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ISCAE - Audit - 2015 PP125 PDF
ISCAE - Audit - 2015 PP125 PDF
SYLLABUS
Le but de ce cours est d'initier l'étudiant à la démarche de l’audit financier et aux
responsabilités de l’auditeur. Ce cours présentera en détail la méthodologie de l’audit
comptable et financier et s’attardera, sur la mise en œuvre pratique de cette méthodologie à
travers diverses études de cas qui permettront de consolider les acquis théoriques.
OBJECTIFS :
Ce module devrait permettre aux étudiants de s’intégrer ultérieurement, dans le cadre du stage
ou de l’embauche, dans une équipe d’audit et de participer à des missions de certification ou
d’évaluation.
PRE-REQUIS :
Page 1 sur 3
- principes de base de la comptabilité des sociétés ;
- principes du droit des sociétés (essentiellement les textes relatifs à la société anonyme) ;
- mécanismes de base en matière fiscale (Impôt sur les Sociétés et Taxe sur la Valeur
Ajoutée) ;
- culture générale en finance d’entreprise ;
- manipulation de certains logiciels Microsoft Office (Visio et PowerPoint).
ORGANISATION :
Le cours couvre la période du 2ème semestre soit environ 11 semaines. Chaque semaine
contient un cours magistral et des cas d’application de 3h. Les enseignements à dispenser
s’articuleront autour des axes suivants :
METHODE PEDAGOGIQUE :
Les cours sont présentés par projection (Data Show) et des supports seront distribués sous
forme de polycopiés.
EVALUATION :
L’évaluation se décompose en :
Page 2 sur 3
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE :
Page 3 sur 3
Audit I
Janvier 2015
SOMMAIRE
1. Généralités
4. Planification de la mission
1
SOMMAIRE
1. Généralités
2
1. Généralités
Généralités :
Définition et nature d’une mission d’audit
Autres missions : examen limité, examen sur la base de procédures convenues et
compilation
Niveaux d’assurance
Qualités requises de l’auditeur
Notions de régularité, sincérité et image fidèle
Obligation de moyens
Responsabilité de l’auditeur quant aux informations financières
Limites inhérentes à l’audit
Règle de non immixtion dans la gestion
3
1. Généralités
Généralités (suite):
Caractère permanent de la mission
Travail en équipe et intervention personnelle
Dispositif juridique relatif au CAC
Démarche générale de l’audit
4
1. Généralités
Définition et nature d’une mission d’audit (1/3) :
Définition du manuel des normes : une mission d'audit des états de synthèse a pour
objectif de permettre à l’auditeur d'exprimer une opinion selon laquelle les états de
synthèse ont été établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un
référentiel comptable identifié et qu’ils traduisent d’une manière régulière et
sincère, la situation financière de la société, ainsi que le résultat de ses opérations et
le flux de sa trésorerie.
5
1. Généralités
Définition et nature d’une mission d’audit (2/3) :
Termes clés communs à toute définition :
6
1. Généralités
Définition et nature d’une mission d’audit (3/3) :
« Audit légal » Vs. « Audit contractuel » :
Événements
Audit Vérifications Opérations Survenus
Audit
(certification) spécifiques spéciales dans la Sté
contractuel
(Ex: alerte)
7
1. Généralités
Autres missions (1/3) : Examen limité
8
1. Généralités
Autres missions (2/3) : Examen selon procédures convenues
Dans une mission d'examen sur la base de procédures convenues, un auditeur met
en œuvre des procédures d'audit définies d'un commun accord entre l'auditeur,
l'entité et tous les tiers concernés pour communiquer les constatations résultant de
ses travaux. Les destinataires du rapport tirent eux-mêmes les conclusions des
travaux de l'auditeur. Ce rapport s'adresse exclusivement aux parties qui ont
convenu des procédures à mettre en œuvre, car des tiers, ignorant les raisons qui
motivent ces procédures, risqueraient de mal interpréter les résultats.
9
1. Généralités
Autres missions (3/3) : Compilation
10
1. Généralités
Niveaux d’assurance :
11
1. Généralités
Niveaux d’assurance :
Audit Services connexes
12
1. Généralités
Qualités requises de l’auditeur:
De la grande portée de la mission d’audit découle un certain nombre d’exigences :
13
1. Généralités
Notions de régularité, sincérité et image fidèle :
La sincérité des informations contenues dans les états de synthèse, eu égard aux
opérations réalisées par la société. C'est-à-dire la faculté des comptes à traduire la
connaissance que les responsables de l’établissement des comptes ont des
opérations et activités de l’entité compte tenu de leur importance significative ;
14
1. Généralités
Obligation de moyens :
Le commissaire aux comptes effectue ses contrôles par sondages et n’a donc pas à
vérifier toutes les opérations qui relèvent du champ de ses missions, ni à
rechercher systématiquement toutes les erreurs et irrégularités qu’elles pourraient
comporter.
15
1. Généralités
Responsabilité de l’auditeur quant aux informations financières publiées:
16
1. Généralités
Limites inhérentes à l’audit:
Le risque de non détection d'une anomalie significative résultant d'une fraude est
plus grand que celui résultant d'une erreur, car la fraude implique généralement
des actes visant à la dissimuler.
Sauf preuves contraires, l'auditeur est fondé à considérer les déclarations qu'il
reçoit comme exactes et les enregistrements comptables et les documents comme
authentiques. Toutefois, l'auditeur doit planifier et conduire l'audit en faisant
preuve d'esprit critique et en étant conscient que des circonstances ou des
événements laissant à supposer l'existence d'une fraude ou d'une erreur peuvent
être détectés.
17
1. Généralités
Règle de non immixtion dans la gestion :
Le principe général posé par cette règle est que le commissaire aux comptes ne
peut pas :
18
1. Généralités
Caractère permanent de la mission :
La loi autorise le commissaire aux comptes à exercer à tout moment qu’il juge
utile, les pouvoirs d’investigation qu’elle lui donne ; de cette disposition est issue
la notion de «mission permanente».
19
1. Généralités
Travail en équipe et intervention personnelle:
Les contrôles que requiert l’exercice du commissariat aux comptes exigent, sauf
exception, que le commissaire aux comptes, titulaire du mandat, ou cosignataire
dans le cas d’une société de commissaires aux comptes, se fasse assister par des
associés, des collaborateurs salariés ou des experts indépendants.
20
1. Généralités
Dispositif juridique relatif au Commissariat Aux Comptes (1/4) :
21
1. Généralités
Dispositif juridique relatif au Commissariat Aux Comptes (2/4) :
22
1. Généralités
Dispositif juridique relatif au Commissariat Aux Comptes (3/4) :
23
1. Généralités
Dispositif juridique relatif au Commissariat Aux Comptes (4/4) :
24
1. Généralités
Démarche générale de l’audit :
Acceptation du mandat
Orientation et planification
Vérifications spécifiques
Obtention des éléments probants
Vérifications spécifiques
25
SOMMAIRE
26
2. Acceptation des missions
Démarche générale de l’audit :
Acceptation du mandat
Orientation et planification
Vérifications spécifiques
Obtention des éléments probants
Vérifications spécifiques
27
2. Acceptation & maintien des missions
Diligences d’acceptation et de maintien des missions:
Diligence n°1
28
2. Acceptation & maintien des missions
Diligences d’acceptation et de maintien des missions :
Diligence n°2
29
2. Acceptation & maintien des missions
Diligences d’acceptation et de maintien des missions :
Diligence n°3
30
2. Acceptation & maintien des missions
Diligences d’acceptation et de maintien des missions :
Diligence n°4
31
2. Acceptation & maintien des missions
Diligences d’acceptation et de maintien des missions :
Diligence n°5
32
2. Acceptation & maintien des missions
Diligences d’acceptation et de maintien des missions:
Diligence n°6
33
SOMMAIRE
34
3. Incompatibilités & indépendances
Importance de la mission de certification des comptes :
- Le CAC est investi d’une mission d’intérêt général : cette mission ne peut être
considérée comme un simple service financier parmi d’autres.
35
3. Incompatibilités & indépendances
Les incompatibilités du contrôleur légal ou contractuel (articles 161 et 162 de la loi
17-95 et article 16 de la loi 15/89) :
Article 161de Loi 17-95/20-05
Ne peuvent être désignés comme commissaires aux comptes :
- les fondateurs, apporteurs en nature, bénéficiaires d’avantage particuliers ainsi
que les administrateurs, les membres du conseil de surveillance ou du directoire
de la société ou de l'une de ses filiales
- les conjoints, ascendants et descendants jusqu'au 2é degré inclusivement des
personnes visées au paragraphe précèdent;
- ceux qui assurent pour les personnes visées au paragraphe 1 ci-dessus, pour la
société ou pour ses filiales, des fonctions susceptibles de porter atteinte à leur
indépendance ou reçoivent de l’une d’elles une rémunération pour des fonctions
autres que celles prévues par la présente loi ;
36
3. Incompatibilités & indépendances
Les incompatibilités du contrôleur légal ou contractuel (articles 161 et 162 de la loi
17-95 et article 16 de la loi 15/89) :
Article 161de Loi 17-95/20-05
(Suite )
- les sociétés d'experts-comptables dont l'un des associés trouve dans l'une des
situations prévues aux paragraphes précédents ainsi que l’expert-comptable
associé dans une société d’experts-comptables lorsque celle-ci se trouve dans
l’une desdites situations ;
37
3. Incompatibilités & indépendances
Les incompatibilités du contrôleur légal ou contractuel :
38
3. Incompatibilités & indépendances
Les incompatibilités du contrôleur légal ou contractuel :
39
3. Incompatibilités & indépendances
Indépendance du contrôleur légal ou contractuel :
40
3. Incompatibilités & indépendances
Principes retenus pour éviter de tomber dans une situation de dépendance :
- Le cumul dans la société vérifiée du contrôle légal ou contractuel des comptes
avec d’autres activités.
- Éviter la dépendance financière.
- Dans l’exercice de son activité, le contrôleur doit être indépendant de son client
dans les faits comme dans les apparences. Il ne doit pas réaliser un contrôle donné
s’il existe une relation financière, d’affaires, d’emploi ou autre entre lui-même et
son client dont un tiers raisonnable et informé jugerait qu’elle compromet son
indépendance.
- Les règles d’indépendances s’appliquent aussi bien aux membres de l’équipe
d’audit susceptibles d’influencer les résultats du contrôle et aux entités d’un même
réseau ou d’un groupe de cabinets.
41
SOMMAIRE
4. Planification de la mission
42
4. Planification et orientation de la mission
Démarche générale de l’audit :
Acceptation du mandat
Orientation et planification
Vérifications spécifiques
Obtention des éléments probants
Vérifications spécifiques
43
4. Planification et orientation de la mission
Objectif de la planification :
44
4. Planification et orientation de la mission
Principales étapes de la planification :
45
4. Planification et orientation de la mission
Supports de mise en œuvre de la planification :
Les supports de mise en œuvre de la planification sont les suivants :
46
4. Planification et orientation de la mission
1. Organiser la réunion de planification :
- Activité de l’entreprise ;
- Prise de connaissance des risques majeurs liés à l’activité de l’entreprise ;
- Relecture des rapports de l’exercice N-1 et discussion des points relevés et des
réserves ;
- Transmission des connaissances entre les membres de l’équipe (anciens aux
nouveaux) ;
- Nouveautés de l’exercice N ;
- Lecture des instructions d’audit en cas de « job référé ».
47
4. Planification et orientation de la mission
2. Prise de connaissance générale de l’entreprise, de son secteur et des normes
applicables :
48
4. Planification et orientation de la mission
2. Prise de connaissance générale de l’entreprise, de son secteur et des normes
applicables :
49
4. Planification et orientation de la mission
2. Prise de connaissance générale de l’entreprise, de son secteur et des normes
applicables :
50
4. Planification et orientation de la mission
2. Prise de connaissance : dossier permanent/dossier annuel :
51
4. Planification et orientation de la mission
2. Prise de connaissance : dossier permanent/dossier annuel :
- des données sur l'évaluation des risques inhérents et des risques liés au contrôle,
- des données de contrôle (généralement classées par référence aux cycles) : programmes détaillés de
travail, travaux réalisés, conclusions ; ceux-ci portant sur le contrôle interne et sur les comptes.
52
4. Planification et orientation de la mission
3. Effectuer une revue analytique préliminaire :
La revue analytique (examen analytique) constitue aussi bien un outil de contrôle substantif
qu'un outil contribuant :
- à l'orientation de la mission et à l'approche par les risques,
- ou en phase finale de la mission comme mode de revue globale.
En phase de planification, il s’agit d’une revue portant sur plusieurs exercices dont l’objectif
est d’obtenir une bonne compréhension de l’évolution de l’activité, du secteur, des objectifs
stratégiques, et des risques liés.
53
4. Planification et orientation de la mission
3. Effectuer une revue analytique préliminaire :
C’est un outil déterminant pour identifier les éléments significatifs de l'entreprise en raison de
leur poids relatif ou de leur nature, en raison de leur apparition ou évolution ;
- cet examen permet de détecter des modifications de structure, des événements ponctuels ou
exceptionnels,
54
4. Planification et orientation de la mission
4. Évaluer l’environnement de contrôle :
- l’intégrité ;
- l’éthique et la compétence du personnel ;
- la philosophie des dirigeants et le style de management ;
- la politique de délégation des responsabilités, d’organisation et de formation ;
- l’intérêt manifesté par le top-management et sa capacité à indiquer clairement les
objectifs.
55
4. Planification et orientation de la mission
4. Évaluer l’environnement de contrôle :
56
4. Planification et orientation de la mission
5. Évaluer les risques :
Les composantes du risque d’audit :
57
4. Planification et orientation de la mission
5. Évaluer les risques :
Interaction entre les composantes du risque d’audit :
58
4. Planification et orientation de la mission
5. Évaluer les risques :
Exemples de risques inhérents :
- La nature des marchandises vendues fait que les quantités doivent être estimées (ne
peuvent pas être comptées, pesées ou mesurées avec précision) ;
- Les prix de vente changent fréquemment ;
- La structure de tarification est complexe ;
- Importance et fréquence des opérations en monnaies étrangères ;
- Dates de transfert de propriété différente de la date de réalisation des ventes (livraison)
- Évaluation des travaux en cours ;
- Confusion de patrimoine (existence d’un dirigeant/associé majoritaires) ;
- Insuffisance du personnel administratif.
59
4. Planification et orientation de la mission
5. Évaluer les risques :
La prise de connaissance générale, l’évaluation de l’environnement de contrôle ainsi
que la revue analytique préliminaire devraient permettre l’identification d’un certain
nombre de risques que l’on peut classer en trois catégories :
Risques généraux :
- risques généraux liés à la situation économique et financière ;
- risques généraux liés à l’organisation générale de l’entreprise ;
- risques généraux liés à l’attitude de la direction.
60
4. Planification et orientation de la mission
6. Déterminer le seuil de signification préliminaire :
Niveau global qui correspond aux états de synthèse pris dans leur ensemble
: SSP (ajustement et reclassement) ;
Niveau d’un compte ou groupe de compte : erreur tolérable.
61
4. Planification et orientation de la mission
6. Déterminer le seuil de signification préliminaire :
62
4. Planification et orientation de la mission
6. Déterminer le seuil de signification préliminaire :
63
4. Planification et orientation de la mission
6. Déterminer le seuil de signification préliminaire :
64
4. Planification et orientation de la mission
6. Déterminer le seuil de signification préliminaire :
Exemples :
Lorsqu’une entreprise a des résultats stables, il sera possible d’estimer le résultat
avant impôt en fonction du résultat de l’année dernière ou des résultats intérimaires
annualisés ;
65
4. Planification et orientation de la mission
6. Déterminer le seuil de signification préliminaire :
Exemples :
Si le résultat est proche de zéro ou oscille entre bénéfice et perte, il est possible de
retenir un pourcentage du chiffre d’affaires ou de la marge ;
Si les capitaux propres sont proches de zéro, il est possible de retenir un pourcentage
du total bilan.
66
4. Planification et orientation de la mission
7. Identifier les composants significatifs :
Déterminer les composants (cycles ou comptes) significatifs, qui peuvent par leur
valeur et/ou leur nature receler des erreurs significatives, en se basant sur :
L’importance des comptes par rapport au seuil de signification et à la probabilité d’erreurs ;
La revue analytique ;
La part que représente un compte donné par rapport aux comptes annuels ;
Comptes qui sont fortement affectés par les jugements (provisions pour dépréciation des
clients ou des stocks) ;
Comptes qui font appel à des techniques comptables complexes (par exemple, la valorisation
des stocks dans une entreprise à cycle long de production) ;
Comptes qui présentent des anomalies apparentes (par exemple, comptes d’attente à
régulariser, comptes affectés par un changement de législation).
67
4. Planification et orientation de la mission
8. Préparer le calendrier d’intervention, la répartition des tâches et le budget :
Calendrier d’intervention :
Planification/Interim/Pré-final/Final
Le budget :
Quantification des travaux en heures. Comparaison avec le budget de l’Ordre des
Experts Comptables.
68
4. Planification et orientation de la mission
9. Documenter la stratégie d’audit & préparer les programmes de travail :
Composant Niveau de
Facteurs de risque Programme de travail
significatif risque
Stocks - Difficulté d'évaluation des travaux en cours Moyen Contrôle interne
- Inexactitude des quantités en stock - Test de conformité des procédures
- Non-conformité des méthodes de - Test de validité des contrôles de pilotage
de valorisation avec les dispositions du CGNC - Renseigner le questionnaire de contrôle interne
- Test de validité des contrôles d'application
- Conclure sur le niveau de risque associé au cycle
Contrôle des comptes
- Assister à l'inventaire physique
- Préparer la feuille maîtresse
- Tester les quantités en stock
- Tester la valorisation des stocks
- Apprécier la suffisance de la provision pour
dépréciation des stocks
69
4. Planification et orientation de la mission
10. Préparer le plan de mission :
70
4. Planification et orientation de la mission
10. Préparer le plan de mission :
71
4. Planification et orientation de la mission
10. Préparer le plan de mission :
72
4. Planification et orientation de la mission
11. La planification de la mission : un travail continu
73
SOMMAIRE
74
5. Evaluation du contrôle interne
Démarche générale de l’audit :
Planification des travaux
Acceptation du mandat
Orientation et planification
Vérifications spécifiques
Obtention des éléments probants
Vérifications spécifiques
75
5. Evaluation du contrôle interne
5.1. Définition du contrôle interne :
76
5. Evaluation du contrôle interne
5.1. Composantes du contrôle interne :
- l’environnement de contrôle ;
77
5. Evaluation du contrôle interne
5.2. Différentes sources d’information :
78
5. Evaluation du contrôle interne
5.3. Mise en œuvre de l’évaluation du contrôle interne :
79
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.1. Identification des cycles et des opérations significatifs :
Cycles significatifs : ce sont les cycles qui traitent des données ayant une incidence
significative sur les états de synthèse.
Ventes
Encaissements
Achats
…….
80
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.2. Compréhension du flux des opérations significatives :
L’étendue des travaux à ce stade est limitée à ce qui est nécessaire pour comprendre le
flux séquentiel des données dans le cycle de façon suffisamment détaillée pour pouvoir
identifier les endroits où des erreurs pourraient se produire dans les traitements, et en
conséquence, ou des contrôles sont nécessaires pour atteindre les objectifs de contrôle.
81
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.2. Compréhension du flux des opérations significatives :
Comptabilité
Activité
Actifs et
Transaction économique Passifs
Process
82
5. Evaluation du contrôle interne
Environnement de
contrôle
Contrôles de
2
pilotage 3
•Opérationnels
•Financiers
Comptabilité
Activité
7 5 Actifs et
Transaction économique 8 Passifs
1 Système
informatisé 4 6
Process
Contrôles sur input et output
83
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.2. Compréhension du flux des opérations significatives :
84
5. Evaluation du contrôle interne
Méthodologie du diagnostic :
Receuil & description
de l'existant
Diagnostic
+ Test de conformité
Tests de permanence
LCI
Positif Négatif
Possibilité de Faiblesse
s'appuyer sur d'application
le contrôle
Alléger les
travaux sur les
comptes
85
5. Evaluation du contrôle interne
Recueil de l’existant :
86
5. Evaluation du contrôle interne
Recueil de l’existant :
Procédures pratiquées
formalisées
Compréhension et
synthèse Formalisation
OUI NON
Flow chart
87
5. Evaluation du contrôle interne
Recueil de l’existant :
Procédure :
Règles à suivre pour l’accomplissement d’une tâche par une ou plusieurs personnes.
Elle suppose l’existence :
88
5. Evaluation du contrôle interne
Recueil de l’existant :
Narratif
. Nécessaire quand il est difficile d’utiliser un flow-chart
. Compréhensible de tous
89
5. Evaluation du contrôle interne
Recueil de l’existant :
90
5. Evaluation du contrôle interne
Recueil de l’existant :
Test de cheminement :
91
5. Evaluation du contrôle interne
Recueil de l’existant :
92
5. Evaluation du contrôle interne
Recueil de l’existant :
93
5. Evaluation du contrôle interne
Compréhension du flux des opérations significatives : Cas du cycle Achats-Fournisseurs
Input
Output
- Demande d’achat - Consultations - Journal des - Moyen de - Balance par
- Bon réception
fournisseurs achats paiement antériorité
- Bon de commande - Balance Aux. - Compte banque - Analyses de
fournisseurs mouvementé comptes
- Dette frns soldée
Stocks
94
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.3. Identification des endroits où des erreurs pourraient se produire :
Identification des endroits où des contrôles sont nécessaires, il s’agit des procédures
manuelles ou informatiques ;
95
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.3. Identification des endroits où des erreurs pourraient se produire :
96
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.3. Identification des endroits où des erreurs pourraient se produire :
Erreur de calculs dans les factures (ou avoirs), y compris le calcul de la TVA
97
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
98
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
Principe d’organisation
Principe d’intégration
Principe de permanence
Principe d’universalité
Principe d’indépendance
Principe d’information
Principe d’harmonie.
99
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
Principe d’organisation : des responsabilités et des objectifs bien définis, des moyens
de contrôle, et une séparation des fonctions ;
Principe de permanence : contrôle constant sur toute l’année, protection contre les
déviations et les déformations ;
100
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
Principe d’universalité : doit concerner tous les lieux, toutes les personnes : un
maillon défectueux influe sur le reste ;
101
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
Préventif/Détectif ;
Manuel/Informatique ;
Pilotage/Application.
102
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
Contrôles de pilotage :
- Moyens que le management utilise pour piloter le business et en
contrôler les risques
- Moyens de déceler les erreurs potentielles et/ou fraudes
- Ils sont un préalable à la présomption de la bonne qualité et de la fiabilité des
CIG et des CA
- Ils peuvent être réalisés par le management lui-même ou par le
fonction d’audit interne par exemple
Leurs caractéristiques :
- Ils s’apprécient au niveau d’un cycle
- Ils sont détectifs plutôt que préventifs
- Ils ne visent pas nécessairement ou directement les objectifs de contrôle, mais
fournissent une assurance indirecte sur la réalisation de ces objectifs
- Le niveau de confiance obtenu des CP est variable.
103
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
104
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
105
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
Contrôles d’application :
Les contrôles sur les applications sont les procédures mises en œuvre pour assurer la
fiabilité des enregistrements :
- Ils s’exercent au niveau d’un cycle ou d’une transaction.
- Ils couvrent les 4 objectifs de contrôle :
* Exhaustivité des enregistrements (Completeness) ;
* Exactitude des enregistrements (Accuracy) ;
* Validité des enregistrement (autorisation et caractère réel)
(Validity) ;
* Accès restreint aux actifs et aux enregistrements
(Restricted access).
- Ils peuvent être manuels ou automatisés
- Ils visent directement et spécifiquement les objectifs de contrôle. A noter
toutefois qu’ils peuvent viser d’autres objectifs d’audit (séparation des
exercices et valorisation).
106
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
107
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur les contrôles :
Question 1
EC CIG M A
108
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur les contrôles :
Question 2
EC CIG M A
Contrôle d’application qui couvre les objectifs de contrôle « Exhaustivité
» et « Exactitude »
109
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur les contrôles :
Question 3
EC CIG M A
110
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur les contrôles :
Question 4
EC CIG M A
111
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur les contrôles :
Question 5
EC CIG M A
112
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur les contrôles :
Question 6
EC CIG M A
113
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur les contrôles :
Question 7
Le journal des ventes est réconcilié tous les mois avec la balance
générale et chaque écart identifié est investigué et corrigé
EC CIG M A
114
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur les contrôles :
Question 8
EC CIG M A
115
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur les contrôles :
Question 9
EC CIG M A
116
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur les contrôles :
Question 10
EC CIG M A
117
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Identification et compréhension des contrôles pertinents :
118
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Évaluation de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque :
119
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Évaluation de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque :
- Nous admettons a priori que le risque d’erreurs importantes pour l’audit est
« très faible » et que les tests de validité seraient limités,
120
5. Evaluation du contrôle interne
5.3.4. Évaluation de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque :
B) Si nous estimons que les contrôles sont efficaces mais non utiles (non
matérialisés ou non conservés)
- Les tests sur les contrôles ne seront pas efficaces si le temps et l’effort nécessaire
(pour avoir l’assurance raisonnable que les contrôles ont fonctionné) sont anormalement
élevés par rapport à l’effort d’audit des comptes concernés au moyen de seuls tests de
validité…Dans de tels cas :
les tests de validités sont conçus en fonction du fait que nous ne attendons pas à des
erreurs, mais sont suffisamment étendus pour avoir la chance de détecter les erreurs
importantes pour l’audit.
121
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur le Contrôle Interne :
Question 1
122
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur le Contrôle Interne :
Question 2
Vrai Faux
123
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur le Contrôle Interne :
Question 3
124
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur le Contrôle Interne :
Question 4
CAVIAR
Completeness,
Accuracy,
Validity,
Restricted Access
125
5. Evaluation du contrôle interne
Quiz sur le Contrôle Interne :
Question 5
126
5. Evaluation du contrôle interne
5.4. Limites du contrôle interne :
rapport coût/bénéfice.
127
5. Evaluation du contrôle interne
5.5. Conséquences de l’évaluation du contrôle interne :
Détermination de l’étendue des travaux sur le contrôle des comptes et orientation des
tests vers les risques identifiés.
128
5. Evaluation du contrôle interne
5.5. Conséquences de l’évaluation du contrôle interne :
Évaluation préliminaire / Étendue des testes de validité sur les comptes concernés
Évaluation du risque
Les contrôles sont efficaces, et nous Limité : nos tests sont minimaux, dans le mesure ou des éléments probants
avons l’intention de nous appuyer importants ont été rassemblé indiquant que des erreurs sont peu susceptibles de
dessus. Le risque d’erreurs est se produire
« très faible »
Les contrôles sont efficaces mais Préventif : nous n’attendons pas d’erreurs ; toutefois nos testes sont élaborés de
n’avons pas l’intention de nous façon à a voir une chance raisonnable de détecter les erreurs important pour
appuyer dessus (par exemple, car l’audit qui pu se produire
les tests sur les contrôles n’ont pas
un bon rapport coût /efficacité).
Les contrôles sont non efficaces et Étendu : nous attendons peu d’erreurs ;nos tests sont suffisamment étendus pour
le risque d’erreurs est « moyen » être en mesure de déterminer si des erreurs importantes pour l’audit se sont
produites ; et ,si des erreurs sont détectées, pour permettre une estimation de leur
impact potentiel
Les contrôles sont non efficaces et Extrapolation : nous attendons des erreurs qui peuvent être importantes pour
le risque d’erreurs est « élevé » l’audit ; nos tests sont conçus de façon à pouvoir estimer leur impact potentiel
129
5. Evaluation du contrôle interne
5.5. Conséquences de l’évaluation du contrôle interne :
contrôles de pilotage
Tests de Contrôles
(pilotage,
détails application
& général)
Tests de détails
Revue
Revue Analytique
Analytique Revue Analytique
130
SOMMAIRE
131
6. Obtention des éléments probants
Démarche générale de l’audit :
Planification des travaux
Acceptation du mandat
Orientation et planification
Vérifications spécifiques
Obtention des éléments probants
Vérifications spécifiques
132
6. Obtention des éléments probants
133
6. Obtention des éléments probants
Découpage des comptes :
Le contrôle des comptes se fait à travers le découpage du bilan et du compte de
résultat en sections.
Balance
Etats de
Générale
synthèse Sections
Piste d ’audit
134
6. Obtention des éléments probants
Découpage des comptes :
Exemples de sections :
- Capitaux propres ;
- Provisions pour risques & charges ;
- Dettes de financement ;
- Immobilisations ;
- Stocks ;
- Clients & comptes rattachés ;
- Fournisseurs & comptes rattachés ;
- ……
135
6. Obtention des éléments probants
6.1.1. Les assertions d’audit :
136
6. Obtention des éléments probants
6.1.1.1. Les assertions concernant les flux :
Survenance : les opérations et les événements qui ont été enregistrés se sont
produits et se rapportent à l’entité ;
Exhaustivité : toutes les opérations et tous les événements qui auraient dû être
enregistrés, sont comptabilisés ;
Exactitude : les montants et autres données relatives aux opérations et
événements ont été correctement enregistrés ;
Séparation des périodes : les opérations et les événements ont été enregistrés
dans la bonne période comptable ;
Imputation comptable : les opérations et les événements ont été enregistrés dans
les comptes appropriés.
137
6. Obtention des éléments probants
6.1.1.2. Les assertions concernant les soldes :
138
6. Obtention des éléments probants
6.1.1.3. Les assertions concernant la présentation :
139
6. Obtention des éléments probants
6.1.2. Les techniques de contrôle :
L’observation physique ;
La lettre d’affirmation.
140
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.1. L’examen analytique
Définition :
L’examen analytique (revue analytique) est défini comme étant l’analyse des
fluctuations par rapport aux budgets aux chiffres des années précédentes et à tous
autres chiffres de référence appropriés. Il comporte également l’évaluation des
explications de vraisemblance en relation avec d’autres informations et avec la
connaissance qu’à le chef d’entreprise des événements et faits en liaison avec son
entreprise.
Techniques :
- La revue de vraisemblance.
- Les comparaisons de données absolues.
- Les comparaisons de données relatives (ratios).
- Les analyses de tendances.
141
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.1. L’examen analytique
Portée de l’examen analytique :
- Moyen de validation : dans des cas extrêmement rares.
- Moyen de corroboration : dans la majorité des cas.
142
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.2. L’observation physique
Définition :
143
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.2. L’observation physique
Démarche à suivre :
- Avant l’inventaire.
- Pendant l’inventaire.
- Après l’inventaire.
144
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.2. L’observation physique
Particularités de certains inventaires :
145
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.2. L’observation physique
Particularités de certains inventaires :
si l’IP a eu lieu avant la clôture, l’auditeur doit non seulement y assister mais
procéder à un contrôle des mouvements entre la date d’inventaire et la clôture de
l’exercice. En outre, il devra s’assurer que les fiches de stocks ont été correctement
ajustées des écarts d’inventaires et que ceux-ci ne sont pas dus à une mauvaise
séparation des périodes. Enfin, la séparation des exercices devra également être vérifiée
à la fin de l’exercice.
146
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.3. La circularisation des tiers
Définition :
Cet outil permet d’obtenir directement auprès des tiers en relation avec l’entité
contrôlée des informations sur les opérations effectuées avec elle.
Le niveau de preuve ainsi traité peut être considéré comme fiable, l’information
obtenue permettant de vérifier réalité et exhaustivité des opérations
147
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.3. La circularisation des tiers
Portée de la technique :
Elles peuvent également viser les sociétés de crédit bail, les tiers ayant des stocks en
dépôt.
148
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.3. La circularisation des tiers
Limites de la technique :
Les limites majeures rencontrées lors de la mise en œuvre de cette technique sont liées
au taux de réponse et à la qualité des réponses.
Une grande attention doit être portée à la préparation des demandes tant en cible qu’en
rédaction, selon l’objectif recherché.
149
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.3. La circularisation des tiers
Démarche :
L’auditeur doit soumettre la liste des demandes qu’il envisage d’envoyer à l’entité
afin d’obtenir son accord ; en cas de désaccord, il mettra en œuvre des moyens
compensatoires d’investigation (mais qui n’auront en aucun cas la même force
probante) et appréciera s’il y a lieu l’incidence sur sa mission en terme de
limitation.
150
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.3. La circularisation des tiers
Démarche :
Les demandes peuvent être « ouvertes » (seule la nature des informations sollicitées
est indiquée au tiers) ou « fermées » (la nature et le montant de la confirmation sont
communiquées au tiers) ; ces dernières permettent en général d’obtenir un taux de
réponse plus satisfaisant mais ne conviennent pas à tous les tiers et surtout ne
permettent pas d’obtenir certaines indications qui pourraient enrichir la qualité du
contrôle.
Les lettres sont établies sur le papier entête de l’entreprise, signées par un
responsable habilité de l’entité et sont expédiées par l’auditeur (une enveloppe
timbrée destinée à la réponse à l’auditeur étant incluse à l’envoi).
Les réponses font l’objet d’un rapprochement avec les données de l'entité ; en cas
d’insuffisance de celles-ci, et après relance, des contrôles de substitution doivent
nécessairement être engagés.
151
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.3. La circularisation des tiers
Démarche :
- identification des tiers concernés : par entretien avec la direction, par examen des
comptes d'honoraires, par identification des situations conflictuelles au sein de
l'entité,
152
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.4. La validation par rapport aux pièces justificatives
Parallèlement aux autres techniques de contrôle, l’audit implique l’examen d’un
volume important de documents.
La force probante de ces documents est bonne si l’entreprise n’y a pas apporté de
modifications.
153
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.4. La validation par rapport aux pièces justificatives
Les pièces créées par l’entreprise et qui portent la marque d’une circulation extérieure :
- les effets à recevoir acceptés ;
- les bordereaux de remise des valeurs à la banque ;
- les doubles des BL signés et cachetés par le client.
La force probante de ces documents peut être assimilée à celle des documents créés à
l’extérieur et conservés par l’entreprise.
154
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.4. La validation par rapport aux pièces justificatives
La force probante de ces documents est moindre : il faudra analyser si ces documents sont
confirmés par des documents créés par des tiers (ex : règlements des clients)
155
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.4. La validation par rapport aux pièces justificatives
Toutefois, ces documents seront d’autant plus probants que le contrôle interne sera fiable et
important : circulation du document entre plusieurs mains avec apposition d’un visa à
chaque manipulation ou vérification.
156
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.4. La validation par rapport aux pièces justificatives
Le recours aux sondages :
Sauf cas exceptionnels, le commissaire aux comptes ne peut examiner l'ensemble des
documents justificatifs et des écritures comptables. Il sélectionne l'échantillon sur
lequel il va appliquer ses procédés de vérification, selon la technique de sondage la
mieux adaptée aux circonstances :
Ou
Echantillonnage statistique.
157
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.5. Les recoupements internes
Plus il y’aura de sources d’informations différentes, meilleure sera la véracité d’un
élément. En effet, l’auditeur pourra être satisfait lorsque l’authenticité d’une opération
sera confirmée grâce au rapprochement de chiffres ou de faits provenant de sources
différentes.
158
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.6. L’appréciation des évaluations
Pour certains postes il suffit à l’auditeur d’en vérifier l’existence, sans pour autant
que leur expression en unités monétaires ne pose problèmes : caisse, banque…
Exemples :
- Cas des stocks : une fois le contrôle des quantités effectué, il convient d’apprécier tant
les principes d’évaluation retenus par l’entreprise que leur application pratique.
-Cas des immobilisations : vérification du respect de la valorisation des
immobilisations, à l’entrée et à la clôture.
-Cas des créances : accorder un intérêt particulier à la conversion des créances libellées
en monnaies étrangère et aux créances nécessitant une dépréciation.
159
6. Obtention des éléments probants
6.1.2.7. La lettre d’affirmation
La lettre d’affirmation est un document qui récapitule et complète, à la fin des
travaux, certaines déclarations importantes ayant une incidence sur les projets
de conclusions de l’auditeur. Elle porte sur les états de synthèse examinés et
sur des éléments spécifiques pour lesquels le l’auditeur ne peut obtenir
d'éléments suffisamment probants ; une telle lettre permet également de
rappeler aux dirigeants sociaux leur responsabilité dans la préparation des états
de synthèse et dans l'information communiquée aux commissaires aux
comptes.
160
6. Obtention des éléments probants
6.1.3. Les programmes de travail
L'exécution du programme de contrôle des comptes doit permettre au commissaire
aux comptes de réunir des éléments probants suffisants pour s'assurer que les
dispositions légales et réglementaires auxquelles est soumise l'entreprise sont bien
respectées.
161
6. Obtention des éléments probants
6.1.3. Les programmes de travail
L'examen d'ensemble des états de synthèse a pour objet de vérifier que le bilan, le
compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau de financement et
l'état des informations complémentaires :
162
6. Obtention des éléments probants
6.1.3.1 Audit des comptes clients
Programme de travail indicatif :
- Revue analytique
- Procédures alternatives
- Règlement subséquent ;
- Examen des pièces justificatives ;
- Test sur le cut-off
163
6. Obtention des éléments probants
6.1.3.1 Audit des comptes de stocks
Programme de travail indicatif :
- Revue analytique
164
6. Obtention des éléments probants
Correction de l’étude de cas (CAS VI) :
1) Les explications fournies par le Directeur financier semblent expliquer la croissance progressive du
pourcentage de marge brute de 30,9 % en N-3 à 33 % en N.
Dans la mesure où il n’y a pas eu d’ouverture de nouveaux magasins, il faudra supposer que c’est l’ouverture
du rayon des produits ménagers qui a permis à la société d’avoir des pourcentages de marge brute supérieurs
de 1 à 1,5 points à ceux du secteur. La date de démarrage de l’ouverture de ces rayons coïncide avec
l’évolution de cette marge.
165
6. Obtention des éléments probants
Correction de l’étude de cas (CAS VII) :
La validation des stock est indispensable compte tenu de l’importance des stocks au bilan et de leur impact au
niveau du résultat.
166
6. Obtention des éléments probants
Correction de l’étude de cas (CAS VII) :
167
6. Obtention des éléments probants
6.2. Les événements postérieurs à la clôture
Généralités
Traitement comptable
Incidence sur les travaux de l’auditeur
168
6. Obtention des éléments probants
6.2.1. Généralités
- Fondement : principe de spécialisation des exercices.
- Définition : un événement postérieur à la clôture est un événement intervenu au
cours de l’exercice qui n’est connu qu’entre la date de clôture de l’exercice et celle
de l’établissement des comptes.
- Types :
Événements ayant un lien direct et prépondérant avec l’exercice clos :
événements qui viennent confirmer ou infirmer une situation qui avait pris
naissance avant la clôture et qui fournissent ainsi des informations
complémentaires sur l’évaluation des actifs et passifs de l’entreprise à la
clôture de l’exercice.
Événements n’ayant pas de lien direct et prépondérant avec l’exercice clos :
événements qui résultent de situations qui ont pris naissance après la date de
clôture mais avant la date d’arrêté des comptes.
169
6. Obtention des éléments probants
6.2.2. Traitement comptable
Événements ayant un lien direct et prépondérant avec l’exercice clos :
l’événements doit être rattaché à l’exercice :
Si l’incidence financière est mesurable, les comptes doivent être ajustés ;
Si l’incidence financière n’est pas mesurable, les comptes de l’exercice clos ne sont pas
ajustés mais une information est données dans l’ETIC ;
Si l’événement est susceptible de remettre en cause la continuité d’exploitation il
convient de le mentionner dans l’ETIC.
170
6. Obtention des éléments probants
6.2.3. Incidence sur les travaux de l’auditeur
Norme
Dans le cadre de ses vérifications le commissaire aux comptes met en œuvre les
vérifications nécessaires, afin d’identifier les événements intervenus
postérieurement à la date de clôture de l’exercice et pouvant avoir une incidence
significative sur les états de synthèse ou le patrimoine de la société.
Ces vérifications sont effectuées jusqu’à une date aussi rapprochée que possible de
celle de son rapport.
Lorsque de tels événements ont été identifiés, le commissaire aux comptes s’assure
qu’ils ont reçu un traitement conforme aux principes comptables et que
l’information en a été donnée dans les documents destinés aux associés.
171
6. Obtention des éléments probants
Recherche systématique Simple connaissance
Lien direct et Le CAC a l'obligation d'informer Le CAC a l'obligation d'informer les Le CAC en informe les
prépondérant les dirigeants et les inviter à dirigeants et les inviter à modifier les dirigeants et suggère de
modifier les comptes et l’ETIC. comptes et/ou l’ETIC et/ou le rapport de modifier les comptes ou à
gestion. défaut un complément
d’information dans le RG si
La modification des comptes annuels les délais ne le permettent
implique la tenue d'une nouvelle réunion du pas. Sinon, il rédige une
Conseil d'administration pour approuver les communication qui sera lue
documents modifiés. dans l’AGO.
Pas de lien Le CAC a l'obligation d'informer Inviter les dirigeants à informer de Le CAC informe les
direct et les dirigeants et les inviter à : l’événement au niveau du rapport de gestion. dirigeants sociaux des
Sinon le CAC donnera un complément événements intervenus qui
prépondérant
-Mentionner dans le rapport de d’information dans son rapport. devraient faire l'objet d'une
gestion + souhaitable dans l’ETIC information lors de
l'assemblée.
-Mentionner obligatoirement
dans le RG et l’ETIC, si remise en
cause de la continuité
d’exploitation.
172
6. Obtention des éléments probants
Cas d’application :
173
6. Obtention des éléments probants
Cas d’application :
Événement 1 :
La Société a été informée, le 15 février N+1 que l’ex-Directeur Commercial M. ZOUBIR, licencié en
décembre N, vient d’intenter une action en justice contre la Société ALPHA. L’avocat de la Société estime
que cette dernière sera très probablement condamnée à verser à son ex-Directeur Commercial des indemnités
de l’ordre de DH 600.000.
174
6. Obtention des éléments probants
Cas d’application :
Événement 2 :
En juillet N-1, la Société ALPHA s’est portée caution d’une entreprise de la même branche avec laquelle un
rapprochement était envisagé, pour une somme de 500.000 DH. En février N+1, à la suite d’un dépôt de bilan
de cette entreprise, la Société ALPHA s’est vu réclamer une somme de 400.000 DH au titre de la garantie
qu’elle avait donnée.
175
6. Obtention des éléments probants
Correction de l’étude de cas :
176
6. Obtention des éléments probants
Correction de l’étude de cas :
Événement 1 :
La société ALPHA a fait appel a une société d’expertise immobilière pour évaluer un ensemble immobilier
situé sur un territoire étranger. Le rapport de la société d’expertise qui n’est parvenu que le 25 janvier N+1,
fait apparaître une évaluation inférieure à la valeur comptable du bien dans les comptes au 31.12.N.
177
6. Obtention des éléments probants
Correction de l’étude de cas :
Événement 2 :
M. EL GARCH a été informé, le 25 mars N+1 que la société BETA vient de déposer son bilan. Cette société
était l’un des principaux fournisseurs de ALPHA en matière première rare. La recherche d’une nouvelle
filière d’approvisionnement va entraîner d’importantes difficultés et retard dans la production.
178
6. Obtention des éléments probants
Correction de l’étude de cas :
Événement 3 :
ALPHA détient une importante participation dans une société algérienne. Les états financiers en provenance
de cette filiale viennent de parvenir durant le mois de février. Ils font apparaître un ralentissement sensible
dans l’activité de cette société : ralentissement qui se traduit par une importante baisse du résultat pour
l’exercice clos. Cette baisse entraîne une remise en cause significative des perspectives de rentabilité de la
filiale.
Analyse : événement ayant un lien direct et prépondérant
Incidence comptable : incidence financière mesurable - - > il faut ajuster (provision)les comptes/mention à
l’ETIC.
Implication pour le CAC : Informer les dirigeants et les inviter à modifier les comptes. Sinon réserve ou
refus de certification.
179
6. Obtention des éléments probants
Correction de l’étude de cas :
Événement 4 :
Un matériel d’exploitation a été acquis dans les derniers jours de l’exercice N. Certains éléments relatifs aux
frais accessoires d’achat (transport et montage) n’étant pas connus exactement à la clôture de l’exercice, les
services comptables ont procédé à une évaluation. Durant le mois de janvier N+1, les documents relatifs aux
frais accessoires sont parvenus à l’entreprise permettant ainsi la détermination exacte du coût d’acquisition
du matériel.
180
6. Obtention des éléments probants
6.3. Travaux de fin de mission :
181
6. Obtention des éléments probants
6.3.1. Synthèse des travaux :
Cette étape vise à s'assurer que le plan de mission (et ses adaptations) a été mené à terme ; elle est, à ce titre,
de la seule compétence du signataire.
182
6. Obtention des éléments probants
6.3.2. Contrôle des états de synthèse :
La revue ainsi effectuée permet à l'auditeur d'apprécier l'ensemble de l'information fournie par les états
financiers : bilan, compte de résultat et ETIC, par un nouvel examen analytique final (après prise en compte
des corrections suggérées) et lecture attentive de l'ETIC.
L'ETIC est en particulier, un document important en ce qu'il doit éclairer le lecteur des comptes sur les
principes et méthodes appliqués et apporter des informations sur les faits majeurs de la période et le contenu
de certains postes, voire communiquer des informations sur des termes non comptabilisés (ainsi des
engagements hors bilan).
183
6. Obtention des éléments probants
6.3.3. Note de synthèse :
184
SOMMAIRE
185
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
Événements
Audit Vérifications Opérations Survenus
Audit
(certification) spécifiques spéciales dans la Sté
contractuel
(Ex: alerte)
186
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
Démarche générale de l’audit :
Acceptation du mandat
Orientation et planification
Vérifications spécifiques
Obtention des éléments probants
Vérifications spécifiques
187
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.1. Risque de non continuité d’exploitation
7.1.1. CAC & prévention des difficultés d’E/Ses : articles 546 et 547 du code de
commerce
188
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.1. Risque de non continuité d’exploitation
7.1.1. CAC & prévention des difficultés d’E/Ses : articles 546 et 547 du code de
commerce
189
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.1. Risque de non continuité d’exploitation
7.1.2. Appréciation des difficultés de l’entreprise
Pas de critère absolu pour apprécier si la situation de l’entreprise est définitivement compromise - -> c’est l’accumulation de
critères défavorables et leur combinaison qui permet au CAC fonder son jugement.
Critères fondés sur la situation financière
- situation financière déséquilibrée,
- Rechercher de sources de financement onéreuses,
- Crédit fournisseurs inférieur par rapport aux normes,
- Déconfiture d’un débiteur important...
Une fois les critères défavorables identifiés et leur importance évaluée, il convient de s’assurer qu’il n’existe pas
d’éléments qui viendraient en atténuer la portée, notamment :
- Entrée de nouveaux associés,
- Cession d’actifs hors exploitation,
- Possibilité de réduire les frais de structure.
190
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.1. Risque de non continuité d’exploitation
7.1.3. Conséquences de la difficulté sur la certification :
Vigilance quant au choix des Traitement de la continuité d’exploitation
principes comptables eeee
Continuité d’expl. Continuité d’expl. Continuité d’expl.
assurée incertaine Non assurée
191
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
Correction de l’étude de cas :
La Société Anonyme TIDERM, installée au Maroc depuis 1967, est spécialisée dans la
production et la commercialisation d’emballage non récupérables pour les sociétés opérant dans
l’industrie chimique. TIDERM est filiale d’un Groupe Saoudien dont l’organigramme se présente
de la manière suivante :
Société Mère
K.T.W.A.
192
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
Correction de l’étude de cas :
La principale matière première utilisée par TIDERM pour la fabrication de ses emballage
contient le « DN4 ». Les indicateurs clés de la Société sur la période [N-4 ; N] se présentent
comme suit :
(Montants en MDH)
N-4 N-3 N-2 N-1 N
Chiffre d' affaires 115 102 86 63 48
Résultat d' exploitation 34,5 30,6 25,8 -10 -21,2
Trésorerie/Endettement 12 3 -10,6 -20 -41,3
193
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
Correction de l’étude de cas :
A la lumière des résultats de l’exercice N, quelle est l’attitude que devrait adopter le CAC sachant
que le conseil d’administration a arrêté les comptes de l’exercice N, le 23 février N+1, en
maintenant le principe de continuité d’exploitation ?
194
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
Correction de l’étude de cas :
L’accumulation de critères défavorables conduira le CAC à conclure que la continuité d’exploitation est compromise :
- Perte de marchés importants (baisse du chiffre d’affaires de 60% en 5 ans) ;
- Marché en déclin ;
- Rentabilité insuffisante puis négative ;
- Sous activité notable et continue,
- Endettement important.
Sur le plan juridique : Prévention interne (articles 546 et 547 du code de commerce)
- Le CAC informe le président du CA des faits de nature à compromettre la continuité de l’exploitation, dans un délai de 8
jours, par lettre recommandée avec accusé de réception, l’invitant à redresser la situation.
- Faute d’exécution par le président du CA dans un délai de 15 jours, ce dernier est tenu de faire délibérer la prochaine
assemblée générale pour statuer, sur rapport du commissaire aux comptes, à ce sujet.
- Faute d’une délibération de l’assemblée générale à ce sujet ou s’il a été constaté que malgré les décisions prises par cette
assemblée, la continuité
Sur le plan comptable de l’exploitation
: D’une demeure
part, accorder unecompromise, le président
attention particulière : du tribunal en est informé par le commissaire
-aux comptes. des méthodes et règles comptables ;
Changement
-Utilisation des comptes de charges différées ou à étaler.
D’autre part, Exiger l’établissement des comptes en retenant les valeurs liquidatives :
- Sinon, le CAC formule une réserve ou refuse les comptes. Dans ce cas il est recommandé de refuser les comptes.
195
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
Correction de l’étude de cas :
Le 15 mars N+1, la CAC est invité à assister à une réunion en présence du DG de TIDERM et du Président
du Groupe K.T.W.A.
Durant la réunion, le Président du Groupe porte à la connaissance du DG et du CAC les dernières résolutions
prises par le Conseil d’Administration de K.T.W.A. qui se résument comme suit :
- la fermeture des sites de la suisse et du canada ;
- la concentration des efforts du groupe sur le marché de l’Amérique latine ;
- le maintien du site du Maroc comme unique unité de production pour répondre à la demande de l’Amérique
latine ;
- Augmentation de la capacité de production de l’unité marocaine pour lui permettre de répondre à la
demande sud américaine, notamment par le virement d’un montant de 50 Million USD et la récupération
d’une partie de installations du site de la suisse.
Une copie du PV du Conseil d’administration de K.T.W.A. est remise au CAC avec copie de l’ordre de
virement des fonds.
Selon vous quelle est l’attitude que devrait adopter le CAC ?
196
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
Correction de l’étude de cas :
A la lumière de ces nouveaux éléments, le CAC pourra conclure que :
L’entreprise est en difficulté mais le CAC considère Le CAC n’a pas pu obtenir une assurance
que les mesures prises permettent à l’entreprise de suffisante sur la capacité de l’entreprise à
poursuivre son activité. poursuivre son activité.
- Le CAC s’assure que les informations concernant les Le CAC formule une réserve ou refuse les
doutes qui pèsent sur la continuité d'exploitation sont comptes en fonction de l’incidence possible
correctement décrites dans l’ETIC de cette incertitude sur les comptes.
- Le CAC formule une opinion sans réserve en ajoutant
un paragraphe d'observation soulignant le problème de
continuité quelle
Toutefois, d'exploitation
que soit en faisant référence
sa conclusion, à l’ETICune attention particulière :
il va accorder
qui présente les éléments évoqués
- Changement des méthodes et règles comptables ;
- Utilisation des comptes de charges différées ou à étaler.
197
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.2. Vérifications spécifiques :
198
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.2.1. Conventions réglementées : Typologie
199
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.2.1. Conventions réglementées : Implication CAC
200
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.2.2. Actions de garantie :
Les administrateurs ou les membres du conseil de En cas d’irrégularité, le CAC en informe le conseil
surveillance sont ils propriétaires d’actions de garantie d’administration ou le conseil du surveillance pour
dont le nombre est inférieur à dix et supérieur au procéder aux régularisations qui s’imposent ;
nombre d’actions minimum nécessaire pour assister à
l’assemblée générale ordinaire ?
Le CAC en fait mention dans son rapport général.
Les administrateurs ou membres du conseil de
surveillance sont ils propriétaires du nombre d’actions
requis par les statuts en cours de mandat ?
Les actions de garantie sont elles nominatives et
inaliénables ? Cette inaliénabilité est elle mentionnée
sur le registre des transferts de la société ?
201
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.2.3. Égalité entre actionnaires :
Le CAC a pour mission de s’assurer : Le CAC fait mention des irrégularités relevées dans
son rapport général.
- qu’il n’existe pas entre les actionnaires de cas de
rupture de l’égalité interdits par la loi ;
- que les cas de rupture autorisés par la loi respectent
les dispositions prévues par les textes.
202
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.2.3. Égalité entre actionnaires :
203
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.2.4. Rapport de gestion :
Le CAC s’assure que le conseil d’administration a Le CAC fait mention des irrégularités relevées dans
établi un rapport de gestion ; son rapport général.
Le CAC s’assure que le rapport de gestion comprend
toutes les informations prévues par la loi :
- Les opérations réalisées ;
- Les difficultés rencontrées ;
- Les résultats obtenus ;
- La formation du résultat distribuable ;
- La proposition d’affectation dudit résultat ;
- La situation financière de la société ;
- Les perspectives d’avenir ;
- …..etc.
Le CAC vérifie que les informations chiffrées,
d’ordre comptable et financier concordent avec les
états de synthèse.
204
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.2.5. Documents adressés aux actionnaires :
Le CAC s’assure (lettre d’affirmation par exemple) Le CAC fait mention des irrégularités relevées dans
qu’il a été destinataire des documents adressés aux son rapport général.
actionnaires ;
Le CAC vérifie la concordance avec les états de
synthèse de l’ensemble des informations d’ordre
comptable et financier figurant dans les documents
adressés aux actionnaires.
205
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
7.2.6. Acquisition d’une filiale, prise de participation et de contrôle :
Le CAC s’assure que le rapport de gestion donne Le CAC doit faire mention dans son rapport de toute
l’information sur toute acquisition de filiale, prise de acquisition de filiale, prise de participation ou de
participation ou de contrôle. contrôle.
Si le rapport de gestion donne, conformément à la
loi, une information complète, le commissaire aux
comptes peut s’y référer pour éviter la répétition d’une
information détaillée dans son rapport.
206
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
Correction de l’étude de cas :
La Société ALPHA S.A. est une Société spécialisée dans la production et la commercialisation des réfrigérateurs de la
marque STARIBER. La Société adopte une politique de prix fixes accompagnée d’une fourchette de remises :
Durant l’exercice N, le président du conseil d’administration de la Société ALPHA vous informe de la conclusion des
conventions suivantes :
- Convention 1 : La Société ALPHA a signé un contrat d’exclusivité de vente dans la région du Nord du Maroc avec la
Société BETA (dont l’actionnaire principal est administrateur de ALPHA) moyennant une remise de 33% sur le prix avec la
réalisation d’un CA trimestriel minimum de KDH 250 ;
- Convention 2 : La Société ALPHA vend à une société GAMA (dont l’associé unique est la femme du président du CA)
spécialisée dans la vente des équipements électroménagers moyennant l’application d’une remise de 25%.
207
7. Continuité d’exploitation et vérifications spécifiques
Correction de l’étude de cas :
La Société ALPHA S.A. est une Société spécialisée dans la production et la commercialisation des réfrigérateurs de la
marque STARIBER. La Société adopte une politique de prix fixes accompagnée d’une fourchette de remises :
Durant l’exercice N, le président du conseil d’administration de la Société ALPHA vous informe de la conclusion des
conventions suivantes :
- Convention 1 : La Société ALPHA a signé un contrat d’exclusivité de vente dans la région du Nord du Maroc avec la
Société BETA (dont l’actionnaire principal est administrateur de ALPHA) moyennant une remise de 33% sur le prix avec la
réalisation d’un CA trimestriel minimum de KDH 250 ;
- Convention 2 : La Société ALPHA vend à une société GAMA (dont l’associé unique est la femme du président du CA)
spécialisée dans la vente des équipements électroménagers moyennant l’application d’une remise de 25%.
208
SOMMAIRE
209
SOMMAIRE
8.1.3 Opinion
210
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Acceptation du mandat
Orientation et planification
Vérifications spécifiques
Obtention des éléments probants
Vérifications spécifiques
211
8. Rapports d’audit & interventions connexes
212
8. Rapports d’audit & interventions connexes
213
8. Rapports d’audit & interventions connexes
La date du rapport doit être celle de la fin des travaux de vérification dans la
société. Cependant, le commissaire aux comptes doit s’assurer avant émission
que les états de synthèse annuels arrêtés par le conseil d'administration ne
comportent pas de changement. Il doit par ailleurs respecter le délai minimum
de 15 jours avant la date de la réunion de l'assemblée générale pour remettre
son rapport.
214
8. Rapports d’audit & interventions connexes
215
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Dans tous les cas, chacun des commissaires aux comptes doit signer le
«rapport commun».
216
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Il expose dans un paragraphe distinct qu’il a procédé à une mission d’audit selon les
normes de la Profession, et, explique que l’objet d’une telle mission est de procéder à
des sondages et des vérifications permettant d’obtenir une assurance raisonnable que les
états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative eu égard à l’importance des
états de synthèse pris dans leur ensemble. Il affirme que son audit constitue une base
raisonnable lui permettant d’émettre son opinion.
Lorsque, pour une raison ou une autre, le commissaire aux comptes n’a pas pu mettre
en œuvre toutes les diligences requises, il doit en faire état dans son rapport et émettre,
le cas échéant, les réserves y afférentes.
217
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Dans son rapport général, le commissaire aux comptes doit obligatoirement donner
son avis sur l’image fidèle des états de synthèse. Il dit si les états de synthèse donnent
une image fidèle de la situation financière, du patrimoine, du résultat des opérations et
des flux de trésorerie de l’exercice conformément aux principes comptables admis au
Maroc.
Lorsque les circonstances le nécessitent et après avoir exposé les motifs, il annonce
que les états de synthèse ne donnent pas l’image fidèle. Dans le cas où les limitations à
l’étendue de ses travaux ou les incertitudes liées à certaines situations ne permettraient
pas au commissaire aux comptes d’avoir un avis, il l’expose clairement et annonce qu’il
ne peut émettre d’avis. Les associés décideront alors de ce qui doit être fait.
218
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Une opinion sans réserve doit être exprimée lorsque l'auditeur estime que les états
de synthèse donnent une image fidèle dans tous leurs aspects significatifs,
conformément au référentiel comptable identifié. Une opinion sans réserve signifie
également implicitement que tout changement dans les principes comptables ou
dans leur application, et leur incidence, ont été correctement évalués et mentionnés
dans l’ETIC.
219
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Une opinion avec réserve doit être exprimée lorsque l'auditeur estime ne pas
pouvoir donner une opinion sans réserve, et que cette réserve, portant sur un
désaccord avec la direction ou une limitation de l'étendue des travaux d'audit, n'est
pas d'une importance telle ou ne concerne pas un nombre important de rubriques,
qu'elle entraînerait une opinion défavorable.
220
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Désaccord ;
Limitation ;
Incertitude.
221
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Quelle que soit la nature de la réserve, le CAC devra préciser clairement dans son
rapport la nature des erreurs, limitations ou incertitudes qui l'ont conduit à formuler
des réserves.
222
8. Rapports d’audit & interventions connexes
le CAC n'a pas pu mettre en œuvre les diligences qu'il avait estimées nécessaires
et les limitations imposées par les dirigeants ou les circonstances sont telles qu'il ne
lui est pas possible de se former une opinion sur l'ensemble des comptes annuels ;
223
8. Rapports d’audit & interventions connexes
224
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Le rapport du commissaire aux comptes peut dans certains cas intégrer un paragraphe
d’observation pour mettre en lumière un élément affectant les états financiers et qui fait
l’objet d’une note annexe explicative plus détaillée. L’ajout de ce paragraphe n’a aucune
incidence sur l’opinion de l’auditeur.
Ce paragraphe est inséré lorsque le commissaire aux comptes veut mettre en évidence
une incertitude (liée à la continuité de l’exploitation ou non) dont l’issue dépend
d’événements futurs et qui est susceptible d’avoir une incidence sur les états financiers.
Une incertitude est une question dont l’issue dépend d’actions ou d’événements futurs
qui échappent au contrôle direct de l’entité, mais qui peut avoir une incidence sur les
états financiers.
225
8. Rapports d’audit & interventions connexes
« Sans remettre en cause l’opinion sans réserve exprimée ci-dessus, nous estimons utile
d’attirer l’attention sur la note X des états de synthèse. La société est actuellement
défenderesse dans un procès pour détournements de certains droits de brevets et fait
l’objet d’une demande en paiement de redevances et de dommages et intérêts. Il est
actuellement impossible d’anticiper l’issue de cette affaire et de ce fait aucune provision
pour risque concernant ce procès n’a été constituée dans les états de synthèse ».
226
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Le commissaire aux comptes s'assure que les comptes annuels ont été établis dans le
respect de la convention comptable de base de continuité de l'exploitation.
227
8. Rapports d’audit & interventions connexes
irrégularités et inexactitudes :
des irrégularités liées à d'autres lois et textes réglementaires dès lors qu'elles
peuvent avoir une incidence sur les comptes annuels.
228
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Le commissaire aux comptes n'a donc pas à signaler en tant que telles, dans son
rapport, les irrégularités ou infractions de nature fiscale dont il a pu avoir
connaissance, sauf si, elles sont en même temps constitutives d'une irrégularité au
regard du droit ou des principes comptables ou peuvent avoir des conséquences sur
les comptes jugées significatives par le commissaire aux comptes.
229
SOMMAIRE
230
8. Rapports d’audit & interventions connexes
8.2.1. Vérifications spécifiques : Rappel
231
8. Rapports d’audit & interventions connexes
232
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Il porte sur les conventions dont le commissaire aux comptes a été avisé ou
dont il a eu connaissance à l'occasion de ses contrôles.
233
8. Rapports d’audit & interventions connexes
234
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Prévenir les éventuels abus des dirigeants qui, de par leur position dans la
société, peuvent conclure des opérations dans leur intérêt personnel, étant
précisé que l'application stricte de la procédure n'exclut pas la commission de
délits.
235
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Dans son rapport spécial, le commissaire aux comptes ne doit en aucun cas
donner une opinion personnelle sur l'opportunité des conventions, ce qui aurait
pour effet de substituer son jugement à celui des actionnaires qui restent seuls
maîtres de leur appréciation et peuvent naturellement demander aux dirigeants
des informations complémentaires.
236
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Le commissaire aux comptes doit fournir dans son rapport spécial toutes les
indications nécessaires, soit :
l'énumération des conventions soumises à l'approbation de l'assemblée générale ;
le nom des administrateurs ou directeurs généraux intéressés ou des membres du
directoire ou du conseil de surveillance selon le cas ;
la nature et l'objet desdites conventions ;
les modalités essentielles de ces conventions, notamment l'indication des prix ou tarifs
pratiqués, des ristournes et commissions consenties, des délais de paiement accordés, des
intérêts stipulés, des sûretés conférées et, le cas échéant, toutes autres indications permettant
aux actionnaires d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion des conventions;
l'importance des fournitures livrées ou prestations de services fournies ainsi que le
montant des sommes versées ou reçues au cours de l'exercice en exécution des conventions
visées.
237
8. Rapports d’audit & interventions connexes
238
SOMMAIRE
239
1. Généralités
8.3.1. Interventions connexes :
Événements
Audit Vérifications Opérations Survenus
Audit
(certification) spécifiques spéciales dans la Sté
contractuel
(Ex: alerte)
240
8. Rapports d’audit & interventions connexes
241
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Les interventions connexes à la mission générale du CAC qui donnent lieu à émission de rapports
sont :
242
8. Rapports d’audit & interventions connexes
243
8. Rapports d’audit & interventions connexes
J’ai procédé au contrôle de cet arrêté de compte en effectuant les diligences que j’ai estimées
nécessaires selon les normes de la profession.
244
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Refus de certification
J’ai procédé au contrôle de cet arrêté de compte en effectuant les diligences que j’ai estimées
nécessaires selon les normes de la profession.
Au cours de mes contrôles, j’ai fait les constatations suivantes qui s’opposent à la
certification.
Pour les motifs précisés ci-dessus, je suis d’avis que l’arrêté de compte établi par le conseil
d’administration (ou le directoire) et qui s’élève à .... n’est pas exact.
245
8. Rapports d’audit & interventions connexes
Refus de certification
En raison des délais insuffisants dont j’ai disposé, il ne m’a pas été possible d’effectuer les
diligences que j’ai estimées nécessaires selon les normes de la profession.
Pour les motifs ci-dessus précisés, je ne suis pas en mesure de certifier l’exactitude de
l’arrêté de compte établi par le conseil d’administration (ou le directoire) qui s’élève à ..
246
8. Rapports d’audit & interventions connexes
247
Niveau : 2ème année Grande Ecole- Majeure Audit
Matière : Audit
Enseignant : MME Manar FADRIQ
Diplômé de la Grande Ecole ISCAE, vous avez intégré depuis deux années le cabinet
« FIRST AUDIT & CONSULTING ». Votre cabinet opère dans différents métiers de
l’expertise comptable et notamment en audit.
Compte tenu des nouvelles orientations stratégiques du cabinet, l’associé exprime une
forte volonté de décrocher cette nouvelle mission et décide de proposer des honoraires
inférieurs de 10% par rapport à ceux du commissaire aux comptes actuel.
Page 1 sur 22
CAS II : Règles d’incompatibilité et d’indépendance
Diplômé de la Grande Ecole ISCAE, vous avez intégré depuis trois années le cabinet
« K.T.O. AUDIT & CONSEIL ».
Description du cabinet :
Votre cabinet a été fondé en 1988 par trois experts comptables DPLE inscrits au tableau
de l’OEC, occupant les postes d’associés :
Les principales missions de commissariat aux comptes du cabinet pour l’exercice 2011
sont :
Page 2 sur 22
TAF : Apprécier, par rapport aux règles d’incompatibilité et d’indépendance, l’exercice
de l’activité de commissariat aux comptes du cabinet « K.T.O. AUDIT & CONSEIL ».
Dans le cadre du contrôle des comptes de la société ALPHA, qui est une société cotée sur
la bourse des valeurs de Casablanca, vous avez noté un certain nombre de renseignements
qui pourront vous être utiles lors de votre révision. C’est la première fois que votre
cabinet travaille avec ce client. Vous avez obtenu ce contrat de révision, à la suite d’un
désaccord qui était apparu entre la société et son précédent commissaire aux comptes, sur
la valorisation des stocks et certaines opérations en chevauchement d’un exercice sur
l’autre.
La société ALPHA a connu une expansion rapide au cours de ces dernières années, ayant
absorbé un certain nombre d’autres sociétés. Cette expansion est, dans un certain sens, en
opposition avec la stagnation qu’a connu le secteur. Seul lors des deux derniers exercices,
le bénéfice s’est-il accru de manière limitée. Mais tout de même à un niveau nettement
supérieur à la branche.
L’analyse que vous avez faite de la société vous a permis de constater que le système
comptable semble peu adapté. Le dirigeant n’y attache pas une grande importance, les
services administratifs étant considérés comme un poids. Le personnel comptable est
d’ailleurs comparativement moins bien payé que le reste du personnel.
La société ALPHA a un faible ratio d’autonomie financière. Cette situation est expliquée
par l’existence d’importantes dettes à court terme et une faible proportion de réserves. En
effet, le principe du dirigeant a toujours été de distribuer la quasi-totalité des bénéfices.
Page 3 sur 22
La société absorbée avait été en effet rentable jusqu’à son dernier rachat au père de
M.BENNANI. Depuis son chiffre d’affaires ne semble avoir que baissé.
Ces derniers étaient supervisés par un secrétaire général, Mme CHOUKRI, qui assurait
en même temps la tâche de chef comptable et avait la réputation unanime d’être d’une
grande conscience professionnelle et dévouée à la société.
Les doubles règlements s’expliquaient, d’après le Directeur financier, par une mauvaise
organisation dans le système d’enregistrement et des achats et il chargea donc M. SEDKI
de prendre contact avec Mme CHOUKRI, afin d’examiner les procédures
administratives de ce cycle et de proposer les mesures correctives nécessaires.
Page 4 sur 22
Le 18 juillet, l’auditeur interne se rendit donc au siège de PROITEX à Casablanca et
grâce aux renseignements obtenus de Mme CHOUKRI, nota les éléments suivants :
En effet, lorsque les fiches de stock font apparaître un stock minimum, le chef magasinier
établit une demande d’approvisionnement. Celle-ci est transmise au Directeur de
fabrication pour visa avant d’être adressée à l’acheteur (M. HADRI).
De ces 4 exemplaires :
Page 5 sur 22
L’entrée des marchandises a été centralisée dans un centre de réception, dirigé par un
chef de réception, lui même assisté de 2 manutentionnaires. Le chef réceptionnaire, M.
FAOUZI, lorsqu’une marchandise est livrée :
Une fois, complétés, les bons de réception sont affectés de la manière suivante :
3 – Magasin :
Toutes les marchandises en stock sont tenues sur des fiches rassemblées dans un Kardex.
Entrée ou sorties de marchandises ne peuvent être faites que sur la base de bons dûment
approuvés. Des inventaires tournants sont faits dans l’année, accompagnés d’un
inventaire physique annuel à la date d’établissement du bilan. Toutes différences entre
inventaire physique et Kardex sont dans la mesure du possible expliquées.
5 – Factures d’achats :
Page 6 sur 22
Le secrétariat de la direction générale qui est chargé de l’ouverture du courrier, transmet
les factures au service comptabilité et plus particulièrement à la section « Fournisseurs »
(Mme BAHIJ). Celle-ci porte sur la facture un tampon mentionnant les différents
contrôles devant être effectués.
Pour les factures de services ou d’autres biens que des marchandises, destinés à la
fabrication, le chef du secteur fournisseurs va demander au responsable du service
originaire de la commande, l’approbation de la facture le concernant.
Une fois vérifiées, les factures sont alors transmises, avec les bons de commande et les
bons de réception, au chef de la comptabilité, Mme CHOUKRI, pour qu’elle mette « Bon
à payer ».
La secrétaire du service les regroupe alors, les numérote et les transmet journellement à la
Mécanographie, pour imputation sur le journal des achats. Après enregistrement, les
liasses (factures, bons de réception, bons de commande) sont renvoyées à la section
fournisseur, dans l’attente de leur règlement.
6 – Relevés de fournisseurs :
En cas d’envoi de relevés par les fournisseurs, ceux-ci sont transmis directement à Mme
BAHIJ qui les rapproche avec les comptes fournisseurs correspondants. Ils sont classés,
puis détruits à chaque fin de trimestre. En cas d’écart bien entendu, Mme BAHIJ ajuste
les comptes, en le signalant à la mécanographie qui passera l’écart constaté.
A leur échéance, les factures sont ressorties par Mme BAHIJ qui les transmet au service
Trésorerie.
La société paie par chèque tous ses fournisseurs et les carnets de chèques sont conservés
dans le coffre du caissier.
Ce dernier prépare les chèques correspondants et les présente chaque soir accompagnés
des justificatifs au chef comptable, puis au Directeur général pour signature.
Page 7 sur 22
En cas d’absence de l’un de ces signataires, le Directeur commercial est autorisé à signer
les chèques.
Tout chèque raturé est détruit par le caissier pour éviter son réemploi.
Les chèques sont toujours barrés et, à l’exception d’un nombre limité de chèques, signés
d’avance, remis à un camionneur de la société pour les achats urgents chez les
fournisseurs, aucun autre chèque n’est signé en blanc (pour les chèques remis au
camionneur, en cas d’emploi, un justificatif est exigé chaque semaine).
Cette dernière va expédier enfin les chèques et classer par fournisseur l’ensemble
factures, bons de commande, bons de livraison.
Page 8 sur 22
CAS V : Evaluation du contrôle interne – Cycle ventes/clients
Le 15 mars N, un contact est pris avec vous par une société française, la GENERALE
ELECTRIQUE (G.E.).
Au cours du premier entretien que vous avez eu avec M. JACQUES ROSS, secrétaire
général de la société française G.E., il vous est exposé ce qui suit :
Les Etablissements DOGHMI S.A. sont parmi les sociétés marocaines les plus réputées
en matière d’électro-ménager. L’esprit commercial de leur équipe dirigeante est apprécié
dans la profession, il s’agit d’une entreprise familiale, issue d’une affaire créée par le père
de l’actuel président-directeur général, et M. DOGHMI MOURAD et sa famille
détiennent la quasi-totalité des actions représentatives du capital social de la société ;
Les Etablissements DOGHMI S.A. sont clients de la G.E. depuis une dizaine d’années et
le dynamisme commercial de son équipe dirigeante a été apprécié par le fournisseur
français ;
M. ROSS vous remet les bilans et les comptes de résultat des Etablissements DOGHMI
S.A. pour les exercices N-3, N-2 et N-1. Il vous remet également des extraits du
protocole signé par M. DOGHMI. Il vous indique que votre mission, sur laquelle M.
DOGHMI MOURAD a donné son accord, consistera :
1) à réviser les comptes de résultat que la société a établi pour les exercices N-3,
N-2, N-1, les résultats ainsi contrôlés devant servir de base pour le calcul
défini dans le protocole d’accord ;
2) à certifier la sincérité et la régularité d’un bilan et d’un compte de résultat
intérimaire que la société doit établir au 30 juin N.
Vous avez, le 22 mars N, rencontré M. DOGHMI MOURAD à qui vous avez exposé les
objectifs de votre mission. Il vous remet l’organigramme de son entreprise (annexe I).
Avec l’un de vos collaborateurs vous avez aussitôt commencé, dans le cadre de votre
mission, à analyser l’organisation de la société et ses procédures administratives et
comptables.
Page 9 sur 22
A la suite de cette analyse, les points suivants on été notés par votre collaborateur et
vous-même :
I. Activités de l’entreprise
Les activités des Etablissements DOGHMI S.A s’analysent en trois types d’opérations :
c) Au début de l’année N-2, les Etablissements DOGHMI S.A. ont passé avec la
société Intercuisine, qui fabrique et vend des cuisinières électriques, un contrat par lequel
ils se chargent, dans la région tangéroise, de la mise en service des cuisinières.
II. Implantations
Les Etablissements DOGHMI S.A. possèdent, 272, avenue HASSAN II, à Tanger, en
copropriété, deux étages où ils ont leurs bureaux, un hall d’exposition et le magasin des
pièces détachées.
Il existe, également, à l’avenue HASSAN II, un petit atelier de mécanique qui sert aux
réparations.
Les appareils électroménagers sont stockés dans un entrepôt loué par la société à la même
avenue.
Les commandes d’appareils sont passées aux fournisseurs par le directeur commercial,
M. TAZI, dans le cadre de programmes annuels négociés au début de chaque année.
Page 10 sur 22
Les appareils sont livrés par les fournisseurs directement à l’entrepôt de l’avenue
HASSAN II. Chaque réception est accompagnée d’un bon de livraison du fournisseur. Ce
bon revêtu de la mention « reçu le … » par le chef magasinier, M. DOUKKALI, est
conservé par lui.
Il existe des fiches de stock tenues en quantités pour chaque type d’appareils. Lors de
chaque réception, le chef magasinier inscrit le nombre d’appareils réceptionnés sur la
fiche de stock correspondante.
Les factures fournisseurs reçues sont transmises au directeur commercial, M. TAZI, par
la secrétaire de M. DOGHMI, Mlle FARAH, qui procède chaque jour à l’ouverture et à la
distribution du courrier.
M. TAZI, directeur commercial, les vérifie en ce qui concerne les prix et les quantités
commandées, puis les transmet au chef magasinier qui y appose son visa indiquant que
les marchandises ont été reçues. Les factures sont ensuite retournées à M. TAZI qui les
transmet à M. FILALI, du service comptable, avec la mention « bon à payer ».
M. FILALI les enregistre alors sur son livre d’achats, et les classe dans son échéancier en
vue de leur règlement ultérieur.
Les commandes des clients sont recueillies par les représentants de Tanger et la région du
Nord, et établies en trois exemplaires sur des formules pré numérotées, un exemplaire
étant laissé au client, les deux autres étant transmis au service commercial (Mlle
IDRISSI).
Le service commercial (Mlle IDRISSI) enregistre ces commandes sur des états
statistiques et les transmet au chef magasinier M. DOUKKALI, qui les inscrit sur son
planning de livraisons.
Les expéditions sont remises à des transporteurs indépendants. Chaque expédition donne
lieu à un bon de livraison pré numéroté établi en trois exemplaires (un pour le
transporteur, un pour le magasinier, un exemplaire destiné au service facturation).
Le chef magasinier inscrit les sorties sur les fiches de stock des articles expédiés.
Les doubles des bons de livraison établis au magasin de l’avenue HASSAN II, et destinés
au service facturation, sont transmis à ce dernier environ une fois par semaine.
Les facturières établissent les factures en trois exemplaires et les datent du jour de leur
établissement.
Page 11 sur 22
Un exemplaire de la facture est adressé au client, le deuxième exemplaire, auquel le
double du bon de livraison est agrafé, est classé dans le dossier du client, et le troisième
est transmis à Mlle YAKOUTI qui le porte à la date du jour de l’émission des factures sur
le brouillard des ventes servant de bordereau de perforation et comportant un original
détachable et un double restant attaché à la souche.
Environ la moitié des clients région du Nord règle par chèque avec des délais qui
s’échelonnent de deux à quatre mois selon les accords pris verbalement avec le service
commercial. L’autre moitié réglée par traite à 90 jours.
Les chèques des clients région du Nord ainsi que les effets sont transmis, après ouverture
du courrier par Mlle FARAH, à Mlle YAKOUTI, qui établit les bordereaux de remises en
banque et les fait déposer en banque le jour même, en général, par l’une des facturières.
Les comptes clients sont lettrés chaque mois par les facturières.
Environ tous les trois mois, Mlle YAKOUTI, assistée des deux facturières, examine les
comptes clients et, en cas de retards importants dans les règlements, envoie des notes au
service commercial pour que les réclamations soient faites par les représentants.
b) Installation cuisines ;
Pour mémoire.
d) Entretien – Réparations.
Les commandes aux fournisseurs de pièces de rechange sont passées aux fournisseurs par
M. KADIRI, directeur technique, d’après les demandes que lui transmet le chef du
magasin pièces de rechange, M. GIRARI. Les réceptions de pièces de rechange sont
inscrites chronologiquement par M. GIRARI sur un cahier de brouillon qui lui sert à
contrôler les quantités facturées par les fournisseurs. Il n’existe aucun inventaire
permanent de ce magasin, qui est aussi alimenté par des pièces récupérées chez les clients
et remises en état par l’atelier.
Page 12 sur 22
Les ordres des clients sont reçus par téléphone par Mme BENNANI qui demande le type
et la marque de l’appareil et essaie de déterminer l’origine de la panne. Elle établit un bon
de dépannage qu’elle transmet à M. GHAZALI, qui le met au programme des visites de
ses techniciens pour le lendemain ou le surlendemain, selon leurs disponibilités.
Tous les matins, les techniciens se rendent avenue HASSAN II pour retirer leurs ordres
de travail. Ils se font délivrer par le magasin les pièces détachées nécessaires. Cette
remise de pièces se fait sans reçu ni bon de livraison.
Le lendemain matin, ils rendent au magasin les pièces inutilisées et remettent à l’atelier
les pièces défectueuses récupérées sur certains appareils pour que celui-ci les remette en
état.
Pour chaque dépannage, les techniciens établissent des factures tirées d’un carnet à
souches non pré numérotées. Ils facturent le temps passé au taux de 40 Dh l’heure avec
minimum de 40 Dh par déplacement, plus le prix des pièces de rechange.
L’activité des techniciens est contrôlée par M. GHAZALI, qui note le nombre de visites
quotidiennes faites par chacun d’eux. Il est estimé qu’ils doivent faire au moins huit
dépannages par jour.
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Annexe I
Etablissements DOGHMI S.A.
Magasin Hall Commandes Garanties Installation Chef CHAFI Comptabilité Mlle YAKOUTI
Pièces d'exposition Représentants aux Intercuisine cuisines entretien Journal générale Comptabilité
HASSAN II fournisseurs de banque Comptabilité clients
Paye achats
Mme M. GIRARI
Magasin Techniciens BENNANI Atelier Service
pièces dépanneurs Commandes mécanique Magasin facturation
Intercuisine pièces 2 facturiers
de rechange
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CAS VI : Techniques d’audit – revue analytique
En discutant avec le Directeur financier vous avez noté les élément suivants :
a) La société applique systématiquement sur ses achats des taux de marge fixes.
suivant :
ménagers » pour lequel d’importants efforts de promotion ont été faits, en raison de la
TAF :
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CAS VII : Contrôle des comptes – cycle des stocks
Vous êtes commissaire aux comptes de la société anonyme Gama et le premier exercice
couvert par votre mandat s’étendait du 1er janvier au 31 décembre N. Il s’agit d’une
affaire industrielle qui possède des intérêts dans deux autres sociétés A et B, dont
l’activité est voisine de celle de la société Gama. Cependant la propriété des titres de ces
deux sociétés n’est pas nécessaire à l’exploitation de la société Gama.
Les états financiers au 31 décembre N qui vous sont présentés se trouvent en annexes 1 et
2.
Parmi les contrôles à exécuter, vous avez inclus, dans votre programme de travail, celui
des stocks.
TAF : Décrivez les opérations qui entrent dans le processus, les méthodes à employer,
les précautions à prendre pour émettre un avis sur le caractère fiable ou non de
l’inventaire des stocks.
Dans la réponse, vous aborderez notamment les problèmes soulevés par le contrôle
physique des stocks.
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Société Gama
Bilan au 31 décembre N
(en milliers de DH)
Annexe 1
Actif Passif
Immobilisations incorporelles …….. 20
- Amortissements ………………….. - 10 Capital ……………………………… 3 000
Prime d’émission …………………… 600
10 Réserve légale …………………….… 170
Immobilisations corporelles Autres réserves ……………………... 1 270
. Terrain …………………………… 500 Résultat de l’exercice …………….…. 268
. Constructions ………….…………. 2 360 Provisions réglementées ………….…. 360
- Amortissements ………………… - 440
1 920 Capitaux propres ………. ……….. 5 668
. Matériel et outillage industrie….…. 4 450
- Amortissements ………………… - 1 290 Emprunts et dettes …………………….. ………... 15 042
3 160
. Matériel de transport …………...… 820
- Amortissements …………..…… - 450
370
. Autres immobilisations corporelles 210
- Amortissements …………..…… - 170
40
Immobilisations en cours 200
Immobilisations financières
Titres de participations …………. ….……… 1 430
Stocks …………………………………. …………. 8 220
Trésorerie……………… ……………. …………. 4 860
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Annexe 2
Société Gama
Compte de résultat au 31 décembre N (en DH)
Produits d’exploitation
Production vendue 53 370
Production stockée 430
Charges d’exploitation
Achat de matières 19 450
Variation de stocks <430>
Autres achats et charges extérieures 4 780
Impôts et taxes 140
Salaires et charges 26 260
Dotations aux amortissements 1 190
Produits financiers -
Participation -
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CAS VIII : Evénements postérieurs à la clôture
Événement 1 :
La société ALPHA a fait appel a une société d’expertise immobilière pour évaluer un
ensemble immobilier situé sur un territoire étranger. Le rapport de la société d’expertise
qui n’est parvenu que le 25 janvier N+1, fait apparaître une évaluation inférieure à la
valeur comptable du bien dans les comptes au 31.12.N.
Événement 2 :
M. EL GARCH a été informé, le 25 mars N+1 que la société BETA vient de déposer son
bilan. Cette société était l’un des principaux fournisseurs de ALPHA en matière première
rare. La recherche d’une nouvelle filière d’approvisionnement va entraîner d’importantes
difficultés et retard dans la production.
Événement 3 :
ALPHA détient une importante participation dans une société algérienne. Les états
financiers en provenance de cette filiale viennent de parvenir durant le mois de février. Ils
font apparaître un ralentissement sensible dans l’activité de cette société : ralentissement
qui se traduit par une importante baisse du résultat pour l’exercice clos. Cette baisse
entraîne une remise en cause significative des perspectives de rentabilité de la filiale.
Événement 4 :
Un matériel d’exploitation a été acquis dans les derniers jours de l’exercice N. Certains
éléments relatifs aux frais accessoires d’achat (transport et montage) n’étant pas connus
exactement à la clôture de l’exercice, les services comptables ont procédé à une
évaluation. Durant le mois de janvier N+1, les documents relatifs aux frais accessoires
sont parvenus à l’entreprise permettant ainsi la détermination exacte du coût d’acquisition
du matériel.
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CAS IX : Risque de non continuité d’exploitation
La Société Anonyme TIDERM, installée au Maroc depuis 1967, est spécialisée dans la
production et la commercialisation d’emballage non récupérables pour les sociétés
opérant dans l’industrie chimique. TIDERM est filiale d’un Groupe Saoudien dont
l’organigramme se présente de la manière suivante :
Société Mère
K.T.W.A.
Phase 1 :
Le 15 Janvier N-3, la Commission Européenne en collaboration avec les instances
gouvernementales des pays de l’Amérique du Nord a décidé d’interdire progressivement
la commercialisation de tous les produits fabriqués à base de la molécule « DN4 » jugée
nocive pour l’environnement.
La principale matière première utilisée par TIDERM pour la fabrication de ses emballage
contient le « DN4 ». Les indicateurs clés de la Société sur la période [N-4 ; N] se
présentent comme suit :
(Montants en MDH)
N-4 N-3 N-2 N-1 N
Chiffre d'affaires 115 102 86 63 48
Résultat d'exploitation 34,5 30,6 25,8 -10 -21,2
Trésorerie/Endettement 12 3 -10,6 -20 -41,3
TAF : A la lumière des résultats de l’exercice N, quelle est l’attitude que devrait adopter
le CAC sachant que le conseil d’administration a arrêté les comptes de l’exercice N, le
23 février N+1, en maintenant le principe de continuité d’exploitation ?
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Phase 2 :
Le 15 mars N+1, la CAC est invité à assister à une réunion en présence du DG de
TIDERM et du Président du Groupe K.T.W.A.
Une copie du PV du Conseil d’administration de K.T.W.A. est remise au CAC avec copie
de l’ordre de virement des fonds.
TAF : Selon vous quelle est l’attitude que devrait adopter le CAC ?
Convention 2 : La Société ALPHA vend à une société GAMA (dont l’associé unique
est la femme du président du CA) spécialisée dans la vente des équipements
électroménagers moyennant l’application d’une remise de 25%.
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TAF : Qualifier chacune des deux conventions (interdite, réglementée ou libre) et
préciser quelles sont les vérifications devant être effectuées par le CAC et leurs
conséquences sur la mission d’audit.
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