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Les aliments qui nous empoisonnent (additifs, perturbateurs endocriniens,

sucres cachés, pesticides…) : comment les repérer ? Leurs effets sur la


santé du consommateur ?

HERIPEL Floriane

Bachelor Diététique et Nutrition Sportive 1ère année

Travail de recherche présenté à :


MELINON Maëlle - ACT
RODRIGUES Sophie - Physiologie et métabolismes

EDNH - Aix en Provence

7 janvier 2019

Sommaire

Introduction ………………………………………………………………………………………………….. 1
I) Généralités sur ces aliments dit « mauvais » ……………………………………………………….. 2
a) Les plus dangereux …………………………………………………………………………….. 3
b) Les mieux cachés ………………………………………………………………………………. 4
II) Leurs effets sur la santé du consommateur ………………………………………………………… 4
a) Certains sont naturels et inoffensifs…………………………………………………………… 4
b) … Tandis que d’autres sont douteux voir nocifs pour la santé……………………………… 5
III) La solution : apprendre à les repérer et les éviter ………………………………………………….. 7
a) Comprendre les emballages de supermarchés ……………………………………………… 7
b) L’agriculture biologique : une solution durable ? …………………………………………….. 8
Conclusion …………………………………………………………………………………………………… 9
Résumé en anglais …………………………………………………………………………………………. 10
Annexe ……………………………………………………………………………………………………….. 11
Webographie et Bibliographie ……………………………………………………………………………… 12
Introduction

Malgré cette effervescence nationale à propos du Leit’ Motiv « manger sain et équilibré », les
industries alimentaires n’ont pas fini de nous empoisonner, et ainsi plonger le consommateur dans
une « mal-bouffe » continue.
C’est à partir de 1950 que le monde de l’alimentation à connu une forte hausse de la
production de ces fameuses substances chimiques, allant jusqu’à 250 millions de tonnes par an
contre seulement 1 million à ses débuts. Additifs, pesticides, organismes génétiquement modifiés
(OMG)… nombreux sont les dérivés. Utilisés massivement et présent dans tous les supermarchés,
les consommateurs ignorent bien souvent les revers de ces ajouts. En effet, les producteurs n’y
voient que des avantages, et ceci très souvent au détriment de la santé des usagers. Cancérogènes,
allergènes, ou même mortels, nous allons tenter d’éclaircir ce sujet.
Il serait donc interessant de se demander ; en quoi les aliments qui nous empoisonnent sont-
ils si difficiles à repérer et à comprendre sur nos emballages ? Est-ce le reflet d’effets néfastes sur la
santé du consommateur ?
Afin d’y répondre, nous allons diviser notre raisonnement en trois parties. Etudions dans un
premier temps les principaux aliments tant critiqués, avant de nous intéresser dans un second temps
à leurs effets délétères sur la santé. Enfin, analysons dans un dernier temps la solution à apporter
aux consommateurs, c’est à dire savoir les repérer.

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I) Définition des principaux aliments qui nous empoisonnent au quotidien

Durant cette première partie, le but n’est pas de les présenter un par un car les industriels
alimentaires ont eux même rendu cette liste continuellement longue. C’est pour cela que nous
aborderons les principaux, et plus précisément les plus « graves » aux yeux des consommateurs, et
évidement les mieux cachés.

a) Les plus alarmants pour les usagers

Les pesticides

Les pesticides sont un ensemble de substances chimiques destinées à repousser, détruire ou


combattre les ravageurs ainsi que les espèces indésirables de plantes et d’animaux , étant
considérées comme nuisibles à la production des denrées alimentaires. En plus clair, si ces produits
sont capables d’éliminer des organismes vivants, c’est bien qu’ils témoignent d’une extrême nocivité
pour les consommateurs. Ils sont donc par définition dangereux.

Il en existe plus de 800, tous aussi différents les uns que les autres. Les plus répandus sont les
herbicides (contre les mauvaises herbes), les insecticides (contre les insectes) ou encore les
fongicides (contre les champignons). Ces derniers sont classés en grande famille chimiques telles
que les organophosphorés, ou encore les carbamates. Tous les pesticides sont composés d’un ou
de plusieurs principes actifs d’origine naturelle ou synthétique, auquel sont ajoutés d’autres
substances (solvants, colorants, répulsifs..) afin d’améliorer leur efficacité. La substance active
(molécule) constitue le principe actif (celui qui agit sur les nuisibles) du produit.

En effet, ces « produits phytosanitaires » sont très utiles pour les producteurs. Ils permettent à la fois
une culture saine, c’est à dire sans nuisibles qui les privent d’eau, de matières nutritives et de
lumière. Mais ils permettent aussi un meilleur traitement pour les produits stockés. C’est ainsi
l’ensemble de la productivité qui a été vu à la hausse. Sans eux, la moitié des récoltes serait
perdues. Pourtant, nous allons voir durant notre raisonnement que les pesticides sont très souvent à
caractère nocifs pour nous usagers.

Et puisque l’un ne va pas sans l’autre, les pesticides renferment également des perturbateurs
endocriniens.

Les perturbateurs endocriniens

Selon l’OMS en 2002 (organisation mondiale de la santé), un perturbateur endocrinien est


« une substance ou un mélange de substances, qui altère les fonctions du système endocrinien et
de ce fait induit des effets néfastes sur l’organisme d’un individu ou sur ses descendants ». C’est
donc le système hormonal du consommateur qui peut être impacté ici.

Si les perturbateurs endocriniens sont présents partout, on les trouve particulièrement dans l’eau et
l’alimentation. Il peut être d’origine naturelle (comme les hormones et phyto-oestrogènes présents
dans les plantes) ou tout simplement être le fruit d’activités humaines (utilisation de pesticides,

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médicaments…). Ce polluant peut également provenir de l’emballage. Il en existerait plus de 124, et
la liste ne cesse de s’agrandir.

Afin d’avoir un meilleur aperçu de l’existence des différents types de perturbateurs endocriniens,
voici un tableau récapitulatif situé en ANNEXE 1.

b) Les mieux cachés

Les additifs

Avec le développement de l’industrie agro alimentaire, rares sont les emballages avec une
liste d’ingrédients dans la limite du raisonnable. Si elles sont si longues, c’est surement que les
aliments en question sont truffés d’additifs aux noms incompréhensibles. Tout d’abord, selon l’Anses
(Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) un additif
alimentaire est « une substance qui n'est pas habituellement consommée comme un aliment ou
utilisée comme un ingrédient dans l'alimentation. Ces composés sont ajoutés aux denrées dans un
but technologique au stade de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du
conditionnement, du transport ou de l'entreposage des denrées et se retrouvent donc dans la
composition du produit fini ».
Ces derniers peuvent être d’origine naturelle (en provenance de microorganismes, extraits de
minéraux ou végétaux ou encore d’algues), mais aussi et surtout d’origine synthétique. Les additifs,
tout comme les pesticides, représentent un avantage pour les producteurs et industries au détriment
de la santé du consommateur et nous verrons pourquoi plus tard dans le raisonnement.

Voici une classification des principaux additifs et leurs fonctions en ANNEXE 2.

Il en existe plus de 600, dont 338 étant autorisés en


Europe. Chacun d’entre eux porte alors soit un code
pour les différencier, en commençant par la lettre « E »
suivi d’un nombre à 3 ou 4 chiffres, soit un sigle tel que
« GMS », ou encore leur nom complet. Si certains sont
totalement inoffensifs, d’autres sont à proscrire de
notre alimentation, nous verrons pourquoi dans la
partie suivante.

Les sucres cachés

Comme l’indique leur nom, les sucres cachés correspondent à des sucres dont les
consommateurs ignorent la présence. Souvent ajoutés, ils apportent des qualités particulières aux
aliments. Tout comme les additifs, ils permettent d’obtenir une texture, une couleur, ou même une
saveur spéciale.

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Les OGM et antibiotiques

Les aliments cités au dessus sont par la même occasion ceux que connaissent la majorité des
consommateurs, ou du moins, ils en ont déjà entendu parler. Néanmoins, il existe aussi les OMG, ou
encore les antibiotiques qui sont un peu plus secondaires. En effet, un OGM est un organisme vivant
(animal, végétal ou une bactérie) dont le patrimoine génétique a été modifié par l’homme. Comme
toute autre substance chimique ajoutée, cette modification permet une meilleure conservation de
l’aliment, une meilleure résistance durant la production et donc un meilleur rendement pour les
producteurs. Les antibiotiques sont quand à eux présents dans les animaux d’élevage.

Malgré le nombre important d’avantages concernants toutes ces substances chimiques qui
facilitent la vie des industries alimentaires ainsi que des producteurs, ces derniers sont également
auteurs de nombreux effets plus ou moins néfastes sur notre santé.

II) Leurs effets sur la santé du consommateur

Dans cette partie nous réutiliserons les exemples ci dessus car ce sont ceux auxquels sont
confrontés la majorité des consommateurs. Chacun d’eux ont un grade de toxicité plus ou moins
élevé, qui varie selon le type, la quantité à laquelle on est exposé, ainsi que la concentration.

a) Certains sont naturels et inoffensifs

Toutes les productions ne sont pas forcement traitées et conservées par des substances
purement synthétiques. En outre, il en existe aussi des naturels, ayant très peu voir aucun impact sur
la santé du consommateur.

Si l’agriculture biologique a connu une grande effervescence au fil des années, vient
maintenant le tour des pesticides bio. C’est en effet la nature elle-même qui sert de protecteur.
Champignon mortel, venin de cobra, toxine botulique… ces poisons naturels sont ensuite implantés
dans les plantes, et ainsi créer un pesticide. Mais au final, leurs effets ne sont pas à négliger.
En revanche, les perturbateurs endocriniens sont par définition des composés chimiques (en grande
majorité), et donc sont nocifs. Certains sont naturels mais peu utilisés. Parmi les principaux on
retrouve le Soja (isoflavone), qui ont une activité semblable aux oestrogènes une fois dans
l’organisme. Bien entendu, ceux là représentent des risques inférieurs aux perturbateurs de synthèse,
mais ils pourraient tout de même perturber le développement des organes sexuels. Nous pouvons
donc en déduire que naturel ne rime pas toujours avec sans danger.
Néanmoins, il existe des additifs qui sont capable de combiner les 2 facteurs. C’est
notamment le cas de l’acide ascorbique (vitamine C) puissant antioxydant. Mais aussi du carbonate
de calcium (poudre de calcaire présente dans les coquilles d’oeufs), utilisé comme apport
supplémentaire en calcium et colorant alimentaire blanc. Bien entendu, ces ajouts là sont totalement

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inoffensifs. En revanche, nous allons voir qu’à contrario certaines substances chimiques elles, sont
totalement inoffensives pour l’être humain. C’est principalement le cas des additifs alimentaires. On
retrouve dans cette catégorie le lycovhène de synthèse qui est un colorant orange, mais aussi la
Zéaxanthine de synthèse, qui est aussi un colorant orange-rouge.

b) D’autres sont douteux voir nocifs pour la santé

Si l’ensemble de ces substances ont toutes une origine naturelle, il va de soi que les
producteurs préfèrent utiliser celles de synthèse, du fait de leur meilleur efficacité et leur moindre
coût. Ce choix porte donc préjudice sur l’état de santé des consommateurs.

Les pesticides et perturbateurs endocriniens

Dans cette partie, il est important de rappeler que les pesticides renferment très souvent des
perturbateurs endocriniens. C’est pourquoi ils auront les même effets. La France étant le premier
utilisateur de pesticides, le taux d’imprégnation de la population reste très important. S’ils sont
capable de détruire un être vivant, ils sont potentiellement toxiques pour l’être humain. Afin de vérifier
cela, une étude de l’ISERM a été menée pour connaitre les risques sanitaires. Néanmoins, ces
données ne sont que des suppositions avancées, c’est à dire qu’aucune conclusion sur les réels
risques des pesticides n’a été posé.
En effet, ces substances favoriseraient tout d’abord divers cancers, à commencer par les cancers
hématopoïétiques. Ces derniers sont principalement des leucémies (atteinte de la moelle osseuse qui
produit des globules rouges, globules blancs et plaquettes) et les lymphoïdes (organe du système
lymphatique). Ils sont familièrement appelés les « cancers du sang ». Vient ensuite les cancers
hormono-dépendants tels que la prostate. On note une hausse de risque ce celui-ci entre 12 en 28%
pour les simples populations rurales avalant des pesticides. Cancer du testicule, tumeurs cérébrales
et des mélanomes peuvent aussi en être la conséquence. Les maladies neuro-dégénératives seraient
également favorisées. En outre, il s’agirait principalement de la maladie de Parkinson, d’Alzheimer et
de la sclérose latérale amyotrophique.

Le Glyphosate (herbicide) est le pesticide le plus vendu au monde. Malheureusement, c’est aussi un
des plus dangereux. Retrouvé dans l’air, l’eau et la nourriture, il fait
désormais parti de la liste de ceux qui sont à bannir. Manger 5 fruits et
légumes par jour est-il si bon pour la santé lorsque le produit n’est pas
biologique ?

Mais selon l’Anses, un produit encore plus puissant que le glyphosate a été retiré
provisoirement du marché en Novembre 2018. Il s’agit du métam-sodium,
responsable de cas d’intoxication. Ce dernier est un biocide à la fois insecticide,
fongicide, herbicide et nématicide.

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La plupart des cancers ne sont donc pas dus à la « malchance », mais bien à un facteur
environnemental, et notamment de notre alimentation.

Les perturbateurs endocriniens ont néanmoins des effets nocifs spécifiques à eux-même,
notamment le dérèglement du système hormonal. Ils agissent soit en imitant l’action d’une hormone
naturelle ou en se fixant sur les récepteurs de celles ci. Mais ils peuvent aussi gêner ou bloquer le
mécanisme de production ou de régulation des hormones ou des récepteurs, ce qui va ainsi modifier
les concentrations d’hormones. De plus, ces perturbateurs sont lipophiles, c’est à dire qu’ils vont se
fixer et s’accumuler dans le tissu adipeux, et ainsi contaminer une grande partie de la chaine
alimentaire. On les retrouve donc dans le tissu adipeux lui même, le lait maternel, le liquide
amniotique, les urines ou encore le sang du cordon. En bref, ils seraient responsable de la diminution
de la qualité du sperme, mais aussi d’un plus grand nombre d’anomalies du développement du
tractus génital (fonction de reproduction). Cela se traduirait donc par des malformations génitales,
une puberté précoce, ou tout simplement une baisse de la fertilité.

Le Bisphénol A (qui est à la fois un perturbateur endocrinien


et un pesticide) serait quand à lui impliqué dans le diabète et
l’obésité. En effet, ce dernier cible des cellules du pancréas
ainsi que des cellules de graisses et du foie, ce qui mène in
fine à une résistance à l’insuline, facteur de risque d’un diabète
type 2. Pour ce qui est de l’obésité, une étude américaine a démontré que des jeunes âgées de 6 à
19 ans avec une urine contenant majoritairement du Bisphénol A, avait 2 fois plus de chances d’être
obèse. Cette molécule chimique serait également à l’origine de biberons devenus toxiques lorsqu’ils
sont réchauffés.

Additifs et sucres cachés

Tout comme les substances chimiques citées au dessus, les additifs sont en réalité dangereux
que lorsque que le dosage devient trop important, ou lorsque qu’ils sont mélangés entre eux. Ce
phénomène s’appelle « l’effet cocktail ». Les risques sont sensiblement les mêmes, c’est à dire que
certains colorants pourraient être cancérogènes, ou même allergènes.
Afin d’illustrer cela, prenons un exemple concret. L’Aspartame est un
édulcorant artificiel, mais aussi un des plus dangereux. Ce dernier est
connu pour son extrême pouvoir sucrant, allant jusqu’à 200 fois
supérieur au saccharose. Etant peu couteux à la production, on le
retrouve de partout, et notamment dans les boissons « light ». Au final,
elles ne sont plus aussi light que ça en a l’air. Maux de tête, oedème,
problèmes de glycémie (et par conséquent de diabète) ainsi qu’une
multitude de pathologies seraient donc causées par cette molécule.

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Autre exemple parlant, le Glutamate de sodium. C’est à cause de
lui que l’on parvient à finir un paquet de chips entier. En clair, il
stimule notre appétit et donc favoriserait l’obésité et le diabète de
type 2 (hausse du pic de glycémie). Il jouerait également un rôle
dans le développement de maladies neuro-dégénératives.

Vous l’aurez compris, l’ensemble de ces effets secondaires sont sensiblement identiques pour toutes
les substances chimiques présentées. Il en va de même pour les sucres cachés, les OGM, les
antibiotiques… Néanmoins, ces effets dits « néfastes » ne sont que des hypothèses avancées. En
effet, la faible dose présente dans les aliments rend difficile l’estimation de l’exposition difficile. Il est
donc encore trop tôt pour poser une conclusion.

En revanche, nous allons voir qu’il existe diverses solutions pour tenter de limiter leur
consommations, et ainsi être moins exposé aux risques.

III) La solution pour les consommateurs : apprendre à les repérer et les éviter

La majorité des consommateurs ne savent pas vraiment comment éviter toutes ces
substances controversées. Pourtant, nous allons voir qu’il existe des moyens et astuces pour y
parvenir.

a) Comprendre les emballages de supermarchés

Les industries alimentaires grâce à leurs stratégies de marketing rendent leur emballage plus
alléchants les uns que les autres, et bien souvent ils sont trompeurs quand à la réelle contenance du
produit. Pour faire face à cela, mieux vaut lire les listes d’ingrédients, encore faut-il qu’elles soient
compréhensibles.
Tout d’abord, plus la liste est courte, mieux c’est. Au de là de 5 ingrédients, l’aliment émet un doute
sur ce qu’il contient. A partir de 10, il est à bannir. En effet, cela signifie qu’il renferme un ou plusieurs
additifs, synonyme d’agression pour notre organisme. Il va de même que s’il y a des ingrédients
inconnus dans la liste, mieux vaut ne pas l’acheter. De plus, en affichant les noms complets des
additifs ou seulement leur rang (Exxx), les industriels tentent seulement d’endormir la vigilance du
consommateur. C’est par déduction souvent le cas dans les listes longues.
Il faut savoir que ces derniers sont rangés par ordre décroissant. Autrement dit, l’ingrédient le plus
prépondérant se trouve en premier. Il est évident qu’il doit s’agir d’un ingrédient de la recette originale
(ex : Lait pour un fromage blanc. Si le sucre apparait en première position, ce produit émet une fois
de plus un doute).
En parlant de sucre, il est facile de distinguer le « mauvais sucre » du « bon sucre ». Dans le tableau
des valeurs nutritionnelles y sont inscris les glucides, et juste dessous la mention « dont sucres » qui
indique la quantité de sucres ajoutés.

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Enfin, si le consommateur ne s’y retrouve toujours pas, des applications sur smartphone ont été
mises au point pour décrypter les étiquettes. Ces dernières sont très souvent élaborées par des
nutritionnistes, et permettent de dire si un aliment est « bon » ou « mauvais » en triant les additifs par
exemple. S’ils sont en rouge, c’est alors qu’ils sont classés parmi les nocifs, à l’inverse des verts
jugés inoffensifs. Elles mettent également en avant les allergènes, origines du produits, valeurs
nutritionnelles et bien d’autres paramètres. « Yuka » ou encore « Scan’Up » sont d’excellentes
références dans ce domaine.

b) L’agriculture biologique : une solution durable ?

Il est certains que les produits non biologiques comportent de nombreux résidus (pesticides,
perturbateurs endocriniens…). Et si l’agriculture biologique
était une solution ? Théoriquement, celle ci consiste à
n’utiliser aucun pesticide ou engrais de synthèse, aucun
additif, et les OGM sont interdits. Les aliments seraient ainsi
de meilleure qualité, et agiraient en prévention pour la
santé du consommateur.
Mais en réalité, 1 français sur 2 ignore que ce mode de
production utilise aussi des pesticides. La différence avec
une agriculture traditionnelle : ils sont d’origine naturelle.
Mais comme nous l’avons vu précédemment, naturel ne
veux pas dire sans dangers. Néanmoins, le bio reste préférable, car le mode et les moyens de
productions sont tout de même plus sains, avec des produits beaucoup moins puissants.

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Conclusion

Au fil des années, les industries alimentaires ont su développer leurs produits à moindre coût
et de meilleure qualité en terme de conservation et de goût. Pesticides, colorants, édulcorants… et
bien d’autres substances chimiques sont omniprésentes dans notre nourriture. Avantageux pour les
producteurs certes, mais cela au détriment de la santé des consommateurs. En effet, ces noms
incompréhensibles sur les listes d’ingrédients cachent souvent des effets secondaires néfastes une
fois ingérés. Cancérogènes, allergènes, pseudo responsables de maladies neuro-dégénératives, de
diabète de type 2, d’obésité… beaucoup de consommateurs ignorent comment les éviter. Apprendre
à lire les étiquettes est déjà un pas en avant, l’agriculture biologique en est un autre.
Si l’agriculture biologique autorise l’utilisation de pesticides d’origine naturelle, est-ce qu’une
agriculture sans aucun sans aucune substance extérieure à la production est-elle vraiment
envisageable ?


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Résumé en anglais

Today, food industries have enormously developed their products. Indeed they keep fresh
yourself longer, they have a better color, texture, taste…but all this is mostly not natural. Producers
use chemical substances for that, such as pesticides, endocrine disruptors, additives and many
others. Obviously, it's advantageous for producers because it allows an increase in production and
therefore yields. But this has a price. In fact, the health of consumers is directly impacted because all
of these substances are harmful and toxic to humans. According to advanced hypotheses, these
substances would favor many diseases such as neurodegenerative diseases, appearance of cancers,
allergies. They would also be responsible to an increase of obesity rate and type 2 diabetes. So, with
marketing strategies, industries try to hide all these effects to asleep the consumer.
Of course, there are ways to recognize and avoid them. In first place, don’t rely on packaging and
allegations because it’s often mendacious. It have to look at the list of ingredients. Shorter it is, the
better ! Another tip is to look at the order of the ingredients. And if you really don’t understand,
applications have been created to help the consumer to know if a food is good or bad. Finally,
biological agriculture is a solution that limits the damage.


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Annexe

Annexe n°1

Exemples de familles de molécules à effet perturbateur endocrinien et leurs sources


potentielles

Famille chimique Sources potentielles Exemples


DEHP (Di (2-éthylhexyl)
Phtalates Plastiques, cosmétiques
phtalate)
Alkylphénols Détergents, plastiques, pesticides Nonylphenol
Hydrocarbures
Sources de combustion: fumée de cigarette,
aromatiques Benzo(a)pyrène
émission des moteurs diesels, incendies
polycycliques
Polychlorobiphényles Transformateurs électriques PCB, Arochlor
Anciens pesticides Résiduels de stockage, pollution rémanente DDT, Dieldrine, Chlordane
Atrazine, Ethylène thiourée,
Agriculture, nettoyages urbains, jardins
Autres pesticides Heptachlor, Lindane,
particuliers
Malathion
Retardateurs de Mousses pour les mobiliers, tapis, Polybromodiphényles
flamme équipements électroniques (PBDE)
Dérivés phénoliques -
Parabènes, Halogéno-
Bisphénol A Désinfectants, plastiques, cosmétiques
phénols

Source : Expertise collective AFSSET INSERM, 2008: Cancer et environnement.

Les données en rouge correspondent aux perturbateurs endocriniens principaux que l’on retrouve
dans l’alimentation, et plus précisément dans le produit fini emballé.

Annexe n°2

Classification des principaux additifs alimentaires et leurs fonctions


Fonctions Rang Exemple d’additifs alimentaires


Conservation

Qualité sanitaire
Freiner développement des E200 Conservateurs, gaz d’emballage
microorganismes
Limiter rancissement et brunissement… E300 Antioxydants

Organoleptique

Acidifiants, édulcorants (saveur sucrée),


Améliorer le goût E500
exhausteurs de goût
Améliorer l’aspect de l’aliment E100 Colorants

Poudre à lever, épaississant, gélifiant,


Obtention d’une texture particulière E400
émulsifiant, stabilisant, agent moussant

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Bibliographie - Webographie

Revue de presse :

60 millions de consommateurs - Ces aliments qui nous empoisonnent

Sites web :

https://www.les-additifs-alimentaires.com/liste-tous-danger.php : liste des additifs


Consulté le 20/11/12

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/pesticides-additifs-perturbateurs-
endocriniens-comment-bien-choisir-ses-aliments-pour-ne-pas-s-empoisonner_2440041.html : article
sur comment les repérer
Consulté le 20/11/18

https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/pollution-sont-dangers-pesticides-4105/
: pesticides et ses dangers
Consulté le 22/12/18

https://www.anses.fr/fr/content/les-perturbateurs-endocriniens : perturbateurs endocriniens anses


Consulté le 22/12/18

https://www.mapreventionsante.fr/fiches-pratiques/perturbateurs-endocriniens-dans-lalimentation-
comment-les-eviter/5/je-veux-comprendre : perturbateurs endocriniens
Consulté le 22/12/18

http://www.cancer-environnement.fr/274-Perturbateurs-endocriniens.ce.aspx : perturbateurs
endocriniens 22/12/18

https://www.inserm.fr/information-en-sante/expertises-collectives/pesticides-effets-sur-sante
site dangers pesticides 27/12/18

https://www.monquotidienautrement.com/dossiers/3-additifs-alimentaires-dangereux-sante-
edulcorants-colorants-glutamate-sodium/ : site dangers additifs 28/12/18

http://ecologie-illusion.fr/agriculture-bio-pesticides-bio.htm : pesticides bio 28/12/18

https://www.europe1.fr/emissions/Le-vrai-faux-de-l-info2/il-y-a-t-il-des-pesticides-dans-le-bio-3585779
agriculture biologique 28/12/18

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