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LA CARTE DE LA RÉALITÉ

INTRODUCTION
Avez-vous déjà pris conscience que pour un même événement vécu, tous les
participants ne remarqueront pas les mêmes choses?
Prenons par exemple un fait objectif, une réalité: Nous allons voir le même film au
cinéma.
Qu’est-ce qui fait que la représentation de ce fait soit différente selon les individus,
nous avons aimé ou pas ce film?
Une des présuppositions essentielles de l’approche en PNL est que « la carte n’est
pas le territoire ». Nous emmagasinons les informations de notre environnement, des
événements, des gens, selon notre propre système de représentation, notre carte du
monde.
PLAN
Introduction
Fonction
Objectif
Les 3 filtres limitant
Les 3 processus limitant
conclusion
DÉFINITION

L'expression " carte de la réalité " désigne en PNL les représentations du monde
individuelles construites à partir des perceptions sensorielles, de leur traitement, des
émotions, ainsi que des représentations qui en résultent. Cette expression est
directement issue des travaux d'Alfred Korzybsky fondateur de la Sémantique
Générale. La carte de la réalité se compose donc de représentations et de croyances
qui en déterminent les frontières.
En effet, “la carte n’est pas le territoire”, il existe une différence entre le
monde qui nous entoure (le territoire) et la représentation que nous en
avons (la carte). Nous assimilons et appréhendons la réalité extérieure , “le
territoire” d’une manière subjective et nous élaborons notre propre carte du
monde.
FONCTION

La carte de la réalité fournit une représentation du monde qui en limite l'étendue et


donne un cadre aux choix comportementaux. Nous n'agissons pas directement sur la
réalité, mais sur une représentation de celle-ci : la carte.
OBJECTIF

Connaître les caractéristiques de sa carte de la réalité ou de celle des autres permet


de comprendre les " logiques " individuelles. La carte de la réalité forme le contexte
à l'intérieur duquel les comportements, les choix prennent un sens. Connaître la carte
de la réalité permet aussi de modifier les croyances qui la limitent et interdisent de
mener à bien ambitions et projets.
LES 3 FILTRES LIMITANT
Trois filtres entre la « réalité » et notre expérience de la réalité
Nous pouvons identifier trois types de filtres qui s’interposent entre la réalité et l’expérience que
nous en avons:
neurologiques : la représentation du monde, qui nous apparaît à travers nos sens, dépend des
structures de notre cerveau et de notre système nerveux, en fonction de notre patrimoine génétique.
culturels : par ses valeurs, ses croyances, son langage, les groupes humains auxquels nous
appartenons proposent une vision particulière du monde différente des autres groupes humains.
personnels : le milieu dans lequel nous avons vécu, notre éducation, l’influence des personnes
importantes pour nous, les multiples expériences vécues ont façonné et continuent à façonner notre
conception des choses. Et comme chaque histoire est unique, les visions du monde sont infinies !
LES 3 PROCESSUS LIMITANT
la sélection (omissions ou suppressions)
la sélection nous évite d’être submergés par trop de stimuli extérieurs. C’est la raison
pour laquelle nous sommes obligés de focaliser notre attention et de sélectionner
certains types d’informations.
la généralisation
ce processus consiste à émettre des hypothèses de comportements d’individus (des
catégories) à partir d’exemples connus. Ce processus facilite l’apprentissage mais
favorise également les préjugés.
la distorsion
ce processus permet de modifier notre représentation du monde extérieur.
La distorsion favorise la démarche créative ou artistique mais ce processus participe
grandement à altérer notre sens des réalités.
EXEMPLE
– Quelle définition donnez-vous au mot « amour »?
– Quelle définition votre voisin donne-t-il au mot « amour »?
– Quelles pourraient être d’autres définitions, selon d’autres cartes du monde?
Pour un dépendant affectif?
Pour un dépressif?
Pour un orphelin?
Pour un aventurier?
Pour une personne en manque d’amour?
Pour un missionnaire?
CONCLUSION
Notre perception est donc totalement subjective. Elle dépend de la représentation que
nous nous faisons de la réalité mais non de la réalité elle-même. En résumé, il
n’existe par de bonne ou de mauvaise carte, mais il faut avoir conscience que chacun
à sa propre carte de la réalité. Ce qui est vrai pour l'un n'est pas vrai pour l'autre car
chacun individu est différent. La seule quasi-vérité est que l'un et l'autre ont
probablement raison ! Bonne base pour apprendre à respecter le modèle du monde de
l'autre.

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