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Ces écrits sont émis par des instances professionnelles. Il est nécessaire d’être attentif au format et à la
structure de ces écrits. La crédibilité est fondamentale et doit être soumis à une analyse rigoureuse.
On prendre comme exemples, le formulaire, la lettre d’embauche ou encore du CV.
- A marquer clairement
I.Lisibilité matérielle qualité visuelle, style, etc)
Séparer tout ce qui relève d’initiatives intéressantes et se focaliser sur les déficiences
II. Lisibilité intellectuelle (analyse de fond)
Clarté et logique du titre, l’orthographe, enchaînement logique, argumentation, style, cohérence du
plan et du propos par rapport au destinataire
- Conclusion : très importante, on rassemble les deux ou trois points majeurs de défaillances. On
propose ensuite des améliorations.
Notes :
- Entréé ex abrupto
- Mauvais contrôle de l’espace : tassé, non aéré et une mauvaise organisaition topographique
- Le maire est supposé aller à l’essentiel car il s’agit d’une urgence
- Détournement administratif
- Problème d’énonciation car l’énonciateur doit s’abstraire de son énoncé pour plus d’éfficacité
( cachant un néant)
- Pas d’éléments d’accréditation : aucune paraphe ne crédite le document lui permettant d’avoir une
certaine légitimité
CS : Remise en cause de la viabilité du document : aucune garantie et cela n’est pas digne d’un
statut de maire
- Présence de phrases orales marquant un style non maîtrisé
- Le maire en fait trop à certains passages : caractère hyperbolique et égocentrique
- Le document n’est pas axé sur l’essentiel !
SCHEMA de COMMUNICATION
Contexte
Emetteur Récepteur
Message
Code
Fonctions du langage
Ce schéma est bien trop simple et peut s’enrichir.
On peut préciser notre vision de ce schéma en insistant sur les différents effets possibles sur le récepteur.
Fonction référentielle
Il s’agit tout simplement de transmettre un message, en général nouveau.
Fonction expressive
Il s’agit de faire valoir/mettre en valeur le moi. Cela peut prendre la forme d’une opinion
personnelle, une confession, une confidence traduisant un état particulier
!! Il est important de noté qu’elle doit être désactivée dans les écrits professionnels
Fonction conative/impressive
Il s’agit ici de faire impression, créer une action par le langage. Il faut donc analyser et voir si cette
fonction est correctement utilisée dans les documents : voir s’il n’y a pas de marque d’autoritarisme
par exemple.
Cette fonction est à manipuler avec tact car il s’agit d’une rhétorique convictive.
Fonction phatique
Elle sert à entrer/sortir de la communication par l’utilisation de formules d’appel ou conclusives
Fonction poétique
Elle sert à enrichir le message en créant du beau avec des éléments esthétiques
Cela permet de donner apparence agréable et stylistique, il s’agit en fait de mobiliser la fonction
poétique.
Fonction métalinguistique
Elle consiste en gros à jouer avec les mots, par exemple les calambours.
Un écrit professionnel est un document/écrit à usage professionnel et rédigé dans un cadre professionnel.
- Il est rédigé dans l’entreprise (administration, usine, association etc.)
- Il transmet une information à vocation strictement utilitaires (matériel, pratique, lucratif, logistique
etc.)
- Il vise à un public plutôt restreint contrairement aux médias
- Sa forme/son apparence formelle est reconnaissable, indentifiable au 1 er regard car il respecte
assez strictement des règles de présentation, un protocole de disposition. Personne ne peut
confondre une lettre professionnelle à une lettre intime.
Il est important de signaler que les caractéristiques clés d’un écrit professionnel sont la brièveté et la
clarté.
Son but est de présenter un contenu de la manière la plus concise possible.
On peut parfois être tenté d’abandonner le respect de la syntaxe et d’avoir recours à une numérisation
spéciale.
Les écrits professionnels sont divers et variés c’est pourquoi on ne peut s’en tenir qu’à des
considérations générales.
Pour caractériser un écrit de professionnel il est important de prendre trois points en compte :
- La vocation
- La fin/le but
- La forme
A. La note
C’est l’écrit professionnel le plus court, il est très bref.
Ex : note de service, note d’information
Autrefois, elle faisait une demi-page, mais à présent le format a bien changé grâce aux emails, aux lettres
et au fax.
La note peut être un moyen de transmettre des renseignements, des ordres, des avis entre services entre
échelons de hiérarchie par exemple.
La lettre est expéditive et est appelée « billet ». Il y a un débat concernant le degré d’importance de la
lettre, est-elle plus importante que celle de la note ?
Le choix du genre est déterminant, c’est comme ça que l’on pourra évaluer le document.
Dans la note il n’y a pas de forme de politesse, ni de formules conclusives. Le rapport d’efficacité est pur, il
n’y a pas de vernis protocolaire, ainsi l’utilitaire prime sur le protocolaire.
Dans certains cas la lettre est plus utilisée que la note, et vice et versa, cela dépend du rapport
hiérarchique.
Certains messages nécessitent plus une forme de note que celle d’une lettre. Même si la note ne reprend
pas les formes strictes, on peut tout de même nuancer ce propos.
Dans une note on trouve :
- Un entête : émetteur, destinataire, l’objet, la date d’émission (fonction impressive)
- On trouve des formules types, telles que « signale/informe/exige/prie que… »
Ce sont des expressions sèches qui appellent rarement à une réponse mais plutôt à une exécution,
un accusé de réception via mail par exemple
- Une fonction impressive forte mais pas de fonction référentielle à proprement parler
Lisibilité matérielle :
- Positif : coordonnées, cachet, émetteur, signature, logo université, date, lieu, objet, pièce jointe ajoutée au
document, plan du site, citation des arrêtés concernés
Légitimation du document, cela conforte le sérieux du document, mise en page équilibrée et aérée
- Mise en valeur typographique : gras, souligné, capital pour titre document ; gras, capitale, minuscule
- Négatif : surinvestissement du genre même de la note : introduction d’éléments étrangers à sa nature, la note
se voulant beaucoup plus simple, hésitation entre la note et la lettre
- Même si mise en valeur : mais on ne sait pas directement de quoi il s’agit, mauvaise hiérarchie de
l’information
- 2 documents pour note d’information : gênant ; plan quasi-illisible, peut-être préférence d’une note
d’information, plan inséré dans la 1ère page ?
Lisibilité intellectuelle :
Décrédibilisation de l’institution avec l’utilisation du lexique : cela peut être interprété autrement, mots
équivoques et ambigus
B. Le compte rendu
En général, il prend la forme d’un dossier. Il rend en fait compte d’un phénomène qui peut être un
évènement, une situation, une négociation beaucoup plus souvent qu’une discussion sur lequel
l’entreprise pourra s’appuyer.
La fonction du compte rendu est informative et non pas impressive. Il est axé sur l’information et est
purement descriptif, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune intervention personnelle de l’auteur/du rédacteur.
Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’opinions exprimées attention !
Le CR doit rendre compte des faits avec toute objectivité, aucune analyse personnelle surtout, ce qui serait
une erreur fatale !
Le style du compte rendu est formel avec la présence d’un entête ( émetteur, destinataire, date, titre avec
les mots « compte rendu » affichés )
Compte-rendu de réunion
Débats d’une assemblée, c’est au sens intégral. Tous les échanges et débats qui ont eu lieu lors de la
réunion.
Il fait foi de la délibération qui a eu lieu
Décision prise collectivement
Il apporte une garantie que les décisions ont été prises démocratiquement, telle une preuve, une garantie
de transparence.
On trouve cela dans les assemblées générales d’associations, les congrès nationaux, sessions de comité
officiel. On peut prendre un compte-rendu d’une association pour le dossier, car c’est assez courant.
La longueur des comptes-rendus est très variable. En général ça tourne autour de 3 à 10 pages.
L’ordre du jour est respecté, mais quand on arrive aux questions diverses, elles sont subdivisées en sous-question.
Dans la présentation, le défaut majeur que l’on pourrait remarquer est le fait que le plan de l’ordre du jour n’est pas
assez complet. Ainsi, on aurait su à quoi s’attendre et l’évolution des questions abordées serait plus claire. Quant au
mot « divers », il n’est pas très approprié.
C. Le questionnaire
D. La lettre professionnelle
C’est l’écrit standard le plus courant. A telle enseigne qu’il n’est pas rare de trouver un écrit professionnel, précédé
de lettre. La lettre joue le rôle majeur.
Quelle est la correspondance qui nous retient ? Ce n’est pas la correspondance privée amicale, c’es la
correspondance à caractère professionnel englobant la correspondance commerciale, administrative, technique.
Attention à ne pas confondre la lettre commerciale avec la publicité prenant pour alibi la lettre. 5ce sont en réalité
des publicités pures et simples, ce ne sont pas de vraies lettres. On nous trompe l’œil, abuse en envoyant un
courrier, c’est une publicité prenant pour support la lettre mais qui n’en est pas une.
La lettre commerciale est elle considérée come un écrit professionnel.
Il y a des invariants (qui ne bougent pas d’un écrit à l’autre), des invariants formels
variantes relatives :
- au destinataire, si j’écris à une personne hiérarchiquement au même niveau ou très au-dessus de moi, les cotes
changeront un peu.
- Ils sont aussi venus à l’enjeu de missive (au 19 ème siècle on parlait de billets, lettre rapide)
Faire un brouillon donne un angle d’attaque. Généralement des courriers sont envoyés sans avoir été suffisamment
pensés au préalable.
Une lettre ne s’improvise pas, résultat d’un processus relativement long. Phase de préparation, maturation,
vérification…
pratiquement toutes les lettres seront frappées par le syndrome de la précipitation.
Ce que l’on va trouver, c’est un paratexte : le texte n’est jamais donné comme tel, toujours agrémenté d’éléments.
L’entête :
- une pléthore d’informations qui donneront un cachet officiel à la lettre. Ce n’est pas leur sens qui importe mais la
signification
Les informations pratiques, qu’il faut distinguer des infos de type symbolique
Le logo : identifiant visuel, (exemple : virgule de Nike, on n’a même plus besoin de mettre Nike)
Graphisme sophistiqué ou simpliste primaire
Référence de la lettre, peu de lettres officielles sont dépourvues de codes de référence, identifiants, numéros de
référence.
Date : une lettre non datée ne vaut rien légalement, il faut y ajouter le lieu d’émission (Paris, le 1 er avril 2011) en haut
à droite
Coordonnées de l’émetteur sont à gauche, on fera en sorte qu’il soit complet (nom, prénom, qualité, adresse, fax
téléphone, mail, site)
Il peut arriver que les coordonnées de l’émetteur soient disposées de façon différentes, il peut arriver que des
données mineures soient mises dans les marges, pieds de page
Les coordonnées du destinataire sont à droite, A Monsieur le directeur des presses universitaires
(on ne donne pas tout, il connaît lui-même ses coordonnées)
L’objet : ce qu’il y a peut-être de plus important, on est dans l’interface matériel et intellectuel, beaucoup à dire sur
le contenu, formulation de l’objet.
Aspect matériel, cela fait partie des invariants, cela doit figurer à ce stade avant le corps de la lettre.