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Mémoire de Touba DIOR GC2 PDF
Mémoire de Touba DIOR GC2 PDF
THEME :
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT D’UN PONT MIXTE
DU TYPE MULTI-POUTRES ET CONTINU AU PASSAGE DES
PILES UNE TECHNIQUE DE RABOUTAGE PAR UN
ENROBAGE DE BA CONSTITUANT UN DIAPHRAGME
Sous la Direction de :
M. Alibert
Président :
Membres et correcteurs:
Allah, Être suprême aux qualités infinies, Que je rends grâces de m’avoir donné la vie,
la santé et la force d’arriver aujourd’hui ici dans la vie. Et, toutes mes prières à son
Prophète Mohamed (PSL), qui est mon repère sur cette terre.
• Mes deux grands-parents maternels qui m’ont toujours considérer comme leur
fils depuis à l’âge de six mois et de m’avoir inculpé une éducation qui m’a
permis de faire face à la vie pour aujourd’hui réussir au point de pouvoir
espérer servir ma société en particulier ma famille.
• Ma grande famille notamment mes oncles et mes tantes qui m’ont toujours aimé
et soutenu.
• Mon Grand frère jumeau, Mamadou DIOR, avec qui je suis parvenu avec
beaucoup de défi dans la vie.
• Mes amis de tout temps avec qui j’ai formé une famille, unie dans les principes
de vie.
Tout au long du travail, j’ai eu à solliciter des étudiants du 2iE et en grande partie à
mes camarades de promotion qui ont tous apportée une contribution importante à
l’aboutissement de ce travail. Je remercie particulièrement Monsieur Younouss
BADAWI, qui j’ai eu à partager une bonne partie du travail.
Pour finir, je remercie également Madame la représentante de mon état au sein du 2iE,
Madame SECK, Directrice du DGPRE du sénégal et toute la communauté sénégalaise
au 2iE qui est prèsque une famille à moi
Résumé
Préambule
Table des matières
Liste des figures
Liste des tableaux
Notations
1 Introduction
II. 1 Général
Généralité
ralité :
Sur l’axe routier national Ouagadougou-Pô, province du pays Burkina Faso située à sa
frontière de Ghana, se localise le pont d’étude de notre projet. Pays d’Afrique de l’ouest, le
Burkina par sa position continentale se fait approvisionné à travers de ses pays frontaliers.
Cette route à deux voix de circulation se retrouve avec un trafic lourd du fait des échanges
que le pays développe avec les autres.
XD1 (Humide modérée) : surface de béton exposées à des chlorures transportés par voie
aérienne.
- Attaque gel/dégel
XF3 (Forte saturation en eau, sans agents de déverglaçage) : surface horizontales de béton
exposées à la pluie et au gel
II. 2 Description du tablier :
Dans un premier temps nous allons choisir la configuration du pont mixte à étudier et pour ce
nous partons d’un exemple théorique d’un pont mixte continu à deux travées. Il s’agira donc de
façon intuitive de déterminer les dimensions initiales à affecter aux éléments du tablier de
l’ouvrage (épaisseur de la dalle, choix du type de profilé, longueurs des travées…) quitte à faire
un calcul itératif dans le cas où les sections mixtes ne seraient pas vérifiées (M, V).
Le tablier a une structure multi-poutres mixtes continues à deux travées de 16,5m. Ces portées
bien que réduites en comparaison des solutions bipoutres restent encore très avantageuses par
rapport au Béton Armé.
Les hypothèses simplificatrices sont les suivants :
- Symétrie de l’ouvrage
- Pont rectiligne
- Alignement horizontal rectiligne
- Hauteur constante des profilés
Le tablier est supposé supporter deux (02) voies de circulation de 3 m chacune et une aire
résiduelle de 1,5 m. La largeur de la chaussée est donc de 7,5 m. Pour des raisons
simplificatrices, l’ouvrage est dépourvu de trottoirs et une bande de 0,5 m est prévue aux bords
du tablier pour des barrières de sécurité standards.
Les profilés choisis pour résister à la flexion générale sont des HEM 600 et l’épaisseur de la dalle
est de 22 cm.
cm
Les hypothèses sont les suivantes :
- Dalle de structure transversale rectangulaire pour le modèle de calcul bien vrai qu’à
l’exécution des devers sont imprimés a la structure de la dalle de chaussée pour
l’évacuation des eaux.
- Revêtement de la chaussé de 5 cm d’épaisseur (non représenté dans la figure ci-dessous)
quantifiable lors de l’évaluation des charges verticales.
- 6 profilés de type HEM 600 espacées également de 1,5
1,5 m
- Largeur totale de la dalle = 8,50 m
Du béton normal de classe C35/45 est utilisé pour la dalle en béton armé. D’après le tableau 3.1
de l’EN 1192-1-1 les caractéristiques mécaniques en sont les suivantes :
L’Eurocode 4 limite l’application des règles de calcul de structures mixtes aux aciers de
construction de limite d’élasticité nominale ne dépassant pas 460 MPa.
MPa De ce fait, conformément
à l’EN 10025-3, le tableau 3.1 de l’EN 1993-1-1 donne les valeurs nominales des limites
d’élasticité de fy et de résistance à la traction fu pour les aciers de construction laminés à chaud.
Les dites valeurs pour les qualités d’acier N ou NL figurent dans le tableau suivant :
Les armatures longitudinales utilisées sont barres à haute adhérence de classe B. L’EN 1994-
2;3.2 se réfère à l’Eurocode 2 partie 1-1 + annexe C (tableau C.1) concernant les propriétés
mécaniques des armatures. Par contre pour les caractéristiques de ductilité des armatures, c’est
l’EN 92-2 qui s’applique. La limite d’élasticité caractéristique fsk va d’une gamme de 400 à 600
MPa. Nous choisirons une limite d’élasticité caractéristique fsk=500 MPa.
MPa
Concernant le module d’élasticité Es, il est de l’ordre de 200 000 MPa, cependant l’EN 1994-2
autorise l’utilisation de Es=Ea pour simplifier les calculs en structure mixte (l’erreur pouvant en
résulter est négligeable).
Il convient d’utiliser les coefficients partiels relatifs aux matériaux béton, armature, acier et
connecteur dans les tableaux suivants :
γs
Situation
γc (béton) γM (acier de structure) γv
de Projet (armature de
(goujon)
béton armé)
Plastification, instabilité
γMo=1,0 locale
Durable
Transitoire
1,5 1,15 γM1=1,1 Instabilité d'élément 1,25
Ruine de section nette
γM2=1,25 tendue
EN 1994-
Référence EN 1992-1-1 EN 1993-2, 6.1 Tableau 6.1
2
II. 4 Actions
Pour les charges permanentes, nous distinguons les poids propres des poutres en acier, de
la dalle en béton armé et des équipements non-structuraux.
II.4.1.1
II.4.1.1Poids propre :
- Poids de la dalle ;
II.4.
II.4.1.2
.4.1.2 Equipements non structuraux :
Avec la variation des épaisseurs de l’étanchéité et des revêtements, il serait judicieux de tenir
compte d’un écart de l’épaisseur totale par rapport à la valeur nominale.
Ainsi, il est recommandé en EN 1991-1-1, § 5.2.3 (3) de considérer un écart de +40% et -20%
pour une nouvelle construction.
Couche 3 cm d’ép. de
d’étanchéité 25 kN/m3 1,5 1,2 0,8 1,125 1,35 0,9
d’étanchéité 25 kN/m3
Support Section 0,5x0,2
pour m² de B.A. de - 1 1 2,5 2,5 2,5
glissière 25 kN/m3
Glissière de 65 kg/ml
sécurité - 1 1 0,65 0,65 0,65
II.4.2
II.4.2 Retrait du béton :
Hypothèse :
- Classe de ciment « N » : CEM 32,5 R ; CEM 42,5 N [EN 1992-1-1, § 3.1.2 (6)] ;
- HR de l’air = 35 % (cas de Ouagadougou),
Et ;
100 1,0
200 0,85
300 0,75
500 0,70
Retrait endogène :
Avec
II.4.3
II.4.3 Fluage béton–
béton– Coefficient d’équivalence
Coefficient
Coefficient d’équivalence pour les chargements à long terme
Pour un chargement à long terme (indice L) appliqué au pont lorsque l'âge moyen du béton est
égal à , le coefficient d’équivalence, des effets de fluage pour le béton, est défini par l'équation
suivante pour les calculs du pont au terme infini, [EN1994-2, §5.4.2.2(2)] :
: coefficient de fluage à l’âge long terme du béton ( ) pour un chargement de , pour
son calcul voir ANNEXE B, B.1 de [EN1992-1-1] ;
Les valeurs du coefficient d’équivalence pour les chargements à long terme sont données
II.4.4
II.4.4 Gradient thermique :
L’[EN 1994-2] préconise de prendre en compte l’effet de la température sur les ponts mixtes
conformément à l’[EN 1991-1-5]. Cependant les effets de température seront négligés dans le
cas du présent projet dans les combinaisons aux états limites ultimes autre que la fatigue ;
conformément à l’[EN 1992-2 ; 5.4.2.5] ; toutes les sections de la poutre mixte étant de classe 1
(appui et travée).
Pour la prise en considération des actions thermiques, il convient d’évaluer [EN 1991-1-5 ; 6.1.2]
les valeurs représentatives ces actions à partir de la composante de température uniforme et des
composantes de gradient thermique. Pour le calcul du tablier mixte (cas du présent projet), ne
sera considéré que l’effet de la température différentielle entre la dalle et le profilé métallique
(gradient thermique) créant des effets dus à l’empêchement de courbure libre dans la poutre
mixte hyperstatique. L’effet du gradient thermique s’évalue donc comme un retrait équivalent
appliqué uniformément à la dalle sur toute la longueur de la poutre mixte.
On utilisera pour cela la procédure simplifiée (Méthode 2) du tableau 6.2 (b) de [L’EN 1991-1-
5 ; 6.1.4.2] qui préconise :
Le profil vertical de température se présente alors comme un palier constant sur l’acier de
construction (sur toute la hauteur du profile), il en est de même sur l’épaisseur de la dalle où un
autre palier constant de température est défini. La différence entre les deux paliers
représentant alors la température différentielle entre la dalle et le profilé vaut alors . Dans
le cas des pays sahélien, particulièrement le Burkina Faso, l’écart maximal de température est
considéré en été (saison chaude).
L’allongement de la dalle dû à l’effet différentiel de température entre cette dernière et le profilé
vaut alors :
II.4.5
II.4.5 Charges dues au trafic :
Coefficients d’ajustement :
Les coefficients d’ajustement sont donnés en fonction de la classe de trafic, prise ici en classe 1,
concernant les réseaux de véhicule lourd.
Ainsi, l’annexe nationale française de l’EN1991-2, §4.3.2(2) donne pour les ouvrages neufs ne
comportant pas de limitation de tonnage des coefficients d’ajustement suivants :
Voie N°
1 1 1,00 -
2 1 1,20 -
Aire résiduelle - - 1,20
Avec une largeur d’une voie conventionnelle égale à 3m, nous trouvons une aire résiduelle
mesurant .
essieu
Voie 1 300 9
On utilise une ligne d'influence transversale rectiligne (cf. Figures 2-20 et 2-22) en supposant
qu'une charge verticale introduite dans le plan de l'âme d'une poutre principale est entièrement
supportée par cette poutre. Les parties défavorables de chaque ligne d'influence longitudinale
sont alors chargées selon la distribution transversale des charges verticales de trafic UDL et
TS entre les deux poutres principales.
En toute rigueur, les situations de calcul devant être considérées pour la vérification du pont
sont les suivantes :
• Situations de calcul transitoires :
o Pendant la phase de pose des poutres (lancement ou levage à la grue par
exemple),
o Pendant et après le bétonnage de chaque segment de la dalle
• Situations de calcul permanentes :
o A la mise en service,
o A long terme (temps infini).
Les situations de calcul transitoires relevant du mode et phases d’exécution ne seront pas
considérées dans notre cas. De même, nous ne tiendrons pas compte pour la situation de calcul
permanente à la mise en service. En définitif, ne sera considérée pour l’instant que la situation de
calcul permanente à long terme (temps infini), le souci majeur étant de vérifier la ténue de
l’ouvrage à long terme où les phénomènes de retrait et de fluage sont plus importants.
Les actions variables pour le calcul du tablier dans le présent projet étant les actions dues au
trafic, notamment le chargement de chaussée LM1 [EN 1991-2, 4.3.2], et toujours selon le
tableau A2.1 de l’annexe A2 de l’[EN 1990], nous obtenons les valeurs recommandés des
coefficients comme suit :
Combinaison aux états limites ultimes
Pour les états limites ultimes, la combinaison à considérer est conforme au tableau A2.4(B) de
l’annexe A2 de l’[EN 1990] et à l’équation 6.10 de L’[EN 1990]. Nous distinguons cependant
deux cas selon le mode de calcul (analyse globale) plastique ou élastique :
Pour les états limites de service, sont à considérer les combinaisons suivantes :
• Combinaison caractéristique :
• Combinaison fréquente :
• Combinaison quasi-permanente :
Avec :
: valeur caractéristique de l’action permanente défavorable (valeur nominale du poids
propre et valeur maximale des équipements non-structuraux) ;
: valeur caractéristique de l’action permanent favorable (valeur nominale du poids propre
et valeur minimale des équipements non-structuraux) ;
: enveloppe de valeurs caractéristiques de sollicitations (ou déformations) dues au retrait
du Béton ;
UDLk : enveloppe de valeurs caractéristiques de sollicitations (ou déformations) dues aux
charges uniformément réparties verticales du Modèle de chargement LM1 de l'EN1991-2 ;
TSk : enveloppe de valeurs caractéristiques de sollicitations (ou déformations) dues aux
Charges concentrées verticales du Modèle de chargement LM1 de l'EN1991-2.
PARTIE III : PREDIMENSIONNEMENT DES
ELEMENTS DU TABLIER
L’EN 1993-1-1, 5.5 traduit une classification des sections transversales des éléments mixtes
selon une limitation de leur résistance et de leur capacité de rotation pour l’apparition du
voilement local.
- Classe 2 : la section est capable de développer le moment de résistance plastique, mais avec une
capacité de rotation limitée ;
- Classe 3 ou 4 : en raison du voilement local intervenant dans une zone comprimée de la poutre
métallique (âme ou semelle), les contraintes des fibres en acier les plus sollicitées ne peuvent
dépasser la limite d’élasticité de calcul pour la classe 3,
3 ou une valeur inférieure à cette
Selon l’EN1994-2, 5.5.1 (1), le système classification défini dans l’EN 1993-1-1 :2005 pour les
poutres en acier s’applique aux sections des poutres mixtes. Et, la classe d’une section mixte
dépend de la classe la plus élevée des parois comprimées en acier qui la compose : l’EN1994-2,
5.5.1 (2).
Ainsi, la classification des sections mixtes sans enrobage de béton (c’est le cas de notre projet)
est définie avec l’EN1994-2, 5.5.2 :
[EN 1994-2, 5.5.2 (1)], toute semelle comprimée en acier maintenue vis-à-vis du
voilement par une liaison efficace au moyen de connecteurs peut être considérée comme
étant de classe 1, si l’espacement des connecteurs dans la direction longitudinale de la
poutre est inférieur à 22 te
te pour une dalle pleine et à 15 te
te pour une dalle mixte avec
nervures perpendiculaires à la poutre ;
[EN 1994-2, 5.5.2 (2)], toutes semelles et âmes comprimées en acier de poutres
mixtes, il convient d’adopter une classification conforme à l’EN 1993-1-1 :2005 :
Tableau 5.2 feuille 1/3 (pour la classification de l’âme de la section mixte) et Tableau
5.2 feuille 2/3 (pour la classification des parois en console, comme une moitié de
semelle de poutre en I).
[EN 1994-2, 5.5.2 (3)], une section d’âme de classe 3 et de semelles de classe 1 ou 2
est considéré étant une section de classe 2 comportant une âme efficace définie
conformément à l’EN 1993-1-1 :2005, 6.2.2.4.
III.2 Caractéristiques des sections mixtes :
avec et .
be1 b0 be2
b1 b2
Des travaux ont montré que la définition de la largeur efficace beff dépendait, de manière
complexe, du rapport de l’espacement 2bi à la portée L des poutres, du type de chargement, de la
nature des liaisons (appuis) des poutres, du type de comportement (élastique ou plastique). Les
formules utilisées par l’Eurocode 4 (parties 1 et 2) et telles que mentionnées plus haut, sont
largement simplifiées et se placent dans une grande marge de sécurité. Rappelons que dans le
domaine des bâtiments l’entraxe des connecteurs en saillie b0 est nulle dans les formules
définissant beff et les bi sont comptés à partir du plan médian de la section transversale du
profilé.
Il y’a lieu de considérer deux types de largeurs efficaces :
- Une largeur efficace sous moments positifs (en travée) notée où une partie ou toute
A l’inverse des ponts mixtes classiques « bipoutres » où, des règles de prédimensionnement
existent quant à la configuration longitunale ainsi que transversale de ces derniers, nous n’avons
pas rencontré dans la littérature un critère d’élancement pour les solutions multi poutres nous
permettant d’emblée de choisir (en fonction de la portée) les profilés laminés à affecter à
l’ouvrage.
Prédimensionnement de la section mixte sur appui
Sur appui, et sous hypothèse d’une continuité des profilés sans assemblage au niveau de l’appui,
la section mixte sera calculée de sorte qu’elle soit de classe 1.
1 Il sera considéré un taux
d’armatures longitudinales de 1% bien que dans le calcul le paramètre sera utilisé pour
-
beff
- fsd Compression
hc
- fsd
r
ANP
- fyd
ha da Ga Zs
a da Z as,pl
Za tw
tf
Traction
bf fyd
Figure : caractéristique de la section mixte en flexion négative avec ANP dans l’âme
la limite supérieure de la position de l’ANP dans l’âme est donnée par la relation suivante :
Remarque : > 0.5 ; il est nécessaire que la demi-hauteur d’âme comprimée appartienne à la
classe 1.
On obtient alors à partir de … et …. :
La combinaison des deux conditions 1 et 2 nous donne donc une limite supérieure de la largeur
efficace à affecter à la section mixte pour rester en classe 1 sur appui, et ce en fonction du profilé
choisi :
NB :
1- la relation ci –dessus s’applique pour les profilés laminés dont les semelles
appartiennent à la Classe 1 de section et dont la demi-hauteur d’âme est également de
classe 1. En d’autres termes il faudrait que le profilé laminé choisi appartienne à la classe
1 en flexion pure.
pure
2- Les catalogues des profilés (Arbed dans notre cas) fournissent les dimensions des
profilés laminés ainsi que leur classe de section en flexion pure et compression pure
selon la nuance d’acier choisie.
Prédimensionnement
Prédimensionnement de la section mixte en travée
Lorsque la section mixte est sollicitée sous moment positif, la présence de la dalle joue
favorablement sur la classification de la manière suivante :
- [EN 1994-2, 5.5.2.1] toute semelle comprimée en acier maintenue vis-à-vis du voilement
par une liaison efficace au moyen de connecteurs peut être considérée comme étant de
classe 1, si l’espacement des connecteurs dans la direction longitudinale de la poutre est
inférieur à 22 te
te pour une dalle pleine et à 15 te
te pour une dalle mixte avec nervures
perpendiculaires à la poutre ;
- Lorsque l’axe neutre plastique se situe dans la dalle ou dans la semelle supposée de
classe 1, attachée à cette dalle, la section mixte peut être considérée de classe 1 ; dans le
cas contraire (axe neutre plastique coupant l’âme) la section mixte est considéré de
classe 2 en raison du risque accru d’écrasement de béton.
Pour le prédimensionnement, on étudiera les cas où l’axe neutre se trouve dans l’âme, et dans la
semelle supérieure.
+
b eff
0.85 fcd
Compression
hc
r
da ANP
fyd
ha Ga
Z ac,pl
Za tw
tf
Traction
bf - fyd
Figure : caractéristique de la section mixte en flexion positive avec ANP dans l’âme
La position de l’axe neutre plastique d’après l’égalisation des blocs de contraintes est donc :
Par conséquent, la largeur efficace de la semelle en béton devrait respecter la condition suivante
pour être en classe 2 :
+
beff
0.85 fcd
Compression
hc
ANP
fyd
r
da
Z ac,pl
ha Ga
Za tw
tf
Traction
bf - fyd
Figure : caractéristique de la section mixte en flexion positive avec ANP dans la semelle
avec :
L’on obtient finalement les bornes supérieure et inférieure de la largeur efficace pour que la
section mixte appartienne à la classe 1 :
III.3 Analyse globale de la structure :
L'analyse globale est le calcul de l'ensemble du pont effectué en vue de déterminer les
sollicitations et les contraintes correspondantes exercées dans toutes ses sections
transversales. Dans le cas du présent projet, ce calcul fait ne prend pas en compte les phases de
construction où :
- Seul le profilé métallique doit résister à la flexion causée par le chargement de dalle
coulée avant fonctionnement mixte d’une part ;
- la poutre dans son fonctionnement mixte doit résister au chargement des équipements
non structuraux (garde corps, revêtement de chaussée) et aux surcharges de chantier
d’autre part.
De même, l’analyse globale menée dans notre cas ne prend pas en compte la date de mise en
service de l’ouvrage (effets à court terme) ; en définitif ne sera considérée que l’analyse globale
à long terme (temps infini) où les effets induits par le phénomène de retrait et fluage sont plus
importants, l’objectif étant de vérifier ainsi la durabilité de l’ouvrage.
L’[EN 1994-2] autorise une méthode d’analyse élastique linéaire au premier ordre pour le calcul
des sollicitations même si la résistance des sections est basée sur un calcul plastique. Etant
donné que l’ouvrage a été pré dimensionné de sorte à avoir des sections de classe 1 en appui et
en travée en vue d’utiliser une analyse globale plastique (confère ….) ; on considérera dans le
cas du présent projet deux méthodes d’analyse globales :
Une analyse rigide – plastique ne peut être valable que si les sections critiques où se forment les
rotules plastiques ont une capacité de rotation suffisante de sorte que, sous chargement
croissant, un mécanisme puisse se développer, EN 1992-1-1, 5.6(2)
Cette exigence peut être plus sévère pour les poutres mixtes que pour les poutres en acier du fait
de la différence entre et . Exemple simple (où la rotation θ est calculée par
intégration du diagrammedes courbres entre points de moment nul ) :
1- Les sections droites des barres mixtes doivent être symétriques par rapport au plan de
flexion ;
2- La nuance d’acier choisie ne doit pas dépasser S 355 ;
3- Les sections aux droits des formations des rotules plastiques doivent relever de la classe 1 ;
ailleurs elles doivent être de classe 1 ou 2 ;
4- Le déversement latéral des barres doit être empêché, plus particulièrement au droit des
sections de formations potentielles de rotules plastiques ;
5- Pour les poutres mixtes, les longueurs des travées adjacentes ne doivent pas être
différentes de plus de 50% et la longueur de la travée d’extrémité ne doit pas dépasser
1.15 fois la longueur de la travée adjacente.
6- Sur les résistances de l’assemblage ??????
Par ailleurs, pour le calcul plastique aux ELU, les effets de température,
température fluage et retrait sont
négligés dans les combinaisons d’actions. Ainsi donc les actions considérées pour le calcul sont
les charges verticales permanentes et celles d’exploitation (LM1
LM1 dans le cas du présent projet).
Un exemple de calcul plastique sera effectué dans ce qui suit à une poutre mixte continue à
deux travées égales1 dont la longueur de chaque travée vaut L.
- une inertie non fissurée (sous flexion positive) se trouvant dans les travées où béton de la
dalle résiste en compression et est notée .
- une inertie fissurée (sous flexion négative) au voisinage des appuis intermédiaires où le
béton tendu est négligé et seules les armatures longitudinales résistent à l’effort de traction.
Cette inertie est notée .
Tout le problème réside dans la détermination des longueurs fissurées de la poutre mixte au
voisinage des appuis intermédiaires. En toute rigueur on effectue une analyse globale dite
« non fissurée » ; où la même inertie constante est considérée pour toutes les sections
transversales de la poutre mixte continue ; et l’on calcule la contrainte longitudinale de la
fibre supérieure du béton (sous combinaison d’action ELS caractéristique) . Les zones où
définissent alors les longueurs fissurées dans les quelles il convient de
réduire l’inertie de en afin d’effectuer l’analyse fissurée.
Cependant dans le cas du présent projet, on utilisera la méthode simplifiée [EN 1994-2 ;
5.4.2.3(3)] en considérant les longueurs fissurées d’inertie sur 15% de la portée de part et
d’autre de chaque appui intermédiaire
Contrainte limite :
La vérification à l’état limite de service de la section d’une structure est de s’assurer que lors
d’une sollicitation que la valeur limite ne soit pas dépassée au niveau des sections plus
contraignantes. Avec la composition mixte des sections à vérifier, nous contrôlons le degré de
sollicitation sur les différents matériaux composant notre section avec les formules suivantes:
béton :
σ c = k i f ck
Avec f ck : résistance caractéristique du béton
Armature
σ s = k 3 f yk
Acier
(2) :
K c kf ct , eff Act
As , min =
σs
valeur inférieure peut toutefois être adoptée afin de satisfaire les limites d’ouverture de fissures
en fonction du diamètre maximal (Tableau 7.2) ou de l’espacement maximal (Tableau 7.3) des
barres ;
f ct ,eff : valeur moyenne de la résistance en traction du béton au moment où les premières
1,0 pour les âmes telles que h ≤ 300mm ou les membrures d’une largeur inférieur à 300mm
=1,0
=0,65 pour les âmes telles que h ≥ 800mm ou les membrures d’une largeur supérieure à 800mm
Les valeurs intermédiaires sont obtenues par interpolation
K c : Coefficient tenant compte de la répartition des contraintes dans la section immédiatement
avant la fissuration ainsi que de la modification du bras de levier :
En traction pure : K c = 1,0
σc
k c = 0,4 1 − ≤1
∗
(
k1 h h f ct ,eff )
- membrures des caissons et des sections en T :
Fcr
K c = 0,9 ≥ 0,5
Act f ct ,eff
h∗ : h∗ = h pour h<1,0m
k1 :coefficient prenant en compte les effets de l’effort normal sur la répartition des contraintes :
k1 = 1,5 si N Ed est un effort de compression
2h ∗
k1 = si N Ed est un effort de traction
3h
Fcr : valeur absolue de l’effort de traction dans la membrure juste avant la fissuration, du fait du
Pour les éléments comportant le ferraillage minimal As ,min ,les fissures ne sont pas considérées
)
- si pour des fissures principalement dues aux charges, les dispositions du Tableau 7.2 ou
bien celles du Tableau 7.3 sont satisfaites. Il convient de calculer la contrainte de l’acier
sur la base d’une section fissurée sous la combinaison d’actions considérée.
Tableau
Tableau 7.3 : Espacement maximal des barres pour la maîtrise de la fissuration
Contrainte de l’acier* Espacement maximal
[MPa] des barres [mm]
Wk= 0,3 mm
160 300
200 250
240 200
280 150
320 100
360 50
*Note : Sous les combinaisons d’actions appropriées
Le diamétre maximal des barres peut être modifié comme suit :
- flexion (une partie de la section au moins est comprimée)
φ s = φ s∗ ( f ct ,eff 2,9 )
k c hcr
2(h − d )
φ s = φ s∗ ( f ct ,eff 2,9 )
hcr
4(h − d )
Lorsque la section est entièrement tendue, (h − d ) est la distance minimale entre le centre de
gravité des armatures et le parement du béton (si les barres ne sont pas placées de manière
symétrique, les deux parements sont à considérer).
Pour les poutres mixtes, lorsque la dalle en béton est supposée fissurée et en l’absence d’aciers
de précontrainte, les contraintes exercées dans l’armature sont supérieures, en raison des effets
de rigidité du béton tendu entre les fissures, aux contraintes calculées dans une section mixte en
négligeant le béton. L a contrainte de traction dans l’armature σ s sous l’effet des actions
0,4 f ctm AI
Avec ∆σ s = α st =
α st ρ s Aa I a
σ s ,ο :contrainte dans l’armature due aux sollicitations agissant sur la section mixte, calculée en
négligeant le béton tendu dans le calcul ;
f ctm :résistance moyenne à la traction du béton, prise égale à f ctm pour le béton normal,[1992-
1-1 ;Tableau 3.1] ou à f Ictm pour le béton léger, [1992-1-1 ;Tableau 11.3.1]
III.6 Connecteurs
Calcul de la connexion acier-
acier-béton :
Les connecteurs choisis pour assurer la connexion à l’interface acier-béton de la poutre mixte
sont les goujons à tête.
tête Les goujons à tête conformes à l’[EN 1994-2, 6.6.5.7] confèrent une
résistance suffisante au soulèvement de la dalle, à moins que cette dernière soit directement
soumise à un effort de traction.
avec :
A l’ELS
ELS,
ELS la valeur de résistance de calcul au cisaillement est obtenu ; conformément à l’[EN 1992-
2, 7.2.2(6)] qui renvoie à l’[EN 1992-2, 6.8.1(3)] sur la fatigue des connecteurs ; par :
avec :
: valeur recommandé par l’Eurocode 4- partie 2.
: valeur de résistance au cisaillement du connecteur à l’ELU obtenu comme
précédemment.
Cependant, pour les ponts mixtes, L’[EN 1994-2, 6.6.1.2] n’autorise pas la méthode de calcul sus
citée (cas de connexion complète ou partielle) à l’ELU, dans la mesure où on ne raisonne plus sur
une longueur critique pour donner dimension et espacement constants aux connecteurs.
Le calcul du flux de cisaillement sera donc déterminé en comportement élastique aussi bien à
l’ELU
ELU (sous certaines conditions) qu’à l’ELS
ELS.
ELS Une analyse globale élastique fissurée (méthode
simplifiée dite des 15%) permet de déterminer l’effort tranchant de calcul ( ), la différence
entre l’état limite ultime et l’état limite de service provient des combinaisons d’actions
aboutissant à l’effort tranchant de calcul.
Pour chaque section transversale du tablier située longitudinalement à l’abscisse x, le flux de
cisaillement à l’interface acier-béton est donné par :
Où :
: est l’effort tranchant de calcul à l’abscisse x de la poutre mixte ;
: est le moment statique de la section de dalle comprimée par rapport à l’ANE de la
section mixte ;
: est le moment d’inertie homogénéisé de la section mixte.
NB :
- Il faut remarquer que les grandeurs ( et ) varient avec les coefficients d’équivalence,
ce qui implique que le flux de cisaillement doit être calculé différemment sous chaque
cas de charge (action de trafic, poids propre de la poutre mixte, superstructures) et
combiné ensuite avec les coefficients partiels relatifs à l’état limite ultime et l’état limite
de service.
section mixte non fissurée (en travée), cette hypothèse est également adoptée dans la
zone où la section mixte est fissurée (au voisinage des appuis). Cela procure un
dimensionnement plus sécuritaire.
Dimensionnement de la connexion.
Une première répartition des connecteurs sera d’abord obtenue après un calcul à l’état limite de
service, ensuite le calcul sera mené aux états limites ultimes aboutissant ainsi à une nouvelle
répartition. La répartition la plus dense sera celle retenue vérifiant ainsi à la fois l’état limite de
service et l’état limite ultime.
Selon l’[EN 1994-2, 6.6.1.2], concernant les vérifications aux états limites ultime (autres que la
fatigue), les dimensions et l’espacement des connecteurs peuvent être conservés constants sur
toute longueur où l’effort de calcul du cisaillement longitudinal par unité de longueur ne dépasse
pas la résistance de calcul du cisaillement longitudinal de plus de 10%. En plus sur chacune de
ces longueurs, il convient que l’effort total de calcul de cisaillement longitudinal ne dépasse pas
la résistance totale de calcul du cisaillement longitudinal.
Ce même principe sera appliqué pour le calcul à l’état limite de service. La différence entre les
deux états limites (ELS et ELU) résulte de la résistance au cisaillement du connecteur ( à
l’ELU et à l’ELS) et du flux de cisaillement calculé selon les deux états limites.
A partir de la courbe de cisaillement réelle, on définit des paliers de densité constante(ou encore
palier avec espacement constant des connecteurs) se présentant comme des fonctions en
escalier sur toute la longueur de la poutre mixte.ces paliers représentent alors la courbe du
cisaillement repris.
repris
Un palier de densité constante sur une longueur (l) est déterminé de sorte que :
- Pour chaque abscisse x du palier, on vérifie que le cisaillement réel n’est pas
- L’effort total repris par les connecteurs du palier doit être également supérieur à l’effort
total réel.
Sous combinaison à l’ELU, les sections au voisinage des mi-travées fortement sollicitées sont
susceptibles d’une plastification locale dans la mesure où le moment sollicitant de calcul
dépasse en valeur le moment résistant élastique (entre les sections A et C de la figure….).
La première étape pour la vérification des connecteurs à l’ELU consiste à tracer la courbe des
moments sollicitant de calcul et de verifier la formation de ces zones plastifiées. Deux cas
distincts pour le dimensionnement des connecteurs se dessinent en cas de plastification locale
au voisinage d’une (ou des) mi-travée(s) de la poutre mixte: le calcul de répartition des
connecteurs hors zone de plastification ( ) , et le calcul de répartition des
connecteurs en zone plastifiée ( ).
Zone plastifiée
Mel,Rd
Moment
fléchissant MEd
A B C
La zone comprise entre les sections A et C (voir fig.) étant localement plastifiée, le calcul
élastique des contraintes ne s’applique plus. Une analyse non linéaire est alors utilisée et cela
impose de revenir aux moments sollicitants. Les sections mixte étant partout de classe 1, la
méthode donnée par l’[EN 1994-2, 6.6.2.2] (que nous rappelons ci-après) est utilisée pour
déterminer la résistance au cisaillement longitudinal dans les longueurs inélastiques
et .
Le nombre des connecteurs à prévoir sur les longueurs inélastique est donné par :
PARTIE IV : APPLICATION SUR UN PONT A DEUX
TRAVEES :
Pour la détermination de la poutre la plus chargée de la structure du pont, les lignes d’influence
de la réaction d’appui de ces dernières ont été tracées. Étant donné que les poutres sont
disposées de manière symétrique, l’étude se réduit à la moitié, notamment , et .
Fig : Ligne d’influence de la réaction au niveau de la poutre
Nous observons sur les résultats trouvés avec les lignes d’influence de la réaction et la
disposition des actions du trafic selon les règles de l’Eurocode que la poutre est nettement la
plus sollicitée de notre strucuture.
Tendem TS
voie 1 voie 2
essieu 1 essieu 2 essieu 1 essieu 2
valeurs sur ligne d'influence (KN) 0,388 0,475 0 0,0334
valeurs caractéristiques (KN) 300 300 200 200
valeurs correspondantes en P3 (KN) 116,4 142,5 0 6,68
Action du Tendem TS (KN) 265,58
Système UDL
voie 1 voie 2 aire résiduelle
valeur sur ligne d'influence (KN.m) 1,8045 0,043 0
valeurs caractérisiques (KN.m) 9 3 1,2
valeurs correspondantes en P3
(KN.m) 16,2405 0,129 0
Action du système UDL (KN/m) 16,37
Détermination des positions longitudinales du Tenden TS sur la poutre pour avoir les
moments maxima en appui et en travée :
Avec l’étude de la ligne d’influence longitudinale de la poutre, nous essayons de déterminer les
positions du chargement ponctuel pour trouver les emplacements donnant les effets extrêmes
en travée et en Appui ( ).
Ainsi, ces positions seront utilisées lors de la détermination des sollicitations des actions
(permanentes et variables).
Détermination
Détermination des sollicitations
Nous analyserons différents cas de charges et les mécanismes de ruine s’y afférant
conduisant au chargement ultime (par application du théorème cinématique) de la poutre
mixte en phase définitive. Le mécanisme le plus défavorable sera ainsi retenu.
La poutre mixte est essentiellement soumise à des charges uniformément réparties (charges
permanents, équipements non structuraux et UDL) et aux charges concentrées à double
essieux (Tandem TS). Les modèles de chargements ultimes à calculer par une analyse
plastique seront inspirés des textes de l’Eurocode1-partie 2.
- Charge répartie :
- Charge concentrée :
Soit et
En effet, selon l’[EN 1991-2, 4.3.2], les essieux des tandems sont disposés de front (même
alignement dans le sens transversal) d’une part ; et l’application de la règle simplifiée pour le
calcul des effets généraux, pour les portées supérieures à 10 m, permet de remplacer chaque
tandem par un essieu unique de poids égal à la somme des poids des deux essieux d’autre
part [EN 1991-2, 4.3.2.1. (6)]. En plus il convient de n’appliquer les charges uniformément
réparties (UDL) que sur les parties défavorables de la surface d’influence, longitudinalement
et transversalement [EN 1991-2, 4.3.2. (1) b].
On aboutit alors aux modèles de cas de charges suivants pour le calcul plastique :
- Cas de charge 1 : ce cas de charge correspond à un chargement du trafic (UDL et TS) sur une
travée seule avec le chargement des charges permanentes et de les équipements non
structuraux. La charge concentrée est supposée modéliser la part les essieux tandems TS
reprise par la poutre mixte continue étudiée. C’est le cas de chargement le plus défavorable
susceptible d’engendrer un mécanisme de ruine avec des rotules de ruine se formant en
travée.
Le théorème cinématique sera appliqué aux différents cas de charges énumérés précédemment
afin de déterminer les charges ultimes correspondant au mécanisme le plus défavorable pour
chaque cas de charge.
Soient :
- Degré d’hyperstatique :
- Nombre de section critique : =3, deux en travée (les travées 01 et 12) et une en appui
(appui 1) : voir figure de cas de chargement
Cas de charge 1
- Charge répartie :
- Charge concentrée :
Mécanisme 1
On pose ;
On cherche à simplifier les calculs en remplaçant les charges réparties par une équivalence en
charge concentrée par des coefficients d’équivalent et . Ces
derniers seront définis à partir des actions définies sur notre structure.
et
On pose
;
Cas de charge 2
Ainsi pour trouver la charge limite de notre structure, des combinaisons sur les différents
mécanismes selon les cas de chargements seront effectuées et nous retenons la combinaison
donnant le plus petit possible de chargement trouvé.
représente la rigidité en flexion dans les zones ou le béton éventuellement tendu n’est
pas fissuré. Cette rigidité est aussi appelée rigidité en flexion non fissurée.
représente la rigidité en flexion dans les zones où le béton tendu fissuré est négligé :
appelée autrement la rigidité en flexion fissurée.
Sollicitation
Figure : Diagramme des moments de sollicitation du système UDLk pour les chargements de
2 Travées et 1 Travée