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- avril à octobre
- novembre
- Décembre - Janvier.
- 80 à 85 % des cas,
- pas de GnRH, absence de croissance folliculaire, réduction de la taille des ovaires
Phase de transition
- février
- effet de la photopériode (espèce à jours longs), synthèse de mélatonine, synthèse progressivement accrue de
GnRH, FSH, Croissance folliculaire (plusieurs vagues au début pendant 50 à 60 jours puis ovulation si rapport
FSH/LH optimal)
L ’anoestrus du postpartum
- chaleurs dites du poulinage (foal heat) : manifestation de chaleurs avant le 14ème voire le 19ème jour du postpar-
tum, 90 % : 5 à 12 jours après le poulinage.
- effet de la photopériode : La fréquence des ovulations est d’autant plus élevée et l’intervalle entre le poulinage et
la première chaleur d’autant plus court que la durée du jour s’allonge. Risque accru de double ovulation en mai
(/janv, févr), Anoestrus fonctionnel possible (saison > allaitement).
Equine 1
Rétention placentaire chez la jument
Définition
Non expulsion du placenta (ou en partie) dans les 12 heures. La fréquence peut atteindre 10% et le délai habituel
est inférieur à 3 heures.
Rappel
Au J30 à 150 de la gestation il y a formation des cupules endométriales, en suite placentation. Le placenta est épi-
théliochorial, diffus et possède des microcotylédons.
Etiologie
Allongement de gestation, hydropisie, dystocie (césarienne, embryotomie), poulains morts-nés, jumeaux, rétentions
antérieures, prédisposition racial (trait), age,...
Pathogénie
Le site de rétention se trouve être la corne non-gestante, dans cette partie l’allanto-chorion est plus épais et la lon-
gueur des villosités plus grande. Infection utérine? hypocalcémie, hypoocytocinémie?
Symptomatologie
Présence externe d’un placenta, éventuellement colique, fourbure. Il faut impérativement observer le placenta ex-
pulsé dans les délais normaux:
- le poids: L’amnios doit peser 2,5 kgs et l’allantoïde 4 kg.
- la forme
- la face allantoamniotique: en contact avec le foetus, externe après expusion d’aspect transparant. Une colloration
par méconium signe l’hypoxie ou l’asphyxie du foetus
- la face allantochorionique: en contact avec l’endomètre, interne après expulsion, rouge d’aspect velour et hétéro-
gène. La réduction de la surface chorionique est signe de placentite, fibrose, kyste endométriaux.
- le cordon: 55 cm, 2 artères, une veine et le canal de l’ouraque. Risque de strangulation si la taille est augmentée,
risque de rupture prématurée au stade 2 et asphyxie si la taille est diminuée, risque de torsion également avec
obstruction du canal de l’ouraque et rupture de la vessie.
- faire des prélèvement éventuel.
Traitement
- Torsion du placenta externe pour éviter le déchirement et extraction manuelle externe et interne (torsion et dé-
collement à répéter)
- Instillation dans le sac placentaire d’une solution d’isobetadine chaude (10 à 12 litres) provoquant la distension
utérine, la libération d’ocytocine et par conséquent les contractions myométriales.
- Ocytocine en IV
- Postposer à 25 jours PP au moins la saillie ou l’insémination
Pronostic:
Equine 2
Involution utérine chez la jument
Caractéristiques spécifiques
Implication pratique
Recommandations pratiques
Contrôle d’involution au J7 avec examen vaginal (lésion éventuelles), identification de liquide utérins. Si la taille de
l’utérus est < à 2cm l’insémination est possible avec AB dans l’utérus le landemain et ocytocine avant et après l’in-
sémination. Si l’utérus est > à 2 cm il faut postposer et injecter une prostaglandine si il y a un corps jaune. Instila-
tion utérines à J2 et 5 si il y a des complications.
Equine 3
Infections utérines chez la jument
Généralité
Diagnostique
Inspection visuelle, palpation rectale, vaginoscopie, echographie, examen cytologique, anatomopathologique, bacté-
riologique.
Examen cytologique: prioritaire en cas de suspicion. Par écouvillonage ou drainage avec contention et hygiène.
Utilisation d’une sonde d’insémination, seringue et technique du double gant pour éviter les contaminations vul-
vaires et vaginales. Coloration rapide au méthanol-éosine-bleu de méthylène et coloration de gram éventuelle.
Identification de cellules endométriales, leucocytes (normal en cas d’endométrite physiologique, lyphocytes en cas
d’endométrite chronique. Anormal si plus d’unPMN par 5 champs examinés. Eosinophiles lors d’irritation faisant
suite à un pneumo ou urovagin). bactérie parfois visible. Les champignons sont rarement visualisés mais sont en
général très inflammatoires. Technique simple et rapide, permet de quantifier l’inflammation entre discrète (5 à 10%
de PMN) et purulente (50% de PMN) ce qui permet de juger la durée du traitement (de une à 2 semaines), par con-
tre pas de relation avec la profondeur ou la chronicité et faux négatifs.
Prélèvement bactériologique: Les deux sites de prélèvement systématiques sont la fosse, le sinus clitoridien ou le
méat urinaire et le col, l’endocol ou le corps utérin. Gand, pas de désinfection, sonde à 3 voies, pas d’AB dans les 8
jours qui précède, milieu de transport et transfert rapide au labo. Permet le dépistage des maladiesvénériennes (tay-
lorella equigenitalis, pseudomonas, klebsiella), l’identification d’une flore commensale au niveau du clitoris et du
vestibule vulvaire. L’utérus est stérile. Faux positifs (hygiène, contamination postpartum ou après saillie/insémina-
tion) Le prélèvemen ne sera considéré comme positif que si une bactérie est identifiée en culture pure. Cet examen
est complémentaire à l’examen cytologique.
Diagnostique anatomopathologique: pour l’endométriose par biopsie en dioestrus, plusieurs prélèvement son
nécessaires et le coût est élevé. (pince à mors de crocodile de kenney)
L’Echographie: Pour diagnostiquer le pyomètre et l’endométriose kystique et faire le diagnostique différenciel en-
tre exsudat (infection) et transudat (juments agées).
Endométrite puerpérale
Fait suite à une rétention placentaire ou à une dystocie. Hyperthermie, anorexie, fourbure, septicémie
Pyomètre
Peu fréquent, pas de symptômes généraux, Dioestrus prolongé, Lésions endométriales souvent irréversibles, Pro-
nostic reproducteur très réservé.
Equine 4
Endométrites sexuellement transmissibles (EST)
Agents étiologiques: Taylorella equigenitalis (CEM déclaration obligatoire, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas
aeruginosa
Symptomatologie: Etalon porteur sans symptômes, Chez la jument, présence ou non (plus rarement) de symptô-
mes, écoulement vaginal grisâtre dans les 2 à 7 jours après la saillie, Accumulation de pus dans la cavité utérine
parfois.
Traitements: distinguer les juments porteuses et les juments en phase d’endométrite active, Identifier les étalons
porteurs, Mesures d’hygiène de la vulve lors des examens. D’une manière générale: irrigation intra-utérine d’anti-
biotiques (plus ou moins spécifiques selon le germe) pendant 5 à 7 jours, désinfection de la vulve et du clitoris
(chlorhexidine diluée à 2%), Élimination du smegma, Applications de pommades, contrôles bactériologiques répé-
tés après traitement
Etiologie: germes environnementaux, fécaux ou levures, germes aérobies opportunistes, Streptococcus equi variété
zooepidemicus, Escherichia coli , Staphylococcus aureus, germes anaérobies : Bacteroides fragilis, levures surtout
après Ab : candida, champignons
Prédisposition: Surtout quand il y a anomalies de conformation du périnée: juments âgées, multipares avec des
altérations endométriales (biopsie) identifiables par biopsie (fixation favorisée des germes). Insémination erronée en
phase dioestrale.
Traitements: traiter les facteurs prédisposants (pneumovagin, lésions vulvaires ou cervicales), renforcement de
l’hygiène lors des manipulations, détersions (instillation-siphonnage) quotidiennes de la cavité utérine associées à
une thérapeutique anti-infectieuse et ocytocique. Solution saline (instillation pour eliminer le contenu utérin),
Solution de povidone iodine (infection fongique et endométriose grave car peut provoquer des réactions secondai-
res), AB souvent associé à la solution saline, plasma autologue (opsonine) pour améliorer la phagocytose dans l’uté-
rus. En cas d’affection générale, utilisation d’AB par voie locale, mais idéalement il faut utiliser la voie locale et gé-
nérale; Ocytocine et PGF2 (utérotoniques)
En médecine humaine il s'agit de prolifération non tumorale ectopique de l’endomètre, il s'agit d'un facteurs de
prédispostion aux endométrites chroniques à germes opportunistes. Le Diagnostic est clinique aspécifique ou/et
anatomopathologique : 4 classes distinguées par Kenney
Valeur pronostic de reproduction -> taux de gestation:
- 1 80-90 % : Absence de lésions significatives : fertilité normale
- 2a 50-80 % : Lésions discrètes, fibrose au niveau des glandes, cellules inflammatoires au niveau du stratum com-
pactum -> traitement envisageable
- 2b 10-50 % : Lésions modérées, foyers de cellules inflammatoires dans le stratum compactum, firbose plus sévère;
dégénérescence glandulaire -> traitement conséquent, suivi rapproché nécessaire
- 3 <10 % : Lésions sévères, dégénérescence glandulaire disséminée avec atrophie, présence de lacules lymphati-
ques et parfois de kystes endométriaux (échographie), peu ou pas de signes inflammatoires traitement lourd avec
peu de chances de réussite
Traitement:
- Curetage mécanique pour éliminer les couches superficielles de l’endomètre en espérant un renouvellement de
celui-ci, une curette à manche souple sera introduite au travers du col, en phase de dioestrus afin de limiter les
hémorragies. Ab dans les jours suivants.
- Curetage chimique: kérosène (alcool des lampes à pétrole) : Nouvelle Zélande (50 ml dans l’utérus en dioestrus),
écoulement purulent pendant 1 à 3 jours après le traitement, disparition au bout de 3 semaines, peroxyde d’hy-
drogène (Europe). Un volume de peroxyde d’hydrogène à 3% est dilué dans quatre volumes de sérum physiolo-
gique 60 à 250 ml de la solution dans l’utérus en phase oestrale pendant 3 à 5 jours.
Equine 5
Endométrites physiologiques non infectieuses
Etiologie: Spermatozoïdes, plasma séminal, débris cellulaires, dilueurs de sperme, air, substances médicamenteu-
ses, inflammation d’autant plus importante que peu de sperme (voir en cas de sperme congelé) ou que sperme fort
concentré , Déclivité du tractus génital (billes radioactives, scintigraphie), juments résistantes plus de signes d’en-
dométrite physiologique dans les 48 heures post saillie, juments sensibles : persistance au-delà de 72 heures.
Diagnostique échographique: Normalement absence de liquides intrautérins dans les 4 à 12 heures suivant la
saillie ou l’insémination, dans le cas contraire il faut mettre en place d’un traitement: Drainage, Ocytocine, PGF.
Equine 6
Pathologie du tractus génital et de la vessie de la jument
Pathologies de la différenciation sexuelle
Hermaphrodites, Pseudo-hermaphrodisme masculin : décrit dans l’espèc équine, Free-martinisme: non décrit dans
l’espèce équin, Hybrides interspécifiques: 64 chromosomes chez le chaval mais 63 chez le mulet (Mulet : jument et
âne, Bardot : étalon et anesse)
Pathologies de l’ovaire
Les tumeurs
Généralités: surtout ovaires, vagin et vulve, mais en particulier tumeurs de la granuleuse. Egalement tératome, adé-
nome, cystadénome, adénocarcinome, cystadénocarcinome, dysgerminome, lymphosarcome. Il y a 2 catégories, les
tumeurs fonctionnelles : altération du cycle (granulome) et les tumeurs non fonctionnelles.
Les tumeurs de la granuleuse: bénigne chez les juments de 5 à 16 ans , épaississement de l ’encolure, cachexie si
cas chronique, Synthèse possible d ’oestrogènes et de testostérone , nymphomanie, agressivité ou anoestrus, parfois
en cas de gestation, Tumeur de 6 à 40 cm de poids de 1 à 6 kgs (59 Kgs), Etirement des ligaments : douleur, inappé-
tence, risque de rupture vasculaire, inactivité ou non de l ’ovaire contralatéral, Testostérone > 100 pg dans 50 à 90 %
des cas.Traitement par ovariectomie: Colpotomie si le diamètre est inférieur à 10 cm, laparotomie si au moins 15 cm
et par la ligne blanche si la taille est grande.
Indications: Tumeur ovarienne (granuleuse > autres), Amélioration de la maniabilité et des performances, Rece-
veuse d ’embryons, Recherche.
Voies d ’approche chirurgicale: Colpotomie (transvaginale), Laparotomie par le flanc, Laparotomie par le ligne
blanche.
Colpotomie: Equipement et personnel plus limité, mais taille de l ’ovaire à enlever < 10 cm, Antiseptie périneo-va-
ginale, Tranquilisation, Incision cranioventrale latérale de 2 cm de la paroi vaginale et du péritoine sous-jacent (bis-
touri) à 4 cm de l ’ouverture cervicale pour éviter la vessie, l ’urètre et le rectum et une lésion cervicale lors de la
distension, Distension manuelle de l ’ouverture.
Ovariectomie par le flanc: Un seul ovaire accessible, facteur limitant : taille de la fosse paralombaire et donc de
l ’ovaire (< 25 cm), Incision de 15 à 30 cm à mi-distance de la hanche et de la dernière côte, Application de lido-
caïne sur le mésovarium, Transfixion sur tout le mésovarium maintenu tendu, Ablation de l ’ovaire, vérification de
l ’hémostase.
Ovariectomie par la ligne blanche: Exposition optimale des deux ovaires, Ablation d ’ovaires de grande taille pos-
sible, Coûts opératoires plus importants, Incision en avant du pis, Application de lidocaïne sur le mésovarium avant
la traction , Transfixion sur tout le mésovarium maintenu tendu, Vérification de l ’hémostase.
Kystes paraovariens
D’origine congénitale (reliquats des conduits mésonéphrotiques) la taille varie de quelques millimètres à plusieurs
centimètres
Pathologies de l ’utérus
Utérus unicorne: Jument âgée de 3 ans, Tétralogie de Fallot, état d’anoestrus (corps jaune ipsilatéral), Gestation
possible, ovariectomie unilatérale.
Polypes endométriaux: Sessiles ou pédonculés, recouverts de l’endomètre , renferme des glandes endométriales
tumeurs de l’utérus: lymphomes, lymphosarcomes
Pneumomètre
lacunes lymphatiques et kystes endométriaux: lésions obstructives du drainage lymphatique, Formation de lacu-
nes lymphatiques, juments âgées surtout, diagnostic différentiel avec gestation (J10 à J25).
abcès periutérins
Equine 7
Pathologies vulvaires et vaginales
maladie des génisses blanches (voir utérus), pneumovagin et urovagin, prolapsus vaginal, fistule recto-vaginale (voir
cours obstétrique), vaginites, vulvovaginite pustuleuse infectieuse, kystes des conduits de Gartner, kystes des glan-
des de Bartholin, vaginisme, tumeurs vaginales (carcinome squameux), Œdème vulvaire.
Vaginites
germes saprophytes : streptos, colibacilles… manipulations non hygiéniques : part, insémination, examens, herpes-
virus 3 : exanthème coïtal
Pneumo-vagin
- Type 1: commissure de 2 à 3 cm > bord postérieur, inclinaison vers l’avant progressive avec l’âge
- Type 2 : commissure de 6 à 7 cm > bord postérieur, inclinaison avec l’âge plus nette
- Type 3: commissure complètement au-dessus du bord postérieur
Etiologie: Amaigrissement trop prononcé (travail, parasitisme...), Etat corporel excessif : inversion des lèvres et
pneumo-vagin, Lésions acquises au poulinage, vêlage, Conformation de la queue trop en cimier, Manifestation tem-
poraire pendant l’oestrus (oedème ...), Si inclinaison trop forte : écoulement de l’urine vers l’avant et apparition
d’un urovagin.
Traitement chirurgical: Opération de Caslick (1937): Travail, tranquilisation et anesthésie locale ou loco-régionale,
Infiltration entre peau et muqueuse sur 1 cm de large de la commissure supérieure jusque 2 cm sous le bord posté-
rieur du bassin, Ablation de 8 à 10 mm de muqueuse (diamètre d’un spéculum) depuis la commissure supérieure
jusqu’à un point situé sous le bord postérieur du bassin : ne pas enlever de peau (risque de mauvaise cicatrisation)
,Application d’un surjet continu de fil résorbable ou non. Si fermeture excessive : risque d’urovagin, Ab voire sé-
rum antitétanique, antisepsie locale, Prévoir pour les saillies ultérieures : Suture circulaire au niveau de la partie
ventrale, Utilisation d’un rouleau conique de saillie, Episiotomie parfois requise au poulinage. Vulvoplastie ou épi-
sioplastie: Indication si atteinte des commissures et du vestibule vulvaire , Travail, tranquillisation et épidurale, In-
filtration locale d’un anesthésique, Trois lignes d’incision (triangles rectangles G et D), Dorsale de la commissure
supérieure jusque la limite vestibule - vagin, Latérales le long de la jonction peau-muqueuse (voir opération de
Caslick), Obliques entre les points extrêmes des autres incisions, Dissection et ablation de la surface muqueuse des
deux triangles. Surjet inversant (vers le vestibule) sur la muqueuse vulvaire, Apposition de la sous-muqueuse au
moyen de points séparés, Terminer les sutures en donnant à la commissure vulvaire une position verticale, Postpo-
ser de 4 à 6 semaines la saillie.
Urovagin
Accumulation d’urine en quantité variable dans la portion antérieure du vagin résultant d’une altération de la con-
formation anatomique de la vulve ou du tractus génito-urinaire
Diagnostic: Au moyen d’un spéculum vaginal, Diagnostic différentiel avec mucomètre ou pyomètre en mesurant le
pH (pyomètre acide ; urine alcaline), Cytologie, Recherche des globules blancs, bactéries, Identification de cristaux
de carbonate de Ca (les plus fréquents), Examens complémentaires de l’utérus et des ovaires, de la vulve...
Etiologie: Incompétence du sphincter vulvaire , Incompétence du sphincter vulvo-vaginal, Pneumovagin : facteur
prédisposant, Examen vaginal (effet temporaire), Opération de Caslick incorrecte (expulsion de l’urine difficile),
Ptose des ligaments suspenseurs du tractus génito-urinaire, Imprégnation oestrogénique , Distension utérine
(pyomètre...), Pathologies vésicales : cystites, urolithiases.., Lésion de l’urètre (iatrogène, infection ...).
Traitement chirurgical : l’extension uréthrale (uréthroplastie), Opération de Mc Kinnon et Beldon: Dissection de
la muqueuse du haut vers le bas jusqu’à obtention d’un repli de 3 à 6 cm (diamètre du canal de 2 à 4 cm), Suture
inversante en surjet des deux replis muqueux, Cicatrisation en 2ème intention de la sous-muqueuse laissée à nu.
Pathologies de la vessie
Equine 8
Pathologie de gestation dans l’espèce équine
Les avortements
Causes: Gestation gémellaire (dizygotique, synchrone), Causes biologiques (Herpesvirus équin, Artérite virale
équine, Leptospires), Placentites, L’insuffisance hormonale, Les anomalies du cordon, L’interruption volontaire de
la gestation
Gestation gémellaire: naissance des deux poulains vivants seulement une fois sur 8, cause également des dysto-
cies, rétention placentaire, infécondité... Il faut donc un suivit échographique de la croissance folliculaire, un dé-
nombrement des corps jaunes après 7 jours, un diagnostic précoce de gestation à 14 jours pour confirmer la gesta-
tion, identifier la gémellité, identifier l’homo ou l’hétérolatéralité de la gestation et soit mettre en place un squee-
zing, attendre la réduction naturelle, ou induire un IVG. Un diagnostique échographique tardif entre le J24 et le
J33 de gestation permetra de confirmer une gestation simple ou induire une IVG. La réduction naturelle des em-
bryons se fait plus fréquement après la fixation (J18) et si il y a homolatéralité.
Facteurs biologique: EHV1 surtout (lésions vasculaire, séroconversion, vaccination préventive), artérite virale
équine (2eme moitié), leptosprose.
Interruption volontaire de gestation:
- > J5: PGF naturelle ou de synthèse
- J14 à J23: squueezing
- J25 à J30: injection transvaginale échoguidé d’amikacine dans l’amnios
- J30 à J120: (cupules endométriales et CJ accessoires) injection de PGf répétées
- >J120: injection intracardiaque transabdominale echoguidée de KCl ou Dexaméthasone dans l’allanthoïde.
-
La mortalité embryonnaire
Définition: accumulation excessive du liquide allantoïdien (hydro-allantoide : 90 % des cas) et/ou du liquide amnio-
tique (hydramnios : 10 % des cas). Phénomène plus prépondérant chez la vache (2ème moitié de la gestation) que
chez la jument, la brebis et la truie.
Etiologie : hypothèses: hydronéphrose, torsion du cordon ombilical, facteurs hormonaux... Souvent associée à une
gestation gémellaire, souvent associée à des fœtus anormaux.
Symptômes: distension abdominale symétrique assez brutale, du coup amaigrissement, effets respiratoires, cardia-
ques, déshydratation, oedèmes sous-ventraux , distension utérine, migration vers le haut, la palpation fœtale n’est
pas toujours possible.
Traitements: Soit interruption pharmacologique de la gestation, dilatation manuelle du col (jument), chirurgical,
évacuation lente des liquides.
Conséquences: rétention placentaire, augmentation du poids du placenta (x 3 à 4)
La séparation prématurée du placenta
Equine 9
Traitement: rupture dès l’apparition car il y a un risque d’asphyxie ou d’hypoxie du poulain.
Les placentites
Surtout chez la jument, normalement sécretion par le CJ principal, les CJ accessoire puis le placenta. Etiologie:
endotoxémie, coliques, placentites. Le traitement repose sur l’administration de progestagène (logique!) altrenogest
idéal car ne provoque pas d’interférence avec le dosage de la progestérone.
Morts fœtales
la momification
transformation aseptique du fœtus avec résorption des liquides, désengrénement placentaire, autolyse fœtale, infil-
tration calcaire possible (lithopédion)
Etiologie: anomalies génétiques, chromosomiques ou hormonales, infections (parvovirose chez la truie), torsion du
cordon, corticoïdes
Symptômes: masse dure dans la cavité utérine (« soquette »), gestation prolongée, coexistence possible avec un fœ-
tus vivant, absence de développement abdominal
Traitement: prostaglandines, oestrogènes (5 à 10 mg de benzoate ou de valérate d’oestradiol) répétés tous les deux à
5 jours, expulsion 2 à 4 jours, dilatation manuelle du col (jument)
la macération
Plus rare que la momification, surtout chez les vaches, digestion bactérienne du fœtus caractérisée par une impré-
gnation lente de ses tissus par les liquides organiques aboutissant à leur ramollissement et leur dissolution. Sépa-
ration des os, résorption des liquides ou expulsion par le col, surinfection possible (écoulements purulents), lésions
endométriales (pronostic plus sombre)
Traitement: comme la momification avec en plus des AB et des antiseptiques.
l ’emphysème
Décomposition gazeuse caractérisée par un œdème sous-cutané généralisé et la boursouflure du fœtus. Contamina-
tion utérine par des germes tels le vibrion septique, Complication fréquente des avortements ou d’un part prolongé
non détecté.
Délai diagnostic: poils se détachent au bout de 48 heures, les onglons après 72 heures, état de toxi-infection de la
mère
Symptômes
- locaux : écoulement vulvaire sanieux, fétide, crépitation du foetus à la palpation
- généraux : péritonite septique, hyperthermie, dépression générale, diarrhée, part sec
Traitement: pharmacologique; chirurgical : césarienne, embryotomie, Pronostic : très réservé
Equine 10
Autre
Hémorragiques: tumeur ou varices du vagin, mort foetale ou décollement placentaire. Purulent: vaginites. Peut aussi
etre d’origine vésicale ou rénale.
Rupture utérine
Equine 11
Pathologie et intervention obstétricales chez la jument
Contrôle pharmacologique de la parturition
Parturition
- Stade 1 : phase de préparation, du début des contractions utérines jusque la dilatation complète du col
- Stade 2 : phase d’expulsion du fœtus, de la dilatation complète du col jusque l’expulsion du fœtus
- Stade 3 : phase d’expulsion du placenta, de l’expulsion du fœtus à l’expulsion du placenta
Débuter la surveillance (directe ou indirecte via des caméras ou des ceintures) 2 à 3 semaines avant le poulinage,
Eviter si possible toute interférence avant la phase 1. Au début de la phase 1, laver la région périnéale, bander (met-
tre un bandage) la queue, enlever l’éventuel suture de Caslick, placer la jument dans un endroit adapté pour l’éviter
qu’elle ne se couche dans un coin.
Soin au poulain: Après le poulinage, Désinfection du cordon (chlorhexidine solution), Sécher le cas échéant le
poulain, Vérifier la présence d’éventuelles pathologies congénitales ou fractures , Vaccin tétanos (si mère non vacci-
née), Injection de Vitamin E/Selenium, Colostrum : 10 % du poids dans les 12 heures.
Score APGAR (1, 5, and 15 min postpartum): Attitude: sur le sternum dans les 5 minutes, Pulse > 60 bpm, Grimace:
réponse à une stimulation des naseaux, Appearance : muqueuses rosées < 5 minutes, Respiration : > 60 bpm .
Le poulain doit etre debout dans les 15-60 minutes, têter sa mère dans les 45-135 minutes, expulser son méconium
dans les 2 heure, uriner dans les 8 heures.
Soin à la mère: Attendre 15 à 45 minutes le relever de la mère, Mettre le poulain en contact avec la mère, Identifier
la présence éventuelle de lésions générale et génitale, Laver la glande mammaire, Tester le colostrum
L’examen obstétricale vise à déterminer la présentation et la position foetale, déterminer la viabilité foetale, déter-
miner le degré de développement foetal, Identifier la cause de dystocie, et enfin, permet le choix d ’une stratégie
obstétricale
Les dystocies
Critères d’identification: Présence de contractions durant 15 minutes sans progression du foetus, Apparition d’une
tête mais pas de membres ou d’un seul membre, Apparition de membres antérieurs mais pas de la tête, Apparition
de l’allantochorion (structure ressemblant à du velours (signe d’expulsion prématurée du placenta), Perforation du
rectum ou de l’anus.
Origine maternelle: Absence ou insuffisance d’effort expulsifs, obstruction de la filière pelvienne.
Origine foeto-placentaire: Anomalie de position ou de présentation, gémellité, dysproportion foetopelvienne, pa-
thologies tel que monstruosité, emphysème, hydrocéphalie, anasarque, ascite, ankylose. hydropisies, décollement
placetaire.
Torsion utérine
Rotation partielle ou totale de l’utérus sur son axe, si elle est antecervicale : seul l ’utérus est concerné (diagnostic
transrectal), si elle est postcervicale : uterus, col et vagin concernés (diagnostic vaginal) Particularités de la jument:
surtout en fin de gestation, peu de symptômes vaginaux, pronostic plus réservé, traitement par la méthode non
sanglante (rouler de la jument), Césarienne si torsion > 270 °.
Equine 12
rétroflexion utérine
- En présentation antérieure: Anomalie de position dorso-pubienne ou dorso-iliaque (foetus à l’envers le dos vers
le bas, refouler et faire un mouvement de rotation), déviation de la tête (refouler, redresser), des membre croisés,
fléchis, présentation des épaules (refouler, redresser).
- En présentation postérieure: Anomalie de position lombo-pubienne ou lombo-iliaque (foetus à l’envers le dos
vers le bas, refouler et redresser ou césarienne, embryotomie), accrochement des grasset, présentation des jarrets,
des ischions, des antérieur et des posterieur (souvant embryotomie nesséssaire).
- Présentation transversale; dorsolombaire ou sternoabdominale -> césarienne
- Chirurgicales: Hémorragies , hématomes , Lésions traumatiques de l ’intestin, Renversements : vessie, vagin, uté-
rus, Lésions vulvo-vagino-rectales , Déplacement de la caillette
- Locomotrices : fractures, lésions des nerfs, desmorexie, fourbures
- Infectieuses : tétanos, métrites, vaginites,
- Métaboliques : rétention placentaire, hémoglobinémie
Les prolapsus
- Rectal: Surtout chez la jument car possède des prédispositions anatomiques, épidurale, tranquilisation et reposi-
tionnement si < 50 cm.
- Renversement de la vessie: épidurale, tranquilisation, repositionnement
- Uterin: parfois
Les lésions nerveuses périphériques
Equine 13
- fémoral: appui en pince ou sur le boulet ( inervation du triceps fémoral)
- sciatique: rare (biceps fémorale semi-tendineux et semi-membraneux)
- queue
Lésions traumatiques du tractus génital antérieur : utérus, col, vagin
Conserne: Lésion utérine sur col fermé : diagnostic difficile, Lésion utérine et hémorragie plus ou moins forte,
Torsion cotylédonnaire et saignement intra-utérin, Lésion utérine ou vaginale et éviscération (brebis), Lésion du
col (Suture difficile, risque d’incompétence cervicale, pronostic réservé si lésion > 45°), Lésion du vagin (partie dor-
sale) lors de la saillie (jument): Ab et suture vaginale ou 2ème intention)
- Degré 1 : atteinte de la partie muqueuse du vagin ou de la vulve
- Degré 2 : atteinte de la paroi vaginale ou vulvaire
- Degré 3 : atteinte de la paroi vaginale, vulvaire, rectale et/ou anale
Rupture périnéale ou recto-vestibulaire (pont ano-vulvaire), Atteinte de l’anus, du vestibule et du rectum, Fistule
rectovestibulaire : Atteinte du vestibule, du rectum, le périnée et l ’anus étant intacts
Equine 14
Pathologie de l’étalon
Pathologies du pénis
atteinte de ses nerfs dorsaux (hématome), balanoposthite , nécrose de l'extrémité distale : élastique de vagin artifi-
ciel, anneau de poils
rage chez le taureau, l'étalon et le chien, dourine (maladie du coït : trypanosome) , tranquillisation au moyen de
propriopromazine
Tumeurs
cryptorchidisme
dessante avant le poulinage chez l’étalon, diagnostique (inguinale ou abdominale?) palpation, echographie, test à
l’HcG.
Orchite
inflammation du testicule (vaginalite, peri-orchite) uni ou bilatérale. Etiologie: hématogène, traumatique ou biologi-
que : Brucella spp, Actinomyces pyogenes, Escherichia coli, Hemophilus spp, larves de Strongylus edentatus (éta-
lon).
tumeurs
l’hyposexualisme
frigidité ou semi-frigidité, les causes sont diverses: hypoplasie testiculaire congénitale, psychiques (mauvaise initia-
tion à l’acte sexuel de l’étalon, alimentation ou d’entretien (excès sexuel, crise d’acclimatation...).
Traitement à base de testostérone.
Equine 15
Insémination artificielle chez les equidés
Dilution du sperme
Etape préliminaire, augmente le nombre de dose et assure la survie des spermatozoïdes. La norme est de 100 à 500
millions de spz par IA.
Conservation
15 à 20 minutes du sperme entier, au dessus la dilution est nécessaire (1:1 -> 1:2). Si la conservation doit être infé-
rieure à 6 heure, refroidissement jusqu’à 18-20°C, inférieur à 48h jusque 5 à 8 °C. Au dessus, congélation.
Congélation
Séparation des deux phases de l ’éjaculat par centrifugation, Refroidissement lent de 18 à 4°C, Addition de la solu-
tion de congélation : temps d ’équilibration fort variable, Conditionnement en paillettes de 1 à 4 ml (150 à 350 mil-
lions de spz), Congélation dans les vapeurs puis dans l ’N.
Matériel d’insémination
Technique
- Particularités physiologiques: LH (augmentation progressive vs pic), Durée oestrus, Diagnostic du follicule (ma-
nuel vs échographie), Structure cervicale (court et souple)
- Choix du moment de l ’insémination: Ovulation possible si follicule > 45 mm, Nombre de doses disponibles (2 le
plus souvent), Nombreuses recommandations différentes, Majorité : une fois < 12 h avant l ’ovulation, Quelques
uns: une fois 6 à 12 h après l ’ovulation, Parfois : Une fois avant et une fois après, Une fois / J si chaleurs pendant
3 jours
- Technique : région vulvaire et périnéale lavée et désinfectée, extrémité de la sonde guidée au travers du vagin et
du col jusqu’au niveau du corps utérin, introduction du bras recouvert d’un gant sera facilitée par l’application
d’un gel non spermicide.
Equine 16