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Introduction
Classification
Règne : Protista
Phylum : Apicomplexa
Classe : Coccidia
Famille : Sarcocystidae
Sous-famille : Toxoplasmatinae
Genre : Toxoplasma
Espèce : Gondii
Morphologie Tachyzoïte
• Inoculation
• Transfusion
Tachyzoïte Liquide biologique: • Accident de laboratoire
(Lait, Sang). • Ingestion de lait
• Passage transplacentaire
Tissus, Organes:
• Ingestion de viande
(Muscles, Cœurs, Foie,
Kyste tissulaire • Greffe d’organe
Poumon, Rein).
Physiopathologie
Formes de la maladie
• Toxoplasmose disséminée :
• Le problème est celui d’une fièvre isolée dont le diagnostic
n’est parfois fait que sur les localisations viscérales
secondaires.
Toxoplasmose VIH+
Toxoplasmose VIH+
Toxoplasmose VIH+
Toxoplasmose congénitale
• Elle résulte de la contamination du fœtus au cours de la grossesse. La
circonstance la plus habituelle est la survenue d’une primo-infection
chez la femme enceinte, mais la transmission peut également se
produire lors d’une récurrence parasitémique chez une femme enceinte
immunodéprimée (toxoplasmose de réactivation).
• En cas de séroconversion en cours de grossesse, si la mère n’est pas
traitée, le risque de transmission verticale est de 15% au premier
trimestre, 30% au second et 60% au troisième trimestre.
• Les formes graves de toxoplasmose congénitales sont observées
principalement pour des séroconversion du début de la grossesse ; plus
le terme est avancé lors de la contamination de la mère, plus le risque
de forme grave diminue au profit des formes bénignes ou latentes
Toxoplasmose congénitale
Clinique
• La toxoplasmose congénitale peut être responsable d’avortement.
• Si la grossesse est menée à son terme, on décrit traditionnellement trois
présentations cliniques :
• La toxoplasmose congénitale grave est une encéphalo-méningo-myélite
qui s’observe dès la naissance et correspond à une contamination en début
de grossesse.
• On décrit classiquement deux formes cliniques,
la première associant une macrocéphalie avec hydrocéphalie, des
calcifications intracrâniennes et une atteinte oculaire sous forme d’une
choriorétinite pigmentaire,
la seconde se présentant sous forme d’un tableau d’infection néo-natale
grave (fièvre, ictère, hépato-splénomégalie), au pronostic péjoratif.
Clinique
• La toxoplasmose congénitale bénigne (dégradée ou retardée),
• Secondaire à une contamination plus tardive au cours de la
grossesse, est diagnostiquée dès la naissance ou au cours de la
petite enfance.
• Les éléments du diagnostic clinique sont un retard psychomoteur,
l’installation progressive d’une hydrocéphalie, la survenue de
convulsions et d’une choriorétinite pigmentaire.
Clinique
• La toxoplasmose congénitale latente concerne des nouveau-nés
cliniquement normaux à la naissance chez qui le diagnostic est
uniquement biologique.
• Cette forme représente environ 80% des toxoplasmoses
congénitales en France.
• Le traitement précoce de ces cas évite leur possible évolution
secondaire vers une forme oculaire ou neurologique retardée.
Cinétique des anticorps en cas de toxoplasmose
Principe
Antigène +/- concentré
en P30 membranaire
Conjugué Chromogène
Sérum
(enzyme)
Surveillance sérologique de la
femme enceinte
Fœtus non contaminé
Fœtus contaminé
PCR sur liquide amniotique
• Famille : Togaviridae.
• Genre: Rubivirus.
• 1 seul sérotype: Virus de la
Rubéole.
Virus de la rubéole en
microscopie électronique
STRUCTURE
Taille: 60 à 70 nm de Ø.
Enveloppe: d’origine cellulaire, hérissée de spicules
hémagglutinantes formées de 3 glycoprotéines de
surface: E1, E2, E3.
Capside icosaédrique.
Génome: ARN monocaténaire (+)
CYCLE DE MULTIPLICATION VIRALE
V- EPIDEMIOLOGIE
L’homme = hôte naturel strict.
Transmission: par contacts interhumains
directs, par voie respiratoire.
Période de contagiosité: 8 jours avant et
8 jours après l’éruption.
Maladie de l’enfant: sous les climats
tempérés, les épidémies surviennent tous
les 3 à 4 ans au printemps dans les crèches
et les écoles,
Avec des cas sporadiques tout au long de
l’année.
Les femmes enceintes non immunisées, qui
travaillent dans ces lieux sont les plus exposées.
Incubation: 16 jours.
Multiplication du virus au niveau :
De la muqueuse du tractus respiratoire supérieur
(persiste 8j avant et 8 j après l’éruption)
Des ganglions cervicaux Voie lymphatique
voie hématogène (Virémie 8 jours avant l’éruption
« étape absente lors de la réinfection »)
ganglions « 2e site de multiplication », SNC,
articulations, etc.
Eruption.
Production d’anticorps au moment de
l’éruption.
Virurie transitoire 1 à 2 jours au
moment de l’éruption.
L’embryon ou le fœtus est contaminé
après virémie donc lors de la primo-
infection.
A/-Rubéole de l’enfant et de l’adulte
Asymptomatique dans 50% des cas
Caractérisée après incubation de 13 à 20 j
par:
Fièvre: 38 à 38,5 °C.
Adénopathies cervicales et occipitales.
Eruption cutanée maculo-papuleuse rose
pâles débutant au niveau de la face ensuite
se généralise, vers le tronc et les membres.
Elle dure 5 jours.
Complications:
Arthralgies (surtout postnatale, 60 %
des adultes de sexe féminin, persiste 3j
rarement plus d’un mois).
Thrombopénie.
Encéphalite rare (1 cas /10000)
Immunité: durable protectrice.
Eruption maculo-papuleuse
Une réinfection asymptomatique est possible, sans risque pour le
fœtus.
Formes atypiques:
Eruption intense.
Morbiliforme comme la rougeole. scarlatiniforme.
Purpurique.
Diagnostic différentiel: Infection à
Entérovirus.
Adénovirus.
Parvovirus B19.
Herpès virus humain, HH6.
EBV (MNI: mononucléose infectieuse).
Rubéole congénitale
2 situations:
Virémie
3 conséquences possibles in utero de l’embryon ou du fœtus
Avortement spontané.
Malformations suite à infection de l’embryon ou du fœtus.
Absence d’anomalies.
Nécrose tissulaire (yeux -cataracte-, cœur -persistance
du canal artériel-, cerveau et oreille -surdité-)
Ralentissement des mitoses, altérations vasculaires et
chromosomiques (anomalies de l’organogénèse)
Phénomènes auto-immuns tardifs: Diabète.
Fœtopathie: Purpura thrombopénique, ictère.
Cataracte
Hépato-splénomégalie
DIAGNOSTIC VIROLOGIQUE
A/- indications:
Notion de contage.
Diagnostic étiologique d’une éruption.
Diagnostic d’une rubéole congénitale (devant des
signes cliniques évocateurs: retard de croissance
intra-utérine, écographie).
Détermination du statut immunitaire.
INHIBITION DE L’HEMAGGLUTINATION
VIRUS
pas d’AC Y Y Y
+ Y +
spécifiques Y Y
+
GR
+ Y
Y
Y
Y
Y
Y
Tapis de GR Bouton de GR
agglutinés sédimentées
Sérum - Sérum +
Cinétique des anticorps:
≤ seuil
Infection
rubéoliques(-) Primo-infection
rubéoliques risque
d’infection
À surveiller congénitale
jusqu’au 4e mois
vacciner en post
partum
C/- Diagnostic Direct
Prélèvement :
Rubéole congénitale post natal: Gorge et urine (virus
présent pendant 2 à 3 ans)
Rubéole Congénitale Prénatal: in utéro sang du cordon et
liquide amniotique.
1- Culture: sur cellules Véro ou BHK21 Pas d’ECP
Identification par phénomène d’interférence par échovirus
11. (+ cellules témoins)
• Cellules Véro + Prélèvement 11J + échovirus 11
24-48hECP
(+) Culture (-)
ECP (-) Culture (+)
TRAITEMENT ET PREVENTION
Absence d’antiviral actif sur le virus.
Vaccination : ROR (rubéole Oreillon Rougeole)
Vaccin vivant atténué.
Stratégies vaccinales:
Enfants des deux sexes:
Une injection en S/C à l’âge de 12 mois.
Rappel entre 3 et 6 ans.
Femme en âge de procréer séronégative:
(contraception 2 mois avant et 2 mois après la
vaccination)
Contre-indiqué chez la femme enceinte.
Personnels de santé masculin des
consultations prénatales, séronégatifs ou
ignorant leur statut immunologique.
Efficacité du vaccin: réponse ≥ 95 % des
sujets vaccinés. L’immunité semble
diminuer avec le temps.
Effets secondaires: Adénopathies,
éruption, ou arthralgies 10 à 28 j après la
vaccination.