Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction
La notion d'intangibilité (le principe de fixité du capital social) a beaucoup moins de
considération dans les sociétés à capital variable. La clause de variabilité stipule des
engagements par lesquels les associés se déterminent en amont sur l'admission de variations
ultérieures du capital. Ce qui rend nécessaire d'analyser le domaine de la clause de variabilité
avant de déterminer ses effets.
I. Aspect juridique :
La constitution de sociétés à capital variable se traduit généralement par les mêmes
formalités juridiques et Administratives utilisées pour la constitution des sociétés à capital
fixe, mais pour que la société soit à capital variable, il est préalablement nécessaire d'insérer
une clause de variabilité dans les statuts.
1
modification statutaire entraîne une augmentation de leur engagement. En tout état de cause,
l'insertion d'une clause de variabilité doit répondre aux exigences de publicité ordonnées par
la forme spéciale de la SARL.
le dixième du capital social souscrit stipulé à l'article (préciser l'article)... des présents
statuts pour le capital minimum autorisé.
2
Cette modification des statuts entraîne l'application des règles classiques du Code de
commerce relatives aux modifications du capital social, à savoir :
enregistrement du procès-verbal de l'assemblée auprès des services fiscaux ;
insertion d'un avis dans un journal d'annonces légales du lieu du siège social ;
formalités auprès du centre de formalités des entreprises qui transmet ensuite le
dossier au greffe du tribunal de commerce ;
- Fonctionnement
Les conditions d'admission de nouveaux associés sont librement fixées par les statuts. Ces
derniers peuvent ainsi, par exemple, prévoir une clause d'agrément.
Il faut également remarquer que chaque associé dispose d'un droit de retrait en cas
d'événement affectant son maintien dans la société. Ce droit est d'ordre public et ne peut être
limité ou supprimé par une clause statutaire.
Les mots " à capital variable " doivent être ajoutés dans tous les documents et actes émanant
de la société à destination des tiers (lettres, factures, par exemple).
Enfin, un associé peut être contraint à sortir de la société sous certaines conditions. Tout
d'abord, la clause d'exclusion doit être prévue dans les statuts. En outre, l'exclusion ne peut
intervenir qu'après une décision de l'assemblée générale extraordinaire des associés où
l'associé concerné aura été entendu. Pour finir, il semble que cette exclusion ne doit pas
conduire à abaisser le capital effectif en deça du capital plancher.
Apports à titre onéreux : ce sont des apports grevés de dettes prises en charge par la
société créée ;
Apports mixtes : ce sont des apports dont une partie est à titre pur et simple et l’autre
partie est à titre onéreux ;
3
Le Droit d'enregistrement a pour effet d'assurer la conservation des actes et de donner
date certaine à l'égard des tiers, aux conventions sous seing privé qui en font l'objet. Il est
codifié par le décret n° 2-58-1151 du 24 décembre 1958 dont le livre premier est abrogé par la
L.F n° 48-03 pour l'année budgétaire 2004 promulguée par le dahir n° 1-03-308 du 31
décembre 2003.
Les droits d’enregistrement applicables à la formation du capital sont calculés selon les
catégories d’apports précités.
Il est important avant tout de rappeler que selon le type de société, différents types d’apports
sont possibles (apports en numéraire, en nature ou en industrie) et que la libération (la mise à
la disposition de la société) peut être immédiate ou répartie sur plusieurs années. Plusieurs
phases sont donc à distinguer dans la constitution d’une société :
Promesse d’apports
Réalisation des apports,
Appel et versement d’une fraction du capital.
Le traitement comptable de la constitution des sociétés commerciales consiste à enregistrer
distinctement et successivement les promesses d’apport faites par les associés et la réalisation
des apports même dans les cas où ces opérations (promesse et réalisation) sont effectuées
simultanément. En outre, la constitution d’une société engendre des frais qu’il est nécessaire
d’enregistrer.
Conclusion :