Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
LE PALUDISME
2
II. PLASMODIES HUMAINES
Classification
P. falciparum
P. ovale
• P. Ovale curtisi
• P. ovale wallikeri Protozoaires Sporozoaires Plasmodium
(Bauffe F 2012) (hématozoaires)
P. malariae
P. vivax
P. knowlesi
Femmes gestantes
Pendant la grossesse, la femme est en
immunodépression relative (ses
défenses immunitaires sont en baisse).
Risques:
Chez l’enfant de moins de 5 ans, le risque est de faire des accès de paludisme
grave à cause de la perte de l’immunité maternelle
En 2017, d’après l’OMS, 61% (266 000) de décès chez les enfants de
moins 5 ans sont imputables au paludisme .
Risque
Toutes les personnes exposées ont un risque élevé de développer un paludisme
grave chaque fois qu’on passe de la saison de non-transmission à celle de
transmission 8
IV. HÔTE DÉFINITIF : ANOPHÈLE FEMELLE (VECTEUR)
Production de sporozoïtes
Par ailleurs, la production des sporozoïtes a lieu chez l’anophèle femelle. En effet, l’ookynète franchit
la paroi de l’estomac, se fixe à sa face externe et constitue l’oocyste. Celui-ci va s’y développer,
éclater et libérer des milliers de sporozoïtes dans la cavité abdominale du moustique. Les
sporozoïtes vont être entraînés avec le courant liquidien jusqu’au niveau des glandes salivaires. Ils
vont y acquérir le pouvoir infectant.
Rôle pathogène de l’anophèle femelle
Réservoir humain
Le réservoir humain est constitué :
des personnes malades porteurs de gamétocytes,
des porteurs sains de gamétocytes.
Réservoir anophélien
Le réservoir anophélien est composé :
des anophèles femelles porteurs de sporozoïtes dans les glandes
salivaires (anophèles infectants)
des anophèles femelles porteurs d’oocystes et/ou de sporozoïtes
non infectants (anophèles infectés).
VI. MODE DE CONTAMINATION
Plasmodium (sporozoaires
Anophèle femelle
dans les glandes salivaires de
l’anophèles femelle)
VII. CYCLE BIOLOGIQUE DES PLASMODIES
• Chaque sporocyste éclate et libère des milliers de sporozoïtes non infectants dans
la cavité générale de l’anophèle. Grâce à leur mobilité, ces sporozoïtes gagnent les
glandes salivaires.
• Dans les glandes salivaires, les sporozoïtes vont acquérir leur pouvoir infectant. Ils
constituent un réservoir de formes infectieuses prêts à être inoculées à l’homme.
Chez l’Homme: cycle humain asexué ou schizogonique
• Les sporozoïtes inoculés à l’homme vont par voie sanguine être transportés
jusqu’à son foie. Chaque sporozoïte va parasiter un hépatocyte et
constituer un trophozoïte hépatique.
• Une fois dans le sang, les mérozoïtes vont chacun parasiter une hématie et
donner un trophozoïte. Chaque hématie parasitée avec le parasite intra-
érythrocytaire en mitoses successives, évolue en schizonte immature puis
mature ou corps en rosace.
Gamétocyte
Trophozoïte
Schizonte immature
L’amorce de la gamogonie
• Ils sont ensuite ingérés par les anophèles femelles par aspiration lors de
leurs repas sanguins.
Illustration du cycle biologique des plasmodies
Caractéristique
Cycle hétéroxène
indirect et long
Incubation intrinsèque = 20 j
21
VIII. TRANSMISSION / PROPAGATION DU PLASMODIUM
? 1 ?
3 ?
contact Fonctionnement et efficacité de la transmission contact
6 5
? ?
Individu infectant Individu infecté Individu réceptif sain
IX. PREVENTION
Objectifs
La stratégie de prévention comporte trois objectifs :
Empêcher la contamination
Barrières physiques
Les barrières physiques préconisées sont :
les moustiquaires non imprégnées d’insecticides,
les grilles anti-moustiques non imprégnées d’insecticides aux ouvertures des
maisons.
Barrières physico-chimiques
Répulsifs cutanés
Femmes enceintes,
enfants d’âge < 5ans
et migrants provenant
des zones
impaludées
de passage dans les
zones endémiques
MILDE
Femmes enceintes
Méfloquine
Poids en Kg Prise hebdomadaire
> 45 1 comp de 250 mg
31 – 45 ¾ comp 250 mg
20 - 30 ½ comp
15 - 19 ¼ comp
Doses a prendre une fois par semaine, toujours le même jour. La première prise
doit se faire une semaine avant le départ et la dernière 4 semaines après le
retour
Migrants des pays non endémiques (suite)