Vous êtes sur la page 1sur 55

Comptabilité Approfondie

L. STIRIBA (Dr)

2023/2024
Programme
o Intro
Sources du droit & organisation comptable.
o Chap. 1/

La comptabilité des opérations d’exploitation.


o Chap. 2/

La comptabilité des opérations d’investissement.


o Chap. 3/

La comptabilité des opérations de financement.


INTRODUCTION
Sources du droit & organisation
comptable.
Sources du droit & organisation comptable.

1. Le référentiel Comptable Marocain :

Code Général de la Normalisation Comptable


(CGNC)

■ Loi comptable n°9-88 modifiée par la loi 44-03

■ Code de commerce

■ Lois fiscales

■ Lois sur les sociétés


Chap. 1/
Sources du droit & organisation comptable.

I / Le référentiel Comptable Marocain :


La loi comptable traite :

- Des personnes visées par la normalisation;

- De la finalité à laquelle doit répondre les états de

synthèses (Image fidèle) ;

- Des principes comptables fondamentaux;

- Des dispositifs de fond et de forme qui découle de

l’application de ces principes.


Les principes comptables
 Continuité d’exploitation Permanence des
méthodes


Prudence Image fidèle
Clarté

 Coût historique Spécialisation des


exercices

Importance significative
Les dispositifs de fond

1. La conception des états de synthèse :


 Modèle normale (CA > 10 000 000 dh)
 Bilan; CPC; Tableau de Fin; ESG; ETIC
 Modèle simplifié (CA ≤ 10 000 000 dh)
 Bilan; CPC; ETIC
II/ La Normalisation Comptable Internationale

En Europe :
- La 4ème directive : Structure et contenu des comptes annuels;
modes d’évaluation et règles de publicité de l’information
financière.
- La 7ème directives : Règles de consolidation.
- Et les autres directives :
 Directive de 1986 pour les institutions bancaires et fin;
 Directive de 1991 pour les entreprises d’assurances
 Directives de 2001 et 2003 relatives aux normes IFRS
II/ La Normalisation Comptable Internationale

◦ USA : USGAAP
(Generaly Accepted Accounting Principles).
 Organes législatifs :
 FASB : Financial Accounting Standards Board
 AICPA : American Institute of Certified Public
Accountants
 SEC : Securities and Exchange Commission

USGAAP sont orientés vers l’usage des actionnaires et marchés


financiers.
II/ La Normalisation Comptable Internationale

◦ Référentiel des IAS / IFRS


L’IASC (International Accounting Standards Committee) est

un organisme privé qui a été fondé en 1973 par les instituts

d’experts-comptables de 10 pays (Allemagne, Australie, Canada,

USA, France, Grande-Bretagne, Irlande, Japon, Mexique, Pays-Bas).

En 2001, plus de 100 pays étaient membres.

Normes IFRS (International Financial Reporting Standards) ;


Référentiel de la comptabilité pour la finance islamique

- 1990 : création de la FAOIBFI (financial accounting


organisation for islamic banks and financial institutions)
- 1995 : la FAOIBFI est devenue la AAOIFI (accounting and
auditing organisation for islamic financial institutions)
Référentiel de la comptabilité pour la finance islamique

Objectifs :
- Développer des normes comptables, d’audit, d’éthique et de
gouvernement;
- Harmoniser l’industrie des banques islamiques au sein des
juridictions locales et au niveau international.
- Harmoniser les fatwas des différents comités de shari’ah et en tant
qu’autre activité essentielle, développer des normes reflétant les
principes de la shari’ah.
Référentiel de la comptabilité pour la finance islamique

 Les normes de l’AAOIFI éditées jusqu’au 2010 :


◦ 26 normes comptables..\
Standards that have been developed by AAOIFI are as follows.docx
◦ 5 normes d’audit
◦ 7 normes de gouvernance
◦ 2 normes d’éthique
◦ 45 normes relatives à la Shari’ah
◦ Création de la CIPA (certified islamic professional accountant)
Chap. 1/ La comptabilisation des opérations
d’exploitation.
I. LES CONTRATS À LONG TERME

 Par contrat à terme est « celui portant sur la réalisation

d’un bien, d’un service, d’un ensemble de biens ou de

services dont l’exécution s’étale sur plusieurs exercices

(sans possibilité de facturation immédiate) ».

Le CGNC prévoit que les entreprises peuvent constater un


PRODUIT NET PARTIEL au cours de l’exécution de contrat
à terme.
I. LES CONTRATS À LONG TERME

On distingue 3 méthodes de détermination du produit


Net partiel :
1. Méthode de l’achèvement des travaux;
2. Méthode du bénéfice à l’avancement des travaux;
3. Méthode de l’avancement des travaux.
CGNC ne préconise aucune méthode de détermination de
ces produits nets partiels (la modalité retenue doit faire
l’objet d‘une note explicative dans l’ETIC).
1ère méthode : L’achèvement des travaux :

Cette méthode consiste à ne constater le résultat

sur l’opération qu’au moment de son exécution

intégrale, c’est-à-dire au moment où le produit

est définitivement acquis par l’entreprise.


Cas pratique :
L’entreprise ABC (Africain Bâtiments et Constructions) contracte au
cours de l’année N avec l’un de ses clients un contrat pour la
construction d’un complexe immobilier, qui doit être achevé et livré
début Octobre N+2.
Les closes du contrat stipulent :
o Montant du contrat 22 500 000 DH.
o Coût global estimé 18 750 000 DH.
o Acomptes à recevoir :
- 6 000 000 DH le 1/8/N
- 7 500 000 DH le 1/8/N+1
- Le reliquat à la livraison, fixé au 1/10/N+2.
Cas pratique :

Sachant que la situation des coûts relative à chacun des


exercices est de :
- 8 625 000 DH pour l’exercice N.
- 9 000 000 DH pour l’exercice N+1.
- 1 125 000 DH pour l’exercice N+2.
Passer les écritures comptables des trois exercices selon
l’achèvement des travaux.
NB: par souci de simplification, il a été fait abstraction de la
TVA.
2ème méthode : Le bénéfice à l’avancement des travaux :

Cette méthode consiste à constater à la clôture de chaque

exercice le résultat sur chaque tranche exécutée, appelé

PRODUIT NET PARTIEL (PNP).

Celui-ci est déterminé ainsi :

PNP = Bénéfice global * Coût des travaux réalisés à la fin de l’exercice

Coût total estimé des travaux


3ème méthode : L’avancement des travaux :

Cette méthode se base sur la comptabilisation annuelle


du chiffre d’affaires et des charges correspondantes en
déterminant ce qui est appelé les situations méritées.

La situation méritée est déterminée ainsi :


SM = Prix facturé * Coût des travaux réalisés
Coût total estimé
Le montant de la situation méritée est comptabilisé
comme produit d’un exercice.
Contrats à LT déficitaires
Perte globale = CA prévisionnel – ( Coûts engagés + Coûts restant à engager)

Evaluer la perte globale = CAP _CRP


si CAP < CRP
Provision à constituer

Prov pour dépréciation Prov pour risque


= Perte globale x d°d’avancement = Perte G – Prov pr dépr

Méthode à l’achèvement des travaux


Application
 La société Maroc-Sud a signé un contrat sur 2ans avec la société
CORAIL pour la réalisation d’un certain nombre de travaux dans
le domaine de la sellerie (fabrication de sièges pour voitures).
- Montant du contrat (ferme) : 8 000 000DH

- Dépenses engagées au cours de l’année N :

- matières : 2 800 000DH


- Charges directes et indirectes : 1 200 000DH
- Dépenses restant à engager (estimation):

- Matières : 4 200 000 DH


- Charges directes et indirectes : 1 800 000 DH
Passer les écritures de l’année N.
II . Ventes et achats en monnaie étrangère.

2.1 Les ventes en monnaie étrangère :


Les créances en monnaie étrangère sont converties et comptabilisées
en DH sur la base du dernier cours de change.
Les différences de conversion sont inscrites à des comptes transitoires :
- Ecart de conversion- actif ( en cas de pertes latentes)
- Ecart de conversion – passif (en cas de gains latents )
Ces écarts de conversion concernent aussi bien les éléments
permanents, que les éléments circulants du patrimoine.
2.1 Les ventes en monnaie étrangère :
Les rubriques prévues par le plan comptable :
Pour les pertes latentes :
27 . Ecart de conversion- actif
271 Diminution de créances immobilisées.
37. Ecart de conversion- actif (éléments circulants )
3701 – Diminution des créances circulantes.
Pour les gains latents :
17. Ecart de conversion- passif
171- Augmentation des créances immobilisées
47. Ecart de conversion passif (éléments circulants)
4701 Augmentation de créances circulants.
2.1 Les ventes en monnaie étrangère :
Quatre dates pour comptabiliser ces opérations :
- Date de facturation (cours de la date de la facture);
- Date de la clôture de l’exercice ( constater les écarts);
- Date de réouverture de l’exercice ( reprise de l’écart et de la
provision dans le cas d’une perte);
- Date de règlement ( constater les pertes ou les gains de
change);
2.1 Les ventes en monnaie étrangère :
Cas de perte latente :
Une créance de 40 000 $ US sur un client américain à
comptabiliser au 1/11/N au taux de 9DH/$
Au 31/12/N, cette créance n’étant pas encore honorée, le cours du
dollars n’est plus que de 8,8 DH/$.
Le règlement a eu lieu le 15/02/N+1 le cours était de 1$= 8DH
Comptabiliser les opérations aux différentes dates.
2.1 Les ventes en monnaie étrangère :
Cas de gain latent :
Une créance de 10 000 Euro sur un client français à
comptabiliser au 5/12/N au taux de 9,5 DH/£
Au 31/12/N, cette créance n’étant pas encore honorée, le cours de
l’Euro est passé à 10 DH/£.
Le règlement a eu lieu le 5/03/N+1 le cours était de 1£= 10,80DH
Comptabiliser les opérations aux différentes dates.
2.1 Les achats facturés en devises :
Les fournisseurs étrangers établissent leurs factures dans leur monnaie
nationale. Il s’agit alors de traduire la transaction en DH, lors de la
réception de la facture.
Les différences de conversion (Ecarts) constatées lors de la clôture de
l’exercice (gain ou perte latente) sont enregistrés dans les comptes :
Les gains latents :
172 – Diminution de dette de financement
407 – Diminution de dettes circulantes.
2.1 Les achats facturés en devises :
Les pertes latentes :
272 – Augmentation de dettes de financement
307 – Augmentation de dettes circulantes.
En cas de pertes latentes l’entreprise doit constituer une provision en
conséquence. Celle-ci est ex tournée à la réouverture des comptes de
l’exercice suivant par un compte de reprise. La dette est portée à sa
valeur d’origine aussi.
2.1 Les achats facturés en devises :
Le 20/11/N achat de marchandises auprès d’un fournisseur
américain. La facture s’élève à 20 000 $ US. A cette date le dollar
vaut 9DH.
Au 31/12/N cette facture n’est pas encore réglée, et le cours du
dollars s’élève à 9,5DH/$
Passer les écritures comptables le 20/11 et le 31/12
III. Le rattachement des charges au résultat.

Ces ajustements concernant des charges consommées au cours


de l’exercice, mais dont on désire répartir l’incidence sur une
période plus longue afin de présenter un résultat économique plus
significatif. Il s’agit essentiellement :
- Frais préliminaires;
- Frais d’acquisition des immobilisations.
- Les frais d’émission des emprunts;
- D’autres charges à répartir.
1.1 Les frais préliminaires :

Ces frais qui découlent de la création d’une entreprise


ou au développement d’activité nouvelle, sont
exceptionnels et souvent disproportionnés par rapport à
l’activité.
Par ailleurs, les entreprise ont la possibilité de porter
temporairement à l’actif du bilan ces frais.
Cas pratique :
 Les frais engagés par l’entreprise AZOD, en cours de démarrage se
présentent comme suit:
- Frais de publicité 20 000DH
- Impôt divers 1 500DH
- Transport 8 000DH
- Rémunérations d’intermédiaires 5 000DH
Passer les écritures comptables lors de l’engagement de ces charges et
à la fin de l’exercice, sachant que l’entreprise opte pour
l’immobilisation de ces charges.
1.2 Les charges à répartir sur plusieurs exercices :

 Certaines charges, bien qu’elles participent à l’activité normale de


l’entreprise, peuvent en effet se rapporter à la fois à la gestion de
l’exercice au cours duquel elles ont été consommées et à celle des
exercices suivants.
 C’est pourquoi l’entreprise à la possibilité de les répartir sur plusieurs
exercices :
- Les frais d’acquisition des immobilisations
- Les frais d’émission des emprunts
- Les autres charges à répartir
1.2 Les charges à répartir sur plusieurs exercices :

- Les autres charges à répartir, sont des frais de caractère


général :
o Frais d’essai engagés lors de la mise en route d’une usine;
o Frais de découverte d’un gisement;
o Travaux importants d’aménagement et de peinture qui doivent
bénéficier à plusieurs exercices.
1.2 Les charges à répartir sur plusieurs exercices :

- Les autres charges à répartir, obéissent toutes au même


traitement comptable :
- On crédite un compte de produits, correcteur de charges, le compte
« transfert de charges » qui permet de supprimer l’incidence de la
charge sur le résultat. Et qui peut être selon le cas : d’exploitation
(7197), financière (7397) ou non courantes (7597);
- En contrepartie, on débite un compte de « charges à répartir sur
plusieurs exercices »
1.2 Les charges à répartir sur plusieurs exercices :

- Cas pratique :
L’entreprise ABC a engagé au cours de l’exercice N un ensemble de charges
:
- Frais d’acquisition d’un terrain 80 000 DH
- Frais d’émission d’un emprunt obligataire 15 000DH
- Frais de peinture et de réaménagement 70 000 DH
Sachant que la direction décide de répartir ces charges sur plusieurs
exercices, passer les écritures comptables de transfert de ces charges
au 31/12/N.
Chap. 2/ Opérations financières.
I/ LES SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT

 Définition :
 Subvention = Aide financière accordée à une entreprise

 Catégories :
 Subventions d’investissement
 Les subventions d’exploitation
 Les subventions d’équilibre
La subvention d’équilibre et celle d’exploitation
constituent des produits contrairement aux subventions
d’investissement.
 Subvention d’exploitation et d’équilibre :

 Créditer respectivement les comptes de produits 7161 ou


7561
- 7561 « Subventions d’équilibre reçues de l’exercice »
- 7161 « Subventions d’exploitation reçues de l’exercice »

 Par le débit respectivement des comptes (Etat subventions


à recevoir) 34512 ou 34513, ou des comptes de trésorerie
- 34512 Subventions d’exploitation à recevoir
- 34513 Subventions d’équilibre à recevoir
 Subvention d’investissement :
◦ Deux approches
 La première rattache les subventions au compte de
produits;
 La seconde enregistre directement les subventions dans les
capitaux propres.

◦ Approche PCM : approche intermédiaire


Elle ne sont pas enregistrées directement en qualité de
produits, mais font l’objet chaque exercice d’une reprise dans
les résultats pour un montant égal en principe à celui de la
dotation aux amortissements des immobilisations qu’elles ont
permis d’acquérir ou de créer. En utilisant les comptes :
- 131 (capitaux propres assimilés : subvention d’investissement)
- Etalement de la subvention par le crédit du compte :
- 7577 Reprise sur subventions d’investissement de
l’exercice
 Mécanisme de l’étalement :

◦ Deux cas de figure :

Subvention finançant Bien amortissable

Oui non

Financement amortissable

Total partiel Période d’exploitation

- Reprise (Financement total) = dotation d’amortissement


- Reprise (financement partiel) = Montant de la sub x
Pourcetange de financement
Exercice :

L’entreprise ACER bénéfice le 1er Mars de N d’une subvention


d’investissement de 500 000 DH, qu’elle perçoit effectivement
le 20 Juin de N. Le 1er juillet de N elle acquiert un matériel au
prix de 1000 000 DH (HT), à amortir linéairement sur 10 ans.
Passer les écritures comptables correspondantes.
II/ LE FINANCEMENT PAR CAPITAUX
EMPRUNTES

Emprunts

Emprunt indivis Emprunt obligataire

 L’emprunt indivis se caractérise par l’existence d’un prêteur


unique, en général un établissement financier avec lequel
l’entreprise négocie les conditions de déroulement de l’opération
(montant, taux, …)
 L’emprunt obligataire est fractionné, et chaque fraction est
matérialisée par une obligation. Cette dernière est un titre de
créance cessible et transmissible et faisant généralement l’objet
de transactions en bourse.
II/ LE FINANCEMENT PAR CAPITAUX
EMPRUNTES

1/ Les modalités de remboursement et de comptabilisation de


l’emprunt indivis:

Remboursement Remboursement
par amortissement constant par annuité constante
K = cte K = Vble
Intérêts = variables Intérêts = Vble
Annuité variable Annuité constante

a= C*t / 1-(1+t)^ -n
a: annuité
C : montant de l’emprunt
t: taux d’intérêt
n: durée de l’emprunt
Cas pratique :
Le 1er Janvier de N l’entreprise SENA emprunte auprès de sa banque
une somme de 200 000 DH au taux de 12% l’an. Cet emprunt est
remboursable sur 5 annuités à compter du 31/12/N.
1/ Présenter le tableau d’amortissement de cet emprunt selon les deux
modes de remboursement.
2/ Passer l’enregistrement des écritures comptables, sachant que
l’existence d’un emprunt entraîne des écritures à :
- La date de naissance de l’emprunt,

- Les intérêts et le remboursement de la dette à la 1 ère échéance.

Intérêts : charge financière L’amortissement de l’emprunt


: Diminution de la dette
Si l’échéance d’un emprunt est différente de la date de clôture
de l’exercice, il est nécessaire de procéder à une régularisation
des intérêts à la clôture :

Cas pratique :

L’entreprise MAKSHI a contracté le 1er juillet de N un


emprunt de 2 000 000DH au taux de 10% remboursable en 8
annuités constantes 374 888 DH dont 142 112 DH d’intérêts.
Passer l’écriture comptable au 31/12/N
Chap. 3/ Opérations d’investissement.
I/ ACQUISITION DES IMMOBILISATIONES AU MOYEN
DE CREDIT – BAIL

 Définition :
A distinguer le contrat de location simple du contrat de
location financement (CLF)

Le CLF est un Contrat de location avec option d’achat


à la fin du contrat donnant droit à :
 Droit d’usage tout au long de la durée du contrat
 Droit de propriété à la fin du contrat
I/ ACQUISITION DES IMMOBILISATIONES AU
MOYEN DE CREDIT – BAIL

 Pendant la durée du contrat :


◦ Paiement des redevances à comptabiliser parmi
les charges d’exploitation (fiscalement sont déductibles et la
TVA est récupérable avec taux de 20%)

 A la fin du contrat (levée de l’option) :


◦ Matériel à enregistrer parmi les immobilisations corporelles
pour sa valeur contractuelle d’achat (VR);
◦ Amortissement sur la durée probable d’utilisation en mode
linéaire (bien d’occasion)
Cession d’un contrat de CB
 Chez le cédant :

◦ cession d’une Immo incorp ne figurant pas sur le bilan :


 Produit non courant (crédité)
 Compte de trésorerie (débité)

 Chez le cessionnaire :

 Acquisition d’une Immo Incorp (droit au bail)

 Pendant la durée du contrat : enregistrement des


redevances et amortissement du Droit au bail

 A la fin du contrat : enregistrement du bien dans les


Immo corp;
Annulation du Droit au bail et amortissement du
bien.
II. Traitement Comptable & Fiscal des Logiciels

 Logiciel à usage interne :


 Crée par l’entreprise évaluer à son coût de P°

 Acquis par l’entreprise facturé avec le matériel ?

 Oui : enregistré dans le compte Matériel informatique.

 Non : enregistré parmi les immobilisation incorporelles


II. Traitement Comptable & Fiscal des Logiciels

 Logiciel à usage commercial :


 Crée pour le compte d’un client : stock de service en
cours

 Standard : ventes de produit finis et stock de PF

 Acquis pour être vendu en l’état : ventes de


marchandises et stock de M/ses.
Traitement comptable des sites Web
Définitions :
Un site de la toile (site Web) est un espace thématique
d’informations, accessible à une URL (Uniform Resources
Locator adresse), par le protocole HTTP (Hyper Text Transfer
Protocol) et au travers d’un navigateur web.

◦ Un site INTERNET est un site accessible par l’ensemble des utilisateurs


connectés au réseau mondial du Web.

◦ Un site INTRANET est un site accessible uniquement par les employés


d’une société ou d’une administration connectée à son réseau interne.

◦ Un site EXTRANET est un site intranet dont tout ou partie du contenu peut
être accessible soit par internet par des utilisateurs identifiés, soit par un
autre intranet.

Vous aimerez peut-être aussi