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Ecole Supérieure des Sciences et

Techniques
de la Santé de Tunis

UE: Introduction à la
réglementation
environnementale

Préparé par: Dr. Naima WERFELLI

AU: 2023-2024

Cours 3ème Hygiène 1


INTRODUCTION
L'Homme a d'abord lutté contre une nature, hostile, croyant pouvoir la dominer.

De nombreux exemples en témoignent : destruction des zones marécageuses,

reconstitution, endiguement des ports…

Depuis une vingtaine d'années, la tendance s'est inversée et la prise en compte

des dégâts des activités humaines sur la nature et sur la planète en général

devient prépondérante dans les décisions politiques.

Les collectivités locales ont un rôle important dans cette politique car ce sont

elles qui sont en contact direct avec les milieux naturels.

Selon les spécialistes, une espèce biologique disparaît toutes les 18 minutes sur

la Terre. Conscients de l'urgence d'une politique de protection des espèces et

donc de leur milieu de vie, diverses réglementations protectrices ont été créées.
Hiérarchie des textes
• La protection de l'environnement est régie
par des textes juridiques de nature et de
portée différentes qui s'intègrent dans ce que
l'on appelle la hiérarchie des textes.
• Il y a tout d'abord la Constitution qui définit
les principes fondamentaux du droit et le
fonctionnement des institutions.
En Tunisie
• En Tunisie, dans le cadre de l’élection à l’assemblée
constituante de Tunisie, la fédération de Paris du Parti Tunisie
Verte propose une charte de l’environnement qui sera
présentée à toutes les organisations politiques tunisiennes.

• En effet, dans un pays comme la Tunisie où l’environnement


est fragile et les ressources plus rares qu’ailleurs dans la
région, il nous semble capital de définir dès à présent les
règles de bonnes conduite permettant de préparer une
Tunisie capable de relever les défis environnementaux qui se
présentent à elle : usure des littoraux, réduction des terres
arables, souveraineté alimentaire, gestion de l’eau, énergies
renouvelables, etc.
charte de l’environnement
proposée en Tunisie (1)
Article 1er :
Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré, sain et
donnant toutes les possibilités de l’épanouissement de l’individu.
Article 2 :
La protection de l’environnement est un droit opposable pour tous les
individus. Elle est un devoir pour l’Etat.
Article 3 :
Toute personne physique ou morale doit, dans les conditions définies
par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à
l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.
Article 4 :
Toute personne doit contribuer à la réparation ou à la compensation
des dommages qu’elle cause à l’environnement ou aux ressources
naturelles.
charte de l’environnement
proposée en Tunisie(2)
Article 5 :
Le principe de précaution est applicable chaque fois que l’impact
d’un dommage sur l’environnement peut être envisagé comme
irréversible et grave.
De manière proportionnée, l’autorité publique évalue les risques et
met en place les mesures adéquates en proportion des dangers
possibles.
Article 6 :
Les politiques publiques doivent promouvoir un développement
durable, soutenable et équitable.
Article 7 :
Tout résident en Tunisie a le droit d’être informé sur son
environnement dans les conditions et les limites définies par la loi.
charte de l’environnement
proposée en Tunisie (3)
Article 8 :
Tout projet d’aménagement du territoire est sujet à une enquête publique
comportant obligatoirement un volet environnemental avec toutes les études
d’impact nécessaires.

Article 9 :
La sensibilisation et l’éducation à l’environnement font parties des programmes
scolaires.

Article 10 :
La présente charte inspire la diplomatie de la Tunisie notamment autour de la
Méditerranée.

Article 11 :
Les signataires s’engagent à défendre cette charte notamment dans le cadre de la
rédaction d’une nouvelle constitution après l’élection de l’assemblée constituante.
La Constitution définit ensuite :
• ce qui est du domaine de la loi, c'est-à-dire les domaines sur
lesquels le Parlement - les députés (législateurs) - doivent légiférer,

• et ce qui est du domaine du règlementaire, c'est-à-dire les


domaines dans lesquels le gouvernement et les administrations
déconcentrées (préfet, maires) peuvent adopter des règles par
décret ou par arrêté.

• La loi se situe au-dessus des décrets et des arrêtés dans la


hiérarchie des textes.

• Tout en bas de la hiérarchie se situe la circulaire, qui n'a en


principe pas de valeur réglementaire, et ne fait que préciser aux
services de l'État comment doivent être appliqués les textes.
Définition de la législation

Etymologie : du latin legislatio, législation, loi, venant de lex, legis, loi,


droit écrit.

La législation est l'ensemble des lois et des règlements en vigueur


dans un pays (ex : la législation tunisienne) ou bien ceux relatifs à un
domaine particulier (ex : la législation du travail, du commerce). Elle
comprend la Constitution, les lois édictées par le pouvoir législatif, ainsi
que les décrets, les arrêtés et dans une certaine mesure,
les circulaires qui émanent du pouvoir exécutif.

La législation est aussi la Science de la connaissance des lois.


Exemple : un cours de législation.

La législation comparée étudie les lois des différents pays en les


comparant entre elles.
Objectif de la législation
environnementale

l'objectif primordial de la législation est la


protection du patrimoine naturel et culturel
ainsi que la gestion réglementer d'une région.
Définition de la
loi
Etymologie : du latin lex, loi, droit écrit.
Le mot loi est un terme générique pour désigner
une règle, une norme, une prescription ou
une obligation, générale et permanente, qui
émane d'une autorité souveraine (le pouvoir
législatif) et qui s'impose à tous les individus
d'une société.
Son non respect est sanctionné par la force
publique. Par extension, la loi est l'ensemble des
lois. Elle est la principale source du droit.
Définition du droit
Etymologie : du latin directus, en ligne droite, direct.
Sens 1: Le droit est la faculté de réaliser une action, de jouir de quelque
chose, d'y prétendre, de l'exiger. Exemples : Être dans son droit, le droit de
vote.
Sens 2: Un droit est une taxe dont l'acquittement permet d'utiliser ou de
réaliser quelque chose ou donne un droit d'entrée, un avantage, une
prérogative... Ex : droit d'auteur, droit de tirage.

Sens 3: Le droit est l'ensemble des règles et des normes générales qui
régissent les rapports entre les individus et définissent leurs droits et
prérogatives ainsi que ce qui est obligatoire, autorisé ou interdit. Le droit est
susceptible de voir son exécution appliquée de manière contraignante par
l'intervention de la puissance publique, c'est-à-dire de l'État. C'est ce qui
distingue une règle de droit d'une règle de morale ou politesse.
Le droit est segmenté en différents sous-
ensembles correspondant à un domaine de
la législation.
Exemples :
- Droit civil,
- Droit pénal,
- Droit international,
- Droit commercial,
- Droit des affaires.
- Droit du travail,
- Droit privé,
- Droit public.

En Tunisie, une loi est un texte adopté par la chambre


des députés et annoncé par le Président de la
République, soit sur proposition des parlementaires
(députés), soit à partir d'un projet déposé par
le gouvernement.
Amendement
En droit, un amendement est une modification apportée
à un projet de loi ou d'arrêté pour modifier certaines de
ses dispositions ou pour lui apporter des précisions.

En France, la Constitution de la République prévoit que le


droit d'amendement soit réservé aux membres du
Parlement (Sénat et Assemblée nationale) et
au gouvernement.

Aux États-Unis, le terme amendement désigne aussi une


modification apportée à la constitution du pays.
Définition de décret
Etymologie : du latin decretum, décision, arrêt, sentence.

Un décret est un acte exécutoire émis par le pouvoir exécutif. C'est une décision qui
ordonne ou règle quelque chose. Le décret, dont les effets sont analogues à ceux
d'une loi, est l'une des manifestations du pouvoir réglementaire de l'exécutif. Sa
portée peut être générale, lorsqu'il formule une règle de droit, ou individuelle lorsqu'il
ne concerne qu'une seule personne (ex: une nomination).

En France, les décrets sont signés par le Président de la République, s'ils ont
été délibérés en Conseil des Ministres (art. 13 de la Constitution), ou par
le Premier_ministre et éventuellement contresignés par le ou les ministres concernés.
Les décrets se rattachent au domaine réglementaire, c'est-à-dire non couvert par la loi
qui, elle, statue de manière générale.

On distingue :
- les décrets autonomes, sur des sujets qui ne relèvent pas du domaine de la loi;
- les décrets d'application qui précisent les modalités ou conditions d'application
d'une loi,
- les décrets de répartition qui, après le vote des lois de finances, répartissent les
masses budgétaires entre les différents ministères.
Définition de l'arrêté
Etymologie : du latin arrestare, s'arrêter, venant de restare,
demeurer debout, être immobile, être arrêté.

Un arrêté est un acte administratif, à portée générale ou


individuelle, émanant d’une autorité ministérielle (arrêté
ministériel ou interministériel) ou d'une autre autorité
administrative (arrêté préfectoral, municipal).

Signé par un membre du pouvoir exécutif dans le cadre de


ses compétences légales, l'arrêté est une décision écrite
exécutoire, prise en application d'une loi, d'un décret ou
une ordonnance afin d'en fixer les détails d'exécution.
Définition de circulaire
Etymologie : du latin circularis, circulaire, venant de circulus, cercle.

Une circulaire est une lettre ou un document interne reproduit en


plusieurs exemplaires et adressé à différentes personnes au sein
d'une même entreprise, administration ou organisation.
Ex : une circulaire ministérielle.

Une circulaire administrative est un document écrit adressé par


une autorité administrative (ministre ou chef de service) à ses
subordonnés afin de les informer de l'interprétation à adopter
d'une législation ou d'une réglementation
particulière (décret, arrêté) et de la manière de l'appliquer
concrètement.
Une circulaire ne constitue pas, en principe, une décision. C'est une
recommandation qui n'a pas de caractère impératif.
Définition de la délégalisation

Etymologie : du latin de, préfixe de cessation, et de lex, legis, loi.

En droit, la délégalisation est le fait de sortir de la légalité un acte


autrefois admis par la loi.

En droit constitutionnel, la délégalisation est la procédure qui permet


au gouvernement de modifier une loi déjà adoptée quand celle-ci
relève du domaine réglementaire.

Le Conseil constitutionnel doit être préalablement saisi pour s'assurer


du caractère réglementaire du texte de loi et, dans ce cas, en autoriser
sa modification par décret. Pour les textes de loi antérieurs à 1958
l'avis du Conseil d’État est suffisant pour une modification par décrets.
Définition de la légalité
Etymologie : du latin lex, legis, loi.

La légalité est le caractère de ce qui est légal, c'est-à-dire conforme à la loi,


au droit.

La légalité est aussi une situation légale ainsi que l'ensemble des actions qui ne
transgressent pas la loi. Ex : rester dans la légalité.

En droit administratif, le principe de légalité est le principe fondamental de l'action


de l'administration qui doit respecter le droit. Son fonctionnement est subordonné à
des règles, à des procédures, qui l'habilitent à agir et qui définissent le droit des
administrés.

En droit pénal, le principe de légalité édicte que l'on ne peut être condamné qu'en
vertu d'un texte pénal précis et clair.

La légalité se distingue de la légitimité qui a un sens plus large et peut aller au-delà
de ce qui est légal.
Définition de légitimité, légitime
Etymologie : du latin legitimus, fixé par les lois, conforme aux lois,
légitime, légal, venant de lex, loi, droit écrit.

La légitimité est le caractère de ce qui est légitime, c'est-à-dire :


- fondé en droit ou en justice, reconnu par la loi (Ex : un enfant légitime),

- conforme à la loi, légal,


-conforme à la Constitution ou aux traditions politiques (ex :
un gouvernement légitime),

- conforme à l’équité, à la morale, à la raison;


- qui est justifié, bien-fondé (ex : une inquiétude légitime).
En droit, la légitimité est la qualité juridique d'un enfant légitime.
Définition de légitimité, légitime
• Dans une démocratie ou dans un parti fonctionnant démocratiquement, un
responsable politique tire sa légitimité de son élection.

• La légitimité est la capacité d'une personne ou d'un groupe à faire admettre


sa domination, son autorité sur les membres d'une communauté ou
d'une société.

• La légitimité ne se fonde pas uniquement sur le droit, mais peut mettre en


œuvre différents critères comme le sexe, l'âge, les origines, la tradition,
la richesse, le statut, les titres, les appuis, la force, la connaissance,
l'expertise….

• La légitimité a donc un sens plus large que la légalité. La légitimité


d'actions politiques sortant de la légalité (désobéissance
civile, révolution, terrorisme, coup d'Etat…) peut devenir l'un des
enjeux du débat politique.
Autres définitions
• Réglementation
• Norme
• Ordonnance
• Convention
• Charte
• Journal officiel
réglementation
• Une réglementation est un ensemble d'indications, de lois,
de prescriptions, de règles, régissant une activité sociale. Et aussi
de Règlements.
• Les règlementations sont rédigées par
les administrations compétentes.

• C'est l'action de règlementer; ensembles des mesures légales


régissant une question. C'est l'ensemble des prescriptions, normes
et obligations légales auxquelles on est tenu de se conformer. C'est
l'ensemble d'obligations légales formulées et fixées (pour une
question déterminée) C'est la formulation et la fixation d'un
ensemble d'obligations légales (concernant une question
déterminée)
Définition de la norme
Etymologie : du latin norma, équerre, règle.

Sens 1: Une norme est une règle, une loi auxquelles on doit se conformer. La norme est
l'ensemble des règles de conduite qu'il convient de suivre au sein d'un groupe social. Elle
est souvent inscrite dans l'inconscient collectif. Son non respect place l'individu "à la marge"
de la société et peut en faire une victime d'ostracisme.

Une norme désigne aussi l'état de ce qui est dans la majorité des cas, de ce qui est
répandu, conforme à la moyenne.

Sens 2: Une norme est un ensemble de caractéristiques décrivant et régissant un domaine


particulier un objet, un produit, un être.

Une norme est une spécification technique approuvée par un organisme reconnu
de normalisation. Elle est élaborée en recherchant un consensus parmi l'ensemble des
acteurs d'un marché : producteurs / fabricants, laboratoires, pouvoirs publics, utilisateurs,
consommateurs.

En France, les normes sont élaborées et éditées par l'AFNOR qui coordonne le système de
normalisation. Au niveau international, c'est l'ISO.
Définition d'ordonnance


Etymologie : du latin ordinare, mettre en ordre,
ranger, disposer, donner un ordre.

Une ordonnance est ce qui est prescrit par


une autorité compétente ou une personne ayant
le droit ou le pouvoir de le faire : acte législatif
émis par le pouvoir exécutif
(Ex : ordonnance royale sous l'Ancien Régime),
Convention

C'est l'accord de deux ou plusieurs volontés en vue de créer,


modifier ou éteindre une obligation.
Cette notion est plus large que celle de contrat, lequel est une sorte
particulière de convention qui donne naissance à une ou plusieurs
obligations. Mais, dans la pratique, les deux termes sont souvent
employés indifféremment.
Une convention internationale, ou traité international, consiste dans
un accord de volonté entre États, ou entre organisations
internationales, ou entre États et organisations internationales, qui
sont destiné à produire certains effets de droit.
C'est l'accord général passé entre des personnes physiques ou
morales signer une convention c'est une pratique arbitraire conforme
à une tradition communément adoptée. Elle est synonyme de code.
Les conventions sur l’environnement
- Convention de Paris du 6/11/1972 pour la protection du patrimoine
mondial culturel et naturel.
- Convention de l’UNESCO du 21/11/1972 pour la protection du patrimoine
mondial culturel et naturel.
- Les deux conventions internationales se rapportant à la protection de la
couche d’ozone, les Accords de Vienne de 1985 et le Protocole de
Montréal de 1987.
- Convention des Nations Unies sur les changements climatiques New
York 1992.
- Convention Internationale de Rio de Janeiro du 5/6/1992 sur le
changement du climat.
- Convention des Nations-Unies sur la Biodiversité signée à Rio de
Janeiro le 5/6/1992.
- Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des
déchets dangereux 1994 .
- Convention pour la lutte contre la désertification Paris 1994.
CHARTE

C'est l'acte d'un souverain sur lequel


repose la constitution. C'est la Loi
et règle fondamentale sur lequel
s'appuis l'organisation d'un vaste
ensemble. C'est l'ensemble des
règles fondamentales cas de la
charte des Nations unies C'est
l'ensemble des lois constitutionnelles
(d'un État) promulguées par le
souverain.
Journal officiel

C'est la publication officielle de la


république tunisienne par exemple. Il rend
obligatoire pour le public les lois, décrets
et arrêtés qu'il publie au cours de l'année.
Dans ce recueil sont publiés les lois,
ordonnances, décrets et arrêtés pris par
les pouvoirs exécutifs et législatifs et
pouvant être contestés devant le Conseil
d'Etat.
Importance de la réglementation
environnementale

La législation ou la réglementation présente


plusieurs importances dont l'essentielles sont :
- Elle assure la sauvegarde du patrimoine
naturel et culturel
- Elle assure la protection des ressources
naturelles .
- Elle réglemente l'utilisation de ces ressources
- Elle fixe les modalités d'intervention à
l'intérieur des aires protégées et les régions a
intérêt écologique et biologique.
Environnement
• L'environnement est souvent assimilé à la nature ou à
l'écologie. Il regroupe, en fait, "tout ce qui nous
entoure" ; on englobe donc dans ce terme général,
l'environnement naturel, architectural, culturel…
• Dans le droit à l'environnement, on traitera
essentiellement de l'environnement naturel mais aussi
de la qualité de vie des citoyens.
• L'écologie est la science qui étudie les êtres vivants
dans leurs milieux et leurs interactions.
• L'écosystème représente l'ensemble des êtres vivants
(la biocénose) et leur milieu de vie (le biotope).
Biodiversité
• La biodiversité désigne la diversité du monde vivant :
- diversité génétique
- diversité des espèces
- diversité des écosystèmes
• Cette diversité biologique est utile au quotidien :
nourriture, médicaments…
• Une espèce disparaît toutes les 18 minutes sur Terre.
L'activité humaine est la cause principale de cette
érosion de la biodiversité.
• Il est urgent de prendre en considération cette
diminution croissante de la biodiversité.
DROIT DE
L’ENVIRONNEMENT

Intervention MASTER AMENAGEMENT ET


ENVIRONNEMENT
Cours de Droit Public – Droit des Collectivités
locales – Droit de l’Environnement
Année 2008

Régis BROUSSE – CA2M Pôle Urbanisme


Définition: Le droit de l’environnement est
l’ensemble des règles juridiques qui
concernent la nature, les pollutions et
nuisances les risques technologiques
majeurs avec la création de la
délégation au risques majeurs, les
sites, monuments et paysages, les
ressources naturelles.
Apparition
du droit de
l’environne  Le pharaon Akhenaton a crée la
ment à première réserve naturelle en 1370 av
l’échelle JC.
internation
Le droit forestier est né à Babylone en
ale
1900 av JC.

L'empereur indien ASOKA a rédigé,


dès le IIIe siècle av JC le premier édit
protégeant différentes espèces
d’animaux.

Cours 3ème Hygiène 36


Développement des droits

Première génération: droits civils et politiques et les libertés


le droit à la vie (liberté physique), le droit aux libertés familiales,
le droit à la propriété privée et à la liberté contractuelle. le droit de
vote, le droit de réunion pacifique et la liberté de culte.

Deuxième génération: droits économiques, sociaux et culturels


le droit à un logement et à une alimentation convenable, le droit à
la santé, le droit à l'éducation, à la culture, à la nourriture, aux
premiers soins, le droit au travail, à la couverture sociale et le droit de
grève.

Troisième génération : droits de solidarité


le droit du consommateur, le droit de l’environnement, des
considérations bioéthiques, le droit au développement des peuples et
nations et le droit à la paix.
Les enjeux environnementaux incitant la protection de l’environnement

 La fin de la seconde guerre mondiale a marqué le signal d’un


changement des conditions de développement des sociétés
humaines.
 Croissance exponentielle de la croissance démographique (3,5
milliards d’humains sur la Terre en 1970, plus de 6 milliards en
2000, 10 milliards en 2050, une multiplication par trois en un
siècle).
 Le droit de l’environnement n’a pris son essor qu’à partir des
années soixante en réaction à un certain nombre de catastrophes.

Cours 3ème Hygiène 38


Les enjeux environnementaux incitant
la protection de l’environnement
La fin de la seconde guerre mondiale a marqué
le signal d’un changement des conditions de
développement des sociétésde
Croissance exponentielle humaines.
la croissance
démographique (3,5 milliards d’humains sur la
Terre en 1970, plus de 6 milliards en 2000, 10
milliards en 2050, une multiplication par trois
en un siècle).

Le droit de l’environnement n’a pris son essor


qu’à partir des années soixante en réaction à
un certain nombre de catastrophes.

Cours 3ème Hygiène 39


Principales catastrophes
environnementales

Le naufrage de Torrey Canyon au large de la Cornouaille en 1967.


(longueur 975m et largeur 125 m transportant 121000 de fuel)
Le 23 juin 1969 un tonneau d’un insecticide, l’endosulfan, tombé dans le
Rhin pollua ce fleuve sur 600 km faisant périr plus de 20 millions de
poissons.
un nuage chargé de 2 kg de dioxine s’échappe d’une usine et se dirige
vers le village de SEVESO. Des milliers d’animaux sont abattus et des
maisons détruites.
Directive communautaire du 6 décembre 1984, sur la surveillance des
transferts transfrontaliers de déchets dangereux.
Le 25 avril 1986 à Tchernobyl, le réacteur de la centrale nucléaire prend feu.
 Toute activité agricole et occupation humaine sont interdites dans un rayon de 10 km autour
de la centrale pour une durée indéterminée.
 Le nuage radioactif qui s’est échappé lors de l’accident a survolé l’ensemble de l’Europe.
Cours 3ème Hygiène 40
Principales catastrophes
environnementales (suite)

En 1984 à Bhopal, l’usine de pesticide «union Carbide» laisse


échapper un nuage d’ixyanate de méthyle qui se répand sur 40 km2.
plus de 2800 personnes décédées.
Exxon Valdez s’écrase sur les récifs du détroit du Prince William, au
sud de l’Alaska, en mars 1989, 37000 tonnes de brut se répandent
sur 2000 km2 dans une zone d’une très grande richesse
écologique.
Le pétrolier Erika, affrété par la Cie TOTAL, se brise en deux en
1999, dans la tempête à la pointe du Finistère libérant 20000
tonnes d’hydrocarbure.
 Le chimiquier lévoli-Sun transportant 6000 tonnes de produits hautement
toxiques coule le 31 octobre 2000 au large de l’île anglo-normande
d’Aurigny.

Cours 3ème Hygiène 41


Principales catastrophes
environnementales (suite)

Explosion et incendie se déclarent sur la plate-forme de forage


pétrolier DEEPWATER HORISON (Louisiane) dans le golfe du Mexique
le 20 avril 2010.
 121 m de long, 78 m de large et 41 m de hauteur.
 Elle disposait d’un réservoir de 4 426 m3 pour alimenter les générateurs d’électricité
(soit environ 3 500 t de fuel).
 Coule deux jours plus tard, et repose désormais par 1 500 m de fond.
 115 personnes étaient présentes sur la plateforme.
 onze personnes ont d'abord été portées disparues puis déclarées officiellement
décédées et 17 blessées.

Cours 3ème Hygiène 42


Conférences internationales

Première conférence
sur l’environnement
5 au 16 juin 1972 à
Stockholm (Suède)
Elle a placé pour la première
fois les questions écologiques
au rang de préoccupations
internationales.
Adoption d’une déclaration de
26 principes et un vaste plan
d'action pour lutter contre la
pollution.

Cours 3ème Hygiène 43


Conférences internationales

Sommet de la Terre
Nairobi (Kenya) du
10 au 18 mai 1982

Adoption d’une déclaration de 26 principes et un


vaste plan d'action pour lutter contre la Les
événements de l'époque (Guerre froide) et le
désintérêt du président des États-Unis, Ronald
Reagan (qui a nommé sa fille déléguée des
États-Unis) ont fait de ce sommet un échec.

Il n'est pas évoqué comme un sommet de la


Terre officiel. internationales.
Cours 3ème Hygiène 44
Conférences internationales

Deuxième Sommet
de la Terre
Rio de Janeiro du 3
au 14 juin 1992

 172 États participants et présence de plus que cent chef d’État.


 Plus de 1 500 ONG y étaient également représentées.
 Le Sommet de Rio a donné le coup d'envoi à un programme ambitieux :
 Lutte mondiale contre les changements climatiques,
 La protection de la diversité biologique, ou biodiversité,
 L'élimination des produits toxiques dangereux.
 Il a abouti à la signature de la Déclaration de Rio.
 Adoption d’un référentiel d’actions, dit Action 21, recouvre les trois
piliers du DD:
 La lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale,
 La production de biens et de services durables,
 La protection de l’environnement.
Cours 3ème Hygiène 45
Conférences internationales

Troisième Sommet de la Terre


26 août au 4 septembre 2002 à Johannesburg
(Afrique du Sud)
Appelé officiellement « Sommet mondial sur le
développement durable » (SMDD).

Occasion pour le monde entier de faire le bilan et de compléter le


programme lancé lors du Sommet de Rio ; il était axé autour du
développement durable, le prochain se déroulera en 2012.
Inciter les États à réitérer leur engagement politique en faveur du
développement durable,
Favoriser le renforcement d'un partenariat entre le Nord et le Sud.
Plan d'action (153 articles), sur de nombreux sujets : pauvreté,
consommation, ressources naturelles, globalisation, respect des
Droits de l'homme... Les thèmes prioritaires étaient :L’eau,
l’énergie, la productivité agricole, la biodiversité et la santé.

Cours 3ème Hygiène 46


Conférences internationales

Quatrième Sommet de la Terre (Rio+20 )


Rio de Janeiro du 20 au 22 juin 2012

Adoption par consensus d’un texte intitulé « the future we


want »:

188 États représentés.


283 articles adoptés
Engagement sur le chemin d’une économie verte qui doit;
 Contribuer à l’élimination de la pauvreté et à la croissance
économique durable,
 Améliorer l’intégration sociale et le bien-être de l’humanité,
 Créer des possibilités d’emploi et de travail décent pour
tous, tout en préservant le bon fonctionnement des
écosystèmes de la planète. »

Cours 3ème Hygiène 47


Conférences internationales

Quatrième Sommet de la Terre (Rio+20 )


Rio de Janeiro du 20 au 22 juin 2012

Les principaux engagements de la conférence


Objectifs du développement durable (ODD) (article 248)
Gouvernance internationale de l’environnement (article 88)
Gouvernance mondiale du développement durable (article 84)
Renforcement du rôle de la société civile (article 84)
Océans et mers (article 162)
Financement du développement durable (article 255)
Transfert de technologies (article 273)
Indicateurs de développement durable (article 38)
Consommation et production durables (article 226)
Initiative: 513 milliards de dollars pour le développement durable
L’ONU a également annoncé que plus de 513 milliards de dollars ont été
mobilisés par le secteur privé, les gouvernements et la société civile pour
financer des projets dans l’énergie, les transports, l’économie verte, la
désertification, l’eau ou les forêts
Cours 3ème Hygiène 48
Conventions internationales

 Convention de Genève sur la pollution atmosphérique


(1979)
 Convention de Vienne (1985) et Convention de
Montréal, protocole ratifié en 1987 (réduction de 50%
des émissions de CFC jusqu’à 1998)
 Convention de Bâle sur les mouvements des déchets
dangereux (1989)
 Convention-cadre sur les changements climatiques
 Protocole de Kyoto, (réduction d’au moins 5 % des
émissions de CO2 pour 2008_2012)

Cours 3ème Hygiène 49


Conventions internationales

La Tunisie, signataire de la majorité


des conventions internationales, protocoles
et accords relatifs à l’environnement doit
avoir une réglementation conforme à ses
engagements à l'échelle internationale et
un cadre institutionnel performant.
Cours 3ème Hygiène 50
MOYENS INSTITUTIONNELS et
LEGISLATIFS POUR LA
CONSERVATION et
L'UTILISATION DURABLE DE LA
BIODIVERSITE EN TUNISIE
Le cadre
institutionnel
 Environnement (définition juridique)

Art 2 LOI N° 88-91 du 2 août


1988 (création ANPE)

« …… le mode physique y compris le sol, l’air,


la mer, les eaux souterraines, et de surface…
ainsi que les espaces naturels, les paysages,
les sites et les espèces animales et végétales
et d’une manière générale tout le patrimoine
national ».
 Pollution industrielle (définition juridique)

(Art 2 du décret relatif à la réglementation


des rejets dans le milieu récepteur du 2
janvier1985)

Sont considérées comme pollution résultant des activités des entreprises


 Les rejets hydriques chargés de polluants à des concentrations dépassant les
proportions fixés par les normes en vigueur
 Les émissions de fumées ou de gaz ou de poussière
 Les émissions de déchets solides
Acteurs publics du droit de l’environnement en Tunisie

Ministère de
l’environnement

ONAS :1974 ANPE :1988 APAL:1995 CITET: 1996 ANGED: 2005 La Banque Nationale
des gènes : 2003
ONAS:L’Office National d’Assainissement (1974)

www.onas.nat.tn

Missions
- La lutte contre les sources de pollution hydrique
- La gestion, l’exploitation, l’entretien, le renouvellement et la
construction de tout ouvrage destiné à l’assainissement
ANPE:L’Agence Nationale pour la Protection de l’Environnement (1988)

www.anpe.nat.tn

Missions
-Lutter contre toutes les sources de pollution et de nuisance et contre toutes les
formes de dégradation de l'environnement.
- Approuver les Etudes d’Impact sur l’Environnement qui doivent lui être présentées
avant la réalisation de toute unité industrielle ou agricole ou commerciale.
- Assurer le contrôle et le suivi des rejets polluants et les installations de traitement
desdits rejets (hydriques,atmosphériques..)
APAL: Agence pour la Protection et
l’Aménagement du Littoral (1995)

www.apal.nat.tn

Missions:
La protection du littoral en général et du domaine
public maritime en particulier
CITET:Le Centre International des Technologies de
l’Environnement de Tunis (1996)

www.citet.nat.tn

Missions
- La formation des techniciens et des experts dans le domaine de
l’environnement
- Le transfert et l’adaptation des technologies environnementales aux besoins
nationaux
- L’assistance aux entreprises (assistance technique et management
environnemental)
- La réalisation d’analyses environnementales (laboratoires d’analyse)
- L’information et la publication des connaissances relatives au domaine de
l’environnement
ANGED: l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (2005)

www.anged.nat.tn

Missions

- Assister techniquement les industriels dans le domaine de la


gestion des déchets
- Gérer les systèmes publics de gestion des déchets (emballages
plastiques, huiles lubrifiantes et filtres à huiles usagés, piles et
batteries, etc.).
- Gérer et maintenir les ouvrages spécifiques relatifs aux déchets
dangereux.
BNG: La Banque Nationale des Gènes
(2003)

Missions
L’évaluation et la conservation des ressources génétiques
acclimatées et exotiques notamment celles qui sont rares
menacées d’extinction et celles qui présentent un intérêt
économique, écologique et/ ou médicinal.
Ministère de l’industrie et de
la technologie

(2004)

(www.anme.nat.tn)
Missions
- Gérer les audits énergétiques obligatoires et périodiques
- Instruire les projets consommateurs d’énergie assujettis à la
consultation obligatoire
- Promouvoir les technologies énergiquement performantes
Direction générale des forêts
(ministère de l’agriculture)

• L’article 22 nouveau du décret n°420-2001 du 13 février 2001 portant


organisation du ministère de l’agriculture dispose dans son alinéa 1 que la
direction générale des forêts est chargé notamment d’assurer la gestion, la
conservation et la protection du domaine forestier de l’Etat ainsi que des
terrains soumis au régime forestier.
• L’article 7 de la loi portant refonte du code forestier dispose:
• La mise en œuvre des dispositions du code forestier et ses textes d’application
est confiée à la direction générale des forêts…………., A cette effet,
les ingénieurs et techniciens de la direction générale des forêts sont chargés du
contrôle des travaux exécutés sous leur responsabilité de faire des visites
périodiques, de jour comme de nuit dans les périmètres soumis à leur
surveillance et de dresser des procès-verbaux dument datés et signés pour tous
les délits qui y auront été commis
Cours 3ème Hygiène 63
La direction de l’hygiène du milieu
et de la protection de l’environnent
( Ministère de la santé publique)

• Le décret n°81-793 du 9 juin 1981 confie à la DHMPE notamment les attributions


suivantes:

• Contrôler la qualité des eaux de consommation et des eaux thermales ainsi que de
l’amélioration des points d’eau publics,

• Contrôler les réseaux d’égouts et les stations d’épuration et d’évacuation ainsi que
les eaux usées d’irrigation,

• Contrôler la protection de l’environnement et de la lutte contre la pollution,

• Contrôler l’application des normes sanitaires dans les domaines d’activités relevant
de son ressort, en collaboration avec les organismes et services intéressés.
Cours 3ème Hygiène 64
La Commission Nationale du développement Durable

•Suite à la conférence de Rio sur l’environnement et le developpement de1992, ce sommet

mondial de l’environnement fut la plus grande conférence jamais organisée:

-178 États représentés

- 110 chefs d’États et de gouvernements présents

- 10000 journalistes

- 40000 participants.

Au plan institutionnel, cette conférence va entraîner la création de cette commission par le

décret n° 2061-93 du 11 octobre 1993,

• Cette commission est chargée notamment:

•- d’œuvrer à l'intégration des questions d'environnement dans les politiques, les stratégies et les

plans de développement sectoriel

-D’assurer l'adéquation entre développement et préservation de l'équilibre écologique.

- De Préserver les droits des générations futures à un environnement sain et viable- mettre un

terme aux modes de production et de consommation non rationnels sur le plan écologique
Cours 3ème Hygiène 65
Le Ministère de l'Agriculture
a pour rôle la gestion des ressources en eau
et en sol et des ressources biotiques, et agit
principalement par le biais des grandes
directions suivantes : la Direction générale
des ressources en eau (DGRE), la Direction
des sols (D/sols) et la Direction de
conservation des eaux et des sols (D/CES),
la Direction générale des Forêts (DGF), et la
Direction Générale de la Pêche et de
l'Aquaculture (DGPA).
Le Ministère de l'Agriculture
Le Secrétariat d'Etat chargé de l'Hydraulique qui dépend
du Ministère de l'Agriculture, assure la politique de l'Etat
dans le domaine prioritaire des ressources en eau.
La gestion de ces ressources est confiée à la DGRE
alors que leur utilisation pour l'agriculture est confiée à la
Direction du Génie rural et de l'Hydraulique.
Le contrôle de la pollution et de son impact sur
l'environnement est confié, d'une part à l'Office National
de l'Assainissement (ONAS) et à l'ANPE qui font partie
du MEAT, et, d'autre part, à la Direction Générale de la
Santé Publique qui fait partie du Ministère de la Santé. La
gestion de l'irrigation est confiée à des offices régionaux.
Le Ministère de l'Agriculture
La D/sols et la D/CES assurent la gestion générale
des ressources en sol en vue de leur utilisation. La
gestion au niveau régional se fait par le biais des
Commissariats Régionaux de Développement
Agricole (CRDA).
L'Institut des régions arides (IRA) est chargé des
problèmes liés à la désertification.
La DGF gère les ressources biotiques pour le milieu
terrestre naturel du «domaine forestier». Son rôle est
précisé dans le décret n°93-303 du 01/02/93, fixant
par ailleurs les attributions du MEAT.
Le Ministère de l'Agriculture
La DGPA gère les ressources alimentaires
des milieux marins et aquatiques. L'APIP
gère les questions d'infrastructure
portuaire et les installations de pêches des
milieux lagunaires. Les CRDA jouent au
niveau régional le rôle de coordinateur
entre les pêcheurs et la DGPA (collecte
des données statistiques).
Les Organisations Non-
Gouvernementales (ONG)
La Société des Sciences Naturelles (SSN)
fondée en 1947 : Elle fut la première Association
dont le but principal était la connaissance de la
Nature et, en conséquence, sa protection (car,
intuitivement, on est amené à protéger ce que
l'on a appris à connaître et à aimer), bien avant
que ne passe dans le domaine public la notion
d'Organisation Non Gouvernementale.
Autres Associations
D’autres associations dites écologiques on cite «les
Amis des Oiseaux» (1975) avec quatre sections :
Tunis, «le cap Bon», Sousse, Kairouan, «l'Association
régionale des fauconniers» (1976), l'ASUE de Ben
Arous (1988), «les Amis du Belvédère» (1989), «la
Fédération des activités subaquatiques de Tunisie-
FAST» (1989), «l'Association des techniciens
forestiers», l'Association de protection du site de Raf
Raf (1990), l'ATEEC de Bizerte (1992), l'AANE de
Menzel Témime (1996), la Fédération Nationale des
Associations de Chasseurs (FNAC), etc.
Le cadre
législatif
Définitions

Exigences environnementales
Exigences environnementales communes aux
industriels
Obligation générale :Responsabilité de
réparation du dommage environnemental
Art 8 (nouveau) de la loi de 2 Août 1988 portant création de l’ANPE telle que modifiée par
la loi n° 92-115 du 30 novembre 1992 :

« Les personnes physiques ou morales et notamment les établissements


industriels, agricoles ou commerciaux qui endommagent l'environnement
ou dont l'activité cause une pollution de l'environnement par des rejets
solides, liquides ou gazeux, ou autres, sont tenus à l'élimination, à la
réduction et éventuellement à la récupération des matières rejetées ainsi
qu'à la réparation des dommages qui en résultent »

Sanction: Art 11
Amende allant jusqu’à 50 000 DT selon le degré de gravité de
l'infraction.
Fermeture de l'établissement en infraction.

La conclusion d’une transaction arrête les poursuites.


Obligation générale :Autorisation administrative d’ouverture
des établissements classés dangerux , insalubres ou
incommodes

DEFINITION
 L’article 293 du Code du travail :«tous les établissements qui présentent des causes de danger ou des
inconvénients
• soit pour la sécurité, la salubrité ou la commodité du voisinage,
• soit pour la sécurité, la salubrité ou la santé du personnel qui y est occupé,
• soit pour la santé publique,
• soit encore pour l’agriculture».

 L’ANPE est chargée d’assurer le contrôle sur ces établissements et de percevoir la redevance annuelle de
contrôle qu’ils doivent lui verser à cet effet

 Régime de classement en trois catégories selon la gravité de leurs inconvénients et selon un critère
géographique d’éloignement des habitations relatif à trois catégories d’établissements:

Catégorie Nature

I Ceux devant être éloignés des centres urbains et habitations particulières.


II Éloignement n’est pas rigoureusement nécessaire. Autorisation après mesures prises pour
prévenir dangers et incommodités.
III Ne présentent pas d’inconvénients graves. Sont soumis à des prescriptions générales.
Arrêté du 15- 11- 2005 fixant la nomenclature des établissements dangereux
insalubres ou incommodes( modifié et complété par arrêté du 23 fev 2010)

Nomenclature selon
L’activité: volume de production /traitement/ transformation:

N° DESIGNATION DES ACTIVITES ET DES SUBSTANCES


CAT

La puissance installée des équipements de production ou techniques


Nomenclature selon:

La substance susceptible d’être présente et les quantités


correspondantes (emploi ou stockage)
N° DESIGNATION DES ACTIVITES ET DES SUBSTANCES
CAT
Procédure d’autorisation
Décret n° 2006 –2687 du 9 octobre 2006 relatif aux procédures d’ouverture et
d’exploitation des établissements dangereux insalubres ou incommodes

Cat I&II Cat III


Ministère industrie-direction Demande adressée au
sécurité gouverneur

Enquête publique
Avis technique de la protection
civile + en cas d’utilité avis de la
direction sécurité +municipalité
concernée

Avis du comité spécial des


établissements classés

Autorisation
Arrêté
d’autorisation du gouverneur
Ministère
industrie
l’étude d’impact sur l’environnement

Décret n°2005-1991 du 11 juillet 2005 relatif à l’étude d’impact sur l’environnement et fixant les
catégories d’unités soumises à l’étude d’impact sur l’environnement et les catégories d’unités
soumises aux cahiers des charges

L’étude qui permet d’apprécier, d’évaluer et de mesurer :

directs et indirects de la réalisation de


Les effets l’unité sur
à court,
l’environnement
moyen et long
terme
Doit être présentée à l’ANPE pour avis avant l’obtention de toutes
autorisation administratives relatives à la réalisation de l’unité.
Doit être élaborée par des bureaux d’études ou des experts spécialisés
dans le domaine
L’étude d’impact sur l’environnement
Décret n°2005-1991 du 11 juillet 2005 relatif à l’étude d’impact sur l’environnement et fixant les catégories
d’unités soumises à l’étude d’impact sur l’environnement et les catégories d’unités soumises aux cahiers des
charges

Annexe I Annexe II
Unités soumises Unités soumises à un cahier
obligatoirement à l’étude des charges approuvé par le
d’impact MEDD

Contenu de l’EIE (art6)


élaborée sur la base des
TDR sectoriels détaillées de
l’ANPE(art3) Signature et légalisation des cc

ANPE ANPE

Autorisation de réalisation de Autorisation de réalisation de


l’unité accordée l’unité accordée
Textes réglementaires
par
domaine d'aspect
Domaines d’aspect
 Déchets
 Eau
 Air
 Vibration et acoustique,
 Energie
 Utilisation des ressources naturelles (matière, …).
 Autres (étude d’impact, EDII, GMG,…)
Déchets (Principaux textes)
 Loi n° 96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle
de leur gestion et de leur élimination ( les articles 19,26,31,47 ont
été modifiés par la loi n° 2001-14 du 30 janvier 2001 portant
simplification des procédures administratives relatives aux
autorisations délivrées par le ministère de l’environnement et de
l’aménagement du territoire dans les domaines de sa
compétence).
 Loi n° 2001-14 du 30 janvier 2001 Modifie et complète la Loi N°
96-41 du 10/06/96 : Relative aux déchets et au contrôle de leur
gestion et de leur élimination: *Articles remplacés : 19, 26, 31 et
47 *Article ajouté : 31 bis
 Loi n° 2004-18 du 15 mars 2004,portant approbation de la
convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants.
Déchets (Principaux textes)
 Décret n°2004-1940 du 11 août 2004,portant publication de la
convection de Stockholm sur les polluants organiques persistants.
 Décret n°2004-918 du 13 avril 2004,portant ratification de la
convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants.
 Loi n° 2010-67 du 28 décembre 2010, portant approbation de
l'adhésion de la République Tunisienne à la convention
internationale de 2001 sur la responsabilité civile pour les
dommages dus à la pollution par les hydrocarbures de soute
Déchets (Principaux textes)
Piles, accumulateurs
 Décret n°2005 -3395 du 26-12-2005, fixant les conditions et
modalités de collecte des accumulateurs et piles usagés
 Arrêté conjoint des ministres de l’environnement et du
développement durable, des finances et du commerce et de
l’Artisanat du 23/04/08, fixant les modalités et le montant de la
consigne de la reprise des accumulateurs usagés utilisés dans les
moyens de transport et à des fins industrielles diverses.
Déchets de soins
 Circulaire n° 92-76 de Mr .le Ministre de la santé publique
concernant la gestion des déchets hospitaliers
 Décret 2008 - 2745 du 28 juillet 2008, fixant les conditions et
modalité de gestion des déchets des activités sanitaires
 Arrêté de la ministre de l'environnement et du ministre de la santé
du 23 juillet 2012, portant approbation du manuel des procédures
pour la gestion des déchets des activités sanitaires.
Déchet (Principaux textes)
Huiles usagées
 Décret n° 82-1355 du 16 octobre 1982 portant réglementation
de la récupération des huiles usagées
 Arrêté du Ministre de l'Economie Nationale du 18 juillet 1983,
fixant les conditions de ramassage des huiles usagées
 Décret n°2002-693 du 1er avril 2002 relatif aux conditions et
aux modalités de reprise des huiles lubrifiantes et des filtres à
huiles usagées et de leur gestion.
 Arrêté conjoint des ministres des finances, de l’EDD, du
commerce et de l’artisanat et de l’industrie, de l’énergie et des
petites et moyennes entreprises du 04/06/09, fixant la liste des
huiles lubrifiantes et des filtres à huiles importés, assujettis aux
dispositions du décret n° 2002-693 du 01/04/02, relatif aux
conditions et aux modalités de reprise des huiles lubrifiantes et
des filtres à huiles usagés et de leur gestion
Déchets (Principaux textes)
 Décret n° 2000-2339 du 10 octobre 2000 fixant la liste des
déchets dangereux.
 Décret n° 97-1102 du 2 juin 1997, fixant les conditions et les
modalités de reprise et de gestion des sacs d’emballages et des
emballages utilisés modifié par le décret n°2001-843 du 10 avril
2001.
 Décret n° 2001-843 du 10 avril 2001, modifiant le décret n° 97-
1102 du 2 juin 1997 fixant les conditions et les modalités de
reprise et de gestion des sacs d'emballages et des emballages
utilisés
 Décret n°2003-1718 du 11 août 2003 relatif à la fixation des
critères généraux de la fabrication, de l’utilisation et de la
commercialisation des matériaux et objets destinés à entrer en
contact avec les denrées alimentaires.
Déchets (Principaux textes)
Décret gouvernemental n° 2015-
786 du 9 juillet 2015, fixant les
conditions et les modalités de gestion
des pneus usagés.
Déchets (Avantages fiscaux)
 Décret n° 94-1191 du 30 mai 1994, fixant les conditions de
bénéfice des avantages fiscaux prévus aux articles 37, 41, 42 et
49 du code d’incitations aux investissements accordés en faveur
des équipements destinés à l’économie d’énergie, à la recherche,
à la production et à la commercialisation des énergies
renouvelables et à la recherche de géothermie, des équipements
nécessaires à la lutte contre la pollution ou à la collecte, la
transformation et le traitement des déchets et ordures, des
équipements nécessaires à la formation professionnelle et des
équipements nécessaires à la recherche développement, tel que
modifié par le décret n ° 99-11 du 4 janvier 1999.
Déchets

Loi n °96-41 du 10 juin 96 relative aux déchets et au contrôle


de leur élimination

Exigences :
 Prévention et réduction de la production des déchets et de
leur nocivité .

 Valorisation des déchets par la réutilisation, le recyclage ou


l’utilisation comme source d’énergie.

 Réservation de décharges contrôlées pour le dépôt des


déchets ultimes, soit après épuisement de toutes les
possibilités de valorisation.
Déchets

Responsabilité du producteur de déchets

 Toute personne dont l’activité produit des déchets ou qui détient


des déchets dans des conditions susceptibles d’avoir des
effets négatifs sur le sol, la flore ou la faune, de polluer l’air ou
l’eau ou d’engendrer des nuisances sonores ou des odeurs et
d’une manière générale de porter atteinte à l’environnement est
tenue de les éliminer conformément aux dispositions de la
présente loi.( Art.4 )

 L’incinération de déchets en plein air et leur utilisation comme


combustibles sont interdites, à l’exception des déchets végétaux.
( Art.7 )
Déchets

Déchets d’emballage

 La prolifération des déchets d’emballage doit être évitée par la


limitation du volume des emballages et de leurs poids au
minimum nécessaire et en utilisant le minimum des matière et
de produits colorants et de colle.(Art. 10)
 Les producteurs sont tenus d’adhérer à tout système crée de
collecte, de transformation ou de valorisation de catégories
déterminées de déchets d’emballage.( Art. 12)
Déchets

Dépôt des déchets dans des décharges

 Les déchets sont classés selon leur origine en déchets


ménagers et déchets industriels et selon leurs caractéristiques
en déchets dangereux, déchets non dangereux et déchets
inertes ( terre, roches, travaux de construction… ).
 Les décharges sont classées en trois catégories:
 Décharges des déchets dangereux
 Décharges des déchets ménagers et des déchets non
dangereux
 Décharge des déchets inertes( Art.16 )
Déchets

Gestion des déchets et de leur élimination


 La gestion des déchets doit s’effectuer sans nuire à
l’environnement.
 Des décrets fixeront les conditions et les modalités de
gestion de certains déchets particuliers tels que les déchets des
hôpitaux et les boues des stations d’épuration des eaux
usées, les déchets des abattoirs, les déchets organiques et
autres.( Art.24 )
 Toute personne détenant des déchets est tenue de les livrer,
conformément aux modalités déterminées par les autorités
compétentes, à un organisme public ou privé chargé de la
collecte ou à un établissement effectuant des opérations
d’élimination et de valorisation . (Art.25 )
Déchets

Gestion des déchets et de leur élimination

 L’autorisation de collecte, de tri, de transport, de stockage,


de traitement, de valorisation et d’élimination des déchets doit
indiquer:
 Type et quantités des déchets,
 Prescriptions techniques et modes de traitement, de
valorisation et d’élimination,
 Les précautions devant être prises pour garantir les
conditions de sécurité,
 Le site de collecte, de tri, de stockage et d’élimination.
Déchets

Dispositions spécifiques aux déchets dangereux

 Il est interdit d’enfouir les déchets dangereux et de les


déposer dans des lieux autres que les décharges qui leur
sont réservées.( Art.32)

 Au cours des opérations de collecte, de transport et de


stockage, les déchets dangereux doivent être emballés et
étiquetés conformément aux normes en vigueur .( Art.36)
Déchets

De l’exportation, l’importation et le transit des déchets


 L’importation des déchets dangereux est strictement interdite.
( Art.39 )
 L’exportation et le transit des déchets dangereux sont prohibés
vers les États qui interdisent l’importation de ces déchets et les
États qui n’ont pas interdit cette importation, en l’absence de leur
accord spécifiques et écrit. ( Art.40 )

Des poursuites et pénalités


 Amende d’un montant de 100 à 50000 dinars en cas d’infraction
aux dispositions de gestion des déchets. ( Art.46)
 Les infractions aux dispositions des articles relatifs aux déchets
dangereux sont punies d’une peine d’emprisonnement d’un mois
à cinq ans et d’une amende d’un montant de 10000 à 500000
dinars. ( Art.48)
Déchets (Déchets dangereux)

Décret n°2000-2339 du 10 octobre 2000 Fixant la liste des déchets


dangereux.
 Article 1er :La liste des déchets dangereux est fixée,
conformément aux dispositions de l'article 2 de la loi susvisée n°
96-41 du 10 juin 1996, comme suit :
 les déchets figurant à l'annexe I du présent décret.
 tout autre déchet qui contient l'un des constituants énumérés
à l'annexe II du présent décret et qui présente l'une des
caractéristiques de danger mentionnées à l'annexe III du
présent décret.
Déchets (Déchets dangereux)

Liste de déchets dangereux (Exemples):


- Déchets radioactifs
- Déchets hospitaliers
- Produits chimiques
- Déchets de dégraissage contenant des solvants sans phase aqueuse
- Déchets de l'industrie du cuir
- Déchets de l'industrie du cuir textile
- Boues et déchets solides contenant des hydrocarbures
- Boues de fond de cuves
- Déchets de solutions acides
- Déchets contenant d'autres métaux lourds
Déchets (Huiles usagées)

Décret n°2002-693 du 1er avril 2002 Réglementation des modalités


de récupération et de traitement des huiles usagées.

Exigences:
 Les producteurs et distributeurs d'huiles lubrifiantes et de filtres à
huiles sont tenus de pourvoir à la reprise de leurs produits après
leur utilisation afin de les régénérer, pour les huiles lubrifiantes
usagées, ou de les valoriser, pour les filtres à huile usagés.
Déchets (Huiles usagées)

 Les détenteurs des huiles lubrifiantes et des filtres à huile usagés


sont tenus de :
 collecter les huiles lubrifiantes et les filtres à huile usages dans
des conteneurs réservés à cet effet, placés dans des stations
couvertes revêtues et accessibles aux véhicules de collecte de
ces déchets. Ces stations doivent être aménagées de manière
à permettre aux détenteurs un contrôle continu des
conteneurs pour s'assurer de l’absence de fuites d'huiles.
 Livrer les huiles lubrifiantes et les filtres à huile usagés
exclusivement aux personnes autorisées à exercer les
activités de gestion de ces déchets
 Tenir un registre coté et paraphé où sont consignées
consécutivement les quantités
Domaines d’aspect
 Déchets
 Eau
 Air
 Vibration et acoustique,
 Energie
 Utilisation des ressources naturelles (matière, …).
 Autres (étude d’impact, EDII, GMG,…)
Eaux (Principaux textes)
 Loi n° 75-16 du 31 mars 1975, portant promulgation du Code des
eaux.
 Loi n° 93-41 du 19 avril 1993, relative à l'Office National de
l'Assainissement telle que modifiée par la loi n°2004-70 du 02
août 2004.
 Loi 92-72 du 3 août 1992 relative à la protection des végétaux et
à l'organisation du secteur des pesticides
 Décret n° 79-768 du 8 septembre 1979, réglementant les
conditions de branchement et de déversement des effluents dans
le réseau public d'assainissement.
 Décret n° 85-56 du 2 janvier 1985, relatif à la réglementation des
rejets dans le milieu récepteur.
Eaux (Principaux textes)
 Décret n° 94-1885 du 12 septembre 1994, fixant les conditions
de déversement et de rejet des eaux résiduaires autres que
domestiques dans les réseaux d'assainissement implantés dans
les zones d'intervention de l'ONAS.
 Décret 94-2050 du 3 Octobre 1994, fixant les conditions de
raccordement aux réseaux publics d’assainissement implantés
dans les zones d’intervention de l’ONAS
Eaux (Principaux textes)
 La NT 9.13 homologuée en 1983 relative à la qualité des eaux
superficielles destinées à la production d'eau alimentaire.
 La NT 09.14 homologuée en 1987 relative à la qualité des eaux
de boisson.
 NT 106.001 homologuée le 28 /12/ 1983 relative aux normes de
rejets de nocivité négligeable
 Arrêté du ministre de l'économie nationale du 20 juillet 1989,
JORT n°59 du 01-09-1989 Portant homologation de la norme
tunisienne relative aux rejets des effluents dans le milieu
hydrique - Norme Tunisienne NT. 106.02 (1989)
 Décret 89-1047 du 28 juillet 1989 fixant les conditions d’utilisation
des eaux usées traitées à des fins agricoles. (NT 106.03)
 Le décret n° 93 -2447 du 13 décembre 1993, modifiant le décret
n° 89 -1047 du 28 juillet 1989.
Eaux (Principaux textes)
 Décret n° 2001-2186 du 17 septembre 2001, fixant le taux, les
conditions et les modalités d'octroi des primes spécifiques
relatives aux opérations de diagnostics obligatoires des systèmes
d'eaux, aux investissements dans la recherche, la production et
l'utilisation des ressources hydrauliques non conventionnelles
dans les différents secteurs à l'exception du secteur agricole et
aux investissements visant la réalisation d'économie d'eau à la
lumière des diagnostics.
 Loi n° 2001-116 du 26 novembre 2001, modifiant le code des
eaux promulgué par la loi n° 75-16 du 31 mars 1975 (1). Instituant
un diagnostic technique, périodique et obligatoire sur la
consommation d'eau
 Décret N°2002-335du 14/02/2002 Fixant le seuil à partir duquel la
consommation des eaux est soumise à un diagnostic périodique
et obligatoire
Eaux (Principaux textes)
 Arrêté du ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du
Territoire du 28 février 2001,portant approbation des cahiers des
charges relatifs aux déversements des eaux usées autres que
domestiques dans le réseau public d’assainissement et ses
ouvrages annexes dans les circonscriptions d’intervention de
l’office national de l’assainissement.
 Arrêté du ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du
Territoire du 28 février 2001, portant approbation des cahiers des
charges fixant les conditions et les modalités d’exercice des
activités de collecte, de transport, de stockage et de valorisation
des déchets non dangereux.
 Décret 84-1556 du 29 décembre 1984 portant réglementation des
lotissements industriels.
Eaux (Code des eaux)
Loi n°75-16du 31 mars 1975,
Article premier. - définition du domaine hydraulique ( cours d’eau,
retenues, sources, nappes, lacs, les aqueducs, puits, canaux de
navigation ..)
Art. 9. - Autorisation pour forage > 50m
Economie de l’eau:
principe de la valorisation maxima du mètre cube d'eau à l'échelle
du pays
Art. 94- Les industriels, doivent justifier, économiser au maximum la
qualité d'eau utilisée, d'en préserver au mieux la qualité, et de
limiter au maximum la pollution brute déversée.
Art. 95- Les industries utilisatrices d'eau doivent procéder pour leurs
besoins au recyclage de l'eau utilisée, toutes les fois que ce
recyclage est techniquement et économiquement réalisable,
Eaux (Code des eaux)
Lutte contre la pollution hydrique
Art. 109: Il est interdit de laisser écouler, de déverser ou de
jeter dans les eaux du DPH, des eaux résiduelles ainsi que des
déchets ou substances susceptibles de nuire a la salubrité
publique ou a la bonne utilisation de ces eaux pour tous
usages éventuels.
Notion de procédé de traitement
Art. 113- Seule est autorisée l'évacuation des eaux résiduaires
ou usées dans des puits filtrants précédés d'une fosse
septique.
Art. 114- Le déversement de déchets liquides dans des cours
d'eau que si ces eaux usées ont subi au préalable un
traitement physique, chimique, biologique et au besoin une
désinfection
Eaux (Code des eaux)
Pollueur / payeur: FODEP
Art. 126- L'élimination de la pollution est à la charge des utilisateurs
et des entreprises, des collectivités publiques, responsables de
l'évacuation de leurs déchets dans les eaux.
Art. 130- Une aide financière de l’Etat, complétée, le cas échéant,
par une aide technique au fonctionnement des moyens
d'épuration des eaux résiduaires, peut être accordée pour la
réalisation d'installations de traitement d'eaux résiduaires.
Eaux (Economie d’eau)
Décret n°2002-335 du 14/02/02, fixant le seuil à partir duquel la
consommation des eaux est soumise à un diagnostic technique,
périodique et obligatoire
Les diagnostics des systèmes d'eau concernent les utilisations
suivantes :
 Les usages agricoles: dont la consommation excède cinq millions
de m3 par an.
 Les usages domestiques d'hygiène: dont la consommation
excède deux mille m3 par an.
 Les usages industriels et de production: dont la consommation
dépasse cinq mille m3 par an.
Eaux (Rejet d’eaux)
Décret n°94-1885 du 12 septembre 1994 fixant les conditions de
déversement et de rejet des eaux résiduaires autres que domestiques
dans les réseaux ONAS implantés dans les zones d’intervention
Article 3. Conditions d'autorisation :L'autorisation de déversement
détermine le débit et les concentrations maximales admissibles.
Article 4. Normes de rejet: La qualité des rejets ou déversements
autorisés doit être conforme aux normes
Article 7. Equipement des points de rejet: Les installations internes
doivent être équipés d'un dispositif permettant l'échantillonnage et la
mesure en continu du débit .En l'absence d'un tel dispositif , l'ONAS
peut utiliser tout moyen dévaluation qu'il juge approprié.
Article 8. Contrôle de l'ONAS: l'ONAS est habilité à effectuer des
visites de récolement et de contrôle pour vérifier l'application des
prescriptions prévues par l'autorisation..
Eaux (Rejet d’eaux)
Décret n° 85-56 du 2 janvier 1985 relatif à la réglementation des
rejets dans le milieu récepteur (JORT n° 6 du 22 janvier 1985)
 Toutes les eaux usées qui ne répondent pas aux normes de
rejet dans le milieu récepteur, doivent être déversées dans les
canalisations publiques conformément à la réglementation
relative aux conditions de branchement et de déversement
des effluents dans le réseau public d'assainissement.
 Toute exploitation soumise à autorisation doit effectuer des
contrôles périodiques de ses rejets et tenir à cet effet un
registre où sont consignés les dates et les résultats des
analyses effectuées.
Eaux (Rejet d’eaux)
Arrêté du ministre de l'économie nationale du 20 juillet 1989,
portant homologation de la Norme NT 106.02
Exigences
Eaux (Rejet d’eaux)
Utilisation des eaux usées
traitées à des fins agricoles.
Arrêté des ministres de
l'agriculture, de l'environnement
et de la santé publique du 28
septembre 1995, approuvant le
cahier des charges fixant les
modalités et les conditions
particulières de l'utilisation des
eaux usées traitées à des fins
agricoles.
Art. 2. - "eau usée traitée" : eau
de step dont la qualité est
conforme a NT 106.03 - (1989).
Eaux (Rejet d’eaux)
Arrêté du ministre des affaires locales et de l’environnement et
du ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises
du 26 mars 2018, fixant les valeurs limites des rejets d’effluents
dans le milieu récepteur.
 Les concentrations des effluents doivent être conformes aux
valeurs limites pour le milieu récepteur indiquées à l’annexe 1
de l’arrêté.
 Pour les installations industrielles qui relèvent des secteurs
d’activités figurant à l’annexe 2 de l’arrêté, les concentrations
de leurs effluents doivent être conformes aux valeurs limites
indiquées dans la dite annexe.
Eaux (Rejet d’eaux)
Arrêté du ministre des affaires locales et de l’environnement
et du ministre de l’industrie et des PME du 26/03/2018
Eaux (Rejet d’eaux)
Arrêté du ministre des affaires locales et de l’environnement
et du ministre de l’industrie et des PME du 26/03/2018
Domaines d’aspect
 Déchets
 Eau
 Air
 Vibration et acoustique,
 Energie
 Utilisation des ressources naturelles (matière, …).
 Autres (étude d’impact, EDII, GMG,…)
Pollution atmosphérique
loi n°2007-34 du 4 juin 2007 sur la qualité de l’air

Prévenir, limiter et réduire la pollution de l’air et ses impacts

Couvre les sources mobiles et les sources fixes

Dispositif de contrôle et de répression :L’ANPE + ministère chargé de


la santé publique

Des sanctions pécuniaires et possibilité de suspendre l’activité ou de


de fermeture de l’établissement
Air (Principaux textes)
 Loi n ° 2007-34 du 4 juin 2007 sur la qualité de l’air
 Arrêté du ministre de l’Economie Nationale du 28 décembre
1994, portant homologation de la norme tunisienne relative aux
valeurs limites et valeurs guides de polluants dans l'air ambiant.
 Arrêté du ministre de l'Industrie du 13 avril 1996, portant
homologation de la norme tunisienne relative à l'air ambiant.
 Arrêté du ministre de l’Industrie du 3 avril 1997, portant
homologation de la norme tunisienne relative aux valeurs limites
d’émission des polluants des ciments.
 Décret n° 2010-2519 du 28 septembre 2010, fixant les valeurs
limite à la source des polluants de l'air de sources fixes.
Air (Principaux textes)
 Articles 64,67 et 71 du code de la route promulgué par la loi n°99-
71 du 26 juillet 1999 .
 Arrêté des ministres du Transport et des Communications et de la
Santé Publique du 27 août 1984, relatif à la limitation et au
contrôle de la teneur en monoxyde de carbone des gaz
d'échappement des véhicules automobiles au régime de ralenti
(véhicule à moteur à essence ).
 Arrêté des ministres du Transport et des Communications et de la
Santé Publique du 27 août 1984, relatif aux fumées produites par
les véhicules automobiles.

 Décret gouvernemental n° 2018-447 du 18


mai 2018, fixant les valeurs limites et les
seuils d'alerte de la qualité de l'air ambiant.
Air (Principaux textes)
Normes relatives à la Pollution atmosphérique
 NT 106.04 (1994):
Arrêté du ministre de l'Industrie du 13 avril 1996, portant
homologation de la norme tunisienne relative à l'air ambiant
 NT 106.05 (1995)
Arrêté du ministre de l’industrie du 03/04/1997 portant homologation
de la norme tunisienne relative aux valeurs limites d’émissions de
polluants des cimenterie
Domaines d’aspect
 Déchets
 Eau
 Air
 Vibration et acoustique
 Energie
 Utilisation des ressources naturelles (matière, ..).
 Autres (étude d’impact, EDII, GMG,…)
Vibration et acoustique (Principaux textes)

Bruits et autres atteintes à la tranquillité et à la salubrité publique


 Décret n° 84-1556 du 29 décembre 1984, Portant
réglementation des lotissements industriels (bruit) : Nuisance
de bruit
Le niveau de bruit de jour par une entreprise ne devra pas
dépasser 50 décibels, mesurés au droit de la façade des
habitations les plus proches de la zone d'activités. De nuit, des
précautions supplémentaires devront être prises afin de ne pas
provoquer de gène aux riverains.
 Directive européenne n° 2002/49/CE du 25/06/02 relative à
l'évaluation et à la gestion du bruit dans l'environnement
Nuisances sonores

Décret n° 84-1556 du 29 décembre 1984, portant réglementation des


lotissements industriels

Le niveau de bruit

De jour :ne devra pas dépasser 50 DB

De nuit : prise de précautions supplémentaires afin de


ne pas provoquer de gène aux riverains.
Nuisances sonores

Arrêté du 5 juin 2003 fixant la liste des maladies professionnelles

Niveau sonore susceptible de provoquer une


maladie professionnelle liée au bruit lésionnel :
≥ à 85 DCB
Nuisances
sonores :Normes

Indicatif Référence Dénomination de la norme

ACOUSTIQUE - DETERMINATION DE L'EXPOSITION AU


NT 36.06(2001) ISO 1999-1990 BRUIT EN MILIEU PROFESSIONNEL ET ESTIMATION DU
DOMMAGE AUDITIF INDUIT PAR LE BRUIT
ACOUSTIQUE - CARACTERISATION ET MESURAGE DU
ISO 1996/1-
NT 48.04(1992) BRUIT DE L'ENVIRONNEMENT - PARTIE 1 : GRANDEURS ET
1982
METHODES FONDAMENTALES
ACOUSTIQUE - CARACTERISATION ET MESURAGE DU
ISO 1996/2-
NT 48.05(1992) BRUIT DE L'ENVIRONNEMENT - PARTIE 2 : SAISIE DES
1987
DONEES PERTINENTES POUR L'UTILISATION DES SOLS
ACOUSTIQUE - CARACTERISATION ET MESURES DU BRUIT
ISO 1996/3-
NT 48.06(1992) DE L'ENVIRONNEMENT - PARTIE 3 : APPLICATION AUX
1987
LIMITES DE BRUIT
ACOUSTIQUE - MESURAGE DU BRUIT EMIS PAR LES
NT 48.08(2001) ISO 362-1998 VEHICULES ROUTIERS EN ACCELERATION - METHODE
D'EXPERTISE
Domaines d’aspect
 Déchets
 Eau
 Air
 Vibration et acoustique
 Energie
 Utilisation des ressources naturelles (matière…).
 Autres (étude d’impact, EDII, GMG,…)
Energie (Principaux textes)

 Loi n° 2009-7 du 09 février 2009 modifiant la loi n° 2004-72 du 02 août


2004, relative à la maîtrise de l’énergie
 Loi n°2005-82 du 15 août 2005, portant création d’un système de
maîtrise de l’énergie
 Décret n° 2009-2269 du 31 juillet 2009 modifiant le décret n°2004-2144
du 2 Septembre 2004, fixant les conditions d’assujettissement des
établissements consommateurs d’énergie à l’audit énergétique
obligatoire et périodique, le contenu et la périodicité de l’audit et les
catégories de projets assujettis à la consultation obligatoire préalable,
les modalités de sa réalisation ainsi que les conditions d’exercice de
l’activité des experts auditeurs.
 Décret n° 2010-144 du 1er février 2010, fixant le barème des tarifs des
montants de transaction au titre des infractions prévues par la loi
relative à la maîtrise de l'énergie.
Energie (Principaux textes)

 Décret n° 2009-362 du 09 février 2009 modifiant le décret n°2005-


2234,du 22 août 2005, fixant les taux et les montants des primes
relatives aux actions concernées par le régime pour la maîtrise de
l’énergie ainsi que les conditions et les modalités de leur octroi
 Décret n° 2007-705 du 22 mars 2007 modifiant et complétant le
décret n° 2005-1497 du 11 mai 2005, modifiant et complétant le
décret n° 2000-148 du 24 janvier 2000 fixant la périodicité et les
procédures de la visite technique des véhicules ainsi que les
conditions de délivrance des certificats de visite technique et des
indications qu’il doivent portées
 Arrêté du MIEPME du 04 décembre 2004, modifié par l’arrêté 15
septembre 2005 portant approbation du cahier des charges relatif à
l’organisation de l’activité des établissements de services
énergétiques
Energie (Principaux textes)
 Arrêté conjoint du MIEPME et du MCA du 24 octobre 2005, relatif
aux performances énergétiques minimum des réfrigérateurs, des
congélateurs et des appareils combinés.
 Arrêté conjoint du MIDL, du MEHAT et du MIEPME du 09 février
2006, portant sur les spécifications techniques relatives à
l’économie d’énergie lors de l’installation des réseaux d’éclairage
public.
 Arrêté du MIEPME du 11juin 2007, portant approbation du CC
relatif à l’audit énergétique sur plan dans les secteurs résidentiel et
tertiaire
 Arrêté du MIEPME du 24 décembre 2007, portant approbation du
CC relatifs aux conditions techniques de raccordement et
d’évacuation de l’énergie électrique des installations de
cogénération sur le réseau électrique national
Energie (Principaux textes)
 Arrêté du Ministre de l'Energie et des Mines du 18 mars 1987
relatif à la fixation des coefficients d'équivalence et des pouvoirs
calorifiques (JORT n° 22 du 27/03/87)
 Arrêté conjoint du ministre de l’équipement, de l’habitat et de
l’aménagement du territoire et du ministre de l’industrie et des
petites et moyennes entreprises du 23/07/2008, fixant les
spécifications techniques minimales visant l’économie dans la
consommation d’énergie des projets de construction et
d’extension des bâtiments à usage de bureaux ou assimilés

(Applicable aux bâtiments publics et


privés à usage de bureaux ou assimilés dont les locaux ne sont
pas occupés la nuit et dont la surface couverte est supérieure ou
égale à 500 m2)
Energie (Principaux textes)
 Arrêté conjoint du ministre de l’industrie et de la technologie et du
ministre du commerce et de l’artisanat du 18 août 2010, relatif à
l’interdiction de la distribution des lampes à incandescences à
usage domestiques, de puissance supérieure ou égale à 100 watt
et de tension supérieure ou égale à 100 Volt
 Arrêté conjoint du ministre de l’industrie et de la technologie et du
ministre du commerce et de l’artisanat du 27 septembre 2010,
relatif aux performances énergétiques minimums des appareils de
climatisation individuelle de puissance frigorifique inférieure à 12
KW.
 Arrête du ministre de l'industrie et de la technologie et du ministre
du commerce et du tourisme du 12/08/2011 relatif à la
performance énergétique minimale pour les climatiseurs d'une
capacité inférieure à 12 Interdiction de mettre sur le marché des
climatiseurs de la classe énergétique 4 à partir de 01/01/2012.
(JORT N° 61 du 16/08/2011)
Energie (Audit énergétique)
Décret n°2004-2144 du 2 Septembre 2004 modifié par le décret
n°2009-2269 du 31 juillet 2009, fixant les conditions
d’assujettissement des établissements consommateurs d’énergie
à l’audit énergétique obligatoire et périodique, le contenu et la
périodicité de l’audit et les catégories de projets assujettis à la
consultation obligatoire préalable, les modalités de sa réalisation
ainsi que les conditions d’exercice de l’activité des experts
auditeurs.
Article 2…
 Les établissements industriels dont la consommation totale est
supérieure ou égale à huit cent tonnes équivalent pétrole (800
TEP)
 Les secteurs du transport, du tertiaire et résidentiel dont la
consommation totale est supérieure ou égale à Cinq Cent
tonnes équivalent pétrole (500 TEP)
Energie (Audit énergétique)

Art 4:
 Remise annuellement par l’établissement à ANME des
consommations énergétiques
 Renouvellement de l’audit énergétique tous les 5 ans Art 13
(nouveau)
 Pour nouveau projet ou extension,
 obligation de consulter au préalable ANME, pour
établissement dont consommation est sup à 800tep et
200tep pour bâtiment secteur tertiaire ou résidentiel
 Autorisation préalable pour établissement industriel grand
consommateur d’énergie (+ de 7.000tep)
Un audit énergétique est demandé dans ces cas
Domaines d’aspect
 Déchets
 Eau
 Air
 Vibration et acoustique
 Energie
 Utilisation des ressources naturelles (matière…).
 Autres (étude d’impact, EDII, GMG,…)
Exploitation des carrières

 Loi n° 89-20 du 22 février 1989 Réglementant l’exploitation des


carrières (JORT n° 16 du 3 mars 1989)
 Arrêté du ministre de l’économie et des finances du 31 mai
1990Réglementant l’exploitation des carrières (JORT n° 39)
 Loi N° 98-95 du 23/11/98 Complétant la loi n°89-20 du 22/02/89
relative à l’exploitation des carrières Complète la : Loi N° 89-20
du 22/02/89 : Réglementant l’exploitation des carrières, Articles
complétés : Art. 6
 Loi n° 2003-30 du 28/04/03 Portant promulgation du code minier
Domaines d’aspect
 Déchets
 Eau
 Air
 Vibration et acoustique
 Energie
 Utilisation des ressources naturelles (matière…).
 Autres (étude d’impact, EDII, GMG,…)
Groupement de Maintenance et de
Gestion
 Loi n° 94-16 du 31 janvier 1994 relative à l’aménagement et à la
maintenance des zones industrielles
Article 7: Il est créé, par arrêté du Ministre chargé de l’Industrie, un
groupement de maintenance et de gestion dans chaque zone
industrielle à l'initiative des organisations et associations
professionnelles et des occupants, exploitants et détenteurs
d'immeubles dans ladite zone.
Article 8: Le groupement de maintenance et de gestion est chargé
dans chaque zone industrielle de la maintenance des services
d'utilité commune tels que les voiries et l'éclairage publics, la
gestion des équipements d'animation ainsi que l'enlèvement des
ordures et des déchets industriels:
Le groupement est en outre chargé de la réhabilitation de la zone
industrielle.
Transport des matières dangereuses

 Loi n ° 97-37 du 2 juin 1997, relative au transport par route


des matières dangereuses.
 Décret n°2001-143 du 5 janvier 200, fixant les règles de
sécurité applicables au chargement, au déchargement et à la
manutention des marchandises dangereuses dans les ports
maritimes du commerce.
 Décret n° 2002-2015 du 4 septembre 2002, fixant les règles
techniques relatives à l'équipement et à l'aménagement- des
véhicules utilisés pour le transport des matières dangereuses
Transport des matières dangereuses

 Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 18 mars


1999 fixant le modèle de la fiche de sécurité relative au
transport de matières dangereuses par route et les consignes
qu’elle doit comporter.
 Arrêté du ministre du transport du 19 janvier 2000 fixant les
étiquettes de danger et les marques distinctives relatives au
transport de matières dangereuses par route.
 Arrêté des ministres de l’intérieur et du transport du 19 mai
2000, fixant les matières dangereuses dont le transport est
soumis à l’obtention d’une feuille de route, le modèle de cette
feuille et les conditions de sa délivrance
 Arrêté N° 4803-2011 du 24/10/2011 relatif à la fixation des
conditions particulières de transport de marchandise
dangereuse pour la sécurité du transport aérien (JORT N° 99
du 30/12/2011)
Domaines d’aspect
 Déchets
 Eau
 Air
 Vibration et acoustique
 Energie
 Utilisation des ressources naturelles (matière…).
 Autres (étude d’impact, EDII, GMG,…)
 SOL
Les ressources en sol

Les lois du 07/10/1958 visent la conservation des forêts et


des terres agricoles et rendent obligatoire, pour les terres
ayant plus de 2% de pente, le labour selon les courbes de
niveau.

La loi du 11/3/87 protège les terres agricoles contre toute


utilisation autre qu'agricole.

Le code de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire


(1979 ; remanié en 1994) prévoit une planification et une
gestion rationnelles des espaces urbains et périurbains.
Les ressources biotiques

Au niveau des ressources du milieu terrestre


naturel, le Code forestier représente
actuellement le document le plus important.
Ce Code a été promulgué par la loi n° 66-60
du 04/07/1966, et a été refondu par la loi n°
88-02 du 13/04/1988. Cette dernière annule
les dispositions du précédent code forestier et
maintien provisoirement les arrêtés
d'exécution en attendant la publication des
nouveaux arrêtés et décrets.
Les aires protégées
La législation de base est celle contenue dans le Code
forestier. Les articles 218 à 222 définissent les parcs nationaux,
les réserves naturelles et les forêts récréatives, les conditions
de leur création, les limitations de droits d'utilisation des
ressources dans ces zones, les mesures de protection, etc.
• L'article 223 précise que sauf exceptions prévues à l'article 15
du code forestier, les parcs nationaux et réserves naturelles ne
peuvent être déclassées.
• La création d'un Parc national se fait par décret présidentiel
avec une réglementation décidée par arrêtés du
ministère de tutelle (arrêtés du Ministère de l'Agriculture du
06/07/84) alors que la gestion est donnée aux autorités
compétentes.
Les Textes d'application du code forestier figurent
dans divers décrets et arrêtés parmi lesquels :

• Le décret n° 87-779 du 21/05/1987 portant organisation du


Ministère de l'agriculture
• L'arrêté du Ministre de l'agriculture du 18/06/1988, relatif au régime
de la chasse dans le domaine forestier de l'Etat et aux terrains
soumis au régime forestier faisant l'objet de contrats de
reboisement ou de travaux de fixation des dunes, à l'élevage et au
commerce des animaux de mêmes espèces que les différents
gibiers, à la réglementation des techniques de capture et des
conditions de détention des oiseaux de vol, fixant le statut type des
associations de fauconniers, les conditions et modalités spécifiques
à l'exercice de la chasse touristique, les statuts types des
associations régionales de chasseurs et le statut des garde-
chasses privés.
• Le décret n° 88-1272 du 01/07/1988, fixant les conditions
d'attribution de subventions aux associations de chasseurs et aux
associations de la protection de la faune et de la flore sauvages.
Les Textes d'application du code forestier figurent
dans divers décrets et arrêtés parmi lesquels :

• Le décret n° 88-1273 du 01/07/1988, portant


composition et fonctionnement du conseil supérieur
de la chasse et de la conservation du gibier.
• La loi n° 88-91 du 02/08/1988 portant création de
l'ANPE. modifiée par la loi n° 92-115 du 30/11/1992.
Les décrets n° 93-303 et n° 93-304 du 01/02/1993,
fixant les attributions et portant organisation du
Ministère de l'environnement et de l'aménagement
du territoire. L'arrêté du Ministre de l'agriculture du
10/09/1996 relatif à l'organisation de la chasse
pendant la saison 1996-1997.
Au niveau halieutique les textes de
lois sont nombreux.
• La loi n° 94-13 du 31/01/1994 relative à l'exercice de la
pêche prévoit les dispositions relatives à son exercice,
à son organisation (périodes et engins de pêche,
modes de pêche prohibés) ainsi que la protection des
espèces aquatiques.
• Les arrêtés du Ministère de l'Agriculture du 20/09/1994
traitent de l'organisation de la pêche des clovisses (=
palourdes), de la campagne de pêche des poulpes et
de l'exercice de la pêche «à la plongée» et de la pêche
sous-marine de plaisance, enfin de la réglementation
de la pêche dans les barrages, les cours et étendues
d'eau douce.
Au niveau halieutique les textes de
lois sont nombreux.
L'arrêté du Ministère de l'Agriculture du 28/09/1995 déli­
mite les espaces maritimes des zones de pêche comme
suit:
- zone nord : de la frontière tuniso-algérienne au phare de
Kélibia
- zone centrale : du phare de Kélibia à Ras Kapoudia
- zone sud : de Ras Kapoudia à la frontière tuniso-libyenne

Pour ces 3 zones, la délimitation des eaux sous juridiction


tunisienne dans le domaine de l'exploitation des fonds pour
la pêche est de 12 milles pour les zones nord et centrale,
et, pour la zone sud, au niveau de l'iosbathe des 50 m.
Au niveau halieutique les textes de
lois sont nombreux.
Cet arrêté interdit la capture du phoque moine,
des cétacés et la pêche des tortues mannes
dans les eaux territoriales ainsi que leur
commerce et leur détention. Il délimite les zones
de pêche du corail, spécifie que les éponges ne
peuvent être pêchées en scaphandre autonome
en dessous de 20 m et que cette pêche est
interdite du 01 avril au 31 mai, que la pêche des
langoustes, homards, cigales est interdite du 15
septembre jusqu'à la fin du mois de février.
LES CONVENTIONS
INTERNATIONALES
RATIFIEES PAR LA
TUNISIE
Conventions internationales
ratifiées par la Tunisie
• Convention des Nations Unies sur la Diversité biologique adoptée à New York le 9 mai 1992 e
(ratifiée par la loi n° 93-45 du 3 mai 1993)

• Convention de Barcelone pour la protection de la mer méditerranéenne contre la pollution,


adoptée à Barcelone le 16 février 1976 (ratifiée par la loi n° 77-29 du 25 mai 1977 et amendée
par la loi n° 98-15 du 23 février 1998).

• Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone adopté à
Montréal le 16 septembre 1987 (adhésion par la loi n° 89-55 du 14 mars 1989 ), tel qu'amendé

• Convention de Bamako sur l'interdiction d'importer en Afrique des déchets dangereux et sur
le contrôle des mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux produits en
Afrique, adoptée à Bamako le 30 janvier 1991 (ratifiée par la loi n° 92-11 du 3 février 1992 ).
• Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et
de leur élimination, adoptée à Bâle le 22 mars 1989 (adhésion par la loi n° 95-63 du 10 juillet
1995) et tel qu'amendé lors de la 3éme réunion des parties tenue à Genève au 22
septembre1995 (ratification par la loi n° 99-78 du 2 aout 1999).

• Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, adoptée à New York le
9 mai 1992 (ratifiée par la loi n° 93-46 du 3 mai 1993 ).
Incitations fiscales et financières
FODEP POUR LES EQUIPEMENTS DE DEPOLLUTION

Le FODEP (le fonds de dépollution) accorde :

• jusqu’à 20 % de subvention.
+
un crédit bancaire à des conditions
avantageuses. (50 % du coût de
l ’investissement, remboursable sur 10 ans avec
3 ans de grâce, à TMM - 1 ).

L'octroi du concours du FODEP est subordonné à


l'accord de l'ANPE.
FODEC / ACTIONS IMMATERIELLES

L'assistance à la mise en place de systèmes de management


réalisée par des consultants,
La certification (ISO 14001) réalisée par l'organisme de
certification.

Les primes octroyées pour des actions immatérielles sont de 70%


du coût de l'action - plafond 70 000 dt, renouvelable tous les 5 ans
POUR LES INVESTISSEMENTS VISANT A REALISER DES
ECONOMIES D'EAU

Décret n° 2001-2186 du 17 septembre 2001 :

 Réalisation d'un diagnostic des systèmes


d'eau : prime de 50% plafonnée à 2
500 DT

 Investissements permettant de faire des


économies en matière de consommation
d'eau : prime de 20%
plafonnée à 15 000 DT
POUR LES PROJETS DE LUTTE CONTRE LA POLLUTION ET LE
TRAITEMENT DES DECHETS

Le Code d'incitations aux investissements accorde


les avantages suivants (article 37) :
 Exonération des droits de douane, suspension
TVA et du droit de consommation sur les biens
d'équipement importés n'ayant pas de similaires
fabriqués localement.
 Suspension TVA sur ceux fabriqués localement.
POUR LES INVESTISSEMENTS PERMETTANT DES ECONOMIES
D’ENERGIE

Le Code d'incitations aux investissements accorde


les avantages suivants (article 40,41) :

 Réduction des droits de douane à 10%,


suspension TVA sur les biens d'équipement
importés n'ayant pas de similaires fabriqués
localement.

 Suspension TVA sur ceux fabriqués localement.


POUR LES INVESTISSEMENTS PERMETTANT DES ECONOMIES
D’ENERGIE (SUITE)

 Prime de 50 % avec un plafond de 20.000 DT pour les audits énergétiques.

 Prime spécifique de 20% sur les investissements avec un plafond de 100.000


DT

 Prime spécifique de 50% sur les investissements technologiques pilotes avec


un plafond de 100.000 DT

Pour la cogénération :
Une prime de 20% du coût de l’investissement avec un plafond de 500 000 DT.

Pour la substitution du gaz naturel :


Une prime de 20% du coût des installations intérieures de raccordement et
de la conversion des équipements, avec un plafond de 400 000DT.
II La réglementation environnementale est contraignante

A/ Nécessité de prendre des mesures préventives

Pour prévenir la pollution le législateur tunisien a mis en place trois


techniques à savoir :
*La technique d’approbation
* La technique d’autorisation
* La technique d’interdiction

Cours 3ème Hygiène 162


1 La technique d’approbation

•C’est la loi portant refonte du code forestier et la loi portant création de l’ANPE qui ont imposé cette
technique, en effet l’article 5 (nouveau) dispose:

•La réalisation des unités industrielles, agricoles et commerciales est soumise, soit à l'approbation
préalable par l'agence nationale de la protection de l'environnement de l'étude d'impact négatif éventuel sur
l'environnement, soit à l'engagement du promoteur de l'unité d'appliquer les prescriptions d'un cahier des
charges qui sera approuvé par arrêté du ministre chargé de l'environnement, selon le type de l'unité, la
nature de son activité et des risques qu'elle présente pour l'environnement.

•Et le décret d'application de cet article du 13 mars 1991 qui a été abrogé et remplacé par le décret
n°2005-1991 du 11 juillet 2005 prévoit que l'autorité ou les autorités compétentes ne peuvent délivrer
l'autorisation pour la réalisation d'une unité industrielle ou autre qu'après avoir constaté que l'Agence
Nationale de Protection de l'Environnement ne s'oppose pas à sa réalisation ou après réception du cahier
des charges.

•Ainsi l'approbation d'une étude d'impact par l'autorité compétente est considérée dans la réglementation
tunisienne comme une condition de validité de l'autorisation.
•Les études d'impact sont préalables à toute autorisation administrative exigée pour la réalisation d'une
unité industrielle ou autre.

Cours 3ème Hygiène 163


•L’article 6 du même décret dispose que le contenu de l'étude d'impact doit refléter l'incidence
prévisible de l'unité sur l'environnement et doit comprendre au minimum les éléments
suivants :
•1/ La description détaillée du projet d'unité.
•2/ Une analyse de l'état initial du site et de son environnement portant notamment, sur les
éléments et les ressources naturelles susceptibles d'être affectés par la réalisation du projet.
•3/ Une analyse des conséquences prévisibles, directes et indirectes de l'unité sur
l'environnement, et en particulier, les ressources naturelles les différentes espèces de la faune
et de la flore et les zones bénéficiant d’une protection juridique, notamment les forets et les
parcs urbains.
•4/ Les mesures envisagées par le maître de l'ouvrage ou le pétitionnaire pour supprimer,
réduire et si possible, compenser les conséquences dommageables du projet sur
l'environnement et l'estimation des dépenses correspondantes.
•5/ Un plan détaillé de gestion environnementales de l’unité.
•Dans le cas ou l'étude est approuvée, l'ANPE par l'intermédiaire de ses experts contrôleurs
exerce un contrôle visant à s'assurer que l'industriel a exécuté les engagements mentionnés
dans l'étude d'impact.
Coursd’impact
•Le législateur tunisien a imposé l’étude 3ème Hygiène 164
sur l’environnement dans d’autres textes
•L’Art. 3. (nouveau) de la loi n° 95-50 du 12 juin 1995, relative aux travaux d'établissement, à la pose et à l'exploitation
des canalisations d'intérêt public destinées au transport d'hydrocarbures gazeux, liquides ou liquéfiés dispose que le
décret autorisant la pose des canalisations, la construction des ouvrages nécessaires à leur fonctionnement ainsi que
leur exploitation est pris sur proposition du ministre chargé de l'énergie après avis des ministres concernés et
approbation de l'étude d'impact sur l'environnement.

•L’article 59 du code des hydrocarbures dispose: Le Titulaire d'un Permis de Prospection ou d'un Permis de
Recherche et/ou d'une Concession d'Exploitation est tenu d'élaborer une étude d'impact sur l'environnement
conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, qui devra être agréée, préalablement à chaque phase de
ses travaux de recherche et d'exploitation.

•L’article 11 du code de l'aménagement du territoire et de l’urbanisme dispose que les projets d'aménagement,
d'équipement et d'implantation d'ouvrages pouvant affecter l'environnement naturel par leur taille ou impacts, sont
soumis à une étude préalable d'impact.
•L’art 11(bis) dispose : L’implantation des grandes surfaces commerciales est soumise à une autorisation délivrée au vu
d’une étude d'impact sur l'environnement naturel

•L’arrêté du ministre de la santé publique du 27 juillet 2002, fixant la liste des pièces à fournir pour la constitution du
dossier préliminaire à I 'obtention de l'accord de principe pour l'exploitation d'un centre de thalassothérapie, en effet
parmi les pièces à fournir pour la constitution du dossier préliminaire à l'obtention de l'accord de principe pour
l'exploitation d'un centre de thalassothérapie on trouve l’étude d'impact sur l'environnement du centre et l’approbation de
Cours 3ème Hygiène
I 'agence nationale de protection de l'environnement. 165
•Outre l’EIE la réglementation tunisienne contient des dispositions qui obligent à exercer un
autocontrôle, nous citons à titre d’exemple :
 L’article 14 du décret n° 85-56 du 2 janvier 1985, relatif à la réglementation des rejets
dans le milieu récepteur dispose :
Toute exploitation soumise à autorisation doit effectuer des contrôles périodiques de ses
rejets et tenir à cet effet un registre où sont consignés la date et les résultats des analyses
effectuées

 L’article 28 de la loi n° 96-41 du 10/6/96 relative aux déchets et au contrôle de leur gestion
et de leur élimination dispose que Les établissements et entreprises tiennent obligatoirement
un registre dans lequel sont consignés successivement les quantités de déchets, leur nature et
leur origine et, le cas échéant, leur destination, la périodicité des opérations de leur collecte,
leur moyen de transport et leur mode de traitement, d'élimination ou de valorisation.
Ce registre doit être conforme à un modèle numéroté et paraphé par les services du ministère
chargé de l'environnement et présenté pour consultation à toute réquisitoire des autorités
compétentes en matière de protection de l'environnement.

Cours 3ème Hygiène 166


La prévention de la pollution s’étend au milieu marin

•La loi n° 96-29 du 3 avril 1996, instituant un plan national d'intervention


urgente pour lutter contre les événements de pollution marine, définit la
préparation à la lutte comme étant :
Toute action menée par les parties concernées visant à assurer la
permanence et la mise à jour du plan national de lutte contre les événements
de pollution marine, la formation et l’entraînement du personnel, et
l'établissement de listes d'inventaire des moyens de lutte, à tenir disponible un
minimum d'équipements et à assurer leur maintenance.
Les Opérations Blanches en Mer (OBM) menées périodiquement par le MEDD
et le parties concernées sont considérées comme actions principales de
préparation à la lutte.
Cours 3ème Hygiène 167
1-1 Les cahiers des charges

•Ces cahiers des charges fixent les mesures et les procédures que le
maître de l’ouvrage doit respecter à fin de garantir la préservation de
l’environnement.

Cours 3ème Hygiène 168


2 La technique d’autorisation

• La loi n° 96-41 du 10/06/96 relative aux déchets et au contrôle de


leur gestion et de leur élimination a prévue de multiples
autorisations qui concernent notamment:

• L’ouverture de décharges et de centres de collecte, de tri et de


recyclage (autorisation du Ministre chargé de l’environnement).

• Les activités de collecte, de tri, de transport, de stockage, de


traitement, de valorisation et d’élimination des déchets dangereux
(autorisation du Ministre chargé de l’environnement).

Cours 3ème Hygiène 169


3- La Technique d’interdiction

•La réglementation tunisienne interdit le rejet des déchets:


•L'article 108 du code des eaux qui interdit le déversement ou l'immersion dans les
eaux de la mer des matières de toutes natures, en particulier des déchets domestiques
ou industriels susceptibles de porter atteinte à la santé publique ainsi qu'à la faune et à
la flore marines et de mettre en cause le développement économique et touristique des
régions côtières.
•L'article 110 du code des eaux interdit d'effectuer tout dépôt en surface susceptible de
polluer par infiltration les eaux souterraines, ou par ruissellement les eaux de surface.
•L’article 7 de la loi 96 relative aux déchets prévoit que l’incinération des déchets en
plein air et leur utilisation sont interdite à l’exception des déchets des végétaux.
•L’article 32 interdit d’enfouir les déchets dangereux et de les déposer dans des lieux
autre que les décharges qu’il leur sont réservés , les centres de stockage autorisé
conformément aux textes en vigueur.
•L’article 39 prévoit que l’importation des déchets dangereux et strictement interdite.
Cours 3ème Hygiène 170
B/ Nécessité de prendre des mesures curatives

•L'obligation ressort de l'article 8 de la loi de 2 Août 1988 qui impose à l'industriel de limiter
réduire et éventuellement de récupérer la matière polluante rejetée ainsi que la réparation du
dommage qui en résulte.

•Les procédés d'élimination de réduction ou de recyclage des déchets sont faits dans le cadre
d'une convention de dépollution

•L'article 6 de la loi n° 92-88 du 2 Août 1988 prévoit que " dans le cadre de ses interventions en
matière de protection de l'environnement l'Agence Nationale de Protection de l'Environnement
est habilitée à conclure des conventions avec les organismes ou entreprises concernés en vue
d'arrêter un programme d'élimination des rejets polluants.

•L'article 9 de la même loi prévoit que " l'Agence est obligatoirement consultée avant
l'établissement de toute convention concernant l'évacuation ou l'utilisation de tout déchet ou sous
produit industriel. Cours 3ème Hygiène 171
•Afin d’obliger les contrevenants à prendre les mesures curatives nécessaires,
le législateur tunisien a mis en place un système de contrôle assuré par des
experts contrôleurs nantis de pouvoir de police judiciaire, ils sont habilités
conformément à la loi à exercer le contrôle et à constater les infractions.

•Le législateur tunisien a prévu deux instruments de dépollution:

1) La convention de la dépollution conclue entre l'industriel et l'ANPE sur


proposition de l'industriel

2) La convention de dépollution conclue entre l'industriel et l'ANPE suite à un


procès verbal d’infraction.
Cours 3ème Hygiène 172
III - la réglementation environnementale est répressive
A) Les poursuites pénales
Le droit Tunisien a prévu de nombreuses sanctions pénales, selon la nature de l'infraction. Ces sanctions
consistent en l’amende, l'emprisonnement ou des deux peines ensemble ainsi que la fermeture de
l’établissement.
L'amende
L'amende est la sanction prépondérante, elle existe dans de nombreux textes de loi.
Nous citons à titre d'exemple :

- La loi de 2 Août 88 article 11 alinéa 1 " Les contrevenants aux dispositions


de l'article 8 de la présente loi et aux textes pris pour son application sont
passibles d'une amende variant entre cent dinars et cinquante mille dinars
selon le degré de gravité de l'infraction.

- Loi n° 89-20 du 22 février 1989 régissant les carrières article 31 " Sont
punies d'une amende allant de 50 à 10.000 dinars toute cession, location
ou sous-traitance de l'autorisation d'exploiter une carrière, et toute négligence de
renouvellement de celle-ci, ainsi que toute atteinte à la santé et à la sécurité du
personnel telle que prévue par l'article 19 de la présente loi.
Cours 3ème Hygiène 173
L’emprisonnement
Certains textes ont prévus des sanctions pénales plus sévères et ce compte tenu de la
gravité de l’infraction, ces sanctions consistent en l’emprisonnement, nous citons
notamment :

- La loi n° 93-41 du 19 avril 1993 relative à l'Office National de l'Assainissement a


prévu que l’introduction dans les ouvrages d'assainissement, des matières, produits et
liquides et tous autres objets qui peuvent obstruer les conduites, provoquer des
nuisances, affecter l'atmosphère, émettre des vapeurs ou des gaz toxiques,
inflammables ou explosifs, entraver de quelque manière que ce soit le bon
fonctionnement des égouts et des autres ouvrages d'assainissement, ou compromettre
l'hygiène et la salubrité publique, et, de façon générale, polluer l’environnement. est
punie d'une amende de 150 D à 1.500 D et d'un emprisonnement de 6 jours à 6 mois,
ou de l'une des deux peines seulement.

- Loi n 99-25 du 18 mars 1999 portant promulgation du code des ports maritimes de
commerce article 116 << Est puni d’une amende de 10.000 à 50.000 dinars et d’un
emprisonnement de 16 jours à 3 mois ou de l’une de ces deux peines toute personne
qui contrevient aux dispositions des articles 20 ou 24 du présent code .

Cours 3ème Hygiène 174


L’article 34 de la loi régissant les carrières " Tout manquement à l'obligation de tenir à
jour les documents nécessaires pour le suivi et le contrôle telle que prévue par l'article 22
de la présente loi, ainsi que tout défaut volontaire de communiquer les documents ou
renseignements prévus par les articles 23 et 24 de la présente loi, sont punis d'une amende
de 2.000 dinars au maximum".
Parfois le législateur prévoit le cumul des deux peines (l’amende et l'emprisonnement).
Nous citons à titre d'exemple :

L’article 48 de la loi n° 96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de leur
gestion et de leur élimination prévoit : « les infractions aux dispositions des articles 31, 32,
35, 39,40 et 42 relatifs aux déchets dangereux sont punies d’une peine d"emprisonnement
d’un mois à cinq ans et d’une amende d’une montant de 10.000 à 500.000 dinars : »

Outre ces peines, le ministre chargé de l’environnement ne peut pas conclure des
transactions avec les auteurs de ces infractions.
Cours 3ème Hygiène 175
La fermeture de l’unité polluante
• Certains textes ont donné au juge le pouvoir de ce prononcer sur la fermeture de l'établissement polluante :

• L'article 11 alinéa 1 de la loi portant création de l'Agence stipule que " La juridiction compétente peut prononcer la
fermeture de l'établissement en infraction" .

• L'article 36 de la loi régissant les carrières prévoit que " Les tribunaux compétents saisis en application de L'article 38
de la présente loi peuvent prononcer la fermeture des exploitations de carrières illicites ou non conformes aux
dispositions de la présente loi ou des règlements pris pour son application. La fermeture peut être provisoire ou
définitive

• La pratique a démontré que l’ANPE n’a demandé au juge de se prononcer sur la fermeture d’un établissement
que dans des cas rare et après épuisement de tous les moyens d’incitation et de pression pour arrêter la pollution et
réduire ses effets.
• Néanmoins pour des raisons justifiées, l’ANPE a demandé la fermeture de l’unité industrielle, et elle a obtenu
gain de cause.

• Dans certains cas le juge Tunisien a ordonné la fermeture de l’unité polluante et ce en attendant qu’elle mette en
place les équipements nécessaires sous le contrôle de l’ANPE.
Cours 3ème Hygiène 176
B) La réparation du dommage

• L'article 8 de la loi n°92-88 du 2 Août 88 telle que modifiée par la loi n° 92-115
du 30 novembre 1992 prévoit que :

• La violation de cette obligation est prévue dans l'article 11 de la loi portant création de l'ANPE qui
stipule que :" Les contrevenants aux dispositions de l'Article 8 de la présente loi et aux textes pris pour
son application sont passibles d'une amende variant entre cent dinars et cinquante mille dinars selon le
degré de gravité de l'infraction. La juridiction compétente peut prononcer la fermeture de l'établissement
en infraction, toutefois l'Agence est habilitée à transiger avec les personnes physiques et morales en
infraction après l'accord de l'autorité de tutelle. La conclusion de la transaction arrête les poursuites.

• L'auteur de l'infraction n'est pas dispensé des obligations prévues à l'article 8 de la présente loi et aux
textes pris pour son application".
• L'article 13 de la même loi " habilite l'ANPE à intenter devant les tribunaux toute action visant à
obtenir la réparation des atteintes aux intérêts collectifs qu'elle a pour mission de défendre ".

Cours 3ème Hygiène 177


C) Les sanctions administratives

•Le législateur tunisien a permis à certains organismes de prendre des sanctions administratives à l'égard de
certains contrevenants au droit de l’environnement.

•Ce genre de sanction varie selon la gravité de l’infraction. Ces sanctions peuvent être de 3 sortes.
• * La fermeture provisoire
• * La fermeture définitive
• * Le retrait ou l’annulation de l'autorisation octroyée

•L’étude d’impact sur l’environnement est considérée dans la législation tunisienne comme condition de
validité de l’autorisation, en effet l’art 5 du décret n°2005-1991 du 11 juillet 2005 prévoit que : « Le
maître de l'ouvrage ou le pétitionnaire ne peuvent se prévaloir d'une autorisation administrative non
conforme à ces dispositions. L'autorisation de réalisation délivrée à chaque unité soumise à l'étude d'impact
sur l’environnement ou aux cahiers des charges, , doit comporter parmi ses visas le respect et la mise en
œuvre des mesures citées dans l'étude d'impact sur l’environnement ou dans le cahier des charges ».

• L’autorisation peut être retirée par l’autorité concédante au cas ou les mesures mentionnées dans l’étude
d’impact ou le cahier des charges ne sont pas respectées.
Cours 3ème Hygiène 178
IV -La réglementation environnementale est incitatrice

• La répression du délit écologique et l'obligation de mettre en place les équipements nécessaires à la prévention ou la
lutte contre la pollution ne sont pas suffisantes. Elles doivent être accompagnées par des avantages fiscaux qui
constituent un élément important de toute politique de préservation de l’environnement.
•L’octroi des avantages fiscaux,
•Les aides financières,
* La possibilité de bénéficier d’une assistance technique
* La transaction dans les contraventions au droit de l’environnement.
* L’attribution des prix pour l'encouragement à la protection de la nature et de l'environnement
Les avantages fiscaux
• Les investissements réalisés par les entreprises dans le but de lutter contre la pollution qui résulte de leurs activités
ou par celles qui se spécialisent dans la collecte, la transformation et le traitement des déchets et ordures peuvent
bénéficier des incitations suivantes :

• L'exonération des droits de douane et des taxes d'effet équivalent, la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée et du
droit de consommation au titre des équipements importés qui n'ont pas de similaires fabriqués localement et qui sont
nécessaires à la réalisation de ces investissements, et la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée sur les équipements
fabriqués localement.

• L'article 37 de la loi n° 93-120 du 27 décembre 1993 portant promulgation du code d'incitation aux investissements,
a prévu des avantages accordés suite à l'approbation de l'ANPE et à l'avis de la commission instituée par le décret n° 94-
1191 du 30 mai 1994.

Cours 3ème Hygiène 179


•Le bénéfice de ces avantages est subordonné à l'autorisation préalable par l'Agence Nationale de Protection de
l'Environnement du programme d'investissement

•Les investissements réalisés par les entreprises spécialisées dans la collecte, la transformation ou le traitement des
déchets et des ordures ménagères ou celles engendrées par l'activité économique, bénéficient des incitations fiscales
suivantes :

• La souscription au capital initial de l’entreprise ou à son augmentation donne lieu à la déduction .des revenus ou
bénéfices investis dans la limite de 50% des revenus ou bénéfices nets soumis à l'impôt sur le revenu des personnes
physiques ou à l'impôt sur les sociétés.

•Déduction des bénéfices investis au sein même de l'entreprise dans la limite de 50% des bénéfices nets soumis à l’impôt
sur les sociétés.

•Déduction des revenus ou bénéfices provenant de ces activités de l’assiette de l’impôt sur les revenus des personnes
physiques ou de l'impôt sur les sociétés et ce sous réserve des dispositions des articles 12 et 12 bis de la loi n° 89-114 du
30 décembre 1989 portant promulgation du code de l'impôt sur les revenus des personnes physiques et de l’impôt sur les
sociétés.

•Le bénéfice de ces avantages est soumis au respect des conditions prévues par la réglementation en vigueur.

•Les investissements réalisés dans le domaine de la maîtrise de l’énergie donnent lieu au bénéfice des avantages prévus
par le code d’incitation aux investissements.

Cours 3ème Hygiène 180


La possibilité de bénéficier d’une assistance technique

•Le décret n°2005-2317 du 22 août 2005 portant création de l’agence nationale de gestion des déchets a prévu
expressément que cette agence a pour mission notamment d’assister techniquement les industriels dans le domaine de
gestion des déchets.

•L’article 13 de la loi portant création de L’ANPE a prévue que L'Agence peut prêter toute assistance qui lui est
demandée, conformément à la législation en vigueur, en vue de l'élimination ou la réduction des résidus et des effets de la
pollution.

•L'Office National de l'Assainissement peut réaliser des études et prêter toute assistance et conseil à titre gratuit ou
onéreux, aux collectivités locales et aux organismes publics ou privés, en matière de lutte contre toute sorte de pollution,
provenant des ordures ménagères, des déchets solides et des eaux résiduaires industrielles, pouvant affecter le milieu
hydrique.

•Le Centre International des Technologies de l'Environnement de Tunis a été crée notamment pour donner
l’assistance technique nécessaire aux secteur prive et instaurer un partenariat avec les établissements industriels nationaux
et les établissements de recherches en vue d'élaborer les techniques environnementales appropriées aux besoins nationaux
spécifiques et de développer l'industrie environnementale

•Les établissements qui se proposent de réaliser des projets ayant pour but la maîtrise de l’énergie peuvent bénéficier
d’une assistance technique de la part de l’agence nationale pour la maîtrise de l’énergie et d’aides financières.

Cours 3ème Hygiène 181


Les aides financières ( Le FODEP )

•crée par la loi n° 92-122 du 29 décembre 1992 portant loi de Finances pour la gestion 93 et notamment les articles 35-37,
est destiné à financer les projets de protection de l'environnement et à aider les entreprises à réaliser des investissements
anti-pollution et à mettre en oeuvre des mesures d'incitation à l'utilisation de la technologie non polluante.
•Le décret n° 93-2120 du 25 octobre 1993 fixant les conditions et les modalités d’intervention du FODEP a été amendé et
complété par le décret n° 2005-2636 du 24 septembre 2005 .
•En effet, le FODEP vise à encourager les entreprises à réaliser les actions de dépollution à travers la participation au
financement:
•Des projets visant à protéger l’environnement contre la pollution occasionnées par leur activité,
•Des projets utilisant les technologies propres à concurrence de la valeur de l’investissement visant à protéger
l’environnement,
•Des projets de création d’unités de collecte et de valorisation, de collecte et de recyclage ou de collecte et de traitement
des déchets,
•Du système public de reprise et de valorisation des déchets en plastique.
•Le FODEP peut concourir au financement d’installations communes de dépollution réalisées par des opérateurs publics
ou privés pour le compte de plusieurs entreprises exerçant les mêmes activités ou génératrices de la même pollution.
•Le concours du FODEP est accordé sous forme de subvention calculée par référence au coût d'investissement
initialement agréé sans que son montant dépasse 20% du coût.

Cours 3ème Hygiène 182


La transaction avec les personnes en infraction

•Convaincu du coût de la dépollution et dans un soucis d’inciter les contrevenants qui engendrent une pollution et
un dommage à l’environnement, le législateur tunisien a donné à certaines autorités publiques la possibilité de
transiger avec ces personnes et ce pour permettre à ces contrevenants d’arrêter la pollution dans le cadre d’un
arrangement amiable et conformément à des contrats programmes de dépollution. Nous citons à titre d’exemple :

•La loi n°88-91 du 02 août 1988 telle que modifiée par la loi n°92-115 du 30 novembre 1992 l’Agence nationale
de protection de l’environnement est habilitée à transiger avec les personnes physiques et morales en infraction
après accord de l'autorité de tutelle.
• La conclusion de la transaction arrête les poursuites.

•L’article 22 de Loi n° 93-41 du 19 avril 1993 relative à l'Office National de l'Assainissement a donné la
possibilité au ministre chargé de l'environnement de transiger avec les contrevenants
•La loi n° 96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de leur gestion et de leur élimination a prévu
dans son article 51 que : « Le Ministre chargé de l'environnement peut conclure des transactions avec les auteurs
des infractions visées aux articles 46 et 47 de la présente loi. La transaction conclue met fin aux poursuites avant
le prononcé d'un jugement en dernier ressort. La transaction ne dispense pas les auteurs des infractions de
l'exécution des obligations mises à leur charge par la loi, de même pour ce qui est de leur responsabilité civile
pour les dommages causés à autrui du fait de leurs actes ».
Cours 3ème Hygiène 183
Le grand prix du Président de la République pour la
protection de la nature et de l'environnement

•Ce prix annuel pour l'encouragement à la protection de la nature et de l'environnement


dénommé "Grand Prix du Président de la République pour la protection de la nature et
de l'environnement". Institué par le décret n° 93-2055 du 4 octobre 1993 modifié par le
décret n°96- 1248 du 15 juillet 1996.

•Ce prix est attribué aux personnes physiques ou aux personnes morales privées ou aux
associations de protection de la nature et de l'environnement ou aux collectivités
publiques locales ayant accompli les meilleures actions visant la protection de la nature
et de l'environnement et ayant déployé des efforts considérables pour la sauvegarde des
grands espaces naturels, la lutte contre la pollution et les nuisances, la protection de la
faune et de la flore, la protection des sites naturels et des paysages.

Cours 3ème Hygiène 184


•En plus des avantages sus-mentionnés le
législateur tunisien a crée des fonds spécialisés
pour le financement des certaines opérations
relatives à la protection de l’environnement, à
savoir Le Fonds de protection des zones
touristiques, Le fonds de lutte contre la
désertification et le fonds de la propreté de
l’environnement et de l’esthétique des villes.
Cours 3ème Hygiène 185
Le Fonds de protection des zones touristiques

•crée par la loi n° 92-122 du 29 décembre 1992


portant loi de Finances pour la gestion 93 et notamment
les articles 38-39-40.

•En effet les interventions du fonds consistent en l’octroi


d’aides aux communes dans lesquelles sont situées les
zones touristiques, en vue de consolider leurs actions
dans le domaine de la propreté et de l’assainissement.

Cours 3ème Hygiène 186


Le fonds de lutte contre la désertification

•crée par la loi n°97-88 du 29 décembre 1997 relative à la loi de finances de 1998, et
notamment l’article 22 est destiné : « A financer les programmes tendant à la
protection contre l"érosion hydrique et éolienne, l’ensablement et la salinisation.
•Le concours du fonds consiste à financer :
•Les études et les travaux relatifs à la protection contre la désertification, à la
réhabilitation et à l’aménagement des terres menacées, avec la participation des
bénéficiaires à la réalisation de ces travaux.
•Les opérations de sensibilisation et de vulgarisation concernant ces phénomènes
naturels.
•La création de sources de revenu
•Toutes les autres activités liées à ce domaine.

Cours 3ème Hygiène 187


FIN DU COURS

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