est pas seulement une source de plaisir pour
l’auditeur, c’est salutaire pour l’orateur également.

• Tout discours comporte des intervalles entre les mots.

• L’importance en est réglée par la valeur relative des idées, par


le sens et aussi par le besoin physiologique de respirer.
• Ces intervalles nécessaires, on les voient figurer dans l’écriture
par les marques de ponctuation, comme la virgule, les (:), le
point virgule etc.
1.5- L’INTONATION

• L’intonation ou la hauteur de la voix dépend de la quantité de


vibration produite dans une seconde par les cordes vocales.

• Les qualités buccales ou nasales n’exercent sur l’intonation


aucune influence.

• C’est de l’intonation, de la hauteur et de l’étendue de la voix que


dépend le diapason plus ou moins élevé dans lequel chaque
personne parle naturellement.

• Il en résulte des variétés de voix très sensibles (voix grave ou


aigüe, voix de poitrine, voix nasillarde…)
1.6- LE TIMBRE DE LA VOIX

• Le timbre de la voix est la qualité spécifique des sons de la voix.

• Le timbre concerne précisément l’ampleur et l’éclat de la voix, il


dépend des cavités de la bouche et du nez qui lui servent de
caisse de résonnance.

• Chaque individu possède une voix propre qu’on distingue


aisément de toute autre.

• De même que les instruments de musique, les voix ont un


timbre particulier.
1.7- ÉDUCATION ET HYGIÈNE DE LA VOIX
• Il y a des hommes qui naissent avec des organes prédestinés, avec
une voix d’orateur (voix pleine, sonore) capable de se faire entendre
dans les parties les plus reculées d’une salle, mais surtout une voix
harmonieuse, pénétrante, s’insinuant dans le cœur et qui par la grâce
supplée souvent aux qualités fondamentales d’un discours.

• Hélas! Chez beaucoup d’homme, ce n’est pas le cas. Un organisme


rebelle semble entraver les aptitudes oratoires.

• Même si tout le monde ne peut devenir un orateur doué, force est de


constater qu’on peut par un travail patient et de continuels efforts,
arriver à se perfectionner dans l’art de la parole.
1.7- ÉDUCATION ET HYGIÈNE DE LA VOIX
• Lorsque l’orateur est devenu maître de sa respiration, le moment est
venu pour lui d’étudier la manière de la conduire.

• Il doit en faire l’éducation et apprendre à la diriger.


• Il faut qu’il apprenne à la soutenir pendant toute la durée d’un
discours et à lui donner l’ampleur nécessaire pour la faire entendre de
toute une salle.

• L’éducation et l’hygiène de la voix ne doivent pas pour être efficace


être uniquement appliquées aux qualités ou défauts de la voix, elles
doivent également intervenir pour régler l’intonation, la diction
oratoire, la prononciation, l’articulation en question.
2- LA PRÉSENTATION

2.1- AVANT LA PRÉSENTATION

Si on vous demande de faire un exposé ou de donner une présentation,


ou si vous décidez vous-même de le faire, il est important de ne pas
vous lancer immédiatement dans le vif du sujet, mais de vous pencher
d’abord sur le contexte.

Réfléchissez au type de présentation que vous allez donner, à son


objectif ainsi qu’au public ciblé.

Entamez ensuite seulement la préparation pratique et la préparation du


contenu.
2.1- AVANT LA PRÉSENTATION

• Une bonne préparation commence plusieurs semaines avant la


présentation et prend du temps.

• Mais avant tout, demandez-vous si vous êtes bien la bonne personne


pour faire cette présentation.

• Un de vos collègues ou de vos collaborateurs est peut-être meilleur


orateur, ou peut-être a-t-il plus d’expertise que vous dans cette
matière ?
• Votre égo peut se sentir flatté si on vous demande de parler en public,
mais il vaut parfois mieux laisser cet honneur à un autre expert.
Soyez critique et posez-vous les questions suivantes :

• Êtes-vous la bonne personne à la bonne place ?

• Connaissez-vous l’organisateur ? Y a-t-il un lien entre votre


organisation et l’organisateur ?

• L’instance organisatrice peut-elle vous discréditer ou discréditer votre


organisation, parce qu’il s’agit d’une initiative commerciale, d’un parti
politique ?

• Votre organisation ou vous-même avez-vous à y gagner ?


Soyez critique et posez-vous les questions suivantes :

Quel est l’intérêt pour le public de vous entendre parler, vous et


non quelqu’un d’autre ?

• Une présentation est-elle réellement le bon moyen pour


atteindre votre objectif et votre public ?

• Peut-être pouvez -vous vous adresser de manière individuelle à


votre public, si celui-ci est restreint, ou pouvez-vous atteindre
votre objectif plus rapidement via une communication écrite ?
2.1.1- Analysez le contexte
2.1.2. Dans quel contexte intervenez-vous ?
Vous a-t-on demandé de parler dans le cadre d’un congrès rassemblant
plusieurs centaines de participants, ou devez-vous faire une présentation
pour les cinq membres du comité de direction ?

Etes-vous le seul intervenant ou d’autres personnes prennent-elles aussi


la parole ?

Les réponses à ces questions influenceront inévitablement la forme et le


contenu de votre présentation ?
2.1.1- Analysez le contexte

• Lors d’une présentation devant un petit groupe

• (ex : au cours d’une réunion), l’interaction aura beaucoup


plus d’importance.

• Certaines situations requièrent aussi une approche


spécifique: conférences de presse, discours de nouvel an,
formations internes, instructions à des collègues…
2.1.1- Analysez le contexte

• Lors d’un discours ou d’une présentation devant un


large public

(ex : dans un auditoire), vous devez avant tout être


perçu comme étant sûr de vous et utiliser votre attitude
et votre voix de manière optimale.
Vous êtes invité à parler dans le cadre d’une conférence ou d’une journée d’étude où
d’autres intervenants prendront aussi la parole ?

• Dans ce cas, rassemblez le plus possible d’informations sur les


présentations des autres intervenants, contactez-les ou prévoyez
éventuellement une rencontre préalable.
• Mettez-vous d’accord pour ne pas empiéter sur vos domaines respectifs et
ne pas vous contredire mutuellement (à moins que ce ne soit le but
recherché, par exemple dans un débat).

• Si vous êtes invité à parler lors d’un congrès, veillez à être présent tout au
long de celui-ci.

• Vous pourrez ainsi entendre ce que racontent les autres intervenants et y


réagir.
2.1.3. Quel est l’objectif de votre présentation ?

• Quelle est la raison d'être de votre exposé ?

• Quel but voulez-vous atteindre grâce à votre présentation ?

• L’objectif est-il d’attirer l’attention, de motiver ou de convaincre,


d’informer ou encore de susciter l’action ou un changement de
comportement ?
Vous devez pouvoir décrire l’objectif spécifique de
votre présentation en quelques phrases
• Qu’est-ce que les auditeurs doivent comprendre, savoir, croire ou faire ?
Vous pouvez utiliser le principe SMART pour résumer votre objectif :
• Spécifique - L’objectif est clair et net (sans équivoque) ;

• Mesurable - Les résultats à atteindre sont quantifiables ou observables;

• Acceptable - L’objectif est acceptable pour le public cible;

• Réaliste - L’objectif est réalisable;

• Déterminé dans le Temps - L’objectif est délimité dans le temps.


Vous devez pouvoir décrire l’objectif spécifique de
votre présentation en quelques phrases
EXEMPLES 1

• Dans le cas d’une présentation sur Twitter pour un public


large :

« Je veux qu’à l’issue de la présentation, toutes les personnes


présentes puissent citer trois avantages de Twitter. »

(Informer)
Vous devez pouvoir décrire l’objectif spécifique de
votre présentation en quelques phrases
EXEMPLES 2
• Dans le cas d’une présentation à des collègues sur la
nouvelle procédure d’enregistrement des plaintes:

« Je veux qu’au moins cinq collègues rejoignent le ‘groupe de


travail enregistrement des plaintes’ dans la semaine qui suit la
présentation. »

(inciter à l’action, à une adhésion)


2.1.3. Quel est votre public ?
Pour pouvoir vous mettre au mieux dans la peau de vos auditeurs, vous
devez savoir à l’avance à qui vous vous adressez :

• S’agit-il d’un public professionnel (ex : des collègues, des directeurs du


personnel) ou les participants viennent-ils par intérêt personnel (ex : à un
salon, une soirée d’information) ?

• S’agit-il de jeunes, de pensionnés… ?

• Les participants se connaissent-ils ?


2.1.3. Quel est votre public ?

• Viennent-ils de leur plein gré ou leur présence est-elle


obligatoire ?

• Quelles sont leurs attentes ? Y a-t-il des résistances ?

• Ont-ils des connaissances préalables ?

• Combien sont-ils ?
2.1.3. Quel est votre public ?
• Demandez à l’organisateur un maximum d’informations sur le
background (professionnel) de votre public (s’agit-il d’analystes, de
managers, de vendeurs, d’étudiants… ?).

• Ou organisez vous-même une enquête préalable auprès de vos


auditeurs, pour connaître par exemple leur position sur le sujet.

• Dans l’invitation, vous pouvez aussi demander aux participants de dire


ce dont ils aimeraient vous entendre parler.
2.1.3. Quel est votre public ?

• Arrivez bien à temps afin d’établir d’emblée le contact avec


votre public.

• Ces contacts informels préalables vous permettront de


prendre la température et d’avoir une première impression de
votre public.
2.1.4. Quel est votre style de communication et celui de votre public ?

• Chacun a son propre style de communication: la manière


dont vous transmettez l’information et dont vous la traitez.

• On peut répartir les styles de communication en quatre


types, qui varient selon deux axes : un axe ‘orienté tâches’
vs ‘orienté relation’ et un axe ‘introverti’ vs ‘extraverti’.

• Orateurs et auditeurs ont chacun un style de communication


dominant.
2.1.4. Quel est votre style de communication et celui de votre public ?

• Analyste (‘orienté tâches’, introverti) : experts, universitaires,


documentalistes, gestionnaires de dossiers…

• Directif (‘orienté tâches’, extraverti) : managers, dirigeants, chefs


d’équipe…

• Participatif (‘orienté relation’, introverti) : secteur social, assistants,


accompagnateurs…

• Expressif ('orienté relation', extraverti) : experts en communication,


acteurs, journalistes…
2.1.4. Quel est votre style de communication et celui
de votre public ?
• Chaque orateur a son propre style de communication, mais le public a
aussi le sien.

• En tant qu’intervenant, vous devez tenir compte du style du public auquel


vous vous adressez, et adapter votre propre style à celui de votre public.

• Quel est votre style de communication ?

• Quel est le style de communication de votre public ?

• Avez-vous déjà réfléchi au fait que vous avez un style propre ?


2.1.4. Quel est votre style de communication et celui de votre public ?

Si vos présentations sont très structurées et que vous aimez jongler


avec chiffres et tableaux, vous êtes probablement un ‘analyste’.

• Un public d’universitaires appréciera votre style, car ils sont souvent


eux-mêmes analystes.

• Un public 'directif' (ex : une équipe de management) trouvera


probablement vos présentations beaucoup trop détaillées. Ce type de
public requiert une approche très directe.

• Lors de chaque présentation, réfléchissez à la manière d’adapter au


mieux votre style à celui de votre public.
VOUS ÊTES ANALYSTE

• Vous êtes ‘orienté tâches’ et vous vous en tenez aux faits

• Vos présentations sont très structurées

• Vous donnez des chiffres, des graphiques, des statistiques

• Vous aimez les procédures bien définies

• Vous citez des références et des études

• Vous distribuez de la documentation après votre présentation


(voir point 3.2. ‘Partager les informations’,)
POUR UN PUBLIC D’ANALYSTES

(ex : experts, universitaires, documentalistes, gestionnaires de dossiers…)


• Soyez exhaustif et précis

• Mettez l’accent sur des données et des chiffres corrects

• Répétez et approfondissez

• Adressez-vous à votre public comme à des experts, ne le sous-estimez


pas

• Ne soyez pas autoritaire ou exagérément motivant


VOUS ÊTES DIRECTIF

• Vous êtes ‘orienté tâches’

• Seuls les résultats vous intéressent

• Vous vous référez à des actions et des réalisations

• Vous êtes énergique et vous voulez de l’action

• Vous parlez en ‘je’

• Vous voulez diriger

• Vous démontrez les avantages pour l’organisation


POUR UN PUBLIC DIRECTIF

(ex : managers, dirigeants, chefs d’équipe…)


• Soyez concis

• Soyez ‘orienté tâches’

• Montrez les résultats et les bons exemples

• Soyez bien organisé

• Ne donnez pas d’informations superflues ou périphériques

• Tenez-vous en aux faits et évitez les émotions


VOUS ÊTES PARTICIPATIF
• Vous êtes ’orienté relation’ et aimez parler des gens

• Vous pensez en ’nous’ et vous faites preuve d’empathie

• Vous recherchez les avantages pour tous

• Vous parlez de la vie quotidienne

• Vous voulez bien faire pour toutes les personnes présentes,


vous ne voulez heurter personne

• Vous avez un grand sens des responsabilités


POUR UN PUBLIC PARTICIPATIF

(ex : secteur social, assistants, accompagnateurs…)


• Soyez calme et détendu
• Racontez des histoires mettant en scène des personnes

• N’introduisez pas de changement brusque

• Ne choquez pas

• Parlez en ‘nous’

• Privilégiez l’interaction, les questions/réponses

• Jouez sur l’esprit de groupe


• Soyez à l’écoute
VOUS ÊTES EXPRESSIF
• Vous êtes ’orienté relation’ et vous racontez des histoires
(mettant en scène des personnes)

• Vous êtes enthousiaste

• Vous êtes innovant, créatif et original

• Vous êtes très fort lorsqu’il s’agit de motiver

• Vous voulez engager votre public


POUR UN PUBLIC EXPRESSIF

(ex : experts en communication, acteurs, journalistes…)


• Mettez l’accent sur le relationnel
• Organisez une séance de brainstorming

• Soyez authentique et enthousiaste

• Donnez des exemples, racontez des histoires

• Prévoyez suffisamment de temps pour les questions/ réponses

• Tenez-vous près du public

• Impliquez ce public

• Il est permis de montrer ses émotions


NOTA BENE

L’ORATEUR S’ADAPTE À SON PUBLIC


ET NON L’INVERSE !
EXERCICE D’APPLICATION !
CHAPITRE III : LES ÉCRITS PROFESSIONNELS

• Le Compte rendu

• Le Procès-Verbal

• La lettre de motivation

• Le curriculum vitae
LE COMPTE RENDU
• Un compte rendu, parce qu’il a valeur de témoignage, doit
être la retranscription la plus fidèle possible de ce qui s’est dit.

• Il relate des faits passés ou retranscrit les échanges verbaux


qui se sont tenus entre les participants d’une réunion.

• Il n’existe pas de définition claire de la forme que doit prendre


ce document. 
LE COMPTE RENDU
• C’est la raison pour laquelle on a tendance à entretenir une
confusion entre ce que sont un compte rendu et un rapport.
• Un compte rendu n’est pas planifié.
• Il ne comporte pas d’introduction et s’apparente simplement à une
reformulation sur un ton neutre et informatif de propos exprimés.
• Toutefois, par nous pouvons rendre le compte rendu formel avec :
- une introduction ;
- un développement ;
- et une conclusion.
LE COMPTE RENDU
• Son style n’engage son rédacteur que sur la forme.

• Celle-ci pourra être l’objet d’une rédaction plus ou moins soutenu


selon que le compte rendu a vocation à être publié et largement
diffusé ou seulement archivé.

• Il s’agit en outre d’un document informel qui, contrairement à un


procès-verbal, n’a pas à être approuvé.

• Il est donc dénué de toute valeur juridique et sa production


devant la justice sera nulle.
OBJECTIFS DU COMPTE RENDU

• Formaliser le travail réalisé pour permettre à une personne qui


n'a pas assisté à la séance de se la représenter de façon
suffisante : savoir ce qui s'est dit, ce qui s'est décidé, et dans
quelle atmosphère se sont déroulées les discussions.

• Conserver une trace écrite d'une réunion, d'une conférence,


d'un groupe de travail, etc. à laquelle chaque participant peut
se référer en cas de contestation ou de doute.

• Capitaliser l’information, pour mémoire.

• Acter des décisions


CONTENU DU COMPTE RENDU

L’en-tête et le pied de page doit comporter :


• l’identité du/ des rédacteurs et du/ des
destinataires ;
• la date et le lieu ;
• le Public présent ;
• le titre du compte-rendu ;
• l'objet du jour de la séance.
CONTENU DU COMPTE RENDU
• L’introduction
- Le rédacteur rappelle la mission et précise l’objet
du compte-rendu.

- Il donne des informations sur les circonstances


(durée, participants, fonctions, organisation de la
séance, des échanges, atmosphère... ).

- si le compte-rendu est long, il annonce le plan.


CONTENU DU COMPTE RENDU
• Le développement
• La tâche à effectuer est de rapporter l'essentiel des
informations et des opinions échangées par les participants.
• Le niveau de condensation dépend de l'usage et du
destinataire.

• Toutefois, la transcription intégrale des paroles de chacun


serait fastidieuse.
• Il s'agit plutôt de sélectionner et réorganiser les informations
pour les réduire à ce qu'il convient de retenir.
CONTENU DU COMPTE RENDU
Deux structures sont courantes:
• Se centrer sur les acteurs : le rapporteur regroupe les
différentes interventions de chacun et s'efforce de
dégager ses préoccupations telles qu'elles se sont
manifestées aux différents moments de la discussion.

• Se centrer sur le contenu : le rapporteur suit la


progression de la discussion : les moments importants,
les différents aspects du problème évoqué, etc.
CONTENU DU COMPTE RENDU
La conclusion
• Le rédacteur fait une synthèse des différents points. C’est
ici qu'il peut éventuellement émettre sa propre opinion.

• Le compte-rendu s'achève généralement sur une


rubrique "Prochaines étapes" où figurent les points à
valider ou les tâches à faire et/ou la date de la prochaine
réunion.
FORME DU COMPTE-RENDU

• Hormis dans la conclusion où il peut éventuellement le


faire, le rédacteur ne s'exprime jamais en son nom.

• Il doit retranscrire avec neutralité, objectivité et fidélité


les propos pris en note lors de la séance.
FORME DU COMPTE-RENDU
• En ce qui concerne l'énonciation, deux formules sont habituelles.
• Il est important de faire un choix et de conserver le même mode
énonciatif tout au long du compte-rendu :

1. l'énonciation discursive (je - nous) convient parfaitement surtout


si vous avez personnellement participé à la réunion et si le
rapport est destiné aux membres.

2. l'énonciation historique (il - elle) donne une allure plus


objective, plus distante. C’est ce qui s'utilise le plus couramment.
FORME DU COMPTE-RENDU
• Trois systèmes temporels se rencontrent :
1. le présent historique : « à ce moment l'animateur
demande aux membres s'ils acceptent cette proposition. »

2. le passé parlé : « à ce moment l'animateur a demandé


aux membres s'ils acceptaient cette proposition. »

3. le passé littéraire : « à ce moment l'animateur demanda


aux membres s'ils acceptaient cette proposition. »
FORME DU COMPTE-RENDU
• Le découpage en paragraphes se détermine en fonction des
thèmes sélectionnés durant la phase de préparation.
• Le rédacteur veille à faire des phrases complètes et à élaborer un
texte fluide, agréable à lire.

• Une grammaire et une orthographe correctes sont fondamentales,


sans elles le lecteur ne peut pas se concentrer sur le fond.

• La rédaction se termine comme toujours pas un « nettoyage » du


texte : précision du vocabulaire, vérification de la cohérence et de la
lisibilité (syntaxe, orthographe, ponctuation, harmonie).
LES CLÉS POUR RÉDIGER UN BON COMPTE
RENDU
• Faire une en-tête, qui doit contenir l'identité et la fonction du
rédacteur, la date et l'heure de fin de la réunion, le les nom(s) du
des destinataire(s) du compte rendu, les noms des participants
ainsi que leurs fonctions et, enfin, l'essentiel le titre, le sujet de la
réunion.

• Rappeler le contexte de la réunion, c'est-à-dire pourquoi le


choix du sujet (actualités récentes, précédents et/ou dans
l'organisation), quel sujet est abordé, mais également rappeler qui
est concerné et répondre aux questions suivantes : quand ? Où ?
LES CLÉS POUR RÉDIGER UN BON
COMPTE RENDU
• Trouver un développement pertinent, compréhensible et
facile à lire en utilisant un plan afin de structurer le
sujet en reprenant le plan de la réunion par exemple.

• Il est nécessaire d'avoir un esprit de synthèse et d'être très


rigoureux en synthétisant ce qui a été dit avec les différents
arguments et exemples de manière chronologique de façon
à ce que les interlocuteurs se remémore la réunion à la
lecture du compte rendu.
LES CLÉS POUR RÉDIGER UN BON
COMPTE RENDU
• Faire une conclusion, qui vient donner l'heure de fin
de la réunion, le résultat final de la réunion ou les
réunions suivantes si le sujet n'est pas clos.

• Dès que la réunion est terminée, rédigez le compte


rendu dans les heures qui suivent pendant que c'est
encore frais en tête
LE PROCÈS VERBAL

• Le CSE est mis en place, selon le cas, au niveau de


l’entreprise d’au moins 11 salariés, d’une unité économique et
sociale (UES) ou au niveau interentreprises.

• Des CSE d’établissement et un CSE central d’entreprise sont


constitués dans les entreprises d’au moins 50 salariés
comportant au moins deux établissements distincts.
LE PROCÈS VERBAL

• Le procès verbal (PV) peut s'effectuer dans plusieurs cadres :


on évoque ici le PV de réunion CSE pour assurer la
représentation du personnel dans l'entreprise. 

• Mais, le PV peut également concerner les statuts lors d'une


assemblée générale d'une société,

• ou encore le PV de l'inspection du travail constatant une


infraction au Code du travail,
LE PROCÈS VERBAL

• le PV d'une assemblée générale,

• le PV d'une renonciation à une succession,

• le PV pour infraction au Code de la route,

• le PV de dépôt de plainte,

• le PV d'audition d'un témoin dans une enquête judiciaire. 


L’IMPORTANCE ET L’UTILITÉ DU PROCÈS-VERBAL

Voici les principes de base régissant la tenue de réunions :


• la connaissance publique des travaux d’une assemblée ;
• l’impartialité de la personne qui préside l’assemblée ;
• la division claire des étapes de proposition, de discussion et
de prise de décision ;
• la liberté de parole pour chaque membre de l’assemblée.
L’IMPORTANCE ET L’UTILITÉ DU PROCÈS-VERBAL

• Le procès-verbal doit refléter le respect de ces


principes.
• Il est rédigé : d’un point de vue impartial, dans un style
indirect ;
• il contient :
• le rapport fidèle et objectif des idées émises par les
membres ;
• la distinction claire de chaque étape de la réunion ;
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL

Le procès-verbal contient :

• la page titre ;

• l’ordre du jour tel qu’adopté (en plus des modifications


éventuelles en réunion : retrait du mot « projet » dans le titre,
retrait des notes sur les dépôts en séance ou la demande
d’apporter des documents, date de la réunion) ;
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL

• les délibérations et les résolutions relatives aux points


de l’ordre du jour, dans l’ordre où ils ont été traités ;
• l’heure de la levée de la séance ;

• selon les cas, la signature de la personne présidant


l’assemblée ou celle de la personne agissant comme
secrétaire d’assemblée, ou celle de ces deux personnes.
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL
La page titre comprend :
• le nom de l’institution, en majuscules et centré ;

• le nom de l’instance, en majuscules et centré ;

• un en-tête (PROCÈS-VERBAL de la (numéro) réunion du (comité)


• / instance administrative s’il y a lieu / de (institution), tenue le
(date) à (heure), au (lieu) ;

• la liste des personnes regroupées en sections, soit les membres


présents, les membres absents, les observatrices et observateurs, les
personnes invitées, et la ou le secrétaire d’assemblée
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL
• La pagination

La page titre n’est pas paginée, et l’ordre du jour est identifié


par sa cote.

Toutes les pages suivantes comportent :


• en haut à droite : le sigle du comité, tiret, le numéro de la
réunion,
tiret, le numéro de la page ;
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL
• en bas : un soulignement pleine largeur de page, à
gauche en dessous, en petites lettres ; le nom du comité,
espace, tiret, espace, la date.
LE STYLE D’ÉCRITURE

• Le style d’écriture d’un procès-verbal doit être simple, clair et précis.

• Le texte est rédigé en style indirect, d’un point de vue impartial,


exempt de tout jugement de la personne qui le rédige.

• Les discussions font l’objet de synthèses où se retrouvent tous les


points de vue exprimés et les éléments considérés.

• Il n’est pas absolument nécessaire, et même souvent impossible, de


respecter l’ordre chronologique des interventions pour réaliser un
bon résumé.
LE STYLE D’ÉCRITURE
• Les suggestions d’amendements aux résolutions doivent être
mentionnées ainsi que les propositions rejetées.

Le nom des membres n’est pas cité, sauf dans les cas suivants :
• lors de la présentation d’un dossier par la personne qui en est
responsable ;
• lorsqu’une personne est invitée par l’assemblée pour apporter des
précisions sur un dossier ;
• lorsqu’une personne prend un dossier en charge ou se porte
volontaire pour assumer une responsabilité ;
LE STYLE D’ÉCRITURE

• quand une personne demande d’être citée


nommément, lors d’une intervention ou au cours d’un
vote ;

• lorsque la compréhension d’une intervention peut


dépendre de l’identification de son auteur.
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL
• Avant l’adoption de l’ordre du jour,

• il est de mise de mentionner que le quorum est atteint


et l’assemblée ouverte.

• La présidente ou le président est identifié-e ainsi que


la ou le secrétaire d’assemblée.
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL
• S’il y a eu dépôt de documents en séance, cela est mentionné
au point de l’adoption de l’ordre du jour.

• À ce moment, on y indique la cote qu’ils auraient dû recevoir,


selon la méthode expliquée précédemment.

• Le dossier des documents originaux doit comprendre un


exemplaire de toutes les pièces distribuées en séance.
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL

• Les corrections au texte du procès-verbal sont identifiées de


façon précise, en citant la page, le paragraphe et la partie de
texte concernés.

• Tous les changements, comme la suppression de phrase ou


l’ajout d’un paragraphe, sont mentionnés.
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL
Exemple :

• en page 3, au second paragraphe, à la septième ligne, lire: «


(…) réunion reportée, compte tenu d’un conflit d’horaire. »

• en page 6, la dernière phrase du premier paragraphe est


supprimée.

Les corrections sont apportées au document original avant qu’il


ne soit
signé.
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL
• À la période d’information, les sujets sont présentés sous
des titres ou ils peuvent faire l’objet de sous-points
numérotés.

• Il arrive souvent que les membres citent des documents,


des activités ou des événements sans apporter des
précisions.
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL
• Pour que l’information demeure utile à plus long terme, il faut
que les noms des documents soient exacts ou que les dates et
les lieux des activités soient indiquées.

• N’hésitez pas à communiquer avec les personnes concernées


pour obtenir ces informations afin de les consigner au procès-
verbal.

• La mention des annexes est placée sous le titre du point à


l’ordre du jour.
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL
• L’ordre du jour n’est pas modifié quand l’assemblée
convient, pendant la séance, de changer la séquence
d’étude des dossiers ou de reporter un point à une
autre réunion.

• Les précisions à ce sujet sont indiquées dans le texte


du procès-verbal.
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL
• Au cours des discussions, certaines informations sont
incomplètes ou imprécises, le plus souvent parce qu’il
s’agit d’un document, d’un comité ou d’un événement
connu par tous les membres de l’assemblée.

• Toute information de cette nature doit être vérifiée et


précisée dans le texte du procès-verbal.
LA RÉDACTION DU PROCÈS-VERBAL

• La levée de la séance peut faire l’objet d’une


proposition dûment appuyée mais cela n’est
pas toujours le cas.
Verbes utiles lors de la rédaction de procès-verbaux

• présenter, être d’avis, reconnaître


• commenter, penser, admettre
• exposer considérer, résumer estimer se rallier
• juger, appuyer
• faire savoir partager l’avis, signaler, informer
• Souligner, annoncer, s’informer
• Mentionner, s’interroger, indiquer, s’enquérir
Verbes utiles lors de la rédaction de
procès-verbaux
• expliquer, exposer, illustrer, souhaiter
• expliciter démontrer suggérer
• préciser citer l’exemple proposer
• spécifier, demander, déclarer
• craindre, affirmer, corroborer
• redouter, assurer, confirmer,
• s’inquiéter, garantir attester, déplorer, certifier
Verbes utiles lors de la rédaction de
procès-verbaux

• constater, noter, conclure insister


• remarquer, déduire, réitérer
• observer, relever, prévenir, approuver
• conseiller, recommander, aviser, adopter
COMPTE RENDU ET PROCÈS VERBAL, QUELLE DIFFÉRENCE ?

• Le compte rendu et le procès verbal de réunion de CSE sont


deux outils importants, car ils permettent de restituer la teneur
des informations d'une réunion, un mode d'échange très
répandu en entreprise. 

• Néanmoins, le compte rendu de réunion de CSE est un outil


pratique alors que le PV du CSE est une obligation légale.

• Les deux documents sont donc différents tant par leur vocation
que par leur valeur juridique.
COMPTE RENDU ET PROCÈS VERBAL,
QUELLE DIFFÉRENCE ?
• Tous les acteurs de l'entreprise sont concernés par la
rédaction d'un compte rendu ou pour des documents
officiels, comme la rédaction d'un procès verbal. 

• Elus du CSE, une fois vos réunions effectuées, vous êtes


tenus de retranscrire les propos tenus, soit dans le cadre
d'un compte rendu, soit dans le cadre d'un procès verbal. 
COMPTE RENDU ET PROCÈS VERBAL,
QUELLE DIFFÉRENCE ?
• Le compte rendu peut s'établir à l'issue de toutes les
réunions afin d'obtenir une preuve écrite ou encore de se
rappeler des propos qui ont été tenus. 

• En matière de représentation du personnel, il était couramment


utilisé dans les réunions DP, remplacés par le CSE dans les
entreprises d'au moins 11 salariés et de moins de 50 salariés. 

• Sur le terrain du contentieux, il n'a aucune force probante. Il


n'a que le caractère d'une attestation devant les juridictions.  
COMPTE RENDU ET PROCÈS VERBAL,
QUELLE DIFFÉRENCE ?
• Contrairement au PV qui doit être rédigé obligatoirement par le
secrétaire de séance, un compte rendu peut être rédigé par
toute personne.

• Une bonne retranscription nécessite d'être à


l'écoute, prendre les bonnes notes papier ou
numérique lors de la réunion et avoir un ordinateur avec un
logiciel type Word pour une meilleure visibilité et une
meilleure organisation qu'au format papier.
LA LETTRE DE MOTIVATION
• Comment écrire une lettre de motivation ? 
• C'est souvent la question que l'on se pose lorsqu'on candidate à des
offres d'emploi, de stage ou qu'on souhaite entrer dans une école. 
• L'objectif premier de la lettre de motivation est de décrocher un
entretien d'embauche.

• Pour cela, vous devez rédiger une lettre de motivation structurée


et organisée, afin de la rendre percutante et convaincante.
•  Sa présentation doit également permettre au recruteur de lire votre
lettre de motivation facilement, en la rendant claire et
compréhensible.
LA LETTRE DE MOTIVATION
• Pourquoi écrire une lettre de motivation ?

• La rédaction d’une lettre de motivation est indispensable pour


postuler à une offre d’emploi ou même déposer une candidature
spontanée.

• Que vous soyez à la recherche d’un stage, d’un job d’été ou bien encore
d’un CDI, la lettre de motivation va venir compléter le CV.

• Son objectif premier est de vous faire décrocher un entretien


d’embauche avec un recruteur.

• La lettre de motivation met en avant vos compétences pour le


poste, vos motivations personnelles et votre intérêt pour l’entreprise.
LA LETTRE DE MOTIVATION
• Vous devez l’écrire avec soin et la personnaliser en fonction de l’offre
d’emploi à laquelle vous postulez.

• On bannit donc les modèles types de lettres de motivation où vous


rajoutez uniquement votre nom !

• La lettre de motivation est la première chose que consultent les


recruteurs, et ils passent moins d’une minute dessus.

• Vous devez donc écrire une lettre de motivation qui soit pertinente, 


originale et concise, et qui donne envie de lire votre CV.
COMMENT RÉDIGER UNE LETTRE DE MOTIVATION ?

• La lettre de motivation est avant tout une lettre. On retrouve dans


la rédaction de la lettre de motivation tous les codes d’une lettre
traditionnelle :
• Vos informations d’identité et de contact ;
• Les coordonnées du destinataire ;
• Le lieu et la date de rédaction ;
• L’objet de la lettre de motivation ;
• Le corps de la lettre de motivation divisé en plusieurs paragraphes ;
• Une formule de politesse en guise de conclusion ;
• Votre nom et prénom, éventuellement votre signature.
LA LETTRE DE MOTIVATION
• 1ère partie de la lettre de motivation : les informations en haut de la lettre

• La rédaction d’une lettre de motivation commence toujours par les


informations concernant l’expéditeur, puis les informations portant sur le
destinataire. Vous commencerez donc votre lettre de motivation en indiquant
en haut à gauche :

• Votre Nom et Prénom ;


• Votre adresse ;
• Votre code postal et votre ville ;
• Si nécessaire, le PAYS ;
• Notre numéro de téléphone ;
• Votre adresse mail.
LA LETTRE DE MOTIVATION
• Ensuite, vous ajouterez en haut à droite, les informations
portant sur le recruteur :

• Nom de l’entreprise ;
• Nom du destinataire (ou celui du service si vous ne l’avez pas) ;
• Adresse de l’entreprise ;
• Code postal et ville ;
• Si nécessaire, le PAYS ;
LA LETTRE DE MOTIVATION

• Sautez une ligne et ajoutez dans la même partie la ville de


rédaction de la lettre de motivation, ainsi que la date. 

• Reprenez à gauche, et indiquez l’objet de votre lettre de


motivation.
LA LETTRE DE MOTIVATION
• 2ème partie : structurer le contenu de la lettre
de motivation
• Le corps de votre lettre de motivation est la partie la plus
importante. Vous devez y apporter un soin tout particulier.

• Pourquoi ne pas faire un brouillon de ce que vous souhaitez


dire, avant d’écrire votre lettre de motivation.

• Cela vous permettra de bien organiser vos idées et de bien


structurer la lettre de motivation.
LA LETTRE DE MOTIVATION
• Le contenu de la lettre de motivation est généralement
organisé en trois paragraphes :

• le 1er récapitule le besoin de l’entreprise,

• le 2ème indique pourquoi vous correspondez au poste et


quelles sont vos qualités et motivations, et le
3ème envisage la collaboration entre vous et l’entreprise.
LA LETTRE DE MOTIVATION
• 3ème partie : Comment terminer la rédaction de votre lettre de
motivation ?
• Vous terminerez ensuite l’écriture de votre lettre de motivation par une
formule de politesse. Voici quelques exemples de formulation possible :

• Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées ;

• Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie Madame,


Monsieur de bien vouloir recevoir mes plus respectueuses salutations ;

• Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments


distingués.
LA LETTRE DE MOTIVATION
• Faut-il écrire une lettre de motivation originale ?

• L’un des objectifs de la lettre de motivation est de se démarquer auprès


des recruteurs.

• C’est pourquoi il peut être tentant d’écrire une lettre de motivation


originale, voire fun.

• La rédaction d’une lettre de motivation originale peut être mal perçue


suivant le secteur d’activité ou l’entreprise où vous postulez.

• Par exemple, dans le monde des arts et spectacles, recevoir une lettre de
motivation originale sera mieux perçu que dans le secteur des
assurances.
LA LETTRE DE MOTIVATION
• Certaines entreprises ont également une ligne de
communication beaucoup plus libre et la lecture d’une lettre de
motivation qui sort des sentiers battus sera la bienvenue.

• Donc, il faudra avant tout vous renseigner sur l’entreprise. Dans


le doute, privilégiez une lettre de motivation à l’écriture sobre.
• Toutefois, vous pouvez rendre l’apparence de votre lettre de
motivation plus originale, en reprenant les codes graphiques de
votre CV (police, couleur, pictogrammes, graphismes, images,
etc…).
COMMENT ÉCRIRE UNE LETTRE DE MOTIVATION : CONCLUSION

• Vous savez désormais comment écrire une lettre de


motivation efficace !

• N’oubliez pas que celle-ci doit être rédigée avec


implication, être personnelle et être une prolongation de
votre CV.

• En suivant toutes ces recommandations pour bien rédiger


votre lettre de motivation, vous réussirez à retenir l'attention
du recruteur et décrocher un premier entretien d'embauche.

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