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L-Heritage-Kantien-Et-La-Revol Jules Veullemin PDF
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semble enn étre devenu parfaitement égal a sa vérité ; en effet
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sa vérite est ce savoir meme, ct toute opposition des deux cotés enn de leurs deplacffmecll
consaorés clans la
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on dohors do la loi, mais so soumettre a elle. Un termo non cos termos opposes; cette synthése so présonife en soi dans lo
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impliqué et memo rejoté par l’identité copernicionne entre la A premier postulat (harmonie du bonhour et do la moralité), pour
cortitude ot la vérité, ontre la médiateté et Pimmédiatoté, so soi danslo deuxieme postulat*(‘pr¢gros"‘indémii do la conscience
glisso done Vsubrepticement a son principe. La nature est reconnuo ‘Q _ do soi morale par l’harmonie conquise dolsa nature eti do la mora-
néeessairo si la volonté veut cc qu’olle veut. Mais olle rosto d’uno lité), en soi et pour soi dans lo troisieme postulat (celui d’un saint
part hors do Pimmédiatoté morale, puisqu’ello dénit justomont législateur du monpde dans lequel les doux termos”s’iden'tifient
l’étre et non lo devoir, coeoui est extcrieur a la loivet,<~r“1on ee qui pleinement). Mais la contradilztion qui est au fondemont gle eetto
‘Q lui est intérieur, d’autr§&<f>art horsde la médiatoté nréodale, puisque, §°’¢vision morale du mondexgd manifestera dans lo dévegoitpement
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loin d’appartenir a;,ai‘§,<»réfloxic>11, ollc figure 1’eg&e6aa situé dans 0 664*‘ do cos postulats ; olle est°gdu resto incluso dans cotteoipotion ‘ d ’ un
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caractérisait la donscienco morale, la nature“‘brise dos lors l’iden- it do la Dialeciique do la Raison pure, la nature, Fame et Diou,
tité do la cortitude ct do la vérité ct ello définit meme leur exté~ I posent un etre qu’ils no so co_ntontent pas do rocevoir ; ils posse-
riorité radicalo. Ainsi l’o[l'ectivité du dovoir contredit sa puroté.;i 1 . dent lo privilege, a eux souls réservé, do fairo t&é“’1"é'£¥é’iu1 prédicat
La volonté morale est partagéo. La vision morale du monde i Q dans unijugement synthétique a priori, qui sans doute, en tant
contient en fait deux visions contraires. Au fondement do co << 6 qu’il oxprime uno croyanoo ot non un savoir, no nous fournit
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rapport so trouvent, d’uno part la ploino indifference mutuelle ot i aucune eonnaissance do son objot, mais qui néanmoins, du
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d’autre part, la conscience do l’ossentialité exclusive du devoir ot
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do la raison })1"igL§quo l’1ndépendanco do la Yllaturo et do la hberté comme unite dei'l’§:pér\édiateté4ot do la mediatoefde la certitude
(purcté morale), dans la“Dialectiquc ot la théoric dos postulats do soi et do laevérite : olle s’épuiso dans la decision intérieure qui
laldépendance do la nature par‘ rapport eetto memo liberté ~ définit la conscience du devo’i‘r‘."Di’autre part, cette decision meme
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plan pratique a eetto contradiction s’expr|mo dans les postulats \ formelle (la mature comme législation) simplement eommeun
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veritable Jugemegrbenthetiquc a priori, jugefgaent simplement ‘iij ~=~>“~&\”° Toutefois —- et c§€’se’°ici que le déplacement appggegait en pleine
pratique et pF8?Ii%”1“l@‘I‘Q par rapport e toutcs lesyo aissances futures >3 lumiere — au mQ,ri°:§i’lt 0i‘1 le p0ur—s0z perce é l’al1énatlOH de
dont il fonde dernier
ressort la possibilftfin puisque, seul, il 1*en_s0i at 01‘; nmfs apemevons dang l’imm0 alli,é6_(l§3M_l_"{§l§I16 la_
Permet de Passer du sulet 5‘ lloblelir de liintention =5 13 nature, de verite du bonheur, une nouvelle '5iiié"5£i‘b‘ii‘"eééiént nécessaire
la loi l’effectiVit‘é'
A *1 pad;E6iiiéi4é£'“1ih“'}3¢menu ii l’auto-productivité du moi clans la
leliilntité de 13 Iléltllre etpde la moralité qu’exprime le bonheur ‘ ‘J1 réflexion morale. Quelle est en effet la synthese de Puniversel ct
n’est possible en second lieu que par l’acte de la conscience morale J‘ du singrilier Qperée par le pour-soi ‘Z Elle efface 16 Sillgllliel‘ (18118
de soi comme telle, par le second postulat, par le pour soi. L’acte ‘ lqlniversel ; grace au scheme pratique de l’imm0I‘ta1illé 110131"?
Copermclen Se révéle diahprd lutmémei sous la forms aliénée ii nature sensible particulieredoit disparaitre pour fairs‘ place er
5*‘
de la nal'“re- 11 est b°ILl$€uT= éme Tlallurellei Oblet (l9"$l’anthT°P°" i .&*’&l’universalité de la loi. l’action
effective impliqueagiistement
logic morale. Or le boaiieur en tant que postulatgfe la moralité la
’
connaissance du partieiilier comme tel, d’un Spi gglii ne signie
Q ' ' ' ’ it
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$63,866 n’exprime rien Q -\ 7 -\
d’ai;%irv§ qu’une action de la reflggiien, par laquelle
»
yeast P 1 u s l’auto-destructiefiifde
we Pindividuel clans l gniggversel , mais
e& 6» le Moi produit le~‘\‘i§g£i)nde. Pour qu’une telle6ac;§i°o,n soit possible, 6<$*‘° 1’aut0_cOnStructi0,;l&~“gg>§ lqndivjdrlel par et dg§i‘§&'<~°i:et universel.
4
il faut que le Mei se produise lui-meme, *€?e§t~e—dire qu’il nous iv" ‘K L’imm0rtalité de*é:l$**$i~me n’a done de sens que~?a‘rce que, paryum- elle,
donne a croire synthese morale de lui-méeme comme identité deviant Possible dang la {Oi non pas une perm de S01 dang
dc liimmédiateté et de la médiateté ¢0II1II1@ V010I1té I‘alli0I1I1@11B versel mais une determination complete et concrete de soi a tout
ou conscience de la loi (Wille), et de lui-meme avec son effectivité, momeini; précisément comme etre moral. Le passage du 86001161
comme separation de ldmmédiaileté Bl» <16 13 médiatellé, Gomme au troisierne postulat, de l’en-soi :‘i1’en~s0i ei p0ur—s0i gure done
faculte des mobiles ou libre-arbitre (Willlciir). Comment une “_ en réalité lepassage du formalisme ,1 um; éihiqug
telle synthese est-elle possible ‘? Comment le Moi empirique peut-il I‘?
I“5§+§1iEe"’"§"ila”‘?eli§i6iiiiii‘ "l'-“iii's‘E';ii"e"“le's “devo‘ir‘s‘ saiéntt "p’b1ii< cette
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s identier
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au M01 mora, sans confondre cependant l ordre dc autre conscience comme devoirs determines c est que Le conienu
. , g , . {es t; 9, @<~
la connaissance et loreere de laction sans tombee“ avec le stoi- que l est la7.forges en vertu
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’ llmfnorlfallte lsgme 16 scheme d‘? Ce Juieeibcnt Pratique,-Oil VI‘ 38 dc l’action. Mai1i.~t&,‘§int nous demandons auaapestulat la _]llSl31"
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l’obl1gation deviseiat spontanéité, mais seuleriient titre d’objet Cation du partiég my cgmme tel, Dans le premier moment, le
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eu égard aux exigenees de la loi. Comment cett,<e°Zn-ansformation ' ‘°
de Pintention clans _,i9‘ii,e° autre cons-
"e“St;e11e Ossible §§~"‘,,9,\‘§1 '11-co llt=1 aconscionc “mo ‘“ *3? a1 c a res avoir <éP l 3?: ant l’effectivit'e”¢¥i”ors ""'
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pose en elle-nieine la contingence
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conduit a croire l’existence de Dieu. D’une part en tant que ,,, 3 cienne ii],héll‘?§,9ll°{¥l}.§i.,£lS32.,1?},}'.§ll5!9n' m.s an, (,1
e de ma liberte elle s apparafit
£1
'“““"””" ‘M1
m0I‘al@ me donne 3 Consclenc , d divhg Au contraire
vité et la pureté ; do l’autre, en tent que la raison est au principe iHé1H0lJi-1b161T16{1t SOUS la f01‘me 3.11 9}? ;S‘t‘e;;ce d7une consi,
exi
de 1’action, elle réunit en elle-meme ses deux moments. Dieu lorsque la vision morale du mon e nie
e en elle-meme l’effectivite, tandis
apparait ainsi a la fois comme immanent et transcendant a . la <_cience morale de soi, 6 11 6 P?“ 1
-
- . , ,
conscience. Le passage §Z€”pBI'€ de la phenomenologiifiie l’Espr1t»
. i ~ (,O11S<;1ence_r<-Bggillci»
-
la charge de» la f°_r»me et d99.~”l l1I1lV6I‘-
-»
‘W99
salite. Mais qui ne voitéaque cette autre conscience it? P us
l alors
~
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., - - » <
a ce que l’Encyclopé®gle’e des sciences philosophiquefappellera plus
reduite une
9 ‘
'0
en realite a §,1s3§ 6 PBPPB
9?” 9 tard la s Y.cholo gigize”
' ” o”u encore de la conscie ” <5” la raison P ar -ill °’”” le meme sens ‘? qu’ell§,9"’e,s9t
9,9‘ ,9‘ ,. IQQQ9” 'l ~>°’,,<\”
. .
':“’ ~f"u '5'ion cop ernicienne rarnsisee dans l’acte
tation que la- 1;,e\Q@
. .
9° lintermediaire \§~é’\4I<<é conscience-de-soi
, .
et
,
dusflgloiablement
9 de la . ’ 9° ‘.7
9- 0 _
W9» <9
wgg u’elle roduit
autonome de l’i1’§§@Y1t10I1 morale elle memetkrieurq de sappmpre
_ _ .
delhomme.
p8rf66l&i0I1 7 I91, Dlflu 11,65 t P1 u_ (I
s ue la sanctication é Dés lors H Semble
garantit. Nous agissons, et dans Faction
<< du moment qu’el1e Q‘ d,
" a lieu et n’est pas seulement pensée de l’action — nous nous i L5, la morahte etalt um? Sanct1ca.§m 1111,11 [henna deg dép1ace_
comportons comme cette autre conscience, nous voulons le par- bien qu’on ne pourra refuter la crl ique age _
ticulier, car autrement nous ne voudrions pas serieusement, nous ments, en préllendallluquei S“ b rep twe ment , ’ .
He gel est revenu a
i - r
¢
sommes condugfigga dédoubler notre conscieiiee”, et d poser dans qui d@I1’1@111"_e a“,§!5"””§‘f%= 6}’ dpnt on HQ Salt slt§l”§~’”gL””1%”OLh§(f‘sTii
l’auire conscience ce que nous no pouvons poser cn nous ; elle est ou1’anéant1t en @”1e11._ C 6S’0 06t§,§,,I;§l_§0l1.PT§, 9/I! arbitre
d chaque fois ce qua nous ne sommes pas, el par ailleurs ce que nous 5 »
si elle signifi_e,11uIYlan1Sme PP mYS'E‘°}S_"~‘°> hber 6 on Sirrg Ondré
\\
sommes l’auire fois. Cette autre conscience zipparait done tantot Rome ou Byzance. A la critique hegel16I1I1B._0n I16 P6“ P
\
l
. .
comme sanctiant le particulier comme tel, tanlxot comme sanc—
., ’
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£1l’autre de ces hYP otheses CI ue nous nous dissimulons la c0ntra— ii d’11I1 _él1FB H011 Pas T69“ passwenilmi ' ans" A "‘
et la 101, - <
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10 XXQZ99 LiHE@l?€<§vGE KANTIEN 9 Z, 1,/9: nEPLAcEMs~i§Z~iQnEs CONCEPTS
.
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éé
sont exempts de contradiction et posent une realite sui generis, Q, qui implique la realite transcendante de la ch“‘ose en soi. Or cet <<
°ene_de 13 religion momle, (101113 Hegel mutilerait la signication I etant en soi et pour soi est aussi bien pose comme tel qu’il ne soit
en l’1nterpretant a travers des schemes theoretiques. L’analyse pas libre de la conscience de soi, mais soit a la disposition
et par
dii troisieme postulat montre en cllet l’ambigu'i'té de cette notion le moyen de la conscience de soi (1). » De meme que du moralisme
pratique on ne savait pas s’il aboutissait a une doctrine de l’auto-
>
tion copernicienne qui s’y exprime, dechiree qu’elle est encore X nomie ou del’héteronomie, de meme del’idealisme transcendantal
entre le ni et 1’inni, entre la philosophie moderne et la philo- *~on ne sait pas ce qu’il signifie : il est idéalisme
empiriquge lorsqu’il
sophie classique, entrerla liberias humana et la libaiiias chrisiiana. i nie Pexistence d’une cogecience theorique de soi eyil devient
9 ‘\
De cette fagon l€%,9§l§'6IIl16I‘6
. 9*
proposition -— 11 “sewing consmence
. . i _ ~
-
9° 9 W Q .
®9>°1\»°
/» <09
ide soi morale of*>°5Z\»°‘est
9 retabl'~,ic_ mais
' Jointege
' ' roitement a la ~
A.
sans néeeésairéiemys¢"'déj5Ia¢§i5‘
* *
La theorie
des postulats de la raison pratique, loin de pouvoir 6l1_,1lIl_,DLl§l1,,311 statiit indeni et eontradieteiie‘ "onit¢errip*i=ei1d ‘Z
etre détachee de l’Anal§?tique de la moralite comm<e°“l’a prétendu des lors PO_l1_}fq“tVlQVl, la chos§‘en soi av Vha\nte_,la p’en\s_ee_,%§:»S, héritiers
une critique superfi@elle, fait donc corps avec ellegmais en meme do kfanwtisme. A traverscsille il ne s’agissait en realité (g§’I‘16I1 d’autre
'0
temps elle la congaaegiit. Q ‘
Or n en va-t-il- QA
pas dggneme pour la Cr;-»
2 . ‘ ,4
que des rapports noirveaux entre Dieu et l’l’101'I1‘I’15F€®1l1'16
fois que
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§§,9\& 0&9“
Q9 5°
9
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iigue nie la Bastion pure ? ha signication»9 dele chose en soi -
‘(>2-*
la philosophic ava;t"jp'i‘etendu se degager de la thegkoipgie. La Revo-
'8'
11 lmphqille-t1eil@‘“P%lS 11116
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comme la source reelle encore qu’iriconn,aissable de la réalité. i des arriere-nfoinvdes » : la finiliide coiislilitidliiiiei?
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DES CONCEPTS 13
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4“ 4' 4‘ 4 4~‘j,<»~*
,9
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la recherche d’une coherence ' t erpré t a tions q u1 , p our rendre coherente cette
successives, trois 1n
Critique, vont délibérément partir d un élément » et lui subor-
9 K
7
<<
He el avait
niciemi osé le
la phill)0SOphi£)I::1§1:§td:l)an?evolution c0Per- 4 -
' donner les eutres. Le plan de l’histoire et de la connalssanc que
DPS Pas ‘file, notre travall veut en prendpe se trouve done préfigurépchez Kant
mais deuX_ Une réponse restait Iiéianmoins la
6 3 Cfftte
1~efu- lu1-meme. I1 y aura une 1nterprétat1on qu1 s’appu1era sur
°§,<
Q. tation péremptoire.
Pattitude Peu1>-étre
transcendanie 6114- P?ouvait_ 0I1_ P (1.51
lre, n §t~a1t-ce Pals ,4‘ Dialectique, llne autre (Iui~‘~s’aPPuie1"a Sm‘ 1’AnalYtiqu@,;:~u11e autre
enn qui s’appuiera surylisthétique. De plus toute ierprétation
4
6;
4‘?
494°
4 .4 nalssaz °SP°1§~>
I
'
§‘4 Supprlmer les
. -1ns1 -
“,4” t1sme,fut—ce au\pr~14§;§l>3 sa lettre et de sa s1gn1c§1<€§;\e‘ h1stor1que~——
4 43' . ‘ chefs. I1 nous
Q
deplacements méthode dlalectlque §‘$e€t I‘6pI‘O(;h@s 3\ 13 se rangera necee§a€Y*ement sous l’un de ces\,:€g@“1s
»
v ‘é »
4‘
4
4° <1p>z‘e4<fa
(, .
an 8 em Sans renoncer
n kanti
an du Mcette d‘°m1eI'e- Les Y4
inter rétations
%
.
oatlf sans doute _—~ de ces tro1s tenda_nces pour épulser en meme
.
' . . - ~
lui donnée s 01:1que_q’ue Kant l’horizon transcendantal la coherence du kantisme. Son Pomt de
p 6 6 en Son eternlta releter départ est la Dialectique et la théorie des idées. D’apres lui, le
' ' les déplaoements dans les cond't' deplacementydu fini l’1nf1n1 sera évlté £1 la cond1tlon\de,redu1re
’
a1ns1 ' ' - '§;
:§Ol2ISm;‘n€11st°r{_51l1eS ” dlf
*
$1
Q “
leplrincipe meme de @“p0ssibi1ite de la consc1ence,,é°e'
S01. L ldea--:* 4»
qu’il aii; Pu lui demeurer déle et surt'0ut Sins ee,.{nO.teme, sfans Le néo—kantisme cherche lenoyau du kant1sme rlans l’Ane-
. de cacher écome mntéguf 31 P“ 6Y1?" ,
lytique. Il papt done des Prlnclpes et non Plus des 1dé6S» mals
*
de reconsbituer one Eu lement oomme l’idéal1sme a_bsol_u_de la fimtude 11 rédult le role dévolu ‘£1
historique I il He s>agit
Se}; nseie gntlenne
p. 4;
“X i1 £3111;
est danggfa santé de cgluii’ t01:l1"t;§;I?aIiae(11"i1:ué~£
elle pretend réaliser gag epistemologie plutot qu we ontologie.
44, '
58,4
4°’
64‘
pourriture ne pouvag provenir que de ¢e11e-1g1@~°On Va done C’est une sorte daefpositivisme transcendantal§§u’elle aboutit 5,1
O
cheroher systemgtiigeéf Kant partir d’un élém§g<i$privilégié du
£1
aveo le principe__§.é§gs° grandeurs intensives, glelle apergoit
la
1
t. W ‘ ' par 1’1n1,erprétat1QH”,\e§t on la1ssera _de
s ys erne, supposg,,}e\§eent1el
£1
- - , -
et de la genése de
solftion du_dép‘l‘AQ\e‘ement des concepts
.
4 <<~ l\e§i\te%‘i
, . . .
cote tout ce qui*°e
s’aocord'1nt '\s .1' VG}
4 4 ° 'k . _
Q
l?‘ 2:'
toute engenefal. La
.
conna1s§a»§ce _n1e
‘ . ,
Y;;$¥bsoph1e d’Hermann
L
luigquc do I0 contrel moment de
*4
dire et de provoquer un déplaoe£l<:nl* ( prermere pénode lllustre ce second
_
Cohen enpsa
Mais dés 101.5 si1,archi,bGcb0n-1 '
kan"Llenne est b1enHc0mpo¢
. _
'
. , 4;
(I no
,,
' 4, ~
-
9
1’1nterpretat1on (2).
NSIJLG, s1 meme la crltlque historique peul. y l.muvm- plusieursthe-mes
.
1
qlllllne unique pensée sans cosso cl<'ev<:lopp(»o, les différentes inter- l mten - Wissenschafislehre) A 1799 (Athelsmusstrezt) - Kant : elle
(2) Cette premiere période comprend les ecrits conoernant
pretatlons qui se lacent du oinl; I‘
P P‘ H Vul’
'-
‘ll’ " ' ' nlaumnt,
letermte ' ~
insiste sur l’idée. de sujet comme méthode. _(La seconde perlode : Log_il§_der
. La trolsxeme
.\ qu’21 sulvre l’a;§*t1culat1on remen Erkezlninlslnterpre t erggee tt e methode comme une OI‘é8l,l0Q
, . .
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concepts. L’his§,~6ire des interpretations etc lyqescente vers 1’in_tui- de la Docirzneyi la Scle )
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FICHTEENNE 69919“
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L
4&3’ 9’
Reinhold, tout en pretendant systematiser les concepts kantiens,
l
ti
L4 tombait dans la meme erreur : une philosophic qui se disait cri-
tique ne pouvant olonc pas par sa seule force éviter le fatalisme,
9
,4
1
<~
,
<. En troisieme lieu ‘la source
-
29
commune du scepticisme et clu
2
'9
$1 chaque moment 66(61>e’°“renaitre
2»
iatalisme : 1e
6696<~
dogmatism6g,9@ris,que
an sein meme de la phi6l6Q“siophie kantienne, é cause <6:6l4e~°l’équivocité
Q ,1, 9
69¢ 4
~93’.
669
9,
\~°
SITUQZQEON PHILOSOPHLQUE
66¢$69, 6,9,
‘(-3, 949°
663, de la notion de ch
- 695% hilosophies
n s01 au seln des d1V6I:§43’('S\,, ‘ ‘
en tie la revolution
9
i la chose
I
Maimon montre comment tout en refutant 1 existence de 1
811193 majeurs du antisme7 $3115 doute 611 I‘éf0I‘1T1@"t"@11@ =1PPa- 3;: comment, pour prévenir jusqu’é\ la possibilité d’une telle erreur,
son extreme consequence Panalyse du
'9 ,»f"‘“
Fichte devait pousser £1
‘ Yemment 1’eXPTeSSi°n an Point méme (Yen ‘3°nt1'ediTe P3Ff°iS 18 ,7
p0u,9-s0i6 de 13 Subjectivité c0pemicienne_
contenu, mais elle prend garde de n’opérer ces changements, qui
lui semhlent toujours exterieurs, qu’en vue de préciser le sens de “‘
l
la révolution de pensée qtie la Critique de la Raison ptte a produite it § 3. Le scepticigene et la méthode gél1étiql.I<§““\'
en philosophic. Le pr-e°rr1ier moment de la philoso@§hie de Fichte
,9 99°’
-‘-,-.
'0
est donc un ecl§§r6ei‘ssement que la reexignyapporte a la le Le rapport de F1cl;4t*e6,9é\ Schulze reproduit historg, uement celui
Yancienne philosophic que le kantisme doit extirper de l’esprit sation de Reinhold la critique sceptique de Schulze tend sur le
humain, n’est-il pas remarquable de voir ressusciter ces trois ~
plan théorique 51 mettre en question la nature meme dc la Pro- <<
erreurs par les adversaires ou meme par les disciples directs de , position de la conscience », dans laquelle la Philosophie des Ele-
\.
<.
la philosophie kantienne‘-‘Z , 4» *.menis a cru pouvoir rassemhler le fondement transcendantal de
Q6 . <‘ .
. , . <9“
En premier heu 1’6E°nestdeme de Schulze metteut’ en question
. Q
<~ ' .359“
.;~ 93'
Fautonomie de la mtliode philosophique dans l6e<“i§apport avec 1e (1) L’Evoluti0n et la -S‘iT‘l»¢@ll.1I‘€ (le la Doctrine de la Scienceséétzez Fichte par
4991,99 "I
Martial GUEROULT, p. l38;53<4®ans la Critique de la Raison P6165’-I:66¢<1ans la mesure .
La nécesslté pour
1
I . . hors
"1, ‘active . . .
certaines etoaverées les
,
664&§-==>-
sance theorique de J9‘hnive1's. U1 lu I’liilosoph.ie64it>s Elements de son doutos sccptiqucs. » (Aegesidenins, S. 100-101).
q 699°’
Q Q Q
4;?’ 64;?‘
ea,
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64¢»
‘:6’666;,0°“ <5’
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4/@<<\ 18 &~f,<~@" L’H§q§§'7"A GE KANTIEN 4 '
68’
/2 IN TERPRETAQZQW FICHTEENNE ,4 19
,6a~ s~ ,6e~§§ ‘6s~°;6§ 6
6&4‘
l’0bjeotiVité. Cette pI‘0p0Siti0I1 d’apI‘éS laquelle la I'BPI‘éS6Hi»3i5i0H cercle de la Philosojohie des Elements n’est autre§que1’explicitation
est, distlncte pour le S11_]6t, du Sl1_]6l3 et de l’ob]et, et se trouve_du i <lu cercle immanent a la Critique de la Raison pure elle-meme et,
meme coup rapportée aux deux dans la conscience, proposition prcssentant ainsi la critique a laquelle la Phénoménologie hege-
qui semble done indiquer la SOUPCB mém dB CBWB Héessillé el» d6 lienne soumettra le deplacement des concepts a Yinterieur du H
cette universahté qui détermlnentle domaine de la connaissance, Hystéme kantien 61; 16 passage inavgué que cette phosophie ,
4*“
(fest-a-dire du jugement synthétigue1-~
1- \. --
a priori, ne parait pas
1
\
Te$15il9I'1 611 effet», 3 6;13“ Crltl 116 de 1’ nesldeme, P!§$q11’a‘1
0;
‘
Suiet"
_ _ 7
<<
| \
suppose constamment du__criticisme au dogmatisrne,
. \ ,
ea la chose en S01 Schul{F6 refute l’afrmat1on co p62»
95:8’ 4 I
'.
du Je pense
e;=‘n1c1enne
..""
_
6
6,"“’91~°‘”° cendantal de,~=f’g¢E'ectivité
J se trouve ains ~9tiee°<i11re
<6 entre Pa p Y’l0T‘l. Q16 . j it
et Pa Posiatllwii BT11?” 19 Suiet 6|? l’°§<§%;ll?@ entre la Penséeet 13 ,6e~°’“ concevable en P$%j§§<I3t de l’esprit autour (16k>'?§gsf§l tournent les
réalité, HlOS qlfil primitivemenifdestine' H‘ IlO11S Il'lOI1t-1'61‘ .9 ()bjetS7 Q11 Si elle 311 Q0 aire qu , 011 necessaifemgnt »
leur unite premiere, avant meme toute apparition d’une donnee ~ » de l’exis_tence_en soi des objets Ainsi la subjectivité soi-disant
empirique. Un cercle est donc immanent a -la Philosophie des ' Lpanéeédantale n’est qu’une subjectivité psychologique qui
Elémenis qui irnplique 1’eXpé1"i6I10e dans 16 PriI10iPB II1éII16 P81‘ s’ignore (2). Kant avait essayé do distinguer soigneusement le
lequel celle-oi devait étre rendue possible; c’est ce cercle de la Sens interne Qgmblé d’événements empiriques ‘et le Je pens?-i
pensee a letre que Schulle releve COI1St3IIlI!16I1t (13115 18 Ph110- catT€§E>Yi"ai'W:omme source de Pobjectivité; SchulZe"”’“r(e“iuse cette
sophie de Reinhold :\_<< Toute lla Philosophie des Elements repose K. 6 ‘
\ &distinction
'
au nom meme du copernicianisme, puisqu’elle ne tire .
<$-
4*“
49?? sur une espece degaisonnement ontologique \&161% representation 4‘; AK‘4*’
doit etre penseegeomme distincte du sujet et? de lobjet, et rap~
. <9 , /\ &=~‘*°@
<~ A
principe meme, elle utilise tyne fagon de raisonner qui elle-meshe constitue a
664‘
portee
' aux d lief donc elle esl telle et énipque réellement ces 5
&<~ sontour une sophisticatiog,t4‘?1<jt§le et qui peut etre employee eg,:e°fa&veur de toutes
°’<'
4°“.Q <>~° '\ les chimeres du dogmati.s§?1§»‘a> (Acnesidemus, S 307) .>°' °
. Q‘/$6
<9 deux
P
done reellemmi H11 Produlb de 06$ deux fa<>L@11I'S- 011 delt PMS" t§5£'§§§s$li§‘L %§“nE§°§§{§%it§tZiY@°£§ (1Z5egiinieiai’§e§a&§I§“E5‘;‘§?tii’e“i1Sstpif -
€ la matiere comme d0I1I1é(-3, elle est dOnC réellemeni donnée. Qui b) Que d’autres critéres en ces representations dependent de choseslen soi et
- - - - cxterieures a nous et tant qu’une dc ces deux sortes de dependance doit
~
admet. une representatlon dolt 311,551 admettre une faculte replie ‘ demeurer douteuse ii-at incertaine, _tant aussi demeure douteux et incertain qu_e
sentative S3.I1S laquelle OBUJB I’6PI‘BS6I1i35\l»10Il I19 Pellll S6 00"0¢v0l7', Phomme puisse, par elles, partlciper reellement a une eonnaissance; la Cri-
donc une teue faculté exista Ainsi 1>étI-e 1ui_InéIne est jmpliqué tique de la Raison veut savoir le principe ree1_de la matiere de_s representations
t
, . , , . ’ s s bles osé e el ue chose de s rasensible mais elle n e ‘ ~
Par 13 neceSs1te_ de 13 P_en5e9- West 1? _P0Stulat dogmatlque de hf lgndleterniinatiog qdluiqlui est proprelpdela nature de princilpeg
641 prior: la possibilite des conditions qui, seules, obligent et permettent d’attri-
preuve ontologlquegrulne par la Critique e]1e~rneme. La faculte 4 buer au suprasensible et a l’ol;\§*ectivement
A existant une inuenee reelle sur
representative dost avoir une existence progee et objective qui
4° » <3’ <3’ <~
3‘ 33’
notre esprit » (Aenesidemus,§ 287-289). C’est dans cette contdiction _entre
4»
664‘
cause les repgegentations mais nous neaqiouvons justier la ,6; 1’En-soi et1e~Pour-soi que Iglgnt placera la nichee de contradictions » dont la<<
&f§’ <6 . e ’ , 69 4° . l .,
Phénoménologie de l’espri§§'ce>1posera Ia vision morale du geiiniie. D’une part
,&“i§‘>” connfal5S_an(i$‘°EMnScendaPta1e d une t’(_J'1i£;§‘mSten_ce} H1 une tang £6; 43’ la critique dc la possibilittewfes jugements synthetiques a p0i;1l23r;§enferme la verité
applicatl 8?“$96transcendante du concepts»“$966, causalite (2). » Or le Q9
4» et1’objet dansles li a€t&><°du
.
Pour-soi “La conscie‘nce$a@‘it'ici
. . <,
= at-teindre son
upaisement et sa sa action, car cette S8t1Sf3Ct10n;?g]$i\6 peut seulement la
(1% 1;» .1 . 4 . e 4 -
& & at
Li-ouver la on elle n’a plus besoin d’aller au dela cle son objet parce que son objet
(1) Gu1';nou1.'r, op. 1:it., 135. Ln pi-oposition do conscience‘ n’cst pas une
1< ‘ ne va plus an dela c1‘e1le. » De Pautre, 1’effectivite du Pour-soi (passage du prin-
proposiiion ualablc universal erneril, /ion plus qzrrlla cmprmie un fazt quine serazt cipe ideal au principe reel, de l"1deal-Qrund au Reel-Grand), nécessaire si 1‘on
ll6 a aucu_ne experience délermmée, nuusqul1u:compugner:\11.,aucontra1re,toutes ~ veut eviter q\_ue‘ l6es_ Jugernents synthetiques a prz0rz_ne se perdent dans le _]8Ll
les experiences posslbles et toutos les ponseoe clonl; nous devenons consclents » , pur de la Sl1b_]6(2l3lV1’Lé et s11’on pretend assurer au suget une signification trans—
(Aenesidemus, S. 53.). ceudantale, pose son rapport immanent a l’En-soi et au suprasensible : K Mais
(2) Gueaouur, op. cit., p. 136. Ce rnisonnement de la necessite de pensee not etant en-soi et pour-soi est aussi bien pose comme tel qu’il ne soit pas Iibre
,-gel espnon Seulement entlérement
<<
(G¢d¢10hiw6Y‘d¢"mi1$$@"} 51 WW Ewisianl el rlc la consciencede soi, mais soite la disposition et parle mo.yen dela conscience
‘(lo soi » (Hsom, Phénornénologie de 1,68?”-L111’ p_ 156; HYPPOLITE,
Gmése
faux_et_abso1ume_nt pas probant; mais il est uussi le fondement de tou_tes les
4*“ sophistications vides etsréclproquement contradlctolres e le dogmatlsme a N 641;! slruclure de la phenomenologiepde l’_esprii de Hegel, p. 468). 4‘-
49?? depuls touiours eouvees au suiet dcs choses transcend ales. Et de la sorte, 6&4 (2) 4 Chaque conscience nefcontient qu’un fait (Faktum) (pr? ne precede
en tant que la piiilesopliie critique veut cleti-uire cesosephistications dans leur qu’en nous-meme » (rienesidgarius, S. 293).
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1?‘ $9“ 1?‘
’_d’une maison
§§.1(:tcrminés qu’en tragant ceycroisieme cote, le seul devgnu pos-
‘
'0
rinci de consecence de Reinhold ne tiennefit done pas parole, Q
e " ¢n>‘i2;cs$’“oir qu’une
ou a gauche (si tou,@fx‘iis, vous pouviezle alors
" - » Q6“
";»°“@
-
\ " scepticismc theorique e,4x’<“pur la meme ils mam-
\ - <9 A
, ,
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méwbwngle avec has
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plus
5’6f1§11111Te1" R1611 119 11131111?» 611 311613,
17eX1ge11°e 11 1’eX1S1e11°9, SilVOlI’ si vous n’auriez pas pu les construire avec un nombre
de 111 B11150" P1411911‘?
C1'111q11e °Pé1e 116
que vous l’ayez prouvé a propos de
élucidée-et grand de lignes, jusqu’:1i ce
alors que la nature meme de oette exigence n’est pas
’
perceptions p0ssibl,e%“&‘”une
a priori sanrsoaiaire intervenir ces @~°‘” Q
.1,
e , _ _
<<‘
inversement
<<~ _
partir
_
. .
ni laqggeile
,,
. . .
.
. . (, 7
i
1111091“ *9;
@ Y
* . . ,
acte
P1101‘ 1, 1111113 1’éV1' analyse qu’on ne peut épuiser. Cemprocédé, siijievpliis dire, cet
de la totalité
111'
<16 0011501611116 11V1‘6» (111 139011 P111@111‘1111? 11
manifestation
J9 $3 P101119 de P enséieioiiiiaiiotreiMreiiiéirencehiicette
P »
d’un
I
11161169
absolue, je les nomme intuition intellectuelle; je la considere,
*5,
/"""\
,.
3‘
5;Q“ répeti-
Q6‘ Elle contient,. pour represfldre vos termes, la
i. *.-possibilité’une
~@“
. .9
'
composee d une’ intiniion
‘ ‘ immediate
‘ ' ' de " °
l*l11i'l1'1§£'E{<¥)SOl11 et interns; ;
8°
defense du scepticismc pmceee la In _me Iagon que pour a °'
g?“"--~"‘"'“"‘“"‘“‘“"""”"'?"”"‘*-r"“'r"*s¢@‘“"@€r~"1~»-- we ~e “T”
‘ '
1- “"' ~~ >~ ~
1.-,1’@1"@ Obicgfi
‘
l(“2)p}(¥le(sl;01Iiahis?aii:1rliig;1gn” 16
iI1l36l16<Jf»U6116, 851» W, 1301111» (16
de de nos pensées nous est entié-
,
_,
Si lo sujet
., . ,
,4
,,
la question sceptique de Schulze
: <*
0
1
\
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Kllk _...i_.,i,
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Q;*3
av» c
Q3’
L’HE§i;r¥i GE KANTIEN /,'/N'1'iiR_P.R1ZTA,1;rf§si FICHTEENNE $3" e
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(‘Q
22 -
$5 \§»@<~
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@<<\ $42»
,?s~§§ as
*2 5*‘ cc“ <
vent eur*unité,@\le passage dc cette activiteoa lapprédication de mcnt, est neanmoins incapable d’eXp1iquer, et qu’il nous fait
neccssairement recourir a un principe nouveau qu’il n’indique
la representation, telle qu’elle apparait distinguant le sujet ct
dc Pintuition intellectuelle. Schulze critique le
‘
<55. 1 1 ‘
lpobjet a linterieur1 dirprincipe de la Critique de $21 RdisohWpi1”f€"
i I ~ gmint : a l’acte-.__-~-~--I--...,n, _,,i.w..,_i ~~-'<'
kantisme en rapportant
‘ \ »\0 ,
Q0’
6; par exemple, a une chpse en S01 que nous ne pouvgns connaitre
$5'0 cessera, en 6'l'f6l).;,<§i§<0p3SS6I' du sujet a l’objet‘pq-fir un déplaccment O
peut
'\
etrespossible que A Q
s’eXposcr pa“? consequent auxi critiquesedu scepticisrneiiietl £1 la is raitre chez Enesidefi1el’absurdite du dogmatisnst, cette absurdite
et
‘
un fait ultime de
laquelle elle prétendait s’appuyer comme sur un theme dernier. rapport reciproque de l’objet et du sujet comme
La proposition dc conscience .ne mele en effet l’empirique a la reflexion (Talsache), Pidealisme transcendantal arretait‘ a un
1 apriorique que s1 1 on continue
d v constater n fait au lieu d’»y terme apparent le proces par lequel le J e pense etablissait l’horizon
\ apercevoir une presence de 1 action origlnaire 1 C est parce quc , d’objectivite et de validite du rnonde. Retrouver ce fondement,
§<““\'c’est cesser de considérer plans le jugement la perceptipn
(le fait
9'0';
3‘
empirique ou meme idesafde tracer telle ligne ou telécniigle ou tel
66
-- de con ssfesr e est determinee par le principe‘ contradiction; rnais
proposition 5 as
tllangle) Pour sa1s1r10§:é?_-Gesslte Operatmre de,S ilu%“gqZ*°entS d expe
celui—ci, par contnelkeniil a ete emprimé dams une forméégin eacacte, n‘est deter-
-
1‘1€n@@7 Pour relPrOuX‘€§‘° Om hors de toute @XP@Y;§°*1@*J*, hors de tout_
5
Inlné que par lg?-nineme et_ par les criteres qui se pp/aesaententyen lui, et il ne doit *‘
i,*‘°<§<>”
ac T ih
c ' Om? 1’ ' ‘ ’ _‘_ ' “ ' £»<°
etre determnse one par lui-meme, parce que s1 la ‘sszbilite dc penser (Gedenk- fall” hor? de‘ t .I§‘£tre arprlorl’ 9 est temP§ a d1$@{*?“t19“ 1( ab.an
*<* Q
$5
barkeit) qui s"exprime en lui_ devait emprdntertsgf determination a un autre dlLm$])» C e5t'a‘d1 9 la Pen59e- En meme Ombent es 0 136"
- Q
i
principe, elle ne pourrait plus etre le principe supreme dc toute pensee. » (Aene- ne pent dire que Pexigence pra-
sidergllsi 45%-45€1l§‘1°.tel){ {:_1a_P°Sf?bi1it§L%E_1%t1‘@E>Pé§@I1l>a@i°1i1 Peqélieit
@6118 <36 13 i tions du scepticisme' moral; on ' '
*IC 8 ITIBITIG 3113 ySe 6 TICHTE
lqllen ans A -
de Bette
Imp tlque est Pellt-etre lllusolrei S1 1’0I1 3 @°II1P1“1$ la sllatllre
~
pens 8 I an B 3111 O
,
la Darslellung der Wissenschaftslehre de 1801, s. W., s. 3-7). 11,
réduit absolurnent pas a une cons-
i
-
0'; autre principe, dont touteiois elle pent etre deduite a prior;§°“en necessité kg ’
6; §&
s9' et indépendamment deétoute experience. La seule presui%§>°’osition inexacte que ,
remplir
,.
fait a 1 acte et 1 in-
le
1° Reinhold a raison contrc Schul'/,e, mais il no suit pas pourquoi.
Si en effet Q ‘ tervention de 1’inturtion intellectuelle sont justeme a
l':\it, on (pen echapper au scepti- programme do Reinhold ; trouver les determinations concretes du Cogito,
la proposition de conscience rcposc sur un no >
conscience, (1)
quant que le principe cl’identite roetc on dohors rlc In proposition delaissee ,
est pour Dieu
<<
pen- nous pouvons penser la conscience de soi de Dieu, Dieu lui-meme objective doi
Schulze fournissait lnvolontairemcnt les elernonlis do la question
i
subjectivement. Comment parler maintenant ‘d’une existence intuitionnant/I
dante par Reinhold. C’est, en oI'1‘ot, Lruvors lu formulation abstraite et
=1 pure—
un étre
l’immortalite (ce sont les propres mots d’Enesideme). Si existence
ment logique du principe d’identite, lu presence vivante de l’identité reel a la absolue dire : main-
1
Q
Q<3’?
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ed;" c <3
give
‘e 0 cf? c of? (l
0°’
A be?’ Q06, v»
‘?'
i....n-i._.‘.....L,,_Li...~.. n1&4i4_A ,
$30 ’4> '0 ’4> '0
~s~’ . o
a‘ 24 IJHE§>1f'§~*§i GE KA NTIEN /,'lN'I'E.RPRIZ’F/l"l‘J>%iV“ FI(JHTIi'ENNE ,~=9‘*Zl~*° 25
ii<
,6»
<4‘ . 8» <4‘ <9» <<*
la genese prdfonde du scepticisme q‘u’av“ait déja apercue la pré- Inull plutot par l’l“lf106I‘l,ltl1(lO méthodique cle l“analyse critique.
face a la seconde edition de la Critique de la Raison Pure : tant 1 labsence de tout point de vue génétique chez Kant, la diver-
que 1’en-soi reste extérieur au pour-soi, tant que la conscience V“ Hill» meme des matériaux épars, plu’s"6i{ inoins bien systématisés,
n’engendre pas véritablement l’étre, une relation obscure et , montraient en efiet, en dépit des afrmations répétées concernant l
douteuse s’introduit nécessairemcnt entre ces deux termes. C’est l‘unité et6l,’,0rg_anigit,e_§le__lamija_i,son,, que la philosophie critique \
donc faute d’avoir tire la consequence de la révolution coper— 8 n’<'>l,ait pas parvenue a construire Pédice an monde a partir de
, l
nicienne et non pas pagce qu’il aurait été plus loingq-ue Kant dans in conscience de soi et que pour etablir le principe transcendantal 9
sa propre tcntativeégiie Schulze a retrouvé Yinspation sceptique Ii .&““<:||<: l’aisait appel en permgsriiance a (les éléments tirés d§»°l’analyse,
“ ; ,
synthetique chez “Kant Qesft-\ done liee
1
do lobjet. L in3_p~uissan,c%\
,
a la condition gs purier le, kan-
Io \
<94‘ de,
Hume. On Xéeghappera , , 4“ , Ci 0'0“ W» ,,_,, ..,‘ 2 » , ,. I
eg§§;e%i la meme
‘a 6.
dogmatiques,
6
9;>~>;1&\”° tlnsme de touswsesselements realistcs et cl’§;n>°§¢a*ire reelle-ment une < manifestement a (l6Si;$“t<§I?§€'“1V3nC6S
V, ‘ . , 4‘ _, , , . . 4/ .
ralson pure
. '~
9 ,
theorie
~
du 69015-801;
’ -
16 lIOI1d<>m<>nt de la pensee est
av»
<<
»
6&4», *
»~
principe 811116 qu’elle n’6St P0111“ B116-méme ; i suns aucun doute elle en possede mais rien n’est construit et les
b) La pensée (objet) est identique a la pensée cle la pensée ~ inatériaux quoique déja tout préparés §e'i£r¢uyj;;;it amonceléslles
(sujet). La pensée dgiéia pensée, synonyme de clarté absolue, est Qgiins sur les, autres dans uigpordre arbitraire (1). » sans;&isu£e'ies
la vraie pensée, agiiaquelle s’identie l’Q§igina§if’e. L’identité du ,
(miiiques pretendaient raise" dune methode synthelgue allant
., Q
§§»°\&
'0
sujetmet de l’ob',;etie”st la création du po_ii_r-s,gi{i*“3“i§%absolu. Le p0ur- << << , as 4
<les principes aux consequences, non d’une méthQ§‘e,<-ana'1ytique
&,
c , ,
0 . . , . ' , <29
- &~“&‘“ & by
913?.
de la
86$» $3»
1 .
111 Sefal 1*“l§*@F1611I‘6, <2 &*\ » *9“ , populaires.’ tels q<i1§‘les Prolégoménes et lespfgiiidemenls . ,
:9 ‘ .
/Vléiaphyszque des B“/Ioeurs requlérent constamnfént un pfait donne
. -
c) Congu comme fondement des iormcs dc la pensee, l esprit
~$* . ~** ,
‘-,
estnouméne. Mais si le fondemcnt ideal est ipso facio réel, il doit f Panalyse, ici le fait de la conscience morale, la Pexistence de la
£1
r
r
' la verite
r
de principe dependait
I
*
sei réaliser immédiatement dans le pour-soi. (iette realisation, Science de Newton; demla some
18 <<Je suis » (je suis abso- <l’un postulat, d’une hypiotliése en soi non justiiiée. Mais surtout
ciesl’ Fact“ Cl“ liigtuitioitl.llltellcillell,
lument parce queiyjlewsuis.) ‘ <l’autre part a l’intérieur des Criiiques elles-memes surgissent
d) TOL1’B 06 qui Pellll élbre CORQH COITIIHB h01‘S d6 13 Pellsée 68?» constamrnent _ces faits dont les principes ne visent qu’a établir
ipso facio dans la penpée, et par consequent par pensée. Tout 6la possibilité. Kant part ains6i*.du jugernent synthétique a prior-i (2)
“
¢~’.<,
‘°
1
\
.
est dans la conscience
pensee ratigkinello,
4*
\ comme l’afrme
est en elle a necessairement sa source avec‘ass
Maimongfinais
1
>> -
., ,
6&4“ ct du faclum raiionis dQI§siiéi dans la conscience morgée ; certes
s’agit-il la de faits trépsfparticuliers qu’on pourraitsappeler des
Faits de Conscienc§,»f§°l&@°“inais en tant que tels ilsigfigent cons-
<<
qu’une simpii: limite dc l’intériorit<'> "<l,>a“ns l’intuition intellec- ile leur apparitioilt de leur développementans la consciencié"
tuelle (1) ». Les erieurs do bchulzo avaicnt donc été rendues .4‘ (19 501:" gi>n§a1g1~é tout Karma, dans 13 ]j'éV()lu[',i()n copemicienne,
053119165, 11011 Selllemenll 5"‘ 141 S"b$l$|>41"@¢‘- de la Ghse en S01 dc P assé Pinnéisme de Platon et de Descartes c’est ue sona riori
chez Kant, dont par aillcurs il él;uil; possible de donner une
-
\
interpretation idealiste on l’idcntiliant nu noumene ideal, mais (1) FIGHTE, Zweite Einieitung in die W. L., S. W., I, S. 479; cite par
uERoULT, op. cil., p. 4'7-48.
(2) Parlant de la rnathématique et de la physique, KANT dit ainsi : Puisque <<
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conduisait de,lui-meme o l’éc1aincissement de sa nature trans- mlversaires et qu"on pourrait de la sorte prouver n’importe quel
uon~sens, en se prévalant de soi-disant faits, qui ne requiérent
cendantale, c est qu il cessait d apparaitre comme une chose
idéale dans le sujet pour devenir l’ossature du pour-soi lui-meme. nucune preuve, mais seulement le témoignage de sa conscience,‘
Ainsi c’esi la mélhode généiique qui rend possible la révoluiion uuquelchacun faitappe1(1). » Le sens dernier de l’intuition intel-
lvctuelle chez Fichte consisterait substituer a l’analyse
copernicienne, c’esi—d-dire le passage du faii d l’acie de c0nscience(l).
Kant fonde la loi morale sur un fait (ce qui est juste si l’on veut \f psychologique toujours douteuse et seulement probable parce
hypotjiétiques,
<<
\ §¢<[u’el1e n’a affaire qu’a desgraits, a des'ju'§'ements
le comprendre justegnent) et scs successeurs segcroient autorisés , , , , 2,
’
s,~‘9@~9'
<<‘ '5
'09’ '6" ,
9'
v?‘ 259
‘.9 . cntre parenth%eses@‘{39air9l’abstraction
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philosophig;=iie<°“'et
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on la simple '<
1;-" %_<‘S‘
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dans
;‘
<<
auquel se sont laissé prendre ceux qui admirent la solidité de nos raisonneurs dans le principe transcendantal
‘risque en effet de réintroduire
\ dosmatiques ; @116 est, POJIP isi dire, 16 @h=1II1Pi0I1q11iV@\1tPP°11V@P1’h°11I1e"1‘
a croiser le
§
e- . ’ . Q. . . .
et le droit inatta q uables'“du p arti q u’il a embrassé ’ en s’e99ageant Q§° la determination 6TI'lp1I'lq1{,§, dans le su3et l’ob]et, dansgla preuve
;
, ’ .
\9'099
fer avec tous ceux q.i&9voudraient en douter, bien que~ mtte fanfaronnade ne I 133' ,
ce qui doit etre prouvg, dans lexperience laperception. C est
A * -
I s - v» -
»<~
les forces
prouve rien en fagxgieiir de la chose, mais qu’elle montize uniquement
,. "<99
respectives des Zgersaires ou . seulement celles .
oéyagresseur . » (Critique, ; _
aussi cette contingentsv _v_
c’est-a-dire ce dogfna,t:i§'¢ns1e qui fait
mathematique et dans A
9 *9 $9’ 3
- c 2» \ . . .
de
9% °°.m_pl9te
<<
ce qui est 99
c_OnSclenc99:§99mp1ete ,malS Genie COn9'}9i9'~99 Se
nos representations a l’objectif, je vcux dire stéla connaissancemetaphysique, ; trouve, en n de compte, dependred une determination fonda-
dans l’objet » (ibid., p. 535). Employer ce genre de preuves en inevita- ‘ mentale qui lui est extérieure (principe"'Cl"identit'é) et 'qi1i,' tant
c’est donc concevoir que Pobjectif domine cette science et s’appuyer du sujet et de ,,.n. dii -I , . i,
raisoii pure sont toutes iaites qu e e emeure eXt§Tle_‘-"'6, fall? done Son 1nCert1tude- Lorsque
l’0bjet. Mais les tentatives tr’anscendantales de la
M
i
low» Remhold pm
<<
3‘
cette particular-itékgih explique que tant que la meégpiiysique estapagogiques
0 matique et qu’e1l§,, pst, en consequence, servie des clzé onstrations Q et renferrne ainsi dans(§1%\<1_0gmatisme la révolution pnpernicienne.
ac
Q6"
c dans la mesure §Llé;6ll6S-Ci postulent la préémine1g+’:e§<e 1’objet de. la connais~ Seule__la méthode g§"$§§i&i9ZI116 passe de la contingepnks la nécessité
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i',i{latiioeiis’ostenl;,i'i'/Zé)§1,10'€iul1a PIl93\1V}::)0<lj()llltdil‘0l.!tCIT1(l1 meme qur est 1e principe d identite. C’est l’1dent1té absolue du
la vue des;'so'u'rcc's dc cette vérité » (ll7I',(l.,1p. 534-))Que la Cri_?iqiie_ de la Raisogi
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véritable de la méthode philosophique :“51 l’aut9¢gen§_gg,d_1A1,_ pour, no
_q(;[_-Q’@5t Cetge autonomy; qui n’apparaigSai'1§ ni dang 13 pgggibilité i uuqucl la survivance d’éléments dogmatiques conduisait la cri-
tique kantienne cede clone le pas 1:,llIli’§‘3géDétiq11Qd6 18,.I1,1éb.h0_d6-
liantienne dc Yexpérience, ni dans la proposition reinholdienne de
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second cas la dépendance que manifesto la representation par ‘|“ C95 termes On_déCO11V1",e dQPé,I.l?=}YaIll3,i1¢,PTinCiPe,5 1§_,,Ta_i$,(1_¢h3
~l‘:1it place a la T dihandlungmle Nature an Naturant. La refutation
rapport au‘ principegdidentité laissaient la phijwosophie divisee la cr‘.i£:’i“que‘ de Schulze conduisggit ainsi fa
(Ill scepticisnie
entre le sujet et\l%bjet, entre Pidéalisme etélié dogmatisme, et
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66
loin de trouve,g9*°ie~ critere dc la vérite day Jfunité absolue de 1, 6,9 amender ou du moins é3§,11MriH_er‘sopus une triple_§orm§§le kantisme :
‘ ‘ sup“pggrades elles risquaient constalmgent de ressusciter, by 5‘ 5ub$titueI'1e_drQit<t~>§3,~¥°°?5lil4 (13 méth°de synthékigkesseule
trans‘
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avec l’illusi°§§i
9
’ dogmatique d’une hargno§ni<e 8’ preetablie, 'ce scep- " ' ccndantale so la nnetode analytique qui rest\eg»p~s§rcho10gique), a
ticisme quitle Hume a Schulze accompagne nécessairement toute 9*“? LFOUVBT dams “I1 l)F‘i“h°iPe Simple la diversité d€§~‘ifféI‘ente5 actions ‘
du pour-soi sur lequel est fondée l’apparente diversité des faits—
méthode analytique. Accéder au pour-sci, a Yintuition inpt_el_,-__
<<
pas éire objei sans éige dans le méme acie indiviscsujel ,' ei inver- tain 6.1.1 ,59i;, il faut Convenir 511131 Téahse mieux que SO“ maitre 13
concept de la méthode transcendantale, et qu’il obéit gnieux aux
semeni cc qui esi Ze$~’c’esl le Je, les deuac ezcplicyions diseni nom-
mémeni la méme Qéose. C/est donc a partir cs“ cette identité et
trois régles que celui-ciQ¢a‘9</ait formulées : 1° Se rend5;e“°c0mpte de
o
la source oii l’on a pl§‘$§v1€S principes sur lesquelséoipveut fonder
uniquement §°9§§ia>§tir d’elle, an point qu’_g.s§i§? a absolument,pas
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9 .6,\,, la méthode et du 8d§’pi‘t qui autorise a attendrve9°°q§c° bon résultat
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9” ,9‘ besoin de \;&‘e@° lui ajouter, que precede oute la philosophic; { ~°‘”
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Ainsi a Popposition sujet et objet que les gnéthodes inver~‘ \.
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sees de Kant etézte Reinhold maintenaient epsépit de la revo- (1) Frcnrn, ibid., S. 4443§§*3 La critique kantienne commence avec le Je
1
»
que ceswdeux termes I16 sont qu’une sculc et meme chose regardée
sous des aspects rliffcrcrits ’' ce que Kant exprime lsulet. = °biet). 9 5°“ .°°“°FPt1i°Tme1*1 Ps.Y°h°1°giq“e" d°gm?=‘tiq"" et d°n°
simplement . . , . . sceptique (le simple sulet different de 1’ob_]et et affecté par llll).
(2) meme, wza., s. 456. La théorie de la science S6 termine en exposant
. . .
9
amsi oo‘ncVevptct_1__IA1l»}1W1t10H (la chose dans la Thevrw de la Scwlwe)
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M " Ueacpérience pure ; elle met au jour cc que nous pouvons réellement ewpérimenter,
cc que nous devons nécessairement experimenter ; elle fonde done veijitablement
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§ 4_ Le fatalisme et 16 /Primat dc la raison Pratique A |i|lH pour seul effet derendre possible la conriaissance théorique
(ill monde ; elle constitue pour la raison un usage nouveau qui
La nécessité d’une méthode génétique en philosophic et le 1 luil, dc la liberte non pas un renoncement a la raison comme le
rapport de l’objet a Pintériorité du pour-soi font par eux-memes L |>'=I1$~'=\ii» Jaflobi, 11131513 purication d6 13 Faison méme P311 P3PPQ1’l3
pressentir la liberation pratique que la méthode transcendantale ii ii l,out ce qui lui est extérieur, au pathologique, au sensible, de
apporte a l’h'Omme. An moment ou 1e sujet critique prend la place ;. t4l)l'l}G que de cet usage purifié la connaissance regoit, en tant que
\ pratique, une extension pilopre par la foi (1). 6;.
de l’objet dogmatigue, la place est libre enfin pour laeliberte, et
e’est bien ainsi géfiée Fichte a ressenti l’effet e la doctrine kan- Lorsque Fichte déclage’ en 1790 Je me jette apierps
1 << perdu
{e et le coeur
H
66 tienne au milignidu débat concernant la lia§is‘§&n que Lessing avait (Inns la philosophic de‘co Kant et je remarque que lacc
,x’ (<39 ° établie entraesiesrcationalisme et 1e fatalisinezeefacobi semblait avoir 9 y gagnent beau00up&(5%)“°>i, la philosophic critiqueétla seule issue
’ qui so présente §e$e€ probléme a la fausse&aail6ternative que le
8*
concept el‘§&§*\a liberté absolue, de devoii“ “to, et de tout cela je me *>$&s‘ lisme, ou bien la&<}‘ijl;>‘%§rté n’était sauvée que pariime inconséquence
sens plus heureuX_ Avant, la critique, if“:’y avait d’au1;;-B gygtéme 9* § du rationalisme, e’est-a-dire que, admise ou Fepoussee, elle était
pour moi que celui de la necessite. Maintenant on peut de nou- i toujours concue comme liberté d’indie'rence. Qu’une telle liberté
veau écrire le mot de morale, qu’auparavant il fallait rayer de ;Y n’exprime qu’une illusion, c’est ce qu’admettrait aisément le
tous les dictionnaires (1). » La Critique de la raison pure n’a e déterminisme critique, mais pour mieux assurer un concept
nouveau de la liberté comme ratio essendi de la loi morale consi-
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’ (1) FICHTE, Lettre 11 Weisshuhn, citee par Gunnouur, op. cit, p. 45. Avant 1 de
la Critique Ia philosophie, a moins de verser dans les chimeges de la superstition <
6e
ou du fanatisme, ne pent élaborer qu’un concept comparatiede la liberte, concept
d’apres lequel onxgippeile quelquefois effet libre ce gem le principe nature] depend tout a son existence et toute la determination deerfa causalité »
fait
(KA_N'r, ibid., p. 107). Ainsiokiintériorité do grriatique (leibniziennef est une contra-
<1
tunt que nature sensible (en ce;qui concerne les étres raisonnablgs) la forme
>
:1 tout et dont tout depend en theologie), aecorder aussi que les actions de
l‘homme ont leur prigacipe determinant dans ce qui est gtierement en dehors de d’un monde de l’entendemen,$§° c’est~a~dire d’une nature supragensible, sans
son pouvoir, a savoiaedans la causalite d’un litre supreme distinct de lui, duquel cependant faire tort d,s0n méxeiinisme (p. 42-43). >1 ,3
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16111985 (1é13@1'1111111111011si @111‘ 11119 118 Se 1151611111119 111111 11711119 $91119 f ct qu’il n’eXiste que deux systernes completement c~o,ns"c“iei'its : le ta
fagon (1_)_ ». \
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§‘° d°$m811§;@'s<<@1 111111 P1191 1101111118 16 °11§1<§'91=1<111 1111110111 16 ,111k1'1°111111S1111f@~°<j;;\, tandis que le o0g铧9~§>ur est réservé Dieu d’attribut. Or 2‘-i
P111511“ f1€s°1"111a15 111 11115116 6515 151 191 C16 111 Ra1S°n) avalll 116 1 3 rien ne nous garantit la validite de ce deplatement. Bien plus,
In<'1»§1I_111YS1q11e111en1’ 1111 P11111313 C16 17111111."/31' 16 P11111313 116 111 1315011 toute la dialectique de la Criiique de la Raison pure a été destinée
1'11éf11‘1fI11e_? 1‘ SP111°_Z11 1111 11115 Pas 17_111111>é ‘$16 13 °°11$@1@11°11 é111l1111q11e ii nous montrer quelles illusions fait naitre en nous le dogmatisrne
1111113 11 1116 101115 11 1311' 13 °O115°1f111°e P11_1"1’f 1'1’3P1"éS 1111 111 513116 3 lorsque du J e suis qui est la seule proposition et le seul texte qui
1013316 ‘$11? 1eP1eSe11t311011 11,1111 $11161 e111P11"1‘3I11e Se 1‘aPP01’1"3 51 1111 7 se propose a Yanalyse critique, nous passons au : Dieu est, affir-
Y
Sulet 111119111‘? P111‘ 11011111111 11116 1eP1éSe11t_a11O11 13 Sé11e- P0111 1111 5 ~11 mation de laquelle part le spinozisme, mais dans laquelle culmine
16 J9 ( Ce 1111711 1101111111” $0” <16 , 011 Ce 131116111 1101111119 mo" =16) 651' 11°11 aussi nécessairement la philosophie de Leibniz dans la rnesure oi‘i
1;
gs“ P33 a11$°111111“11113 12211169 1111111 @5157 111315 Parceaue 11116111116 611°-96 viftelle réunit les différents pgfiits de vue des monades dan§l’absence
1°’ d’auire est. Le .Q1§’est sans oloute d’apres luiégsour le Je : Je, rnais 1*‘
objective des points 1* vue qu ’ est censee ‘' '
realiseie 3‘ la Inonade
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il demande cg;»°g.u’il deviendrait, pour qi1,,e<>lq<ue chose d’extérieur centrale de Dieu. Aiousyfa signication de l’accoi;cl°°n>ouveau entre
weo $21’ au Je. Un 1;~e’L&*< extérieur au Je » serait talflleurs un Je duquel le <4" w »_
1111 111 ‘3f111SC1_e11°e_e'"P1"1‘I_11‘3- L51 P1"_e1111é1“6, 11 13 P1369 611 D1611 111111 it pour ~des connaissances les impératifs qui se proposent a son
119 ‘11’fV1e1113 131111115 1301131319111’ 116 S01» P111$q11e 111 @°115c1@11°9 P1116 116 action. Rétablir le priinat de la raison pratique signierait, non-
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parvient pas a la consc1ence._ Lasecontle il la place dans la modifi- pas colle‘ on 113 ‘tgop SOug,ég1"prége‘ndL1;"'515,01;"passe du point
\ 011131011 Pa1‘131°1111é1“_e 119 111 ‘11"111113é- A111S1 pOSé7 S011 SYS1/51119 est» 1 de vue de l’hoinme au point de vue de Dieu, Inais au contraire
absoluinent conscient et irrefutable, car il trouve sur un terrain
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&\ Sur 19111161 13 11315011;-1111 I361-111 601111111131 (19 P1'0g1;§SSe1' § 111313 11 @513 i g-nie. <<'La graiide découvepte C16 Kant C1681} la Subjectiyité ~
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donné clans laoonscience empirique p0ur§<'§l()ser une conscience atteinte, que l’objet pééotourne authentiquement auitour du sujet
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Fe qu 1-1‘ 9103371111 exposer 1311191131119 (111956 116 1'9e11e111911t 11011119 151 011 1‘ peut lemfaire dans Ia"‘théorie"Ele 12>i“'c'i"i€ation, qui considere les étres qu’e1le admet
ll n’exposait cependant qu’un ideal Xé devant lui sans qu’il le i you 1'lQII1bl'6 des spbstances et qui existent en soi dans _Ie temps comme effets
d’une cause supreme et que, cependant loin de les réduire a leur appartenance
:1 celle-ci et a son action, elle continue de tenir pour des substances pour soi »
p. 50.
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1e monde n est plus pose en Dieu, mais qu’%1 la conscience de soi toutefois, il faut
accordee une existence supra-ernpirique. On cesse |<],, effeg; 1’app1i(;at,iOn méme du Principe de raison Pétye rend 5,1
elle-meme est l
done avec fppinozatde diédoublellatconsciepge, dliidentiler sens Q cclui-ci perpetuellernent exterieur a lui-meme. C’est une veritable
interne, re exione mo esinau en iques e eré uire apensée i u':l',itiOI1 de rinci e our le do matisme ue d’admettre une
1’Qn_ppe1i)t, demandé avec Fiqiite d’0u pmvient le
’
pure a l’attribut d’une substance divine choseiée, pour afrrner imlsa sui_ E?
1’L1I1il>é <16 1H 00I1S0i§I10@ Q16 S0i Qt dB 13 C0I1$Ci611<>6 de 1’0bj@l3 QT» K [nndemenivde la nécessiié de la substance! Si la revolution coper-
pour accorder a l§§*I‘éfl6X10I1 nie elle~meme lggpurete et le pr1~ i §s~i"|icienne a montre dans la riggeessité une relation dont l’ap§>lication
transcendental. 5 is est toujours hypothetiquei
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cette necessite ’ ne paraitwa‘ Q son tour
vilege
Qette“ néggle de la raison pure qu’in,di;§ue le pprimat de la ix QL
dcvoir se transformer esiune necessite absolue et sapliquer par
0;,
raison pratitiiie et ‘qui empeche de tra19isiieriner_avec spinbwleis ,5 ‘” consequent au sujetsseéiiscendantal lui-meme cl4§“ia»°°la condition
,;‘<§°‘”
do quitter sa natuiigsiheorique et de deven1r§2a°‘ne necessite pra-
jugemenikifégulateurs en j“gement§°“i%@‘51St1t“l21fS, te1*@S\5 Précl-,,s~°* |-,jque_ Lg dggmatigme 53 cgntrgdif, en grgyangfiiguver dans Péire
Sé1'I16I1’L 16$ f01’ld6II16I1l3 (16 l’llI1ll3é de lif COI1SCi6IlC6 I‘é6ll6 d6 S0i $1 *9 3
laquelle ne parvenait pas Spinoza, bien que les premiers principes f une nécessite absolue et de cette contradiction le fatalisme
l’6U.SS6I1t S1lppOSé (<SplI1OZ3 1318106 16 fOI1Cl61'I1€IllZ rléggulg ; 311 ggnbrgifg lveuprnaf, dg la raigon pratique dégguvre
d8 S3 pl’1llOSOpl'll6 I
de l’unité de la conscience dans une substance dans laquelle elle 1 , ,1apn§1’epd@_vOir_é1,§e1efondemeni; demier de 1’uni1;é dep 13 @Qn5@i@n¢e_
”
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aussi bien quant a la rnatiere (a la (jg {fest pagliagonnaissance 1n3_ig1’a(;1;jQ117 Ce n’es1; P3513 Substance
est déterminée necessairement l
!’“~_
Séfie détermillée C16 la Peprésellllationl que qllallt la f01"1’I1@ <16
-'31 , infinie de Dieu mais la raison nie de l’Homme qui est an centre
l’unite. Mais je lui demande : qu’est-ce doncxqui a son tour , ile ce Inonde.
contient le fondesfient de la nécessité de cette ‘substance aussi Chez Spinoza, et en gegeral, dans le dogmatisme, lgiini était
n
'0
qui sont cogéenes en elle) que quant a l§9‘§;o>i‘me (d apres laquelle inni restaient donc ,;s"é,p°ares ct exterieurs commeflg conscience
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_,.>s3i\o@
posszbles de repogexsaetations sont produites 9,», gmpirique Qt, la eogsgssce pure. Au contraire, tnigsafois accomplie
en elle iogeiésdes series
<°
la révolution copeifcienne’ la raison nie e11@>Zp,,§meintussuscep_
et doivé*§Q'@onstituer un foul dans¢§§\* plénitude) ‘? Pour cett@~>°;§sf
nécesslté, 11 He fournlt fnalntenant aucun fondement mals 11 Se i. tionne l’infini et le ni, qui deviennent des déterminati0ns_in1ma-
Content? dig dlre °’§$_t_ 311151; Vabmsolumeflt Gt 11 dlt @61a’Pa1"@@ q\1’11
3
§
nentes du J e pense : T_outes_les contradictions sont résolues par
<<
l’unité qI1)1i lui est donnée dans la conscience ce qui lui ‘aurait évité 1383;]
~ l:aJ(ie<iie111:itd§tF: eds? dgfnrfii in:lii3aI}u1i;Ii‘ie) coilnrlire
Poussalt ” ni. S’il était posé en unpseul et meme sens,comme fini et cornme
(17611 fabriquer une Plus haute» 5‘ quoi rim’! I16 16 I
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13 men? 0 Ogle em. 1" *
fnieconnu le sens paiofond, c’est-a-dire copernipien, du primat de §<$'l:*1uS Que Spmeze H ne Peulé Bel?“ ie fen, ‘?“,‘e“ 6 a Re , .
ii;
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la raison pratigiiee. C’est donc la lumiereégge celui-ci que nous if
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allons comprgfinre reelleincnt la reiutatioiyqae F ichte entreprend L possible des représent$a~€1ons'pour ven COIlSt1tU6T§t¥’i“l8
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~99’ ‘<3’
fa ‘ des argurni/e‘nt% sceptiques dc _Schulz_e.&€“e‘§t encore a la lumiere
de celuieegfque Fichte lui~1neme se“ Yiiace, dans une lettre meet (eh e est ce,,\'g;%““]uSi1a1t la tcrymluZr?;g°§§}}g%e%ad1;O§§§_
Stephanif pour critiquer l’Elemenlar ilosophie : De mon nou—““ << men‘? fie Pe"eeP 1; an Jugemen etp. ** Jble won
q
genee e la neeesslte Ee ee Passage es lmpesel
P
veau point de vue, dit-il, les recentes discussions sur la liberté me * Primal’ de la’
afrme 1e Primal? de le Teieen theerique all lieu du trahit
,»
* repraeifnig
“A” @<°“
critlqueegéenérale du dogmatisrne da‘ii:s**‘l'e F ondemeni de l’ensemblei5*“ ell, 50115 1°-erme Ceeteelennei Sen Pnnelpe S epieleeeelt
de la Théorie de la Science use precisernent du terrne reinholdien 97°90 eumi 011 P1u5“eXeeteme_1'1e repmesenians 5 Tn’ e"g_0 Sufi‘ Vt
Clue Descartes, nialsi Stll veu_
‘
10111 P1118
de representation » ‘Z Fichte reproche a Spinoza d’envisager 1e '00I1S1déI‘*1b1eII16I1l&
ee nee Pee Se“ efnenl a pr?’
I <<
rapport de la serie totale des representations d’un sujet empi— I1’eXPe§eI' ‘lee la Selenee euemeeme
rique a l’unite d’un sujet pur, comme le rapport d’une représenta- ’ Pedeutjlque fl eene'e1»,11 He Va Pas flfsez 1°11} i car Irgirse a. regren
1a série e11@_méme ? Qu'eS1;_ce 5 dire ?. N’es1;_¢é Pas 1’argu_ t” sentatlon n est pas l essence de 1 etre rnais ’ une e errn1na_10
@1011 51 . .. - - ' ’ ..
p_aI‘t101111eI‘fi dB 061111-(>1 ee 11 Y 3» en deherird le’ deS1"t‘fi"?““§t
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is‘? . . A
r o<3 nécessite g1e’§,a°“representati0n sans doutegicecmme un etre pur (:1 ce 2; 1,aeeLY113§~§B»5§§§qLl§, ile devmrfetre d,e 1? ‘3ee§L$‘“‘%°‘? de S01’
dwme Hen
titre 1r1;,é§,_1:ct1ble a la conscience elgspe ‘eque lcontrairement a c Q1“3, il eeerlbet denne fie lexzetelce
.
Q . .
16 ??>'I1§<>1t
.
eelwlflée
4‘ A’ ca“ Va Pee ass? lem Q
\
Belnheleze
1 , 2
que prétendait Schulzc) mais Hé3HU10§1p:]COIHl6 un etre et commesfg consciente de $e1\§"*°“D “H euere eeee
un fait, le rapport dc l’crnpirique au transcendantal n’est pas f, £1 ct ne_'sa1S1t. que la Ponselenee emP1_1"1eI1le dens sen ATePP°f_1 ave?
Ye“
les dlfférellees TePYe$e_ntat1°I1S meleyee rapport meme,
S 1
vrai dire celui de ce qui est l'o:ndé a son fondement, mais seule— §
Sol“:
3‘
1
as a saisir un veritable fondcment, mais la representation par- , homme (U11 trace U11 enengle (ee e 1e
proposition de
possible au point de vue transcendental de cette
pl Fichtes Lease and Briefwechsel, 11, s. 512; eitsetai oussoum-, Op. cit., 5 W., I, S. 100.
Frcnrn, Grundlageogeiegesammten V\'issenschafts1ehre\,@§i*?
,
13
(1) 5
Q 9- - 5°‘ Q Q Q
ea,‘,6’ ‘:6’ 6?‘ Q5" ‘ape
<5" Q‘ 93,6;5‘
<5’
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as
99°
L’PL,E§1"TA GE
9
KANTIEN
j ,9 l,’lNTERPRETAIi{*§2N FICHTEENNE
'0 '0
singuliére la série totale et qui ne l’assure que par et dans le oiiveloppe la liberté car elle implique la possibilité
. .
£1
. . ,. .
primat de la raison pratique. Ainsi- c’est encore un prejuge moral : '
" '
7
meme A
erreur Phosgphique, go "
qui pose la condition h§ip0—
",1: La raison veritable du dogmatisme qui empethe la proposition mais dans la décision de5$"§l volonté
do C1%I1SCl6IlC6 delépasser le Cogito empiri pepdans la Philosophie thétique en posant la Qil a poursuivre. Mais Si la£{1¥g"§g§)*f(;?I1i1ti36(.}J,\I£1(E§1I1It1_E
,9
a, 9 a, 9 Ya?‘ 7* ’
d admettireééavec Kant l identite de l§9l”lberte transcendantale et .9 ou par concept, %e"*%11<iiti<>11 de Posslblhte (_1@§@ pouvolr 521251?
de la raison pratique, Reinhold restreint le contenu de la raison ment formel est, en n de compte, unprincipe tou_uI_1 d60 dégr,
eriori Liam ué
pratique a un ensemble de prescriptions imposées la liberté, 2,1 irréductible dans son contenu, 9 la matiere plos <11
lorsqu’on en exclut la volonté meme, en tant qu’elle apporte son 4 c’est-a-dire cette legislation pure par lacluel e ai7ra}S<€I1 P6 dgl
assentiment an désir ou qu’elle le lui refuse. La.volonté est donc kl pose 1’indépendanee reelle et par conSBquent_ ex“ 515° bien
one
volonté chez l’étre rationnel ni. La raison pratique
es
posée comme radioalement différente de la raison et le retour au l
,,,
i i
’ (1). » L
d’indifference qui giécide de ladhesion humaigey“ soit a une ten- Les objections sceptigsues d l;.7l_I1<-l‘_S1_(.1..¢.f<l}"1"f 11; tofnlbgili 3331801?
96¢
dance intéresséeséfgégoisme), soit a la tendangdésintéressée de la
raison pratiqu,e“<proprement dite. C’était l$°1;néconnaitre entiere-
condition de rapporterétroutes les possibihtes
u rc699» 11 P
mais cette décOuvert§,sé§_1;>so1ue dc linteriorite impliqlie a son tour
9‘ y
I
,
9$‘°<9<~°‘” 9». ‘”
Q
1* 8’ ‘° '
pour 1 »:-:tr<a_ooin;s§,>~"’une Aactipohlg Ainsi le caragese copericien . de
n’avait’pa‘§;9§$“1einement explicité le se;§§;9£liz la révolution coperni- . 9 ._
va culminer dans lespérimat de la raison
cienne, la “raison nous en est mainteniant fournie : c’est qu’elle l’intuition intellectuelle
concevait la raison, non point comme un acte mais comme un if pratique:scepticisme_ctfatal1SII1e $’a<3@°mPa%n?nt Iiecessleligilagn
étre, non point comme un sujet mais comme un objet : Pour‘ ' l’un l’autre, et Pelimination de la ‘chose ren sol (Eu ZPP
ct 11157
<<
Kant, en effet, la raison pratique, loin de s’épuiser dans l’acte de cussion du premier estidenticlue a la decouver
mode d’étre pour 1e_mo1, d _un etre comme devolr-6 Y9; lzcomme
,
,
suivant une loi, mags suivant la représentatiomd une loi, bref ’
.
.
morale en Ii0U7S',ll01 dansgéaueélée tlgutz
d’agir par concepgssf pure ou impure la volonjéagit toujours en par l’apparition de <<
vertu d’un priigsipe ou d’une raison qui cr§,e":l’universalité de sa est représenté par %}A~'@€1qL16 Chose qt“ $6 We 8119 9 -
Q
maxime. Ainsigja volonté qui a clioisi l,.é"l\.iii‘axime du bonheur ~\ modication originw par cette 101, st danS91§9a"u@,@ udl}anafle r
99
~93’. 9
a‘
Q<° manifeste§s€9@<i‘ation.alité (malgré l’irra\t\tQ.;q*alité “du contenu) par 99“ ‘~
absolu qui n’est99Yb<n°dé qu’en lui et absolunigP§<§9en rien
F I '. ' . D ans
5"
Pengage et le Glrgaiiterise ainsi comme une - - -
a:<e‘1s‘f(19t6‘_§3_b_$Q_lUQ.
la forme iiniverselle qui fait de la makiie choisie une regle pour
9
aucun
toutes les actions. Les regles fondées dans le olésir et qui sont la conscience de eette loi qui cependant absolumentsans
i
. ,
imposees par lui a la raison ne sont prescrites par celle-ci que dans doute n’est Pas tirée d:a_“tre ch?“ ¥“.a‘,s est’ une Coniicéericelgigréz
1
la mesure on la raison pratique, synonyme de volonté, a décidé de diate, est fondée Pintuition de l activite autonome B1 6 111056 ui
.que (Sue c donng
~
satisfaire a telle n proposée par la Faculté de désirer — soit que, J e deviens donné moi par mAoi-meme comme
£1
. .. . , . . ' ~ -
ronomie soit que, limitant
, \
cette satisfaction, elle pose une regle
\
- -
mol PHI“ II101'meme comma actlf en general Kl“ ~
est impossible sais une determination prégfible d’une ndu (1) Guiénovm, op. Cli.3<}§’. 64.
Q Q Q Q6 Q
9,6" 9°‘ 9‘? Q9°‘ 9,99 9» 9,99
9 Q9‘? (I (I
-
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'0 cQ G6-\ 4
» l
meme et _]€ ne la recois que de moi-niiéme. Ce n’est que par ce lv dogmatisme spihoziste, il refute en mémeitemps le prlmat
medium die la’ loi morale que je m’apercois et lorsque je m’aperg0is §f Lheorique de la Philosophie des Elements. Ici, la conscience empi-
a travers elle, je m’apergois nécessairement comme autonome ; et ‘ rique est bien saisie comme conscience de soi puisqu’elle s’expr1me
par la nait pour moi Pingrédient tout a fait etranger de l’activite ~ dans la formule rcpraesenlo ergo sum, mais comme cette cons-
réelle de mon moi dans une conscience qui autrement ne serait cicnce de soi est attachée a un fait empirique, contingent, sans
\ que la conscience d’une succession de mes representations. Cette ‘ necessité, elle ne peut pas non plus étre consideree comme une
intuitiron intellectuelle est le seul point de vue solide pour toute K <§.\/éritable conscience. Elle es-t un sujet sans objet, l’in§<erse_ du
philosophic. A paéptir d’elle on peut expliquer ce qui apparait , .&°<°@ llieu spinoziste. Il lui maique
\ la réalite des attribute?’
, 6‘
Or s1 on
.
dans la conscignce; mais c’est seulementéaussi a partir d’elle. L
,, Vcxamine de plus presgiiette conscience de S01 sansslconscience,
o'0 ~, . . , , . Q
bans conscieprcgile S01 11 n’y a en genera&l>°"ia\11i°cune conscience ; l cc cogito einpirique 0sips cogito, se resout en 11n§;,9pl~imere _meta-
"2
6.,9?;6,,~
Qt
, {-1
CO1'lSC16I1CG,6aa§3>$\SOl a son tour n’est possfhee que de la facon que physique et psychoiogique. Qui S111S—_](-'5 en eetgsogs ce que _]€ dois
w
°’ 25°
Y‘ K
nous avoiistiindiquée : Je ne suis quiaetif. Je ne peux pas etre $9 bre, hors cette aiisfon par laquelle ma liberté‘$s7‘€XPTime en “Tm ‘Z
poussé plus loin qu’elle ; ma philosophie devient ici entierement f Si je ne suis qu’une succession dc représeniaiions comme i’iI1’1pl1Cll16
indépendante dc tout arbitraire, elle est un produit de la nécessité J nu fond la proposition de conscience de Reinhold, cette succession
d’airain dans la mesure on ily a une nécessité pour la raisonlibre; ‘ me deplace hors de moi, elle m’annule mon étre dans la chose
c’est-a-dire un produit de la nécessité praiique. Je ne peuac pas a ' meme qui m’entoure. La celebre refutation kantienne de _l’idéa-
partir de cc point de vue aller plus loin parce que aller plus loin lisme n’avait-elle pas montré que la conscience, mais emp1r1que-
m’est impossible; ainsi Pidéalisme transcendantal apparait éga- < gnent determinee, implique 1’existence des objets du\ monde
lement comme la senile fagon de penser conforrneia la morale en , §°“i:xterieur et que, des 1<>r§,<~ou bien les appréhensioripsdu sens
philosophie, comgie cette facon de penser cage’ speculation et la interne se dissolvent dam des impressions purement illusoires,
r Q6 °\
96
(96
loi morale s’u£i,i=s§,ent le plus intimement. J§°°geis dans ma pensée *,, Q dans des apparences ega°ip‘ir1ques
6
1
ou l)18I1 s’1l leur f§1&i°1<¢I'€COI1I13itI'6
1 6
9;>~>&.,\&\~ partir du J§&~*§6eY1X, et le penser commeopifgewactivité absolument &,{: W quelque'"realite phegigténale, elles ne la trouv§,1=1‘§L6,<‘ii1ue‘dans’ leur
autonomeyigpii pas comme determineetgar les choses mais comme <9; ~, rapport au sens ee§;‘§e‘rne. La verite du sens iI1i',Q{g@<~@c est a cet egard
determmarft les choses » (1), Pespace, l’exterior1te, l’etre hors cle S01 de la chose completant
Ainsi le primat pratique ost seul susceptible de conferer t theoriquement l’étre hors de soi des différents instants psycho-
un sens a la proposition de conscience el1e—méme, telle que logiques. Par consequent, dénir ce que je suis par la succession
la postulee Reinhold au principe de la philosophie. Spinoza dc mes representations, c est du meme coup qu’on le veuille ou ‘
coupait la conscience (pure) de la conscience de soi (empi~ , non accorder le fatalisme, parce qu’alors la conscience de mon
il
rique) ; de cette conscience dc soi il faisait un mode abs0lu- activite s’absorbe, comme le montrait Hume, dans cette succes-
ment 1I131li:l16I1i}lqI1(-‘3,<§<sans contenu, sans objet ;6c’était un sens ' 6~.sion de representations elles-memes ; ciest le meilleur pcoyen de
sans conscience. M5i§lS aussi cette propositiongse retournait en I *9 laisser échapper l’etre prgipnd du J e suis qui desormég ne
parait
son,contraire, des‘ qu’on voulait bien consiégl<e’yer la signication plus indiquer que SOIl§§2i:lt0IlOII1i6 ahsolue, l’act1v1:E3e~’par laquelle
Q0)
de I unite suppéme de sa philosophic, et lejouiiement de la neces- ti il se pose et dont conscience dans la loi 1_3g,>§e§,s\‘i<-2. L etre du
‘Q1
<»“° site de la sprhance divine. Il apparaissialors, que cette cons- moi se revele 6I1§{s‘<§Fi1S sa specicite a l’1déaligpagftranscendantal.
" ‘ "
Ila conscience eԤte$conscience de soi et la co cience de S01 est
' ' .
pur$e&<a‘ son tour impliquait a SOm~§PlHClp0 la conscience de
.
5
cience * - \ 0 -
soi, car il n’est pas de conscience sans conscience de soi. La revo- activité pratique. Je m’intuitionne moi-meme comme ce que je
/ é
lution copernicienne prenait la place du spinozisme. Cependant dois faire, et c’est du primat de la raison pratique que l’intuition
4
ii
,
as
elle ne le pouvait qu’en suhstituant 51 l’él;rc le devoir-étre, et en, intellectuelle, destinée ii mettre n aux arguments sceptiques 7 \
l ' ” <
(1)_ Ficrrris, Zweite §fnle1tung1n die Wissenschaftslehge fur Leser die schon
em philosophisches S§<§”tem haben, 1797, S. W. I S. 465§‘467.‘
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§ 5. Le dogmatisme et le probléme ale Pinconscient rovient a nier qu’il y ait un fondement ; de nféme quand je dis :
une ligne droite est la plus courte parce qu’elle est droite, a doit
<<
La liaison "3SseI}l3ieHe du $_°?Pti°i$me eh dll fatalisme d’une = précéder b paree qu’il en est ainsi ». Le fondement de Pidentité
part: de la revolution copernicienne et du primat de la raison 3 do a n’est pas a ; a est contingent par rapport a Fidentité de la
pratique d’autre part apparaitront niaintenant mieux encore si pensée avec soi-meme ; je dois done faire abstraction du contin-
uous exammons Par 19q“e1_v_M9'1'm°_I1 H tfmlléi 5?I1$'f?1iI‘B
1"f,SS3i V gent, de la condition si a est », pour obtenir la majeure univer-
<<
\
“ 18 fagllsmei d1l3F1@ht<'>, Qgselle constituant le fondemg-nt : la pensée est identiqueéxavec el1e- ‘\
QPPQI all Second» flebtabllr 13 Premlere 3
e A , Q 2 ;
Q3‘
<5;
sera détruit dan@s~°’son principe qui consiste aiarendre ‘
notre action X ,
<~
meme et a est identiqusf
A
avec lui-meme parce qu ilesest pense. €
pf?66 et notre VO1lLQ<}l‘@d6p6I1dE1Dl3S du systems cgéénos representations Quand d’autre part oidit : la pensée est identQi,qi:1e avec elle-
<<
~
' '
qu 1'inversement 1e SX$i5§l1Y1e de nos representa- méine parce qu’elle¢e‘§t“°pensée », cela ne signie_§‘i;1}s°°qu’on ignore
G
s il est ici viifire
1' I ~ 9
&~>~’§\*<
'
tions depegid de notre effort et de npitre volition; et c’est aus le fondement plao®’”\i»€i dans le sujet, mais qu’ilyite§peut y avoir de
9» <<~
~
- .
rs
herons’ une tene tentative aboutit é un échec c7est 7'1 c’est ce qui apparait dans la eélebre Lettre du 2_6 (nai 1789_a Marcus Herz, dans
laquelle Kant critique. Maimon. J e re'i‘f1“ar'q1i"e" ‘dit-il qu’i1n’est pas necessaire
1
’ qu 1 es <<
prouver.
66
I1 semblgiievependant que la Rechegige‘ ~ sur la Philosophie Q; ment, dans laquelle 1e concept d’une ligne constitue le sujetgétxne signie rien
¢§'
at ° d_e plus qlue cfzaque ligflggfilg le tout des lignes qui peuventgféhisllne
surface, étre
5’ , . . . ~> E
ait resolu le problemefgneme qui se posait a la tirees a partir d’un point’ donné; car autrement chacLgJé<<1§§ne serait avec_le
-
®~\"9}<>"°
Transcentgéiirple
‘
“Q5
p_hiloso priiieachteenne
‘ ' , lors q ue re[us~‘a
" gpi» de s ’ en tenir
' aux p rin
' i?a<~§\,3 t meme droit une id§;eéIia’1’entepdement, en tant que Qomtenant comme parties
toutes les lignes qu15 euvent etre pensées entre deui§_§‘ii1nts simplement pen- l
clpes kaniaiens de la possibihté de liexpérience Du A la proposition 9* ‘Q
sables en elle et dont la quantité va precisérnent a linni. Le /azt qu’une telle
reinholdienne de la conscience, elle prétendait déicouvrir le f0_n_- ‘ ligne se laisse diviser_c‘z_ l’inni n’esi pas encore une idée, caril signie simplemeiit
dement veritable de tous les soi-disant faits de conscience par “H Pmgrescettede 13 ‘.11Y1.S1°n: qu1.“’eSt Wsllmllé pa¥'1“‘ gTandeu§de1a11gne9ma‘s
regarder division innie d’apres sa totalite et en meme temps comme
destinée 5 substituer 3 t0l151‘35 1‘3i$0I111e- accom lie, c’est la une idée rationnelle d’une totalité absolue des conditions
“I18 méthode (1111 esttlmpéwslble
merits hypothetiques un Jugement absolurneiit premier, c’est-a- (<16 13 Syflthéset qul est eX1€é@ dans 1111 gblet (165 Sellst; 66
parce que dans les phénornenes Pincondi ionne ne peu pas étre a tein ». La
‘
..
' / ,
jugement hypothétiqllel Supprinlant 13 Condition ‘Soil’ 13 probléniatiigize avant la proposition pratiquezdecrire un cercle parle rnouvement
\
d’une ligne droite autour .d’un point xe,. mais elle est donnée dans la denition
S1 a est, alors ll est identlqlie avec a » 01‘1 Pidentité
\ formule -' . ._ .
du cercle, en ce que celui-ci est constitué par la denition meme, c’est-a dire
. .
1 << R
coincidait pas avec 1e trace obte-nu en faisant tourner une ligne d5.oite, xée a
in .. . .
O“, at K
Q6
{.5 un point. J ’admets que ceux-g&‘, les points de la 0iI'C0nféI'eIlG8, soviet équidistants
~§ Q5‘? X5’
pratique de la
~-
LS 66
(1) FICHTE, Ggifndlage der gesammten Wissensc§a‘Fts1e’hre, S. W.,
Q5‘ ~ Q;
I, S. 295. (ill centre. La propositionzgdecrire un cei-ole, est un corollairg‘
‘,5’*’° Go‘ Q,eQ is
<9
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t, 4;
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Lam, 1
Q Q
5“ ,25‘
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‘@514’ Q9 V <‘
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915$ 5
lllillné empirique ce qui iait leur necessite (1).*‘§ans doute voit-on
$4
de la nécessité de l’objet, a la proposition de conscience et a la 5]’ 240111; bien les memes reproches
que Maimon adresse a Kant, et
que Ficlite adressait a Reinhold. '1_“ant que nion entendeinent ne
possibilité de l’eXpérience, comme faits contingents desquels, en
vertu de la faiblesse de la pensée discursive ct hypothétique, la 1, construit pas, organiquerrif§}1t_¢__¥vQlI31§§..€,t I19 Yf3V91e_(l‘~1e du dehors
Je ne peux pas
validité universelle et nécessaire ne pouvait étre réellement ‘ll son rapport /aui oontenu de l’intuition sensible,
par la construction de gures
extraite ? La méthogie philosophique n’est-elle pas la meme, qui ‘ ,0 savoir si la relation constituée
“Q fait abstraction gécontenu contingent pour pérvenir aux formes ‘gs? possade autre chose qiiésaiie apparence de verite, Vsgkéible SBlll6~
Q,64‘ necessairementsspbjectives de la consciencgsit qui construit ainsi ment pour moi et potgyée cas singulier dans le(1uel&lgr‘co’nstructio1n
est toujours dOI1l’lé@°§(;t.é'°<l1l1l Yernpeche par la men}ewQ‘§ 5 elevel" 3 3
‘
\ -
69
aussi la meme decou,;@e"§§t‘e du pour-soz, qui ne Q
A A’
9’ QSQ
n est-ce peggt
1 '
s’arréte qa a la these absolue de la conscience sans admettre parvenait pas ?§5§§fOI1d6I‘ lnniversalite derja’ 00HS’BFL1<>’f»i011 du
triangle sans la lumiere de 1 intuition intellectuelle, sans
. -
. . .
poss1- ,
Telle est bien l’apparence premiere. Gomme Fichte, Maimon proprenient, ¥I;a'1'IIiQT1I1i_§¢_I1I,16 $1B_l&£lif]‘_ér¢nce,
intuition
l
J"
"
, , <
sitéhsiuealf
p y q , a orine e a rnaticre
-if mi
d i une intuition en S01"““< " sale (parce que...) * va nous lexpliquer.
réelle soit donnée, c’est la un iait absolurnent contingent.
F: n soi, _qu une pensee
Mais de
hétérogene au concept. Si l’on s’en tient a cette formulation, si l
lie pins et _]6’(lO1S.ff1lI‘6
l’on pose liors de la pensée, c’est—a-dire de l’évidence imrnédiate l cette matiére contingente pour la pensée,
abstraction en philosophie pour ne considerer que la
necessite de
du jugement analytique et de la conscience reexive, l’obscure 1*
synthétique. a priori,. 0’eSt-a—dire de, la connaissance en général, (1) KANT, Leitre d Marcus Herz du 26 mai 1789 si nous pouvons énoncer
-- “. “'3 P0” t ? We sur les
2
-
,.
616$ Ju€@1?1en'?S.SYnthét1q“e.s “ Pm", °e'"t° P°5s‘bl1‘té
. - - ~ -
. . .
on s interdit de saisir dans ce donne pur aussi b-ien que dans ce I 6;
ob_1ets d’1ntu1tion comine SlI'l',}§§lGS phénomenes ,- meme si nous étions capa bles Ji
nécessité ne pourraAi1>* pgsfs avoir lieu ; car ce ne s_omi;r’ee§i‘e deux cotes fut plus
°*° Q 1’
au jugenient thetique pour inclure la possibilité de 1’0bjet et de sa construction sur que qutegn en en;
dans sa denition meme; mais co projet en fait échoue car au lieu de saisir les choses enelles-mémes;ina1s nous ne pouvons e rrieme u
i1s’agisse porter de jugement que par notre entendement
\. e
dans le principe suprépee de la possibilité de l’cxpérienc§'cette possibilité de ‘-
gag
<5;
Q3‘ construction, il subs§i‘tue a la réalité do la denition lei totalité de la vision ‘l 3&4; intuition que par notre.iI,1,§Pi*ition ».
rationnelle. Aussi S$;~*i18LlI‘t6-1;-il a Yantinomie do 1a divisabilité infinie de Yes P ace. 4‘ '
(2) Guiinouinj, op. citgp. 112. Q
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FICHTEENNE 0,0»
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la synthese. Ainsi l’apparition de la pensee reelle, encore qu’elle perspective 1’intui'tion n’est que Papparence
idll concept. et lei
semble liee la contingence de l’intuition, ne peut et ne doit pas
:11
<lcuX points de vue auxquels la cons_C1§Il@@ Peutfe P136‘? 'tPi9m
étre decrite a partir de cette contingence (comme le pensait Kant l’apparence et de la passivite tetque l imposaien ‘hip?
‘I do vue de
avec la possibilite de Pexpérience et Reinhold avec la proposition ll lcment la proposition de conscience de Reinhold eh la POISS1spon- 1 1 6
de conscience), car la facticite ne possede en aucune fagon la vertu de Kant, point de vue de la realite et de a
ii do Fexperience,
nalemenis par
de faire surgirl’universalite. Mais la difference possedeune neces- Lonéite, c’est—é(’—dire de la Difference, s/expliquent
dll
»
Sité Synthétique Cognme l’identite possede unegnécessité analy— l 0~‘la difference de methodes
gui conduisent d0gm?t_1SF.“e awe
a la revolution copernicpenne veri-
I
t tique : c’est ce q,ui°@va resoudre le double prokfeme du jugement .s~°’Q dans la philosophic critige
1 mathématiquegfdu jugement dynamiqueégie la possibilite des l'able la s’arretant a d.eQsoi-disant principes
hypothigtiques et 5
mathematiqne’fs0<e“t de la possibilité de l’e20i§’\e~i§’1ence_. Pour fonder (Vorsiellunp),¢;o"i§§’elevant Eu
<< Z» une inethode de repiesentation
la réalite dsinathematiques, Maimo *»‘fi'e‘°“fait as a el comme contraire aux vetables principesi °7e5t‘5‘§‘d10‘°§0<‘€ the“? U
° ‘
Kant, a lsfiealite I £5“ ‘
extrinseque dc la con§truct1on,
- - ~ .p mais Pp ’ 9°”
a un pr1n- M
.
rnonde par la 9° *“
pensee d-HHS l ldentlte
1' ‘ '
et la e ‘
d1f§.¢§$nCe7
1?‘
3 la P resen- ,
cipe immanent qui fonde la possibilite de celle-ci. L’unilateralité tation (Darsiellung) de la genese meme du IT10I1de (1)-Tc‘ Git
qui caractérise le rapport de determinabilite : y a-t—il une droite , encore cette dualite de points delvue a laquelle d°1111ed 1611 e
(wenn, Soll...) alors il y a necessairement une ligne (so muss...) ‘ passage de la pensee pure 5-11a pensee reelle, l01“_S‘I“e_°etl3e e{_mere
cxprime le double caractere, a la fois contingent et nécessaire 5’;-ipparait sous la forme d’une etrangete a S01, qul Iva 631) 1(:11u<i>I‘
(par rapport a la pensee pure) du determinable lui-meme, c’est-a-3 génetiquement l’étre du jugeinent dyn-‘§\I1f11q“e» la necesslte et Z
\connaissance empirique. Le<donne’ emplflqe, B11 _Bll_et, e\Sl3 to“
A
?;>&,\0\*'
Punilateralite de la 1
i d 1,,
A synthese algifsource dans la difference,0*‘§i“a*\*i1écessite dans Pidentite *0 tance de la repr0e§$e‘i‘itat1on a la genese ne negeég. que e_ g
de la pensee pure. Mais puisque le determinable c’est l’espace 79' rance ou la consdience demeurait dans la113l‘YSe descrlptlve Pal“
comme forme a priori, puisque la necessite présente dans tout rapport au passage de l’identite a la difference. b. ts
rapport spatial ou mathématique est de nature "oonceptuelle, ) I1 en va de meme maintenant pour la pro§i\1_C’B10I1 65 _0_ J6
puisque l’espace doit étre concu génetiquement a partir des individuels, c’est-a-dire desvoblets de la 001156161166 emP£P1ftl“;~
Leurmgenese est en réalite tout mterieure. Elle
concepts de difference et d’identite, 1’espace doit etre conou est leAP1"° U1 ‘Li
(
sa pro
comme essentiellement concept » ( 1). - la pensee. Seulement, cette pensee se cache a el1e~meme
L’espace et le pemps apparaissent desorrnais comme des duction et s apparait comnge affectlon deg chosp: r-ifgggiciorggég
concepts, c’est-A-(dire comme des effets de
production de produit dv’une chose 6I3&0§01. ‘Leqdonne inst
Q
l’objet par 1’ep,§endement. Ces concepts Qeilg se presentent a Papparence d’une conscience 1mparfa1te .1 es‘ g << P
‘,6’
la conscience,,$*°s§i‘1s une formed alienee,,(0€°\0<t“itre degrés de consc1ence,),*3p‘nt nous poll
~>~>°’.\<>*'° X0 .6, d’intuition et ~r
la limite de cette se‘fi,¢Q(de
0 X0 _ 0°.-\*' tionnelle
-
*3 0°‘ de pass1v1ig~e*;”\,q‘ue parce que leur spopanite se choseie dans 0*“ vons nous approeéiief t0u1011I‘S 00II1II1<-1. <1 HHB\§1‘»‘*1,€*1°11@ 11%‘
lignoranceu nous sommes dc cett€§roduction meme. Ainsi Y ‘Q sans jamais poultzsffi" l’atl1eiI1dT@ W2)-Le PaPP,@°P~¥*‘5Ya“S°e“.d*E“ta1 du
des difgeregeso
le rapport de la ligne au point suscite, au regard dc la conscience, 7 sujet a l’objet_ est donc bien resolu par la metliode
tantot la priorite de la ligne dejé faitc sur le point (intuition), i‘ dansl’iI1téI‘iOI‘ité du p0ur~soi et sans fa1re appel HIIX e>fPt1°a 101$
tantot la priorite du point qui produit ‘la ligne, du point dogmatiques. Ce que nous posons hops d6 I1011$, Q11 ee , Par
nous somme
3
commc differentielle de la ligne (concept) (2). Dans une telle jugement d’experience, ce n’est que lignoranceou
1
de ce qui se trouve en nous. La force du prejuge d°gmat1que ne
(1) GUnRou_L"r, op. cit., p. 113-114.
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~\. 3’ .69‘ , vfgivg, §§9:l$»
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9799 Q69?’ $3» 1,'o1NTERPRETA;:~"‘1ioN
?$,’<S» ~53’
viéée voki. ‘
*9
depend pour la physique mathemati ue comme POW‘ l 65
d9onc <11 concept, Fempirique en apriorique, et le monde de Pentendement
mathématiques que d’une alienation de la connaissance par rap- if uni qui Saisit C85 différentes genéS6S SOUS 13 forme dc 13 duahtfi
port elle—méme , q ui la fa't poser h ors d e S01' et concevoir
5-1 1 ' comme 7, ‘pétre. 01. peut_On due' que ce qui' est ici ' ' apparence se trouve la
une chose réaliste ce dont elle est précisément la cause active et @ réalité 7 Le mguvement que la conS0i6I166 llle accompht comme
intérieure sans qu’elle le sache. Si nous possédions une conscience mode n’est,_i1 pas nié au lieu d’étre fondé dans la substance de
totale d’un acte d e no t re spontaneite,
" ' l ’ apparence intuitive,
' '9' c ’ est- 9
»
yjnni ? ne retrouvons-nous pas chez Maimon la position dog-
éi-dire hétérogene apla pensée, de l’objet mathénaatique aussi bien “\ Qslnatique du probleme qua?" débouche iII1II1éd13t6I1’l6I1t§" dans le
que de l’objet e1n*p'irique disparaitrait Nous '“6uirions alors de ce
dans la mgsure ou\ lattribut “sé comme
. 9°
‘ £9 scepticisme,
' i ‘ div1n_e§t§%>
' ' .
que Kant ap Qeiiait l’intuition intellectuelleflla pensée voyant ce la conscience de S01 wipe sens e
'0
qu’elle prodi.i%;°au fur et £1 mesure qu’cllefle*°produit.‘ Mais ce pas-
~ Q
negation de cc que. pgaésente
e c ' ' .
govffiwa, _ - e
revolution coperniqieime Se trouve P1101‘! fu~%’§@*’, as i 011 T19 Pass
£1
°9 2599
a
sage de1’§<@'§~.§9Eité a la difference, cet éQl'9i;I’§issement
Yo i eren- \@9l
de la d'" Q ' ‘“ '9ce a
plus de la connans ‘ 1 ’ etre
* o b J60
' t, 1"E mais Le“issdnnaissance a de
.
tie e de
_
x?‘
la double apparence du donné comme a prigfi et comme a. posle-
/
d1fT6I‘6Ht1,€‘i;lE€ ou le produit parait hosislsdii producteur, tantot auvi Eon finie ne repe°9se“9pas et ne peut pas reposeiisiir la presentation
contraire “iuassemble idéalement dans F5 liinite supérieure de son 1;‘ d,une genésé mais Sememeni; S111‘ la representation (T1111 P0$tl11at-
intégrale la clarté de l’etre dans Pévidence de Faction (1) . \ K Lientendemeni; ipni reste qualité occulte », _0bscurité de la <<
Mais ce_tte SO1U,t1(?Il’ apportee au problemetranscendantal A conscience ; le mécanisme de la production est simplement pos-
nest~elle pas en realite une s 11PPI'@SS1°1_1 d 9 C9 Pmbleme commode; lairmation igiénngcgfgg
Le I tuléh comme une ction '
gaisonngment do Maimon repose tout cntier, en effetasur le refus Originaire entre la production et la rBpI‘0d11<1t10I1 es O
accor er pleinement la conscience de soi a la conscience .' Deux traire_ Mais do plus, par une veritable contradiction envers la
mond es naissen t aprs . le monde de lentendeinent infini pour méthode copernicienne, %' lieu que Phypothese conprnant la
1 . " ’
l
99'
2* l’entendem¥§e\€n€’~<\<;§‘€§it
lement em gsque,
sensible (noii sen- e~ r,
rent du mode d;<>a:§i$i'i>n dans le sujet COI1I1a1$'§§&*‘£ ni, re]ete 1111-
-' rnais
' encore a pr -'mm),‘ '
11 itsiui-meme
' ‘ etre
" le créateur tent‘? $99
"
, ' ' t ,
ories
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etablit <
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0-1:
l‘/I
Ln.
&\_ C C <\ , C
{$6 {$6 {$6 ,
_ 1
. {$6
Q3» Q3» 0»
la catégorie de cause est done sans realite. Il est visible que cet I
if on En-soi,‘etla'Recherche d l une Philosophie transcendantale en son i
, h ,
ec ec a sa source dans un manquement envers lesprit coper— mntraire. C’est le recours a Pinconscient, c’est-a-dire la separa-
Ilicien de la métlmde 1301111 Se P3556 001111116 Si dew? "105 distillcts
3 1‘ Lion de la conscience et de la conscience de S01 qui interdit de
existaient, 1 un produisant 1 autre connaissant ,' leur immanen 06 1 mnferer un sens véritablement transcendantal au principe de
I16 Change P1911 9 1’3f41ai_T@, '3a1"_1@ Premier 6513 l’égard
t £111 56001161 5'1 T miusalite et qui transforme la doctrine apparemment positive de
comme la chose enesoi kantienne a l’é ard d.<r' h énoinene : 1'1 .1
444-_h/Iaimon Sc$;i‘5(;jque qui ne parvient pas gsdépasser
44¢? e ,‘ , e
est fondement, giialite occulte et essentielieiiient
99° 44¢» Q»
. 0 0
<
‘
lunesideme (1). Or, qu psi,-ce
Sl1_]6t (1). » 944Q*‘é4- &,Q<‘é4,~ , '0°
cctte conscience SHI1S44¢§Q,§~‘iSCl6I1C8, ,qu’est-ce que GE24;§l§ pense sans
U V . Q <5’ -
s’ .43’ x’ <3’ 44¢,
?.s“"‘ '
classique est constammefi PHSSBB dll 1'l1 51
. - <9‘
objectait que dans les peiispectives de la Critique de la Rizison pure, i1 était ,9; toute la philosophic
impossible de comprendre la raison d’etre de Punite entre1’intuition etdéle conce Ptt l’inni, de la suibjectivité de la raison hurnaine a1’ob]:ctiv1te dc
dansla co nn a is sanc B K an t ai~t ré pon d uqu , une t e H ccompr eh ension
.
passerai
(1
- ' - - : - ' ‘ 7 e ense 3
precisement nos propres facultés_d’intuition et de concept, présupposerait ainsi ‘Q la Substance dwme C,eSt fauie d avoni Sanegselin n -P
? 6
que nous fut donne a titre constitutif et non seulement regulateur un intellect 4. revolution kantienne, G eSt~a-dire la finitu 8 e 3 raison,
archetype et nous ferait quitter le sol critique de la nitude transcendantale -- ' ' 1;‘ me 31-, 1’inc0ns(;ient ne a1
qu_’enn il ii n’est pas necessaire de repondre a cette question puisque la simple Malmon He Peut evlter 16 dogma ls
existence de la conscience empirique de soi implique -—~ et elle est radicalement
~'
~99’ 4<, \* (qui_ne repon<,?le’ri4t>**pas a ces conditions) sont po~*§i'.,<:i=ious vides et ne peuvent Ijinconscient mairnéfiiin
<<,‘ servir a abso;l‘ii4n~i‘ent
4 4 4eéalement tous les data des
aucune connaissance, mats“ 49, philosophic kantiyttirlg et romantique expliquylaeif le ret0uI‘ P61‘-
Eiisotjtti$111???‘$Zep%?ii2'?l§r§?$ip§§Z§=§1Z“§9“§§iiijiltésdiai§§§i§§§§§”§’§§‘*3 manenb d’une Piisorhie du suieb Q une Ptfesorhie-de la Sub-
’
pent exiger pour la connaissance de moi-meme (en tant qii’objet du sens interne).
'
stance, 0 est dOIl0 la fuite du probleme rnetaphysique (16 S3 ni-
v
J e ne poiirrais assurément pas savoir que je possede ces data, par consequent
ils ne seraient pour moi, en tant qu’étre connaissant, absolument rien, auquel
cas (dans la mesure oi‘i par la pensee je me transforme en animal) en tant que 1 ne se presentat qui fournit une regle de la synthese et qui correspondit
par
representations, qui seraient liees d’apres une loi einpirique de 1’association et 4* conséquent, an concept de la cause et de l’effet, si bien que ce concept serait
qui auraient ainsi de l’inuence sur le sentiment et sur la faculté de desirer, F; tout 54 fait vide, nu} at sans aucun sens », il ne conclut $1 l’a11t0S1§f'$I1<=6 d9
ces data continueraient de pouvoir exercer leur jeu regle (suppose que je fusse f, pintumon Qt ne déciare que les phénomenes n‘offr1ra16_11t pas ITIOIIIS di-1I1§_ 06
<<
(96 conscience que...,6g0”‘ei4st-a~dire les etats du desir suscigaes par les representations F0 <<
d "inconscient
comme lon’ la Revolution coper-
1
~” de'
Loire, a recogm m‘
la notion ' maimonien,
" ' avec
,
nicienne Bien que la conscience rééchie pulsse nigh-6 m 5,-appante, m mung-
<
,
exernple, pour montrer qu’unc decliiction des concepts purs de Fentendement
A
\ 98' ‘. ,, 9 9-
mime et sqr
t d e preuve f‘ma,1 Q’<au p rincipe ‘ ' supreme
“
1 .35‘
0 t1‘°uV5t P35 du touténformes aux conditions de SOI1\ifi‘11 ,4 'te, et que tout fut E .$\°'<@ t accom agner tsutes mes representations.
( l oi(11§°g,‘1G()éiixiouLT,
-
\~@»°
dans une telle confusion que, par exemple, dans la séatiedes phenomenes, rien 0139. cit®.4,<~*"‘i\13-120 ; tr. ph., 187-189, 2l3~23§§f261
sq.
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S U Q,<§Y1§§1 1111 tel procede de l esEgiahumain il le nomme -J A e . ,. .
Q ‘°
illusion @=§§1inécessaire lois e%}~¥"etre ra'isonna bl e, quiqestx 1*it source de1’un1te*§.§la connaissance, ellele Cl'1Q€§.§i§l¢I-E dans un‘enten-
~,~
.
absolumet
P pas 6 re dement divin, autrement dit dans l’étre d’une substance inme.
' ' '
gggg ' A
voulonis pas cesser d’etre des etres raisonnables ;
i1,;;({);11iSciIlB ,1
’ .
et d’un seul
n’aper§o1t pas que la determiption, la synthese est essentiellemfg.
.
9'<5; p L1 re f orme‘ san§2»“n1at1ere 9.), .
° ‘ cependant veils ne pouvez leg @° $8; 1
ar , 0 G‘ Q Q
nous l gztirbuvons
<:
dans les
a priori la P ensee P u *36??” Qns chaque ex P erience,
vfgl a,
>
de la metaphy~
entendement, entrevffogique et transcendantal, entre lieséieves
29' 94*'
e et chose en soi, o‘est ‘
(2) FicYi;:§§Grundriss dos Elg8l1tl1InllCllY(}{=f9}\10PWlSS0n€Cl13fLS16hP8, .5 - W - Y sique et les ob_]ets‘*@e“‘Ia physique réelle, entre phenoa dc Pimagination
i precisement ce qu’ignore Maimon en isolant 1’acte synttique
~:
I as . » ’
‘:1C£1g)*:ll:‘1('@11lF:9:1u\,/_;‘l 13,111‘ gent nu debut do 1a_Deux1ein_e Section
' 2
. *
$6;Q.
1 ne Se I'3PP°1‘_t9I‘3it
floniepg, mm? non le P35 51 Fexpérience possible no
90$-apt méme loquel quelque uel f8231;? Ig§:gvéie(2)u:i
serait ghggéé ' ’ SA‘
~
9 '
:l'iI:i1:C;,3;ls(;iii€)1iTiiiitlg,(ggi,iC;Cl£‘é3I:ig:<§l]€Ct1VBS
<3, 2
1 95,2»
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euX—meI1‘leS-QC
1
lJI‘6SiII1PI‘0PI‘eme11¥§11’°I1
6513 :-
x
de la révolution copernicienne (1). Maimon pense que l’imagina- l Ie critique réfute le sceptique ; au contraire,
.
il- luiaccorde
- _
ce (111111
tion s’applique éi des obj ets qui lui sont donc extérieurs et qui ne ‘ demande et meme bien plus qu’11 I16_d@maI1d¢, Qt 11 hmlte 51mP E1‘
peuvent étre fournis que par une conscience qui est a la fois “ inent les prétentions que le sceptique, exactement commg e i
conscience ct négation de conscience de soi, savoir un incons- Ii dogmatique, émet généralement a une connaissance de la c 086
cient. Comme le conclut logiquement Fichte on n’évitera le " en soi en montrant que ces prétentionsuie sont pas
fondees (1) ».
Le déplacement du ni etide l’1nni, c est donc le nerf
\. dogmatisme de Pinqonscient qu’en faisant de l’imagination trans- 4’ du scep-
~.
ce déplacementftparce que
X?‘
0'; cendantale la pyductrice dc l’objet, l’ac§§¢ par lequel elle ij $é4‘<@<& ticisme meme, parce qpéil accepte
64‘
Q s’applique auxhoses étant 1 acte meme lequel elle passe a refusant de s’en tenir sis raison fiiiie, il postule uiieentendement
~_§,,»°:l\,,~ lexistence
’ A Age
Q,@bQ Qtive. M aimon a mi§,9?§.nplement en doute
<< infini oii la fonderbsfiylimon prend la place de;§5%hulZe dang la
0» Q0 l’a1pplic.-sii:véi.l»‘i“t§‘cle la loi de causalité ; ewes ce principe il aurait
, . . , 9;, Q9Y‘
réfutation que l§,@?§i&ticisme dc Fichte fait dp,~‘%@<c%?”pti§iS€n@, ‘it e
9 .
pu douterpe 1 applicabilite de toutess lO1S a priori; de meme flH
9 _
Hume. I1 rappelait : c’est nous-memes qui avons en nous notre .f‘< rapport Fichte-Maimon. Avec Hume, Kant montrait la siI1_p]ec—
concept de la causalité et qui le reportons sur_1es choses, par tivité de la causalité ; plus loin que Hume, dams 16 Sells <16 ‘ntne
~ consequent notre connaissance n’a aucune validité objective. il établissait la subjectivité dc tous les concepts a pT‘l0!'l. (Eon {*8
Kant lui accorde la premiere proposition, non seulement pour le Hume i1 montrait seulement le caractere transcendental, °_§Sl'--3"
concept de causalité, mais pour tous les concepts a priori. Mais dire Pobjectivité de cette_subJectiv1te. De meme avec l\/li€j11m0;},
.appd1_
en prouvant qu’un objet ne peut étre absolument que pour un Ficlitew_p9sei.t ,p,.(_1),€;!JI_1,4Sm1>,v"1,_14?f,.1‘?l.g~L;L.f=l.'.@l.¥,ll1..l;§.§11l§$2§?11§61l1§‘éLl.€,lacte
\.
0';
sujet possible, il rgfuse sa consequence. Dansgce débat, on ne £9 cation des concepts z‘i1’ol3q‘et, cest—a-d}}‘<f{L§§‘i§..d$?.Rf,§§dE9§1QI1. f3 .
X?‘
touche pas a la def?iculte' de savoir ' par quellegfgaculte' du SU._]6lZ ce
4 ' ». " st '
i__9i)>JVet.Mlflus
i loin
‘ que ‘Q-Yaimonz " 4
dans levsens de l\’I%y€nop, FlClll3:
.
5,0 .
qui se trouve&§i‘%_xis le sujet est reporté sugfgebjet. (Test unique ..
, V
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ment par léisiggination que nous appliggfiigiis la loi de causalité
R
4)
4“ 64*‘
0°
’~ a ll’Ob_]6l)X?&Z%@zT1lLl‘€ Maimon ; donc notpéiginnaissance n’a aucune Q“
K
pour toutes les lois a priori ; toutefois une détermination plus elle-meme possede 1e secret de l’ob]ectivite. D1611"II1OI‘l),
la veriti I
exacte de l’objet, qui se trouve déja dans la Critique kantienne, demeure. Les différentielles de cpnscience que Maimon admettai 4
montre que c’est pour cette raison que notre connaissance a jus- a titre dc substituts des phénomenes empiriques,
Eiclite les tralnst
tement une validitécobjective et que c’est sousccette condition forine en limitations du moi et leur confere ainsi une rea 1 e
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_¥,»§‘°\Vt<>°
~
(, En cxcrcisant - ~“ de son fondement divii_g§;ij;T4icht
la vgiite “ ' eretrouve ,
la subjectiviteXytrgscendantale
fna(1 i3 ) 1.e€z%;%>;i\4arf_iis Iiierz du
i men" rmaion T c
humain) non seulement COIlI11l1?l'10rl1YelICll fflgiflllf
fa gm visa
"i ,‘
§§>i§rtng%’ésiI1%§g§%§§§
-1' = ’,‘
thcéorie de M. Maimon est Q; ,
i
ii
ménes reprend° son
primat et au
.
devoir-etre
,
sens
sa
parce qu
pI'10I‘1te
moi
-, pi-11' 1'aPP$rt' 3 1 7"etre
11 rendi,§*.-1391,11»
-
pratique son
~
<
nous et pent-étre pour tous les étrcs ci-cos, miiis proprcmcnt comme une faculté
d’intuitionner dans la uelle 1:1 ciiscc re cc :.'L ’ f d’ .
Eigenthiimlichen derWissenschafts1ehre, S. W.,
1 4;. _ ~
divers de Pintuition (qgi a causepde nos lliriiii,(Iisun’<§{s=lE i;i?ob:§3i'1) a fiirililgrgllairg " (1) Ficrrrn, Grundriss des
conscience ' an contraire “attribuc la c /1 rc it d’u ' l ' ' l ' t Z I S. 388-389. . _ ,
Pas etre atteint dans notge intuition qiicilllii quc sloilvltzi glliillgii-?€drEizléq(ll(§nr;2iI;Ie1‘(§6 / , (2) L3 Phi1°5°Phi9 de Malmon aboetlt
le
A uI.1~»gu§1-lsme "E-ms-Olul Elle pdofleld 'une
intelllgenti
que nous en avons) Pentendement en taint quc faculté particuliere, A savoir
:11 ‘5 part le Moi absolu, dc Pautre M01 celulgcé’ A grgre osétigiloéld
ans pp)
comme engage clans les d1S]0nCtlpHS de la dépendance
unite synthetique de Paperception, par lriquolle seule 1e divers de Pintuition e
‘
\. (dent je puis toujours me rendre parliculiérement conscient chaque élément) .. ~. Moi et du Non-Moi ; celui-lightre d_Vé,3g%r§§%m1e,§i2;%a%‘;;%£serqiegogk
0'; peut etre amené clans yfiie conscience unice a 1’état d 4%epr é sent a t‘1911 d’ un ‘yeQ gnde topte
la 1e oint de vue de aé
la phénoméqgsegie 1 0509 1° . ._ v
X?‘
objet en general (dopt°’1e concept est maintenant dét iné par ce divers) »
,~ dc la connaissance ‘I Le Je,’gc??zme lI1i6lllg67'lC6 <<
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Q . Q
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V!
nous le rappelle vec sa chose en soi :5 la secoiiéde
puissance, avec
la différentielle de cons-
son noumene rafné : Pinconscient et
>
V
1
cience. Mais ces difficultés n’0nt surgi que faute d’avoir établi
type niéme d’eXistence qui appartient en propre
i: préalablement 1e
non comme un
CHAPITRE III au Je. Maimon a congu 1e Je coinrne un en,-soi, , .
I: J1
pour-soi : ses paroles contredisaient ses actes. I1 s affirmait c0per—
~-
\
X
62$‘
“$29
“ ExAME§fDEs PRINCIPESQQKANTIENS *
ea? 3&9
e
~99’. <>~° A LA LUMI1‘: i ° promettait car elleyyslaccompagnait du déplaceigeyt. Pour 1e Je
s fini, l’objet restgistbseur, il y avait des diféreéitielles de cons-
994 a‘
5 » ,9 3"
DE iI;1~1°i\ITERPRETATIO§‘*'@FICHTEENNE cience réfractai%éé@s*€i leur propre regard et c’é~£§1i\§Qprécisément'
cette
1
opacité de l inconscient
v qui expliquait la double apparence “Q
realiste
‘,1
de 1’objet mathérnatique dans Pintuition pure et
physique dans
J restait fatalement éi la repre-
SECTION I le donné empirique. Pour soi le e en
et la genese n’intervenait que pour autrui, pour Dieu.
sentation
Cette conscience différentielle qui s’appsraissait pour soi sous
‘
LA STRUCTURE ET LES CONSEQUENCES forme de donne, d a posierzori et d intuition ne s eclaircissait en
DE gin METHODE GENETIQQE tie Dieu. La
construit, en a priori et enéconcept que sous le regard
‘ on
~
‘ \ . Q 4
‘irecevait du
1
Q
ernicien 1
2>. .
. Re’ . .
Exorciser
‘,6’ § 6. La };%gl8Xl0n onginznre de l’intuiti0n
l’iden®%§*t:‘<¢§.~ J dehors et 1e CI'1t1C1§’Q\1Q¢S6 renversait en son COQ3§fg1P6.
5;‘ e
$5615 11 concept (reflexion eyiiituition) Avj Pinconscient, ce sgi‘°’z,i@~*fionc d’ab0rd restituer au§*°_’ge‘i,es du pour-soi
leur clarté nHt<§1“ij§¥5> leur Spécificité do P0'»l<9”€*~$1@§. <<-L’ai“Firmati0n
5‘. 9;?’ 25°
,<y§' ,<;z5{\
L’i HS trgifiien t é‘
1
dI
essentiel du dogmaisfiie en tant que tei sit la suivante cians
‘Q ‘Q : .
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9»
' ‘ r, 1 1
‘
fondamentale dii phiiosophe
»
:
Qp aciimeni
déduction 16 passa g6 ’d: CO; science
des concepts dang 13 Q
f, . é 1 e soi
, 9 _ ,
est
inie a conscience infinie (non thétique de soi) Or le criticisrne ii necessairement pour lui.
» niécha extérieur se produit en meme temps
111i-méme dens la Inesure on 11 Semme Se K déplécer
de Maggn ;;J Le fondement de cet etre se trouve dans ie Je, 1’étre est c0ndi_
pas aux contradigtjons du dogmatisnm L7eXemple
1} tionné par le Je : conscience de soi et conscience d’un quelque
chose, qui he doit pas étre nous-meme, sont étroiteinent
liées,
(Suite de'Za note 2 de la page 55.)
comme le conditioiinant et la
I
\.
ggtgrégqzéiiteis:dg€éJ:Ir;1§%1g’uéit Igieill-7-g;§tiI1dét,6I‘IT1il1é et, ;<§squ*g1 maintenant’
‘Q, mais 11 faut regarder la_B_rem1'ere
9;ea’ seeonde coinme le COI1g&£1OI11'l(3 (1) £9“
X
/A £8’ Q .\~ . . A
pour le philo~
lui-meme 1”I1Ei1S\<§=(Z5¥fS’ un autre, pour" l’etre
e In 6 igen *5 . A .
di§,;ii§"6u
($51 est P6l‘II1i§’(1§ s exprimer comme s’il L134; "
5
\
ierlt deux ‘I6’ alors gums ne “C
doivent en "istuer ' scons r
reflexion;
A
quant
gigissléépgf
‘ r, '
9
an
sophe qui tend yse rapprocher de cet etre p¥i;:&'Ia
dii,1’iC16Iltii.%€)é’f§S01116 (i{uuJli:n3 61:10?’ %$/qltil
an J e, ilignore sa propre vertu de production transcendantale. Or
S,Z1nPhil0’S0i>hie ne \
c’est cette resorption du
done dc cc quo le point (iii yiie iii§§iZu1v$§i°s§§i°Z§§§ c’est ce recul devant l’esprit copernicien,
g;)lIl;.g{:1(g%giéil%I%’;O];P0\]3if)3nt ‘
Je,'"cg€§lllilélenggitlé,‘é]%i(::£)5%?£iE:g313u€i?Irl1§Ié0b§tt?é1L 19 Cong“
' . mem ,
\. :g$$: ‘Ii§g§>,2:lIIé§1&3%i:)1§%0gc:g<;‘i'gni;>a%re iglémité, et qui noi;s,ob1ige admittfé i-1 J \_
s. W., 1,
“ °" (Gregyfage Ficnria, Zweite Einisfinng in die Wissenschaftslehre,3597,
<5;
w L. s W s 1 P “I”
$,»»)_
\
der sesammten §§°" 1
(1)
b. 457-458.
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‘,6’ 4: 6 ¢§’
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9' v§'o“*,<\'z»*<*
59
8° ‘$‘
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as $6~.<~ * ~<\
9° &~4 9 §, <
de l’e:cisience en soi, mais par Fobservaiion du procés originaire de ;i avec Pidéalisme “transcendantal, de supposers une fagon simple-
la raison comme valable pour la raison, il faudrait montrer d’abord Ii ment problématique que toute conscience repose sur la conscience
de soi et est conditionnée par 1a,postulatqu’il admet du reste
du
comment 16 J6 est Qt devient pow‘ 801' ; ensuite que cet étre de lui-meme
soi-meme pour s0i—méme n’est pas possible sans qu’en meme temps ", moment qu’il tourne un regard simplement attentif en
un étre extérieur £1 lui se produise pour lui. ii Considérée en elle- 9.,
mais dont la lustesse
Qt $’é1éV@ j11Sq11’Hl1 11650111 d’l1,_I16 Pb-i10S°Phi6,
lui doit étro oatégoriquement exposée dans la philosophie elle-
»
congieignant
_ »
¢§’
®_&>i»i6\: (Darsieliungyi/)eT_i6\ne difference essentielleebdemeure en effet : la en soi comme
en soi CO *i’aCt8 originaire
4
Us Cl8SCP1pl,1O6}§~*’“&@*T1g8DdTB bien l’ob_1et, 1'g5§*].\$-*<*de 1’eXi;@r1@u1~_ A Get “E qu’il est oblige dgzipenser ce retour . - -
pour tuisqui ne soit dans sa
. . -
. <,
elle ne se realise pas l’identité du sujet et_ de 1’objet, Pévidence de @0I15@i611¢e, mais (llle tout Ce qui est P31‘ alellrs dans $9, @0113“
done pas a
l’Abso1u. Pour qu’on passe de la description a l.’observation, il oionoo est conditionné par cet acte meme, et ne peut
faut que l’auto-genese de la representation se substitue auipoint 1‘ son tour le conditionner sous le méme rapport, il est oblige do le
; de vue exterieur qu’on en peut prendre, et que la conscience ii“ penser comme un acte inconditionne pour luz et donc absolu_, il
commune elle-méme devienne philosophante a sa maniere. C’est comprendra done que ce posiulai ei cetie pensée du Je comrne origi-
nairememf posés par lui-méme soient tout a fait identiques et
la condition nécessaire pour que le génétisme ne retoiirne pas au que
, . it . ~.
l’idéalisme transcendanigal, s’il entreprend systeniatiouement
dogmatisme : lwepsugiet* doit operer
- - -
la construction de S01 non pour 2
A ,
autrui, mais pon§*lui—meme, et cest faute Qsliavoir poursuivi la
e -
eritiquant
_
& ~s~’<>*
6"» 6;a*p<p“aremment la chose 6Ii0;,“‘§<g1i* n’a pu nalement 6;, ‘
'
renverser 1 ord6ne§bgmatique pour faire to¥iia*i°ei- l Ol)_]6l3 autour
, <. v» 1
9} ,
du point de vue de la Chose de l’Entendement infini. Le retour l’intuition intellectuelle qui attribue. au sulet une rentree en soi
, i ' ‘
et qui le
‘
promeut
,
immediatemen
v -
1; ;
du Je sur soi, qui constitue effectivement le Soi, est déplacé en
Dieu. Or oe n’est que par cet acte et uniquement par lui, par U11
<< a Pexistence pour soi. Ignorer cette identité c’est retourner aveo
agir sur un agir meme, agir determine que ne precede aucun Maimon a la chose. La clarte du - p0LU‘—S0lI appartient' necessa1re-
aglr en general,I I .
que le J e devient orzgznairemenl par lui-
- ,
,1‘
meme (1) ». ll n’y a done pas de deduction d e la &conscience dc S01' de se contredire en Paliénant dans la substance. Aussi la vérité de
. .
' , '
est-ce la conscience vudsgaire. Voila
" ‘ \
la conscience philosophiue
<~
~
.3 . .°\
le vrai renversemenitr copernicien. La genese tnanscendantale
_ ~
$3“.
9» <9 vulgaire n\;e?§*as a chercher sa vérité\§a;i*s la conscience philo- Y‘ i ' sopliique, mais vpaiféessence hypothétique e;&“s;g>i‘i*mise de ce fait i
sophiquejcr on no voit pas commer‘ii&9%'elle -ci serait capable de ‘*1 an doute scep‘t:ie1*iie, le sceau de l’évideis§e@“intellectuelle. Au K
c’est de refuser Finconscient ct de clécouvrir dans la conscience produit cl’iin autre etre et la conscience de soifonde veritablement
de soi ellesmeme le iondement et la garantie de la conscience de i la conscience de l’objet.
lob_]et. Ainsi le philosophe cornprendra que, s’il se contente, i <<
e 4» Q
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“' <9 25°
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‘£ _ M
<9 <§"<~ '0 ‘,0'0
Q0) .<, ~s~’\* L H€1};~fTA GE KANTIEN 0» av»
“ \
.<,
llll aussi (l’existence de la représentation comme détermination quiene est liacte d’un P°""‘s°l< Iliest Polnt 16 falt d une abstrac‘
du Je par le non-Je) il doit le poser en soi, c’est-51-dire qu’il doii tion, mais lacte meme (in Coglto determinant, le concept et
<3. <.' W!’ ' ’ A i i i
l’intuition s’ideniieni ggfélle ; iroisiémemcnt, la natiye objective
y - - - _
se leacplzquer orzgggzizzremeni d luz—meme, le delgfinzner ei le fender
compléiemeni. Ig5§‘°systén1e des faits qui se pgésentent dans l’expli- de l’objet doit, sansyse fondre dans l’1l1us1on,6aapparaitre an
pour-soi lui-méme gage son essence comme position du pour-soz.
66¢
O cation originaérgisde ce factum clans l’espg&i<‘€ azie l’étre raisonnable
9*? ° ,9. theorique
est.une TI§;§g;a€” , . . . ~ . 9. , ’ 9*. ° - -
do la SC18nO(%&€§““§énéP3l et cette expli~ La °°T1S‘?1e’n°e VL§3‘§§*ll‘Ve “ta Pas "fl emprunter €f&&*Pa§€’°nS°1en°e Ph1l°‘
“ii
&~“6&~°‘” t
“$1?
cation ortigisiaire embrasse la facultérilfgorique de la raison. Je sophique 1 eXPk§§i$£1°n de la genese de la °h°§3Z<*éi de_ Son Wparence
dis bien : l explication originaire de ce facium. Celui-ci est présent Féaliste 5,13 Conscience all contraire elle do-’,1a hm f°“““§"
3 .
en nous sans rien devoir a notre collaboration scientifique ; il est Ciest dlabord liidentité du S/“let eft d}? 1’°l>Je'5 dang 1a_ree_X1°n
expliqué sans notre collaboration scientifique, sirnplement par les °1'i€inaiTe qui dislwnse du PQCOUPS 1_’111I119 de cette ldea ldwe
51
lois et la nature d’un étre raisonnable et d’aprés elles" et les dont SPi11°Z~"1 avait déj illdiqué le vlde et' par lcziiquelle gautre
différenls momenis dans le progrés de cciie emplicalion soni ées faiis 00I1S0i611¢e (lui sert de fondement’ la Commence e S01 re muve
£1
de S01 et de la conscience
nouveauw» la réexion s’applique a ce facium originaire et c’est '3,‘ en 6 ll e‘meme ‘ 1
a d _“ alite de la conscience
ce que je nomme l;explication originaire. Tout6a‘utre est l’expli- » et se trouve obhgée a ll-n. nouveau recours toujours illusoire.
cation savante ewscientique telle que nouiseviabordons dans la L’objection meme pré\@’ppose donc une essence <i6a*’la réexlon
i
66¢ pliilosophie trgnégendantale. En elle la ré§,x‘§on s’applique juste- on sujet et objet s’op§osent : Tu es conscient liliioi, dis-tu ; tu<<
6&.><»i&\,& rnent a Ccl-I&®‘6\<;£XpllCHti0n originaire dAi,2~>°’§s‘remier factum pour distingues donc neégssairement ton Je pensa;Z\L&;\i;;9Je pfinsé dans
°’ 12$“ = ieti
l’ex_P oser $3 CI uement i 1 l ». L 6 sen“Q *8 e 1 a revo
. ' 1 utlon
' coper- >~ $31" t
la pensée de celgei. Mais pour le pouvoir, l§&<§e<sant doit en tout
nicienne §’e‘§t bien la découverte de lgiitude : Poriginaire c’est L‘
“J
;
cas étre dans Yciliiaque pensée objei pour 1i*11§pensée plus haute
lap, conscience vulgaire. C’est elle et elle seule, sans recours
a
A
Yexplication scientique ou philosophique, qui dans Pintériorité ment “H nouveau sulei (lui Se Tend 51 5911 tour consclellt d‘? SP1 (_1)- ”
dhe Ses actes constitue Phorizon transcendantal de la vérité
.
Or, ce recours inni que le dogmatisme reproche a l’1_deal1s1ne
r lfobjectivité de l’objet. Toute la méthode de l’intuition intellec: 0 ‘<1 West-il Pas d’ab01'<1 impliqué all PY‘i11°1Pe du dosmétlsme 1111-
tuelle se trouve des lors définie ct determinée ' montrer comment
1
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9
62 L,@;@@§&§ITA GE KANTIEN 3/
<9 _ ~34 . .
Scission par laquene pmduit Pobjeh Si Fichte a tam insisté
Se soi tout s fait mtenable (1). » D ailleurs, la question dogmatique
dans son interpretation du kantisme sur l’intuit,i0n intellectuelle l"3“_t gexpnmer de 1a_fa§°n Su1v_ante.: “Pu _b1en lye dmsg)f3n§e.ré
comme clé de voute du systéme, c’est qu’iIWapercevait unique- mafls avant de Pouvolr penser’. IQ (1915 eire ’. Odzit12I€r:nCeI:sé' gs
ment dans ce1le~ci le moyen d’éviter le déplacement dogmatique 5; ‘[015 m@_P@I15eY» 1‘eI1t1"§P en IQO1» 31?]? Acte £1‘-11 P ensé
des concepts, fatal des qu’0n n’attribue au Je transcendental quof 111:1 Pet?“ don’ Se fame’ 101 Z re ava On) Osgule une ~
qu’une réexion dépivée pour Pentendement Q. philosophant de ¢. d etre loblet’ '_dun retoun Dans es eux Gas'e (et dellétre
P
ensé
- * ‘ '
D1eu. ‘Poser l’ob]e£§par( l’acte transcendantal cleqst, dopnc_§e_poser, 03° (1-Tlsience fie S01 melfle 1“d§§F“da“t° Q6 la pense ,< P
de s0i—meme eh presuppose pour 1u1. Dans le prengger cas, celle
“ §§jlé_q1_1_ir__orivginais’en}_en];, non en ce sens qu§Qle Soi serait ainsi 1“
(2) ». Veut~0n
1"'
’
Q s’abs0rbe dans l’0bjet§iq§§’elle fonde en se posant la chose en S01 53:55 forme d etre In ml 6 *2“ '
<2 , '
, A 7 <
elle-meme, c’est-a-dire 1e mode d’exis€ence spécifique du p0ur- Q la questlon Se d dlouble et, Offre g,e1lZ‘me§nQ;QQa .r:§(£Sl€;)l?e:::
soi. Le Je est S11j1'ae"abso1s¢'es1es@1s sens as 1a’réexio‘n“'0rig'inaire Part ayalwle9P@I%§e@,P@PW?‘*Q’ £4-“ins f§¢§$'§3*a‘c£e ébS'O‘{“u‘ age
trans la’ p’fpfp,os_i1§_ioii ’1:,]I(ec,_szzisi J6; I1 n’est point d’e£1~¢(s1i£é¥is's1= s J; d1l_<~§"=P‘%t< 19 remoqbe A 1a,p@nS§<; pa wan 6,
lamréexion originaire, de 'rééch‘i qui y puisse apparaitre cornme P0561" {Fe (P11 P05? °b,Jet, 1 1 etre , 0111 ‘Inf Fmus (‘Vi
$4’
2»
6“
objet possible s un réflexif-sujet, mais la spontanéité absolue
c0Hmf§€§‘Ve£1nMu‘n Sgns énqette causa Sui que I6 dogmatisme cher_
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'-
. ,-4
chalt en vain danspun etre, Ce doni l’éire (lgessence) conszsie
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unzquemeni d seqeoser soz-meme comme eianteest
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copermcienne qu1 simpose. D autre par e 1n 1S
' ' '
' '
'
'
renvoye a la reexlon Osggglnalre Ou 16 J
Q
P03? 16 mm
:_1nv§r§e’d-agolublement
' 5 Litre d’ob'et, ‘e suis
P Xe
J
e se ose coninie Je sans
.
1
’
,
‘Q "Mais dés lQo'rs“l’intui_tion intellectuelle s’épuise dans cetteiden- If 1 accusatlf 3 une reexlon 011116 Q es Rose Eomi 1, a Hi;
,pI?Q:1I1163 6 ,q11r,e<1I;;e
tit_é de la position et de l’étre. Loin qu’elle puisse, a la fagon de Ia ‘I{9_9Y95¥1§<nt"~9Xa§te;mqm: Pa-I53.1%Q<au
réexion dérivée, séparer celui-1:31 de celle-ci pour chercher aprés 1A1?9‘T3§.S3}_§§91eI}t-,L eX1§ten?e ( a_se;1]n)b.
u fe He .8 d,un ensant 9
coup £1 en reconstituer Punité, elle ne signie rien hors de Yabsolue ‘L1 etre (Se-'1 n) H1 d une resxlor} (ml? ) 9 -‘EC S’ F531 . Or}; inaire 11
uidité de l’étre dans la position de la conscience dans la cons- (Den/mndes) at du reet’ actlf qu Y 310“ 6 a re exwn g
age
<
‘
/ . <.
cience de S01. G’esi;§paroe que Maimon est au cgtralre part1 de la
’ . . =i; <.
7*?
9;;
<. - ' ' -
(zufpenkendes) .‘ Q Tu ‘£918’ ea egard d ton auto P°s’$". .
'i' n aciuelle ’
4‘ réexion dérivéget philosophique qu’il a regroyé la “conscience 4 ‘Q
élevee d la consczence QQQ zre, présupposer une autreésoslizon sem-
blable en iani qu’ell§~°1ge produzi sans consczence ®g9f’azre, d laquelle
c'0 de soi dans lea sition du Fini et la conscience dans l’étre de c , Q. Q~ -
V 9;>"::i~4‘Q Yinni. C’e§° la méme raison que 1§*"§i6”§matisme ne cesse do ““? $6 rapport‘; la c§"€§Q%enCe Claire Qt par laq 3&6 elle est sand‘
9 9
pos er I a Qiges“tion a b surde de 1’originesii,§n Je et d’un étre du J e <9‘ iionnée (3) »' E;>:§sa’)elant éila rescousse ce%‘Q;:%QnSc1encQ
préa1ables“‘3\ la réflexion originaire, de s‘5n étre hors de sa position. Q de S?1_°?mme Jet Sans 1 ewe Comnée Obl tkd e r.ec0ulrS jégliilon
<< On entend souvent poser la question : qu’étais-je done avant Q me fourmtl 16 fon emen. ernleligibli (paucune
es’? ?V1‘Pe'Q°ar_ 61,16
de parvenir a la conscience de soi ? La réponse naturelle a cette * °{'1€m_a1re qluf est’ en ene‘meme,et’ pour S01 Suicepél Xi hil0_
question est : je n’étais pas, car je n’él;ais pas Je. Le Je n’est que 1'ee’_‘1°n derwee en? ne le dmflent q,u‘.3 gown Q 1:61 e O, up Ose
dans la mesure on il est conscient de soi. La possibilité de cette $°Ph1q‘1e» mals 101“ d en recevolr la vent ’ Ce e'c1 3 pres pp
question se fonde sur une confusion entre le J e comme sujei et
1e Je comme objet gle la réexion du sujet absoxlu, et elle est en ¢. (1) FIGHT‘?! Gmndlage d°’\gesammt°“"" S‘ W‘ S. W.,
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4* L'HE,eie*AcE KANTIEN 1 ms PRIA7C,IPES®J§ANTIENS SELON F1§*1§rE
v$°§§‘° e 4 ,?e<~§;.<~?$<~§~;~
$4
transcendantale. Elias? pose en tant qu’elle posgéfobjet et c’est of nécessité de ce a quoi gelle sert de principe, déterpiine le
pourquoi elle perngaét lexplication de la conscience, c est-a-dire ii‘,
particulier dans sa totali;§ infinie et se comporte a§“5n egard
on plus comme le cgffcept abstrait de la I‘éf16Z§,i86I1 dérivée,
Q Q . ,
- _
c
Q6" du systeipe toteélegle
*
1’ei<perien_ce et’des 0b]§ee§é,@de Yexperience :
1
&¢9“°
.9’
~95 p
p une tel e pfgngkeience immediate s appealliegaen langage scienti- ;‘g'§; °&<~°‘”
lque “nee Q$1llil0"- C est Hussl le noagiiue nous voulons lui 2 3 cette Aplllieii, <io“i;s§sant" avait bien déco'uvertlilaQnature, mais 1
in 1mP°1‘!36 (111161 objectif, que _]e peux etre ‘egalement moi-meme vers leur principe l’avait obligé s reléguer dans l’Espace et le {
conime simple obiet) non un simple poser ; car par la" nous serions Temps au lieu d’en apercevoir la presence dans le Je pense lui- ,1
. . -
-. . it . .
dans
possible ‘ .
<<
l’unite de
.
conscience, et il ne .
'
est d°T10 1168 H Cette
» 4 ~
pour sa reception
iatc9Esc1en,(H3 <1)‘ ” L? _me_th°de genetlque it?
. , . , .
artir d’aucune
11 s’etait lace
.
in ui ion .. re exion originaire de lintuition '
ouvait oint vue ou
_i‘<»;;\
1'
intellectuelle, seul - -
P du P de =
1
gt moyen de rétablir lilgité de la conscience de soigst de la cons- 151; gutre. Par la il établissait 1e particulier pour la Théorie ihéprétzque
1
meme dc 1°bjet' .§~°’ is’ yde la Science; il ne voulaityrien etablir de plus et il p£<@gI‘BSS31iL
is .
‘
I donc a juste titre du pagézulier vers l’universel. Or SQ? cette voie
‘
»
i‘ ' ~<~
Q
Or l’identité dgfsujet et de 1’objet qui constitue l’essence de yjjgy
‘ l
Q
“
un_,universel collectiglsfn tout de
. , ~ _
, -
en determine egafliniient le rapport a
’4>
Q5’
pette reexionspéilianente §§’6l§, s’eXpliquer
peut ,_ s.‘
S3IlS§§QU@f1iQ6
-- A
9
~\$)e'£\aé'$¢
a~‘
_
ii.»
unite sous (unier)&Je§s‘°”memes lois;
~\<»
'
<<~
Enlwfrsel *?\~‘5§i3§‘§ reexloll est llyltiogspncrete,
-
non concept
- -
Pexperience actuel\ly”\gioiIime
@<°‘
i
a strait (2). T 1 est aussi le progres essentsiel que la Théorie de la W mais non pas unsniversel inni, un prog1ie‘;s§‘de Fexpérience <
gcience est consciente d’accornp1ir par rapport a la Critique de la dans (in) l’innité. A partir du ni, aucun chemiii ne conduit a
alien pure. Kant en yreste ii une description du pour-s0i comme iglgj l’inni, mais il en existe un par contre quiva de l’innité indé-
un alt , $3 méthode T1 93513111315 Verlilablement synthétique dans terminée et indéterminable, par la faculté de determiner, s la
la mesure oii la position de Pexpérience n’est pas liée théma-
3 nitude (etoainsi tout ni est produit de ce qui le determine) (1).
tiqflfament 5 13 P0Sii3i011 du Jc pour lui-meme. C’est pourquoi la 45;“, La Théorie de la Science qui doit comprendre le systéme total ‘
Critique commence dans l’Esthétique a décrire le divers de de l’esprit humain . doit einprunter ce chemin et. descendre de
, . - -
v "
sans en montrel‘ ‘ '
<@<¥’UI11VBI‘S6i au particulier (gslbii. La . reexion .
-
originaire §;st
-
donc
1 llltlfltlon
‘
13 gf>116$e- M815 0615156 £Q<§th0d6 a pour
v
-
"\ -
i . .
.
4
$@,9’°
“
consequence, comm,e‘l\/laimon lavait bien aperpii,6 d lntcrdlre all
‘ ' 9’ - - V.‘
<#*
, '
'~<““ determinante eu egard age particuher,
.
tandis que ce,§e“articulier v»
2>
, , -\
Q6"
Q
philosophe de dgcgaivrir véritablement la I}§T}%SSit6 (9
et le prin-
1
4}
J;
6;
¢, precede la réflexion degiigee Q et qu’il lui est donné. gloss compre-
,
~\,>°»~\w<,
. . 0 .
cipe qui fondepgia contingence meme du;¥iQ(§§¥1H6. La possibilite
A
5 ee“ nons desormais l’am Qfite de la forrnule kantienrfe ‘resu oser
8, $4 4 cat’
Xkd_§‘1’_eXpériei;§>€e rapporte :1 un fait, quiseéneftant ~°’
que tel ne peut 3; *0
ii
la Revolution coperniciennc fait nécessairement intervenir. pour extérieur_ En ce sens le dédoublement maimonien entre un
\j . -
ni coiinaissant se trouve préguré
7
Operer
I la synthese
‘ '
de ce divers ’
nc s’etablit ‘
pas a la source meme
A ¥ \
iii‘.
1’
M01 inni créateur et un Moi
du divers, mais Syapplique lui du d°110FS, ii titre deréexion 51
chez Kant dans la separation de l’Esthétique et de1’Analytique,
(1) Fici-ITE Versuch einer neuen Darstcllung der W. L. S. W I S 528 G 1 ' d‘ the M ‘ ' tt
'té d 1”‘ f t 't'
\ Ce igispilles sysgergiesgdu type de celui de Maimon.
{(>;§s§1)gee ’ \_ ’ ‘ ' K inteiliictl1:i<5%Ie§%1¥’£i¥s2i§afi%iiiatii¥ug€‘iexiieenoussgppeildfiscgréiiislgnildiit 1aesuli_iedti\ii)f.%
omog n 1 transcendantale entre le concept mathématique
y
1’, $de1a raison nie. Inversement ’ei'PP arente tinitude kantienne c’estsl'e
Q
recours , I
9'<5; if 7
.;
9
_ %;::a
\. \ \ (l \
2»
8' Q
<$- <5» H
<~
<.
un e ,
parvient pas a son etre. La réexion kantienne est le contraire ' tour se trouve etre conditionné par lui, son activité syntbe-
d’une intuition parce qu’a priori elle est dénie comme une lb Lique a besoin des matériaux préalablement fourn1s,_et le
sujet
réexion dérivée,_‘Ci’_est parce quel’identité copernicienne/“du sujet ‘depend de l’objet. Pour que la Revolution copernicienne alt
et de l’objet est des 1’origi,nepmanquée par la rnéthode'ana1yL_ique un sens il faut que la conscience ne releve que de la conscience de
un
,
que l’intuition deyien=t:‘sensible'*et la réexion abstraitewique le I, soi, que leur rapport de conditionnement so1't'ab_solument
1-ggiport de determination, q1§e‘"la réexion originaire n
agitende
Je pense est’ saisi dans l’universalité _’forAmel_l%~§gi’un procédé ~
x‘4<:§&I
synihéiique dont leytiinvdement intuitif lui"'resteQse‘“xtérieurt.au lieu "pi efias de la critique philosoplggue et du raisonnement qugeonduit
innie mais qu’elle laggose dans
detémoigner son,<§5;;<tivité propre de position desoi i,'*>°l~celle-ci a Dieu sa singularité
64‘
&°e § par la position i ,,"§\ _(’e a‘
9,
dugite dogma-
_
0;‘°<;<~°‘” deletre dpans&,,i1‘:e&"»<p’rocédé analytique,_fonciei;1s<e’nt de la réexion °&<~°‘” l’aete meme de l’1ntnit@on intellectuelle. La
du
‘?' °1“1€iI1*111‘@ (1>)°l§“@ Q1?“ ,1 3 tique et purement gfggrente de Pintuition et §d"%‘°concept,
Toutefoisf cette opposition meme eiitre Pabstraction kan— ff; donné et de la réexion est la source de tous les deflacements des
tienne et l’intuition chtéenne n’est qu’une‘premiere approxima- concepts.
tion. L’accorderait-on ? On reconnaitrait alors que Kant n’a rien Lorsqu’on parle du Je, dc quoi s’ag1t~1l en effet ‘Z S agit-11 <<
C etf 6'9 A,
pas?’ est-elle partielle etpeoéntradictoire), font de la(,%i“lex1on du J e ,1; §”§1t : Je qui pense D, 1e S1l1%&l’§ meme Je qui - a pense
- re , , 5 ,
ma
\ pensee dans sa diversite' regsi capgble » »
pense unej_opi_Q%@exter1eure
-
du divers
-
et par consequent, quant
- ~
,
"’
9 _11 1,’; ,9» 8,4
1' . 4 ' ‘
<»
a‘ - - .
s>agg§é;1<i1 Je pense, condzizonnelgytgetl déiermzner (3) et
. . '~
is‘
4 .
Se;-ait, Justement un‘
gsayard aussi pitoyable quevysesmnterpretes, * ~\
que des lorsfefiez Kant lui-meme, sous lireexion derivee quant W car d’aprés lui la pssibilite de toute pensee seia=*1"t alors condi-
a la lettre se cache une réexion originaire quant a 1’esprit (4). "7 A tionnée par une autre pensee et pal‘ 16 Pe115ée_ de °etl»e‘Pe_I1See» et
En effet tant qu’on applique au p0ur—s0i lui-meme la distinction je voudrais bien savoir comment nous pourrions parvemr _a une
de la condition et de la détermination, cela prouve qu’0n ne telle pensée (1). » Si l’on distingue dans le Je pense la condition dc
l’a pas saisi dans son essence, c’est-a-dire comme identité du ' la détermination, il est donc impossible d’év1terl_e,recours inm
sujet et de l’objet, comme position de soi pour soi dans et par la <: dans iii série meme des conditions. L’objection spinoziste concer-
position de l’étre, et qu’on ne le cornprend que dogmatiquement, nant 1’idea ideae ct l’idea ideas ideae, et'c.,'s’appl1que exacternent.
i
du dehors ’ du point dene de l’Autre et par conséqiirent a titre de .4 Eorce est alors de déterminegseette série. innie sans le 'repours
7'
r
a
. . -
<‘
chose. On sépare axlois le conditionnant (le J e ipaense) du condi- I §‘“une substance dogmatlqueéont le criticisme tendait pI;§€1Se!Il6Il
*9’
' Q
, aille,ni-(s linterpretation
' meme‘ ‘ Je pense
don‘
diypers&cP§;~1’espace et du temps))et leiiercle s instaure : ° 9 a nous delivrer ' D
1
tionné ‘
¢ 2
(le
2
64‘
‘§’<, . ‘I 0;, . , , . 4 .
9;\~>:&<§*" s1 le FOHd1t10£i§?w encore qu’11 ne soit syiiitétisé que par la ggmme ideniité dans Le~>°§§}isi‘<<iers sufiirait a I‘Bd1.11I'6VliQ§1%@i1%
_
kantisme
réexion, e>gi<§éte’ a titre de donné et dqeplgduit, c’est-a-dire dc a un bavardage. N’&:;§.e’€6 point la, en effet, la denition meme de
i
la substance ‘? Desiiors aucune barriere ne nousyarretera sur
.9 .9 ‘ i ' ' le ‘?' A K
F§§?‘TEé Z)V°;EgéEi.“1flit‘§"sSi die 11-, W-, L 5- ‘ét diatement dans la substance de la pensee. ' ' '
<<
la conscience de soi, c’est-a-dire que tout’ce qui se présente dansla consciegce J1: 19‘-11' Passer Get’ argument iconcernant 1
est fondé, donné, fourni par les conditions do la conscience de soi et ii n’y a abso- " féexign) Si grave suit-il, . cependant
.
en
.
rassemblant
,
CBS represen-
, d~ erse
lument aucun fondement de la conscience on dehors de la conscience de soi. J e *5 . .
dois exposer que dans le cas qui nous occupe, 1e fait d’étre determine (Bestim- tatlons multlples on He Susclteralt’ tou-l ours qu une pensee W
cette
’
mtheit) est la consequence ddrecte du fait d’etre conditionné» (Bedingiheit) en une pensée en général, mais en aucun cas 1111 pensant dans
\.
sorte que la distinction enquestion n’a pas lieu d’étre et ne vit rien dire dans 1 ,@° 6; 5
9'<5;
‘
3‘ notre cas. » (Frcmrn, Zvsgeipte Einleitung in die W. L., S. Wéfi, S. 477.) ' 3*“ ‘$4’ -°'°
(1) FICHTE, Zweite Einleitsihg in die W. L., S. W., I,
4
» Q
S. 47?-‘<%1°76.
Q (4) In., ibid., S. 425%‘ ,9“ Q
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PRINCIPES I§\:71N?I’IE]\"S
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2 ‘\ N’
KANTIEN
3
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1* st 6;
‘?§<\v;§§\2»
4‘ ‘- .
‘?'§$9\‘
. ,
exemprlc 1’hypo-
autrement qu’il rie sfinterprete lui-meme. Par
. . _
ll -
<<
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Il>e;1)1I1Sg>Sf=e1iig£°‘¢i1;)S1:S( 1‘; donc s’abstreire deg
>;lLIpeJ eapieiigise ne slziiurait ‘i
la metiere cle la 'I'BpI‘6S6Il133i3101'l
these _reeliste, d apres lapluelle
factice mais 65163 condilgionn Pi I1u_ ement éi leur coritingeiice
;
donnee de 16Xb6I'16ll1“,AS est presentee au cours dc
détermine1ui_mémeanb upiversellement et necessaire- devrait etre
notre recherche meme ;. elle devaut etre Penscc ct sa Pensee etait
6:1 Sotulinent.
Dés lors reflechissante ; IIIHIS‘ une recherche
1111 ]i£l3C_il_l_lTl pldeulrep
COIV1‘S‘C161'1C‘8
de Ossib: {en a . comment une conscience 9; contrcdisait
. corpment un oblet apparait-11
plus poiissee nops montrait qu une telle hypothese
J6 16 détermfneptout expose, parce
_,_
$1ie‘;1:ai<;0mpé%s° a nature du p0ur—soi efidlesscnce dc la réexion Pensée 611 d6h0TS dl~@i»L@§ '
qwene I ‘Q0
est entiéTemen\§e““§ii‘€f\g \ Gt
e l§’Q5*“§yStGII18 trans -
<, .
* '
H:
g e. r ce que '
decouvre lintifition
7'
cette extériorité 1%; est
‘La ,
rcexion riérivée
cendant, mais nori transcendental
’
7
(1_) _».
7
deux éi la f01s,
‘7
e»4
Q‘)9?? ' §§e§fa1t ' done se produire -
en iemps le concept, 9' . . .
T6]6tt
.
¥€ la rcahte
la
i
5-i
chose, du conditionnement \
Ietlege lh ?iIet1<::mi1ii1at(io)2c§Ets:itr1((li(e E 5I,‘ W-, I, 3- 220- GUEROULT,
\ gesalmten W- L‘? 5»
Q5 (1)t FiCHTEé(§3E)I‘1§)1g18€@ del‘
. . . .
0';
reexion originaire. Iledoit savolr cc qu’il fait, mares" ce SaV()i1‘ est,
V
1
p. - 5“ ‘- ‘K.
Q3‘ . . . ,
un savoir immédi 5:15;=5‘une intuition, non une rgfexion abstraite.
9 . . ‘
c
Q;
decide quand il veut
<<
agiréycoest-A-dire
’ Pacceptation que des§op.jets existent
la genese‘ *9 . . - J‘ 9?’ 0
..
4 . .
“ .’ l
.
tivc, aussi bien dans iegnonde des philosophic. phénomenes que dan@°’$;°’monde intelligible t K
inimediatcment an JO 1’acte par lequel il “‘se pi-éigend dang 16 ch T’? (Test seule ent en son n_om que
l
COIlf6I‘BI‘ 51 06 ffliblm 11116 vérité, (13118 la mesure Oil 8116 l’iI1136I‘pI‘ét€ cclui dc la vie et dc la science (au sens oii science s’opp_ose Q théorie dc la science).
~,
l't . -
n existc alors
\ (2) -FIQHTE
(1) ZWe't E‘ S.H/176, note.
i
le premier dc son cote
FICHTE,Ver;1;ch11%§1d1g;g.5, aaucune raison connue ct compréhigusible ;
4
Q. *1
’ 1*
» (S. W., I, 455% lletc.)
Q3‘
t ems mu’ II ‘$599 que pour 1
.:\,
17
=,
9.
H 1
!~
0,
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~s~’.\»
‘ 4°
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A
p enomene Oblectlf (EP$¢/wlnlwg)
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93;»
-
'00(90
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GE KANTIEN
‘
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LES PBINCIPES
§ 7.
Y3
,~>eiA“NT1ENs SELON FIQsH;14F
40
'
<4‘
2»
'0
la Bévolution coperni-
réezsion dérivée mais Une fois cette précision apportée
iuusoire du réalisgllg %r§‘é1§2:?§gZrg_=;HS #211
vont etablir entre la reflexion
cienne, des rapports nouveauif
s
autre Chose qu,une 1_1utO_limitati0n1 dceJ O.n—l\/I91 pour_y concevoir ole Ila cons-
.
é 6,5,8} $1
° deux séries
9,»
~>~>°’.@»°
gs .
a Ia corn
be
. 9%
‘ ‘ cédenlf» de la ca\1%4:“@;*'
't .44 u Moi sur le Non—Moi, -—»’ 8, . 4/
'
SeCondair§%§§@:;éi¢£‘UdZ1;age§::Ig1ie 4% 4
oomme ls,
montre
,
suffisarnment
saurait sauter au~ ~ e .6
vue le point de depart ——
£2) ”- B1?“ P1u_s,ce quifonde considérer le Pour-s01 que
*
nalement la vériigszgsggaefmeme Aut1SH16, 0 est qu 11 est impliqué dans Yexemple de Maimon —— pour ne dans les pseudo-
1_a_X.iHe méme Le déplacement
Fgmlt d1tleJe doit prendpe cons- ff du point de vue de 1’En-soi. la deduction ne
Gienc~é~‘pi6»-I;~~~ébi -(i0é.,9ié9,fé5lit' transcendentales pI‘0_vient de ce que
M CL Simon l,intuiOn intenéit 1111 on-M01_est)nne_,<limitation du Philos0pl1ies par laquelle le Pour—so1 est
,L1e e eesserait d illuminer toute 1'5 ‘fl respectait pas la dualité des séries et de la réflexion
déigrche phoso du point de vue de l’En-soi
decouvri P re’ “Semen ' ' “I <examiné d’abord . .
lu1-menie-et de 1 a
A
.
y a deux -
'
9
~ to ~ »
. . <<
'
l1m1tc;‘°Par la la reexlon : celleiglu J e que le
4
sa ‘ 4
“X
0’ <
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td .
41
,> .3§9‘P’_
lob ]e t e 1 8~<1\;~£~<\§fl16i1l1nl3u1l,1OI1,
,
°i 0
determlnnmsé en meme temps que
J “
4;
;= A
,9?’
\‘
@<° p hl 10§0p h6 observ,e“gt" celle des
Q
opposees, 11 ny
observations w
a qu 1§er1e
philosophes.
de 1? ensees ,
c0nditionn§11b“e, ell e csit en f‘III le THO d"le4‘Q
mwog,»
’z@<§l
,4 G
t I a "F
~
Dans les philosofsfes Q
meme n est pas
Q .
loute ~‘ , car sa -
matiere
celle des pensees en philosophie
.
V
4*
.- Vénte d.
I ;
reexion transcendante ct dérivée ct la R4cvo 1 utlon I copernicienne Y;
»
" . .
,
peut.. s’eXprimer ainsi
. -
-Y
0
n’(=st pas la V16 qui tourne autour de 1 a ‘n dieW . L ., S . W ., I , S . 457 . "On peutvoir
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_(1) F1cH'rE,Zweite Einle it 11I1g‘1
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<39 69$’ 9 7,»)
&<~'5’
4?’ .3, Q;
L HEH“f3§’A GE KANTIEN
cg’ <9
“ LES PRINCIPE-S 41‘§,f’YVTIE]\7S SELON
‘
~>9:?<)&-$9 9
Qo’~<3"('
9”‘ <9‘
.
resp-ecée at qué ,si,9 dang 1,6,8 imdmeiltfe aire ‘n est 99 en spectateur..._L affaire de celui-c1 c est de porter son attention
que Soutient cette rée-Xiosn mpiriques ‘N sur les phenomenes, de les suivre et de les lier avec exactitude ;
\ré‘flexiond"'.I'1 ’
I
envee Q1 <5 Sulet est necessairement . different
P 6- a1 3 Part '9 de SH
de
., 9
~
»
quant 5 la fagon dont l’ob]et s’extér1or1se, ce n’est pas son affaire
mais celle de llobjet lui-meme et il travaillerait précisément
l’ob‘et etl emouvement delobletest .9 »
, 9
'3
a,1iéI1-Hl3iOI1 constituent
-
our l 3 reflexlon
' ' '
la 1‘a1S0n;d’etre
~
de son ~ i lgobjet, il intervenait dans lepiléveloppement du phénomepe (1). »
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abstr ac t',
<A~ @,~P
< ,,
,
1011 . L 3, meme s1' le MO] s 0 PP ose P ar e 24% m P le un 0 b" et
9
.~
“Grace a la double serie, l olggiet de la reexion pl1l1OS0phi,€16,l(-3 Je
,
' . << V
- *4 7
Q . <9
' ,1
d ans 1 e N on- M0l,®l® su_]et ' est dans une certairgypiesure identique . , ‘I - 44* ,4 i
. i,3 9,,
Q;
. , 4 Q‘ -
H 10bjet puis °l<@ =c‘ette 0 Pp ositi' 'on e ll e - memeeest un acte du Je
. c, .
y? ,, .
grace a elle 11 se rest1tu~e giomme suiet au lieu de s’e§§§5r6u1r
, comme
~> :84 '4 ‘
que
’
seule e1;e%,£*€5 d
1 .,\» Q
M 4° ,- . ’ ‘,9,
.>
, s ,
P s~ 4 H er essence du J6» Q<@@§§§a—d1re lidentité du substance; grace @@»“°’e,}l°e il existe enn une plgteneniénologie de
1’ - @~
Q’@<<\
9. ~,@‘°
et et l"o T1191)et:l
~99
su
etlla de assee gnlgugggtiilgisrpgfliéelt ° - A
l’_ESPri_t, la Philos5P‘§ie ne consistant ’qu’a re_pm§<lui_re la dialec-
99
-
fIi€lE)i(z;.l0I'nllil—l'I16ff16 "
jrandis que Chez Maimon il Seuledéductioh dé]’En_SO_ tiq11!3_1mmanente des phenornenes, c'est-pa-dire ll’l1StO1I‘6’ cle la
mam qu,eHe est relative, tantét d1 ‘;.‘£“
conscience de sol Pour sol qui existe imiepeildamrnent d elle uet
avant elle (2). Le rapport des deux reflexions dans les deux series
,
\ Ou e Qductlon dp P(?\ur'sO1 dyabord du Point’ de vue de1,ET1'50i $1!(SIB:\Etlc%1:Z:eg:n§1fel%§'L¢;2gie;'n]\(}I?m‘xt £1‘ g;.c’ZrIi’r1§‘d?:5Z1¢"1‘ Science,
une
i
4 8t_de in reexion derigee, ensuite du pOiI1t de Vueggfé la Péexign ghenoménologie, en ce sens que_1eQs_phenomeneseux-memes (Erscheinungen)
on inaire du P0ur-gel lu1'- meme. V 49-4 e‘n"t"a'nt*‘que positions du Monper le Moi dans le Moi — accedenatgtiecessaire-_
x9’<&<~
Q
I
tio “ Ainsi
' la promesse ~°'
d une expos1-
'
. -- s 1 9
,
ment a la conscience originaireient reexive de leur essence pols? soi, ,a leur
9?,'0 gene ique (lgagsiellung) chez Maimon negtgeuve son accom- 4,64‘ Logos, encore que seule lagereexion seeondaire le leur fouoprfisse librement
o
Q63’ pllssement que;9’cl<‘ans Pobservation (Beob$4igitii y) d u p our' S01- “»~ 9°’, comme leduplication q,bj5;§t<iy%e Uidéalisme philosophique i§*%_’l;f~'$6 en ce sens
‘ clansT”l"iél,é'alisrQe n$iturel.‘Mais le Premier‘ Momegfpe use de faire de
\
,4 < -'
sayérité
1‘1c ht een . Levanpeiivement
2»<9 I <4
cette histoire pragrnetigi ‘e le phénomene d’un Absolu,?¢<°@}\~;einsi que le com-
.
de la reex1on,@p,b?"1 osophique est, mté _
_
~“ -
,, 9,
prendra la Doctrine de liggcience de 1804 -—ou la genese phénomenologique du
. . ,
mouse dams 13 Ph11050ph16 Ilaturelle el; iymanente du J6 pense ’ ' Pour-soi ne tendra plus qu’éi retrouver a son terrne la non-genese de l’En-soi et
qui s’ex li ue ori i ' '
les PO59
. - -
ii de l’Esprit absolu. Le point de vue. cle la W. L. de 1804 ne sera possible a cet
p q g‘ nalrement’ ses determmat'10n5> 911 1111' .
m‘eme et‘ qul Penetr done avec le progres de l’eXp11cat1on au Prouver que la connaissance
.
,,,
' ' \ . _
Fini‘e est le seul p oint de dé p art d’ou nous puissions non seulement
nous élever
centre du développement propre de la chose7.- Ici Ha l COnna1sSanC6
*3”
le but que,
a l’Absolu, mais encore en prendre véritablernent possession, tel est
*
'
e_
t 17Aetre sldentient 7- -
enn. Tandis que 11<;1ee9p0st_kant1enne par un érnouvant effort de dialectique, la W. L. 1804 va essayer de réaliser. >1
clans la double serie yfiéontraire ,;,¢"° sein du Moi ni -. Sans doigtie . OLe proces phénoménologique ap
Q9314
9%’ le M0"I 39:; <<
. .
une phénoménologie egyfegéoncept est tres clairement expgsggu §\7 (lie Partie)
’ Ir .6 la chosesqgsg chosf-3 1 1ntult1On7 Q
1'1 6Sl3 plus h0?°$9<u en des termes qui anrio \ent meme ceux de_ Hegel le M g§=eompletement_cons-
\
concept mais 16 conceplfest la V1 e IHCIH ‘ P, d 8 1 a Q»
. <4
Ce fl , <<
q 6 S6 comporterait quc paSS1V(31I10I1'l; par rapport 13 recherche Grundlage, le point d’aboutissement de la Phénoménologie est présenté comme
£1 5,
l,» étant le Moi ni en general, avec toutes ses determinations, le Moi ni qui fait
t_f fefait quel (I ue C1105 @_que P81‘ S3 pensee, mals Pexpérience et non la Vie de l’Absolu, Savoir de l’Esprit comme Esprit. Main-
1,
il est Vivant
et’ at I16 5'
et qui est le point
., ac 1 , pulsqu 11 cree d6 lu1-méme et par lui-méme tenant, au contraire c’est la Vie absolue qui est présupposée,
de vue d‘o1‘1 s’ef‘fectue le proces, et e’est pour s’unir au Savoir absolu que l‘on
»
‘
part de Pexperience sensible, du divers, clu Savoir ordinaire. La n poursuivle
'
\ I
\
(1) FICHTE Zweite E‘ “I 4'\ ' gfest plus dc consacrer la forme cl ‘conscience comme absolu mais au~.contra'ire
2% '
Way?’ de vaincre la_c_0nscience, <<l’éner iegtie la reilexion
». Au somrnet de lgspéculation
9/
'
Q»<‘ 7
_‘g%»@tung m ‘he W-- L- ’ 3- W-, I ’ 3- ' GI'L1I1<1I‘lSB (168
4‘ Eigenthtimlichen cler ‘W’ -, 5- W., I, s. saz ,; 9 71"
toute opposition est abolle eq;§e1a forme et le contenu » (GuEr§<;ILT, II, 233 )
<94‘ Q 6Q
03;,4 4° §f;:*;G<-
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FY°cHTE
LES PRINc1§§e KANTIENS sEL01\§>*”. 2'75 .
s’expx-ime done comme celui de la necessité de la réexion 0ri- ‘Q intuitif de la liimiere meme du concept. §ans doute la celebre
ginaireelaliberte dc la réexion philosophique. Mais la necessite Y; proposition kantienne qui avait établi que sans intuition le
ne regoit pas sa genese ode la liberté : elle est elle-meme auto? 1) concept restait vide et que l’intuition restait aveugle sans concept
genese. Lorsque le philosophe considere librement et comme 0
derneure-t-elle vraie, a la condition toutefois de ne plus considerer
objet le systeme des actes du J e pense, il a deja accompli l’oeuvre<< intuition et réexion comme deux sciences heterogenes du
complete de la raison avec nécessité, et il se determine mainte- connaitre qu’il faudrait reunir, mais comme Pidentite objet-sujet,
gs‘ nant avec libertéggiav parcourir, pour ainsi diregde nouveau l’opé- 5" etre-position,‘ pro_d_uction~—connaissance, clont la methode COp6I‘—
$&'
ration , a re'oi Q,re en s p ectateurl e c h e mi Ig.;que
_] U’ l u1'- meme‘ a deja ' 6 »0“°’i \‘
'
PA ‘pip
que le concept
Cl u ’ il p lace au
'0 decrit clans un&autre Je qu’il pose arbitrainement ‘
‘1i:i"<‘“ ’ deviant_'13$go‘ en meme iengipi
inielleciuelle o 3
&6(’i6 on Q I
6;>"<:&§” po1nt'd’o§y’i:u_i1méme est autrelois paptiiet sur lequel il fait son 6;?) sejaii
expérirnreiithtion. Le J e a examiner eelgatrefois parvenu au poi116t¢°’“§ La phenomenpiggie qul représente le moi};/0€i1*i‘ient du phenomene
o1‘1 se tie°ht rnaintenant le spectateur‘ ; c’est la que tous deux set‘: tel qu’il est pour le moi, c’est-a-dire pour luégiméme, ne se presente
rejoignent et par cette jonction le cercle donne est ferme (1) ». donc pas comme fondee dans Pimmobilite d’un Esprit absolu.
L’auto-genese du phenomene, du Moi fini, tel est donc lei titre Audele du phenomene, du Moi ni, il n’y a rien. Il n’est point
generalide l’eXpérience philosophique, dont Pexpérience commune an terme de la genese de contemplation sereine, de moteur immo-
ne differe pas par essence, mais seulement parce que celle-lé bile et de Dieu on la genese viendrait a la limite s’:-ineantir dans
presuppose, eu égard au phenomene décrit, la disjonction de 7?;-"' (cc qui la fonde en la niant. Mais le mouvement c’est l’etre. Aussi
\. l’objet et du sujet phez le spectateur, tandis quxe cette disjonction \_ ‘la double serie n’est-ellex point etablie pour faire abputir la dis-
9' 0'; n’est point enco§e° présente dansp le Moi vul%§ire,’ acteur du pro- F, 686°“ jonction du sujet et (¥e“l’objet, origine du mouvergieint, dans une
e
A
Y
cessus, abimegnaivement
' ‘ dans la contempketion ‘ d’un objet qu’il Ti' Q identite qui serait aetuellement comme hors deette recherche
s oppose sipnsgfloute, mais sur le modefgnieme de l’identité du _;&.>° ct de ce mouvenpeiiief mais l’absolu lui~meme6;,<fiLest rien hors de
sujet et §‘e6<<¥’objet. L’accomplisseme_n't@£ie la Revolution coper-6&4? cette disjonctioiiw laquelle l’identite . ole leigellexion originaire
)4 . . 4 . ‘ ~ . .
doit CO1'1SBI1tlF§\ “ur P arvenirala conscience?’ e S01. Lltteralement,
. . . , . , _ <4
I11Cl6I11'1€&~§§ill6Z
.9
Fichte c’est-a-dire ‘f assa g e d’une conce P t1oi*i\~&¢“\iii~*-
1
,6) <
conditionnante a (une conception determinante du Je pense par“? ' << les différents moments dans le progres deiicette explication sont
rapport e la diversite du donne » nous conduit done necessaire-
<< des faits nouveaux (1) ». Et au lieu que la réflexion philosophique
ment a la conception dialectique de la genese du moi pour soi et serve ‘a decouvrir un terme ideal vers lequel la conscience vul-
au probleme de son rapport a la genése du moi pour autrui dans all 4 gaire devrait tendre au moins a l’inni, c’est cette tension e1le-
la double mesure ou celle-la fonde et on -prolonge celle-ci. i i
M
i meme et cette auto-construction qui est le texte veritable et la
verication constante de la meditation derivee : l’es_sence du
n
0“ phenomene qui lepconduit 51 assurer dans la negeessité son histoire ll 6&8" Pour—soi est developpee:-jusqu’a ses consequences egxtremes ' et‘ la
Q
' I ' I ' ‘
serie du 0111‘-S01—pO\k?l‘-€-1l1l3I‘111 (reexion philosonque) precede
I I Q
r ' r r y vi, 7
avant de la I‘6ll§i5<l’11I‘
v
‘
'00 substitution diésla reflexion or1g1na1re a ]5&Q{X.‘66X10Il derivee des 54 le serle du Pour-solo-pour-sol (reflexlon OI‘1g‘lI;é&‘iE‘6) au lieu d’en
" . ix - \
représenter le tfrne édlant, de meme que_(lr?§\ll=3’stra1t precede le
A
concepius Jwilcienies on le pour-soi m@ri’1£é°ste sa presence en se $&~>f§ Q‘ Q 1
7
‘*9 (Q
99’~\~>:&<)¥"<,
’
concret. S il§o@i‘t y avoir un facium danseftpconscience d un Je,
"‘"
' <.
posant (1% la position de l’etre pa61$~°§li~i§entite de la chose et duo“ W.)
7
' ‘ 1
2»
<<
concepti iigla determination et du cowditionnement, aux concepiusef 1" le J e est preglefblement force de le poser iezeiiani que present dans ‘
reflecii ou le concept dc la réexion no saisit que du dehors son S, ; sa conscience ; et comme cela pourrait avoir ses difcultés et
objet, sous la forme de Yobjectivite, do la disjonction et de la n’étre possible que suivant un mode determine, le mode suivant
substance dogmatique. Llintuition intellectuelle n’identie des 6) ‘ lequel il le pose en soi peut peut—etre se montrer. Pour nous expri-
lors concept et intuition que parce qu’elle ressaisit celle-ci hors mer plus clairement, le J e doit s’expliquer ce facium (2). » C’est la
de son innite donnée, celui-la hors de sa clarte abstraite, pour en philosophic qui rejoint la nature, non la nature qui se regle sur la til
Q
faire l’unite d’une\_claire genése, pour douer liacte determinant
Q \ =1 \_ \
64° 5‘ ,0 L, Q <@
Q
$3’ '
r Q9
5‘
(1) FicnrE,gt‘i1nd1age der gesammten W. L., §&W.,
3
1, s. 290-291. ] 6‘
'0°
7
(2) FICI-iTE,GI'l1l'lCll@’6,S.'l/V., 1, s. 221.
Q
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9
KANTIEN 5 0 96$ LES PR[NCIPES§f§<AwNTIENS SELON 77
85$‘ ~<\@ 85$‘
0900‘ 0 $0‘ l . 8‘ 0$\§§$ 0$\§§$ <
9* 0 0 . .
philosophic. L’abso1u c’est l’idéal; le Moi c’est le Mobile : << étre 1 pas (111 dogmatisme parce qu’elle va étre reprise et vériee non
libfe 08 11’eS'f» 15611, d6V6niTlib1’e> desk 19 “iel ” (1)- I ’ plus a titre de possibilité ou d’::-ibstrait, inais de fait ct de concret
Des lors la difference des objeis des deux séries se trouve 1 précisément par la conscience de soi. Dans 18 $éT_1B Peexlve <<
déterminée» La Péexion Phi1°5°Phi‘3I119 dérivée considére sans future (oi-iginaire) il sera rééchi sur des faits; l’ob_iet dc cette
dome des fad” Yéelslslnoné queue signication Pounailfelle PTé' ' réexion est lui-meme une réexion, a savoir la réflexion de
tendre ?), mais ces facla, elle les pose clans l’autre Moi. Pour elle, yesprig humain 511]‘ 1_e datum qui est exhibé B11 111i (_d¢lill"1 (I111
ce ne sont pas ses pro pres faits, et elle ne les vit pas~‘existentielle- ] Qygilleurs He pent étre nommgsun datum qu’-‘ii titre d’0b]el>@Qe Cette
ment, inais ce ne sggxt que des facia produitssrticiellement << $0“;-éexion de l’esprit sur luinéme, car il est par ailleiéyss un fac-
66 par la spontanéitgnle notre reexive sptiant les lois de la
facultédes ‘§>‘Z..~ tum). Par consequent la série reexive future é1~’~:%bj'et de la
réexion (2) ggaé done
Qs
penséggr qlsantes,
&;>~>;';i&\.» rnais des? pi
~j§~;>»;';i&\»~ réflexion est non pas Ogevellement produii par cette vpeiélniie I‘8fl€)§1OI1,
0$;s$@ Pen§éeS'?en5r'%§§%ans qoute fall tail‘; qu,1%“\q:§(§:h1t» 16 Ph11Qs°Phe= S 00*’ mais seulernent éle,y:é;d*$ia conscience. De cela il gesseit imrnediate-
réalise bien une réexion originaire, mais‘ sans la théinatiser et merit, qu’a partir de maintenant nous n’av0ns lus affaire a de
son objet deineure -— précisément parce qu’il est objet —— diffé-I" simples hypotheses dans lesquelles le jeu de contenu vrai devrait
rent dc sa répexion. Dans la série de laoréflexion dérivée, l’objet attend“; d’éi,1-e séparé des additions vides ; H1818 qu’é l’/0ll_l1 Ce q_u1
représente donc, non pas le J e pense concret et ses actes pour soi, 6 est exposé dorévanant, la réalité doit étre attribuée de plein droit.
mais Simplement des Possibiliiés de Pensée “ La $P°nt3néité de La Doctrine de la science doit étre une histoire pragmatique de
yesprit humain (1). » La veritable réfutation de la ;chose en soiest
3
dam 5°" °1"1€i¥¥€ 011 5°11 a@l31V1te> Car 5eu1é:$e‘meme Peut et dmt ‘iv pour--sci se révéle <
se percevoir clans cette origine qui est sienne, précisément par la et total’ comme un faii; 1-éel et, non comme une Simple P055ibi1il»e-
réexion originaire. Le point de vue de la production reste ici La philosophic ne crée pas son objet, elle se contente d’enprei1dre
different du point de vue dc la conscience de soi. Sans doute y a-t-il pi,’ une Conscience thématique, mais cetté‘ prise de consmencg @116-
meme reste attachée au jeu des possibles tant qiie son ob]et
ne
Pmgrés Pal‘ TaPP°1‘t 5 Malmon loin Clue la Comcience de Soi (16 3 ‘K
pose pas pour lui-meme dans une réflexion originaire son etre
°°nditi°nT1eme11t) Soil’ Teletée dang Pillusion et n’imP°Se Pas 5 la glji
conscience déterrninante ses actes synthétiques, loin que la pour SOL Les deux Séries de la philosophic transcendantale sont
production soit rejetéegdans un entendement iniiiy’ produire ct pgonc lpfabstraig 31; 16 Qqncrpt, Phypothese ct 18 Vefliltlon, 1_°
corriprendre, poser eigisse poser appartiennent tous<=d°eux a l’essence §°’° Pour-s0'i~pour-autrui (lesiossibilités de pensée) et 1e0°’i3our-soi-
'0
. . . . , , .
dc la Raison D16&°M,a1S ils restent separes, abstigaits de simples
. 45>
1
;
Cite par GUEROULT op. cit. I p. 269. ‘ ii ii <1 t, ' 1 t d’effor_t. Cette deduction qui pourrait_étre abrégée
volontairernent
X
FICHTE,‘ Gfllndlagez 5- W-9,1, ’5- 219- “Si; du iiralorelsxlg/I'ntl1g€ig?1eepaboiitissant a Pimagination, estpar le ll/I01 : le ll/[oiprend
Fici-ITE, Grundlage der gesammten W. L., S. W., I, S. 221. par Fi;;h1;e_ E119 dgit are déduite ensuite comme posee
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necessite ' '
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determinante.
' i ‘ti 'd'
cette PI‘_0P0S1 1°11 1 63,1l'ste dans son
d existence
d. t.
concrete par
double donc,
son
La difference des deux séries quant a l’objet determine leur 3, afrmation morale. OppOS1iZ1Oi'1 es t/11:6 E12
position quant a leur direction. L’analyse philosophique de la d’une difference radicale entre e pom e Pdu
possibilité de la pensée répondait dans la réexion secondaire é point de depart concret. S1 i P1‘em}eredS Il‘}e}::raitI;u cogcret la
la uestion : comment une conscience de soi est—el1e ossible ‘?' aux consequences vecues, c est—a-dire e a s A,
“~'
non seulement de fonfdgziient, mais aussi de pro1o ent.rS;1?g;t
P» . . . , <. . . . . .
la possihilite pd-‘egfa conscience de S01 a t,1i?§§de possibilité, elle
K» - 2»
descendait prdgressivement vers son faczm. Au contraire la les memes actes de lesprit due la seconde repren a pd »:
réexion originaire part de ee faclum, c’est—a-dire du retoiir effectif Aussi cette seconde serie
<<
n est pas veritablement slecon eu(1‘ges,-
originaire du daium sur lui—méme et puisque, de par son essence, 'f{‘ff‘ i1 ne s’agit pas en elle de nouveaux faits, de nougrle SS1 syn tiésé
‘le Je doit reproduire pour soi le chemin que la réexion philo- mais simplement du passage de _1a synthese POSS1 B a Sygiiichte _i
sophique lui avait fait aecoinplir en soi, nous devons assister an reelie, du datum an fucium. Qr il sufra de se sguuemr qlée
procés par lequel chaque datum se transforme en facium, chaque veui éliminer les dernier_s vesizges_de la Chose en oijlan te e
possibilité de penséeipouroautrui se transforme en pensée pensante vrir dans la Razson subjeciwe “lfLl6, dans le Pour-_s0i jclen reacopgié
pour soi, jus4qu’a ee q§e° par "1’acte de ce que noussvons appelé
un idéalisme naturelisle Moi se pose lui-meme pgrr lui-meme ( eti
psipcien du monde, p0ur_60mplf3dT@ We la 1':anililon 6
ei comma crzsia lzser en lie“ P01"
de “Q”;
4’ i '0°0*‘~ série d la seconde dozi zllusérer
§f,e\;'0 ‘m '06- ~ ' ' ' ' . I
non seulement poigiil conscience philosophiqneietmme se posant }\§§iw(’e° coniaci le passage coperrgzfginénx d l objeciiviie, er?’ qu avgogfgrgrppegiiépn
. 1 7 t
§,~:<s*‘° déterminé par ,.l<”§@$T0n—M0i ( 1 ) . Par consé silt cette réexion“ .9. '9
<°° du factum au ierme 0&0’ d ”T’eine eiau rmcipede l <1llll’§\s¢Z<“‘?5 "en a 8'
,. ‘<4’ - 9’
originaire dé$:i:§: 1e chemin tout entier qnégilieelle-ci (la réexion
<<
meni le probléme ird‘?;s%endan_ial luz-meme q_uz doqwouvzg sa solgé
dérivée) a déja décrite, mais dans une direction inverse, et la iion. La synthése entreie Moiet1eNon-It/loidoitpaésser tunon
réflexion philosophique, q-ui peut simplement la suivre Inais sans ;I,;§\,i dii possible celui du reel ; @116 ‘jolt S °P§3rer en tan flue e ‘E SOL;
2-1
pouvoir lui donner aucune loi, prend nécessairement la meme nos yeux, c"est-a-dire que_1es oppositions SIIC-CBSEIVGE en reie:
direction (2) ». Toutefois cette opposition de direction ne doit pas sujet et 1’oh_]et, entre 1e M01 et le Non~1i/I01 auzrque _6S Ofliled
.
nous tromper ; si dans la premiere série nous allons de Pabstrait la premiere série doivent trouver des points de Jonctionree s altis
au concret, dans la seconds nous ne retournons pas du concret la seconde. La fameuse qLl€Si:101i1CI‘ltiql16Z9C0II1II16I1i3 desjulgemgnlj
vers 1’:-ibstrait. Lorsqu};n terme deson Odyssée le;Moi se pose gynthétiques a prior: sont-iviésapossibles . est donc resoyyge
I V \$\®< \$&' U ‘X.
srencontre des series.' $0 ,0
(96 Q5‘ &<~“"i
¢<>“i Comment 9 <<Avant1a9§5rnthese des contraires Monet go G0
Non-Moi
F ICHTE, G ru g}5P°ag;?§der gesammtenW L S - W.§§’I,°§ cont? 0;’ifes et rien d e p 1 us’ 1 ’L1~\\~@$ t Ce q 116
( 222-223 -
x’sf’33’° <1 ) ~° A 0‘ff “G /
(?) FIQHTE, ID-§“ -7 S. 223.
-
celui mo du meme para 8 raip he_=”<< 61» 3 it d’ab OPd B9tie' liemet
de la prop sstion
abstraction
7'6 Hp ll Cl 6 p0u1' I1 6II1611I'8I' Slmp 6111611
OS P llt]Ll6 cl!‘
‘N
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simple rapport et rien de plus. Ils sont quelquee‘$5dose dle nega
' i '
,
11
6
K
a la réflewion originaire nécessaire, que Pesprit humain doit organiser sur ce ‘gt et absolument Hen de POS1t1f7(Prec1sement comme P
/actum (et qui a partir de 1'I'18iI1t8I'1i/,1I1t deviendra l’objet d’une réflezion phil0- ’ P1-écédent (2) la lumiere et 1 ombre en Z, lorsque Z est considéré
sophique plus haute) » (Fichte, I, 222). I1 va do soi que 1e retour oi-iginaii-e au soi
est urie position de soi on sujet et objet coXncident,_au moins provisoirement‘
,
dans Pimmanence de l’acte. — . la distance de Pobjectivation n’est pas originai ,
.'<
(1) FIf?HTE_ G1‘_11P-dlage "del‘ 8e§3IT1mteT1:W- L-9 S.W. 9 I ’ s.22s.
.
rement accomplie. Le M01 qui ergoit eait u’il. ergoit . . .
.
sans savoir u’i1 sait
‘.
<9; . , -
qu’il pergoit ; le premier savoiii est origingire, 1% second est philOS(i!phiq11B.N (2) L’1II1ag1’Y1at1°n en tilnt ‘I11 @119 °Pé¥'e 1%éSgg‘ig€?ng§1»§ug?iisede%?0iiiiglg
Quant a la réexion philosophique plus haute, elle cesse d’étre articielle pré- .9 if esst illustrée par la perception C0’I'I'lII1t3\_COIli§lI1111 cohtinuemwt
cisément parce que 1e dévelqppement immanent du phenomena la réexioni ; Qjnt que1’a<=tB synthétlque d°11m?‘€_m3"'1°n ne Y u . P . 9
phénoménologique 1’amenea~§ coincider avec la réexion oi-i sfiaire. (Voir plus $3“ moment la lumiere et l’ombre, celloes“ ci ne font que se limiter
abstraiteisient en un
Q6"
0
has, au § 8, le passage d§sT‘entendement'a1i jugement, pp.,§8‘§-88.)
96 '\
V as Point sans contenu = Z. (FIG!-i§'sY?z Glfldlage der gesammten W';;s“?> 207'2O8)'
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LES PRINCIPES,K<>>1iNTIENS SELON F§QH"E 4»
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comme une simple limite pensée). Ils sont une simple pensée sans sans objet du scepticisme et non le sujet objectivant du cri-
aucune réalité, bien plus, la pensée d’une simple relation. Des que ticisme : tel est l’éther de la premiere série. Nous sommes avant
l’un fait son apparition, l’autre est anéanti, mais comme le pre— a_ la synthese ; le probleme ontologique n’est pas pose; il s’agit de
mier ne peut faire son apparition que sous le prédicat de l’opposi- ptires relations des possibles leibniziens. Meme le pour-soi, tant
tion de 1’autre, que donc le concept de l’autre fait son apparition ,4‘ qu’il est considéré comme en-soi sans le retour a la réexion ori-
avant son propre concept et 1’anéantit, il ne peut pas meme faire it ginaire, est ‘sun neant. En vertu de la Revolution copernicienne il
son apparition. Donc,i*l" n’y a rien de present et rieii ne peut etre 4,; appartient donc au pour-soistel qu’il se pose pour lui—m§me de
<‘ ,
present. Notre corpseience “ ,- ~~' , ,
°‘°’ n’est pas remplie etpeie’ qui est present -
»‘l 64““‘i,ransformer precisement °' - - ,
l,gi-‘*relat1on en ob_]et et le neant en etre,,
°’ A - . ~
,6?
en elle, c’est le yasit absolu (1). La description de la premiere " ' Q
>> i,¢*>°<,<- c’est~a-dire de fournir a1,i§°fTe‘pense une déterminatiorgagthentique
‘§’ , . , , . . at ° . ° ,
et effective ce divers“ viii-meme ce substrat n if ‘ius
. . 4 .
serie nous revetede fa on immanente sa ~ re insufsance
9» ~>_
Y
~=~>°’,@~°
: en >“’ 4°” ossible
4?’
4
elle-meme °’,4e P arvient P as au transe seer”
antal. Son P ur P_J ro'et
=
,
mais reel, ou lob'e*t 41 i
rend naissance. _P .044
A res°“1er I2
,6 J ,9. s Y nthese les << K
de synthese est avani la synthese. C’est Fa accorder au sceptique contraires) sont quelque chose qui se laisse saisir et maintenir
tout ce qu’il demande mais sur le terrain meme ou il le demande. dans la conscience et qui en meme temps la remplit. (I1s sont pour
Tant que le Moi est developpé,—— fut-ce par une Darsiellung véri- la réflexion, avec la faveur et la permission de la réexion, ce
tablement génétique comme c’était le cas chez Maimon -— du, qu’ils étaient déje auparavant mais sans etre remarqués et avec
point de vuede l’en—soi, le scepticisme a tous les droits. Hume et l’opposition constante de celle—ci.) Précisément comme plus haut
Enesideme ont raison d’interdire‘tout passage transcendantal dc la. lum_iere_ et Pobscurité en, Z,_ en tant_que limite élendue par
\. la synthese sublectivexa la synthese objective, de la succession a ‘:lj“ lémagznaizoo en un moment, epaient par ailleurs quelque clpose qui
Q3‘
<5; la causalité. Entre liet B et la cause A il n’y a ‘point de synthese P, nae s’anéant1ssa1t pas absoluyfent (1). » Du neant ontologiaefue dc la
'0
interne, de développement objectif, c’est—e;i§.~“i”i*e phénoméno1o- 66$ réexion dérivée, la ré6e§_on originaire fait un etrpgcomme a
*6??? gique : le passag§e;,n*est qu’une limite (Greng,¢éf)6\,,q‘iii juxtapose dans l’intérieur de l’univers,.€_le§ possibles 1’imaginatiomseloiiistituait a
;\~)$i6>§.$’G
4 4*‘ le concept alggtpait de la réexion, ici la cyrigsslité, le divers empi- "*,64<°“ partir ' du neant " ' ' ' l ’ etre du possible
"” ' de pidssibilite ' 5l>§'i¢:‘§ le substrat.
~
rique A et 3,i§ans pouvoir faire passer dans l’etre meme de A et Apres Pessencve, l:e§i§’€ence I Ce que limaginatiorf 9' I
realise dans le
1 ‘
de B la liaison subjective que l’esprit établit dans sa perception. monde du sujet subjectif (passage de Hume a Maimon), la.
De meme, je pergois la lumiere, puis l’obscurité, mais il n’est pas sf; réexion originaire l’accomplit pour le sujet transcendantal
de puissance continue qui opere réellement la transition synthé— [fl (passage de Maimon a Fichte).
tique du moment A au moment B. Non seulement je ne puis dire Bien plus, si nous nous en tenions e cette formule, nous conce-
que A est cause de B ; je ne puis meme affirmer que B suit A. Le ‘,~ derions au scepticisme une logique immanente ; nous lui accor-
Moi est renfermé dans _l’iden'tite,. Iluest suj§.t....§.%1.I.1.§,9.bj§'3Pi.Pomme dit derions, sinon l’eXpIication q1i’il entreprend des apparences, du
Hume; ou comme ligieute Enesideme,,,l?_ii1iagin_ati,§n_ paclaquelle ‘i igoins leur existence. Or loiigseque Hume parvienne a régfiiire la
4°’ je passe,,du,s,uje_t, ‘ , o~bj‘etWr_este en deliors de 1,e‘b‘je£,t
i°’ pu£e‘15'£‘é- 64*“eausalité a la succession gteiis l’habitude, il ne peut gags meme
-
-i Q} Q'\
,6?
tention pensée spins portée ontologique.
’. 4° is
°- et de l’en-sol ,,¢*>°<,<-concevoir la succession aeemme habitude SLll)j6Ci,iV@.§5§$ltI‘8II16I1l3
,4
‘a°
-.
1
..
4
.~>~>°’.@~°
»"91~@‘” “§’n%”cendantale
is,-5‘ was
ou 11 se plaxfpst pour saisir 1e pr)ur-semi, aimon avait raison
. .
W ,g
engendre le substrwtée la possibilite (le pousfgei derive
4
, , » ~
(4
sans K
Venir que comme faculté imaginaire Pour expliquer 1 aPP_af n’aurions pas pu penser a leur sujet car ils étaient un pur Neant et sur le Néant
rence du point de vue do Pentendcment ni lorsqu’il est saisi 0n_n_e peut pas reilechii-.»(F1emE, 1,224-225.)K_ant montrait dansla premiere
4?’
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4)
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ment ou explioitement l’1dee de chose en soi an afiirment que
vérite réelle) ne fasse qu’un avec le moment on la reflexion 0rigi~ i‘
l imagination synthetise bien le Moi et le Non—Moi dans le continu,
,
‘
hors le premier dans la serie seconde. Si eile
,‘$@»‘\/eut unir ce qui ne peut eti;e°’uni¢ tantet cherche a recev‘§i’rl inni
~
<5; terni<e°
Q3‘
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64
Le retour et la reproduction
.
originaires identifient
i .
il peuvent etre
3
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69¢
<, , .‘: ,0 , . " ‘ go sible la conscience de neg» qu’en prouvant en merge Azemps son
qu A Son to‘-1r~&Y*‘&St reiwoye Sm S01 pal: 314$égour 1eS.t0ucher Q :ls‘ia~°‘”° objectivite indiscuta6bi"ie@?°Le Moi se pose pour. e» tant que
@»”§<$“°\V
nouveau -—§<i;le$r confere dans le T‘appOl逧~<§(§l un certain contenu 6 ,
determine
. ,
ar le W
_<@ . .
-Moi. K. Il est done ens eslge 1 ci qu e to ut’ e
Q <<*.
as ~v.~~
“ gm
2
realite ——- cela s entend de soi pour nous, comme cela ne doit pas
, . ,
'
qu elle est le divers dans le temps et dans lespace. Get etat
7
7
<‘
‘6§entreprend maintenant dQ6@§I§l0HtI‘6P comme cela doit l“1,,e€re dans
_
1’idéal an réel (2)‘)$e‘n posant la réalité de son 6o‘l3jet. L’acte de laf le present systeme qiie ‘céest sur cette action de l’imagi’”nation que
69¢
" réexion origin@“i1;e“est done indissolublementniaginatif et repré-1 R‘ *9‘ . .’ , ‘\ <. -\ .
notre . I
repose la gtej°6;f‘6tre
,
<<*
cOmn¥~@®>~é'.a1OrS elle ne °
r,
I1 suft*§‘gl>5\nc d’examiner l’ima ina#§i‘®_5“@en elle-meme comme etre pmil nous’ O,e8§?'dl.re de nOtre.etre. K
q
ui est.t une
f b t. d
Temps) pour la voir du meme coup s’alTirmer comme le commen— . b 1 . 1
A
cement de lasérie originaire et par consequent comme la source '7 83”.” alre a S mo 191? ,6 u1“m6me* auSS.1 1,16 r0I.nPe_ -6 6 pas ’
mais elle donne la verite et la seule verite possible. Admettre
‘
de toute vérité. (Test en ceci que le scepticisme de Schulze et den '6", u elle pourrait tromper c est fonder un scepticisme qui enseigne
\ 6 1‘ .‘
(16 <3» du
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Q
° (2) ii
s’agit de Maimon.
(1) Ficnrn, ibid. sf 225 Q (3) FICHTE, ibid., S. 227. 6,
6Q (2) 111., ma.-, ‘spies-221. 6; if l e
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montre enfin sa veritable gure : la creation de soi est creation» ““
110 501» 1115115 (I111, 00111*1'~"11'
de‘ l’objet. L’imagination est representation. Les deux series se 10 P05111011 1101’01'1l01' 011 1151111’ 11110 P05111011
0XP1‘111101‘11 105 510105 001101015 01'
I'B_]01g1'18I1l3 au centre copernicien du pour-soi. La deduction de 1111115111’ 1'1 1’1111'1111»1011 511P101110»
Pirnagination ne trouve son sens et sa vérité que dans celle de la 011001115 110 15 001150101100 110 501 100110-
représentation, car réflexion immanente, Subjectivité’ et, mison 1 Quant au systeme de ces actes, il prend naissance, comme on
finie, c’est tout un. L’intuition intellectuelle penetre toute a vu, dans,_l’1ntu1t1on et se construit dans le rnouvement par
l existence. leguel le J e, aprés avoir pose pour soi dans Pintuition la dualité de
rs 4,1»*“absolu eti du limite, du Moist
du Non-Moi, pose engai cette
dualite comme un acte qgsiglui est propre, avantzde rsbnnaitre
866
Q § 8. Analys%se<§, synthese : la dlalectlqgyeocslu pour S01 pi 66 1
dans la synthése prati :,se¢qu’il lui est nécessaire. Lnsérésence de
re n
:1 4,"
‘% ° .
4
Q‘
~99’. <3»
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Q
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~ , “°.'~‘y .
Ongmalre
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Soutlent
.
towugogss aches de la cOnS_
~\"~\<3*’
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‘ii $9’.
601°
~11’ . ~
du Sujei; et, de ]’Obj§1r§~§st done reprise pom. sf,=»‘“ est la raison pour l€@F1elle la synthese est effectme’ s ’
donnant lieu
cience, Si 1’i§:i‘{tit,é <
sont distingués, 1e Moi originaire devra nécessairement se poser ,, 1,011 V0111, 0115111110 110‘~1V0a11 11111» 110 001150101105 111115110 01' 10111150
pour lui-méme dans chacun des differents moments » de la << \ 1 001111110 0XP0111110111'a1011'10111* 15 10110111011 P1'111050P111q110
110va111'
seconde serie, correspondent aux differentes limites » abstraites 1' 511P01'10111'0 10 P1155330 110 15 111110111011 11é1‘1vé0 "11 13 111110111011 011‘
ginaire, le progres de la deduction de la representation consistant
<< ,~
en unimomentlpour le,<§'Ioi pour soi, et des faiisde gohsciehce n0u— $015 11110 1é110X1011 011g11151110@§5~51115 Y P111V01111',§la111515 0101111 11011110
°l’opposition du sujet et die l0l3_]6l}. Ainsi l1I1l,Illl,10I‘t$§@ defimt
1
uprgiellgseexion sur
<,
151 1"00119Ei‘$»“11e 110 1’_@ga11te
Q0of? c 1511111151111
'11
le jugement, comme
~
<0 ans aucun do,3i‘§';e» a reexion .orlgmalre 11§~\§\@ “flvre comme @6116 Sis“ une reex1onsur1’1nt,gi1,r§n,
4 \‘ . \ . '
" <. 4
rents faits de leur facticite contingente et de cette inessentialité, ‘ 51 1101101111‘ 01'1€1115111‘0 01' 11110 P51 00115011110111’ 15 001150101100 1'10 501
1‘0.l01111' 110 P1115 011 P1115 5011 111101101110, 11311110 011.l001'1V0 110
caractéristique par exemple de la proposition de conscience chez 15!
recours a la chgseyfogmatique : fatalisme e§,»f_§@e‘ptieisme ne font, f 6;» point de vue de la rvepexion derivee, tenait pogsila synthese
entre l’activité centnfine originaire et l’activite®,s§ntripéte de la
Q
~s~’.
qu’un. Speule l§e“2§‘stence, si l’on entend par‘1,a“'\]\.,1<a‘1pp.'-.1rition du Pour~
9;, a‘
<° <*
151 001150101100 Q01§»$§01 100110 ,1.111?u1'
soi possede l’a§§‘7ertu de la nécessite. Par ‘Tu¢i“'les possibles passent ‘*5 1"é110X10 1151115 111 11145110001100 115
a 1’étre. Ainsi la verication transcendantale des possibilités de <r 1310111101 0,0513» P011110 11101, 5’0PP10P1‘101' 00110 50115011011» 0,0513'1=1'(111i0
pensée » aura lieu dans la prise de conscience empirique des dif‘fé- 15111110 00111P10 011 1‘0PP01‘11 1111 501110111’ 511 501111 011 11151111131115 13
contemplation muette de l’objet dans Pintuition. Dire que le
1
xvpgz» 7
, 9, 7
de la separation dugsnjet et de l objet leur idelgtigte perdue dans Q A. son tour 1 entendementgfeechit
, . , . , , 6‘ -
'
reexlon derivee : l’ex§§i*1or1te
2>
de la
»
(96 Q
*0 -\ Q =
"~,\ ¢,<9
Q tion ne pose que po11r®,n‘ne
Q (90~
‘Q 12°
Q00, K8.»c
Q“ ¢>e~8}<, Q:<1" 0Q‘ = ,
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I,‘ 9, . £3, (9 <, 03;,
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continuité s t d l t'l
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6 a Sena temporene , lentendement 16
we e originaire.
I
nscience hiloso,9 hi q ue dérivée de le , savoir ’ la vérité . de
_ _ _
.
la 2 _ _
pose pour la pa
réflexion ~ C9 .
serie 2 serait la serie 1. Comment alors echapper au scepticisme
(Test dire que jusqu’ici la deduction de la representation de Maimon ‘? Ce qui garantit 1e caractere supérieur de la réexion A
répond a un double caractere que nous avons dc" Ja signale
' ' .- la h oso hi- ue ‘
transcendantale
,
cest _
et ce ne eut donc etre
I . . P
TQHBXIOII originaire qui par sa presence implicite rend possibles
' - -
p P le
que sa coincidence avec la conscience vulgaire dans désil—
- - ~ ~ - -’
~~
les difiérepts momentsC>d£;_ conscience que nous avons examines lement autonome de la conscience spontanée par la conscience - -
s‘ .
elle-inepae origi-
, A ~-
Se presen e comme me iation entre ladeux
6- -
réegsfons
réexigg, dérivées.
philosophique g: , -
4Téflechie, mais une cons
- -
0l§&‘YC6
-
reechie vecue
<4
we
D,une part’ elle eggeen
nairement. Q‘ . . ,
as
série p uis q ue c’e 5 t ‘,4“Eli9 qu1' an fond
66 ._ Q, , .,
44 ordinaire la preifiiére
p
<99 ~ .,
Le J e se perd lU1°$11@~le dans l obiet de son a%;l;€¥>§‘l»6, et nous
la rend posslmg par le mouvement rétr,9 @543 6 d e 1 a revolu
‘A Q ,
¢>v2w<, »
4 t
, <<
, §,,4ff°\,,4
uniquement comrxierne passion...
~>
4 e 4<4
. 4 4 ~. M 4 9}.
4~
‘*"*'="‘ 1
1
.p u 61? Sane’ 1%
qui ne
en tant qu’il se sent L’inluitionnanl également le Je mais
pulsqpe Ce e'c1 Va Vers le fadum et que cene'l'é en Part‘ Ainsi le
premier . moment A 2 . (sensation) (1) correspond a la limite saurait ni rééchir sur son intuitionné ni pouvoir y rééchir
Q
E 1
d,t . . . .
la
,
a sen-Sa
t‘Ion .
I-1
”
tr?uY‘@5‘{% elle
s -
.eSt’ p,0SS1b1e
Q5)‘
‘E
‘1i"J*%‘~="c~’\”
‘
ft Q '
D’une..part ’ ce .mécanisine 44
l"Int ul t 1 on le su J et Ilx%i<§’<éCOll6 as de l’ob et eténgypeut
4
0 4
que dans
pas en
44?“
‘°
,-
parlintuitioglquand le M01 pose lui-mernaesfa sensation lobser-
4
3“? <°°°
1+’ décoller . Si dansssite It
4 - , p-
lhistoire
J
pragmatiqggeaaee n’est point
- - a‘
t ‘t’ d - 4° ‘ A ’ . was»
l’intuition intell1§ofi§elle qui est donnée cesui impliquerait
Va eL;r.pOse ul lon ans le M01 (2)' » Ea meme‘ quand 16 M01
td Y ’. . , . .
pose ui-meme l’intuiti0n, Pobservateur ose l’ente de contradiction, c est bien elle cependant qui, obligee de se limiter
*
. . , . 4 ~ A
'
retard gunlilgré 2:? in
4
prendre conscience
»>
.
de soi, pour s oblectiver, garde cependant
. -
de - —,
P meme
Si' toute l’histoire pragmatique Pde l’esprit humain gure la cons- D’autre part, en vertu
=
dtifsujet
»
~
£9“ faut-il que cette conscience egale la conscienceésphilosophique »
~s~>°’.\<>~°
K
awcw m°§‘1~"3“ 41$ . 6
n“D2tE2 Tandlg ' *4
e 'luge,meI1%tQ9%(1a.Bal§On'
" ' lira
"2
i“s><s“\V
.44
44
“
\
chaque progres d8@l&I§§tOiT6
4 ,
pragmatique on p9n":r§dire que par
1
4
<<
Q‘ Q‘°
que dans lea?‘ ‘remie m
r? rs Prflen
t S l‘a re_fl@296“
°’ “°
0r1g1n.a1f 8 Ferd 16 ‘ff
$4
ces actes le J e paiyient désormais an point on $911 debut
4,
se trou—
M t, ll I t . ait l’obscrvatcur§(2) ». L’intuition intellectuelle est donc le vrai
,
0 d
-
l I
tie Pym dre A Son tour Ongmalrement '
I ansobjet
comme O J8 e e CO1
et devenir conscience dc soi. En tant que telle ’ V
moteur c’est dans la mesure , oi‘i l’essence
4
A
du Pour-soi se définit
‘£1
’ ,
la conscience spontanée p"cnd lc Moi pour un Non-Moi ; @116 1; ,_
par lidentite du suiet et de lobjet meme dans les disjonctions
s’apparait autrement u’elle n’est ct c’est ce ui ex 1' I
13
du sujet oppose a l’objet, que la
’
Revolution copernicienne reste
'
S. 349;
(1) FICHTE, Grundriss des Eigenthiimlichen der W. L., S. W.,\_I,
1,1» 4 S,
\_ Q.
~: Q-_
9
\
- . ,
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Q;9
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L’HEBL§§e°GE
66
KANTIEN
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6»
Q0
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$9,“ go ‘?$<ifé~.<@ @ "9'
Y9 as§<~ Yc9:“
*5‘ ~<~ ~<~ ~<~
- $19
l’exp1icati0n"d~€‘i'niere du monde. Aussi les eux derniers moments -
. ,,
<
.9 e
.
uniquement pour la réexion dérivée, entre 1’ob]et determine . ’ .
et
. H’ 5 e e
meme. 'i\‘1>:\l,V‘v
Sensation Intugon
Pouvoir faire abstraction de iel obiet, .
c’est se poserpa
. .
l’oi-igine de
H
Se“
1 on
, 3;; g Q
ielle determination. @
Li§é‘i‘éexion originaire tend vgfs une reexion , <~ ;‘ is»
.3Q"
philosophique etgki réexion philosophiqugesitend vers une D 1 Substantialite 2 Intuition Eifendement
(96
éai 2.6" ,0‘
Q
reexion originarreei le mouvement s’accon-i’ ‘It enn avec la
~=°i2\”° . ~, . . , 0
-f§;,=";@” C1 qausalité C2 Entendernent
~>~>°’§e\”°v
9” <3 raison, momepiiike la determination . cf" alugement
et igflle ion du Jugement .~<~°’~<~*
0;‘:
‘Q3’ $9
,\.
par laquelle le Moi pose originairement enlaiéet pour lui le rapport x $9»
B 1 Relation D2 Jugement (Raison)
du singulier a Puniversel, de cet objeta l’objei en général. Je puis
4
A1 Determination E2 Baison
tion du Pour—soi. Tout ce que je peux abstraire, tout ce que je
<<
peux rejeter par la pensée (meme si ce n’est pas d’un coup, mais
seulement de telle sorte que ce qui reste présentement j’en fasse
‘lo
L’absorption du Non-Moi dans le Moi constitue tout le contenu
do la phénoménologie de l’Esprit. Ainsi la Docirine de la Science
abstraction apres coup et que cela reste alors dont jexfais présen—
dpépasse-t-elle véritablement La psychologie empirique des acultés
tement abstraction) n’§s<t“pas mon Je et je le pose egiontradiction
avec mon Je S1IIlpl8g§i€I1l3 en le considerant comme tel que je le
éaour établir une psycholoégafe transcendantale et dialeptique <ies
66
W
Pe t
1
.
Q
‘$0 . °’ " ;f§,,°’°°\,,~
Q’ que comme conséqueneece la chose en soi : en cmseris la faculte,
ax~s~’<>”° releter de chosesiar la pensee, plus
.
11 rap@p“:no°che sa conscience
. .
1' ax . . ‘
. .
empiriqne d6$Qk*a€ an 2'
‘T‘§<9‘
"
. -
c’e§t le Je pense sarss~°’“¢;l:-iii‘ point de vue de l’6I'l—SOl~¢~9»“K,¥fCOI1l'iI'alI‘(:§, du
Q -
FIGHT E1 Grundla e 93?" esammten .(1) Rappelons qu‘i1 s’agit ici @n de l’intuition intellectuelle eke-meme
(
1
) g %~ g W' L '1 S ' W '7 1 5$92
*2; efi S01 inob je ctivabl e’ mais de son substitut comme rnoteur de lakctnscience
(2) 11)., ibid., s. W., 1,
~
. 244-245; Gunoum", op. cir.,g§~ p. 237.
9
5 Q0 . l. .
empmque <18 S01-
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66
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64‘ <
4*
I possibles Sans ,,
en requerant la presence immanente de leur iden- - . , .
d
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t 6 une’
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cience pure ne font qu,e“§gurer l’auto-penetration6e3°Eg,ela synthese
6
(666
4
6~s~’<>*
it
4 ail pr‘mc1pe- de
dapres moi, 6&3‘
elgitcigr . ,p
ichte, trois elements aaippar iennen
I§"’<><“ t- P
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i_‘.;»_‘6i,
i,¢*’°6
1, I t 1,. 464,6, d . " t Q65 . f 6 .
et ‘* 64‘
<
de la representation il en est ainsi ; Je deviens n mil d analy \ dans 3 1 ,Synt’ ese (prerplere we) Gt’ de ‘la
moi-meme l’objet
,
9
1; 1
ma part parce qu’elle entretient avec la representation complete pu.1Squ.ene,.ne,p.eui:’ fl Plato." etre exphquee par un Oblet’ Ce qul
Q 4
6
' ’ K.
enn ce par quoi‘@}\§s deux sont unis, et ce n ‘eét que dans cette
7
Q 9 <~
a la difference de4°Maim0n ou
L
Piiituitionné et Pintuitionnant ne se réunissent autrement que i‘ riialisme est effecnvement refute Pal lhlstolmsoi meme .d‘.3 la Cons?
em ir
cience (2\ Le mouvernent de la conscience. de e
.p lqu V-Qrs
dans une limite idéale, ils ne se synthétisent véritablement dans
. '' . A
la conscience pure est en meme temps celui du principe de réalité
4°C“ “H moment réel qu§9Q1Parcedque tliigtuition omrge dacte postee 4
“6§(Rgal-Grand) vers le priigieipe d’idéalité (Ideal-Grim‘gE~) c’est ;
/
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4,
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.
y ph,b- (1 9-:°6i~*‘”
§
-
des ]ugemei:i:€a@synt e iques a priori
.
’ dans la q uesti. 4
‘ii comment :
~ 64
@ . . ~
Critique a pour c,o°1‘;i§quence non S8UlBH18nt6§}‘%§‘§<:‘ppPl1BP l’op-
4 .
sont-ils possi les‘!, il ne s’apercevait pa, en réalite que‘ si nous position réaliste d“é lintuition et du concept nais de renverser
dernieres la Revolution coperni- I
acceptons en ses consequences .
1:
*3" a reuve concernant l’idéalité transcendantale : Kant P rouve <<
‘fest
i
<.
un p_i-oduit du M_o1. D’abord§perdu dans son produit, le Moi lgbituitionne
<~ <~ <,
6,9’ 6;? 6;?
. '6‘ - . . .6 '
et en fait une propriété des chses. Mais le Moi est aussi réexéiefii sur l’intui-
(1) FICHTE, Zwegti Einleitung in die W. L., S. W.,“1¢;\‘S. 474.
~
Q‘
64° .
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\~ 66¢ 64 64 68’ Z3» ,¢&»
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°» 4° <<‘
8 925° 49' 49'
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no '0 4° . ,6; K 66996
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L'Hnz§ps*h GE KANTIEN
<9‘*’°9°°
; <49“ LES PRINCIPES ~9i§3i>€§l7TIENS
£9699
SELON FI isizz
&~9§<~'
93
YO 9 ‘?_O ,9 YO 9 YO 9
tion subjecmie de la sensibilité, laquel<¥§69seule nous rend pos- nécessité d’une ll'f¥L§€%il'Ofl“67l général. Quant a liaiixéierminaiion de
sible une intuition extérieure (3) ». Le premier moment est cc
. . . it celle-ci, elle ne peut pas étre déduite, car elle est elle-meme,
qul penms aux posbkantlens de débattre la fameuse ques”
a comme nous voyons, le conditionnant de toute Moiité. Ici donc
tion historique : Kant a-t-il réellement fondé l’expérience ’
<<
se termine toute deduction. Cette determination apparait comme
“Q 9°”
4
’ “ 9 . , , . ‘Q . <‘ .
I mtumori 1n.tel1ectu§l9lLQ' . . $9 6&9°de Paffection en general, 11,&9é peut par contre dOII11n6I‘l$9°l3Ol1I‘—S01
Que signie done cette mise en question dK,e§l analyse par la , 9 \ 4‘ ‘
de affection determinegygiinsi le caractere contingedpigde l’intui-
s V
664‘
Doctrine de .la Scie"?ie% ‘I Reinhold a pris préteX¢%§‘§e cette primauté ‘
~\~>9:;’\&.9" $9 . . Q)?’ w" . .
6§,¢°°°
tion empirique n ’ imp h' tie nullement le recours al laF’o‘i’iose en soi.
~>
de la réexio It&5r'9'1naire
1‘
,9 &9° .
<19; 9,P our accuser F1Ohi'£
$2» ,66 ,6£9
W‘ 9°
9° Il indique
. .
seulementazue
& ° , ,9 9°
la representation I1Q‘s»“£§ll'L livrer son
-
Ya? . Ya, . (, 9 O
mais 11$ Sont Présents (13113 19 39- La Particularité de 13 L- Bu égard 51 la {imitation et de la liberté du Moi, est peut-étre ce qu’il”y'a de plus spécique
théorie est done exposée et, pour le moment, nous conduisons notre lecteur i‘ ment critique et antidogmatique dans la W_ L_ Ce west pas qua 18 N0n_Moi
justement all P°i¥1*_~°l1 Kant 1°_P1‘eY1d 611 °h31'g9- _” W‘? I, 411-) soit reel en soi mais pour sortir de Fentendement pur objective in abstracto,
(2) KANT, Crltlqlle de 141934130" Pure, 56 (dlvlslon 2 du §~‘@)- 031- le négatif n’est que la 1imitation~‘du positif, i1 faut avoir recours §-‘quelque
(3) ID» ibid» P- 53> Qgésion b du § 3- I1 911 Va naturelllégnt de meme 11°11!‘ .6&;€hose d’irrationne1 que Fichte trpfive dans Paste absolu du Non -M5&9, et Kant
19 temps-) ~@‘_ ~49 - 69‘ dans la forme pure de1’intuitiogr:‘sensible. x
e
<94‘
\ (4) FICHTE, ZVV6l§§:§1I1l61tI1I1g‘ in die W. L., S. W.0§,,<{‘:,} 480.
Qoebayc Qoeiaye
.
Q0,‘
Q6906
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<9’? <>~°
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LES PRINCIPES99*‘Y§‘iZ~.%NTIENS SELON
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95
‘? 99*” *?“\&~§‘“ <2“ *‘ <2“i&§‘“ <2“i&§‘° *
*9 *9
dépit deg efforts <18 la S§'r§bh‘:3Se effective dug 9 la Présence imam“ véou (Gegensland) “produit par une synthése iritentionnelle et a
nem’e_ de la réexlon °P1*%'ma“*’ dans ‘les dlfférents moments de la ce titre susceptible de tous les degrés des esquisses et des approxi-
°°n;S°1en‘_:e réfine de SOL la Synthése He yopére Pas dénitivementi mations, il abandonne en consequence la perception interne » <<
Railson praplque et A lm Selll dien reI.1d.re comme’ Non qua smt qu’il découvre Fidentité absolue du sujet"'e\t"'de ‘l”objet, 'l’égalité
brlsé 13 Pmlet de la Rélwlutlon wpemlclenllel S91°I19~leq‘1e1 POPPO‘ 3&5: J e, fondernenti de toutecertitude Comme Ficlglte passe
sition du Moi et du l§*e°i1-Moi doit sexpliquer au Agni et pour le Moi §‘“idI1 datum au faclumi de m,é~’i’¥1’e H'1'isserl,"de la Meinungkyla Besin-
Q66 luimeme dans,6l’6i&t§lf‘e¢ntité Moi = Moibmais §,&§;(3€ que son sens 4 69
‘nung (2) ' le primat,de‘,&*1<‘“Ei.nalyse n’est rien d’autre Q<§i).S les deux
‘Q9
9~>°§’\*°
9 veritable ne s’~e3“§p‘Ticite
i q u’au dela de la¢§’;Q’<llI13iSS3I1C8
‘E
dans 1
95° cas que la’ decouvert6<;~\?§§@§l°> essence du Pour-s01, deiwliaébconscience
69569» I *3’ ° de - "
’ I P 9“ 6“ i “ 6 Y
<0
prouve rien centre cette logique : elle ne 1%: dissout pas dans une
l?‘
Passage des jugefhents hypothétlques aux 9 Jugemen ' uS ur-
e "
1°€iq"@ F19 lyetre, maiS_1a f°I1de an °°I1l11‘aiPe dans une logique de I J ‘ ; tiques (3), du conditionné a l’absolu, de ‘l’opinion a la réexion
la conscience, du devoir-étre. ‘
originaire.
-
- ~
Nous pouvons donc xer le sens de ces actions de lhistoire Le probleme du jugement et de la connaissance synthétique
pragmatique. La prééminence de l’analyse comme inquiétude et -— si l’on poussait avec consequence l’esprit de la Revolution
moteur de la synthése n’y signie rien d’autre que la position du copernicienne —— est, chez Fichte, dérivé par rapport au pro-
Pour-soi pour lui-meme sous une forme encore imparfaite. Les de Péyidence intuitive de la conscience ‘thé-
bleme >~"1\/|\A ‘<5. analytyiquepet ...<¢6._
moments de la conscience empirique de soi, gyeysont autant 69**‘€i'¢{i1é‘.ln9 meme, les veritegé’ predioatives chez Husserlkéappellent
d’efforts qui n’attei'g°nent pas ce qu’ils cherche13i§: la découverte uh “fondement dans un fgélum du Pour-soi, dans Péxsidence non- <<
Q“.K63*»
de_lident1te
V "i ‘“ ' dusg9*“
"
oa dans la synthese
9»i’
-
‘ de la 9&9 aissance. On les
s ~"""“'“""" ~> . ~99 ‘-;¢>°’_
9,*"’°
prédicative » de l’e§§§§a*ience phénoménologique§(ié§. Seule la
séz exactement en un sens, em les comparant au -
.,
*9*”
. .
*
Q.
<9 oomprendraitxa Q
, . ~, . .
‘<\‘<\ X‘ ,
systeme deséiisemtionalités de la phénoniéiieiogie moclerne. D’une , .
losophe de perdre°1°e9**§ens du Pour-soi enl alienarikdans une pensee
part, la misc entre parenthese chez Husserl est a Yévidence de de soi objective et substantifiée. A cet égard le reproche est le
1,autO'Clart’é du phénoménei de sa selbst'ge9ebe”heii’ Ce que l ) meme que Fiohte adresse a Reinhold et que Husserl adresse s
Fabstraction transcendantale est chez Fichte a l’évidence de I Descartes (5) ; la perte du transcendental se fait par un retour
l’aut0-genese des moments de conscience; dans les deux cas nous nail? de la Talhandlung a la Taisache de Poriginaire an dérivé.
partons de linconditionné dans l’intuition intellectuelle. ’D’autr‘e ‘ (Test pourquoi lyintentionnahté He Se ’dévOi1e pas plus A la c0nS_
Part’ ,de m_eme qua, Flchte refuse, com?“ Cntere de Get’ m<><3nd1-, cience phénoménologique que la réexion originaire :1 l’intui-
tlonne la Slmple exlstégce deg phenomenes en tantkque represem 6<€ionintellectuelle comme up‘"donné brut. Au contraire oiest a la
tation, que, contraivement la proposition def conscience de
£1 9*“? recherche critique que l§*°’“sol transcendantal appageit, non 51
Q6"
Q Reinhold, il s’inte6gli§t de privilégier
-
le sens intggriiie par rapport au
-63 Q 9 - 1
(96
titre d’etre, mais a titr§~‘°d’action, de mise en question meme (6).
sens externe pufsgfue dans celui-la comme&§i;p‘i’s celui-c1, le S1l_]6lZ $1“
9,, >~’\** _&>*_6\9*° ~(9*?f69*°
4*“§“§‘a“$’ - - *9 ', a K
que le moteui*““du mouvement dela cons ence empirique et non ' *$ (1) Jules VUILLEM , L’élre et le travail, p. 4-12. ?&*"“_
son objet actuel, et que par consequent il dépasse dans l’évidence (2) Hussnnt, Formale and transzendantale Logilc, Einleziung.
' (3) In ibid § 103 (La subjectivité transcendantale est Yexplication de
de l’i1?tuitiOn intellectuelle tout’ dalum P0111‘ Parvenir 3 1,iden»t'ité toute V_or’ausset’zungslosigkeit et de toute Vorurteillosigkeit); et Ideen...,
du Slljt et de l’ob1et, de meme Husserl n’accepte pas le postulat I Ire Partie, chap. III.
(4) Hussnnt, Formale und iranszendantale Logik § 86
df3 Brentano et_d1{ ‘psychologisnle ” 91} génélialv Postulat qui (5) Dans la substantia cogitans, Descartes perd le sens proprement trans-
<<
reduit la quaesizo yurzs a la quaeslzo faciz et qui, renfermant ‘la 1* cendantal de 1’Ego qu‘il avait découvert, de_ c_e qlll, du point de vue cle la
source de Pévidence dans la simple presence a la conscience empi- ’ ‘ °°“n"’“ssan°°’ pré°é‘-1° Petra d‘? m°nd‘?' ” <11)" and-" § 93')
(6) Tout ce qui est expérimenié . choses, moi-meme, les autres -~ le n’im-
<<
I
it
,
Qt‘ '0 5 <59“ ca“ 6*‘
Mr’9:’‘<3’"
of? a, av?“ a, §§’(’\k}» 4)
~> 9:?‘<3’('6 ~>
99:? *6’(I
96
Le fondement
I <2
~29
L’H1‘3§*“1l;F-°*1GE
leur misc en ‘I uestion dans l’1térat1on innie do l’acte fondant 7 tique » (1) de Pintentionnalité et de la subjectivité transcen-
dans cette possibilité d’une reprise innie des actes de construc- ’ dantam Tandis que 13 phéngménologie de Husserl n’eXpliquB Pas
tion emPiriqu9- B1611 Plus, lmsque Fichte accuse Kant de He Pas véritablernent la construction organique du sujet et que tout en
avoil‘ aPe1‘§" dang llimagination transcendantale la médiation i armant en droit la nécessite de cette construction elle! ne la
Passanl? du Sulet 5‘ llobti Pame qu’0c°uPé 5‘ réP°§§Fe 5 Hume, il giialise pas en fait, au moiriiegdans ses premiers momen\;[Is*“(2), la
voulait seulement nigtrer la difference, inconnueede ~ Hume entre 1 QI“ Docirine dc la Science copggiiit bien les diérenis morngls conime
la subjectivité empirique et la subjectivite, traiiscgndantale —telle
<9 *~ Q
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§§=°1,<>*‘ des constitutions d’h0ri§y'Z§>inlenlz0nnels (par
O (I exemIil’§§ig§sensat1on,
9;\§fZ\<3"° était la raison pveiiwlélaquelle il n’apercevait&p1§<§@Y1on Q‘
plu,s,11=:~£o.nde-
<<‘
ggent de la n<;¢c*e§§§ite de la synthése dans lgiiiaiyse -—, il ne fait que l’intuiti0n, l’entendQ§?n§§%-ll» etc-), cost-=1}-dlre @Omz@*1g»»T‘és <>r_a-HD188-
tions des différent9‘\igc=5des d’object1vat1ons poss~il:§A=§s au se1n’de'la
précéder la reinarque de la Logique form? le el transcendaniale :
réexion originaire, mais elle ne se contente pas7de les decrire
Comment se fait-il que Kant ne pose pas les questions transcen-
analytiquement, elle en produit la genése en s appuyant sur
<1
*9
logique dqdentité ? ' (1) Hussnnt, Formale und transzendantale Logilc, § 98.
Précédant Husserl, Fichte est done 1e premier a poser le pro-
5
‘Q
(2) VUILLEMIN, L’étre et le travail, chap. I.
bléme d’une Logique de Peacpérience au fondement de la Logique 1» ‘
(1) In., ibi<_1., § 100 ; et Idecr1.., n du chap. IV, III" Partie (11 Les réductions
‘
1.1
meme d’une modication telle que chaque conscience peut par principe l’expé-
rimenter. Sous le concept de réexion tombent tons les modes d’une saisie iv
eQ Qt‘ (96
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SELON §§(1f¥TE
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CHAPITRE IV 0"
praiique, Kant pr'0cede“directement. Cependant, glans la mesure ‘, ,§i"°n Supréme7 16 Sollverain Qién nlest Pas 31°“ Simplemi Ob-let!
' '
33$
ou‘ il congoit limperatif categorique
2 , Q9
comme§0’determinant la r
mais ' aye‘ '
que son concept et ‘la representation de son 6X1S§@11C6 pos- Q
66 volonté en dehorgde toute intervention de lagfieulté de désirer, il 0° sibles par notre raison pfatique, sont en meme temggige principe
'
&~>~>§,0° spppose donné;>°;'§e‘jGa au début de la Criiiqtge‘°§e”7a Raison praiique 5i$°’§~"‘”o déterminant de , la ~é?’,‘- "<,@°§9Y5é Pure, Parce qu al°rS0‘°;§3Y fait, la. 101t
7 <2
3 . . ~<\,",,,, <0 1
morale renfermeevo égfa dans ce concept et c@§;ue avec ui (e
9;. 2,
s_3I1S 3tt@,;1€Ll*_£ la Crzizque du Jugemergféles concepts de V16, de
2»
6 $293"
desir et de plaisir (1). Par rapport a la loi,“‘le divers du désir risque gé; aucun autre objet);*‘ determine la volonté d’apres le principe de
31°“ dlapp-HFH1ll1"<~> Comme Lin simple donne Q1; dang 13 mesure 01116 lautonomie, Get ordre des concepts de la determination de 15$
Je dois moral, loin d’opérer comme le faisait le Je pense théorique ll volonté ne doit pas étre perdu de vue, parce que autrement, on
la synthese dans ce divers, Fabandonne a son existence pécheresse Se méprend s°i'méme at on “wit Se contredire 15‘ 011 ¢ePe11daI1l»i
@
‘it '1 P"l°T“l 11"I11"I10I‘H16, Yimperatif catégorique réalise bien Sans it tout se tient dans la plus parfaite harmonic (1). » ~-~
doute analytiquement une objectivité en oonférant Yuniversalité ‘ Germs, On Pourra dire que Pextension Pratique de la T315011
et la nécessité a la inaxiijne de la conduite et par la meme la raison B111“? 611 egard an Principe Supréme de lllllliversalillé II101"é\1f> 001‘ "‘ r
0 . _ 0 2
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<~ . <.' . . <5»
devient authentiquensfent deterinmante, mars cettlefdetermination 0rige le rapport entre condition et determination que le0‘princ1pe
'
330° P»
3‘
elle-méme reste algstraite par principe,’ elle sciside la volonté en supreme de la p0SSll3llll3é§@l6 Fexpérience laissait si anibigu dans
66 Q
II?
. , Q . . . Q \ . . A
‘,9
deux moments @‘§t<1°iicts 8, : l’intention q u’elleQ$6’
23$,‘gr mine
' 6 t 1’ ac 1;‘Ion ‘Y §$»\,,"° la limitation speculatgyeve . cette meme raison puggloen dira que
0°“.0 <>~° , \ Wu be , , , , . .\<, . ,_
990
<0 dont_ elle abanlgfine la determination a lweroyanoe, seul 1e g0u_ 6‘ si la categorie n estyage point de vue speculatibfdéeterminée que
verain Bien$°§ncore qu’1l'ne sort poss1ble°°g1@c par le principe pra- ‘pi P31" lladlonctlon éilsige lntultlon qlfelle Tie P‘i‘§§*‘5l111l3 Pas, @116 SB
tique, pouvant détcrinincr com lfstcinent le vouloir mora ‘ déllermille Com létemet ell morale d31'1$ 66$ CFO M1095 (1613 Tai-
' ' a 3
. . -
Revolution
'
copernioiennc rcinvcrse done on P rati q ue comm e en
- -
S011 P3131 116 L16 S0I1’B1e$ Oslllllts I La Crlil L16 H I‘011Vé Clans
l
<<
theorie beaucoup plus lordrc dos concepts que les concepts euX- ’ Cette déductlon ldes cat'ég0r1eS)7 d’ab°1‘d Cilfenes I16 Sont Pas
memes ; La loi morale est l’uni q I10 rinci P e déterminan
<<
e 3 I d’ori ine em iri ue mais u’elles ont a riori leur sie e et leur 7
Volonlle Pu1“B- M815 Commc cettc lOl est Sim P lement, D rm 6 6 source dansl’entendement ur en second lieu aussi ue comine v 1
(0 est-a-dire reclame seulement la forme ole la maxime, comme @1165 Smlt TaPP°rl3éeS 3 des Dblets en généralv mdépendamment de
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0
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éliintuition de ces objets, elles ne produisent sans dogate que
0 <~ <~
xv,
0 (1) KANT, Critiquejggiiiz Raison pralique, trad. I)ICA¥’ET$¢:@d.
9'
Alquie, P. U. F.,
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'00 0° 0 0° (1) KANT, ibid. ’ p. 117;§,}§18.» <50‘
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:4 :4 :4
dans 1’:-ipplication Q des objets empiriques une connaissance temps eheeull de eee “ T}euYeeu_X feits de e°n_Se1eneef’1‘-e fere (lee
théorique, mais que cependant aussi appliquées un objet 5-1 gure? P0“? _1e _M°1 lilneerlerleetlee du felt Precedent Per la
donné par la raison pure pratique, elles servent £1 une e0n¢ep_ ? réexion orlginaire. A1_ns1 la deduction de la representation se
tion déterminée du supra-sensible (zum bestimmten Denken termineit b1en_eu1"1’11I11te_d_11 Me_11_T1ten1ge11t_eVee 1u1“m_eT{1e dfms
des Uebersinnliehen) en Lani; geulement que cétte Conception la Raison, mais le choc inmtelhglble-rendait cette unite meme
est déterminee simplernent par des prédicats qui ont néces- de_Pende11te- Gemfnent 1’esee_11ee Id“, Je = Je Peueelle eens
06¢“ sairement rapport ate“ but pur pratique donnez priori et a £entTed1Te_eette depeneeneegle Peeehlr Pew” S01 ? A1a9C§%?f§f%1&t,,l,9&I}~
3“ “
la possibilite' dc ce,4‘“but (1). » Mais cette identéaié “ apparente du as‘que le M01 se_6rec0nna1ssga6§3omme deter_m}1}§n_t_l§_ _l§1Q_1§§§7!e11 (5331;
0,642
Q
conditionnementsetede la determination en éyeitfque est-elle plus 946%
elle ine dQ§;€,6pas supprimer la ré_a1‘ipte,®@§6<;¥u1te,
~99’. <3»
4 (,3
Q, K satisfaisante ggsieur separation en tl1éo5,i~e6<?°\VLa determination *‘°,-°‘” representation;4>”‘d'eVr;a*:6etre kcongue 6110,11, comm¢&,*§1§f ,eil1‘e»,_ mg“
'q();r;1me,Iiin ,}1e%§roir-péjpxei La ig‘e"ne'se de 1’eff0rt esj;.¢°§ien a cet égard
~63»
‘<\ ‘<\
par les postedats ne renverse-t-elle pas [\i‘n&‘iement la Revolution ,
copernioiennejpuisque la Raison nie y§fait appel a un appui , ‘me 61iifn-g_ginati9n- L’imegi7IA1eti°1"1 Oeralt le eynfjhese
4 divin qu’e11e implique sans doute nécessairement mais qu’e1le ne ' du M01 et du Nen“Me1 eel‘ le Plell de 1 etre ; me1S_ene lelsealt en
construit pas ’? Si le Je pense supreme, si la liberté ne deviennent ‘ dehere de 13 eyntheee le ehee 1T_1eme Pose Per 1e_ MOL L efort nous ,‘
Vde1,ern;iina_n_tsMennfffet, que par rapport, ‘di_Y_QI:§,,_Mqku’ilS ne en dit la raison : ce choc, le M01 le ppse pour agir ; de cet etre nous ,i
posent pas eux-meffiééj n1';;{i“g”'&1'(j1‘q't, ‘i1'§"i¥é1qdent nécessaim _j§“i§,"@si_ découvrons le sens clans le devoir-etre. Du meme coup la repre- '
£1255 pzmnieus, "16 déplacernent n"eist-il ps‘s£éi‘2;;151’1i?iiLa lo>iA,dans sentation, Pose comme déterminé Par 1111 N<>I1~M<>i
Oil 16 Moi Se
$6,~. " ”
Son 1" at"pport 1II1II1HI161'§&
‘ 4‘
avec ,Ie divers, nest
* "i “ plug,
' alors qp une 2 2
g» u’onn’avaitetab1i'us
1 fl u’a Rresent u’a titre
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de possible ctrouve
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>$>imHpl>Pl§_“QQNQ’,(iitH,ip9~Iy1q ei; ,§§4§gf,£;§,‘qu~]e formaligqne 1OrsqL_1_id§n_ ysa raison étre dans 1 effort. Le Moi se pose alors coinpqe deter-
‘- d
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~99’. (>4?
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_t1ant,determina;gi,o,n,et
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risen»,9ré1>ab1seissn@sé6spew 4s1s’a¢son qu,@%&esua i*L@s;as"E1“Hr1
postulat. L’ éeeskiit entier », la déterminge concrete de l’acte
-Pintention,
4 9
encore qu’i1 ne eeneeme que 1e era}->p@rt' purement extérieur des *1: l’effort doivent devenir les moments de la tendance. Nous ne ies
personnes, et qu’i1 abandonne a la moralité toute determination ’ eXemi11e1‘eT1S Pee Quill nous Sefse ‘fl? mfmtrer °°Ir_1ment la tee"
proprement interne, n’a pas trait l’univers de la nature, telle
:11 i 4‘ dance feit Passer den? la Teexlen e1“}%1ne11“e le eenlt de1e_1”ePFe‘
qu’elle est (sinon comment attendre le passage au concret de ce Sentetien evee le M01 P11“ Le eonseleeee emP1T1que ele S01 dens
qui par denition suppose la difference entre le conditionnement 1eTeP1‘eSen’°eti°n ne Pervenelt Pee e Yelelndre le eeneelenee Pure 5
et la determination ?), mais la pose telle qu’elle doitétre en idée, Si dens 1e Reieen 1e Mei S’ett_1"ib1{eit 1’eAffeetie11 ee ie Seneetien, ii
$4“ comme un type de Laeraison pratique ». Or c’est,§1§ar un moyen
<<
6§e&e’eXP1iquei'5 Pee eette atlgributlon II1e1T_1e- Le 11m1tef°12}2ff1‘1 _M°1
detourne, risquer de retablir la Chose en Soi gri principe de la par le Moi etait reconnuessans etre exphquee au Moig c etait la
0,642
Q
liberté et l’hetér<;/i:‘i‘@¥nie an principe de l’autogi€,sie. ; V 6&4‘; part irreductiblede cgefgmgence dans la representation. Toute~
4 6~
Q, K
~99’. <3»
fr Aussi congieptfil, avant de passer a la&~‘ip<t‘J\i*alité proprement “°6a~°‘”o fois, dans la fagon r§i,e‘§6r§%"de‘l’introduire, la Dociggee la Science .
, _. _
dite, de déde<;e*d’abord la nalité de la <>“at‘“ure et l’harm0nie du 4°“ ‘ S’eeeYte1t notablessegle de le Critique de la Ral§<§Zl<‘"?m'"@ at 131353“? <
droit, dans le $i\/[oi pour le Moi, dc pour d<fies retrouver octroyées *9 deie entreveir la Té§.Xi°n Pratiflue d? la tfendanée “ Cete mlenne 3
W par la grace divine £1 ccttc liberlzé nie ellc-meme qui doit les limitatiell dI1S SH dét6rm1I}at10n,_ dlt F’1cht_e,_ se manlfeste dans
susciter. (Yest pourquoi la deduction do la representation ne par~ ‘ ‘me limitation de mo” P°"f’°”' Preillue (e est 1e1 Que 1*} Phllesephle
vient a celle de la moralité qu’apres avoir effectué les deductions est Peussee hers fie denfleme theorlque dens 1_e d°1'nj'=“ne Pretlque)
"2’ de la tendance (correspondant ah la Criiique du Jugemeni kantien) et ea Pereelien lmmedlete est un sentiment (Je Prefere 1? Hemmer
et celle du droit (correspondant aux Principes méiaphysiques de einei elue Se"-“Ilia” avee Kant la sensetlen He Se Predult que Per
,1?’ la Docgrine du Dmit da,I1S la Mél ap llujszque
I
3
- des meeugs).
En meme
~ I lg ra PP ort a un ob'etJ P ar le moyen de la pensée) : le
sentiment
\ .1.-v"'='-'z.‘:z*;;~____>
(1) KANT, lbld., p;6<~‘l65l. 6; (1) GUERQULT, op. czt., 39 n. 63. <~‘3"" 7 *
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K
du doux, du rouge, du chaud, etc. (1). » Le primat pratique. est acte de conditionnement,’ non de détermination. La tendance
doncimpliqué a1’origine meme de la conscience de soi empirique. Illesll que la hberté allénee SW5 forme d1ntu1t'10n7 Patllrei
Or il arrive dans le sentiment, la difference de la sensation,
:31 4 comme la représentatmn n’éta1t que la tendanpe ahenee sous
que je me sens immédiatement limité. La sensation projette_.l,,a ‘ f0Fme dlobjeh E11 effet Ge m°uV‘3me11l5_P3I‘ lequel l actlvlte du M0}
limitation du Moimdans
immédiatement le Non-Moi ; 1e sentiment, la rééehjt,
Originairement Moi lubmémzep dans la tendance se limite par les sentiments suppose la causalite
du Moi lui-meme‘ en dehors dextout oblet et la prise de conscience
source de la représentéstion s’éclaire ainsi d’une nyfivellei clarté. cette causalite par concept dens la I‘6@X10I1 Orlglngélel I-13
Car que signie ceésntiment de soi en tant gsfe lirnité, sinon ssgvolonté est a l’or1gine deslsf tendance, comme la tendéariice etait
Q liintervgntion diuiawigtouvoir pmtique La re wntation ne fait
<3
%@<‘§~ A Porigine de la représeytcetlon. Autrement dit : la teindance est
&~>~>;';i4\~° qu’expl1quer leamjgicenisme de la l1m1"tat10n& a1re sans mettre ,~3‘°:a~°‘” I‘e@X10T1 S111" la I“6PI‘Q;§%I~*’53t1Pni ell 1a’Y°1°4nl"‘3‘ est §é:il‘f‘X,1°n sllr la
e ' celle-c1 en qyis on. Lesentiment au egxfraire nous conduit tendance. Dans la te“§§§nce _]8 me posais commglplvite
Q
pratique
Cl’ em bl'ee a ce e interrogation : la representation se trouve déter- qui S6 limite dans 1% sen_timent._ Dans la volonte Je pose a H1011
minée par lui car il la pergoit comme limitation de soi a soi ; en lui 1- , tour pour soi cette activité pratioue elle-memes La nalite de la
véritablement nous percevons sous la forme de Yimmédiateté de i I1-allure devient nalité du voulolr comrne represeniaizon du but.
la réflexion originaire la signication de la raison. Le moi se pose I OI‘ Bette 1”é6Xi0Il Ole 13 telldalle (1311? la mesufe O11 @116 56 PT(_>du1t'
comme déterfniné par le Non-Moi, et il se pose (il se sent dans la d’?1b°1‘d du Point de vue fie la conscience ph1lO§0Ph_ante pm? flu
qualité sensible) parce qu’il s’attribue la tendance absolue a ‘P011113 de V116 de 13 °°T1$C1@11°e Vulgalre d_°n11e 116“ 3 dux
i
S_e1"1e5
dépasser cette limitation, parce qu’il se pose commexdéterminant d§_acquisitions importantes pQJ.»1I‘ 16 déPl°1em‘3T1l3 de 1a_°°n§°1enc6
le Non-Moi. Ainsi l’op§osition que vivait la rep_re§{:’i1t_ati_oVn_entre ésempirique de soi dans son$@niouve‘ment vers la conscieégtce pure.
.D,une part, cg qui gteait
(96
le réexif et le réflééchi ‘se “retrouve a un degrgzkésupérieur de la pi as systeme de tendances ye retlech1t
9;» Q réexion originaisé? dens l’opposition de la tgdsiice et du senti- dans le corps propreysitwcfnme lnstrument meme§g6\Ve>°la liberte
9%’ ,i .§?’“\& s . . . . , .
lit’
1
. .
men1;_ Lie Moi st1,5‘
.
{gs gap ique sa propre causa 1'itepar
'4, "° rapport an
Non ‘ %<@'5\§° ' et a licabil§t'§Hu droit). Le M01 1IlCllV§J¢®l s approprie
8-is $4 (F6-‘=1 6 PP Q s s\~@
Moi. La consefnce de soi empirique; m‘§i§'pratique désormais 11118 Sphére dlacbioflpar le COPPSIPTOPTG ll dewet 11116 PeT5°nn9- ‘
s’efforce de reprendre la conscience pure et Yanalyse Je = Je: Mais Ce corps Pm_P1"e méme est déterm1_nQPar1’aut0nOm1e' Tandls
Y
La tendance absolue réalise cette identité du sujet et de l’0bjet, du que l’animal réahse au dela de la iinalite lmmanellll de 13 Phfnte
sentiment et de la tendance ; mais c’est a la condition que la ten- 1’HI‘l'i¢\l13l3i°11 dll COTPS ises m°‘~lVemenl3S_ 11l9f“_“>s)» $3115 ,P°$s§d“f1'
dance cesse précisément de poser un objet particulier qui recrée- 3 , Iléallmoins 66$ mouvements en PI"°P1"@i Pulsqu 115 S°nt_det:3rm1neS
rait ipso facio l’opposition du sentiment et de la tendance, du i d’avance Par1’instinCt7 dlemblée Parfa1tS_et Wcomphsi lhomme
Soi limité et du Soi infini. Ainsi la l',811daI1C8 absolue est-elle, en " sepproprie S011 corps @n1’éduqw_11b1>=11“1’111t§111s@I19@~Leypassase
.
tant que terfdance pou;:~‘"la tendance, exclusive de t,5'ute fin par-
<. nalillé de nature la@<"I1¥1l1llé F16 T@PT@56ntal31°n d§<l?@I'm1T1e
3% 13 51
ticuliere, comme la Béaison théorique était exclusiyeéde tout objet »<“°’“donc un‘ étre nouveau lsiiidividualité Pour coIr3§“§@nd1"e leZ 1 <<
,;:*>
Q particulier. Telle esvtéa loi absolue de l’impérati§£§\tégorique. 4'9“
\
corps humain qu’_elle a @5118
6,
les yeux, la personne doitjaire.
Q;
appel
, A
4
02
4°?’
Q
0*} Il va de soi clggeinpus ne pouvons nous con;b§’n‘1:°er, que le Moi ne Q;‘°“:~°‘”°
*, 1111 concept q“’e1le£‘§~45T Ouve ‘lu en ene'meme iatwlm de hbertei
51
9Q
peut se contensigzgéde ce formalismc, si lorsg‘§§i’fs
“ ’ agit du Je pense J“ »~’Q et le placer au fondqeigtent de l’ob]et qu’elle cont‘e¢mx§p*l§e ; ce concept1
mails *
A
condltionner et determiner no font qu’un.““Gomme la deduction i 611 effet7 nlest Pas i‘1*méd.ie’@@¥i1@i1? <1-Q.n_I1.,é 9le11$¥<>b;i<=>t
dei la representation impliqunit £1 son principe meme celle dela “iqlll lugs“ sQ.1Q,,fiQn.ner1]1?rQI.I1Qn,t pol}?/i~POuYO,1r Jugeg
tendance, puisque Poriginc do la sensation c’était l’auto—limita- 9 “ii ‘ illlgelllhehtl l“§é°hii55ai1}l3l S1 Tanlmial est Ce qu ll est’ “}.‘i“é““.‘Z
3“
tion de l’activité pratique dons lo sentiment, de meme la deduc- n est originairement rien mais est tenu de devenir ce qu 1 oi
tion de la tendance implique celle du droit. Sur le plan meme de ét1"@- S3 Simple form‘) iYf1P1lque S3 llb_e1"té Ft Sufll 5‘ en P1’e5°}"11"‘§
la tendance, le réel et l’idéal no pcuvent pas se rejoindre. Car le 16 Yespet (ll” Le Selltlmenll la 11bert'e7 16 Y@_SPe°l3 nail’ amsf
systeme des tendances nlappellc do la part de Pautonomie qu’un gs l’aPPariiion du néani dang} eire. PHI‘ 16 \/0111011" Ce qugle M01
66
(1) FICHTE 9 Zweite 6Elléltllllg dle W. L. S. W.
1
(1) GUEROULT, op. czi., 155$. 282. 6°
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(tlgfgzg a 1°11) S31 de 13 detefmlliatlon du Non-Moi en dehors d’une existence commune et de lois positives »
I?) Pren P31" 1"aPPQYt 3 1L11—Ine1ne la distance Cependant cette deduction du droit n’atteint encore dans la
ll Ifean 1 6 3 T9 eX1°I1- cette dlstancei '3 est 19 dmlll; $6 1 volonté qu’un possible aussi la réexion sur le vouloir donne— :
Fepresenwr une n du V011l01l" OH Hfrmer les droits que cette t-elle la reconnaissance d’une contrainte La volonte juridique
TeP1"éSentati°n implique, c’est tout un. Profondément Fichte ‘ ne s’accomplit c1u’en Faliénant. Retroiivant Pinspiration du
retrouve dans
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deduction gas‘ droit ne 1)E1I‘V18TltY donc P§1w%é,Poser
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pour soi, mais seuleigeiit’ pour autrui. Or, la réfl6e§;6i~e”n va preci-
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J 31 Clef§=>'§:O1ts' ‘_"ul'Fe Part, C111 de vue du retour \"_r&1;~“'$,&*‘ sément nous dec0us=‘§j§%\ la racine du VOl1lO1I‘_]llI‘Q;5€l;1§16 la presence
f11i1StS;)I1C<;l:niP;lltP :XI1<g1;n<1J3r1§1)Ii1£%1ig: dag; la conscience vslgaire, ce originaire, le vouloiig moral, comme elle a décoifvert, naguere, ii
uire our . ’ '- ' " ' ~ ' '
du Moi individuel au Toi et par la constitution de la réciprocité Mgigeieiie e;i1f1%11ii(ftiE?irdo€it1gtli~: iioolitég aaii c(?(i1I:la;§)l'/Ge dill giitririflsliiii
réelle des droits dans la\l0i 1 . Le assa e de ' ' ’ ' ' if - - i 2- - H l '
(condition d’applicabiliJ;/&é°“du drciit) a fl Semi
d’app1ic-ation du drorit) gure donc bien cettesétransmutati
origiiiaaiigr dr°§iSt S°“ln§eS§1?°ta§~1:S’ °6§§Ea‘§1: 611$ 6§g1Y$‘;tilf§fe(1eL1:
(96 du dmit provisowékrou , & r On _
11‘ 6&1‘ liberte a letreerml'
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I'3l]1OIlIl6Ql,<‘,\ or ppa p
le conditionnement
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J11" lques est dsormals entleremenll g611@t1que- L’eX1$l1@I10B cette meme attribution par la liberté - Le vouloir n’aurait pas de
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:r?§$£elI1J:s:OI;l1(;S 3136,.1ad?e%eX1?1€,0r1g1na11”e du V°'1l°11“_P°uI‘ 1'11" sens, s’il se greffait par la vertu d’un mécanisrne extérieur de
In W1 ua 1 B est un “ Concept Teclproque contrainte sur une tendance, etl’intervention du respectjuridique
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contract H t S mlfme Swill, S1611 ell La theorle 6a~*‘“découvre son f0Hd€IH6nt6£%SOlU et devient vouloir Le Je
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6;‘: i~°‘” 1n§iW1duE:n‘e) l“rO‘§’°“§*“a1nS1 S3 Vertte dans la tl?’€“§?’?‘e,retat1que (I111 &“““a~°‘”° coup cette réflexion»6’;l§’§\~§§I6ll(-3 va promouvoir .dansrfliistoire de
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de Fétre de la tendanée rec0iL’un pmwohi (Fest Seulemenslgen criticisms tI‘3Cl1_tl0I1“fl8l’1lTI1Pllql16I‘Ol'lt non seule“ment une nou-
l’Etat et dans le contral; social qiic los droits Vlgauiie d eXpOsmO,n- gepetlqull’-mals encoye u.n applwt contra-
Vidu acquiérent leur Signicabi0"n VéI_ita"ble “tilrimitifs de 1"111aglls dictoire avec les hesitations critiques. La reexion pliilosophante
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de dmit naturel O6‘ 1, t‘ V 0 P R35 posera lepremier de ces_dei1>§ moments dans la liberte Inaterielle,
’ on 3 souven entendu» <3 @sl3'H‘d1P6 la réflexion vulgaire Pinteriorisera dans la réflexion originaire
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( ) 8 meme B-Z Heselilismomenl
<1 <16 la Pecvnnalssance Serséé all Passage 6? (1) FICHTE, Grundlage des Naivrrechts, s. W., III, s. 148, ll2V;edasse1be,
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avec la conscience immediate ole nos devoirs empiriques dire Pintessusception de la synthese entre la connaissance et
determines. l’activite dans la réexion originaire, l’a transgurée. L’homme
"' En premier lieu, la faculté de liberte dont Pappropriation est un animal, mais intelligent. Sans doute Kant a—t—il eu raison
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par l’étre rationnel constitue l’objet du Systéme de la moraliié dc refuser d’appeler cette intelligence faculte supérieure du
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n’est rien d’autre que l’auto—determinati0n de la tendance par l desir» (1), car la liberté a laquelle elle donne lieu ne consiste qu’a
jl son concept. Qu’est—ce\a dire 7 La tendance apparaissait elle- ‘écarter par Pattention une representation, qu’a etouffer les <<
meme comme la syntvliese d’une connaissance ct glénne aotivite : Oyastiésirs deregles en ne reflécolgissant pas sur eux ». La libgrte nA’est
elle posait l’existen§e d’un objet extérieur dans le sentiment ici qugnorance volontairie, et dans cette mesure auissi meme <<
donnant lieu par l&i“§su développement de la representation, et elle 40" quand le Moi est libre,<,*<°'l<’<element subjectif en lui ;’@'?% determine
,;‘9:;a~°‘”' dépassait cettgetgeistence dans le InOUV€ITg,(§*ii§‘*\9'illlII1i‘(ié de l’aspi- "":$~°‘9' par l’objectif (2) >>.¢l.&E§<i‘s' par la reduction qu’il&,pa:;'§g&p?ose dans les
ration. Mais,,é"§‘e*f9te synthese, précisémen<t';,@p'arce qu’elle n’était premiers théoreri1.e“%§e e la Critique de la Baistér praiique on _1l ,
par la réexion originaire. Aussi ne parvient—elle pas a la plé- conséguence ineluctable lei ideplacement des postulats l’inter—
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nitude de la realité en soi et pour soi qu’il appartient au vouloir veni;'io~1LiM(li_&ii'ne9‘etant, seule susceptible de combler l abstraction.
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concept va constitiieill harmoni%e_de'la nature etée "I"5*i1Bei~£e; c’est 6,, \labsieniion. Si dans les postulats elle afrme -;<~*°TIl{-11S en se
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morale reproduit a l’interieur de sa genese la genese meme du . Pimperatif catégorique de la tendance absolue sans en examiner
monde. La nalite de la tendance refléchissait la causalite de la le fondement et sans Pintérioriser ni le specier dans la reflexion
representation pour fournir a la liberte son instrument reel. originaire. Aussi la delite a la Revolution copernicienne nous
Grace a la tendance, le vouloir peut passer du conditionnement ‘E enjoint~elle, lorsque c’est le concept qui pose la tendanlcg, ilze
a la determination. Le fondement de l’uni0n des hénomenes
<< ra orter cette osition de la liberte ar elle-meme a une i er é
avec notre vouloir est l’union de notre volonté avec rfoire nature. <7 deggrmais matefielle, on objet et sujlet sont a priori identiques
Nous pouvons faire ce$,a\' quoi notre nalure nous poggse et nous ne °§,%19ét ou s’institue reellement faculté supérieure du désigpuisque
p¥,,1<i‘_e
pouvons pas faire ceée quoi elle ne nous pousse pas (1). » Or, dans Q“ la representation
' nous 5“ ait agir autrement que gent fait la
cette nouvelle positiien pour soi par le concept,ei9éstendance recoit nature, La mgfalité sgprggnira des lors par la syrrplsese des deux
0;>"::,~9 sa veritable sixgnieation. Sur le plan cle ®,l%’i;';s¢finalite naturelle, facultés du desir et;;=i§.e*n par une intention fu§e:?|;,t~°9la synthese.
' celle-ci guraii, n Moi objectif qui rece<¢’:§1,i< une n »: aussi la Ici enfin nous saj<s“§ss’ons la genese de la syntkéeise par l’analyse.
tendance absciliie se constituait-elle on d"ehors de toute deter» “9 La liberte materiei e — l’auton0rnie absolue de la faculté supé—
minatioh. Mais si la tendance est désormais posée par le concept, l‘ rieure du desir —'confere sa forme, c’est-a-dire la necessite morale
le concept ole n 21 son tour pout etre autre qu’il n’est. La n supreme,a la liberte formelle—au choix objectivement determine
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representée donne un contcnu aux possibles de la liberté. (Test et subjectivement libre ole la faculte inferieuredu desir, qui, =11
\ ' 7/\
son tour, lui fournit la matiere de sa determination. L etre
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FICHTE, System gker Sittenlehre, S. W., IV, S. , 75-77, 81~83, (1) KANT, Critique de la Rgson pratique, theorems II, scolieset II.
64‘ cit, I, p. 300.
sq. et GUEaoui(:;i;$‘gp. (2) GUEROULT, op. cit.,®I§,‘“p. 312. Q‘
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est s?"“°h‘?*‘* de natured’ wespril’. détennination dig la nature 5‘ cet ordre pour permettre le passage du conditionnement a la
par 1 esprit, de la conscience empinique par la conscience pure : détermination : Ce n7est pas parce qwune Chose pent étre prim
K En effet’ ma tendance comme etre naturel el’ ma t’.nF“““.°" cipe d’une legislation universelle qu’elle doit etre maxime de ma
comrne esprit sont en moi une seule et meme tendance originaire
1 .
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Qous fieux aS.PectS divers Qst Précisémellt 16 fan‘ de,1’ég9i.té1 Quand 5 morale. La raiio cognoscendi, le subjectif determine par lobjectif 0’
£0‘ 0
efloint de vue réel de la loi),,<§o'i'ncide pleinement désorig<e°is avec
1’
0?? 0*’ 5 at nature ’ quan‘l,0§‘l%§*°1n “‘P“”§,°‘*‘ Comma Suletalgrs le suls Pour 0??’ 00° idéal de la liberté) (2) éftlafs du meme coup la conseigce morale‘~
<.0"‘°<0 0°” 5 moi tendance 13%re0% irituelle a la s"P ontanéité»,"“l1e‘s
0;» @§
deux tendances 0"“’<00°” me Iivre des commagflements
- "’ 0*’ 0° 0*”
determines. Elle est“!g&*i appel a soi,
» - 0
doivenlgélfre dams 1° 0611619 dc la ‘30$‘§§$é,I1§e comm? enes 16 "i-'§ comme personnalit'i§:§Qelle realise donc pour soi0i’a"’synth(‘-zse de la
Sent Ongmalrement‘ AIMS’ a tendance mfeneure doll’ cesser faculté inférieure et de la faculté supérieure du désir, de la cons-
de prendre la jouissance comme n et la tendance supérieure cience empirique de soi et de la conscience pure. En elle nous
doit abandonner sa purete, et cesser de ne pouvoir etre determinee découvrons enn 16 fondement de la réciprocité entre l7intuiti0n
par un objet. I1 en résulte une activité objective dont la n 7- -bl ‘td
0 - 1 f d t d t t h-1
toujours irréalisable est absolue liberté, c’est-a-dire absolue indé— pure-650.1 mtumon Sensl e~e one 6 Qn eme~n e on e phl 0
1 7 » 7 - ‘ 1
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ex donne la tendance morale, et lactivite 0b_]6Cl/1V6 3<1$I1S1 obtenue
est l’activité morale. {Mnsi appllcabmte
la morahte, lmlpdlate est déduite ici avec lendement de
Obwqs (1)
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°’°\e‘§tte denition que pose 03’a.0°réexion philo-
j"®<0“’° , . . Of’ <0 . . .
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M01 m.0ra1'l Eeet’ S1 lilhberte etalt imin P0366 cpmme mi“? dans la representation (4), nous retrouvons une contmgence or1g1~'
essindl de 3 01 morale’ e B He Parveflalt 3 Ia COn§clenC_e de sol ;,.i l naire, fondement de la précédente (5). Des lors cependant que le
qu Q “avers cette 101 morale’ S3 mi“) cognoscendl’ mam la 101 ‘?i( Moi moral fait l’unité du Moi rationnel en general et du Moi ration-
morale a son tour (2) restant absolument
,
indéterminée ’ le Je,
. . , . , < . . ‘xi
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nel particulier il pose lexistence d une communaute d individus
,
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Yeux Comme eXPreSS1°§}"e la hberte H Obtenelt qune Slgnlga" ~ gon plus seulement ]l1I‘1(l1ql;}\§ZQII1H1S morale, o’est-a-dire P3006 pour
<0@§-. s
tion conditio'nnante/e-£“non'déterminante. Le Motnoral s échap- soipar la conscience £1 l§l,0"I‘aC1I16 de la determinationgfiorale par
com0i§;.<e centre absolu
(96
pai'tii‘a“lui¥rfiéme a1;<0;<>ment‘ on i1"se‘pb§"ait 0°
la volonté. La commuaie des Saints est doiic 13,00\$v?é * cication
“.,,
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§°0°” copernicien. Leaf? ssage de la. synthese mgr 10 entre les deux :0
~="910‘”°
supremeA ~"-0”
de la moralilge, eomme la COIIlIIlI1I110I1?} eégl Etat l’était
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0 , , <0” 0% , . . . . ,,~ . <0
facultes de de§l§@T la reexnin Or1€1H?1P@§$ma done P9“ Oblet 0*, .0?’ de la conscience jiiwlilique. En elle ]e systemgseontingent des
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de fonder la cdnscience do soi de la l1ber1ԤԎ en determinant les Mois particuliers et empiriques rejoint idealement Pidentite
\ , » I
Commandements O“ la 101 x“ SOS contains‘ L.11?1P@{“%t1fjf‘,E9~r 3 i absolue de la conscience pure : (1’estl’individu qui permet a la <<
g9-riique de Kant’ ”*
pane qul dissoclall’ la loi at en l loi morale et a la tendance naturelle de diverger en ce qui concerne
reVstai‘t',(‘§"lateiidance‘ absolne pour elle-meme, non‘ encore réécliie '
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l’exigence matérielle ; c’est grace a lui que la forme absolue de la Présentent Originairement liinllui‘
(Erlebniswerie) tels quills Se 51
tendance exprimée dans la loi peut limiter la tendance naturelle tion Phénoménologique (ll Bien p]uS7le Wslléme
de momle BXPOSQ
qui matériellement rend possibles toutes les actions. Dans l’indi— la Condition génébique ell Poul‘ Sol de Ce qua 13 Phénoménologie
vidu, en effet, la tendance empirique sensible exige la satisfaction modeme I16 Saisill quié titre de condition statique Qt en soi comm“
de la partie en tant que partie, de la partie dans la mesure on elle table apriorique (les Valeum Mais $uI’l50‘ll5, 16 Systéme des
5
entre en opposition avec 0le tout; dans Pindividu, d’autre part, la “Ya1eu1"s Se rattaChe7 P31“ ‘~1T1,P1"°°é5 Originaire et immane1}l5 de 13
>1
tendance morale pure,e§ige la satisfaction de la toalité en tant 00¥€eXi°n, 16 SY$l5ém@ des kéléitentionnalités de la conlyilssance
que totalité, an dé'tr0ii1ent ‘0
de la partic en tant ,,00% partie ; ainsi ,0?‘6 l3hé01"iq11e- “ J6 119 P1115 . 3&5“ PO"? S‘1PPI“imeI‘ .la limiteiue Si lyai
'00 K .0 0 ,1 . K
3,pp ar a 11; 1 a d ff eilgaéiéce
.
instincts sensiles s’avere comme impuissglniie a nous assurer la ,°il*“§ 1'3 llmltanti @’@St‘a‘@i1§§@°mme ‘111 m°T1de- La T1e‘5’\:§~$§1l5e de la 1"@PYe*
réalisation de cette n derniérq que 1’0bé1ssanCe 5 13 101 morale sentation est done rattachée a la nécessité plus haute de la réali-
‘
apparaii; seule capable de nous prgcurer ; 13 premiére ne pmduii; sation du Moi pratique ; celle-ci est la nécessité de cette nécessité,
'
que le desordre et le desaccord,
' la seconde seule contribue
' a‘ ell la causallte ' ’ du N011 - M01, ' laquelle S9 5'1 bordonnait comme 51
instaurer 1’01-dye Qt 1’ha1~mOn1e 0 La récjprocjté m0I~a1e du condition une causalite du Mo1,esta son tour subordonneecomme
monde des Mois est le complement nécessaire sans lequel le Moiine S1mPle moyen 5 la causallté du M°1- Alnsl» lyldéallsme de la
saurait s’eX P li cl uer la P hénoménolo gie de sa P ro P re conscience. ‘;§
,
’D°Ci'°l"@. de la 5618"“ appelle 19 Pomt de ‘"16 Pratlque ,
Comme ,
sen achevement (2). Le conf10it de 1 étre et de la liberte est<:imma~ >>
,. . . 0°'.\»"
“ <°0" Lintuition iteilectuelle, .
d.ff, t
, .
1’evidence ana0l§rt~ique du Je =1,01;Je ‘0!~§\0‘° -Tecomment lag i£5e‘tla€de'genetique
,0 , 00 0-
Sert done de m§0b€0Err,e1 n%0»§10€ 1 1 ‘£001 02 volt renouvellvysar signication.
<‘ , - - -
Le sentiment moral ,§=0°@chacune de ses réexions0 ei) ose en effet ii’ 3‘ $8’
,0‘ en soi. Au contraire l histbire pragmatique de l esprit
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d’eXperience morale pure (2). .ll nv s’ag1l; plus de décrire des ’ , 3 P -, P -
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table destination. Dans la mesure on a chacun de ses moments ..l
d’une saisie simplement pSY(‘ll()l()1_;'l('[l1l"‘ mais d’appréliender dans
la Certitude de la g)“ in-Image t 1 1 d ,
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est liée une contingence irréductible 0 la deduction, le point de
P p H 6 3 Va Bur es vecus depart de cette intussusception est sans doute une croyance, un
,0,0
2»
(1) GUEROULT, op. cit.,,0l“f p. 337-338. Xv.
1.
(2) Max SCHELER, Deg0°F0rmalzs1nus in der Ethilc und 1102 mater-iale Werle- 1
(1) J. VUILLEMZN, L’éire el Elravail, p. 7 sq.
,0‘ Zhzlc, S. 401 sq. 00*‘ ,0 0° 0 0° (2) GUEROULT, op. cil., I8,<§,,259. 0,0,0
03’ 0 0?’ <5’ 0?’ <5’ 0?’ 0 03’ <9 03’ (0
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sentiment conditionnent notre accessiona la claire intuition de la
acte irrationnel et irréechi de position, qui se passe en moi sans
conscience morale, mais celle-ci une fois acquise, le phenomene se
moi. Mais l’essence de la subjectivite copernicienne que Kant a
supprime et le primat du sentiment apparait seulement comme
9
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et reciproquement e@l§°e&s% realise parce qu’elle s’e<§%“ ' cet accord
,
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intelligence affiaricliiix d’unc ’l",cnd:1ncc moriilo qui, jusqu’au der-
tement de S01 qui en résulte constitue la certitude premiere et
nier moment néanmoins, la conditionne. Dans l’ordre du phé-
rend lmpossible le doute a son égard. La conciliation entre 1’évi-
nomene seul, le sentiment cl; In l.cmlan<:<> precedent Pintelligence ll
/ ,9, ,3 799
et son action, lelement allcctil piwcerle lelement intellectuel
- -
:
2
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dence et la certitude, entre l’element intellectuel et l’é1ement r 4
lisme speculatif de laseoclrinie dc la Science. Congfhe le pheno- (1) GUEROULT, op. cite; I, p.,3%3’3-334.
(2) 111., ibid., 1, p. 19 .
66¢ mene conditionne en°’nous
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tendance et '0 7 60° k
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en son contraire, en un primat de la Raison théoriqueet » pose determine par le Non-Moi, mais qu’une telle reexion
se_
que la subordination du Je connais au Je veux, que la philo- lui est interdite lorsqu’il afrme sa propre causalité dans la
sophie critique implique a l’horizon cle tons ses developpements, lilierte. Or le sens de la liberté c’est l’intuition intellectuelle
se trouve changée en la subordination intellectualiste du Je veux
g, meme I Le Moi en posantson essence dans la liberte sait, preci-
au Je sais ? Non pas : la penetration de l’intuition intellectuelle 1 sement parce qu’il est Moi, qu’il la pose. Telle est l’origine de la
dans la tendance morale, du Bewusstsein dans le Gewissen n’1n— l certitiide morale, source de toutes les autres. Le Je sujet est
l%€§Ilt»1qll6 au Je objet ; la loi@,e~’est la liberte ; l’acte 3.bSO<L§l' c’est
clique nullernent qu’on %gi1§Oit la conscience morale spr le modele
d’une representation jéorique ; enveffet, le Moi gs? s’y pose pas pa savoir absolu. L’essenceé\<9?llu Moi n’est pas la libert§°’pour le
comme determine ‘pigs le Non-Moi et sans ungivgelle position il éylsregard diun Dieu exterigafp. Mais Dieu c’_est la construction de
n’y a pas de rgpjgesentation intellectualistgitoprement dite. Q4“ la liberte devant s0Ii;;%x9opre regard. L’identite&<€ew°l’intuition
Le rapport con<s°’§i"é”nt pour soi que la causalwg. elalliberte etablit intellectuelle et du at de la Raison pratiqésegeulmine donc
entre le concept et l’action est entierement different de celui 4
~ lafrmation dc la F itude. Kant reste incertafn entre le Moi
que la representation établit entre le concept et la chose dans la moral et l’intellect archetype, entre la revolution copernicienne
connaissance. La raison profonde qui oppose la signication ; et le d0g‘IIl3t1SIIl.6.II1OI‘Hl. Fichte enn accomplit Kant. Contre
fichtéenne et la signication kantienne du primat que. touies Pentendement divin il opte pour la raison nie et le probleme
deuac attribuent a la Raison pratique se trouve donc
ailleurs. que pose l’intuition intellectuelle, la penetration du savoir au
. En effet, la preeminence du savoir praiique sur la foi (qui n’1n— 4 sein de la Raison pratique elle-meme c’est en réalite le probleme
di q ue evideinment as un retour intellectualiste de la foi a un meme de l’exisience.
~‘. , '
savoir theorique) visg,,<’l’1nadequat1on permaneiitea de la ratio
- <9‘
essendi a la ratio cogpscendz dans la_Cr1izque kaiifienne. Gelle-oi § 11. Le déepiacement des concepts
coupe la loi et la payee, elle ne les Joint que g’Q:‘i11,?>°llIl6 conscience dans lfjsyfrprétaon chtéenne
ii autre mais de\,eE,<‘Fait la liberte ne parvienla”§<g<&% a la materialite
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ni la loi au cotciiu. Il faut la croyance poiirigétablir l’objet entier 951$‘ Le prolet fondaipental de Pinterpretation rfienteenne s’est
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at
9/ du vouloir. Kant confond le point de vue de la tendance et le T découvert a nous : il s’agissait de deduire la connaissance a priori
point dc vue de la moralite et cette confusion est a_ la source’ de que nous avons dii monde a partir de Fimmancnce du Moi fini
son clogmatisrne toujours renaissant, par on le Moi moral n est en general.‘La veritable metaphysique de la nitude a laquelle
concu directement que sous 1’espece de,,_ lio_bj_e_t,__d,e4 pl_a~lp_1_, tandis nous aboutissons de la sorte constitue-t-elle toutefois un systeme
que la liberte en elle~meme n’est posee qundirectementget que coherent ? Pour qu’el1e_y. parvint, il faudrait qu’en premier lieu
sa Inethode olitint le privilege d’atteindre a Yinconditionne, sans
meme elle apparait explicitement comme un postulat_(1). Tel
que l’entend Kant, coinghe remplacement du savoir pratique lui— quip-i nulle metaphysique d1gI1@§~‘" de ce nom n’est possible,@<qu’en
conscience éxeiéinsequence cet etahlissemesift ft deduit uniquement ‘did point
meme par la foi, coniie substitution du postulatéa ‘
la Raison pratiquegongiitredit pdonc la %&<:@de’vue du pour-sol et sapasiaire appel a aucune aide §%térieure,
de la liberte, le pi§>i§<iat de
Revolution copeinicienne. Au contraire, A}‘l’91\<§’ accoinplit ‘chez qu en troisieme lieu e9rAi€n<»°la genese immanente d;~i~>Ql$,¥oi ni en
<4
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Fichte_ Avec piégguitjon intellectuelle, la re<€§a€lon_philosophique, general ne pdebouchagga auoun moment sur la trapsgedance d’un
puis la réexion originaire construisent lae conscience meme‘ de 11 <- Absolu reel. Trois tom‘; meme interrogation va done se poser a la
la liberté, Pegalite absolue du Moi avec lui-meme.‘Le moi penetre philosophic de Fichte. eyant evite le deplacement » des concepts <<
necessairement ses croyanccs ; sinon, on assisterait a ce spectacle dansle rapport de la loi au postulat et ayant ainsi apparemment
absurde, que leMoi ne reecliit pour soi, et dela simple conscience ‘ sau\fe la Revolutioncopernicienne, _Fichte ne retrouve-t-il pas
du produit ne parvient a la conscience de l’activite, que lorsqu 11 celui-la et ne revient-il pas sur celle-ci lorsqu’il rencontre le triple
probleme de la genese ct de la facticite, de la reexion originaire
(1)KANT, Critique dc la Raison pralique, par eXemp1e_:_p.142 :\§<Ces postulats Gt de la reflexion philosophiqlie, du pour-soi et de l'AbSQl1.1 ?
:gpi’¥éc§u€<n<;giri;ig}1ni<Z£¢€lit::?§Zg; gianlsicgeliéfgip12:iEg§)Ii1"gj§:t(ggI{}$?s;?xe 9§La premiere difculte appairait lorsqu’0n analyse lailgiation
de Dieu. » ass‘
-Q 9 ‘u principe du savoir au Sg¥’V01I‘. D’une part, l’lIll311llL1OI1§‘lIll36ll8C—
O Q <9 ¢,¢=>°G<- ¢,¢=>°G<- ¢,¢=>°G<-
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que nous opérons sur le savoir ' D’autre . part, c’est ,
fonde celui-c1. Le pI‘1I1C1p8 prouve les lO1S de la reexion et ces
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celle-la qul
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3: aumdellsle 865:6 cnaigganzfl Ufais léizsslgeépelllgsop
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lois rendent possible le principe (1). Dira-t-on que ce cercle est . . . - ’
.t H toute philosophic verltable ; et dans
retourner la mesure ou elle
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absorber en soiigfbsoluité du principe éteriiel et l’identier a soi gs eXa.ct("iHient lnversaux 1’ dest E6 m qul deyore késbsolu Lioppose’ ‘
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le hmlte ne sont pfus dans labsolu mais au. contraire l’absolu
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Linlérlgcfge aitngquogégsalagsgigig
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l’affranch1sse- fnt
O3 ldé Enmédiatité
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est dans l oppose et le 11m1te. _T.andis que la philosophie theorique
m _ , g.
procesnest-11 pas lui-meme nega 1OI1 uprincip
is ue aha ue
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q A t. d . . commence
re e
par poser l’oppos1t1on
ant I M . t 1 N M . ,
immanente
on- 01.’, ces -a- 1re
d. 1
ii la connaissance
a nitude du Moi a
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terme extreme conditionne son oppose
,
sans qu on
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pu1sse xer ,. , .
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, . . .
l interieur de I absolue totalite du premier princlpe, la philosophic
' ’. .
oelui des deux auquel appartient la generation ‘? Afrmer que le , . . pratique transforme cette derniere en une ure idéalité et ne lui
c’est ,p
cercle ou nous sommes ~alors enfermes est infranchissable
, . . .
7
corde en conse q uence cette¢~ex1stence ideale u en ce ‘O1 ra- 7
genese absolue
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l’arr§<t°absolu de la _
. , ‘ & ,‘ ,. , . q . P
tout simplement poser&,*e°omme 23?“
,~9°t1que qui n a deJ sens a S0{g@»"€Ol1I‘ qu a linterieur des disgfonotlons
’genése (2). » Ainsi le ;&a’“pport de l’analyse a la syntlifesg clhez Eicbte
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de la finitude. Le J e eggige de contenir .en soi touteggalité et de
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aussi arg:E1g‘i11 que chez Kant et, a ce[,§é<g%r e princlpe @696 . ,. 4, §& , ._ <9
ES dlfcgites mtjntesfins 16355116328 l€1§;%iiIg);li1tgjlgstuigea Yet“ absolu dont nous "a§§“ons parle. (Test 101 S6l1l6'l£%t que s’écla1re
r,1.enc§'. en Q .8 C as 1,6 pi g6 If nghés dOnt~h(~)uS'r"év0~nS oompletement le sens de la proposition : le Je se pose lui-méme
lnmmon emPmq*ue* e---r--ana yse ‘i -“L y ’ absolumeni. Il ne s’agit absolument pas en lui du Je donné dans
’qu’il était le moteur de la phénoménologie chtéenne, qui
1
se
Wvu la conscience réelle ' car celui-ci n’est jamais absolument, mais
I ;>"91~@“’°
& , . ,4 ° ’. . 6;‘ *~° los0ph1que(2). » 625° *“’&‘”
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la connalssance,
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demontre pas la realite des elements qu il appartient a la philo- comrnunaute et du Moi fini en general. Du moment en effet que la
sophic pratique d’af’firmer, mais loin de leur ménager une place, réalité de l’individu —- et le concept d’individu est par denition
elle apporte une démonstration directe de leur non-réalité. Par un concept réciproque est impliquée par la loi morale, une
———
la elle rend radicalement impossible un certain nombre d’air- facticité irréductible s’insére dans le proces de la genése. Dira-t-on
mations pratiques. Dans ce cas, do deux 0110593 Mme ; 011 13 _ que l’existence objective d’une communauté morale n’introduit
genése doit valoir absoluinent at ces affirmations prajjiques S0111, pas dans Pidéalisme transcendantal un probléme plus scandaleux
sans valeur; ou ibienvykes affirmations pratiques ,el“oivent étre ,9"?{'11o oolol do 1’6X1$'f»oI106 olggéctlve dll II10I1d6 6Xi»éF16l1I;§daI1S la
*9
conservées, alors la gsénése est illusoire. Le pratiafue et le theo-
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“ juste-
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rique ne se complpgoont plus, ils se contredisenjgflet leur négation ment a faire reposer lgolajectivité (Puniversalité elylcga nécessité)
99 3°
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reciproque
. .
ne sgaii;g<:‘it laisser place qu’a une §f§;%at1on mystique
9 .
sur la subjectivité c;g3~*%e"Fnicienne, de telle sorte®,§fu,°1e”°]e puis bien
'
et jacobienne es realités pratiques (1). » lzeaoercle de linterpre—
‘<\ I 5
admettre l’indiviq1;a é d’autrui, le doublemgniéb la conscience
tation fichtéeniie se résout donc dans l’ambiguité de la notion de Q hors do moi, do momont que oot hors do moi iniost Tion d’311i'1‘o <<
- de substituer iio‘ii1mefondement actuel devtolute la realite, le Moi .9"? sols oblige do ooiitmifo ma golloso 3 oo Pmt
<< on oommonoo
>>
pratique au Moi absolu ; Or, le fondemeni; er, le nerf de mute $3 l’autre genese, la raiio essendi cesse d’appartenir a Pimmanence
démonstration, c’est précisément le Moi absolu. I1 y a ici, suivant do H1011 Moi lli oi Pidéaliolllo so change on on Péalismo ’BI‘aT1$ooI1-
Yexpression si souvent employée plug hard par Fightg luiqnéme, dantal. Si la philosophic transcendantale est capable de rendre
<<
contradiction entre la parole (Sagan) et1’acte (Tun). Le concept compte de cette obligation (en vertu de laquelle le Moi fini en
du systeme et le systeme tel que la doctrine le réalise, different général doit reconnaitre qu’il ne produit pas la réalité extérieure),
autant que le Moi absoluoiffére du Moi pratique ; le resultat ct le one ost absolllmont inooPoblo» on offola do Tondro oompto do 13
point de depart de la science sont en désaccord. as désaccord ééaliié emigée par celle-ci. $2" l’égard de la consciencegont elle
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provient du sacriceiz Moi absolu an Moi praiiqiie, c’est-a-dire
au Moi ni car le.§*M<oi pratique qui tend a liga
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fonde la possibilite, la gleduction certes est genetige, mais a
l’égard des réalités eiégagngeres a mon Moi, qu’el1a<~ lose comme
condition de cettc conscience, elle no l’est pas, n’explique
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fin!
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&9~\i<\(’ &,~>"&~,9\” ~
Substibiitiqaui Qlllmine dang la 101 gigfale gt, qui, dans la ,,§*$§~’ pas‘ comment elle§®v§i>nt elles—mémes poséesyi’. g r elles-memes ‘?‘ K
premiére philiophio dc Fiqhte, qlonm; lieu an conji; de la 5’ dans leur réalité intiinseque ; bien loin de la, enles transformant
en des reets sans consistence, elle rend inexplicable leur
g6I1éS6 » »
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1? Ph1l°5°Ph1e _m°1‘a1e» P°1il51q‘1e at lurldlque (If? Flchte 51 1’iI1t»é' innite pratique fut commune tous. Alors l’Idée de totalité :11
H6111‘ de Ce qulll est conveml d’aPPele1‘ 19 Premlel‘ moment de la ~ serait le propre de tous les Moi sans qu’ils se déterminassent en
Doctrine de la S@i@"¢@- L,anarchiSme7 Pindividualisme, 16 Primat elle ; Funiversalité du Moi ne serait qu’une universalité abstraite.
du dmit Privéi @1111‘? P3145, 16 Socialisme, 18 P3131105 de la 0011111111" L Or le Moi de la Docirine de la Science a une universalité concrete '
nauté et le primat du dmil? Public de laautre I16 Peprésentellll 5'10‘ les Moi, tous les Moi en rapport réciproque doivent se déterminer
Cessivement les fieux Péles ,°°ntYadi°l3°i1"_eS 511116 l3en§é6_ que W Pintérieur de la tendance ebsolue; o’est de cette seule fagon
parce que celle-c1 se plggee d abord au point de vgg theorlque, kagiiue l’Idée présente en chakcn d’eux peut en méme tegfps créer
ensuite au point de vg pratique et que, sortant gomme malgré 0*‘ l’unité de tous (1).
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elle de la confus1on$,e13&glu deplacement », elle pgasese logiquement
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a leurs consequeygsreelles les deux motifs geigeradlctolres dont
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6~>°&&0” ;"6~&@‘” 6"‘: 0°” * “Z 0°”
. . & . . & . .
est falte son 1nt§$prétat1on de la Révoluf,;>a§’§>~’copern1c1enne : le
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0 ** xv
060*
99'<<~
d’abstraction (Allgemeinheii), tels que les expriment les concepts theorlqllel {1’9fl10f1$'n°u_S Pas Fetlouver 1111‘? Préséanae non Plus
génériques et tels que le particulier en tent que particulier se selllemenl eP1sl5em°l°g1que» "1315 Onlologlque de la l‘éeXi°11
trouve ici hors du génégel clans la pure universalité ormelle de Q
§l111°§0Ph1q11e’P_aI‘, I“HP’P0_r'0_ 5éJ6¢~_la Téfl6XlOI1 commune ? I?‘-suhor—
langoisse. La genese,6e“est le formalisme. Mais alis la victoire *»°d1nat1on du dBI‘lVB a 1 0r1%aef1a1re ne va~t-elle pas se reifverser en
3“ . . . 2>
sur le forrnalisme 6§,1tl‘e\ nous promettait la nouyelle Revolution la subordlnatlon 1nve§se6? Ou encore, puisque 6l,,@“&g‘éI1él31Sl'I16
Q . . , . Q
‘copernicien devait pgiychaque G G
~=~>°’.& copern1c1enne ne etre obtenue que s1 l’on~>%x1'°21ppelle subrep- ~\ 6 >
moment de la nellexion 6 philo~
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6‘ ' 8'“ ' ' 9'“ 6‘
’ ticement £1 la,6§g§ticité, 51
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une totalité cq61s“<:,;;§€te (Allhezl) dans ,6a<*‘%6;.<*“
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SPPh1q11e,_ TetT0u_V§Zf;§~'§nS la Teexlon Vu1%a1YQ6§?§’ acllefle Q0115-
laquelle vont sowletermiraer los mdlvldus, ce qu1 oondu1t au rea— ~“f“ ‘Hence 5”‘ Elenerls» an°ns'n°11s P35 but” S111‘ § 6 faclllclte 11‘I‘e"
lisme pratique. L’opposil,ion de la gerllsse nt do la faoticité culmine ductlble». S111‘ ‘J11 élément
.
de 001159161166 ,.Yéfractaire
.
all regard
.
de
done clans cello (l’uno pllilosopliie :1l>sl,|'uil,e et d’une philosophie la de $01, $111" "I1 ITIOFCGHH
’C°T1§C16n({e 11-1001186181115 (101115 1’1I1'B6I'-
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de sans cesse en progres, qui s’oppose zk Pachévement d’un tout. Malmon? De la’s°_rl3f31 1'? réexlon Ph11°S°Ph1q"9 116* (lé°°\1V1‘i1”a-
Le tout lui-méme n’est quidéal. Si le Moi ni en général expri- 4‘ time pas ‘me reahte quli Page qlfelle Se trouve PTé°1SéT:}.enl" all
malt tous les Moi, conne Pespece représente les ,j,n“liividus, on
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principe de possibilite de la conscience reelle dc soi, echappe fl absolue du sujet et de l’objet. A son tour une telle identité
par nature aux prises de la conscience vulgaire ‘ ne _sau_rait avoir de sens q6u’a l:intérieur 6du lV.ioi ifini en général.
Nul doute que a co n ra iction entre la facticite ct Ia enesc Mais s1, comme on a vu, c est l lntervention d une communaute ,
devait avoir pour consequence une rupture dans la clarte du crest-a-dire ’Clil1'1d1VldI.1S autonomes etl1bres,qu1 seule est suscep-
pour-soi. La facticité, c’est Pinconscient. Sans doute Flchte tible de specier les devoirs et de conferer ainsl la certitude 2-.\
accuse-t—il Kant de n’av0j_r pas résolu la raison dans6son unite : pcorale un contenu autre _qi1e l’uni_versalité formelle,’ l_e sujet
<< Kant, dit-il, fut le prgrfiier a découvrir heureuserréent la source 64@<d1ffere de l’ob_]et, la conglrtion SI1l1)_]6Cl31V6 de la cergatude est
.4 . .
empipique et a l’inducti%n d’étre étabhes comme lo1s6de la raison 66phenomenolog1e transcend6a4ntale de _la C0I1SC1B¥lC€6 n est-11 pas
.
qu’a une vraie dédugésion d’étre découvertes dans leur source l 6&9‘ he a cette contradiction, Que la conscience de S01 a aattendre la
» Mars ce clarté des actes qu’elle64gfi;oduit de l’Autre absolu
46¢ originelle et presenteles comme ce qu’elles sor6;J§’(1).
<, _ o Q‘ -
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9*» , , 4, Q“ . . Q. e
son mou~
prernler vement phenomenal6,&~>n6g~>°fa1t que reproduire .
le
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genese dans Yimrnanencc absolue. Et tel est bien le sens de la de la conscience ef, elle ne suit, pas A poser 19 pom--50,‘ ; Du bien
certitude morale chez Ficht/c ; elle fonde Pévidence intellc0t1161l@- i elle parvient a la conscience de soi, mais c’est au prix de Pidentité
Mais quel est 1e statut de cette certitude ? En intussus~ du sujet et de l’objet et parce qu’elle dépasse le pour-soi dans
ceptionnant l’intuition intellectuelle de la réeruon phllosoj 4
l’en-soi. De toute fagon, la solution que Pinterprétation fich-
phique dans la réexion vulgaire, elle doit réallser Yldelltlt téenne apportait au probléme des deux réexions échoue. L’in-
lguition intellectuelle dans la réexion philosophique l§BSl36 en
&*’d@<;a du pour—soi et la certitiide morale dans la réexioprfvulgaire
(1) Bericht uber dens rlff der Wlssenschaftslehre iid die bisherigen r - -9
s etabht au dela. Ici la gamicité, la la genése mais wile part leur
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Schicksale derselben, 1&$ll§, 5- W‘: VII’ 5- 362- &<‘°“~
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rencontre. Or cet échec n’était-il pas nécessairernent inscrit dans 32’;?ng;2n:}€e guiossspgoigts d7fn.e'I.neine Comme M01
la denition de Pintuition intellectuelle comme élément de << Prise ene méme la consgience cgsgbgg d (én
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possibilite » de la conscience de s01 ‘Z Qu est-ce maintenant, -
<<
» ~
prOduits_ ene est - la gontemplation immobiies11e ans ses
demande-t-on, pour commencer par examiner le Je observe, que eue S,alié’ne Pour la révéler Q eue
ce retour en soi-meme; dans quelle classe de modications de ‘ meme’ la re exlon P 1 05°‘
la conscience doitr étre posé .2 I1 esh nunement un ache de ¥, ~ phique doit intervenir et transformer en mobilité le repos. Or
<@<&\ ‘C ‘xx I \ 7
concevoir il
ne le devient que par lopposition d up Non-Je et
: &*Qet't'e transfqrmation qlli dgvait etre d 31301" d Prtee algvcompte
Q‘ Q‘ Q‘ Q‘
dc la consclence vulga1r<e°elle-meme, n’appartienté,<=finalement
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par la determination d 4 Je dans cette opposition. Bar
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il est une simple ipiion. Des lors 1l n’est égageigoent nullement <96
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du moment queipar ce seul acte aucune co1"»s‘:<;'§iié“i1ce n’est produite, moms la philosop e salt-elle plus de ehoseseque la vie.
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4 64
Q ‘° conscience (1)§>°$i&@“fia réflexion philosophiécfiie‘ devient ainsi la °’
activité, coinc1da>"it~§est le concept du Je (r‘2;}.=§>> La réflexion
vérité de la re’£§§xion vulgaire. Gelle-ci Gl'l?§3II16llI'€‘~ au concept,
celle-la seule s’éleve a Yintuition. Or la consistance du concept, enilhamée dains la Qnécessité du conceptiet de la conscienpe VH1“
c’est—a-dire de la conscience réelle de soi, n’est rien d’autre que g,alr? n9u.S ,1Wre sa.nS,dOute um? commence réene de $01’ mais
Fafrmation factice de la nitude. Il y a un Moi ni en general : 1 Obieptivllie du .MO1 H y fast possible Que p'?rc,e quion a mtmdmt’
u
»
tel est le sens du concept, du Non-Moi et de la disjonction. La uI,1 fa1t.1rre.duCt1b1e’ calm M91 in en general‘ Le Concept est
contradiction de la genese et de la facticite vient donc déboucher determmatlom ,Or cette dgtermlldatlon He Pent. Pas é.tre déduite i
\ dans celle des deux series \réexives. Au point de depart, la Rév0- Que .eSt' La metimde philosophlque de llntumon lntenectuene
0'; lution copernicienne rspporte necessairement la eerie dérivée gmphque done’ S1 t’0ut(_}fP1S@<ll1 phllosophle transcendanlégle He Se
Q3‘ la Série Originaire {$1 terme
£1 rapport tout erer 9' s,éc1aire 6&4? contente pas de cond1t1®ner, mais veut aussi déteiiminer le
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complement » et l’ epgllobement » du concept, maaisicette iIn’p]i_
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de celle-c1. ((v‘L§‘° diiculté réside en ceeiue, dans toute la K?-8'8} ‘Q damaging tene p§%?@,ct1Ve la determlnaplonv étrangére an
construction, j’9ai projc'l;é, comme Absolu, l"energie de la réexion Q POD 1 1On,?en;ent' 1 on veut’ au. contralre Fm eile lu1,dQmeure
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o1nt de vue <1 '
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1 Osophle thfeonqueq Pour _fa1Te
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1e philosophe reconstruit ce Moi dons sa conscience. Par consé- . 4 Qplpe au in a so u’ 5‘ a reexwn de la conscleme Phlbsophlque,
. - a a secon e ' ' ' ' ' '
quent, bien qu’en droit nous posions le Moi originaire comme
- -
gene el“ all Pomt de Vue réahste de la Phllosophle
- - . - ~ "
pratique. L’oppo33sition du Moi fini en général gt de la communauté @333 6'0 H11 Pfti (111 M0iliI1i ; II18iS 901111118 C8 O110iX ilplique implicit8~
chez Fichte nous conduit, d()1'1() 5 définip 13 philosophie comme it ment contradiction, puisquc l’évidence de la conscience finie
une aliénation de la pensée. Il y a contradiction entre ce que son jl déb011<>h6 jllstemllt (13118 1’~‘~1fTi1"II1af-i011 de l’AbS01l1 6t dc la f&0ti~
interpretation dit et ce qu’elle fait. Elle dit, en effet, que le p0ur- 3 ' cité, son interpretation retourne en réalité et de fagon honteuse
so,‘ n'emp1~unt,e 5 rien d’aut1-e qu’g1 lupméme la _1umié;-e de 5011 aux memes postulats que la Critique de la Raison praiique..L’alié-
auto-construction, mais en réalité, au moment de la genese de 5 IIQUOII <16 18 II1éth0d6 htéellll,
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qui dépl-H06 la vérité dc la
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ce p0ur—s0i, elle est constagnment obligée d empruntegsa lumiére
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5‘ 5‘ <°3 moyen de salut, dekoéiche dans la V016 pass1ve,,€3'61;2§° l anéantit. Le
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0°’ cience sans me nier moméme. D’autre part, si je 514% représente 6,§’3strophe de son troisieme Snei, oii Pinterrogation sernslze refuser
64‘ l’Abs0lu comme diff,e~Fent de l’énergie de ma réilégcion ou cons- 694‘
d’assimiler l’étre de l)6i,e’i1 a la connaissance que6,l~‘°l1omme en
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cience au nom de l’Asl§33solu représenté,. je dois ngei cet Absolu s’étre défendu avec UI166s‘l§3Bll6 vigueur contre son diseélple ? Si ce
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represente lu1-merge" ail nom duque ]e niais 63? conscience, ou
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F 1c ht e n a pas sa1s1,1¢e,£ens
° de la Crzizque l{3I1l316§15Il,§§*6i3 “‘
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parce qu’il
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illusion, la cor2s§A€3ncc, source de la représiitirition de l’Abs0lu I J ‘ a tenté de l interpr§t*$3r a 1 aide de concepts d0g°\3m“a3tiques ‘? Fichte
est source dc l’Absolu rcpxcsenté, ct qu’ainsi toute réalité doit n’a-t_i1 pas vgulu 9 Son tour remplacer la foj par 1e savoir, de
étre posée en elle concurrcmmcnt :5 la puissance de voir cette
A
6* telle sorte que 13 (liSl?iI1,0tiQTl, I.I.1.6.II!,6.,eI1.l9.F‘5.. .123, °°nn3i5$.a11°e. rel
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réalité ; rnais alors, c’est lo représcnté qui, dans la mesure ou 11 _wl:>§_96§6i9W1566_1_1‘f,§6_P195de déplacement
place»6Q6,3;1§6§9§6_§X§§§g3§6_2_§A%r1e
se manifesto comme indépendunt do l‘acte factice d’une cons— ~ de la, genese a la facticité, de l’homme a Dieu, est obtenu dés0r_
cience représentante, doit étre réduit a n’étre plus qu’une illu- mais au prix de la distinction entre la volonté et dc Pentende
sion (1). » Sans doute explicitement Fichte se range a Pidéalisme rnent. (Test au coeur de cet entendement *que""1e conit s’éle\;e
\.
6,0 6,0 6,0 <6 6,0 6,0
3&8‘ Q32 3&8‘ 3&8‘ Q32 Q32
(1) Gunoom", op. clt.,~@i, p. 206-207. (1) FICHTE, Kleinere Gedigiite, Sonnette, 3, S. W., VIII, 8982162.
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sans aucun doute recuse le kantisme authentique.
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linterprétation neo~kant1enne va critiquer Fichte, pour ecla1rer
essentiellement sur la confusion des conditions transcendantales ses propres pnncipes.
des phénomenes ou des nouménes avec les conditions psycholo-
giques qui constituent la conscience. Sans doute dira-i64-.0n‘ que les A
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Oest pourquoi la signication transcendantale d6e<~‘T:a chose en soi, ii} 69¢ 69¢
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facticite qui en brise les llmitcs, ressuscitant ainsi avec le rea-
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~s~’\* 0° ;> 0 9° is" morahte et la bassessé d ame. L anthropologiy Q11 en reste a
SI? i7—\TION PHILOSQP I UE
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DE L INTERPRETATION NED-KANTIENNE
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est non pas la refutation mals la source des eryurs du psycho-
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1» ° découverie dans une n1e'i'710de propre (1). » La psyohologie 4 et la
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1 _p_re t en d u, 1 ’1deal1sm§,&,_‘§6tlemai1d
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n’a pas ~ 4 ~60‘,6’we -
soclologle consideregtlfhomme tel qu’1l est, m§5is&<‘elles s’1nter-
n
. . . ,. . Q
1) Quel est le principeagtii subjectivisme psychologiqiie ? la signication positive du nogeavoir et de 1’ir-onie socratiques zgfa science de
2) Comment la m§t%ph§'sique fichtéenne et Qfinterprétation la vertu n’est nullement sghblable au savoir du cordonniqfou meme de
qu’elle donne‘ sle Kant im,I?q li uent ce genre xi i ‘I Partiste, car elle doit esiiiiner les. ns en elles-memes, n;o,n“ le rapport des
moyens aux ns . Dans?’ efcomportement technique il $3? ‘seulement de
9 0&4‘
,.
9;; \» << ,
.
3) Comment l L;1‘li<§>f"pi"etat10n veritable de 6}\g~i’1t 4.‘?-'
Ia convenance du moggih <‘§’_ un but déja pose ;_ dans_le &% portement moral
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t rols‘ Pmblemes ‘ - ., ,
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A la saisir comma: un élément inné en nousjpuisqu’elle doit etre du monde de Yexpérience et non pas le monde de l’expér1ence
au contraire le ferment qui transforme notre nature (1). 5) ii comme fondement du monde de la connaissance (1). Qu bien s1
\
Dira—t-on alors que la psychologie, maitresse d’6rreur en » >*' Pinnéisme en vient -— comme Pévénement s est produit h1stor1—
morale, est cependant maitresse de vérité dans le monde de la quement chez Descartes —— a poser le problems de la conna1s‘-
connaissance. Ce serait confondre les droits de Pexpérience avec sance, c’est a travers Pambiguité d’un C0g1l1° q1:!17 all m°me;1t 3“
la signication de l’empirisme, croire que parce que toute c0nnais- ‘N ii il aborde l’inspection des éléments de la connalssanoe, ne O-I1 6
sance commence avec lgixpérience elle en jaillit, identifier abusi— qu , apparemment sa l13.1<§@I1 avec la SUGCGSSIOII,- - ~~ ' des impressions
vement le -droit et le rye, le probleme de la validitgeet le probleme Y
psychologiques (2). L’§;.§ialyse fondamentale dc lex§i§r16I166 ‘Q
IIOUS
66 de Porigine, 1’ Entspringen » et l’ Anheben » (3>)°et tomber dans
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Q“ 06> oblige donc a passeiyie 1’1I1ne
- ' ' a 1 ’ a pizorz
. ~' ' e t, A rechercher
90 Go ,' par une
,,>'»‘i0»° le soepticisme igesséue, réfuté en réalité pA;;~<l’”<eXistence d’une réflexion métaphiq t 11011 P1119 P5YPhP1%,
“ 31~>":0@“’° deslelsmenii
Q 0° physique matlggfnetique, cornme tout a l’hemj;e@§n risquait de tom- 01?’ de conscience qefi serviront non plus a d(§CI'1%$@ Plgllle, e_ _eVem .
ber dans le scepficisme moral, qu1,quant a lin, doztétre réfuté par ““~ ou l’étre de cetiie conscience, m_a1s unique 6I1’f= 51 @7_§P1}C1ter ia
la presence en nous de Pirnpératif catégorique et de Fexigence Q contribution a l’édice du savolr. NOUS YOYOHS7 amsf flue da <<
morale. << Ainsi dans 1’analyse des faits de conscience qui et confiance dans la valeur de la science est liée a lHdl'IllSS1(;Il 6
dans la mesure on ils créent la connaissance, il doit y avoir une fondements de conscience dans lesquels la science a trouv 5011
distinction interne de tendance. (Test en vue de cette distinction origine et dans l’édication desquels elle poursuit son h1sto1re(~ ). »
que Kant désigne le procédé préalable de la méthode transcen- A )\ Ce passage du psych01°g1que all métaPhYs1qPe, en_ {Heme
dantale par le terme regux : metaphysique ». Et cette condition
<<
» § temps qu’1l ecartei-
le SC6gt;1ClSII16 théorlque ‘ -
et pratiqlic, libere la
-
métaphysique préalablgfest du meme coup la correction du pré~ pensée de ses attache§0<avec'le cours effectif de l%0¢S133]60E1‘§;L§
jugé psychologique (3§7~§‘>> En se bornant a l’analyse$°s
0 “P Y cholo 8 i q ue , 0 empirique. Pour fongei: l:8Xp6I‘1BI1C6, 11 faut la quéiti r.l ubpet dé
Q
on s’interdit d0nc§;é°e§saisir le probléme dc l’e;;éQé‘¥'ience, c’est-a—
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dire de la constl at W d’une connaissance scien . ..
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ue del’un1vers .:- <69
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0??’ pour . passer
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de l’c§;;p‘er1ence psychologlqhw 1t§‘\0<> 611 Q J
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l’em 1r1sme aussrqgien que de l’1rme1sme
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§5i<éXPeY16n°e
_ scien-
1
telle que Newton‘<\ la realisee
2»
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L’opposition’
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Q’ - 1 - 0’ P
tifique, il faut‘*Q:s*i*iandonner notre 3SS6I‘V1S'§€:16I1l3 a lerzperlenge
s
eect1veme'fii§(4). <<
" )1‘
‘O I ‘O
contre ‘Paprioriisme a pour consequence le scepticisme (5). » Y réelle pour nous tourner vers le fondemen et'la_poss1"b11te 6
Et l’innéisme n’est qu’une forme de cette opposition, puisqu’il celle-ci. a L’expérience doit étre SOI'tl6_‘d6 sa realite naive 111031‘
s’interroge sur la genese réelle de nos facultés ou leur structure étre amenée £1 sa possibilité (4). ii Déja en nous contentlan 6
native, au lieu de poser le problems de Pexpérience en ses véri- décrire le mouvement qui nous permet’dep’HSS61"d11 Psycho Ogfilue
tables termes qui sont épistémologiques et non psychologiques, au métaphysique, nous apercevons qu il n aura de sens @1119 S 10056
et qui concernent le monde de la connaissance comme fondement poursuit par la quéte du transcendental et du posslble. Le me a—
physique n’est pas en eiagarraché a l’expér1ence Il31V{%§p0l1I‘ repro-
(1) KBE, S. 137-178. ‘Q
. . A * -- X érience
i ’ BUST
» \ duire en lui-meme ungnatiere second6_61'» P6151116 ’ gee fbndeli
-
0
66 (2) Hermann COHEN®,°ifCl?ll8 Theorie der Erjahrzmg, 2/t‘eiAuage, Berlin,
Diimmler, 1885, S 13%;" clesormais cite K TE 0 0‘
‘ 0 une deuxiéme instapce de la realite, mais an con rel!‘ p
' ' 1 Qisstacette condi-
_ - ~»° , . 0 0* .
(3) K TE, S. 173$)? iotion de reminiscence platoriicigeriiie tait passer £1 l’in-
- - ~
A;>~’°f;0”°
i "‘°:&°\&‘ cfatte eXP@P1@n°,e0§¢°‘*°i~§1@“ ‘le°°“v“’ le cntere lg§;§93:d0g mbléme de la
“ 0° néisme; elle ,a
supreme que
en tant que deviation pB?\t§€gg§i ogique », la tentation
ment aux mythes et a 1 ,.1I1S])lI‘£l
, .
<<
. . .
religieuse a 1l'I1pOSé6 au
00 r’ tlon que la ysique,
restera
. .
au sol‘ P .
is
0
logicisme scientiqiifde Platon (P1336). Tel est par exemple le cas du Phédon, c0nna1ssance' C est Ce qul I
on la reminiscence sert do preuve £11 immortalito de Pme ; une telle tendance
‘
g
'
psychologique conduirait au dogmatismo ; elle nous forcerait £1 interpreter les 1) KTE, s. 17-22, 42-55, es-75, so-130, 239-257. KBE, 5- 137-178-
1
'9 '
idées non plus. comme
.
dos lois, muis comma dos choses, comme exprimant non 3 2) KTE s so-31
. .
Ius la nécessité lmmanente A ce monde-ci, mals un second, un arriere-monde. »‘
’ ' ' ,
3 K TE, S. 76-77. D apres Natorp le moment platonlclen ’ ' c on-espondant est
?Car de méme que pour Fame prisonniere du corps, les choses sensibles, de le lvifézmn. “La vérite de tout ce quiest se ti-ouve Oflglnlremenioiigiléggfégrigi
meme pour Fame dans son existence pure, libérée du corps, doivent etre pensées \ 1e fondemeni de conscience et on nel en peut :t1r61‘ Que P81‘ “nest récisément pas
de fagon correspondante des choses existantes pures,1ibérées du corps » (PI,"38).
géanmoinsz presque partout, et en particulier dens le _Ménon, le\_sens logique
k , (PI, 34). Ce procéde approprié de pensée, 0 est 6° qul 11° gsancg dang 13 queue
e 8>GOI1SCl6nC6 parvient A égarter son sens psychologique.
' ‘ etre Pobjet d’un enseignement extérleur »- “ Li-1 . Gonna‘ _ << u we d it 4 - 9
66 66 =0 '0
(4) KTE, S. 140. 0°‘ i Q 0,0
6 ¢,° ¢§’ es
op? V0 ace‘ we ace‘ (yo 9° 0 cf?
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~\.>°=\8', 09>by45$ 0063;’
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L’INTERPRE‘TA;*T¢TON NEO-KANTIENZ¥a§,§
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fait de la science ne§c>‘Q§>afiienne et de Pexigence rngiaiie nous empe-
1
Q6"
linteret descr1pt1fx>‘§g§ psychologique, le schernecet l’image. Si
1
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notre pensee etaetaiimitee aux rcprésentat1o>c1;s$"l)ien loin de pou- 9,
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1
1
giggle desclgnet un,unW.er"S~e»1* 1';lm'a‘34"e"'un’p*art1f3u11EF' En tanlf que 16
concept est schematisable 11 n’a as besoin de se ratatiner en
imaeetil
-
g , P
eutce
par 1e schematlsme. p
end
’ P
' ' ' t‘
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.an. 39:92-»((--~~gy-E?- Hmag*19§Lly§~m§;m' Amsl
la hmite psychologique est transmuee en une
condition de la connaisskyice qui élargit au contraire@,<1*§ represen-
1
2
" Q
.1
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retrouvé le préjugé psychologique du réalisme : ils ont rafné »
9
<<
-
<<
<
tation et la demandeéspsychologique trouve aipsi une suren- cendantal signifie 1e cniéere dc l’a priori ; chez Fichtyeu contraire
:
QQ
chere (2). » Etabl1Q*5’“1§@1UtOHOH1l6 dc 1a pensée§;p"Z1r rapport a i1 signie la c0nscieng¢§‘Ee soi dans toute son exterwiibilité psycho-
e" 9,
~="9’~@”° Pinconsistance et “Zi’L§°‘”dére 1e n '““'° ‘ logique (1) ». Des loaisbgest au moment meme cpilfhtilise 1e voca-
3
‘
~
,g me de la .rep1;§&§~§§1tat10n ' tie! est’ bulaire kantien (bi <0 lus an moment on 11
—
*9 9 , *9“ Y
-
7 * 7 st“ '" uve une ins ira-
loblet de la dedllgon metaphyS1que' L mnegme at lempmsme
‘.-
‘,6’
rience vulgaire a ceaii la fonde en réalité 1’e.>£’“ “rience scienti- que la catégorie. (larlkes categories, les créatrigelsede la nature,
;*°‘1*\”°
9» <° que et la COnD C6. t .i ~<‘
sont rapportées a9,nn*e° intuition pure. Mais il iggéen a pas de telle,
<2“ psi‘ pour 1e monde iiiorhl. Car nul sentiment intiilectuel n’est donné
(1) En fait, c’est surtout lc réalisme do Ilerhnrt qui se trouve (1) KBE, ;‘ cf. KANT, Lettre d Johann Heinrich Tieflrunck du
S. 290-291
vise par l’ar~ ‘ 5 avril 1798 : La simple conscience de soi, et meme uniquement quant a la
-z
gumentatln <16 C0h6I1- forme de pensée (nur der Gedanhenforrn nach), sans matiere, par consequent
(2) K TE, S‘. 385. C’est pourquoi la dcuxieme partie du Théététe réduit =1
1
la lecture, conduit a une théorie des categories, non de la ‘reproduction une impression d’étonnement. A lui seul le titre [de Pouvrage de FICHTEl :
des- Théorie dc la science, du momentsque toute théorie systématiquemegit conduite
Q§'°h°595 en soi; elle est un a pggplexe conceptual, dont il impoigte d’afrmer est science, fait attendre un gain mediocre, puisqu’el1e indiquerai;€une science
3&9 q}1’i1_11’65t pas 11n_e compos; on rnecanique et morte, II13iS§~°’€1ll'18 creation de la science ct ainsi de suit§°’a Pinni. »
d unites de pensée 11'1d1VlSlbl;$S et nouvelles » (.PI, 119). Gs’ (2) KBE, s. 294.
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138 GE X, 139
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(I111-P111888 faire CI‘O1I‘6 qu 11 rendra intuitionnable la loi morale. Fichte a été poussé par sa conception du primat de la raison
Et parce qu’il n’y a pas une tells intuition pure, créatrice de la pratique » (1).
réalité morale, aucune connaissance conforms a Pexpérience, ~ ‘ C’est parce que le problems transcendantal n’est pas posé
aucun savoir du moral n’est donné. On ne peut rien changer a que le réalisme métaphysique retourne de Pidéalisme critique a
ceci sans détruire ls caractére du criticisms. La condition formelle Yidéalisme absolu. L’intuition intellectuelle intsrvient alors
de l’intuition n’est donnée que dans 1’ analogon » de l’idée de
<<
puisqu’il ne s’agit plus de fonder la connaissancs, dont 1’ét,ab1is_
liberté. Méme le réalisine éthique du systems itgganscsndantal ssment implique toujogrs \ la collaboration du cggfcept et de
serait menacé par gétte conception niveleuse .@1 primat. ' On l’intuition (2) let rendsainsi a priori impossible l’in§a€i1tion intellec-
QC"
Q psrd la réalité du Grgogide moral, en le comprengtn alutrement que tuslle, mais de deelopper métaphysiquemeris-ife concept de
v»
¢~>_¢é"
c
concept limits dsc“,l-"l1omo noumenon (1) . » 4’~99“b81°“ . . 9’ " A . 0’ .
Q} {<9 .
.
conscience dc soi,»:‘°<E? meme temps que l’act;\o‘i;\i>§‘”1a connaissance
Au lieu qpgeQ9“ehez Kant ls primat de lgigiaison
- 5‘-
l
fonder la pjossibilité d’une limits de la connaissance et d’instituer i riencs st non pas comme limitation de cells-ci » (3), la confusion
sur la découverte de cetts limits le trait d’union entre le monde s’ope_re entre le pratique et le théorique, entre la raison st l’enten-
sensible et le monde intelligible, cs primat chez Fichte a un sens , clement. Pour Fichte, de meme que le transcendantal n’es't pas
<<
psychologique dans la mesurs on il est immédiatement traduit en critére, la chose en soi n’est pas une tache, mais une existence.
termes ds conscience de soi et que, par l’intervention de l’intuition Et comme la raison pratique a ls primat, la loi morale est la
intellsctuelle a laquelle il recourt alors nécessairement, il nivelle chose en soi de derniere instance, et ioui le monde sensible deviant
le monde de l’étre et $6“ monde du devoir-étre, periilant ainsi la son phénoméne... De laefpensée du primat de la Raison pratique
signification transcesadantale du concept de ncnmene pour en découle donc l’idéali§~?i:2e ihéorique de Fichte, qui@,p’ar consequent,
l
0»
'0
°e"i, établir la signifigaitébn métaphysique. Ge pseist plus alors le quant a ses motiiiiwest bien plutot un idéalisfné“ éthique et le
\
»,~‘:<g°\” systems des elveaigebts de conscience rendapztépbssiblss la science demeure , parce\g’Q,e°‘l’inversion du criticisms zanscendantal a son
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r I ' ' ' '
et la moralitefgni est recherche, mais (, .
V
R ,
aur°§,s‘ntra1re Passignation ‘Q, ‘
0 s
origins dans cs §°i*1mat. Mais - l
1;»
, , , , ,
d une certitude psychologiqus correlative a chacun de ces ele- inversion du criticisms se rencontre, est cette image » dont on <<
ments entendus en un sens nécessairemsnt réaliste, encore qu’il peut fairs la demonstration, d’une activité, d’une agilité que
s’agisss désormais d’un réalisme non plus empirique InaiS tI‘aI1S- ‘ nous percevons en nous et dans laquelle nous nous percevons. La
cendantal. Au lieu de fonder l’étre du devoir comme possibilité ‘
representation
' sensible de cetts autonomic est ce qu ’ on nomme
d’une legislation rationnelle d’un rsgne des ns, l’intuition intel~ liberlé. Cette liberté est le principe de la moralité (4). » La confu-
lectuslle est inventée pour décrire la conscience psychologique dc 9 I sion du metaphysique st du psychologique apparait ici en pleine
cet étre comme actualité du regnum graiiae. Ce qigiéétait limits lumiére. Tandis que da1;is\'l’inspiration originelle duiantisme la
extreme de la theonxe devient par ce renversement point de liberté n’apparait qujaaii terms de l’explicitationsalnalytique du
Q6"
Q départ st principe ,(<~§j). La philosophic pratiquaevient la philo- 6,9 concept de loi mor;sa‘lie.; dont elle fonde transcvegantalement la
*2
~§w Q
sophie théoriquewlikégméme st les taches dc laxeniiaissance s’iden- v»
$8’ possibilité, la ligeite fichtéenne est identigegswa un caractére
s“ 6‘
‘°
Q
Q
tifient paradogs’, ‘inent aux taches de l’acti<§’ @‘“La raison pratique propre a la co °"1=§nce de soi : elle définit u§i’e§1ature particuliére
se chan g e en segcontraire, en 1I1l3L13l310Tl 1nte°gectuells. c’est-a—d1re de Fame, ce qiii la fait apparaitre COII1I1’1B““llII18 image » oil le <<
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93;’ <2 93;’ <95 0,0 <9
L’INTERPREZ;j&>l;$‘YON< NE0-KANT1EN;,i<“:e’
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141
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‘sl . . . ‘9 , -
I 0 0
scheme a Pimagination et de la conscience scientique ou morale terroge non pas sur la constitution empirique ou metaphysique
a la conscience de soi. Le pathosvde la Selbsibewusslsein, source de du Moi, mais sur le rapport déterminé de ce1ui—ci a la constitution
l’intuition intellectuelle, n’exprime alors que la confusion per- l
du rnonde du savoir. La découverte de la Revolution coperni-
manente du metaphysique et du psychologique, de l’a priori et cienne est ainsi inéconnue dans son originalité et rabaissée au
de l’inné. niveau de la réexion socratique on de la meditation cartésienne.
Chez Fichte la deduction transcendantale consiste unique-
<< D’aprés Fichte, le kantisme ne serait pas autre chose qu’un
ment clans la dérivationpartir de la conscience .de Prouver << cartésianisme germanisé » et l’unité de la consgiience serait
<<
qu’un concept est conqgfion de la conscience de soi~c;e°st le déduire. R uniquement 1’express;§ii monadologique du c0gi§e*°» (1). De la
le reproche de subgeiitivisme si souvent lancé pa}; Hegel contre
Q
66¢
C’est la la voie , du gssitésianisme
. .
faux unilateral? Ghez Kant
, . .
au Q
22°
contraire,
<2
;>"l’&2\”°
2»<<~ ,
dans la mesure oi‘i %l€5—Ci, faute do pro-
&2»,6<<~
de lexperiencességnentique et a celle-ci apgafljient pour l’uni'té de Pidéalismo beilue
de la conscience de soi le divers de l’intui on p ure mathema- 7 ~
longer le meta ' ‘P hysi <1 ue P ar son com P ' ent nécessaire, le
tique (1). » Tant que la déduction se contente de mettre a jour transcendantal, n’échappe point aux préjugés t HIJX 1111111189 C16
les elements de la conscience dc soi sans préciser leurs rapports toute psychologie, qu’elle soit réexive on empirique. Tant que <<
oublie d’en examiner le critére, c’est-a-dire le sens de régulation 2 Yinterprétation fichtéenne tient s l’imp0ssibilité de conférer
objective, s la lumiére de cette analyseltranscendantale qui s’in- 6 un sens l’a priori lorsqu’0ii l‘8S|3B a Pintérieur de l’analyse
£1
~99’. (>22
Q‘<» Q8Q
Q par Pinterlocuteur Critiasig une telle connaissance sembl en general etre une
pure chimere (Unding,=i" é(PI 25)
. . . Uinterprétation que égatorp critique chez
Gritias, c’est celle que (§e‘%en critique chez Fichte. Lgéefgir socratique sur soi
la reminiscence n £0 “font pas indiquer un acte psyc ique, ni se traduire eii _' .
Ȥ=
65,9
66>”
"1'l'
de l’objet ‘? n’est Q0110 pas soluble dans Phoriézn de cet idea-
,
1"1511131 111315 1 1n§§&~1~‘él11e flue a
<2
6 uc Ion 1ddt'del#é’tdtt
9:2“2“
me?
conscience de ;s2li’2‘§lle-meme rappelle leur oiigine primitivement
e Ce e a~ _
Ila conscience an général ; si on n’v ejoutiiit {BIB parqla gensge la légaiité dg '13 ' 1 16 5Y51’é111e 1155 551511965 1-'6 (103110 115 (10112 P1115 étre cO11§11
conscience (die Gesetzlzchkeit des Bcwusstscins), legalité conformément is laquelle
la conscience forms l’objet, c’est-£1-dire lo pur objet du concept » (PI, 29). On
no pent ii-idiquer plus clairement le passage du psychologique au transcen- )1 (1) KTE, S. 590.
dental... Telle est _la legon du Ménon : le soi est forme. La connaissance <1 *2‘ (2) Par principe nous traduisons le mot Grundsatz. Le vocabulaire kantien
de soi désormais n’est plus séparée do la connaissance de l’objet, car il n’y a utilise aussi le mot Princip mais dans le sens d’idée (comme principe regulateur
plus de véritable objet qui n‘ait été constitué dans le concept de connaissance, de 1’unite systematique de la connaissance) au sens limitatif de la chose en soi ;
conformément ii la loi P ro P re du connaitre Gonnaissanc 6" ure coniiaissanc9
. - .
en oe cas nous traduirons, pour éviter toute ambiguite, par le mot principe
voi1é_le concept auto-créateuidans lequel soul l’objet non}; dgifient certain: inconditionné ¢~" 2“
543. E11 pi-opre de la(1%c}ns§£g§iee seule produit Pobjet, ii savoirbeii tant qu'objet (3) KTE, s. 570.
,6’?
e conscience » . (4) KTE, s. 589. Q
:92 6&9 &¢2“6 Q6"
of~>_\2-2 of ea,
966~s~’&5\*
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142 i
L HER&@7;g¥”GE KANTIEN » I.’INTERPRET»4i‘<<s?‘i§N
$2» 85$»
N120-KANTIE 143
we 1
1? $6 ‘kw, ‘?§:1‘Q.
‘?e*§§_
déslors commgitinéraire mental a la fagon dartésienne, ou comme Au terme de cette erreur le sentiment substitue a la C011(1;1S=-
se
,
j
le sentiment pratique de l’intuition intellectuelle a la fagon
sance et la biographie a la philosophie (1), et le fondement 1; Z6
fichtéenne. Il est primitivement et a priori condition de la possi- ‘f déplacement, en lequel on pei_"d_ le sens transcendantal, c es - T
bilité dc I’objet. I1 n’est enfin métaphysique que parce qu’il est
~
(Q4
dire le probleme meme de l’origine d6 la Yeflte, 0 est que (T151 ‘<
transcendental (1). 5 § profondément qu’il cherche a S3‘I§lI' la przori dans les actes eta
G’est aussi la raison pour laquelle il faut écarterle primat conscience — le Je, dens les positions creatrices de toute objec 1-
subjectiviste de l’imagiriation, que postule l’inte~rpi;e‘tation idéa-
J
<<
dance de Pexposé (Erorierung) métaphysique, nous devons
concepts principaux du kantisme n’est évité que si l’imaginati0I1
comme faculté subjectivetrouve elle-meme a son tour sa source
4
orienter également vers la signication transcendantale de
son fondement et sonjgrant clans la méthode objective du prin-
1 I l’a priori son_éclaircisse§<fent métapliysique (3)~f1> alégilllflue
c1pe,' dans la mesuraeviou elle rend possible l’obj,,et& Au contraire, deduction subjective gisse trouver_(c était lalla glte 6 e_SP°1
66¢ 6; innéiste) l’universali<t°é§~et la nécessite attacheeg§rcnetaphyS1CLue-
on cedera a la ten,€§t‘ibn de ce déplacement cbge fois qu’on se I O
Av~s*’9i<>”° . . i‘ ment, aux é1ément§‘::§~<€ Moi, ces elements ne regeiyent ces qualites
4 <» livrera aux fantarsies . .
dune deduction . \
2 .
»
chaque fois qu*3rf'hyp0stasiera et qu’on réalisiia le métaphysique: que par leur rapflgr avec la possibilite de
Q
1
'
i
(3) KTE: S-t531-i
men permanen qu a
gféoeigtigg . _
,_ ,
5:: zijijterrgjlstliléjsi
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L’1NTERPRET,§§r§N NE0-KANT1EN111~21*§<‘”°° 145
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12° $1“ ‘F
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~11“ ,1
que je renccintre deux facultés psycholotgiques en moi, ou deux *9 ‘Pi €'~11‘e- T§1_eSt mveau de la $°1en°e_€1‘e°tIt1_e 3 1eP,°tIue deif’
Te
actions de la conscience qui possederaient en soi le critére interne PYth3z%'°1'1°1en5- OT c’est Qette °°I1°el)t1°n qu 11 taut ecarter S1
de leur distinction, celui—ci ne possédant aucune garantie, celui-la 1,011 Vetlt Qonsefvef 13 PPIOPIW C16 18 Illethode transcendantale sur
les possédant toutes. Bien plus, la distinction du Sein et du Sollen, I it 17eXP°S1t1°n me_taPhyS1que des §°_11°ePtS 31°“ 1 Q1110“ _md1§S°“
distinction éminemment transcendantale, c’est-a-dire» portant
§
volonté esttdnc nécessairement une corigéquence de sa s1gn1~ ~=* em}? esqulssee I15 1Estl}et1q11e transcen antalfii Gene-7G1 _1'1‘lf
cation transcendantale, puisqu’en dehors de celle-ci il n’a ~—- dans 7' ,3, i S" 1t Pas liéclalrer completement (2) ”- Le’P1"1’nC1Pe de llfmte
une conscience de soi entendue comme étre — absolument aucune 1. F d? 1’eXPé1‘1ence ftmde done na1emeI}t_1_a Yerlte des mathemt“
situation. Vouloir, c’est devoir agir universellement et nécessaire— t1§lue_5 eneS‘m§m"3‘s et_ c’est la, P°S_S1b111te vt1:ans_°end,antale d_e
ment, mais des lors aucune faculté ne peut en nous répondre a cet constltuel‘ Poblet PhY$1Q°‘m5_‘themat1q_ue ‘_3I_u1 @6131“? 1"etT°_SPe‘_3t1'
appel, car elle ferait perdre .1 l’a priori son sens. L’analyse méta- Vefnent la gure mathematlque Partlcullfre et S3, constltutlon
physique en tant qu’analyse de fait —— n’a doncxméme pas ici
——— metaphysique. Il n’y a q11_’une seule et meme experience : telle
de place autonome.®§E;"a réexion morale est la meilleure est la signication du seyns“ interne, et c’est la possibjlité de cette
preuve de l’inexis§§§nce de l’intuition intellectgfélle et de 1’anté- 1 experience qu’on doit t='r°ouver au principe de touteé diversité de
' ~
9?,
66
rlorite
* r r
reelle de;};$“a,1~1alyse transcendantale, giizs,
Q
sur le facium.
-
wgséw nos connaissances :§§,@"Les principes mathématicl¢1;€§*°eux aussi, en
' 4) '
1 9;>~>§e» Le VOl1lO1I‘§§,I2<§EiwalH, Q
comme l’afrme le9§p;;@>°bleme, l’usage pra- . 1
5° tant qu’ils préteigdgnt a une valeur de connaéssgnce, c’est-a—dire
, $1‘s
<1
~
,.
tique de lai,<?g~f‘son, la pensee productri1e“e,§voila le materiel
. .
pro-
. . ~,\
qu 11s sont est1rne9s<§e1on leur possibilite . , . .
traneigendantale, trouvent
~<\ ~<\ ‘
iblématique dans lequel et par rapport aiiquel doit étre atteinte leul‘ tolldtment d3T1§ de5_PF°P°Siti°nS Pures de1’entendement_(3)-”
la determination d’un étant, d’une validité épistémologique ‘ii L3 Vente des mathemat1q‘,1e5>,9,e5t §°n rapport avec la» physlquer
d’une valeur transcendantale. Ce devoir-étre signifie done pour 1 *?Y§¢..,1t},.P°S5ib111té d? 1’eXPéIi1§_I1°3-_,_ Q? rapport ntlndlqt“? Pas une
nous d’aboI'd : la nécessiié d’un vouloir dislingué du désir » 1. reducti0I1 métaphyslquf’ de lnftultlon all concept, ’Pu1sCl11e, all
Cette priorité de l’analyse objectivante par rapport :1 Panalyse , oontraire, elle rend possible la decouverte de leur,d1fier,ence'trans-
subjective éclaire deux des points les plus obscurs de la Critique C'311dant31e~ T01“? S011 PTOPOS est d etabllr 1 umte de 1 ‘5XPe1‘1eI1°e
de la Raison pure : l’a1;ticulation de l’Esthétique egaie la Logique et de son objet. Dans la Logique transcendantalegla priori
<<
transcendantale d’une part, la découverte des elreiiients de cette s’approfondit en conditribn formelle non d’une s@\e~i‘ence parti-
66 Logique, c’est-a-,<,;l$r°:e le rapport des OOI1CBPl'a§~°\iiUX principes, ole 861* culiere — si important? soit-elle par ailleurs, ma;s‘i1;1’une science
a, l’autre. La preg*i?lQei“‘e question porte sur l’un‘if§é°de la Criiique, la de l’expérience tote‘le° (4). Le passage du waiettphysique au
1,43’ , >>
l E, s. 414. Q3‘
(1) KBE, s. 141 ( E, s. 254.
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reposer la possibilite —~ en soi toujours subjective ct métaphy- constituent et l’epuisent, de libérer enfin cette unite dc l’expé-
sique —- des mathérnatiques sur le rapport immanent au foiide— 1
rience possible, eu égard aux soi-disant conditions que la Logique
ment transcendantal de l’objet, c’est—a-dire sur la possibilité 1*-I formelle et la théorie des jugements prétendraient éventuellement
d’uIie connaissance physique dans l’unité totale de l’ex p érience - , lui fournir, alors qu’en réalité celles-ci ne regoivent de validite
C’est cette reference a l’unité transcendantale qui nous et de signication que par son intermédiaire. Totalite et incon-
fournira en second lieu ie iii directeur pour la deduction des Q ditionnalité : tels sont les criteres internes de l’analyse trans-
catégories. La méthdde a conduit Kant
<<
I
non des categories aux cendantale.
. . . . 3’ - ~ 2*
(96
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qui est le plus condiu, nous ne partons pas de ia‘ categorie dc cau-
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d°“*‘“ .
finalement une interpretation psychologique et empirique des cette science ne tire soi-meme son sens transcendantal de fonde-
concepts, de telle sorte que la constitution des mathematiques et ment que de son rapport immanent avec elle ? Du meme coup,
de l’Esthétique en une science autonome et la deduction formelle
I que devient le principe supreme du Devoir et de la:-Liberté ?
des categories reposgnt sur la meme illusion cogieernant le sens
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l’objei'»1 la ieiité de Panalvse transceéntale ar ra ort a *2“\&'% “ pas a 1?”°Ti entre deux .tendanCe%§é€““€radictOires ? Le
déC$T“€"é/g
. .
seulement que ceux-ci sont Pexpression d’une formation scien-
. .
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Nous. avons deia vu que la inethode,
transcendantale ne re-
’ 1,, . , .
uqqe at nalement qu.S colitlenlient dew eI£l,euX’tsmOn la supposait pas et ne pouvait pas presupposer la science comme
solution, du moms la mise en equation du pro eme ranscen- *1; ._ . ,
un [ait puisqu elle passe de la question de la realite, a, celle de
. . .
dantal. Loin que Kant presuppose la Logique formelle au principe i at la possibilité (1). Il ne s’a\git pas de s’interroger sur le fait des
de la Logique transcenizlantale, c’est l’établissemeiit~-de la.Logique
connaissances scientiques et dc leurs objets, mais leur pos-
transcendantale quieécide en dernier ressort sis? la validité des sibilité. C/est pourquoiyiia philosophic n’assigne paside principes
'0 distinctions et desyirmations de la Logique fpiinelle (2). Lorsque f 6; aux sciences et qu’n@I‘l§ atteint un veritable inminditionné. Tel
,,§5:\»* nous proclamQ§i§s°‘donc que les porteursa£ie%°l’a pricri dans le e 0 c 0,
,,453 1; 3’
6»
, ,9
systeme kaiiiieni 1 Espace, le Temps oomgsiegfes ca tégories, doivent , . . " 2» .9?’
realisme. L’ob]e€’ti‘iin concernant l’autononos‘e§§e l’analyse trans-
etre conguesifomme des méthodes I10i1§‘%0InIne des formes de iii‘ as
cendantale implique donc un point de vue “ui n est as enco e
l’esprit (3) », cettc proposition, ([\1i7('BG€1I‘tG l’autonoinie du méta- q P r
physique pour le fonder dans le. transcendantal est seule suscep
. . . ‘. ‘ i ’ . . _ . it 1 Passa e ui caractérise la derniére hiloso hie de Platon lors u’il
tlble d’1I1V95t11' (171111 59115 13 dilslllnctloll de lletre eh du deV01I"etre1 jq apeicevra la giecgssité de douer les concepts ~<i)’une sciite de mouvemeiit, d’¢i1ut0-
d’établir l’unité dc l'étI‘6 et du svsteme des connaissances qui le de'veloppement,_d’une vie propre, pour ne point les fonder encore sur_des ele-
I i
ments dogmatiquement presupposes (PI 146). La methode ii deductive » du
7
Phédon annonce eette innovation (157) : la iacon dont nous parvenons aux
categories, aux principes et aux inethodcs, aux premieres hypotheses, K c’est-a-
(1) KTE, s. 408. 5 dire aua: idenlités que nous pospvis et que nous plaeons au fondeyent de notre
(2) KTE, s. 77-vs. 9 exploration scientique » tergeigne que le veritable moteur degd/1déaliSII16 pla-
(3) KTE, S. 584.3‘ tonicien n'est autrc que lesprincipe de la possibilite de l’6X[g§Fl8I1C6 (PI, 163).
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148 L H1.?_,;6~Z..?“A GE KANTIEN
,?6~§§ ?6~§. L'1NTERPRE§a;§¥oN NE0-KANT1EN$r§;6° 149
la épretention du métaphysique a etre lui-meme auto '
6* 6*
P ur g é de a A . . - . . ~ , , ,
nome. Ce n’est point l’objet en soi, mais la fagon de le connaitre sllpreme ” d,“ kantlsmei le prmclpe de 13 Posslblhte de lexpe“
qui nous importe ici. Kant nomme transccndantale la connais- rience ' Qu est-ce qui rend possible le principe supreme "' Rien
<<
dans sa possibiliié (1). » G’est le passage du reel au possible, de de la connaissance elle-meme et de ses rapports avec lactlon.
l’objet a la connaissance de l’objet, qui permet»l’\inconditionné
1
(96
car ce Moi deIn,e3.i<rait metaphysique et sulaleptif, Fexpérience
6
Q‘
6?’ 6
6°61»
5°\
.
mterne etant
6 s . . , 6 .
66,61 strictement cond1t1onn§:e’&q‘i1e les observations
.
concept fondamentaisde causalité, si c’est cofrae principe de
2» , " 2» "
de la littera>t‘i'§.6‘é scientique. Le sujet tyeopsbendantal dont parle
raison ou de tellgigafon que par lui les chan §nts reels soient
la Revolutioil copernicienne n’indique, an contraire, que l’eveil determines commie tels... Le caractere dete iné des elements
il aprioriques se dirige donc vers cette relation ct cette competence
de l’interet proprement philosophique pour la valeur de la connais-
Same, pom. 16 fondement de liobjet dans S3 source, dans 16 pOs_ (transcendantale) pour les faits qu 1ls doivent fender de la conna1s—
sible. Les objections adressees a ll-Esthetique transcendantale sance scientique. Trouve-t—on par exemple que le concept de
par ceux qui alleguaient l’existence des geometries non eucli- sYsl'é_me es]? né°eSsaire,PO“r_la scienfei qu_’1lest_cPnstit“l’1fP°ur
diennes montrent precisement
- ' cette confusion du transcendental
» - ~ e1le.1l devient alors necessalre de decouvrir un element de cons-
et de l’objectif, de la philosophic et dc la science 3&6 toute deter- cierlce qui corresponde dans son universalité a ce caraotere de la
mination dans unpypport materiellement géoaetrique serait science (2). » Si la metlpgetle transcendantale doit a;ss*'1gner des
non-critique en §‘a’:I1ticipant sur l’auto-detprinination de la limites a la validité deafa connaissance scientiqugpielle ne peut
.66"6
-
66
et elle ne doit alorsgles decouvrir . qu’a l’interie€ig§du principe
.
3,
_,>6?i\& recherche. Seu1$e>°il,a’°fagon generale de her Lesjlelements doit etre <.
1
6
bilite » (2) :"°s€i1le la possibilite de la c<)‘e2§1“stence est un element K
transcendantal. La determination dos modes de la coexistence notre connaissance —— pour derneurer valable ~
doit conserver
n’est attribuée 6 la philosophic que par un préjuge metaphy- .
eu egard au fait » de la physique mathematique 3 elle a a deter-
<<
.
sique qui empeche et Yautonomio de la recherche scientique I mmer Cette °°I1‘1111_%@11@@ comma PH element 1u1“meme trans‘
et Pinconditionnalite des principcs transcendantaux cendantal dans l"éd1ce de la connaissanee.
Cette inconditionnalité ne peut donc étre que i e pI‘1I1C1p6 <<
- - l (Pest justement ce hasard transcenolantal qui garantit
a
Pinconditionnalité de la méthode transcendantale (pu1squ’e1le
(1) KTE, s. 134, 14a, 66-179.
(2) KTE, s. 213. 66*‘ (1) KTE, S. 139.
66
<, <, 6Q Q'\ <, 6 6 (2) KTE, S. 77-78. <6“ <3’
6
‘>6’ 6 of’ <5’ <§’ o ., of’ 6 6’
6 be" 6° be" 6° be” '1" 66” 6° 6" 6° .6"
6 6° 6“<6 6” 6°
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0"‘ <<‘0° 150 L* H 1.515~A GE KANTIEN .~ . 0 L’1NTERPRET§.”§0f0N NE0-KANT1ENi_;;0e;0@ 151
,?0~§0~ ,0 ,?0~§0~ ,0$99 <
9 9 9 9
en determine elle-meme la situation et le sens), et Paffranchit de llmllant tout 5aV°ll'- La rélllé
”°'1"_lé""1l@, ll“ noumfines "3
tout préjugé concernant un absolu scientique ou un fait méta- ‘ conslsle Que dllns le caralérf réulaleur des ldées lll- ” L9 P1"1m{>\l? de
physique qui, Pernprisonnant dans le réel, l’empecherait de '3 L la_1‘a15°I1 P1'*?l'1qlle Prend des lors lln tout aulre Sens qlle Cell" qlle
s’établir dans l’univers du possible, c’est-a-dire des sources de " ll" a°@°Yda1l3 Flchle la lol morale» P611366 colnme but nal,
5
la connaissance, et la forcerait a confondre, commeil arrive dans le lranslorme les Phénoménf P11 9011111511651 ell (P101 le Sysléme d6_$
positivisme, la philosophie etla science. G’est ce hasard qui assure jl Phémlménes l*I'°uVe S3 llm1le- “ Glest unllluemenl Pame quill -
Q
concept de chose °eii~ soi et l’appelle pour régleii ce qui est déjii 6'
°‘ °‘- \ ,
‘,6’
constitué par leyfifncipe supreme. Mais cepegbeurs, loin d’impli- e ‘f°i,~°
. .
(16 COIIFIQISSHIICC,’1}>£l5YlCOI1Cl1lZl0I11'16
. . °‘ ~
affranchi dftout rapport Q
a
~“§“£\Q“$’
9» 0° quer une clgosectranscendantale ou un§0“i;ealite
a 0 . 0 , , -
metaphysique,
-
*= *‘° Pexpérience poss0B\le°et au hasard transcendtali/landis que la
rcste immafiefit au mouvement memevdei la connaissance et ii methode métapilx/‘sique confondait théorieiet“ pratique, qu’elle
l’auto-limitation que la Mécanique rencontre dans les sciences << ' I‘ translormall lllllcolldllllmlllé dll DeV°lr'élre en Elle el l’el1c°m"
naturelles (Test donc éi la niéthode transcendantale et non
)1 llrall (le conllngence lnlelllglble» Que dlallllre Pall elle SuPPl"l'
0 une métaphysique fidéiste ou subjective de l’a pr-iori qu’il appar- milll ¢ell»e conllngence dll {‘aPP°1”l3 ‘le la _‘3°ll_l1*'=_‘lsSan°e 3Ve°_s°11
tient de fixer le sens problématique et toujours méthodique du 5;‘ Oblel el'_ ‘lulelle 115 Parvellall quit‘ la’ Sllblefltlvllfl mél'aPllY51‘3Ille
concept de liberté, et l’inconditionnelAne fonde plus désormais, du' sentiment par laquelle aucuiie legislation n est possible, la
comme chez Fichte, le principe supreme de lexperience en le 1;, fmethode transcendantale decouvre au sein de la legislation des
dévalorisant enf,ierern,<$nt, puisqu’il est pose par§0e'principe lui~
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\_ verte, l’idealisme critiqueecarte e Ia fois Pempirisme gui n’atteint e.61J1011 qu’invoque 16 GOIIQBPE». <16 V011101I‘ P111‘ (1) La 1'éf&1115111»1°11 de 11-
665 pas l’a priori et l’idea‘lisme materiel du metapelgysique qui ne Y“ 6&2; il’empirisme
‘ ' ' et du sceptgeisme
' est ainsi
' ' la consequeniee directe
' de
66¢
Q distingue pas le prefileme des objets et le prgleme transcen~ la decouverte des fonnes en tant qu’elles fondezigtila possibilite
~6&§=°\ee dantal des sourcaesieie la connaissance. Aussiyifiealyse transcen- 1
£621’
° de Pobjectivite ou eiioins de la legislation cope'j°§3e‘ telle, c’est—e-
e 652° dantale débou\eh\e@hecessairement dans le pge\bi*eme des formes et dire en tant quéelles rendent profondemenitygaison des criteres
conduit l’exe;§i‘en de leur rele. Or dans latceinnaissance
:31
-i transcen- 7
exterieurs de l‘1’ig.§‘iiriori : l’universalite et ‘ioeeiriecessité. Mais en
dantale, nous avons constate que ce n’était pas l’objet, qu’il soit <<
11161116 19111113 16$ P1e'°e1111°11S (19 1’1d1'1a11S111e 11111te1'1e1 — ‘I111 11,1151’
. . . . . '
intuition ou qu’il soit concept, qui. est a prion,
. . - a - ' r '
mais la sorte ,5} (I11 1111 6111P11‘1S1T16 metaphyslque 61», 001111116 011 3 V11, 1111 511111611‘
de connaissance. L’appartenance complémentaire de ces deux
derniersconcepts arrache l’a priori ii 1’univers des contraires ;
121‘/151119 311
constante qu’1l adresse
Second degré
:11
"' 501113 écartées 311151
l’idéalisme critiquede derneurer formel
que 1,°bJe°131°11
réel~possible, objet~concept; chose-idee; objectif-subjectif. Une 011 Sam <-‘»0111@I111- E11 611611,
. . ., 111 10111113 116 6011511111111 11111161116111» <1
une certaine mesure :1 Qeelle qu’elle vient de dépassi-5r, apparait 6&2" contenu et meme aussi bien de la creation que de la giguration de
<2“? donc dans le monde§’i.. : phenomene~noumenee<@) ». Si nous »,1
3&3‘
celui~ci (2) ». En tant gelle est loi du contenu, la ‘fr/erme est elle~ K.
~ , <- . .
66¢
recherchons en 6%@§ dorenavant les sourcegfe przorz de la v
e2“ meme un contenu, ggsfgis c’est un contenu qui se>“pose et qui se
9%’
Q" . , , . <1 ii Q2 (2 Q2 (2
9;>;';b&° connaissance des6;'QbJets, nous possedons du6~¥igre‘ine coup le prin- Q" 68’ 6’ e<>"
9 . . e , . . . W , . . , $69sf"‘(£2<2 “<2
cipe supremeedgepleur deduction . la pOSSlb,}i<i1§@‘ de l experience qui
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justie lui-méme. Aussi la théorie des formes est—elle la meilleure fermes eemme leis immanentes e un eentenu eonstitue jn(;9ndj_
1'éf11ta’0i0Il 1111 10101131101110-_ tionnellement par la méthode du principe supréme et de son
G0P011113111~ S1 1011100131011 110 11111031101110 11131501101 001111110 110 l auto-limitation. La forme est principe d’objectivité, telle est la
P30 P011101 0X301'0111011l3 011 1311001107 117011 V3'1*'11_ P30 31101011101111 1'4 legon de Pidéalisme transcendental : de la législation universelle
en pratique ? La critique de toute éthique Inatérielle des valeurs, abselue Pour lee neumenesv et’ pour les phenomeneeh de la
001113011110 113115 105 ‘T101111 P10011010 1111001011100 <10 13‘ C1‘ 1111100 d0 1 legislation absolument cpntingente qui rapporte llexpérience
la Razson praizque n esyelle point obligee, pour etresconsequente possible la physique Opstathematique. Loin que levgeproche du
51
avec elle-meme, d’§1e"arter tout contenu de lg" forme et ce formalisme soit fonde§1c’est la forme qui rend p0§§b1e l’objecti-
66
contenu différen’g0‘Iie la matiere en théorie gisiee 0 l’établisse- , e0 vation, le passage <;1,e‘}ka conscience de soi éi la cyscience d’objet,
1;’ c 1 , . 1 4»
99’~\‘ib<>*" d’une se1g$f;@*te pure dans l’Esthet10<§;%1§>”"trans'cendantale, et qui confere ee“i‘n§1' son sens 0 la révoluoilv copernicienne.
@ , , , . . .
n est-il pointgfjigfntenant identie la ‘? C est 1c1 cepen— £1
Les formes, en°‘jlé%3@ccurrence les c0nditions0jfQe‘imelles de l’expé-
‘1311t 01110 10 0011001“? 110 110111110110 11000 1001111013 110 001111 00113100110 rience, fournissent la mediation par laquelle les catégories trou-
Quelle est en effet cette forme d’une legislation universelle ? vent dens les prineipes leer fendement (1)_ E1168 Operent la
Quel est le contenu dont, par denition, elle est la loi ‘.1 La cri- synthese préeisément e eause de lem. rapport an eentenuy iei
tique du matérialisme moral a montré que qui fait du plaisir << A la Possibite des phenOmeneS_ Et i1 en Va de meme pour
et du déplaisir le mobile du moral, réduit la raison 0 un instinct les form6S1de 1>Eepaee et du Temps, e Le phenemene doit
01» 10 100111110110 1111 1110131 3 1111 11101111110 1111 105110 311111131 (1) >> § 011101 <
devenir objet d’une intuition pure, dans laquelle sont donc
Pempirisme moral revicnt en degéi de la distinction transcen- produites les gures de p-he'noménes, qui jamais nebsont et ne
dantale entre phenopenes et noumenes, 11 1"6§l$1A<i1l, le type de seront pergus et qui eeendant sont objets d’unebQ§onnaissance
législation propre if-\ ceux-ci au type de légisation
lb,
propre a scientique. Sur quggifrepose ce merveilleuac caragilre-objel dc iels
(96 *1 '06 -\ - l;' '0
‘a
ceux-ls. Mais ce§0f§Q<*emarque nous donne 300,0; la solution de phénoménes ? Sur Le‘?}fQ0‘lime. J e dénis la forme deéieile sorte qu’elle
‘\§"\w(’ \ I \ -
notre probleniaoefétie contenu vise dans lajogaie de l’un1verselle
-
0 0° désigne ce qui beéfndépendant de l’expériegf’A<‘;-.QQ¢:'°3pour determiner
législation, saisfdoute n’-est-il point le pl1éf1°Q0Yl'1ene. Mais en déduire l’0bjet de l’ini?wil§i0n pure, le phénoméne vdél la science geome-
q11’11 11,0013 P331 31150101110111? P31131101 0,0011 3110111301 13 P05111011 1 trique,ennpourrevendiquerun objetpourla sensationelle-meme
0111P111sl50» 0,051 S0 P131101 011 11093 (10 13 011105111011 t131100011d311l*310~ h par Pintermédiaire de cette sorte d’objet, de phénoméne (2). »
S1 P0111 13 11101310 “ 13 111311010 0111 V001011 110 P0015 P30 01510 P011000 ’ La forme est donc le rapport potentiel » (3l qui permet d’expli-
<<
(10 100011 1101110108110 3 13 111311010 0111 P1101101110110 (2) 111 S1 du P011113 citer la Revolution copernicienne, c’est-ti-dire qui découvre et
010 V110 (10 13 1310011 P13011100 13 1011110 P110110111011310 11,0013 0110' critique les sources de connaissances dans la mesure on elles
meme qu’une Inatiére, l’auto-limitation que le principe supreme de se constituent comme telles on elles operent donc uneesynihése et
.'““1l
la méthode transcendagitale s’est é lui-meme xée <ét la d1st1nc- ou elles rapportent néceessairement cette synthese emu objel, A
tion qu 11 a permis \§Zb6l,{-1l)l1I‘ entre la connaissagse et la pensee un phénoméne, les gmes de l’intuition servesit :0 élaborer
0?66 permettent t0uteei§Q~d’attribuer un contenu eeslizes forrne pure du 0,6,0
l’objet mathématig,¢3°e0-et ne prenant leur sens,0°°t;*anscendanta1
c . 3, c - 0
vu W5-¢0q’€1_\e\° p 3,-1 eu T 1- appo rt aux fe,;>‘};e<§ s d e 1’ apercep _
- - 0
9;9%’
0, Qc 0,
Le @err1Q<l1°er semblanl cl’un szmplevjqemalzsme de la loz c emme on 3
Q _-g:;>,~> Q 4»
Q0 VOUlOlI‘. <<
50 10111111113 113115 001700 11100 (P1111 F0000 0051 111$, 011 13111 ‘$1110 001"‘ “‘1=1§k) possibilité d’une“‘1connaissance apriorique de llobjet physique et la
munauié des étres raisonnables, commc ns absolues; comrne synthese pure du phénoméne en générap ‘
ns auionomes, et comme /ins d(%1‘fllllI‘(5S... La communauié des La theorie des a formes » est done yexpression véritable de la
élres aulonomes. tel esl dons le conlenu dc la loi morale formelle (3). » méthode transcendantale dang son autonomie ct Son inc0ndi_
L’analyse transcendantalc nous fait done accéder A des 0
1% 1
.:l~r'
by (ll Ainsi les categories nous cnnduisent, lorsqu’on les conceit comme
<<
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Q<~ L Hliknai
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GE KANTIEN 0;,
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“@9596 @ @§“ @ ‘
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J
1
“ ‘ “
A LA LUMIERE
comment elle se sert de Pimagination productrice pour l’objec1 DE
tivation, et comment elle entre ainsi avec le Je en un rapport
dont dépend la décision de la question transcendantale 7 (4 ».
v
, , . . , .
soit sa signification transcepdantale
. . . ,
ii , , 0* 0*
(96 unités des categorizes’ (5), d’écl'iapper ainsi dégifijtivement aux i ll Y '9‘ << Assurement, d 4920 point
de vue comparatifgon peut faire de
Q
risques de 1’idéa1i§i§'§ métaphysique 613 (16 cofidiiire a sa fin la ?"’§i\» la chose en soi le egiscept supréme de la pens<§0~e°,?\<et“>ncept dont les
‘,
~s~’9'.\<>”° 0
'9 ‘i
- 0°‘ - ---*2?‘ ,-‘-
méthode transce“in§antale : a la découverte iesources do connais-
<2‘_‘
7
Qat-"ill specialisations0§i’ii<i§titueraient Pensemble a&‘i§>s“°“concepts fonda-
. . ;*r en S01 pourralt. par
sance qui constituent a prior: la pOSS1b1llt6@“§6 Pexperience et de mengaux de la pnsee S¢1enf,1que_ La chggg .
5011 01116?» (6)- consequent ,étre. pensée comme la tache générale, dont l’inter~
M , . ‘ , .
l’
pretation
. .
denit pour les prohlemes speciaux le contenu de la
. . .
K7-E’ s_ 1O2_ S critique de la eonnaissance. Et nalement on pourrait ii partir
KTE< 5~ 197- ~ d’une telle conception nommer la pliilosophie en général en tant
§-){?§X°§°p§§KTE’s' 122’126’ 145’416’°t°'
Q ‘ '
‘M
i
que théorie des limites de la raison pure la théorie de la chose
KTE, S. 319. 0
,1»
en soi (1). » Tandis que\_ Pidéalisme absolu critiquait dans le
Moment essentiel du0Par-ménide. Les questions que pose ce dialogue kantisme l’usage de la clgse en soi, le néo~kantisme de celle-ci
ouvrent une voie nouvelle$¢»°<< L’expérience est ici pour la pgerniére fois chez
Platon expressénient ex ‘see comme une sorte de connatsance caracterisée le point de départ et<1:i§ concept supreme de la pensée. L’idée de
66
particuliérement at m ous
concernant plus propre ’g§,-L’idée elle-meme
1; 0
<3’
limitation et en pqriehlier d’auto-limitation gojpte au principe
5 ~ <1 ' ’ t 1; ' 11 <1 'fe t ’ ». . £3 .
§§r§£E”i§nd§§iZ§ ’l§§~i%@‘{»i§§‘§iiiit§“@<<i,‘E_§_§iii“tt°
0 mmdaiii
,
$§‘i’}iZdFqZZ 2
00, .
supreme. .. ,
de la llsophie
.
transcendantaleeifest-Q-dire
\{\ . , .
de la
de Pexpérience. A<‘i‘i}si seulement la fausse séparatiostgl idée est fondamenta possibilite de lté:§¢i§éI‘16I1C6, nous conduit em°e}3i'et immediatement
lement et définiti%ment depassée : Pidéo séparée as Pexpérience, c’est-a-dire
de la tdche de sa ii possibilisaiiori » perclrziit justoment, par cette separation, ii la chose en soi. La chose en soi n’est autre chose que cette
toute signication pour notre connaissanco,
_ _ 1 I
q ui est nalement t0u'ours J la it
( auto—limitation du P rinci P e de l’eX P ériei1ce~ P ossible. De la sa
“me °h°se ‘W1 nous 1mP°rt° ” (P I 24 l' 1
situation centrale dans le kantisme. C’est ce que ne coinprenait
pas Fidéalisme materiel qui ne concevait la chose en soi que
comme une affection transcendante et cherchait des lors a
9
i
Q
(1) KTE, S. 616.
66 66 ,\ 66 66
,
go go 00 go '0
03;»
000, o 00¢» o 000, o J 000 0 00
0% 08" 0% 08" 00% 08*’ l 0o 00% 0o 00%~>\é<‘
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<<‘ “'<<~ <<‘ 6‘ <<‘
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e° e° '0Q
Q6 -\
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,
'0
sens de la chose en soi était inevitable dn moment qu’on inflé- Cendanbale Hi ill H116 6XC6pi0I1 5 la l0i dale Callsalité di-111$ 18
chissait l’an_alyse transcendante dans le sens de l’analyse méta- monde des phénomenes, ce qui oontredirait le prinoipe supreme
physique. En effet la chose en soi a précisément pour fonction do la possibilité de Yexpérience, ni d’une liberté do choisir le mal
(Yétablir une regulation systérnatique du domaine do l’expé- ou le bien qui ne ferait que transposer dans la liberté transcen-
rience; mais Get usage limité ernpéche absolument qu’on la dantale la description d’une hesitation psychologique, pheno-
puisse traduire en termes réalistes de conscience de soi; elle ménale et done empirique, 011 la connaissance des efforts se
ne saurait étre que épensée, non intuitionnée. lsra distinction double d’une ignorance éeprovisoire des causes (1). $La liberté
transcendantale enpe penser et sentir échappgit a Yidealisme transcenolantale est su;e°i1n autre plan que ces psegfdo-libertés :
66 allemand du moment qu’il égalait la réalitéésfllétaphysique » et << elle ne vise qu’a ingtftuer une forme la commuffauté des nou-
(’ -, (’ Q .. . Q . . 6’ \ 7- (’ Q r , - (’ Q - -
la lumiere de laiegnscience de S01 dans 1’1rst’“0§g&tion intelleotuelle. by menes, par l1dee,,§§g&*‘i1ne legislation un1verse,l“liea9°° Les concepts
. 1
;>»°§;,\»°
02
@‘° Comme la clge”9se*‘°en soi no pouvait des lorge““,"§nier 1’aote d’auto- ' contradictoires §5’l'=:@‘liberté dfindifférence et§>tle‘°liberte' pratique
limitation Jl:?§XpI'lI1Clp€ supreme, il fallaiglllui assigner un role viennent d’un§9§onfusion métaphysique :?s<i‘&la liberté joue un
polémique : on accusait Kant de l’avoir mis a la source de la role dans le monde des phénomenes, et l’auto-limitation du prin-
sensation. L’occasion de parler de ohoses en soi se trouvait pour
<< cipe supreme a do nécessairement faire pressentir le role, c’est a
Kant dans sa prise en consideration de Leibniz, et immédiate- titre régulateur et non constitutif (2) et c’est aussi a ce titre que,
ment dans la polémique contre la différenciation simplement par l’idée ole liberté, la chose en soi opere le passage de la pratique
logique entre pensée et sensibilité. En eflet tant que cette distinc- a la théorie. La valeur de réalité que les idées ont en compa-
<<
tion transcendantale entre le sensible et l intellectuel n etait pas raison avec les categories est dependante du degre de leur validite
établie, il n’eXistait peiur l’examen logique que llaiternative sui- régulative. Les catégori§;§,' en tant que conditions cginstitutives,
vante : un etant e ou bien objectif ou bien séiibjectif (1). » La ont, en tant que telle°s, la meme valeur. Parrnigles idées on
Q
‘>92
<< refutation » iréaiaveliste de la chose en soi gestalt done que se ‘,6’ peut penser une d;i$§p,nte de préséance. Pour vgrvoir étre des
elles doivent se §ll:;2lf8Sl,6I‘ comme
Q»
,,,~:§°\” retourner cont;=‘e;<§l“\e’ postulat de l’idéalismeée“i’r§jiirique : par elle on »I
‘
~<,
4‘ idées transcendalles,
revient a laeéesition leibnizienne de la »€iiVee“@stion. On dit : ou la inaximes régulftles : mais ici l’une peu~l?“ie<‘?§complir plus que
chose, ou le moi, et on se decide pour le moi, sans voir que oette l’autre. C’est poiurquoi l’idée obtiendra la viilidité de preference,
alternative a vécu et que, par la méthode transcendantale, on a it
la valeur éminente de réalité qui so signale dans la limitation dc
découvert l’unité de la conscience de soi et de la conscience l’eXpérience d’apres un regne de la moralité. Car ielle esi la limiie
d’objet dans la forme, la chose en soi n’ayant désormais d’autre , dans laquelle iouie ezrpérience se iermine. Tous les types d’inter-
fonction que do fonder la possibilité de Pexperience et do ses prétation de la chose en soi ont donc leur rapport interne e ce
A
limites.
Elle a pour premiere fonction ,d ecarter la conception de la l
(nature, liberte), c’est celui dg§(}or-gias. Car l‘iclé.e signie la loéfrien d’autre.
liberté qui confond,,e‘“ette
<<
='~
l
1
Et si justernent oelle-oi, la kiii est le fondement du bien, nous osimprenons alors
(96 d’une liberias indgiereniiae (2). Cette opiniogfirepose d’une pari
<< "P l 6; pourquoi, dans la mesure or‘) elle est la plus haute des idées, oil seulement quant
9 . 9 . , c, . , .
e Pestimation qu’on enerft faire, mais encore quant a l‘gal‘ligse‘ logique, en tant
» &~>*’9’,,<>"° SUI’ la C0nfuS1_O§’®§l5f'G13 hberte tran5Cend_aPt§l§,<§%7ec une exceptlolf "5 be” qu’elle est l’idée de 1j;i=t‘1<‘g.e’: en tant qu’elle est son dernieiqfondement d’etre ct
@<° remise (Z la (g£§(;§“?zll0n do l’h0InIne empirlacfiigfpar rapport la 101 51 $g§<; r de connaissance, el<}ae°\e<§parait plus tard comme idée.<e§’u@<l5ien. Le sens dernier
naturene dérég causahtey . , mam diautm rpgt uvec la hberte, SO1_
. . .
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de la loi en ge11er*a°lse‘st)un_zie,
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probleme d un type d e réa i é d u mora l : a psyc 0l't l hl ogie se ' ' ta
' _]O1I1 Mais , en se s p eciant comme finalite, la chose en soi
la théologie et £1 la cosmologie pour se partager la gestion de assure du meme coup, et en un sens positif, le sens transcen-
la pensée de la nalité (1). » Tel est le sens de la chose en dantal de la possibilité de l’expérience et de la connaissance.
soi comme liberté : ce qui mesure le degré de réalité des idées, Elle en soutient la constitution inachevée et a priori contingente
c’est leur valeur constituante pour fonder l’éthique, laquelle est et lui fournit régulativement la totalitéachevée de ses condi-
la limite de l’eXpérience, c’est-a-dire comprend la determination tions. Le systeine de l’expérience repose sur la chose en soi,
<<
totale de l’étre dans lee. devoir-étre. Plus le regne es ns appa- 6ol’idée, l’inconditionné et sa §enction limitative, qui ont ppur tache
, ,
rait niieux preformeésdans , 0
la pensee de 1 experieigg/e,
V ,,
plus est eleve
, 65$ 0 , 0
de garantir une valeur scieiitique a l unite rationnel1e@systemati- I -
'0
le degré de I'B€\l1l2:§.$§l8 l’idee qui perniet cetteappeformation regu- 6; que, c’est-a-dire a systéinatiser, du principe régulatieur de fina-
*6??? lative. Le premigé’ ° sens de la chose en sorbéest "’ donc dassurer
’ $89“ lité (1). La causalite~e_’s3§dés lors — si paradoxalegigcette expres-
' >>
0 60
<0 lui conferer son s_e0n$$/rai
~> (PI, 88-89). Le pres d1§?P,I?‘édon an Banquet consis- " "
tera en particutfe .0 conférerun sens iminanent‘ ° re possible Pexpérience) ,6a~ trgnscendantal a’§&f’Ondemenf, de 13 connapgggflce a prigri de v§' 2»
a oe qui est priisflivcment saisi coinnie fuite l1OX‘S4§§6 ce monde (PI, 173). (Test
encore contre la transcendance des idées clioséiécs que s‘e1event, fut-cc contre l’objet. Loin que ‘la chose en soi implique ufie affection trans-
Socrate lui-meme, Ies objections du Parménide, parce que Socrate n’a juste- <<
i
cendante et représente chez Kant Pirrationalité de Papparition
ment pas apercu clairement le caractere fon_c_t_ionnel et non pas substantiel
)1
de 1’unité de pensee (PI, 238). Ainsi le problenie est résolu : niontrer 1_) Que
<< . "
du phénomene ’ elle est ce qui dans ,
l’affirmatioii
1,
det, laH rationalité
d _ _
nous avons des concepts a priori bien que nous ne disposions que de Pexpérience, totale coinme pensee appelle lexpicitation par ie e e ce e
2) Que et comment ces concepts sont a la hauteur du vrai probleme de notre l rationalité Comma cOnnaiSSanCe_ La biologie ne refuse pas 13
connaissance, de Pobjectivité de Pexpérience. Les deux, parce que, en tant
que fon\ct’i_qns et non pas que, cfi_q£gs, ils ne refusent_pas le rapport, que bien au f ; P h Y s'lq ue en n de com P te elle garantit la rationalité partielle
5
contraire 1lS y tendent entierement et sont précisément crées et constitués sque Ce]1e_cj congtitue, eu égard Q la posslblllté contlngente de
'i"'eu uu inond e sans 1'imi‘t e, des rappior tsdes positions
pour rendre possi‘bl e, au mg}
déterminées, c’est-a-direerelatives » (PI, 276).
l
.5“
" *‘
j
.-
$60° yexpenence. Le I_appOI_t,°é%° la chose en S01 au phenwene
, s, rpest -
66¢
(2) Tel est 1e sensode la distinction qu’établit le Pli,é&?°re entre le Bien qui ‘ 6 plus celui d’un réquisitsirrationnel a un produit la raison :
‘,0 n’a pas de symbole¢£e5;i\estre connaissable et le Beauéilast-a-dire Pélément , , ‘
ll ex P rime sim P lem .&tfla liaison
- - . (I - 0 -
<5"
necessaire d .031“.\ 0° ensee a la
<< ‘
est certes situé ‘en deliors dc touto atteinte, au-diassus de tout sensible, mais ‘ , . , .
que la méthode d’un_icati0n du rapport du divers ii Punite et par consequent 1 C 6513 Parce est “ 1 ensemble des 001111315‘
(I116 13 (311053 en 501
le progrés du conditionné a des conditions tou]ours plus radicales, est égaleinent ‘ 0, Sauces Scientifiques ppgblémg fgndamental de 13 » (3), que 16
possible dans le sensible, ct sert on oI‘l'ct do fondemerit naturel au penchant i ’ . . d I . 1,- d t- 1 t , h - -
do Piinagination artistique, qui est aussi un penchant al‘unication du divers » I const/1l'ul31011_ es 01$ P yslques Par m_ uc loll ul PS n§c_eS'
(PI, 58-59). La chose en soi est done rincipe régulateur. Comma Pétablitle >1 sail-ement lié ei; tmuve en elle sa solution. L’1nducti0n verie
Banquet dans sa théorie de Pamour, u l Peffort est notre lot, son but n’est notre i
,
qu’en idée » (PI, 167) ; 1 la derniere chose que veut l’ainour, ce n’est pas le T,
beau, mais la creation dans le beau » (PI, 178). N’est-i1 pas remarquable que “
Pinterprétation néo-kantienne du platonisrne retrouve la to ulation meme -(l) KTE, s. 574, KBE, s. 4o&45.
de la vision morale du mpde chez Hegel : étre libre n’esg& en, devenir libre
<<
(2 KTE , s 562 &*’
est tout »? 0 (3 KTE , s 519 *‘
66¢ 66¢ 66¢
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a chaque instant le mouvement de lavfinalité vers la causalité : <<
mais désormais, c’est du double point de vue de la causalité et de ‘ SW15 1111, 0°T1ditiQI_111e 16 0aTf=\f1té}"@ m01‘_llB1 (16 <16 derllieri 11’e5l' Pas
la nalité que ce inouveinent s’amorce .tantot , vers la totalité °°nCePt emplrlquel acquls
1° 1I1d11¢t1Vem911t (19 lhomme» 11°11
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concepts est nécessaire pour l’expérience. Elle est donc pré- lP""ClP@7 eXPr1me Par tous (1ll~ ” Le Prlmlge dllnductlon ‘F19
31
supposee dans tous les raisonnements, méme daxis ceua: qui ne \ emplrlsme Vent etab 1T Pal" GXPETIBRCQ epasse 91} Tealte
concernent que l’ewpé§ienc@ maihémaiiqug, ei qugsiw 59 mpporieni , 4 99°“ l’eXpér1ence possible et sei;@t“éi la regler en recourant eéls totalite
I ' '6‘ l
5‘
pensee' des conditions pies *9’ '
phenomenes.‘
Or cette peclierche
*9’
de
ainsi qu d learpggsiience
Y 1
,,
22°,
66 , .
peuvent se cogrtégter dans les mecenismegsge ce rapport imma-
. O p
‘L
Pinconditionné est apsisis bien la inaxime logiq§;§‘e$s1:le la syllo- <<
sciences nizsfrelleset leur procédé pripal, l’induction, visent “Q; 16 Probléme de l‘§§§u‘_?l3l°_n en 110113 1‘é§féFa11l32’¥§@aVe° Aristoie el'
des universalités d’autant plus littéralement inconditionnées 1’emPiI'1sme '— aux PI'1n@1l_?e5 de la loglclue forlenfl et des 1‘a15_0n'
qu’elles cherchent ii determiner comrne nécessaire dans sa neinents, Finconditionnalité de ceux-ci, c’est-éi-dire la constitu-
paftigularité Ce qui’ considéré Comma un simple mécanisme, if tion de la inajeure : tous les hommes sont mortels >2, constitution
<<
devrait deineurer contingent. Cette nécessité, quelle que soit qul SW18 fall“ PT_°blém_"% 1mP11qu_e Bf“ Plmclpe de Sa C_°mPYéhen_S1°1“-
la fagon donf, @112; doive étre xée dang des concepts amp; ‘l la prise en consideration de la limitation del’expérience possible,
riques, ne pent cependant avoir son fondernent dernier que if °’eSl¥ji="d11'e_de la queslllon ’°Fan5°eI1df'1nl'ale- Le P1"11}°1Pe loglque
dans liunité systénxafique du Principe rationnegi de 1yinc0ndi_ '\ §<&\.de ]_’1I1Cll1C,l'/IOII n’e:Sl; s0lubl2&qP:é‘partir C16 SOI1 pr1nc1pe§raI1Sce11_
tionné (1). » La chgse en soi, en tant qu’elle poseéle rapport neces- ‘l &°’ dental, cest-A-dire dele signication transcendapifale de la
chose en sci. A la nigilieur, la syllogistique peuojflconduire la
pf?66
&~>~’§0*<
saire de la fianeilité ii la causalité, gougteigne ‘ ainsi le prin-
. . . ,, (, . .
l,
.3,
0,2‘
9
sant a précisément pour téche de diriger la specialisation des H fale de lllnduclllflf}, @’esl»'5"¢}11‘e de la Chosefm 501- Eb laflhose 911
lois synthétiques» %V6PS8ll€S et d’établir une £§§uletion concer- 5°“ S01 1'1’eSl1 autre 101 qua lméthode des, 50191196? I13l?‘~§§911eS,3 en
nant le hasard Qintelligible que pose nécesssirement en‘ soi le tant ique telle, elle pososede la valeur d un adluxgesit » metho- <<
$231,
'0 -\ , . . 3‘ -\ .
rapport £1 ungileitperience possible (3).Ql8s‘§;‘ph§rsi<_que ne nous ‘L ‘ii 0;, ,2 ,2’ 052
vi
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M315 elle n§§‘QPréc1Se men des lors Bu Fjlu “ Gas Partlcuher ”- 1; y_a1ab1e A l_a fois po“ii;<*“le present,_le passe et 1’a\{enir"%2“'c1es inatériaux empi-
Tel est le probléme que ]a chose en 501 3 A regler ; Quel est, 1e Sens fl riques; qui par lui sont synthétisés en une unite nécessaire ct UI11V6l‘S6ll6:
Platon oppose continuellement son nouveau concept de connaissance ii celui
de la limite transcendantale ‘? Quelle est la fonction de l’induotion
<<
cienne des idées. Le Gorgias distingue de la sorte la science qui rend raison de
(1) KTE’ 5_ 523_ \_ \_ ses principes (la recognition) de 15-1 simple experience fondée sur la routine (les
(2) Cf. Jules LAcHEg§ER, Le fondcment dc l’inducii0né,§ reproductions) (PI, 46). §'
(3) KTE, s. 557$“ (2) KBE, s. vs.
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165
dique po°rz»*“1’usage Elle est 1a 101 de la
de Pexpérience $694‘ *2 <
lengglgirlius1:1td;?;:m:tntl,ia Yglléséésigle neflessalrelilellt = la synthése apriorrque, découvre en mérne temps un abime trans-
qui, deP§*a téléolo izxprlme, enfln 13 \ cendantal tie e0nt1ngence.‘Le sens du pI‘1I1C1p6’S1.lpI‘éI.I16 de l’expé-
Les his mécaniques Ossibilgt, an lrrxecanrsme. nence posslble se préclse des lors. Le rapport necessalre de1’us@_\ge
cgmme unité de la science mathémgti lde 16 eiPer1e_n°e P0s1t1f él l’us8ge_ négatlt de la chose en s01 ne Slgllle en effet r1en
téléolagie régle la possibité Vex‘-Iéri 6 a na ure‘. la d’autre que C861 : le PTIIICIPG supreme est en meme temPs le Pro-
T8116 est la Signicgion de ridée de n I20 @"°§‘<. e_n Systeme. »
mg? “mté Systéma‘ &94° est reconnue comme qtrefque chose d’abs0lument kgentingent,
<44’ tique (2), » Q6%~4° Q6
enfante la penséeI de6&4f’inc0nditionne ; lidee d%&4T-\ experience
64‘
Comme 18 0L@‘1o<de la pensée est immanegfgsau principe trans- , '\ n -
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pensee comme ob]e_t6&,°i1}érre pas au dele de ses lwries, mans elle
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Celldi-llltal Su&~2§<<~ en tant ue le ra PP§6'3‘ ~ .
0 42*’ °‘I’ex P er1ence P ossible
4:
*6’
\<» ' , . 6 .\
. ‘ les decrlt (1). » 6&4 6&3 6&4 6&3
ililggagleorllg
<<~
gigjgnsgg €1gin1f;§n<i011i H€(ii3SS31P6In6Qt vi“, Tel est le se‘ii\:§<“§<:le la chose en soi comrPf§*“‘T1mite dc Pheno-
dans laquene transfénda ct oseden s01, on memes. Le prineiPe suPréme, la consutution de l’eXPé_rienc_e
méne Qt du phénoméne révéle en méme tam anl afe U mm" “N Posslble, se reconna_it'comme probléme. I1 rééehlt sur S01. LL11,"
de Pinductionla limitation Cgsn 31:6 E Onmilelélent dans lequel la poss1b1l1té,de l’objet prend sa source, 11 cherche
pensées distinctes mais 16$ deux modesq Oésibles Op P1513 eulx 6' naturellement trouversa Propre source et 5 devenlr son ob]_et,
$1
pent nounsapparaétre la limits transcendlgntale esuéva? esque S 41? P0ur' se 3_ust1fier dans lncondltronné. Pent-étre l’1nte!‘Prétat10n
nous Plagons du pointde deg n fan ‘I119 nous 2 néo-kantlenne permettra1t—e1le 1c1 d’eXpl1quer 1’or1g1ne de ces
\ * Pmenes
<$' Ou du ?°1nt‘%e V113 deg 6&~"jugements de réflemion, doen-45" Kant a fait le centre de la@1a;éléologie.
<5‘
phenomenes. Le gapport neeessalre du concept
»
lintujtjon
" 2 ,6,
62»
Q3»
.4 4 ,<»“
sol, c est la I'66X10I).,$~s‘éb@St la c0nna1s-
- 42° -
Jugement La chqsén
- - 2 »
6&>46&~ W/3' ‘
9'<5;
. & »= $6; fondl lac, cornme 11 des616g‘i1e‘s1 souvent l0bJet tranawendantal.
3‘ mque, 1’11I1if»é Synglétique, ne donne aucun eorgéept systématique
La chose en soi est urnéprobleme (2). » Nous reeqlifissons sur le
Li; nature... unltes synthétiq_ues desfgogincipes m3théma_ .\ ' Q ,\ A
monde, parce quexnég/re connarssanee trouve §§i;&el1e~meme sa
0' Ynam1q§*43%*’n@ peuvent pas s1gn1§r"6é"es unités systema- a‘
limite et s’0bjecti3ze&i‘ecessairement en penséeaés 1’objettrans—
tiques,_ par§ge*q‘{1’e1les ne déterminent giggle concept de nature v9,6;z» &,@
m - 9 ,
Q‘
,9
cendantél = ac. ‘le’ caractere seientique d%“&<§°a metaphysique, K
pe1°ta§§§§§d§j.”ge§§fP1j“1,‘§§,§c‘§‘*ui°§fI§§n§Pjb1@“%@ qu 511.6 ne I; bien plus, Pexplieation de son origine relevent done en n\de
1,Esthétique A ia Dialectique dang ‘I16 kg i‘q111£°11 11111 de , compte de Yexistence de la réexion, c’est—é-dire de 1’0bjectiva-
Qyexpérience possible ui comth ly , n 1611- ,6 raPP§rt i / tion immanente de la connaissance dans la pensée. Comme la
q 10 a Connalssance’ C est'é'd1re
“ 1 liberté dans Pétablissement du régne des ns, eornme la nalité
dans Pétablissement du’ principe de Pinduction, la réexion dans
(1) KBE, S. 45. . Pétablissement de la eonnaissanee eomme objet trouve son fon-
2 KTE, s. £6» 696 \ \
513. 6»
3 KTE, s. 511.
(1) KTE, s. 507, 512. ‘Q
4:
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Q64’
'0 (2) KTE, s. 519. 6&9} 6,9
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LES CONCEPTQQQYANTIENS
$090 <96
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tion, comine reexion, dans son rapport a la inoralité a la Saul peut nous eclalrer a
ortP a laq distinction P
apric-
" ‘ ' ’ e ar ra
tt
, , . . ’
de lmtultlon na ' de Sens qu P
. .
teleologie et a la connaissance i elle conserve une S1 3 nifcati on . pp
. l
-
A , . 1 -
e et de la connaissance d e 1 a cer i u d e méta-
unique l’auto-limitation
~
- - - -
du principe supreme <‘tde Pexperience ~-“que, de la pause
- -
, , . ’
gs“ physique et de la vérite nfathematique, de l’analyse i;é‘exive et
: » . ~.
<‘
9°’ possible. 39°’ 39°’
de la synthése intuitiygi Si c’est la réflexion qugsobjectivc le
monde de la connaissnce, l’unique objet de la inéiiaphyslque 611
64‘ Q
‘,4 o4 (l o4
4:
4‘ » <1’
I O O
15. Lasgigfiification
Q‘
transcendant§l%§*1‘lu sens mterne tant que science (141 “”e~t—il de l’.1c transcendantaelydu sens trans-
4
9;>*’9}<\”° § »: 4°”
<0 8,4 _ , <0 9,
p ,
ail“
<5’<& ,
lentendenient a par£,§“r des materiaux de la sgiisibilite. Au
Q3‘ 3&9’?
surgissent avec et dans la construction dans l’intuition..; En 5 physique » et logique ne parvenait a distinguer la synthese et
- - - - - - ’ - ’ ' ‘ e extérieur de la
i ro ression Panalyse
de plus, nous enplivéie la sigynification
dlstmgu-ant
en Plntuilon
ce quiconcerne
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philosophiquez’
eccs erniers
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Kant0 E‘-mgbgg’
J6 s e
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4
' tjaliilgiesgdggialgrdiigrigg
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, ’
e lontolo i ue le noumene
, - - . 1
a
la nature leur indiquer l’intuitioi1 COIHII16 s’ils n6 Pouvaient Vent’able' Lanaiyse concern. . g,q ’ ,- ' ’
auto-
' s nthése Pexpérimental le phenomene. G estencorelideed 1
-4 -4 7
KTE, S. - 4,
64‘
particulier, ungndncret, que certes elles ve§a‘l;ent élever a l’uni- ¢<>*‘
KTE, S. 404-40%?‘ ,9
4:9 e 99° <96 03;’ <,
~>~>°’.<>~° <>~>°’.<>~° <>~>°’.<>»° £424’ $9’ be” $9’ be”
‘$3, 4‘ 4/(Q4‘ 4/(Q4‘ 9» <<~ 9» <<~
v§' 25° 0' 0' 2»
‘?£'<\~$<*‘Q<\
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46°
168
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L’H§r§£rA GE KANTIEN
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v§’é::<,° §§?6l§,°
2»
~ <4’ LES c0NcEPg;s}~i<ANT1EAis SELON 6€§iEN 169
,?_$,<‘§,§$‘ ?_<‘,°§,{$‘
<2°§&~*\‘ <2, ‘
*$*
luuitutiuu all Principe SuPP@‘/me dang la 611056 611 Soi qui f0\1I‘11it ‘ physique mathématique et de l’unité de la connaissanoe apric-
1’1uteTP1‘_él33t1°u Péenu de 13 disllinctioll rique de l’objet. Nous rattachons ainsi l’apport particulier de
U11 Jugemeut Sera syuthétique au Point de V116 tI‘3u5¢@Il- l’Espace a la question générale de la loi de Punité de conscience.
dantal nun R35 ** Ge qui uuus furuit Tester uu Critére exteflle 51 Cette vérité, nous pouvons l’eXprimer en disant que l’Espace est
Qt métaPhYS1qu9 —" Pafce qu’i1 aura faill Progresser la <10I1I1ai$- une forme : il participe en effet a la possibilité de l’objet. Tout a
sance, mais parce quil viendra se ranger sous le principe
L
'
a przorz.
2*
,
‘ii * § <<L’a priori n’est comprehensible que dans la forme, la forme que
au ulveau du Pf‘u1°1Pe et de Yauulytiquei °’uSt'u‘di1"@ au uiveau dans les phénomenes; ainsi l’a priori de l’intuition construit
de 1? Pcsslblhté (“me connalssance apriorique de Publet pour sa part une experience qui ne veut étre rien de plus que
physique en pgénéral (1). Or telle est la situation de l’Espace 1’ensemb1e des phénoménes (1), »
dans l’_Esthét1que transcendantale. Sans doute montre-t-on bien, ‘ Comment gaccomplit maintenant 1e passage du Sens méga_
fa Ce mveauv que l,ESPa°e Ifest Point “I1 COHCBPQ Sans quui 19$ .fl\ * physique au sens transcendantal de la synthese spatiale, c’est ee
Jugements aprioriques\qu’on en tirerait n’auraieI1t\_qu’une valeur
analytique (2). Biep§“plus on tire le caractere6&e‘§ynthétique de (I.ue l’Es P_ace lui-meme et6lfintuition — considérés ho du tout @155
Q2 ‘.7
le principe de laaveiolution copernicienne, 1<a°’“c6nnaissance pre-
couslste S$“i;1@“m3udeT “ Ce que siguiu luiuuitiou Pure de PESPQCQ Y“
51
Siaglt de méth()_de7 ¢’65t‘5="diI'e de la question de la valeul‘ 0bje0-1 pour un concept fantastique, car il se vérifie dans la géométrie, et
tive des oonnaissances et non de la réalité proprement scienti- la géométrie, queues que soient 13 liberté 91; la pm-eté de Ses pm_
que Ou Q16 la uouuuissauce des Objets» 16 Passage de Paualyse :£ cédés, n’est cependant pas un jeu avec des regles particulieres,
u1étaPhY51uIue 5 Puualyse trausueudautale Aimpuque que nous sans rapport a la nature qui s’o’re a nos yeux; maisplle a son
nous occupons non plus des objets eux-memes &mais de leurs ; rapport inierne de c0nlerZir“d celle-ci, d la phgsiqueqie rapport
concepts apri0rique&e° et qu’on determine ains}°’°l’apport a que 5"
lranscendanial a l’intuiti6n empirique est médiatisépr la conver-
66 fournit l’Espace éeoirnme intuition pure pour yfiloi fondamentale es
‘,9 ‘A
sion apparemment pségehologique vers le sujet§5,e‘i6,*~*vers sa pro-
““§“'\a“}’
de Puuillé de 1§>°§§\%f3’%15°i9u°e
- .
(5) ”- Phase dé&@‘§§&i’v“e def Ia réuxiuul 6, *8’ priété formelle (2)&&"?$’6l°}”espace est finalement u6n“%;6&‘iituition et non
-. 9, 6
(1) Voir plus haut. tant que l’Espace est condition de Pexpérience externe qu’il est
KTE, S. 121.
1
(2)
3) KTE, S. 126.
4 KTE, S. 137.
KTE, s. 145. (1) KTE, S. 175.
66
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(2) KTE, s. 164-1e5,6&rҤ9. ,6,
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°“:<$°“ q11’elles rensfi‘§:B1£ possible. Sans quoi l§&:<z<<£$6I'II1e Hpriorique d 111°“ 0 16
deborde—t-elle ceeyiie 1 (1) et d autantgplus paradoxale-
__ '_ $1‘ g , . . . .
___
ment que l’uni€eii91ranscendantale de la conscience n’a rien a voir
5° .
’ 1 * 9
1 Espace 561511 S11-11°11 16$ 136111165 11161111? (16 K3111’ “De “ P111, 1§,i i
‘
mére ”, 13 chlmere mallhélflatlq‘-1,6 De P-'=‘I‘Y‘fnan13 Pas 11 13 Verlte 1 avec l’unité psychologique ou métaphysique de la conscience de
t11111§ce11da1111111e taut 1111 8116.11 est Pas 11116 aux P111113 10111165
11
sci ? Pourquoi la théorie du sens interne occupe-t~elle une situa-
de 1 entendement’ P0111 111011111111 13 Synthese ides Phenomenes tion centrale dans l’analyse transcendantale Le premier moment ‘.7
1: **
_ , ,~'; ica ion univers e, e aenien vaa e 0 ’ s ace, u sens
qui
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K» \.,
@111“ @111“
que la ‘synthese guratigéxpar laquelle nous construisoiiésin triangle dans
‘
(96
‘s (1) KTE, s. ipikne meme Parithmétique et la,<5§ei$métrie dans la Répu- .55 9° Pimagination, est ent'e'§‘en'lent identique s celle que ne‘us<>“appliquons dans
° 1,apPI,éhenSi0n dim} égméne’ an de nous en fake ugg éept expérimwtgl,
l‘.~
Qac6&6,~19
<-
blique ne valent;tiu§’parce que la constitution d une gdreorle n est destinée qu a
- - - °» 1 - 1 - 1
‘<3’
Par 5°11“ concept mam“ (11 est °‘11'111111.em‘1111'.111.‘1ép.1111111’11111 1111 11eXpé1111111ce); de conce ts s’éc1aire dcnc si I’on recourt
car dans 1e fait nous pouvons tout ii fart a prior: lui donner un objet, c’est-a-
1
1i arithmétip ue on de Yes ace éomém ue ( 31, egiem 16 S1; yon fan entrer En
1° 11°11.s111'1111'e' M315 901111116 0611111 ,c°11s1111c11.°11 1111211’ 111111 11? 101111111 (111111
(111.6 1' ligne de ctiimpte la non-gupergosabilitg des lobjets sygiétriques ou la discerne-
Obleti 1° 111311316 116 5611111’ 10113011111’ qu 1111 P10111111 1111 11111ag1111111°11 111
parcgm qu’e11e exigerait
1105' 1.111 j; bilité absolue des points et des instants par la seule consideration fie leur place
sibilité de Pobjet de cegproduit resterait douteuse ct en dépit de 1’homogéneité@<ebsolue de 1’espace et du tempsgepris en eux-
autre chose, £1 savoir (pat cette gure fut congue sous le§§eules conditions sur ., mémes, mais a la nature tnscendantale de ces representations, autrement
re P osent te' s les objets de Fexpérience. Ore est seiilement parce
‘,9
Q;
les q uelles
, . . . . 2» . .
que 1 espace est \1I‘1;§$°(é<9I1dlt10I1 formelle a pI‘l0l‘l d6S‘?,$K]%éP16nC8S extérieures et
<3
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6; dit a leur capacité de rend?-e possible Fexpérience physiqueseomme telle.
(1) KTE, S. 181. @,<:¢°é,<- 9:’<§’i9é‘
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172 r as L’H§~i§’s“TA GE
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$6 gs ,6o~§& ,
ne pent en etre la forme sufsante — qui transforme cette forme
phénoméne comme tel (1). Si nous considérons maintenant le 4 en probléme et qui rattache par un proces immanent l’Esthé-
Phénornéne d’apréS sa relation objective par opposition A la tique a la Logique. En réalité le contenu doit étre donné a la
<<
f0I‘me et a la loi, il se porte garant en général pour la matiere, qui conscience, ii savoir dans la forme temporelle de la matiere. Mais
justement est, en tant que domaine d’application de la loi, une ce contenu n’est alors que donné, il n’est que phénomene. Et le
6011dii3i0H (16 1’eXpérien0e. Le temps représente cette valeur phénoméne est un objet indéterminé. Or l’objet indéterminé n’est
;
L lg
conditionnelle de la matiere et on peut donc sans inexactitude pas encore un objet. Ce qui est donné doit, pour pouvoir devenir
l’appeler la forme dkeesla matiere (2) ». La signifies-ition transcen objet, étre pensé. Nous §(<e°§rons ainsi liés par le sens igtime sensi-
dantale dc la matiefe, c’est qu’e1le apparait dele temps, qu’elle *5?
bilite et entendement$‘°intuition et pensee, Estlgretique trans-
6;§"\& a le temps pour6;%°o3><? Que nos Y6pTéS6Dt3tlOn§e‘il@‘{1S Soient données Y°"’\v cendantale et Logi\g§\$e>‘°transcendantz-ile (1). » L§a’lp<roblématique
&,~:&'<‘° sous la forme&dp#ia succession, cela ne si nullement, comme égii “° du S6118 6i,I§Qi?i16, tel EST» 16 Véritable ,;a*i‘g1<t‘eur (111 PI‘0gI‘éS
iI1'eI‘I16
pourrait le vflagsser entendre une interprgjteiition psyc logique et Y‘: philosophique, te1§est la raison pour laquel*}‘§&<l@analyse transcen-
mébaphysique dll S6118 interne, qu’elles n’ont qu’u e signication if’? dantale ne peut pas réellement aboutir an niveau de Pintuition.
subjective, mais au contraire cette maniere d’étre donné »<< L » f Or le fondement réel de ce mouveinent qui nous pousse vers le
appartient nécessairement aux conditions transcendantales de la < 1 concept n’est autre que le principe supreme transcendental I la
matiere, c’est-a-dire a lapossibilité do connaitre celle-ci purement. ; possibilité de l’expérience et de son objet. Ce que le sens interne
11 priori. Le Inéme mouvement qui conduisait de la géométrie 5,113 l nous révele, et c’est de cette révélation qu’il tire son caractere
physique mathématique, conduit désorrnais de Parithmétique a , systématique, c’est que l’intuition par elle-meme et par elle seule
Ia dynamique au sengggénéral de . théorie du Iriouvement. La 1 ‘ ne nous fournit pas la possibilité do 1’objet, puisqu’elle,ne permet
signication transceridantale du temps confereigiseule sa vérité a de poser que la possibilite d’un objet indéierminé. Denis sa nature
go"
Q sa signication Iigieiaphysique en faisant d6S6;,<Iil,aiil1éH1iil3lqU6S-UH meme (en tant qu’il 6&s1, la forme d’une matiere)6&~Fe6 sens interne
Afgibél
Q
<< instrument >>§d"§,s°°sciences de la nature (3}<.~>°§M“<ais du méme coup se montre inadéqp~§1¢~°‘au principe supreme, i’-1r>~>‘l'.’\<;§"i*iité transcen-
Q‘ 9‘° cette analysgstnnscendantale du Tempséiitoapparaitre la raison 69“ dantale de conseierrice. I1 implique a son inement quelque
pour 1aquelle@‘i\’analyse transcendantale ?d<§‘\l’Espace et en général 9; chose d’autre qiifole rende possible, qui le dvétexrmine et par quoi
l’Esthétique transcendantale demeuraient insufsantes. En pas- justement la possibilité de l’objet soit garantie. Le temps est
sant a sa vérité propre, le Temps confere la vérité a l’Espace. ll ’ donc la vérité de l’espace non pas au sens hégélien d’apres lequel
Telle est la raison de l’iinportance attribuée au sens interne. ‘(Q il résoudrait en soi le probleme métaphysique de l’espace et serait
(Test en effet Pindétermination propre an sens interne —- le i susceptible de transformer en forme de l’objet une chimere sub-
fait qu’étant forme nécessaire de l’appariti0n de toute matiére, il K, 1 jective, mais au sens seulement négatif qu’il fait apparaitre
limpossibilite apriorique (d une analyse transcendantale ele-
mentaire et que, par la mviseen evidence de l’indétermi6r&“ation, il en
(1) Des cet instantél’ Sl1b_]8CtlVlté de Papparence, dei simple apparition
ii la conscience est dé-pie dépassée : un ordre est la. C’est,<i@e moment ofi dans le l &
appelle a un autre prinidipe qui le fonde et qui ainsieiui fournisse,
66
¢§' Théétéle Platon crit§q“iie“1a théorie de Phomme mesuregeytoute chose (153 DE). ii .‘5’ a lui comme l’esp,,ja.‘e°g;° au sens interne comme <;i*‘ii&%ens externe
£1
&"‘°®a~°‘”° Le "‘1PP°"i d'BSPaP“5 Wet F1 en Va de méme P.°‘1“.l° ‘$5 ’ ’>) est “ “P PPiI1<>iPB e
l’ordre, do la dgttigiination ct done do l’0b_]G(!tl\2@£1{;(’ip,'€la sensation nue, pure *8’ la réalité ob'ectivsé‘°
.l \ossible uni q ue ob'et
' .l d Qs~i§s°\iecherche
Q‘ kan-
<° .
» pt? es ’ 8&9» es
est pour soi saaissorcirc ni determination, par coiiséntpient en aucun lieu expres- ‘r =( §§\
*2 *r§&r\ <
Mais n’est-ce pas de la sorte preparer lo concept d’un étre empirique, d’un
=l
sensible, abstraction faite de toute fonction du concept, serait Pabsolument
étre dans le phénomene, sous les conditions pures _de l’espace et du temps 7 » indéterminé... Toute determination est donc au contraire aclion de la pensée.
(PI, 105). C‘est ici le lieu dc,. lo deduction transcendantale Donc eu egard uniquement a la fonction determinants de la pensée, le sensible
<<
. .
de l‘Espace
,. et. du
. i
It he pourrait-
étre caractérise que comme ce qui- nest pas encore déterininé
- 7 -
gglgpgrftilngelgglifgigeoglgetég tlJi',‘ip"“'° lljllyole 3“ gélméeéjar I mt9rméd1a“'e ce qui est A determiner. On retirait an sensible pur lui-meme lo rapport do lieu:
atteint nq 3 une h
' y P y q J
ii
ue’ cl-ds _t"n“%‘€ I hsme e at “P”
8“ u“ re u non" re"
Elée qul Se tmuve parce que 1e lieu était déja une determination, impossible en Pabsence do la
\ tonction determinants de la pensee ; etilen va de meme pour la determination
Le Tengses scintille el le songe est savoir6, ' du temps... I1 n’y a ni ici, ni giaintenant, c’est-a-dire aucun point determine
(2) KTE s. 184-lee‘? “ d‘espace et do temps sans gsstonction determinants do la passes (PI, 110).
9
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KANTIEN
5
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danta -_= a: : telle est la signication derniere du sens interne, ’ {ya évidemmem‘, aucun sens dans la perspective d’une analyse
<< L’ES\‘2 étique tralmeerldarltele, err tant que eheerre (run tYPe , psycho-métaphysique. Seule l’analyse transoendantale l’aura jus-
dee conditions dyexperierlee exlge, e titre de e°rr1P1err1er1t interne) I 5 tifiée si elle montre dans chacun d’eux — et, puisque Pexpérienoe
la theerie dlrlrl eulire l"YPe de eee Conditions, dens lequel eeierlt forme un tout unié, suivant un ordre déterminé—-une condition
développées les lois cle la synthese de la pensée.\_L’Esthétique 'i \ pour la oonnaissance a prio_ri des objets de Yexpérience. Le sens
transcendantale nekaépasse pas la forme de pig‘ matiere. Elle interne ne peut pas étrekgernfondu avec l’aperception§0parce qu’il
(96
fournit a la matiere le phénomenc ou la (lO},~i*f1éB. Mais elle ne 1
W
.2,
it perceptions avec éeopesuiet phenomenal' donnegpa ° une conscience
16 Pteieeer Pas de la méthode trasstssdantaie (1).
~*r ~<r *
9“ PM » 4::
<5 - ~= ~
Ce nlest rien moms que la signication dele la mél'ePhYeieIue dens tion subjectifslé Dans l’opp0sition du sens ifferne et de l’unité
Sen rePP°rl3 eve“ 1’eXPerier1°e, rlen meme que le eerle trerle" synthétique del’aperception, le rapport des deux types dc condi-
eerlderltel de la Chose en 501- Que Pebjell transcendental = 93 tions formelles de Fexpérience est tendu a Yextreme et expliqué le
De Sort e la eerlree de mlue Syrltheee er de Dune eenrlereeenee en U plus clairement possible (1). »Gette opposition n’est autre que celle
dehore de S011 rePP°rl5’eVee le ‘rene de llintuitionl eele rle eigrlie i dc Pindéterminé ct du determine. En soi, le sens interne n’est pas
Pee en effee, eemrrle 1 evelerll» lmeglne Descartes err Lelbrlrz) que ) susceptible d’une analyse transcendantale totale : il n’acquiert sa
l’idée d’une maihesisgzniversalis,
. 9
d’une mathématique 9 .
de l’etre
-
signication transcendantale que par le retour que faitrsur lui en
L — en noes faisant voir le
7
ait un . sens.. ,
analyse transcendantale
~. , . 40. . .
1
le determinant et en lkgbejectivant Paperception trapseendantale,
66 caractere indetergripne du sens interne. —. nous "
indique qu’il ,faut 4
mais c’est en meme temps ce retour qui resout leeprobleme que
(’ (’ .
‘mg . \ . eggs‘ H , . , ¥
eyrltheee aPri°rrque dens le lugemene ii” cependant avec lui une meme chose en tant que sujet (2) ‘Z »
Quel est le rapport du phenomena au noumene 7 Comment une
(1) KTE, S. 188. Qit pourquoi le Phédon pose qugéiute connaissance synthese se rapporte-t-elle a un objet ? ou plutet :®<e)'E)mment le
part dc la perception gserisible (76 A) : ainsi est afrrnée cteinme condition nega- rapport a l’objet est-iJé‘°ce qui constitue précisément la synthese
'0Q tive la participationmgcessaire de la sensibilité a la c Yiaissance I La sensibi- *< (96
§?_’:>,,@ lite ne fournit concept, elle pose seuleme 1;f%°“E1uestion_a laquelle il apriorique ;§"i<><“
9% ‘.7 ;§"i<><“
,0‘ 1‘éP_°I1d_;mars 11911; H r°I1et_1°I1 (111 @°I1@@i?t S9 Pa!) E339 la q\1<?S*»,1°I1 de 1@$e11' as ‘ La reponse dealislealisme critique est claige‘ Le J e pensant '@~<i<
4“ sf,
9”
sation elle =e que fonction de délermznatio eerei mdétermine = as elle ne °' 7 . 9» Q
la rigueur ll I18 - - - - -
pent per con§eq‘%tent pas s’exei-cer en dehors du%re§1eme du sensible » (131, 145) : V23‘ 3 5011 dlvers, sorintenu (13115 16 J6 1HtU1tlO:;Q§, a
lui est, dong pas idenbique, mais il est donné en lui et n’est donné
5
mouvan. , - -
(3)- » L_’ap<-zrception transcenydantale est la ’C01’1d1t1f)Il
\ -~ - ~
(2) KTE, s. 578. Gette différcncc fondamentale apparait clairement dans q11’@11 1111
la Méthodologie transcendantaledo la Critique de la Raison pure, par lc double 2 pour que le sens interne regoive une determination, c est-a-dire
usage de la Raison, mathématiquc et concernant la forme de Yintuition (Espace i - - - i ' ‘ r ' ' * »
et Temps), et philosophique conccrnant la matiere (Das Physische), c’est-a-dire }} devlenne condltlon de 1 expel-lence posslble’ mam en meme temps
une existence a laquelle correspond une sensation. Deux types de syntheses ,\
leur correspondent : la premiere est la synthese par construction de concept,
elle est directe, immediate et determines (c’est la synthese intuitive). La seconde 1) KTE, s. 336-337.
est celle idu concept luignéme : elle est indirecte, médiae et indeterminee 2) KTE, s. ass
(c’est la synthfcse 6Xl§>§@l1l,l6ll0>. -°' (3) KTE, s. ans.
(96
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elle ne recoit son contenu que dans le sefis interne lui-meme, et a affectant un quielque chose de transcendantal » et du sujet
<<
<9
travers lui, dans l’intuition en général. La distinction transcen- intuitionné un phénomene (1) » : le sujet transcendantal ne se
dantale entre penser et connaitre et le sens transcendental de la connait, c’est-a-dire n’opere une synthese que dans le sujet
chose en soi fondent donela dualité du sens interne et de l’aper- intuitionné, c’est-£1-dire dans le divers fourni par le sens intime.
ception transcendantale. Elles posent et en meme temps résolvent Pour que je puisse avoir conscience de la succession, encore
le problerne de l’affection » dans le sens intime. C/est en effet un
<<
fallait-il tout a l’heure qu’une unité de conscience, un jugement
seul et meme proceséxi l’intervention de Faperception transcen- 6~d’eXpérience, déterminat cette pure déterminabileité ; rgyais cette
dantale qui transfpfme l’espace—ohimere du gétmetre pur en ‘ 60°’ constatation se retournesai elle-méme,carla conscienyé que nous
forme des objets n '\ sens externe, et le sens interne '
indéterminé ,1?
avons de nous—mémes6;&1est a son tour possible ql1:§‘?3I‘C6 que le
2>
'0 . , . ~ , “ .. /‘>0
§§f°8, de l’arithmet1g§i§,a°‘et.de l’apprehens1on ps(§&il¢5log1que en forme sens intime lui fourw°_’le°divers dans des rapportsriesnccession (2).
04 6&0 des ob]ets \<;,a6sens interne. Le sens6s‘§\gterne est affecté par
<< '5" ‘ La chose en soi&>°’q@Ei’elle indique le sujet ascendantal ou
1 objet indé’t_e9F'Ininé, et maintenant que l’_objet transcendarital = ac, est 1’indétermina‘*l1~i§. Elle ne devient
7
cendantal, nous pouvons bien l’appeler l’objet indéterminable; "1 ; determinable qu’en affectant le sens externe etle sens interne, et
or il en va de meme pour 1e sens interne comme il est affecté : << '1“ i en fournissant ainsi le donné que la synthese de Pentendement
de Yintérieur ». Le contenu du sens interne devient ainsi une mul- doit unier en synthese par 1e rapport a l’0bjet de Pexpérience
1111110110 (T1111type 51111301101110 HV00 11110 8110011011 propre, qu’on a possible. L’aperception transcendantale c’est Pindéterminable ;
coutume d’ignorer, parce qu’en se référant a des representations , le sens intime, c’est le determinable ; le rapport de 1’une l’autre, 2'1
\\ populaires et réalistes, on regarde la chose extérieure comme la j c’est la détermination, c’est le principe supreme transcendantal.
seule source d’affecti<g§‘1. Mais on voit maintenant ghe ce n’est pas
L
. . . {Q
,,
1%
. $66@9““Ainsi jouent a la fois le segfs négatif de la chose en soj&9‘et le sens
r seulement la chos'\ »°*°’ina1s ue c’est le sens lu1-'\ <°’eme (I u1 affecte. positif du principe supr§fi’1e : ils preoisent le passageyde la signi-
66 Qu’est-ce donc gggaiesce type de chose interneéaiiectant ’? Nous ne 6“ cation métaphysique¢§e,i’Espace et du Temps a lwigaignication
;“’91~@‘”“
a° . . ‘ .
P°11V011s 1nd11;11“Q¥‘”9i0 Ce 11116 (101113 P011» 00tt§,“‘§§%0t10I1, Pas plus que
<>
‘
6],
°
9”
° , .
transcendantale et,;tYj§§t”erm1nent pour l’usage ci§§’;';e“z’itégor1es dans
°’ 25° <° ‘ <°
nous ne le peiussons pour 1e sens externe,<:e°’§,&zs1°et qu , est-ce qui est la e
<- '0 0, 2»
chose externe affectant ? Nous ne les conaissons toutes deux que ‘*1 tranS@endanta1e_ ““
<9
comme quelque chose. Et ce double quelque chose affectant, nous w i Puisqu’elle n’exprime rien d’autre que le principe supreme,
10 00100101150110 001111110 00 qlli 0811 11011110 (1)- >1 ‘ cette réceptivité ne saurait donc étre une passivité, et l’activité
Le passage de1’analyse élémentaireal’analyse transcendantale Ki i de Pentendement n’exclut nullement Pexistence d’une activité
n’a de sens qu’en reference au sens de l’affection et de la chose en soi. i i particuliére aux sens (3). En effet le sens intime produit » assure- <<
La s1gn1ficat1on transcendantale de l’Espace et du Temps n’appa- w, ment le divers de la succession, comme le sens externe produit 1e
raissent que l0rsqu’on_a compris que l’ent_endement —— par lui ,
divers de la simultaneitewet . ,
cette production est biep. une loi,
seul -- ne nous fourit pas de choses, que, pougsue la determi- encore que son objet dxeaiieure indéterminé. L’affe%t‘i’on dont il
. . »\0. .,
nation a1t un sens? 11 faut qu’une Inatiere noes soit
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l’intuition(l). »L’affection du sens interiie implique donc un1que- $ qua pgspace et 18$ Temps He deviennent 16$ S“‘f)urceS (16 c0nna1s_
ment la mise en oeuvre ole la méthode transcendantale et de son Same quiau moment, 011 115 rendent P05511016 1*eXpér1enCe, c*es1»,_51_
Principe Supreme Lem qlrene feeee mterveml‘ lee dmmeee i1‘I‘e' dire qu’ils se rapportent a l’unité transcendantale de conscience,
l”/lOI1I'l€11eS d”UIl€ sensation irréductible, 6116 seulement (fest dire aussi que cette unité Ifassigne Q Get Espace et, Q Ge
la distinction transcendantale entre penser et connaitre, et par Temps 161“ H516 Vé1~11,a131e qu’g11a condition de s*app11que1~ O1~1g1na1_
eeneequeml eueei Peneel“ et eentie Le Peneee ne eemleit que dens rement au donné qu’ils déploient. Le schématisme fournit donc
18 II16SL1I‘6 Oil Qenlle 1’hete1"°geneite des Peémte de 17ESPeee
6118 Se Q¢l’explication derniere du sens intime, de meme que le segas intime
Bil des instants ‘”mPe- H "79 a de Physique. ”e"m1lhematiq"e
(111.
52>
=' ~@»°”fournit celle de l’ESPacQ§~°§ans doute et-il vrai de <Ili\Y‘”e que de <<
‘,6’
Q 6,, meme que le sens exgeine, sans prejudice de so12,b~‘¥§\<Qpriorit<-‘;, est
~s~’ .
ea,
b"
\~ rapporte pas,§_’,§,e donné pur, tant que leQ.s?e,n°s interne et le sens " £424’ ordonné au sens intesefde meme ces deux forme,se”gj@e°la sensibilité
9,0
@<° externe ne,\1<e'”\l?”i fournissent pas, nous gesens sans doute penser se rangent sous l§§§‘l‘”Q<<i$iI1e, c’est—a-dire sous Ia giiition transcen-
et explicites$ies concepts, nous ne pouireiis pas 1uger, c’est-a-dire dantale de l’ape1”c:e‘”ption (1) ». Sans doute <<”l~%"§nité synthétique
Opérer une Synthése. Désormais 16 Sens tI‘aI1S08I1da1'1tal de la $yI].- pefInet, non seulernent, que je Gonnaisse un Objet,’ Inais que
these apriorique est fondé dans le principe supreme de la possi- mute intuition Se range Sous @118, parce qua par cette syn_
bilité de Pexpérience. these seule le divers s’unit en un objet dans une conscience (2). »
Le Sells mtime deveit Primitivement 1‘ePP°Fte1‘1e eigmeetmn Mais ces affirmations transcendantales qui ont pour consequence
\ i metePhYsiq‘1e de l’E5Peee ell du TemPe e leur eigmeetien trans‘ dc subordonner l’Esthétique a l’Analytique transforment l’Ana—
la
1,
cendantale : commele sens spatial est affecté parun olijet trans-~
<< \1y1,ique 5 Son mun E1165 y forcent 16 pl-incipe Suprémg jouer 5,1
eendemlel = 95 Peuéeenner ‘me lmlmtmn eXt’ern§s<”de meme 1e Sens QQ@<“a plein, c’est-a-dire a impléfquer nécessairement l’intu0i<ts1“on et son
I}
interne est affectQe~$par un sujet transcendant1a¥_= ‘ac pourdonner s divers dans le concept noeme par le scheme.
o
-
as
,9 ~
Q64‘
une intuition in<t‘eQsne (2). » La sensibilité trou@“e,<~\',\1ns1 sa vérite dans , <9 I
determ1ne951<e”ee 1"ePP°1“te e reetlvlte d$”}l$”%ntendement~ H Y e “I1 ils doivent alorsbepzye insinués dans la trame“‘”§~e” notre intuition
eblet exteene et lee methemetiquee feurnieeent de Veriteblee ” interne. La formeiie cette trame, la loi pour dcinner gure a cette
eelllmieeemeeei Peme quyil Y e une Physique et que Pepereepen ,4 multiplicité interne, est le Temps, qui comprend l’Espace. On
transcenolantalerapporte le divers du donné spatial a l’unité de He doit done pas demander pom-quoi on He reconnait pas éga1e_
been eblet de meme, i1 Y e lm Obie‘? mte1‘ne'Pe"'ee Clue 1’ePemeP'
3
‘5 l ment l’Espace comme scheme ; car le dessin spatial du concept
UOH transeendentele Tepperte le divers du demle 'temPe1’e1 e pur est en tant que schématisme, non en tant que representation
Pumte queue Peee eemme e‘1.let- Male le 1’ePP°1“timmeI1em» du iinagée, un dessin uniquement temporel : dans le scheme le
Prmeipe Supreme 31$‘-sens negetif de le eheee is em eerrige en pspatial est lui aussi projete uniquement comme ce opui surgit
meme temPe 1’i11‘.{se”0n qlml Y eureie e @P0iP@,Qs‘~1’qH@ Belle evens successivement, non conzzhhe une rnultiplicité simultefnée d’élé-
,Q<@»°”
'0
laissé subsister ,1Q1st‘”squ’ici, que le concept est last/érité de 1’intuition. q , Q ments. Dans la régle édfi triangle, les parties de laeeonstruction
' 9” ” conna it 1 es c h oses qu ’e,,Is‘ "”1,e§ ra pp ortant a leur it
,.
,,,so Car la penseeene’ sont pensées, non CQ~1Z36
9?” ~ Q Q
°”Q
_\,, elles sonl liées mais cqmige elles soni d
\ \ \ Q
<b
diversite spgttale et €e°me‘5T1q,ue et dlverelte temperene lier. Ainsi seul l%s§l”,”§)fl1pS est propre et sufs5afi'1,s‘°§ étre valorisé
ct arithm‘et~fE1ue. Il faut que le Je traseendantal s’effectue dans ‘Q9? ‘
comme scheme ‘ "
”‘ts§”nscendantal (3). » Lenrae‘i”nement nal du
1 ‘
le sens interne pour se connaitre Des lors le passage du sens p rinci p 6 Sn p réme C16 1a p O SS1'b'1‘1,' '
11 e (1 e 1’ experience (1 ans 1 e sc11'-
e _‘
métaphysique au sens transcendental de l’Espace et du Temps matisme a deux consequences. I1 délivre la Logique trans-
implique un passage parallele de la catégorie au principe, et dire j
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cendantale de toutdanger‘ de subjectivisme psychologique et Au terms de cette analyse, nous découvrons dans le scheme
métaphysique, oar il dénit Pentendement par la faculte des 16 1 ien immanent de la forme de synthese du Je transcendantal
de 1’imP°1’ta11°e 5YStémal3i‘lu@ du Sens intne ‘lulu lie P1115 intime‘ finalement la condition positive et déterminante de la possie
inent a la question transcendantale, laquelle concerne non pas tant
la possl
‘blt e
1 1
des Ob‘ S ue la 0SSibllit6 (16 leu-I»"@0I1Il3i5$3I1¢e
-d , 3.919%“ lq~_ A P pE spac 6 _n 6\4.<~.553’u rnit q ue des
' paraissent etre independantes des‘-conditions de possibilite de la physique.
I1 pourrait parfaitementyavoipsiies phenomenes ainsi faits que l’e.n“tendement
.$@$°<<
a priori. Consi ere, en ui meme, ne les trouvat pas du tout conformes aux conditions de son unig et quetout
Q
4;?’ images. Telle esyila verite ii laquelle pE1I'Vl’§>°t4. 1 analyse ineta~ Q Q; fut dans une telle OOI1fl.lSlOI1§:>{£1ue par exemple, dans la serie clesophenomenes,
. 4
physique ; nope’ retrouvons la raison duO;4i"e,a=l°19sme géometrique. ~>“&\»° P1911 "B Se Pfésenit qlll Ieiis t une réele Q18 SY11t1_1é$_° ell qll>*“.§,4>YI‘e$P°Hdif P151‘
,;‘°,"<~°‘”
4 c consequent au concept seas cause et de leffet, si bien gzxegee concept serait
Ce p endant gs’ images ne peuvent pesgpiidre elles-memes
1e é‘
_ tout a fait vide, nu1et<‘§’ § aucun sens. Les phenomene riraient pas moins
1?»
de ieurs constructions. La dans ce cas des obietse notre intuition, car Pintuition a besoin en aucune
miracle de Ta validite universelle -. - ~
9*
i maniere desf t‘ s de la e see C ‘l’ d R ' , Z .103-104.
raison P011r laquelle 09$ de"1_1@T@§ _$"1Venl' en eff“ des fegleS*
_
\i profondeur Parchitecture de la Critique de la Raison pure et liérement ‘<16 16211‘ Principe fvndamental, WSPHCB (ibid-i P- 102% N011 q\1’a11
>>
Q 8by
ea f0ndisSeI¥1e- 4;. <~"q3- des
la geometries ieurnit
.
P P -
COHD3lSSHHC6S&Q€L¢ non seu 1
emen d es $3“ "Q4 Q» ~>
triangle isocéle (‘$1.u’ils’a P381 a<3t’ThaIes
‘mcomme 1’ ce qu dil, oit
car 11 trouva qu 11 ne devaft pas suivre pas a pas0nv°"..P§.,l
_ .
~e’$“’u
“<. ne"é"é1at1°"»
dans la gure,
, ~
chimeres e‘1es‘t q ue ses ii g ures suivent““.d“es regles universelles 1 ‘*j ni s‘attacher au simpi concept de cette gure commie si‘ cela devait lui en
apprendre les proprie es ,_mais qu’il lui fallait rea1iser“(ou construire) cette
c est-a—dire que, construites dans
9 -’ ' 1 e temps, *9 e ll es imp' l.ique I11; au $13
_ . , - ~ gure au moyen de ce qu’i1 y pensait et s’y representait lui-meme a priori par
principe de la synthese dB 16111‘ d1YeI'5 un §cte7§chemat1Sant etf une concepts (c’_est_-a_-dire par construction), et que, pour savoir surement quoi que
O6i:01te(1tpI(‘;gI'L, 11 ne dplvait aié.I’lb1.:i6I' phoses pus (go quit rgsulterait necps-
double reconnaissance la physique sait n etre que mathema—
2
1‘
tique,
‘ et l 3 ma th'mati 9 Cl ue CI
u’une P reparation a la physique (1). ~, S?‘ .°m n C9 '1“; ‘I-“em. y-
(lbld., p. 17). Ainsi c est bien l eveil de la tendanceVa m S’ C0“ °rm men S-On °°“°ep-
vers la connaissance ”
P hilo-
sophique qui rend possible la revolution par laquelle les Grecs ont abandonne
(1) L b d. Von de la mathémaque A la physique , du Systéme des ‘ les téitonnements de Parpentage oriental pour entrer dans la voie royale et
a su or ina i , _ . tA t 4
'
cope;-nicienne de la science exacte._ Toutefois, parc_e que Pintervention de la
-
i%£3“£i‘§“i°3§“1?§¢€3i{°£%iiZ‘d‘2"l1f§i.%‘%%.%32s§$l3§§§l.?<§.iLs§.<“i?Z2%da£%§‘.
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2?; QQW <4 in g<<»m<<m<
methode et faire par consequep»/t apparaitre sous la lumiere dogsnatique du
v»
<< <<<ie.i~<<.»<p<<p<<
Q“ <<*
' .41? 5561
d’introduire er;§fe4l<es. A cet egard l1nterpreta_tio§4»‘%e*o-
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hi1O_ _;
9’ 46$
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on our laque le les h otheses
1 -
emiques
-
et r0~
»
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H“sSe1'l- Mém‘? S1 ‘?ette.mterprétat10n .55“ m-wt ““ m nqur tuna $1 Fhisgoire ~** a Fanalyse metaphysiq B a cote de Ia deduction trans dantale et reserver
tiviste_, elle apergoit deia que les motivations » tgfétefmllgandfis aeit de rim
<1
, l’autonomie_ des mathematiques comrne telles. On comprend ainsi qu’a la
<<
‘pt géiesmgpgigtplgtiigiegcore impré_ suite de l’eveil de la tendance vers une connaissance philosophique, determinant
des 36199065 Provlenllent de ]illnte{V16I1l.l()l1'1
t?rrOgat1°n.n1‘itaphYs,1que' T? 6 es 4‘ ans 3 “Elle la révolution co emicienne \ 1’_etre vrai et_ob_iect1f du monde par _un changement de la preoccupation pra-
clse et P1‘°V15°1!'e Esthétlque tr‘m.sc°n an,“ ’ 1 - P t éausée’ tique et un interet purement theorique, la mesure empirique et sa fonction
encolre qu’ege y soit lIIipgg§1L:I{lgi1!l';1(51élQ§é5l3en?1e5yatggggigrgclirrzféllg décou’ empiriqueinent et pratiqueinent objectivante fut idéalisée et se iransforma dans
cal‘ H P6115 e S ’ Y meu _ _
’ _P
tant que telles et tant *
que ne les a pas
' ' le mode dc pensée puremeni géoméiriqize. L’art de mesurer devient donc pre-
curseur de 1 é ét . t -
verte des iormes de la sensibilite, qui, en . . a g om rie na 1 emen universel e et dc son univers
1
de pures
' ' 1 t et dc de
tgi-’11s1(:I(;eIp;i1:1l1nai-6’;-8§l1;;‘\rent
la hysiquepom,
encoreppasser mathematique
des formes aut0_
et de Q _-
gorilnes liniites » (HUSSERL, Crise, p. 151) , neanmoins, a cause de linadequation
- - _ -,- -
liklglgiigue“ engéinémes métaphysiquement abSte§5.ites_ A Ce niveau & e a raison latente a la raison explicite, de l’en-soi au pour-soi, de £1 creation
iifiliirii :11: eifet polemigement d’opposer la de derivation ernpirique a la deduction l ,9?“ (1) KTE, s. 319. iv?“ iv?“
Q métaphysique, mai§,.d§s lors les conditions la possggsiite des mathérnatiques (2) KTE, S. 368. Q
<3’ 4;?’ <5’
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453 L’HEais“'A GE KANTIEN , SELON CQaqEN
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‘?'§$9\\ Q-*9 ,9 <
blllté del’°b.l9l3Y3PPelle S3conditionné€al'l"eel'P"1"e1T1enl3 détel“ 4 intime nous conduit spontanement l’étude des principes qui a
miilable I aillsi 19 fondemellt dmiel" de l’°bj@l'» est llllllité 37°F"
<<
rendent possible cette signication, cette double affection du
melle de la '3°I15°l‘>11@B dans la SYI1tl1'5Se du divers ‘Ile l’lI1l5l1i' ‘ sens par Pobjet transcendantal. Cette etude nous montrera que
tion (1). » L’étude de la signication transcendantale du sens lg ¢a1@u1inni1;és1ma1 est 13 Vérité de la géométrie at de 1’ari_th_
gnetiq,t1,e.,.(< L’Espace et le Temps lui-meme, les conditions sensibles
(Sum de la ,,,,,,, d, la page p,é0%,,,,,_) 6, do l’_unité de conscience, enatant qu’_i1s représentent despnquanla
geometrique a sa motivation philosophique, le developpggsent meme de la .$&,°’%0nhl1ua’ sont <;'°I%St1t“@S cgfmme conlmua grace a la cogghtlon de
geometrie se trouvait, ainsi que celui des mathématiqueseen general, entrave pensee de la realzlé de lgaigrandeur znienszve. Par consequent la
(96
et retarde. En se limipagt, l’humanisme se trahissait
.
; eigpseleachant a Iui-meme, ° gpandeur intensive apopagait immédiatement CO1’Il1’Q.£il condition
‘e .
en neconcernant pasétoute Pexperience, mais seulepdept 1e_ monde purement
&~>~>9’,\<>”°
<<‘ ldeal 11 1T1\1t1la1t®§%§<<‘T>r0preS methodes. Le cadre p§i1l,e‘sophique madéquat de piféalable de'1’extensi;,ce\”; car lorsgu’on doit pen,s“i§’;s°‘l’unité d’une
la decouverte nixlifematique dans l’Antiquite voti3ét§<“a l’echec cette mathema- vs pluralité i1i‘faut'<$*§lb§)’rd pe_n_se_r l’uyiiite,elle;1n,éa}i1e‘T®C’eistilia l’uniNt_é“_
_,W_,
_
<
~'
tique elle-meme? Avec la geometric euclidienne ait nee l’idee tres impres- ,9 . 1 ., . . .,_.,_... *9
,
<<
sionnante d’une theorie systematique uniforme et deductive visant un but qul n§5l1 aPPl'elleI1(lee (Ill ¢_l}__l:3_l1l{,__¥1ll,_,‘~lIlll3F?-__C‘ est» le besoln reel ell
ideal, eloigne et élevé, fondee sur des concepts et dtesdenonces, un ensemble ton?’ 1 lggique de dégignef "15" 1'i'(-11 de cette unjté absQ]ue_ (jar i] Semble --'-~-~~».._~..,,._...~.-<.._,,..;l,.,..
' ' i 1'té é ‘ ' é ' '
commence avec les origines de Palgebre et de la geometric analytique, avec 9-ii. ' _MQ§j3_1L,,~3‘ poser quelque chosequi devint unite nOn par rapport
Z’
\ " U
Descartes et Galilee mais nesepanouit qu‘avec lamathematiqug. des elements de . _ ‘ 51 ' ' ’
o
66 tiques
.
~
a . partir de Vigfa et de Galilee 5, .
sont rendues. .
pol les par la nouvelle m
6,
9;>~>°"Z&\”° m°tlvall°n de la ph~3"35le malhémat19L»1e’9t°el1e
motivation ph11ospl<nque_du copern_1c1an1sme C1’ °g°13}&”°u_r’ par la no-‘Wane
met %1que De_ce point de iv,
£4
~,>°?_’°\»° ,3’ 69,1‘frn1t la P ossibilité de cetwee_ Qt de l’ex P e—
nuité du temps et elleéiy
vue on comprensl .
piourquoi
.
Cohen
.
fait du princi “ grandeurs, intensives
.
_<
le $°‘=
93“ »= \2» ilence qui est le fil
Y‘
;,
igenducteur de la methode ‘N,e°us decouvrons
&§<
. ‘~09’ ,
seulement leur deduction transcendantale, mais encore celle de Pespace » (Cri- 6 qu l Rrepare O _]6 ma ema lque even” 0 16 P y5lqu‘3- T
tique, p. 102) ; mais au moment ou l’Analytique rend problematique 1’Esthe~ cela devalt etre désigné comme 1111 triomphe de la pensee I que
tique elle-meme on aper 't aussi le rapport necessaire de aselle-oi a celle-la ‘ ‘ I ' ‘- - - A - - -
d’une absence de regleyans la succession des phenomenes est refutee dans le que, bien plus, ces dernipres eussent besoin d’elle popigycomposei
Q6"
Q
celebre paragraphs 451% eke synthese de la P6pI‘OdIlCtlOQ’<j¢ag&1S Pimagination, on 9:’ 8&4“ positivement leurs pro,p“r;,es gures a , partir de ses Qp;.e‘s;~tions. C’est
reconnait qu’ <<unag¥<;s‘these correspond toujours a la sgingpsis » (Critique, p. 109) 1,.
, , §».6,,@ . . , Q
,9’ be” .>°{<>»° ‘F, . 1 . . A .
°’ @<° et meme, renvegsa les termes de la premiere agpmtpxpnce, on afrme que la as‘ pourquol 3 realltevxm 4
Par lntermedlalre de lEL¢:<l*Q~‘l¢l\xl?'1nu1l'9, C0115“
e , Q 9, ,
sags
iT1l~11il»i°n <‘1aq€1l§é1e
-
(<9
»>§;
I
titue la grandeursinensive, est la pierre de tdiigilie de 1 idealisme
%
‘
_ f '1 . . .9 -
. .
1ii)Ililiri3aili'Ie,sg1€1oguti1I'le cl(¥gIi:lcrsicr(1Jr£r{1Lri\% tiilnoet cl)mriiesi:gii1It:n‘nn¢‘ia%nuneSI?egie- crltilquei an? laquelle l’ESP3Ce_ at le T_9m_Ps ,lnl3“lll’renl3 lellr Slgnlll'
,l i
sentation » (Criliquc, p. 112). L'hurnanismo de la Renaissance apparait alors ‘ cation negative et la categorle sa signification creatrlce (2). »
,
comme la condition réelle pour que s’accoinplisse l’humanisme de l’Antiquite. Le problems de la synthese est désormais résolu par son rapport
Comme on est deja arrive par lo retour do la Renaissance a la philosophie
a l_’eXperience possible. La pensée devient connaissance, c’est-a-
<<
du monde, comme deja on venait de demontrer que la mathematique pure due Synt ese’ quand Que Se rapporte 8 un Oblet l)0Ss1b1e' Aussl
appliquee a la nature realisait pleincmont le postulat de l’Episteme dans son
domaine de formes : n’etai$ril pas nécessaire dans ce cas que~.se dessine aussi
pour Galilee l’idee d’une,<:‘iature qu‘on pourrait determinerctonstructivement (1) KTE, S. 428
de la meme fagon dansgsous les autres sens ‘I » (Crise, p. 145$). (2) KTE, S. 429. Cf. surge point 1’inteI-pretation du Timgé‘ par Natorp
Q6"
Q (1) KTE, s. saga?
Q Q
$636 $6, (PI, 372). ,,<~°\ Q‘
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Q9
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Q9
LES CONCEPT§*:,KANTIENS SELON QQHEN
Q9 Q9
185
p
8 8 8 8 8
ne comprenons~nous l’objet mathématique —- en lui-meme tou- 5 transcendantale. Par les principes la revolution copernicienne est
jours incomplet, incomprehensible et provisoire — que dans la accomplie : la conscience de soi rejoint la conscience d’objet. Aussi
mesure on il prégure l’objet physique. C’est la genese transcen- 6 la fonction de synthese qui se constitue dans la catégorie n’a
dantale de l’objet physique qui éclaire la genése métaphysique » << d’autre fondement que la possibilité de l’eXpérience établie dans
dc l’objet mathématique. _Tel est le miracle du calcul ,inni- le principe (1). Le probleme de la vérite ne parvient a etre exacte-
tésimal c’est en perrnettant d’engendrer le mobile qu’il a fait
:4 \ment pose qu’a ce niveau : tandis que la Logique générale risque
comprendre la natupe et la constitution du lykouvement, de gs tout moment de conduyige a Papparence transcendaptale, dans
l’Espa_ce et du Terp§s. La théorie de la doubleokifection et de la la mesure ou elle operevec des concepts et qu ignoieant a prior:
réceptivité perd@,¢€o<ut mystere :,la pensee sl,a°f§ecte en intuition
Q
4;?’ 2,8‘ le principe transcendental supreme, elle est a,5,¢°“t@>‘ut moment
'“~' ,.\~
de confondye3’.<~T’analyse
\»°
8°’.<>”°
sensible pour eyenir connaissance. Que cegbit elle qui comme ‘
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4» <~
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Q tentee
I \
et la synthese Qllaontologie et la
~> -
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stg ' I ? ,s~“Q ,s~“Q
<° <° ’ e~ - -
4a§Apercept1on, Imagmat1014,\;®"mc1pe)
2» - <‘=
4“? ;= 3* lexperience pent et doit s exprimer, en étant qu 11 fonde la
de
possibilité d’une"c¢6i9inaissance a priori de cetiogtjet possible, dans
Nos analyses nous ont conduit a accorder a la Logique trans- le principe de l’unité de conscience (3). Aussi Paperception trans-
4
cendantale une situation centrale dans l’édice critique. Puisque << cendantale, immédiateinent identiée par la Revolution coperni-
le domaine de la connaissance, qui est conditionne et rendu 1 cienne au principe supreme de la possibilité de Pexpérience pour
possible par les types d’a priori, est désigné comme celui des juge- fonder la possibilité d’une connaissance a priori, ne saurait avoir le
Inents synthétiques, la condition transcendantale universelle est sens d’une conscience métaphysique, réaliste et psychologique.
celle des jugements synthétiques... Or les différents types 4 ‘Le Je pense qui est au principe de Pexpérience possible ct qui doit
d’a riori doivent et econsidérés comme des co "ibutions aux es“ ouvoir accom a ner to be mes re resentations est slon oint
, 4Q5‘ , Q5‘
principes, comme materiaux pour leur conteiiu. L expression la conscience subjectivelune unite,, mais l unite. obgective d’une
Q
supreme de t£;ai°§@~°l’es jugernents synthétiqi,;,e‘§i4@~<{*’1). » Les principes précisérnent pour f:i41i‘ii;§e prévenir toute erreur dginterprétation; le
fournissent tlelution du probleme transejpdantal : ils montrent t, ‘Q sujet transcendantgf ne possede a cet égard eaiiieiin privilege par
en effet comiinent une synthese est possil"i1e dans 1e jugement en “is 'rapport a l’objet transcendental : il ne se corihait que comme il
s’appuyant sur le principe supreme de la possibilité de l’expé- , s’apparait, c’est-£1-dire dans la synthese du divers dont il produit
rience. Objeoiiviié ei synthése sonl en/‘in ideniifiées dans la Logique 6 l’affection dans le sens. L’aperception transcendantale signie :
<<
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vég ‘?'§$9\“ <
ngn pas comma l’éi;a{', transcendanf, d’une conggiencg per$Qn- l6 CllV6I‘S 51 l’Ol)j6t transcendantal qui ltll S6l‘l3 d6
(16 l’TlIll311il',lOI1
nelle dont le rapport a Fexpérience serait absolument immédiat. f011d6I11BI1l1 6|; d’11I1ité, et 51 déterminer ainsi cc qui auparavant
La conscience, pensée du point de vue transcendantal, apparait n’était que determinable. Get acte est la synthese propre a l’aper-
non seulement comme la formule originaire de la loi mais plus BBPUOII tl"H11S6eI1d8I1tale- Le concept, né dans Paperception <<
précisément comme l’ensemble des rnéthodes pour créer l’expé- l31"8I1S06I1d&I1tale, eXpriII1e le rapport a quelque chose, que nous
rience en son contenu scientique et avec tons ses contenus (1). » {IOIHIHOIIS Objet. Done l’0bjet a en lui son fondement dernier. Les
Le principe supreme tgdnscendantal vaut donc abosélument pour vfphénomenes ne sont en nnaéee compte que des representations qui
la conscience elle-metric, a laquelle il est identiques%‘“loin qu’accom— ' 611 tllt que telles 6t unigfilement en tant que telles grit leur type
66
P a g nee P ar les lu,,e’ilr§ de l’intuition intellecttieiliej la conscience e"Q d’objet Get objet dc laeigprésentation ne peut donc*°p<as lui-meme
.99» ,, Q ye» 1
‘A
Q63» , *
ow,
8* 4, Q9
titre de corrélat copernicien de l’unité de 1’eXpérienc_e possible; (18118 16 60I1Cept I1'eSt possible que par rapport :1 Pappréhension
\ << Ainsi la penséecopernicienne du transcendantal obtient son get la I‘ePI“0dllCti0I1 du di\§e1"S dens le sensintime. C/est par ce
51
I 7- -2»
rapport necessaire l inturtion que l aperception transeendantale
<3» - 7 2»
l . . . , . 4%’
~>~>°1@»° sibles P ar l’ex P essfeeice, ont une realite ob1 ecti~v,e*?°L’a P rzorz, fonde *;xr.> principe meme. de lapipssibilité de Pexpérience e,tr°_’°§r'e“‘la connais-
~ . . . {Q . \‘ 4/
,
sauce a przorz. Aécget égard Paperception 11’e?%§§»p<§S distincte du
. .
0, 9,4» . *9
V613 g
contraire il e§nditionne et rend possible“ pour sa part toute $1 schematisme : lleoncept est la catégorie ; lesdivers est le sens,
<<
copernicienne le pI‘1Q€lp8 supreme de la poss1b1l1t,e~°de l’exper1ence, psychologique ou metaphysique. G est en effet parcesque la syn-
(96
e l’aperception trapstgendantale realise cette alc,l§‘i‘pq‘ie de transrnuer 5 e §§,¢°°° these qu’elle réalise n;e=§:g;-possible que par le mouv§r<g,ent coperni-
, W
ossibilite de y“ erience ue
. - - - - - - -
“ ‘nnaissance
»
ole la
~99’. <3» . . , . . ~ V
Q‘
~ 5 K
le S01 en ob lee t“ ~‘ii’ob 1 ectiver la P ensee eaxe“ et en Q25“
‘ Q8’ Glen de l’0bJ60t1VHI;;l*5§r‘”et
. P . see‘? #1
synthese. Ce%e**‘objec'tivation, dont la Cmiigqilc dc la Raison pure ~§.;‘ l , aperception tranegndantale a besoin d’appl,1€Lu$er la catégorie :21
/ se propose dkiclaircir lcs rnystérieuses origines en posant le pro- il’intuit1on; en deliors de cetté“a“pplication irnrnanente elle ne
bléme de la possibilitc des jugcments a priori, consiste a rapporter ferait qu’exp1iciter analytiquement le concept au lieu de le cons-
truire synthétiquement, et elle donnerait lieu a une-réflexion
(1) KTE, S_ 142 ; KBE, S_ 58 E ontologique, non a une connaissance rnathématique et physique.
(2\ KTE, principe dc la possibilité de Pexpérience qui— tel
S. 143. (Test 1e Comment puis-_]e appliquer Paperception transcendantale a des
<<
dialogues platoniciens; c’est lui qui par exemple fait du Parménide, meme s’i1 3 phenomenes ‘ En la developpant’ en Ob-let dang 16 dlvers dll sens
est parfois enveloppe dans une formc éleatique, un dialogue anthentiquement
académicien, car, eu éga la théorie des idées on ne met xgtllle part en ques- <*
tion la validité de cette; éor-ie en general, mais on se dernande comment elle, (1) KTE, S. 307.
‘,9
66 sert a conrmer ou gbaaipéantir la possibiliié de l’expéri2<i@é‘:&» (PI, 229 et 221). gée (2) KTE, S. 59. 66 66
Qoebayc Afoebaéio 091‘(ya, ~Y>o,~§}<, ~?>e.\8;(,
~99’. <>~°
9,» Q 9’ 9’ \ 9’4/@<<\ \
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<25°,&~§‘° 95° 3‘ <25°,&~§‘° <>5°,,&§‘° <
9 9 9 <9
interne au moyen du concept. Si je veux au contraire Ia penser i suite de la distinction transcendantale entre l’analyse et la syn-
en dehors de ce sens comme Je intellectuel, comme substance these, enbre le nournene ct le phénomene, entre la pensée et la
suprasensible, je puis le faire: o’estla l’ofce de la pensée et celle-oi connaissance, c’est en consequence de la signication negative de
a sa valeur en d’autres circonstances; mais jamais par la je ne puis la chose en s0i et du principe transcendental supreme que l’ima-
connaitre quelque chose. Car l’intuition appartient ineluctable- gination transcendantale est promue au rele eminent de clef de
ment a la connaissance. Or dans celle-ci le veritable Je est et vofite du systeme kantien.
demeure uniquement6,§phénomene... Cette condition sensible
restreignante et. en rneme temps réalisatrice de laatégorie : telle l’unite synthetique de ce di\§,ei‘s), s’appelle sensibilite, et cettgeiacon (donne
66 . . \ 6;“ ar 7 Q a priori a Pintuition), la fogie sensible de l’intuiti0n. En rapport éi elle, les
est’ la S1gn1Cat10;%‘i;u scheme tranScendantal§(§°12t@§) G est done P °$’6l’(, objets sont, au moyen descaegories, connus simplement cgééiime choses dans
O
,9‘ 69"
»f>°\,,t
6;?‘ 69" 6;?‘ 66' ‘I 6&9’ le phenomene, et non (L53 s ce qu’ils . sont en eux-memes t gil n’y . a pas d’in-
tuition, ils continuen§A penses ma1s_1ls
. . . .
(1) K TE, S,,a<3§§’. Probleme de la subsompti%m6;t7§§nscendantale bien ana Y; ne sont pas gsééinus, et si non seule-
lyse par KANT da s sa Leiire d Jacob Sigismund , 20 janvier 1792. Vous << ‘$8 ment lon fait abstre n_ de toute intuition, mais S1 en, xclut egalement les
m‘avez propose votre recherche fondamentale concernant ce qui est justement objets, alors les categories ne peuvent etre assurees d’une realite objective
le point le plus clifcile de toute la critique, a savoir llanalyse d’une experience (dipreis laqiéel1)e elles representent en general quelque chose et ne sont pas des
e e 1 et les rinci es de la ossibilite de cette derniere. Je me suis d’ail- concep s vi es .
pouvez-vous eviter de denir des le debut la sensibilite par la
\
f6?UIgSl:é§-g.COIlStitl!1)é un grojet de flgiire le tour de cette difficulte dans un systeme ii 1::8l_1t-§'tl‘6
de metaphysique et de commencer par les~cat_egories d’apres leur ordre (apres receptivite, C’6Sl'.—i1—dlI‘67 ‘la facon d’etre des representations comme elles sont
avoir auparavant simplement expose les pures intuitions de l’espace et du temps dans le S11] et en tant qu 11 est affecte par les objets, et vous contenter de le poser
sans en avoir prealablement cherche la necessite) et pour terminer Pexposition dans ce qui dans une connaissance constitue uniquement le rapport de la repre-
de chaque categorie, par exemple de la quantite et de tous les predicables qui sentation au sujet, de telle sorte que la forine de celle-ci ne fait connaitre dans
y sont contenus, de montrenalors : qu’aucune experience des \0bjets des sens ce rapport a l’objet de l’intuition rien de plus que le pheiiomene de\cet objet.
{fest possible, A moins de6,;»';‘(ipposer a priori que tous ils doisent etre pensés (591)/[HIS que ce subjectif constitue seulement la fagon dont le sujet esI,<‘a'ffecté par
comme grandeurs, et ainsi de suite avec toutes les autreséye ce propos il est ,
9’ les representations, et donc s 9‘?-eceptivite, voila que prouve sugisamment “ le
l
toujours a remarquer Q(§i16 nous ne nous les representoiis que comme donnes ; simple fait qu’il n’est que laeiiéietermination du sujet.
v
<9
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Q
dans Pespace et le te st‘ De la decoule ensuite toute une $,§16I1Ce de l ontologie O’°
Q
En un mot : puisquegteigte cette analyse n a pour n <£ig€<g52’exp0ser : que
<<
9
,v<i~’°f;<>*’° comme pensee immniggnte, c’est-a-dire telle qu’on p,e1:i‘t&§’assurer de la, realite l~>°f;<>»°c
i Pexperience elle-meme Ai;i~’>‘e,$°possible que par le moyen do certains principes
. . . . . . .
<° 0b]6CtlV8 de ses neneepts Ce n est qu api-es, dans leysegende section, qu on aura ,6» ,6‘ synthetiques a prLOrl,<§i"1a,;§ que ceci, a son W111‘, $1 06$ peel BS $0Ht I‘-iPIJ0I‘té$
Q ) montré que dan°s&e‘es concepts toutes les conditions pie la possihilite des ob_jets 9°“ g _. reellement, peut alone §,t>i‘-‘e rendu exactement saisissableficitiens pour prudent,
trouvent touJoui?s a nouveau leur conditi0nnemeni““et que cependant la raison
tente inevitablement de les depasser dans l’incondiz‘ionné, quand notre pensee
devient transcendanie, c’est-a-dire qu’aucune realite objective ne peut plus
9
' tavant que ceux-ci ne seient exposes, de s’y prendre d’une‘ fagon aussi breve que
;
possible. Peut-etre la fagon dont pour _ce1a je procede dans mes Lecons, oii je
dois etre court, peut-elle dans une certaine mesure vous aider. J e commence en
etre trouvee pour ses concepts en tant qu’idees et qu’ainsi celles-ci ne peuvent disant que _]B'CléI1lSi’6}§péI‘1eIiCe pa_r1a connaissance empirique. Mais la connais-
fournir aucune connaissance des objets : dans la dialectique de la raison pure , sance est larepresentation d’un 0b_]8t donne comme tel par un concept; elle est
e
(Pexposition de ses antinomies) je voulais montrer que ces objets d’une expe- empirigue sil’ob_]e_t est donne dans la representation des sens (_qui contient done
rience possible en tant qu‘objets des sens donnaient a connaitre ce qu‘ils ii la fois la sensation et celle-ci l_1ee a la conscience, c’est-a-dire la perception),
visaient non comme des chses en soi, mais seulement comme des phenomenes mais une connaissance est a priori, si Pobjet est sans doute donne, mais pas
et desormais du moins rendaient representable la deduction des categories, en clans une representation des sens (laquelle peut toujours néanmoins etre sen-
rapport avec les formes segissibles de Pespace et du temps en tant que conditions 6s1ble). Pour une connaissance sent exigees deux sortes de representations _:
de leur liaison en une exp ience possible, qu’i1s donnaient Zgypenser en general 36;? 1) Une intuition, par laquelle gas 0b_]6t est donne ; et 2) Un conceet, par ou il
un objet pour les categges memes mais considerees comeie concepts (l’intui- est pense. Maintenant, pourxgeire de ces deux éléments de connaissance une
tion pouvant etre de nmporte quelle forme), et ensuite gee nstituer le domaine 6; connaissance, une action estie plus exigee : qui compose le givers donné dans
i
,
meme elargi au dg1&e’6gl%s limites des sens, mais qui~\,;§e\,,£i)nne lieu a aucune .6»? Pintuition conformement éiwleiinite synthetique de la conse? e, qu’exprime
le concept. _Mais comin,e“l<gr°composition_n’est pus dr17nriée6,p‘;p9‘i§l’obAjet ou par_la
connaissance. Mais gssez sur ce sujet.
<<Vous aveptéoliiche tout a fait juste
8,» 69’
di€ari;,,<<;§<,;i~f,1cnseririble (lnbegff) des
Q @698’
?$<~*>;; rciilpresentation lde ce§t ttgansl 1éltl#lLl0tIl, iéiais qiti
»
(96 que le divers est en lu§i<°§oniie d’une fagon particuliere (peiir la composition et dement ». 6&9’ 60?’
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LES CONCEPTS JQANTIENS SELON cor-fsiv
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‘6e~§g* vs 69:1s9
Q»
C’est ce rdle — qui n’est autre que “celui de Paperception 61' réel dans la synthese du tracé de la ligne, done dans cette fusion
ene_méme qu»il faut Se gardel. de perdre de Vue_ On risque de l’imagination productrice, dont la synthese est ce trace de la
en effei; 5 cause des préjugés psychologiques d’une analyse ligne, avec Paperception transcendantale dont l’unité est a son
purement métaphysique, de ne distinguer Pimagination repro~ 16111‘ 111111116 116 116611611 (,1) 11-
ductrice et Pimagination productrice que comme deux degrés Comment une telle revolution est-elle possible 7 Elle imphque
d’abstraction et généralisation au sein d’une meme faculté. (I116, 161661117611 P6566 1111111 61161111611 111616P11Y61q116 61 5111161116161 1165
Comme la synthese de la reproduction dans lmagipation appar- gfacultés a un examen Ség‘6i611X, 61661-66116 11‘611S6611g&611161 61
. , , .2» . .
tient sans aucun dogxe a la sens1b1l1te, c’est-a—gl4s°e a laffection
2» -
69, épistemologique des metlgodes, les apparences de lappsychologie
66¢ du sens interne e6t“‘6aux modes de la producgéirln du divers, du 06; et de la conscience dezésli s’effondrent. Celles-ci ranéeaient sous
_6&§=8, déterminable cwge tel (ces modes étantQl&%P&préhenSi0n dams yskyc une meme f acu l te §l,°3t1\¢§i’€1g'lIl3l',1OI1
'1 1 productrice “esp
°’° 6 imagination
\ \ \
seem
Q . .
6 $1 liintuition Qt gmep
*1 “ roduction dang 16 Cone see,eon en
conclut, 10 g1- &, as
~<\~<\ reproductrice telMt»
es <<le P ostulat PY s cholo 1 ue~
. uel nous force
quement que1~}’i“magination produotrice faculté du schéma- Q 6 116 1611611661" 1 6116“1§§6 (166 66111666 <16 16 66611616666666 616116116116-
tisme H ne fail; que développer le Inouvement aIn()1'(3é (13115 la L’1mportance exceptionnelle que Kant attribue 5-1 la distinction
reproduction : Part caché du schérnatisme appartient done alors 611116 561161116 6111116g6 1116 611611116 1111 61116 616 1611V6Y61‘ 1’11116€1116'
a la sensibilité ; Yimagination productrice est du cane de l’imagi- @1911 reprvductrlce 1 1a_ senslblllté eh av S§11s_1n1=erni@, handle que
nation reproductrice ' c’est enn dans l’un et l’autre cas une seule
7 . , .
1,1111-6g111611611 P161111611166 661
2 1
616V66 61 16 d1€§11116 116 16 1“666€11111611
' ' ' ' '
et meme faculté qui se range sous le concept général de sensibihte,
2
6
@°Q$1111P16 5 6_1_1
-
111111 61116 1H§U11é§116S 1111-6€66, 1’1111a€1111"1116I1
6 |
56656616616
demprodulre un divers, taut qu’1l existe une
1 v -
1?’
Q
lanalyse transc 611Qsntale ne cesse de refuser“.§**<< L’imagination . 694° 1/ a prz'01i‘i’;”’“élle*s‘i-;1"déiiri§i&€:§omn1e la forme des phénsogienes. Mais
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: elle ne r6§¥6:1“6’6SS1b16
6
que Pentendement connait au lieu de penser simplement, role 6 6 P36 t11116 Y111 1 6_V11;61111611 11111V6166 16 _i,6;11116€66 6 6
qui était précisément devolu a l’apercept1on transcendantale. 1
P6P1"6 116 1611, 656115111,61'11_6’P666 1111611111 1P_161 6 6 6611661611665
<< L’imagination donne Pentendement qui sans elle n’aurait que
51 1
66116 161111111“ 111111161116
. ,
11111116 (I111 165 61616111111161
. . N666
.
116. P61V6“
,
la force de Pabstraction, les plus hautes des regles et des lois (2). » 116115 666116 116616 616 1666551111166 1111166 1111616 116
1111116 11116 P111
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coup la propnete de d€ 1r un element <~’
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611611166 6.
. . ,
ment aussl celui de la sengftzlzle
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1 11116€111611611
. , .
d l’eniel1demcni. Legvategories
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llffgleélxgae §%~$f¢gnicati0n logique coggigfe faculté d7abStrac_ $6
G Ԥ:6<~
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' contiennent
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les uniteswepour la pure synthese; IQQIS dans ces
’\ . , .
unites se xe cepepflant indeniablement une
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donc la
Seul\e>r°£ie‘nt
€,
<,
cette image
tion -— a sa “signication objective coiisiiie principe constitutif
—— 1’ _‘ 116 66 16PP6116 P6663 11116 111111111611 P61116u116116$°111616 11 111111116 (16 1
de Pexpérience. On precise ainsi que l’.imagination et l’apercep- 1’6P61‘66P11611- L66 6616g6116s 161"1116111'd6116 111111116 ‘16 1’6P61‘66P‘
tion ne sont qu’une seule el; meme chose en tant que méthodes, 1'
puisque c’est par elles que le critere externe est rernplacé par le l (1) KTE, S. 324-325; le texte ajoute signicativement pour indiquer 1e
critere interne dans le problems fondamental de la synthése Passage ‘16 ranalyse 61 d‘1.Se“s métaphysique 1166 166111165 611611617196
sens transcendantal des methodes a C’est pourquoi dans la pI‘0pOSll3lOl'l 61.611
cites
apriorique : le concept intellcctuel de grandeur devient actif ct
<< plus haut, le terme d’imaginati0n.est emprunté a la premiere édition, et la
synthese gurée est nommee dans ce rapport qui est sien 2\ 1’unité synthétique
6eriginaire : la synthése iranscendagiale de Fimaginaiion. Lrnaginatign est syn-
36;? thesis, non synopsis, déterminar%<e, non determine e intellectuellek‘ 1n sensible
<1) KTE, s. 309-319$ donc plelnement transcendans e. »
@116 ,
66¢
(2) KTE, S. 312.63 <3
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en géneral, mais la conrfaéissance de l’objet
O 1
pas e concep 3,
(Tapplication, la forme temporelle de la“? matiére », o’est-a-dire
<<
en général ou la loi de chaque objet déterminé en tent que deter-
1? dwerslte du Sens mteme’ _et* par hm’ de eSpace' M315 la ques ,1 mine. Par oette derniere precision, le prinoipe est distingué de la
tion se pose alors de savoir comment l entendement dans le loi naturelle La loi naturelle determine l ob_]et comme cas parti-
- I - ~ 7 - -
S?hem.e susclte Ces dotmees auxquenes 1,1 .dO1t neflessaflretrlent culier d’une loi, le principe au contraire determine l’objet comme
s appliquer pour produire une synthese veritable, c est-a-dire se ,
un ob_]et determine
. - ,
suivant des lois en général il rend possible sa
. . . -
dantale des conditions mathématiques et restreignantes de ' Cletermlnablhte légale Gt lexpnme (2)' » Dans le pnnclpqno-us
éalevons donc retrouver laggenese transcendantale de§"lob]et
l‘objet au moment dyléa genése transcendantale §1,e$ses conditions . <‘
9°’comme connaissance et ngfi plus seulement comme p(-gfsée. C’est
physiques ? C’est&l<§ question meme de la pos§s€’bilité d’une phy- . , .- 6‘ 6‘ . . -
lui par consequent qugyueo nous montrer le p£lSSt£,§‘€Q~OI‘lglf1Cll!‘t2
'
<‘ 9 d Li 9
‘,9'0 . , . . <, 9‘ . 9 1 "<59
&~>~>;';b9° s1¢l“e_mathe1P§<b€l%*5e,et (le_1a s1gn1ll°at1°1l9°’:§§9nS°‘?ndanta9 u 1/rie” du nouméne au phgwnténe, ole l’analyse d la yghese, do la
P rinci_P e su Pggs, delex erienoe ossible Q e le schema ose aux av; , . . . . -.9»
principes et cfiie ceux-oi vont tenter do 1;:-‘isoudre par la mise en par construction de ‘concepts, de la chose en soi enn comme abso-
oeuvre des" grandeurs intensives. lumeni indéterminable = x d l’unité de l’objet possible comme
\
La tache des principes n est donc autre que celle des schemes : a I
glaton, a savoir qu’i1 faut partirétéfu sens logique de Pénonoiation e ‘tent que
KTE , S
<<
(1) 311 -
-
,9“ seul point de depart possible, etstte qui se manifesto comme la coradiion do la
(2) KTE, s. 387. possibilité (du sens logique) dg Vénonciation, par consequent come le caractere
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In as KANTIEN 1 LES CONCEPT TIENS SELON cosglsiir
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transcendantale. C/68$ 6116 q11’il IIOIIS faut tenter (16 CléCI‘1I'6. combien vaine la conception de Ia 911053 en goi cgmme une
et,
Cette description devra répondre aux trois questions que nous affection réaliste, puisque toutes les formes sont desorinais pro-
avons vu se poser jusqu’a present :_ce1le deylap l1ogi<p1ey_rtransoen- duites dans des méthodes de connaissance et servent de preuve a
dantale, celle du sens interne, et celle du The C0m— la force, de la pensee. 4
ient l’unité ”deiil1’obj“et“ “possible est-elle posée comme réalité En premier lieu le principe des grandeurs intensives répond
physique ‘Z 2° Comment par contre-coup le divers du Sens interlle a la question de la logique transcendantale, en ce que non seule-
regoit-il la déterminateon qui lui manquait et ceznment passe- <6<§:i18I1l; il permet de poser l’g.<bjet d’une experience possilole, niais
t-on alors des jugegriaents de perception aux jggements d’expé- 0*“ qu’il nous fait assister a la~*‘§enese de cet objet. Il est doiic, au sens
. . . Q . . , . Q .
5 66¢
rience ? 30 Gomigiegt enn la consequence d%&鑧§te olajectivation 9&9 propre l’0rzgine de l’0b§~@gi§zvzie. Aussi ne saurions-ii4;is§~vo1r en lui
. .
6;“’61~@‘” est-elle la pr0gi‘|i6§t;i0n du divers Sp£\'BiH'l Q95?!‘ 15$3ff66lJ10I1 (111 S6115 line donnée immédia91:%6&’e1a conscience:1’analys§tt°r6a‘*hscendantale
~“’6~r~@‘” M,
externe ‘? .Co§’p<fi1ent passe-t-on de la ger°§9rfdeur intensive a la ,6e~°’ 0*’ se situe d’emblée&¢fi9or’s d’atteinte des objectio>fi§"psych0logiq»ues “ll
grandeur extensive. Le premier. de ces‘ p”‘i“0blemes_ qui verront plus tiird dans l’intensité une contamination de la
réaliié, le se,c_0n,d ({6_ll{i_ ,{,Zé"ld;',c,éi£is¢iliZjé,“’LefZfois‘i,éirhe"cé_lui ¢,1,e,l’c;c§,er}_si90n. duree qui est conscience et de l’espace qui est matiere, un C0m_
transcendantale IIOLIS 3 IlTlOI1tl‘é l6l1I' liaison lIldlSSOll1l)l8 Z promis pgycholggiquement intgnable gntye 13 qualité Q1", la quan-
ainsi résoudre l’un, c’est résoudre les autres en meme temps, et tité. Une telle objection vise plutot la inonadologie de Leibniz
telle est la tache des principes. Uorganisation des prinoipes ~ et le principe des petites perceptions. Hanalyse transcendantale
\ devient 611 effet Plus évidente dés <-1u’°I1 est Parveml 5 dé°°“"“iY
<< 1511 ¢,°11l>raire,.,p.1?§11§l.,1a .qu<2sti0n Qiala '1ais,s@ 17311-31y$@.,,P.§.YQ.l2Q,10‘
\ son noyau dans le pringipe de la grandeur intensiv%.<.C,aF (fest S“? gpiqhue [car d’ou provierit Qette" qualité meme par lacpielle on
:9
ce rapport a la grangliir intensive que repose lagfandeur eXt_en- 1 ‘ ’&&¢°Qp_rétend definir la dQI1D(§(}.\%6£\fl<:IH|6dl§\t€} dc géomment l‘_£164vC06I“16_SC1§3911p¢>9Q 1;,
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give, donc le preigqer principe II'1ath6IIlHl3lql16®6%i avec lul l_e Pro- 6; une sensation est-elle 2. .6gsible, entant qu’elle pose‘§l<i?3rs“ de nous
496°
¢01jgt,it9$9fe:9
-
<<
°’ <° 1:1s<>n<1abl¢,,,.d,e la ¢s>nS<=1@n¢<>
sives, et enfinéegalement le principe ino&"§<l“de réalité, car celle-oi Y 9' Qfpobjet, de Vl’3ff6CE1§§*l\1 a la representation,Mdpi wsirlajectif a l’0bjectif
'dé“1’a'
‘
"
veut legitimer ce qui aniionce la sensation (1) ». Dans la solution 7
de ce triple probleme apparaitront et combien feconde est la ‘ méme pour que 13 ualjté miappamisse cqmme
méthode transcendantale en tant qu’elle produit dans sa genese £“¢I1'e.,
tin
' 1 - - >-
terme utilise age‘ ent rarement ehez Platon, ipfcc, comme concept corre- 9&3? garantie de la ngp gt, 1 expeflencg 301111113461}, 1-Ce deg Oblets’
est‘ Vavporspsu,
"
e
principe qui constitue sa participation a la possibilité dc 1’expé-
Uest 16 Fin‘
pp cipe
191-
E
<-=»
e,_g,ra,11 _¢il%If,,,.1I1,.,.§Z}§,l,Y.§5 ( ” * es one
copernicienne : montrer que par lc inoyon de la ’p0SS1b1llté de 1 experience nous
passons de la pensee ii la connuissuiico, de l'a: 1 A,_ du noumene au phenomene.
=1
De la decoule la necessité de faii-e intervenir la science physico-mathernatique (1) KTE’ g_ 595_ Moment du phil,;1,e_ 4 Le ux (dag Fligszgnde), la W551-
(C111 Hombre ell du I'aPP°I$<) POW‘ l10"I1°T' un 6015911" 9 09$‘. détermlnatlons lgilitéde depasser toute determinaon atteinte avec des determinations nou-
(ibid_, 319), 960° 960° , agvelles, Pimpossibilite d’en arrivevrgw un terme absolu avec aucune d9s>°ces deter-
. (1) KTE, s. XII. \9$‘ 3‘ °‘
<~ minations », s’y exprime adéqaternent . Mais en tant que dept Ia position» <<
L v
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Q
4‘? <5’ <5’ ‘,44
‘>4’ we
1 Q3’ "0
L*HERs*nscE KANTIEN SELON
*’?§?<)1’
197
.
"®~<24’° $4
196
4’
(<6
LES CONCEPTS i"<nN:r1Ezvs 864
Q‘ Q
‘?$~’<\§§~5\
Q C0;-11E7\f
'9
V864 $3»
4*“
‘?' $4‘ <
43$ Y 4*" 4* 4
la °°“¥‘<'=‘iSSa“¢° §ff.Q°tiVe que la s°_ience Physique R093’ rd9~n1le de espace se compose d’espaces plus petits, car les parties de la
ii
~4
réalltéreXter§*€i§“\”1\°bJ.et' \tI'3,n5°‘?‘1T
4
4 P&j=3!1fi1f?i‘IB?16c‘?°‘{§“%@““i‘?Y°n$ ~“i&'<~°‘”
964
14%’ 1'-1
e“.1es4‘§@*1i1StYP11$a“@6€é11é'>1<1“e.m°‘i:*°@I1sils l<9n.1,P5.,.»9t
‘?¥1.r ‘*9 indirecte est fouiei si lon dedouble lespa‘6ce::’,§e°n posant que
tsslswnt, 11t?:“>?a1e¥“?n? éhsfr?‘ Productlqn %Ii¥1_1tf?§.1¥"l%\le- 4
l’espace se meut airec le mobile et en sens contraire. La relati-
.R§I vité de l’espace est le theme qui dans la Phoronomie permet de
passer de l’extension a Pintensité, de la succession a l’instant -- et",
l?§l”?.Bf3£B{_}¥}_P§I1§{y&9i,l%.§?¥%§?=}E£9Ri$‘> 1.¥.1Pr‘%g?é£ 3,u=,,§19§.1§.1§'?e
§l’,VI‘?§9},t. _, iislle
par la, de la construction directe,“ intuitive et mé£aph"y‘siqué des
@7513‘ On
comprendra la loi de chute des °°rPs- Qulesbce mathématiques a la construction indirecte, pensee, existentielle
H515 sensation Pa1'1,eXemP1e mleuxdecete
I
4 quamé.5 Clue Sont la,--vi§‘Q5-S‘-i’~1et lyaccélér-anon de 135‘-hute ? Hie“ gtensité je puis donc s la \_f0iS connaitre mathématiquement,
clans lintuitiope 4“et objec~
4’ d’autre que la facull3e¢’de connaitre physiquemencette vitesse, Y 4° c’est-a-dire
' ' °“
par SyI1l3l16S8'6§‘i§I1Stll1lCl'1I‘lC(3~
i -
c’est-a-dire puisqne” les parties n’en sont p§\~§‘~ extensivement tiver réellement la \rite”sse de chute des corps, e}e§t-é—dire en
4Q ’ 4 ~ . . 4
, .
x
U5 , dans 1e pI‘lI1C§~f§%°\Cl6
85‘ ‘<‘ 4°’ 4”
l,
,.
/1
Cqmprendre mg dang. ll.” Melapysische Aqngsgrandeencore der Nam” Q4’ entre la synthés‘§&~€t l’objectivité, c’est-a?di1‘€;4i“e sens imeirneiidiu
4
nietudle que la pure 8‘:'=“}d@“1" du mmwement el’ swells He cons“ . supreme des jugements syn£hé£i'qi1éi§‘¢i‘pri¢ri trouve sa realisation
fiere q.ue la pur.e moblhte dang ,1?‘ matlére’ la n(_)t.1°n de grandfur ‘transceiidantialei et "geiié'£i?;'iié‘i"a5§i§"1z=; “i1£in<5ipe diet“ la ‘grandeur
111l5e11S1V@>_Ce qul 1‘°mPl5 16 Pafrauehsme ave“ la Cmiulue de la Ram)” intensive seul nouswpermeti iainsi d’af‘firnier quek les Vciualités
pure,“ hill; Penser la quantlté avec des méthodes empruntées A la (les choses, que la sensation présente, cleviennent objectivables
quahté (101 la D5Z"amiq”e)'
‘ A_la Remarqlie 2 du Théoréme
\ I Kant par les lois de la nature (1) ». (Test done le principe de grandeur
' de la Logique transcendantale,
1
C
<5’? declare “ S1 on dlt P044" eXPh‘?I‘1e1‘ “I19 vltesse doltble qu eue est
3
<‘ <3‘
,4‘ii¢n“§i<i6*E1‘i ié's6{i£“lé“prQ,1s1em@Sens
gt Genie)??? la6$V¢2§%§,9n6u6n trénscendanals‘ (rest
'" hm-
un mouvernent pallgquel on parcourt dans leséisleme temps un
Q ‘ I 4?‘
3&4 9
6, 49
et qu une rapldlté BO 4 i
du Philébe, et avec une insistence si purticuliere : que ce n’est qu’a partir d'un% §f,“§i‘;f'sd§°1‘3§Y1“§,il§§f,Z‘“§stq‘§§ai‘f{§§‘§1a§§’“Q’,§Olecoiigiilllilit fg€;idgér:l:%?§gfe
determination mathematique exucte qu'une science empirique est possible... 0 A té'ip N, dang la source de la ralldeugintgnsive ,, KTE S 437)
Or avant tout il est reconnu avec certitude que les soi-disant qualités, comme gan Q? ex P To ‘mi; 16 aha XXI du Pgrménide est desthié A mOn’trei_ Hm:
4
Cenelqlle Platon utilise ici '2°mm° ‘3X°mPles 19 chaleur et la llauteur du 5°“, oslsrileiiliitliéodleaslgisirgle/continupdans la sensation Le temps a été ekposé comme
<<
/
5_ 5 5 5
5. 5. 5. 5.
29 29 29 29
5 Q4)
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4;?’
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L’HE114a»*);5si
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GE KANTIEN
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LES c0NcEPTs4,r§aa"NT1ENs SELON cggiiprv
,4s~§4*~
59
94,544 645
4s~§4>~
0,544“
199
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qui rend possible originairement une connaissance a priori de $1 la continuité une grandeur intensive. scheme est done la
l’0bjet Pintensite n’est pas un mode d’ébran1emeni; de la
1 << creation continue et homogene de la realite dansle temps (1). »
conscience, mais une indication originaire pour Fobjectivité de La SI‘a3,d,eP,§.__,i§t§P5i,Y?2_9i‘?5iii§..§§§§§}}§¥§ii§ I 951555551 ?S§~15’=§2§§~T9~9p»s
l’objet (1) ». ' 5
iraéassiissment en meme temps A law gew1ie§gU 1Ql2].Qt:.,P.Y/,,,_§%...1.?
§enesQe"iiiii“4“is§$iisiinterne.‘“Ce1iiil1§”iie'“se‘Qconstitue comme conna1s-
5
/Mp
Mais le second probleme ‘
que nous posions, concernant 1 acte 1
de determination du sens interne et le passage du jugement de sance ‘a' priori qu’en ce1u1-oi. En surgissant comme c0nd1t10I1 <<
Q
perception au jugemenjsQd ’ experience, ' est du memecoup résolu. apositive » de la synthese, lagpensee, dans le prmcipe de,}a gran-
<5’?
*‘Q’Q dour intensive, s’impose a45a§si la limitation
de la congliion nega-
<~
$\.Q4
Car du moment queéie principe de la grandeur i§lt6I1SiV6 donne
Q4 K.Q4
<5
446*’
5*
_nai,ssf,anc_e..,,a, ;_]a_po4%i¢1silite de l’objet physiquegflii *inscrit",‘néces- 5,544‘ tive c’est-a-dire du tgnlps. L’0bjet n’est donc pleineinent
», ,5
deter-
mine que parce que4l>e15$°etranscendantatoperelp9°s5yi1these de la
(5
pour l’unite as la multiplicite la grandeifr extensive constitue Q il affectele sens interne en le determinant, c’est»*§idire en objecti- Z
Phomogene, de meme la réalité en tant que non seulement elle est, vani dans un ordre ou i1 se reconnait lui-meme et schematise dans
mais se produit dans son rapport avec la negation, devient grace la continuité l’id‘entité de ses P@P1‘§S§nta0nS' Tel $1335 1,e_.I?35Sa€.e
nécessaire. <15 1a.,2¢r¢¢B?i9.11.-?=\ 1i@XP¢44aa@a.<1eaS lsacavslalm “ Ge‘
erdre den etude’ 6 ‘constitue le changement dans la substance
le 2 ce qu’il a éte dans1’un et qu’il est ce u’il n’a as ete. Les moment 1 t 2 5 ' ' ' ’ ' ' ' ' ' 1 I‘
nient, c’est—a-dire se separent, s’exc1uentc»i=>t par cogiséquent separent e’:ex%lue1i‘t PFQSHPPGSQQ 6,11 un Ob] at d. expenencef N1 fl H1 ,b. seuls’ I21 61%
aussi Pug. dteBI’autre les determinations deg contenu posees dans5_chacun d’eux, liaison extensive ne donna%ent un Ob_]€t d experienceggi expe-
\l ‘\.\'
savoir: e .Par contred Ts l’instant (5: at v gl est pensel ,“assa econtinu
4 45*
Q‘ ' ' ' ' d a Ort dans exi nce es ‘N
54‘ de A dans non~A et de non;£%f:1ans B. Celui-oi ri)’egt en realite pi§??mme%iatement 554°? netlce Slgme la determiga lon u r ,pp 44%
i
<94‘
Q? representable dans le tgiiips. Le temps signie, en tous Qces immédiatement, phenomenes comme gramieurs (2). » est donc parc§555§ue_ le pI‘l11—
5 seulement : Avant et pses. I1 rend possible la pensee <3eQq;5§ qui était avant ct I 03,4191
cipe de grandeur inlaeiisive determine par le S(§hQ5§T1€ii3lSI'I16.d6
55°“.553» de ce qui est apres, pfais’ non pas, par lui-meme, de la cerufexion continue entre Y ~“Q
la reahte dans la 4ep4n‘t1nu1te lordre de lapp§5z;@1a‘on successive
Q‘ K 4*?’ 54>” , - *4 ~“< 5 - - 7 4
Q54 les deux, c’est-a-<1i5iQe,5Ql‘u devenir. Mais ceci appartien§’a55iine pensee, qui precede 9’
5°
'
la pensee du tempssfwelches dem‘Zeitdenken voragéegtl, et qui permet seule des phénomenes cette apparition . successi§g5e’est possible en
de penser le tempsQcomme un continuum, bien loin de rendre possible le continu .1 _ . . . t la
lui-meme par la pensee du temps. Dans ce continuum n’est pense ni A ni non~A, taut’ qfl? Sensatlon’ que I appre-iienslonleur dang 1 lntultlonde
sens transcen an
t 1
r6c0gn1t10I1 dans 16 concept acquierent
T
de A et demon-A, mais la lzmzte en tant qu’el1e est ce dens le concept de quoi eh deviennent deg Qondiljigng d’Qbjectivati0n et non de p11!“8S
est pose zdentiquement ce en quoi une determination se termine et l’autre
commence. Mais c’est1ele concept exact de la comfinuiié. chimeres subjectives. Le sens interne ne nous hvre la succession
qua belle qu'e1]e est done Comme image, eh lqmagination rep“-)_
4 Y
5
<94‘ comme continu et ainsisieopassage ii la determination COYJ§Y'E{§1iGtOil‘B, le devenir dire la regle de 1’appa1;5i~t15on de l’objet. VSUans_1e Pvl‘1hI%§iTQ9_ 51168; gI‘3_n—
ou le passage, peutpsr-‘§§‘:(g5}5‘§ment etre pose dans le tempyggi maintenant n’est
5
Q4
55°“. 534°
,54‘ plus dlscet, IIlaiS§f)l§l§T1I1l.1 » (Nnronn, 263). On ne @ui*‘ait mieux affirmer la deurs intensives qu4i.54iQZo5r‘irnit,4lav loi_p4m4ep1}1fir t¢mlJ.0l?/11,9
priorite epistem ' uc de l’Ana1ytique par ra p
4 5Q‘?i’Estheti ue : la nature
Q as '11:" matiére. 1s~4;i;5$pi¢iém,@”I ids .P111.m4>..11@.
Q
.d5i1ass@-
meme (ll1'i.c1nps?l§‘%i§ lo principe dos grnnrlc11r£i1 ivcs qui lg réve‘Ié'l"‘" " L’imaginatioiwreproductrice ne va pas pqiifg 10111‘ que lhab1~
' "4"‘PHI"1(-3“H1O_V01l de in pcnsf-.c dc In con|.inuil.(»... In voie esl; ouverte au ra ro- . - - - ' _
tude des emp1r1St’eS' Ma1S_ elle De rempht ses pr.OpreS enga.
4
chement entre la p_os_ii_,i<m szirm rnpporl; (In l.lu‘1sc) ct la position avec raggort {
(ant1these).La posslblllte cstouvcrto,d‘aprf\sluqucl.lela position primitivement M gernents I etre UB6 COI1dii31OI1 formelle d6 la 601180161106 de S01
sans rapport penetre dans la sphere till r‘uppu|'t, c’est-a-dire l’idee primitivement ii} - ' ‘ ' " ' ' 0du(;|;rice_
pensée de facon pure, l’a priori penetre clans 1’ca:pé1'ie/we qu‘indique Ie domaine quyen §’appuyant' a ‘la recognltloli fie 1 lmaglnatlon Pr
La vénté dll temps, (fest la causahte. L6 passage de imagination
- ~
4, 5
‘-1
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Q 66 66 Q
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of? c ¢§’\,}»G 9:’ "6
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E KANTIEN ,;°<~4“’
8 LES CO-NC‘-EyPTSé‘\, at:
as NTIENS SELON 00gijsN 201
,?<‘,<‘ ,?g<~§;.<~ ,?e<~§;.<* ,
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deinent et de la condition negative a la condition positive de la causal qui confere sa signipii/catiogiMtifaiiscendantaleyMari Jteumps
connaissance trouve donc son explication derniere dans le prin- s"”é'i'i’i‘af:i“e'ffiil’o"i“1'iS"‘"'ii1a,i‘isi le principe,,de,_g;optinuite et,_da>n,_,s,_la, (papa-
cipe des grandeurs intensives qui permet d’objectiver le temps et 'L!.I1,€iif0I_1f5l3i°l1_ P3?‘ ._T*?RBQ§ P,.,§,l{“1_Z5¥,1,P5~
découvre son ordre, c’est-a-dire dans la synthese a priori qui . /'3
1/
i "Maislai'solutiondu
, at
second probleme nous conduit a’la solution
, _. i..i._.. ..... Na ~~~ '
en gouverne et en oriente la production dans le calcul innite— du troisieme, qui concerne leVrapport‘de$lviiiit§pS1§6 6} $?Xl?§}151°B-
_ . . v 1~~ -—~~~
i_
;>~>°’,,e\~° § substance dans ,la°’,.<'e?>ntinuité, qui confere ay’01$’emps mathéma- ¥ ,;>"&s@‘” iterait une .ohimere imaginative et Sllb_]6Ct1V6. (( fIy‘e®l~=e€s<t’°lepseiis_,5;le,,la
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9’ @‘°
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9
ti. ue —— en sow
. . av» , . , ,
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randeur 1I1i',<3I1S1V$§s'. ’u,’elle, re r¢.§¢.Il,§@..,,1§%..§9HSl§i§i§Qt....§i§ .sr.@r1
9 " __'
sa participation a la constitution de la possi‘ ilite de I experience. >1 deur extensive, Vqufielle la7p§,,Qggf]g_1};,,§215’;,_.,$.9;.,_,.d$§....l5§11§,..SQPi»6
Qette genese du cours réglé des VCl'iOS6S, la causalité dansple prin- éiju’en elle 16 r.@.¢,1..ii%=2}1it<
<>iP¢ de. la. .sra11<i@iir...ini@I1SiY¢,., s?<2Xprim@=. .<-mphysique. dansla scientifique que realise, en liaison interne avecples,,,p_ijesupR9,§i;
@<><<=<-._: <11 iaui done Ia <1auS,=1.1i'2>':‘a.e§vé<=l‘.!éi
deur intensive, si elle doit se manifester comme force » (2). L’ordre
§ii1ii1:1¢ii>@..d<>“Ia..sr<=\'n- i inside » La quaemé (ii
iiiimuable; i¢oiiim'"~eii"s'ai1E2maiisme ‘dans la grandeur homogene,
c’est—a-dire la pure determination quantitative des lois de la
KTE,
\ i\:
M
(96
(1)
2 KTE S. 461. C t
5~ 446-
b d‘ d 1
\
'
i
nature remonte done au prinpipe de la grandeur intensivegrcomme
ii ‘
.,&°’§a S3 Source‘ _En Se °°“5tY.}%%‘§‘11?t dam? le T_emps comnlgéquantlte
;uente, l’ob3et se conststiit ainsi neoessairement dans l’Espace
' ' Q
Répiiblique) est la scien§'§<;§*’un etant-permanent, oelui-oi ia<3’es,§ alors rien d’autre '0
"
4°? que Pespaoe (caraotesfséfgqoi, 52 A, par la meme propri<-j>v1s~e‘1,,\*i£t si cet espace doit yaiic commeiquantité iminufélhie (2). La signication ti;&gnsbendantale =
4”“ £8} etre cependant susceptible cl’_un traitement logiqiie, qi@<fd’autre pourrait étre 9” des mathématiqueassiisst fondée sur ce rappo§@t\&<et le premier
,<<~“
blique, recevrait ainsi seulement son explication pleiniere, alors qu’i1 app:-irai— mathématiques et la physique mathématique » (3). La science
trait que l’espace geometrique, encore qu’il soit en lui-meme constitue plei- newtonienne regoit un fondement intelligible. a Et cette Vile de
t n GO nant punité intern‘; de la éométrje ave-C13 még3-
i,-ii
,;‘°:g~‘>”§ n’y a rien d’aiitre aatgggser dans la nature en géI1él‘3l§1f1(8<i'1 iin changement de $92 Aristote fait tant de cgnige-sens grossiers » (NATORP, 379%» ).
@<<$‘<>v
Q
laces dyiiainiqueg; il faut determinera nouvea ate icon urement mathe- i<‘ (1) KTE, S. 596. 6‘ i<‘ 3,8“ ‘<°
iiiatiqiie, de del.ei‘:;%1ations dans l’espace. La Sllllf1i%i§ilO3ti0Ill)l1i.iliSHblC scien-
_
se recreer les unes des autres. » M ais, qiielquos fiiihlesses qu’offre cette theorie §',{ l’Esthetique a une condition negative, toute determination proveiiant retros-
mesurée ii Petat actuel des sciences, dans sa tendance fondainentale elle
<<
‘~ pectivement de la synthese des prineipes. L indeteifmineremplitl certes les <<
demeure dele a la direction prise dopuis le Parménide par la peiisée platoiii- ‘ii fonctions de lfespaoe, rnais en tant que simple déterminabilité at meme deter-
cienne pour fonder Ia science ale l’cmpéricnce ot précisémeni d’aprés des principes minabilite sans limite et sans terme, en fluzion, tandis que la determination
mathémaiiques. Aussi nulle part chez Platon le monde sensible, le rnonde du do lieu, si elle signie quelque chose, doit se subordonner au principe do la
devenir n’approche de si pres iine signication d’étre dans une formc aussi limite (PI, 324). >1
positive et concrete qu’ioi lorsqu’il introduit l’espace conirne unisysteme fixe, go (3) KTE, S. 416, S. 420-421 ‘Q. 811 06 $6115 I NATORP» Herman‘? Cohens
permanent de positions, dagggteqiiel le changernent des predicate est lui~meme ®<,21)hilO8Ophi-SCh6 Leislung, unier Qgim Gesichtspiirikt des Systems, lgkfi, S. 8 et
-
determinable et de cette fa n obtient . . , 3,
uii arret dans 1 etre <1?’ Mais -
cette fon- passim - st 3»
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dation est de part en pagtogique, elle no s'appuie sur rien;€T’autre que sur les
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ception et dans Pimagination transcendantale. Mais il éclaire-(A deg grandeurs intensives 110115 fgurn, i).3k55;'1ge_du 6}’i44;1pgt,61~11611_1@1qt,6_(H;1<->
travers la genese de la possibilité de 1’unité de l’objet physique) riouméne au phénomene, de lidentitéwdivine pet videiidewieiiipensée
le sens des différents éléments transcendantaux dont nous avons la synthéigéiiiii/“PFi51'ii déilé
S56
C°itiin5t1%uIhéj5i’i
S11ivi1’a$¢@I1$i0I1 at l’ép<>Pé@ wmme Synthése, wmme Espaw eh o_’est_ le i€aiE1'i’iinnitesimal. "iiméiffé, leipossiible suBjiéE“tiY"'iie
‘lomme T°mP$y at q‘-Ii 110115 Ont Conduit §1é<l011VI‘iI‘ dHI1\S\.1€;1 Eln‘ deviant Aim réel, 1e jugement de perception ne devient un juge—
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devient extensif ar son6; ohimie 7
J?’25$<‘°\V ’“f51ma1 13 Conscliéve de 1’°bJet~ “‘°<~°‘” * 6;“’6@~°‘” tlons. negatwes de so;1“’i23<1§p11cat1on, et c’est parce6q’ii5‘€1le
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Inat1se dens l espaeeet e temps que la (‘,&\i'»€g0I‘lQ<i“§§’“{/'16Ili, princlpe,
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»V°1°“té,»,91XLPQ?n&9,§P.
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Tandis que l’interprétation fiohtéenne de Kant était per- Q°uP‘ifé°QndeT$la §{Q§s,};b1;.l.i6twé,Q,§§§‘I3,-»§.é§,=}li:‘:§=~i;l??~§.}lQ¢§5§,i9.¥1,.»§1§!l1§.,l?
étuellement renvo ée de la enése éi la faotieité_v de la conscience
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métaphyslque de s01 A l’1n<;onsc1ence de 1’absolu, 11 semble que‘
Pinter rétation néo~kant‘ienne évite une telle difc é. Dans le ‘gs erandevis mtenslves eV1t§~ Ce d@*%<>.l.11? 7°h&¢Q1°§¥§1q“?6>6P?F§-Q $173.11
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oondltions
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temps et
restr1cet1ég\e§s,,<*‘$le
kantien —- notes saisissons cette identité pesitivement dans son 1eSP3°e, (I111 19 déhmlnent 611 16 transformgl en “I1 Pheno" '
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auto7product1_on.,
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Par les grandeurs intensives, nous voyons meme, ? ,“S311? d,9‘l‘¥3&_1?,,P\%$§3;?§F?ld}}:__f}ffP}I1pe¥{e_F}!,/vI1}}§6{}6?Q§P§,¢A¢&la
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s’accompl1r sous nos yeux, non plus dans les chimeres meta- *
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~ morale. L’angée§es§ reswit 1e péché prem1e»“§e$1’idéa1isme past P1“11@S¢Ph1q.u¢ 9.1116a#v&eg~ef§:&1.2nnss.e1§e&1a@2iii=»u~i?fe#iin§1n¢6e&ée@.oe16a
kantien; auseivsfonnait-il lieu aux dép1a°\em\i1ents ». Si mainte- << &Q PPs51b1_11te de _
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nant le philosopho remplace la saintnté pal-$1e devoir et Yanalyse ‘ ‘ ' ‘ if; S1 6116 nous
*—'---“*“-“;<--\-..i_.....‘,.._.-
Perme de transformer en C°11naT%5a11°e 13 lslmle
.:\.v|4/~4‘J—v'~‘4\\‘A—/\'aQI4\\“‘r»~Jr\~'\%\‘lr-\q4.'¢\yl>\,“¢,4~¢g|»~J4U-443D!-A-»Qlku"/ll\k4‘\~\l.4u'u“‘xlQ>-i.A-..»Lll4<;:L;<|;);‘IJ,;>PRf:¢!X4‘¢>>£4\V-HTS?“A~~>'7J\\Y*""‘V
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par la synthese, 11 semblo qwu mi risque plus de S6 oonfondre 11,. igg§31$5_91_11T¢$F'<@@ Pa? en“y}§§131{_§!,’vI1_§¥131?{}{{}'g,9§§g1;§}!3¢ ,§::1%,,¥i191?u<g1¢ <16
avec Dieu. (Test pourquoi le triple ct unique probleme de la ii 1§}M_1§§}.DZ§1que ? C65 °0nd151°I1s,YestY1°t1VeS de Ie$Pa°'3 61° d? temps»
réalité, de la causalité et de Pextension l’a retenu. Nous nous qui Permettent 5 la catégorie dc SB schématisel’ en PI“1n°iPe, 51 . \
aperoevons que nous ne cessons cle penser simplement des objets, ressortissenbelles ? Le néo-kantisme déelare que
(!1.l6li6_]l1I‘i(_iiC’L10I1
I autonomic de la methode transcendantale est assuree, l0rsqu’on
asse d’une ' t'
l se desc nR~1:e,; 'd' e de la
(1) C-f. NATORP, PI, 3826Q§ur1a signication du Phzlébe : Qe~“n’esi pas l’idée
~. , ~.
66% . alna y ,
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cluBien qui devieni Dieu, .$%ais Dieu est récluii d l’idée du Big. Le platonisme, ,&~°' 0nn31SSa{19e> Orgqu on rerggijn 6 6 3 Pea 1 9 3 3 P05‘ 1 1 3-
66¢
o‘est le copernicianismqfia
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suppression de la transcendaye divine.
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ajoute qu on a la preuveie ce passage au moment oéil on saisit
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62<“°2'-*" LES CONCEPTS 6,li}§¢iVTIENS SELON cogsiijnf 205
-2 » ~ ,?_<‘5‘§‘{$‘ ,6s~§,&2~ ,,s~§,&~ ,
9 9 <, 9 <9
la connaissance dans son concept~limite de chose en soi. Mais gentes que les recherches pychologiques et anthropologiques
n’est-ce point avoueif,,,\<l_:6ii,iie part, que 1’autonomiephilosophique faisaient apparaitre entre le monde du mythe, celui du langage,
eishlimiuééiiau d9m?‘i“@_de<1a Penséei du I1°‘1_mé"@» dP.éieX2l<?n, celui de la perception et celui de la science, se trouva aboutir en
tandis queiile procés _p_fr‘op'res la connaissance et par‘ cMo_n,s__é,que1'it fait au néo—hégélianisme (1). Comment expliquer en effet que les
1”appel aux déterminations restrictiyes dupsohématismevfifnipliique lois d’objectivation de la perception ne coincident pas avec les
emprunede la"possibilité la réalité, de la philosophies, la £1 lois d’objectivation de la science évoluée, sinon en afrmant que
science effective, de laggienese au fait ‘? N’est-ce pas," de laiitre, les concepts de matiere etgsle forme sont entierementgrelatifs
fendre toute genéseééctice en la rapportant, cpfhme le faisait —— comme l’admet d’allle3gi*s la Critique de la Raisonépvilre, lors-
Fichte, a ce subsjgtut du Moi ni en généraL&€1:ue représente la
.. qu’elle traite de ces copiiepts au niveau de l’Ampl2ih<ologie des
QK‘
<2
¢§’ <2 ¢§’ <2 *2 <2
connaissance en,~>€’e2it qu’elle produit ses pr, ses conditions res- concepts de la Té6X6}i§’i§>¢‘f2) — mais que des lors0;i"§&2pr1nc1pe des
O,~>~’°1,2\”°
2 . . 22 2911
trictives, s0n,6aa‘iip\Eo-determination par le l§i“§,rf—B/loi, l’espace et le
6;>"j;<@‘”°
6
grandeurs intensivgesiintz se trouve plus au centregeéla Révolution
temps 7 *9 *9 ; oopernicienne, puisue l acte symbolique a lieu n importe quel
La genése *,<§_§}_1?§‘f<§{?Q§i¥}§§_lE_,,,{f?RXQ§§
,
,,fE!,.,Q§i!§,i,ij<£5},e.,§1B$ 2 ' ‘ niveau du comportement et que par exemple la qualité psycholo-
Le cercle et le déplacement » des concepts << ' 2 gique de1’intensité met en oeuvre, avant qu’il puisse étre question
dans Pinterprétation néo-kantienne prennent ici leur origins, en \_ de l’objeotivation de Pintensité par le calcul innitesimal, une
oe que _la possibilité de Pexpérience fait appel pour se dénir a constitution transcendantale sui generis (3). I1 en va de meme
l’6XPéI‘i61106 6ff60i»iV6- COIIIIHB Fihlle l’HV-‘it bier! V11 é pI‘Op0S pour les différents moments historiques qui jalonnent le cours
<5’
K. Q16 Kant 61> ‘I16 MaTm°11<1§‘i.Phi1D,S.0P1§i6_ (les sciences, la systématisation épistémologique des constantes
62»
servants des s;,,<:i_,<=>_I1,,<>'3§2,<,2,22<5?1>§.1iS.,.(.1,1l. 0,ou,pnQl;< eQ$,@2§rt'u, 2<i,,<,>,,_,,,<>,_.§,,i;,t<r if ,62°tians les sciences prenant sisemeiit la place du principe6g<e“nétique
.l_s2tts11§,@.s9¢.antao1 Gonditionnant ,l1i:SQtiq1i@2<*‘B des grandeurs intensive§<-‘(4). Mais que rests-t-il days‘ une telle
.; peg,i0,;$211“tl eur signi
‘?i'%..1..
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Q60,‘ et le copnditionné$226,, *2°ies°SQiences”,’ein P iri qu
,. es 'f‘ica -
' ;,;,,>,i,,,,.,._
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perspective de la mégs§,,eé transcendantale, telle Qg§2i1i\,,e2“la définis~
de
2” <3 f tion reelle et §2e,<eonfondent avec les priiiei ‘cs hiloso hi ues. <2” 23 sait le rernier né lgentisme de Marbur ‘I <e<2‘il1s arait-elle
Le PI‘1I1<3iP‘3 d‘é§*°§Y¥1T1d611PS1I1te1151V@$ @513 1@"é,1i’§11 d’,<§l60l5i0I1 d,G,0§>t,f<é "°2°“' pas totalement airot de la méthode dialectique ? Pent-on
ponfiision. 'La“ physique newtonienne dénit toute science en j. méme parler du transcendantal, la ou les conditions
général. Sans doute Cohen se garde de coniondre les lois empi- lite
es!
’d‘e 1"éxp‘éFie6é”"1ie‘
riques elles-memes et les principes transcendantaux; grace :1 liors’ odeiiexpérieiiée“¢e¢£1<;e,,en as pelles
cette distinction, il prétend meme réfuter les objections prove- pfeiinent leur sens et regoivent leur limitem‘? Les amendements
nant du fait des géométries non euclidiennes, etc. Qui n’apergoit proposes par Cassirer 22 l’interprétatio‘n de Cohen cessent dc
cependant que, dans la mesure on le principe des grandeurs dénir l’espace du néo~kantisme : ils représentent le passage du
intensives est tout le ogntraire d’une loi psychologique et oi‘i il géo-kantisme au néo-hégéliagiisme. Ils marquent une conception
tire sa fonction tra n,séend ant a 1 e e t o b'Jec t'ivant (Z6<6 u sens que 1 ui' 2 2 »<“°’Qnouvelle—-encore qu’inco;=iii)lete——del’aliénation et‘d,e~“f’hiSt0ire.
(96 confére la mécanj6q~‘i:i,,e newtonnienne, le systegnce du rnonde de 6622*‘
1§._9.:>£Pt..P.ii£@ 6,.“..£@.f&'2§.
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Newton se trouesans 6s
plus de proces
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992
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t-oire et en cro ant
§<<\..22,_.,.I...=<.2,,-2..2w<-.~m22,;,, <22-“M2,.
voir 2.-
dénir ‘hors de oelle»-¢§’Q§.‘€§;='awn.méthodes
,.,.m..,.,...,...2......»..<..=<i<<a~.~22M 2,.“_2:~-=_-~-='-2.-.
.-2 i i 2 i V '< 2 '-
~¢"*\r1<<'!kIx>"!1'.
=2 '
Q2" F contenu, Clll,6$?‘l§Q§I1S dans ses methodes,6§i§>§l’etat dernier des i:F>§,&~’° eternelles de co D213‘6% ?
a ance a P tes :2 délimit4%$5?’ ,9‘? recisément le
sciences ? Rien ne subsisterait en effet de linterpretation neo-
I 1 9
<3"tr'iifiscé“H§iital““3T' <snéK‘“a“13s1?“5i£”“é“‘“r§§f§pé “*
ment’ méme de l’interpréi'at'iOn néo-kantienne’ mrsque cene'ci' (1) Ernst CASSIHER, par example, prend comme motif de sa Philosophie des
voulant réformer le kantismc, pour l’acoominoder,,_d’une part, foirmes symboliques, la pensée de Hegel.
aux nouveaux principgs et aux nouvelles méthodéesgdes sciences 6622*“ KANT, Critique 46.1“ Raises PH", 46 smphibvlosie, P- 2355136-
E. CASSIRER, Phll08Ophé(@b der symbolischen Formen, t. I $4911.
QK‘
rnodernes, de l’autr2e‘ aux specications de plus en plus diver- (4) 11)., ibid., z. III. 0
‘ 0° 0° 0° 0° ~ 0°
23;’ <2 23;’ <96 03;’ <2
<2’ ,0” <2’ ,0” <2’ ,0” <2’ ,0” <2’ ,0” A253
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207
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0‘““““ 09¢“ “C9 09¢“ 0*
au reel, de la succession ala causalite, delintensitea lextension dalltale du droit le meme role que le principe des grandeurs
implique, en effet, Si ~l’0n vent éviter lg recgurs l’11iSi;0i1~e @513 5,1 intensives dans la philosophic transcendantale de la connais-
dialectique hégélienne, que les contenus transcendantaux dénis B31108 I 6116 sllfe 16 P859339 de la 611059 en B°i aux Phéllmllélle,
par la réalité, la causalité et l’extension regoivent, au moment , de la pensée absolue la connaissance effective et nie. Or la
:11
on ils deviem-lent, deg cqnnaissanceg propremeni; (lites, uggt ins- < situation se renverse si l’on examine le contenu de la Grund-
tification étgpnelle qni leg accroche Qette pensée, Q wtte chose 51 7 norm, lequel est toujours nécessairement emprunté 0 Yexpérience
en soi, a partirde laquelie on les engendre en les rapportant res- (‘t qlli $_’id6I1l3i@ BR I‘éalité,(<§‘V60_ 16 f0P<I6 de faife I‘BFfP§,§'i6I‘ 11118
trictivement aux oonftions do la 11itude_ I:,a Qnnsée, comma )1 ,0» s0L1VeI‘31I1elLé. Dans la thégiae juridique, cornrne par aékteurs dans
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0°“.,0°°
identite __.
.0. éternelle e§,‘0<§,i,~vine,
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sert donc im_pliciten,1‘e~j;1t,:
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(PI 196.30 ‘est~ce
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de lggence, au. sens
pas 0 la contradiction @’u,;a5e forme innle
.
038°“ V pour soutenir l,e>““;,l§i)i ni en général, de r1g.erp‘e Cohen ne peut $'“' <0“ et d’un contenu ni quiab ‘tit Pinterprétation néo-kantignnfdu platonisme ‘I
.
as *0
étayer le car‘a,ct‘ere 0‘ ‘<‘
transcendantal de lqageonnaissance qu en y 0*“ Natorp note que dans5f§N€“publique la catégorie, décou§‘e§e_dans le Théétete,
et le principe, dans le hédon par lequel s’était ¢ approfondie »la'catégor1e,
Pappuyant sur \le caractere divin de la pensée. La pensée n’est <1s’ela1-gissent tous deux en idée, an sens kantien du, r_not qui_, comme no,us_1e
plus alors la limitation idéale de la connaissance, seule Pleine_. = voyons, est seulernent plus étroit que 1e sens platonicien, pu1q_ue Kant limite
, . . . , , , , . lusage du terme an seul somrnet du rnonde des ldées platoniciennes, lequel
men?’ eene_ mals 6113 devlent _1a totahte _reeHf5 011 Se deoupenll . embrasse aussi bien la categorie que le pr_incipe_(ce1ui-ci presque sous le meme
les hmites idéales de la connaissance. L’1déal1sme passe dans le
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e
‘,6’
Q3‘ vi, . . . . . - . ;, - , . _/51.‘. ;, rience, qui corresponde =1 ce"coY1cept. Les idées sont pour lui,l@‘s‘e'chetypes des
$0
,,(,0 Posltlvlsme Jl11“1(12@i§$ (Tun Kelsena lul au5$1, ,$>€,@f C116 3 d6C011~VI‘1I‘ choses elles-memes et no;i*“g§“s simplernent les clefs pour dgs‘ §§Z‘périences possi~
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dans une
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fondamentale » get,
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de grandeur ( ent .
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bles,_comme catégor1e laton trouvait surtout des 1d§,e‘s~g§ ns_t0ut ce qui est
pratlque c‘est—a-dlre“ s tout ce qui repose sur la l1l§"e_1=t‘e qul de son cote 7 1 1
résolve leg éventuels conmbs do Souveramete (par exemple possible. Elle est donc liée au devoir-étre przitique (en tant qu’il s'oppose a
determine dans la constitution le pouvoir dll législateur), (ill qlli Pétre phenomenal) e_t a son retentissement cornrne principe subjectif auto-régu-
de l’autre fonde tout cet_édicc de hiérarchisation dans la.fac-
tlclte (Tun 313501“: 1c1(‘,§i'eC1Sément le caractere Jgwlque de la
.
11 .
(‘@»°“NAron1> (PI, 201)
‘a n 1rr
g_t~3;¥p§s1 giggés, ,g1;@§gII}<§g§1<%u;,;,si11q'3Set Ijizgraggépg Ste; Egsiigg Pg;§_5t quS’11_r€
.~pouru1
Popinion cle@»‘l%otze, d’aprés laquelle ran-<1 aenréée signie
<<
norrne. La Grundnofen joue ainsi dans la philo§@‘Phie transcen- 11n valoir au sens teléologiqugg ne sernble pas, apres tout ce gee nous avons
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La justicati0n$de la norme fondamentale en théorie du droit et
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la justication du calcul innitesimal en theorie des sciences
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Yfié"taph§?sique aé'Ia’"‘2eaai§san¢e2nie (passage du noumené au
phenomene) qui prétenclait donner son sens a l’interprétation L
ou des relations de ls t. Si l’on entend par loi au sens le us general toute expres- 7
genérale signie la loi. Ce n’est qu’en conséquence, en tant que la loi de la loi, en ‘
face de toutes les positions conditionnées, prend lc sens d’Emigence (du légal b
incondiiionné) que non pas Pidée en général, mais l’idée de l’idée deviant an »,
positivisrne qui pretend toujours sans doute partir de la conscienoe de soi, mais
qui, du moment qu’il se propose de retrouver l’étre commun £1 Pétre et au devoir~ ,; .
(96
etre ne cesse neanrnoins
< . Q?“traduire
. .
Pacte
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originaire
. .
do poser en position et
recree dans sa propre 1n§€11t1on origmalre l’11lus1on du dggfqatisme ‘I
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QHAPITRE VII ‘
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la science. Le,-».4. ppi°1§$’de départp est u_ii {git la iefliode une-analyse
DE UINTERPRETATION EXI§$TlNTIALISTE ‘ ~1.:
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\,-.v>~_~"“=/":"2f';, ~.w~w-».:-~:'_~»¢L,:1 .;,»,.‘¢--._-'>.~-r">>%‘iZY¢1uIL'°¢';gl?‘*Z.;A§ ")1“$!.A'"'4"'\"~”"9Y{"' ~W<> .~.»...\,:/
18. Quel est le postulat de Pinterprétation positiviste de Kant ? 1’£¥EPETl2.£.?.'Pal.L9£.$X1,§i enwha “F6. Se. @vel5PP%- , ,
§ 'Pour*Ta proihlematique deH§“p% e de la verite ontolo—
<<
Si Heidegger cherche ii retrouver Pinspiration kantienne en I ‘ gique originaire rien ne peut étre présupposé, surtout pas le faii
critiquant systématiquement le néo-kantisme et toutes les phi- ,6 de la vérité des sciences positives. La fondation doit au contraire
losophies qiii ont pretepdu Ireduire le kantisme spine theorie "=1 poursuivre l’étude de la synthese apriorique uniquement en elle-
méme jusqu’aux formesiui lui servent de fondemkeiit, lui per-
‘
l’id0le que Heidegger cherche ii renverser n’est rien moins que tique existentialiste de ce qui constituera le véritahle Cogito de
du néo-kantisme ne tend-elle pas le Kant ne signie nul1emei_i_tque‘.6nous quittigonsv5Ale&_Aplg§n_55du fait ou
Hegel. L’histoire méme :21
propre
du post-kantisme, la réexion remontant dialectiquement de la ‘
§'l+.l%@‘<.i.1.1§¥"_€">..wl.i§i.§.i>&}1"ti@ulier qui fpurnisse en1ui—mf§me‘s.9n
manifestation du Logos au Logos lui-meme, au fur et mesure £1 ii‘ fondement et la raison meme qui le met en question. Ce passage
est celui du faii ii la feciicilé, des sciennes positives é la philoso-
que 1’Esprit restitué comme conscience de méthode se trans—
3;
phie, de 1’:-analyse neo-léenticnne 51 lanalyse transgendantale.
<<
dantale est remplaceg par une méthode dialectique ». D’autre , , L’interprétation exist;Q§i‘tialiste renverse donc le .i;a‘pport de la
6;»
‘,6’
Q
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part, liintgrprétigéggsmeme, du lrantisme S1Q§*l3§‘ll6 peu a Peu 6,, 66 6 N5 Lphilosophie et de la6..<~§*;.:ience
h.l h. , 4&5 d. 1
qu’avait
,d.t t. ,3 6 positivisme.
cru établi_g~‘°l6e d
6‘
dens l’hor1z0n ;¥6§é'\ll6I1 de lEspr1t absolu v(}Q*§6ssirer). g"f.....§!.,P..l.Q$9P..}3.= 3 31?. ..1.,a‘.,19l1.SL‘.r6,;1*7‘l~§“.‘?n.°F?,...u
~ 654 ,°&@§;.. 7.11%..’ .0-in
4e"§0— P ositivisme lui
4” 55°
gment , retrouve§é&s‘ens de 1 autonomie (I ue
Le p0SilZilV‘§§1§i‘§G n’est donc qu’une métplhysique de l’Espr1t ,6 5 65
iéivisiti fait ‘e1{"i":.1‘s'sé£'vi§§;;qn1;""plus ou*‘ii‘i**oins eonsciemment
absolu qui s’ighore : tel est le theme histoiique fondamental de
H‘
<<
'~"
(1) Cette évolution se retrouve chez COHEN f6ligiO!125$f8 _la raisqn c‘:
(La <9 ~ <5 ¢
<9
J
partir des sources du udaigie) et chez _NAT0Ri>_ (VOl'l6SllI1g6fl.é§a$€1‘(?l8_PI'GktlSCl16
in
<5’
KM.
& Philosophie, p. ex. S. 1347. Sur ce p_oint : Fritz HE1NEMAgs?N, Elnfuhrung 1 HEIDEGGER, Kantsiisnd das Problem der Melaphysik,
65
.$.*l6-17, cite
6
44°
die Philosophie der Ggyegwart, Leipzig, 1929.
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5;:">‘6<- ‘ ‘ I i *4 6*; Q
0°‘, 5}? £3’ <9
*9’ ~63" 95° ~53" ~s"9’.<)¥*'
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f’ <4" *5 ;~<» as
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4" 1 ~"‘*
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49’ 0 ovféwa, 93’ <9
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,~>;.s“’ 212 L’HER§TGE KANTIEN L INTERPRETi%?’;L%7N EXISTENTIALLSQ
$4 was *5‘
494%
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$34“ <2i§§ ‘?i§‘§\
.
sion de ses possibilites A
et par la meme montrer clairement que la Mais cette double transformation dans l’0rdre de l’origine
possibilité d’une métaphysique est une possibilité vraie — voila comme dans l’ordre de la méthode ne saurait laisser imrnuable
punique chemin pour engager une métaphysique on une phi10_ (la l’objet propre de. la philosopliie. Il est maintenant facile de voir
, cc
sophie universelle dans la voie laborieuse de sa realisation. Par la ue : si au lieu d inter P reter l’ex ression : réalité ob'ective
J a artir
seul pent Se décider Si la n innée de rhumanisme européen *\ '
,
de l essence de la pure synthese do liinagination transcendantale,
depuis la naissance de la philosophie grecque, n qui Consiste en en, tant que celle-ei constitue 1 unite essentielle de_la\connais;
ce que Yhumanisme vent 9 étre un humanisme de per la raison l {ance _°nt°l°€i¢I‘1e, on s’e§¥*\“ti‘_?nlJ — et meme PYe"}1§§<3m9nt e
philosophique et ne crpft pouvoir étre un humanisxie que comme 4°’
4 exclusivement -— a Pegepression que Kant emploie, eu égard
O?'0 tel
,
— dans ee moulgement inni de la raison latgzite vers la raison &4“°
f
a la formulation exteigiéiire et provisoire de la dgdtuction trans-
n -
,
cendantale comme 9,1’?sition d’une question juripdsgigaie, au titre de
-
~>~>°1@»° evidente et dans;>l'{e{"1S>0rt inni de se donner idtstnormes préc1sé- (4
,;‘°§°‘”
4” @& 4» , . ,
t
4 4 . . ,
ment grace age e verite ct a cette apt ԤI1t1CIt6 a lechelle
A <%
4,
$44
;~ validité 0b_]6ClL1VQ:;°}.H§U8
4 $9‘? de plus, a l’enc0ntr“e.,4 u sens du pro-
.
humaine —~ si oefgte n, dis-je, est une pure “élliimére (1). » b16IT1e_kant1eI1, comme une Vallflllie loiglfllle duilugemenle On Perd
La reprise de l autonomie et de linconditionne philosophique ‘
completement de vue le probleme decisif (1) Dans la mesure >>.
transforme du méme coup le sens de la méthode transcendantale. W Ouple P°§1h'v1Sme,_ne°‘k5fT1_t1en'3 Perdu _l"§ 563,5 mel'3PhYS1fl1_1e;
l
La presentation de l’auto-formation originaire de I unite essen-
<<
(I u il a glisse de linoonditionne au conditionne, de la facticite
tielle de la connaissance ontologique est le sens et la tache de ce
?
5*’
.
au fait, d’une méthode existentielle a une méthode juridique,
.
lque Kant appelle déduction transcendantale des categories. Si 3 ll slesl’ du méme coup lalssé prendre aux formules exténeures
<.
\ idonc la visée fondamentale de la deduction se trouve dans l’expli- dont Se sert Kant Pour inléroduire le Pmbléme de la ~.C"iil-11"?
Q9
<‘ cation analytique de lagstructure fondamentale de@;i°a“ pure syn- l isfde la Raison Pm’? et ll .§\"’%ubsl3il9ué all PT°l_l1§__T_Qe Qgiigilnaire yde W
3‘4» \
j these, son contenu Qgtiithentique ne peut pas Gators, lorsqu’0n Pimagination transcendaiitale la question seoondeiiQd1i"‘ju~gement.
(96
9;, Q i l’expose, étre 6Xpg;§y1§“\COII1!I18 quaeslio juris. Iia;@i£Eesiio juris doit Ce déplacenient se ryainue a une double préfépovoe de l’inter_
4 Q5
<4
4*’ £0”
primitivement no étre prise comrne fil C§}'I),§5FllCt6UI‘ de Pinter-
ls prétation positiviste“.$5’une part elle tire la Criiézgiie de la Raison
pretation de @s;.sԤXte central pour le kantisine. Au contraire le
motif et la portée de la forinule juridique de la deduction trans-
ii Q9 Pure Vers une L9‘\i15§\i1@_d@_la Pl{r@lc°_"”ai$$a”“§\‘§=’€23l 1’ESl3hél3ique §
la facticité c’est-a-dire de Phétéronoinie ii l’auton0mie, c’est aussi P referencie la seconde edition de la Deductfonparce que celle-oi
renverser Ila méthode de l’analyse. La quaesiio juris s/instaure a i inécllit Plutét la Pensée kantienne dang 18 SenS_ de llobjectivitéi
r
partir d’un événement : 1e fait juridique tiré de Pinterprétation du fall’ et de lyentendement “ Sans doulle faull “marque? Que
_]I1I‘1(l1q11B qui s aJoute a lin Au contraire, parce que@el“ans la fac
4?’
‘,4
~94»
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66
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. ticité surgit l"etant poser lequel 11 s’agit de son etge’, l’etant que
son interrogation mglaphysique met nécessairengeiit en question,
it
l’analyse OI1t0lO
,,
. , ,
recede toute 6X llClts§§l&l3I1 0SS1ble de
letant. Le Prolg ~e J uridlque I quel est lQ»°§S@<i‘Ts du fait sc1enti—
.
P... _
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Q“
I £4
~\*’0'~\<>"°
(1) KM, S. 81-82.
..
3 Ne ti-ouve-t-on pa
un eiribarras concernan
1%. ..i>..
(2) C’est le titre d’un%%i§éQ'age d’Hermann Coiinivaé t£,;°%
z Cohen lui-meme et en pi eps s a irma ions
*1‘ei~s“éns del‘intuition ure ‘I D’un ° Qt, se fondant sur
gétggzgaggifés giifee“ C:uI€Y1H§;Pgt§: £(1)I;lI;1§¢K§¢da%:S$;liH1;i
{a1"r%Y11rl»éés
rappzgirts (in einem Begriffg var; VeriIi)(iilini.<gen) ; il lui faulll une intuition dont la
nature '=0I1?iSt\‘>?=(\iPY0gFl§>fS<iP ?1t1’i11Hit t ¢tI_'1@ Halls Hoiflmgns PHI‘? Bi a§;P1°P1$ée
, - - .- - \ parce qu’e eren possi e ou econs rucione onc ou_e connaissan ma -
1
I h0nZOn_ de tollte Ob-leCl’1_V1_té Gt de tout pmbleme la ‘_70nCernanl’v ,i matique. Ainsi le fait apparemment ohoquant de l’innite_de l‘Espace repre-
y compris celui de la validite Gt du fondement des sciences p0S1— .l;,i1<* sente, qui pourraitindiquer son caractere conceptuel, est utilise coginiiezmoyen
' * -- - i - ~ ' instructifdefonderdans1’intuitioninnie leprinci ede grandeur e *space»
t,“/‘es’ En meme .te¥npS que 16.1-all Glide la place, £1, la factlclte’ l‘ (KTE,126). D‘autre part, on résume la distinctionpde l’intuition et du concept
I analyse ewlstgntlallste Se Substltue 9 1 analyse ]u”d"1u9- ' .31 ) en usant des termes memes qui iiaguerela faisaient disparaitre : Les condi- <<
¢~>.*1' ~\ 9%’ : .
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l " loin de fonder par..la mise .en oeuvre
111-1111111
.
de criteres internes tires de
de <1 << <1
i11*l11{?5‘1i‘i?;i111“1‘?1Z‘L sur un acte originaire de constitution
validite ’ repose au contraire
a l’intérieur de la fondation transcendantale et subjective la 7
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tique. Si, comme l’a prouvté le retour aux choses memes » dans
_jugement, de Pentendepsent et de la deduction objegtive. Et elle
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06*’ premiere édition, La psi loriginaire Eippi-1I‘&1SSa11;4:>‘€§l tant qu’or1g1— ' 2° if , \m_i.____,__‘_W
- _ é,g_ _MM_,_,,_,.,._,-.__o _, _ 1
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naire la oii le f0;fY%lei"rient se donnait comme idement, la ou la ~="9’i‘”° "gm In-lnlle 1h?P’£‘°“‘qB1¢é?2<§i~i7GXPWEHC?_P°?§}l3l%§@°7<
” 31°“ ne
oonvient-il derriere Ia p0Slt§,~§’1£§ na'1've le fonde-
3° , Pas (,te” Igetrouver
2,"‘§’<~°‘”°
I ’ ~°’ <° '2?’ <°
sous la pOS1l31V1t@§‘Q@II1I1'lBI1C6I‘
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metaphysiqueoséigissait
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provenir d unggttgiitradiction Q5\‘ H
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s’agit d’une spere superieure a celle oeigtiuent laccord et la *2“, Ce e“ '_ _ 91%?
A vrai dire,** usserl avait gemalemen
. , .
ressenti cette ten-
contradiction du jugement de la sphere meme de constitution <12
transcen-
variation eidetique une Esihélique iranscendanlale: Elle traite le <<
le probleme de la validitggdu jugement épuise 1e problegne 1' probleme eidétique d’un&2i<i“1onde possible en général caoime monde
dantal, i1 en apparaigpmme la négaiion ei il en Cg1€”716 la nécessiié, I
unite
, , .
synthetique
.
passive (4) » Cependant ce
.
‘ :_E
second et ce qui est premier, entre l’ontique etl’ontologique, entre ‘ , , ; . '
bk leifonrrnel etwle transcendental. Du meme coup, elle exprimeue7 une Ifmnde de 1eXp.enence_ pure _Sembla1t, P0,“ Husserl demeurer
,?(eréduC1H,6£ i11~{Ei1£ié~a_é:1,,:E(I§tHé»Li(1|gQ’L£ns@gign etranger :1 la pliilosophie kantienne, precisement parce que Kant
des int_ii'ifi"o"ns""a'£f>'Z'“E'ategor§2s.»Puisque“tout acte du jugement
‘-1\.»__ _________.M~__...l.._,___.m...2» 7 i i ; 1) HUSSl<JI\I.,
2) ID., iI)i'd.,
ihid.,
Formale und transzendantale Logik,
S. 242,
§ 104-,
E83, S. 1841,?
§ 89, b), S. 194.
3 11).,
(1) KM, s. 161. ~81 132
11)., ibid., onclusion? S. 256-257.
(2) HUSSERL, Formaéeound iranszendantale Logik, § 89Q,»1%),‘ S . 193 . 1‘‘
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KANTIEN L INTERPBET@$Z<9N EXISTENTIALI
<2$:§9~‘§ ' <2$:§9~‘§ 92$‘ ‘ <2§$<~9‘ 92$ $9 <
l
allant de soi les vérités logiques et avalt a1ns1 nécessairement 3» donner son contraire : une prétention qui dépasse toute expe-
manqué le probleme transcendantal qui — sous lidentification rience et Ia confusion du ni et de l’inni, de l’homme et de
7
“"dans"
‘,6’
accordée a la secogiiéyéduction et au glissenre2i§;°He la facticité “......” 4 edition
seconde le privilege qg,}€ @3116-la devait
réseryeg; l’e‘_t‘§ndement
6%‘ (2 <9
>62" _:l1p
we be» .\<, ._ ,- *.. _. ..~\..(<.
'<\ .. >~>*-1~~A ..< Q“
‘<9
rétabl-ir le privilege de l’intuition et de l’Esthét1que ; aussi cher- essence, estdans son fondernent mise en question et maintenue
chera-@-O9 <?}1f;.x2.,au <P<P9,1?1é,¥¥1,,£i@l$,ill€§cl13,§LlLs_,.aMpni0<nitunB“$QlulJ.0H
par Pexplicitation plus originaire et le maintien plus aiguisé du
existentialiste ouMpl}e_n9g1_e_n~ologi“qu'e et i1_<~)_n_‘_p_a§_‘ooncep_tu§__l_lg _e_t ‘M probleme de la, nitude (1) ? » D’ou provient, en effet, l’illusi0n
,judicatoi'I7c‘. Ce qu’ilfaudra montrer a“1"'o4euvre-sans cesjxugements, 2
des métaphysiques de l’ini"ini, sinon de ce qu’elles attribuent A
“ce"*s‘eront"‘\,d"éis igtgiggswse travers la critique du n§;<s-kantisme 1 <‘ Vraison_wla_,,faoultep
9" constituer lhorizon de 1’object,i~‘{*ité et de
1.-aw __<;le “ ’ ’
e$z§£
$3‘
(fest l’étab1i§§ement déine interpretation phénoméologique qui ' é<9‘*‘ la i/érité. A cet égard, gghe servira a rien de distin $31 Fer, et i1 n’ Y
$0
66
‘ transparait et déjefglgétablissement d’une mét’¢a<{:i;L3lysique de la ' ‘\,,§9o a rien d’autre dans Leélgerojet de constituer themaiqsiement avec
,;“;°~<~9‘” finitude. &;=‘;§9‘” < 9;?’ ‘ ‘p les post-kantiens qgmiétaphysique de la raisoilgsiiu de déguiser
,?¢~*;§<9 ,?e~*’;,<9* 99*’ ce projet avec lesineo-kantiens en prétendandifen tenir a l’ana—
‘
<9
»- ' ' ~- - A
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K I
lyse juridique du$fait scientique Des que la Logique prend la
_ - t .
' § 19-' Qlllle 1 lnterpregiul s1§°s‘;“(§‘:“f,in§i, ant }3l_ggeM<‘;leWl’l§_;§_t1}et1que, la notion devc_h_ose_en S01 tend e disparaitre ‘I -<
1mP ‘Inc ‘me m P Y ‘In (comme 1é"prd¥'é§'i‘1‘te£4p1%é£é£i6n de CoHeiii_o’'*ké‘l"on‘voit"qu"il *
\ ‘Q ‘
nos connaissances (2) gs’
cendantale, sur legigéement et sur la secondeggédition. Toute
Q<~
66 << '
‘,9
Tirer Kant versloaftsgique, faire du philosogkelqili le premier
transformation de; gxhagination pure en une £e*1y2‘tion de la pure
.
~99’. <>~° < .
9,0 <~
I <9 ' ' ‘ a secoué la dom\iéia’\a,1§ion de la raison un res§\1;§ateur de cette
Q
<<‘
ensee transfo tlon u exa erait encore<t» ealisme allemand
- 9 .
,
P ’ ‘*5 q g
en liaison avec a deuxieme edition de la
Y“
iiique de la Raison vi 9» _
méconnait essence Spécique (3) Comment la méta_ ment avec lideahsme ou inconsciemment avec le positivisme
ghygique de Hnni et de (<AbSOlu peut_e1le apparaitre Comma écarter la notion kantienne de chose en soi ~— fondement ultime
, . ...
Pexageration du positivlsme et cornme le sens de son erreur ?
Comment Ce qui Shfrme comma 18 contraire de la métaphysique
- my
’
el
1
dune meta
~~<-~-~-~-
h_si ue de la ni _ti1“de_
-~"~p;-.~y,'Q- et tomber dans une chi-
mere, dans l idee contradictoire d’une philosophic transcendan-
~~
5
tale qui pourrait étre en meme temps une métaphysique de
(1) Husssnn, F0rmale..., @342, S. 99.
(2) KM, s. 188. Q (1) KM S. 2 .
(3) KM, s. 188-189 (2) Conny, Kanis Theor'l eer Erfahrung, S. 363.
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L’HER1r;'3¥GE KANTIEN 4 4944“
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linni 1 << S1 l essence dc la transcendence se foncle dans la pure positif de la logique, le néo-kantisme avait fait pour se dépar~
,
. . . .
imagination et plus originairement dans la ‘l3B1T1pOI‘3l1t8, alors
. . .
tager diavec ndéalisme pOst_kantien_ Si avec les idéastes
l’idee de la logique transcendantale » est precisement un concept
<<
on refuse de réduire la raison théorique a Pimagination transcen-
chimérique (gin Unbegri) <1)‘ ” Le retour an U-anscendanta1' /L dantale et a la temporalité de la nitude rien ne servira de
c’est—a-dire a l’intuition fondamentale de la philosophic kantienne i dresser contre eux — avec les positivistes — la distinction de
exige done a priori qu’on prenne au sérieux la critique de la 1, t d
en en emen e
b t d 1 ,
e a raison, c es
t_é_d-
ire d, un usage 1»egi ime e
-t< - t
logique etide la raison, gu’une telle entreprise impligjiie nécessai- d’un usage illégitime deyla Logique. Les positivistes tentaient
renient. Il exige qu’apsfieu de réduire le temps a u;s"des éléments d’échapper aux consgifuences métaphysiques dpfi-ationalisme
du jugement dontliaperception dite transcernéiintale aurait a idéaliste en distingint la‘ synthese achevée dea Raison et la
4 {Q
~s~’<>* abcomplir la Sxvqagse intenectuene’ Ce Solyijecgte aPe1”@ePti°Y1 ~>~>°€\i° synthese inacheve;%.¢efe l’Entendernent. Mais cettecodistinction n’a
9’ 4° dont il faille re<t°i1o‘i1ver la source dans le sesikacte véritablement
WM‘ __, Q
‘ ” ° 9” ‘Y
pas cle sens a ‘lv\’~§~€§rieur du rationalisme, prlggrisement parce que
va,
tranN§cen_<iantal9: la _‘te_n1_pp”rali_te‘
existelnlliileii/iiilja "ioon“seq'ue<no'e“ l’unité des repr sentations dont on recherche le fondement dans
'Ef11‘eni,£5n锑<§Z-> ‘reniiersement clleillliiiihterprétiation kantienne ne les concepts doit elle-meme trouver son fondement dans la loi
S?u_ra1t twp etre Sf)uhgnee en Ge qul conceme la tent'_at1V? P03?’ d’afnité et dans le systeme fermé » cle ces representations ; <<
un systeme d obiets
, /
poses par des - ~ , -
raison. Si le kantisrne a découvert réellernent la nitude trans- Revolution copernicienne, 1’unite de cette nature et de ce systeme
,
cen an _ale_, alors la raison ne se distingue pas reellement de
_
0' 25° l W . . . \~ . . . .
leurs Q‘
consequences a pr-iori p0SS1b‘€§§‘qU6 par ma raison, ce queiygrie a posterior: le
7
by
elles représenteI5t4‘i§~°iorme d’un tout et
>>. <<
sens originaire done 1 1,4“: du kantisme est ,,c?i,u‘i‘me le positivisme 1’a pr§£§n°au aprés l’idéa-
25°
e11es_d°n{1ent§£§\°?%gleS <2)‘ ” Ainsi all m°m§<**‘E~4*‘§ém@ on Heidegger $4 lisme la Logiq<n°,e@§"anscendantale et le Je pense alors les conse-
Tamene 1 usagwlléritable dc la raison thémliiloue 5‘ 13 formation de “.4 quences métaiiiféisiques de Pidéalisme ne “saiiraient étre évitées.
regles, c’est-a-dire ii Pimagination transcendantale (3), l’expli- I_L£aut aller jusqu’a Hegel et auwpanlogisme. A16travers Paffirmation
citation de cette reduction le conduit a identifier raison et‘enten- K, ‘ Pathé£i"q''e“ H‘;'d1i""i'a ché;€"I:I"1'é~i posivisme visait t ~(-5134»-Savo-l.?..
clement, faculte des idées et laculté des concepts et a tenir pour l done quelque chose qui 7.loin de réfuter l’id7éalisme a l’intérieur de
' ’ ~:" . . . , . , , . . A
‘ ‘ ‘ --
l’hor1zon rationaliste faisait en reahte eclater cet hOI'lZOI1 meme.
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66¢ Q, '0 ,,60 86*’ 0
Yidéalisme en conservant la Logique et en critiquant la métaphy~ tement et dans sa totalite la problémaiique de la mélaphysique
Siqll, 3 CH Téfllté la LOg‘lqU€ eh COIltI'ibué Q i‘€HdI'€ I1éCeS-' i comme ielle_ En Cgnséquence, dang une fgndation de la 1'néta_
saire Petablissement d’une métaphysique nouvelle. Le positivisme i f physique, Ce qui fajt, P,-Obléme est, la nitude spécique de 13
est done le contraire de ce qu’il croit étre. Croyant gurer le pas~ ‘T/subjectivité humaine. Et elle ne peut a aucun titre etre considérée
Sage de1amétaPhYSiq‘1ei=‘lasciencei i11‘eP1"é5ente1ePa5Sag° d’11I1e 1
incidemment comme un cas possible d’étre ni raisonnable en
met§PlLY§l9.El?_...!1_e...l.,lIl.i1£1_ii1....1lR§._.lIl@.taPhI>T$i§I.E‘e esiaiemnoieie general (1) ». A la nitude de homme appartient lasensibilite
pl
Crgyant substituer a la synthese achevée de l'aWli’taison@l-a synthese en tant qu’elle signie ;@9“l’intuiti0n receptive. conrgae intuition
inachevée de l’Entend§a”Yient, il cherche obscurémgfit en fait a pure, c’est-a-dire sensiilité pure, elle est un element nécessaire
'0 remplacer la Logiquegar l’Esthétique. Au lieu (lgne critique de l
de la structure de9§,t*aé,<transcendance qui dénvitla finitude. La
,&>@5i\»° la totalité, contraefotoire avec la visée architeponique imma- raison pure hurvgg/z*f<;2*e’ est nécessairement u136e*°6:*‘§ison pure sen-
°'” @<°
nente a tout acktianscendantal, la Criliqgegée la Raison pure sible (2). Cette&r*§i§€i)n pure doit étre sensibleigisoi et elle n’a pas
signiera donc deiieormais la decouverte d’une nouvelle totahte, *9
(96
2 I de la loi morale pour le sgtres raisonnables en general a xdouhle rapport.
tel est done le doubleiprobleme que renoontre l’i§ei"prétation de .. ‘:6’ D’un cote : le concept "§l,a<°I'éalité éthique ne doit pas étm°ti:?e de la prétendue
0*’ £0” 0 5 A \» , experience cle l’essenc@g§®'ma1ne et de son histoire... C;e‘s*t;ei’n tout autre com-
8*& Q Heidegger. Kant&a;t°-11 effectivement voulu 9}e»t‘r<e° metaphysicien
~> *}‘L9’6<>*'
6&
merce, une commliisiiute d’une tout autre nature qugeceéie des etres A
naturels
et a-t-il découwiiile sens et les prolégonrezies de toute meta- sensibles (peu imp°oi=t’e s’ils s’appellent homme outaaiimal) qui fonde la loi
qs
physique future qui voudra se presenter comme science ? Quel est morale dans laquelfe leconcept de la realite ethique se realise. Mais d’autre
part Pexposition de la nature particuliere d’une realite ethique doit justement
le theme énéral d’une belle métaphysique ? La réponse é cette , conduire a Yapplication A Phumanité, et ainsi a une sublimaiion du conce z
deuxléme -
question nous condulra enn a‘ la '51-Olsleme,‘ i
p
1
(mmme
v 1 n
' '
dhommey (z_bzd.,
1
‘ pas étre dérivee de Panthropologie pour que ce qui est nécessaire pour l’huma-
COmII1e mise en question du LOg‘0S, 0O_IQ{I}§,._1fQ§QH..§.l£Z§.a§.l1.§L$.QS E nité ne split pa_s abstrtaiét éle nos_représe_ntatitons gzoinceriigntt e_e qélii elsjt possible
mémes Logigue at qul Se tmvent, dc Ce , %~‘:.§:::;i...‘:.‘::."i:.§.2i;..;i:":f..?s:.1::::.:;;s.'r;.
fait, a“§ela§du.l~pro~bleme.§.e. la.log.iqne. Ce para graphe ggontiendra ,.;sy2;.2%.;.i..2";;2:z;
Q
Prétation thématique interne dc la Critique ne nous conduise i tion d’apres laquelle Kant n’aurait jamais etabli une separation nette entre
d’elle-meme at ces conclusions le texte concernant les progrés de 1’§I1t\1§¢i<>I1 et 19 QOIICBPE S'0_PP°5@ fel‘m<?meHi
7
gilt ,
lintultion n'aura1t pas besoln des fonctions de lalapensee
1
@0I1°<'>Pti°I1 d’aP1'éS1aque11@
51
Dans I espace et le 1
la méiaphl/$ique> Oil “ Kant avalt certamement’ en vue \1mmed1a" i \ temps on voit Pobjet donné, immédiatement. C’est pourquoi ils~.s’appel1ent
*<
if r ' justement i: formes de la sensilite, " pour qu’on les distingue gees categories.
(1) KM s 163 Car celles-ci ne contiennentr rapport aux objets aucun prgeilcat de l’intui-
66¢
'0 '0
tion, mais seulement les cgggitepts de la raison pure, apparerginignt sans aucune
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L’INTERPBET§§;§0N EXISTENTIALI.$3;E Q, 2 ‘?_(2 .
223
a le devenir secondairement par sa liaison au corps. Bien au attribuer incidemment » nne nitudetotut .e_xt.é_~.
2.1 l’homme <<
contraire, l’l[iomme_en4 qu’étre raisonnable fini ne eut avoir ggire, la finitude du6corps._La question de savoir si Kant dans
§QI¥_J29IP§..en ..un...sens..tlii1I1§QQ;1danta1, .<3’@$t*5=\'d1Pe Q§§1°.€%P.llX§1qu?< sa métap‘y*§i‘q‘ué"£r.§ite de la nitude spécifique de la raison
que Par“ ‘1ue.. l ‘.1..i?‘?,'.?:‘...°,el?....‘1.'?C@.
d humaine ou s’il ne considere an contraire celle-ci que comme un
\
i
9'1 iai 9%? 1-i_€2?.l.l.§?..6§L..Q.&I2IiQITi. .§.¢fk- j
§,ible (1). Les textes kantiens surabondants o1‘1 Kant distingue cas possible de la nitude des étres raisonnables en général
l
l’intuition originaire et la raison pure sufsent donc a indiquer, _débouche done dans le probleme de la signication glu corps.
d’une part, que la critiqpeest une rnétaphysique de lasraison pure, Le corps est-il cause dc loainitude, Fame en tant”311i6;éi“rri_aiiatio;1
puisqu’elle est transgeiidantale et qu’a ce titre fe se propose du Lqg9_s_W_ig&pMi,_M,étant&2§n sci 1&2!-3....d.c..tQuLe,limitation .int.er11e,
09:2
~22’ \”
pour tache. ..,°'°,,
d’é1uciet§i»“les conditions de possihilité2.2
et
,
l’horizon
d’une ob1eet1v1t§,2“¥ziga°‘”general, de1’autre, que&c“é<$>t’e metaphysique
.
1.
'52
"’22“’
,6;
auquel cas l’homn1e <}§i;e"nd la place de Dieu et lg»°p<hilos0phie
'
ytglmmrne 2°12?” Ou, au contraire,
en l3ll60lOg1Q*. » ‘
“
' ”" “’ de lame
la liaisén 2*
se
au '
est celle d’une2¥’6292*‘gen P ure q ui contient en‘2 Q5“la fn't 11 d 6, (I111' I19 2‘s‘9’
1 1 2°“ corps ne peut-elielpparaitre que sur le fond“ ‘imitii chine. flig-
la r6§0it pas d’un étre extérieur Inais qui, tin un sens déterminé '
tude originaire
' ' qui
Q ' ' ‘"-“'p_m"
constitue denltivement lautonomle ' ii
de laM
‘Q
‘Q ‘ * 31 2 Q
7 1
|
‘
***
des conditions de la sensibilité... Les categories peuvent tellement se rappprter L’inteI‘pI‘étati0n du kantisme I1011S conduit donc nécessaire-
aux 0b]ets, que, bien mieux, elles doivent s’y rapporter, s1 des gbgets doivent v 2, \ rnent au problerne de la nietaphysique dans son rappogt au pro-
pouvoir étre construits. Seuteinent par les catégories Pobjet est“ pensé comme
ohjet » (KTE, S. 361-362§§Q’Ainsi le cornmentaire de 1’exprgs%ion kantienne 2
bleme de la nitude. Etxséians ce rapport apparaitraxpius profon—
(96 <<concept sensible » congiiit Cohen une interpretation eggctement contraire
:11
(F02 dément la raison de6&6§ paradoxe : le positivis1pein’est qu’un
4: de celle que pensera dearoii‘ en tirer Heidegger. 2 Le concgtsensible, dit Cohen,
idéalisme déguisé. lsibiritique de 1’intlerprétati,giic“e0-kantienne
. 22°
",<§’~z2
.b<,
doit justement signgerxfle concept schérnatisé » (K T)5;'§;"$2<“’383). Si l’on se sou-
2 ,;2““:&‘>”
v1ent_ ma1ntenant$@i*ue2‘<l’1maginat1on transcendantaleéestf pour Pinterprétation
~ » -
a:2‘2;.1§:;:2.%“.i.t%ti.‘2225::Piaositzaazcssiisziistss :1 a2*i%s:;%;2.E22;
2~ .~ 2' 2° présupposait 1’o tisiftion du fait et ole la factftifé (1) Le ositi-
we . ..!%i”“2.
<<nd,<1<_i2<2»h11@s<»ph1@
.
swn<2 <12,
2<.~P. 22
en déduira que l’idee d’une raison pure sensible n’a pas de sens pour cette (1, ‘ dlsalt a przorz de remonter 5:1 Get 1I1(:0I1d1t10nI1e dont la meta-
interprétation. Elle n’en acquerra qu’au moment on le sens du systeme se is ' ' ' ‘ ' ' 2' ' '
deplacera et ou Pexistentialisme en fera Pexpression de la temporalite et de la eternelleillelit 1 msplratlon
ph.y§1qlI1e ven:0,ab1.e iaxpnme eh I-avwe
contradictoire de rendre
3
sensibilite, renversant ainsi Pimage du kantisme et de la metaphysique qui 0I‘lg‘1IlH1I'6- N 6t€=11t—1l pas cependant
fvllitiistglit,g§01'i951nd:SSPP§lf“?§£lI;g~:f égtfrpégggggi Einlf cggagllge iglélggglirge raison de cette impuissance en rattachant le positivisme a ce que
nn a a a 1 - , 2 . - - - -
dantale trouve son originedans la sensibilite meme. L’exist&e‘ntialisme retrouve I - I )§\ ' I r r
ainsi en un sens l’inti;a'2ti6en Inetaphysique de Schopenhgwer. Ce1ui~ci, dans la Q 7
66¢ Q
'0
9%’°
egg, mesure o1‘1 1’on se bogeifnu Monde comme représentati§»n6>tc°ritiquait la distinc- ‘§»°i&,2 l'a.phyS1ql,le qui %,§°“i§¥{0I1'?_ “S? blen £3 ?egat’l§p32°Qd une, méta
tion kantienne de gintltlon ct du concept et revenags ialement, a travers la 62° P yslque, C eSt'é‘;éii£@3 51 ldea lsme 3 $0 11 malgre lul, 19
Qgitivismg ad g‘ 165 Qstulats est, 1e 693% #3 re d une m t _
29' 622 ,
..51.la
.
sans lequel ils n'existeraient pas : ce rapport constitue done toute leur'essenc_e ei 2 52"‘ Vérlté. OI‘ c’est blen le cas. EI1 rejetant la nltud dans 1111 monde
i:::.f<*;:f‘*;;.:.§;:s?%?1§:“s2 1%:.':'1:d;;:.',’:s:.:2'”.;‘.i@.:.’.;‘:1'2*:z.2i.*:;@iz';i*§;::: i imiisme 2_1<»1’Abs<>;u silnterqli 2 pm
comprendre cette nltude a partir de la raison humalne. Toutes
9
tation, on peut donc dire que la raison pure est sensible ; aussi par la connais- gt C16
sance ne pouvons-nous nous délivrer du temps et de Yespace. L’interprétation ffil, - 195 difcultés du Posfkantisme 16 Second Principe de la Doctrine -
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‘?§<\®* ~99 L’H§_Ri§}1 GE KANTIEN L INTERPRET,§,~7:<}‘€)N EXISTENTIALIQQZE 225
4° $4‘ ,?a~§§ K ?s~";§§
4*"
*9 le P assa ge (19; l’abso1u au fini , de la raison divine a la raison Q9-n§§~g9~§-M9?’ la ‘Sort de 1»’H9mn"e4
. . 1991 est1’h°';'iZ‘?9o.5.?41',1¢?l}1¢1.5§!!1
humaine, a_ lwapvraisonppure(_‘sensihble_, Comme on a_commencé par 1_l.o_P§é1§..¥§vQrQ¢Y¢}°PPe€', 13 §§1t.1‘_IP1.‘?dde .1? n°‘~};fi1_l§g_i'a1§¢;é>Wl!» 13 dz
F t d d h d 1 Q t t d d pens e 1n1e, enigean 8ll>pI‘1Iplt3>1})_Q‘ ve_.sapposs1 1 1t a s paraion
--
1
§§S1"@a'§1§rE§$i@§
P jSilen:rr::sSt)enpli1lse
P q H4 iii lfnérenii
P q P ,
de 1@_§11§91¢g1¢ eh deathsP11119v$QI?l}!91,,9’¢$t-3-dire,1?1%11!9P._o_.,<1P
, »
4
. 4
la
.
gique fO{1(l81'I18I1t3l8 c’est précisément Phumanité de la raison ' La, ¥?°P1‘ii?¥*P¢ 1"§§tiSmifIf l‘1XiI:g§il3i§si§X§§§lQlLQ§=l?l.~.§}¢L?'
c’est-a-dire sa jinilude (1) » Lorsqu’el1e plagait la nitude en R'.l.1.Y§lflPsii.§Iue Cate I§h1I°S°PEfe represente i-Pour nous CB}-¥ms..s1Ste
M7WW.».a_,_,,,_“W_..WW,
§l§wl§lA,“r§1l?§{,{1,s
"~~--‘~~--» 44»/~~=-W»4*-Y~*=‘M"'"""="“’*"“ ,.
\\
,4. "4"I"'*'"'“'“’"”"“'**~"*"‘* ’“"”“"'*“‘“"“:'~"***“‘“W\
dehors de la raison et qu’elle ne v1sa1t qu’1nc1demment son t §§L% u.§§m§9l§. f‘*.§...H}_§§f
humanité essentielle, la philosophic derneurait en réalité liée a‘ it
cllre le passage de la monade a la monadolo la I‘3.lSOIl me 1e Ele
‘Y §‘“'<T~4e¢0oabI\&viIOyi..¢»44.J§lC.4>‘UM-f‘vl\v»m.",yy4141"!"*~v-slaw»-1x414-\o.\6nvry|'\¢»\I-“Ex-o<1*"4-v1~>'vlf£r-‘l’-‘llJry-1:78“'€|g\'-'Ug"‘Mu’
une intuition religieuse‘; elle ne parvenait pas a cgsrnquérir le sol 6,4" .. iiF5l~,.§§ti§§l¥}4¥33»~i%i~9 qu exp?" am.“ In new dfis 11%”Spectwes
. <‘ . , <‘
de son éi33l)l1SS8Il'16IQ~€9'6i} elle manquait a sa propfesse fondamen-
3&3‘ théologlques 1e pathos la mtude et 1’af‘rmat1o61;4d’une syn-
tale : la décou e°§te de Finconditionné. P 419:4 u’elle voulait “ thése ,
inachevée
_ _
dan°s~*‘i’interprétati0n _
positivist§,4‘gle Kant. Ce
I
Y‘ °
sauver la rais0g,1\;9's>l9le Q ° q n’apparaitra
la perdait en Dieu. Le kégrtisme
' 44¢, posltivisme croya1t§.=€’ba§fver dans l’un1vers d’un4~>°*'Ii§<§1son dlvlne la
dés lors coxpxY§§"9la premiere conquéte cle"§i*?1ut0nomie métaphy- Q
nitude.
,
de notreyéigafscience en renongant a de totalité ; or
sique que s’il‘1ntériorise la nitude de la‘rais0n, que si penser << ‘ "9
linachevement ,
"i1,e‘9faisait '1 u ex P rimer alors'n69n P as la con uéte
q
comme tel est déja la marque dc la niiude », en sorte que c’est , de la _mtude1 mals le reiloncementj A la_ I_nét'aPhYs1q‘-““j- Au
une seule et meme chose dc critiquer la raison ou de la définir 1' °(_9m’ra"e’ en renomant Q lldée de 1:315?“ dlvmev en nous Inter"
comme une raison sensible ct humaine. Linterprétation exis- disant
,
de nous placer hors de nous en 1 existence absolue pour nous
tentialiste de Kant découvrc donc la métaphysique en passant ~luger1 en nous Pmmettam’ d en rest“ 9‘ la mlltudev nous décou‘
v
(14 14 hufssiss "°Ei§iL1§nl°cZ‘ii§’3L‘?ri"5°l"{Zf%§§uii“etiiiiltig
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0 8“ L*1NTERPRET,3.r;wN EXISTENTIALISQQEY ‘K.
227
vi, . t§»°§§*° (?<‘5‘i§{.<‘®
*9
projet imétaphysique s’:-iccoinplit, c’est ce que» nous verrons logique, et celui de Pinterprétation existential; de Kant, la méta-
constituer le paradonce de ld niiude, la transcendance. Pour le physique de la nitude qu’implique celle-cia son horizon nelaisse
moment, il suft que le probleme métaphysique, c’est-a-dire pas de développerimplicitementlesrapports dela phénoménologie
le probléme de la totalité et de Pinconditionné, naisse de la ni- j et de Pexistentialisme. Comment le probleme proprement pheno-
( tude. Si toute interpretation ontologique originaire ne se
<<
I 1nénologique,que son fondateur dénissait comme la description
ciontente pas d’appeler\en general une situation herméneutique §l_p__i_ng_ri§le_de l’experience_Vp_}ire_,p_ar__pl_a__Lio_giqueiIfa;iiscie'iiZi§{nt'§fleM
s’assurer d’avoir aneéhé le ioui de l’étant thémapiue clans l’avoir av» clconcept de Logique ginscendantale et a aboutiril projet de“
39°;
'0
préalable (1) », ngiisedécouvrons précisément vléogigine de la méta- £9 constituer une ménap"ii§?s;1qu‘e de la 'nitii'dé ‘7. Comment,
Q en second Q
..~“@.~'-° physique, l’urij;t‘駑?Ie Poriginaireté et de laxatotalité dans la p0ssi- lieu, tandis que la pwhntménologie classique 8CC}3k9“é<,~*K&IllJ dc ne pas
bilité d’étrev°‘I1n‘“étre fini. Ce n’est pas segfement parce qu’elle avoir dépassé leqpilgleme du jugement, 1’exi?s5’, ‘tialisme va pou-
pose les questions de la métaphysique qut la raison humaine est f T ' voirdémontrer que Kant a en fait non seulemegfposé le probleme
du jugeinent, mais qu’il a meme esquissé sa solution par la théorie
I
parce qu’e1le est nie (2). La possibilité ontologique d’étre pour 1‘ de Pimagination transcendantale, solution que les préjugés ten-
la mort, la temporalité constitue 'l’horizon de l’interprétation de 1;‘; dant constituer une Logique transcendantale n’ont pas permis
:31
plement a la I\3\iSOIl pure humaine, mais sa finitude est _acte-de- passage de la phénoménologie a Pexistentialisrne est-il paralléle
‘fiVni‘rM__QVerendlichun:qJ),9c’est-a-dire __sg__u_gi,_p9_g_r_Wle%;p_<_)l1_yoi_r-_§tre- \ au problénie de la ré-interpretation du kantisme. Bien\plus il se
de la mort, la geneseége la totalité de
Vni,i(_3),:“§i'"[Iéi"i‘i§?§[if§;g:a‘tion
confond avec lui. K Q9“
Pexistence iauthegique dans l’angoisse, telles‘ sont en fin ole Que d’abord le prqiileme du jugement et de sgiffondement
l
.,
‘V
Q;
,\»°° . compte les cogtjgons nécessaires pour ggiliirendre Kant et constitutif ait été pg}%§}<>i33I'l& phénoménologie, cL§?§t<°la sans doute
M
\'°
Y(gig,
Q
I
mourir que nous pouvons en un meme acte ressaisir notre totalité f \
signie rien d autre. La reduction des jugeinents aux derniers
2
<<
dans le projet do la nitude et notre originaireté dans la probtéma- jugements correspond a une réduciion des vérités de degré supe-
tique qui jaillit necessairement ’de ce pr0.jet,. et que lespréjugés . rieur a_ celles des degrés les plus bas, c’est-a-dire aux vérités qui
tombent, qu’ava1ent accumules le positivisme et lidealisme sont directernent rapportées a leurs choses, a leurs spheres des
,pour voiler l’essence de la philosophic kantienne et trans— 9; choses, ou, quand les substrats jouent le role conducteur, rap-
former 611g§QBX§§3g€§Hd,Qp‘letVp/l:§tl‘SQ{lmdp1,\{l11.y,la découverte de son ~‘ portées a des objels individuels qui done ne contiennent en soi
rien des syntaxes du jugegnent et qui se trouvent dansleur exis-
=
&¢*>“°
l’analytique d,e“’;a*iinitude dans l’homme, estinécessaire l’interpré- g ,@»°° tout jugement requégf comme sol transcendantglioe sa possibilité
.
.,~“°&"<~°‘” ~ ,,_ ~
Ln. . l
<94‘ <94‘
'4’ '9 <3’ <9
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KANTIEN by Q" .614" ~34’ at-'
453
Q, K
9&4" L’H12e»f;<A GE L IN TEBPRET4YifON EXISTENTIALIQTQE
4, 229
554°’ <4’ 479"" 2»
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Y 9&5 ‘4:;<4“y 4° $4” <
?.<<“‘§y . <9
. - . -
‘
]3IIl&1S perdu de vue (1). » La vie de la conscience et Pexpérience
du monde de Pexpériencelpure fondent les relations logiques. autorité que d’ene_méme’ Que west Pas traflscendantale <1)‘ »
Cependantw si nous nous en tenions 2, ce critere le Progres (rest parce que dang leg perspectlves memes de la Phén°'
1- d’ é _k t~ A 1 hi é 1 ie t ‘liscendantale ménologie la est un concept intenable,
Logique , transcendantale
accomp 1 u 11 0 an 1SII16 a p enom no og ra . , .
aurait uniquement. consisté a thématiser » le probleme de la Undmg’ qu encore qu elle ne S01‘; pas 31168 an terms de S65 come’
<<
critique philosophi gt de la raison ‘P Le fait mémeeie porter Pinter-7 Pintpition et dans l’ex%e§fien_ce pure. Dans la mesureéenn oil elle
???
64‘
rogation logiqueggur le terrain transcendapttgl n’implique-t-il 6,9
reconnait a la‘ seule’ sthétique transcendantal/9e°,}a faculté de
pas que la notii'1iY°de vérité en soi nTa plusQ?“~ei”e9~§ens normal (2). » ‘Z *'“l 4’ .4’ ~>_ . , . .
oser le roblemes“ \vVI‘&1 elle decouvre la gfiatecti ue imma-
~s~’<>* >
,9 ,5» <<
, .
Le retour avllpgeperience comme origine gfie devoilement qul en
2. <9 <4‘, . <0 . . 294°
avoir
.5
_ , mis
i_ en oppression
,3, ..
94°
logique sur son profineoinstrument, découle d{;§’1§i‘s
x," une conse-
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en 4 ’ d’ ' ’
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telle identlfitistion de plan (en/tre l ontol§g<% formelle universelle dantale chez Kan“? Tandis que le néo-kantfsnie apergoit dans 1e
et les diverses ontologies matérielles) soit particulierement difcile
adtt rapport de la pensée s l’intuition . une condition simplement
4 =
laiegllgrcrepeclua EH11) d ergggfggsogllgg ggvggléss (Z3611; reialggnegrung negative 1’1dent1ficat1orI de la connalssance et de 1’1ntu1t1on nous
7
endantale ii
une nouve e rec ere ransc p . . . , .
gories mals unlquement le fil conducteur pour decouvrir tous les
*
normes a une suhjectivité supérieure puisque aucun contenu concepts dc l’entendement. En elle doit se trouver Vindication
mais seule la conscience a Pautorité de se poser pour—s0i. Si la .4
ers le tout formé des conpepts purs, mais ellc no peut dévoiler
Logique transcendasrtale fonde vraiment la lO%§€16 il n’y a pas
'0 de logique absolgsel (c’est-a-dire régissant lptorité SUb]8CtlVC .
W,
(1) CAVAILLES, op. ci,§;<,“p. 65. 4946
ue absolue eltiigdie peut tlrer son
4° . .
®<~>°’,.9\<° absolue.
) S’1l .9”“inc une lo sq1 ‘
$1 be” " (2) G’est ce qui expLiq\i,e°que dans la critique du pos1tiv¢§1p.s, entendu comme
9
<4‘
2»
v» <0 <4‘ abandon de la philosgpnie, Husserl retrouve paradoxalepzfept les themes propres
.<*‘i}<" a la métaphysique9ei‘e§¥’inni, dont nous avons vu qu.é‘,1,§f‘ survivance implicite
°°11§t_it_“31t P1‘é@i5é¥11@11i- 1'h°1‘iZ°T1 fie 13 métplflyslcllle f30S§tlV1Ste_- “ L? 901196!“
<9
simples fa1ts. Ils Ie depassent precisément en tant qua problemes v1sant'1 idée
transcendantal (CAVAILLESK op. cii., p. 77-78). Mais si l’0n demeure dans la I
do ralson. Et tous exigent une dignlté plus haute que les questions. de fait qui
perspective du subjectivismpiranscendanlal, alors la conclusigei heideggérienne Ieur sont a insi slibordonnées (grails Pordre des problemes. Le positjzsme décapite
se justie pleinement zpgkest la raison qu’il faut abandonng!’ comme sol trans- ,4“ ,/
cendantal pour lui sugastituer la temporalité. 34‘ pour ainsi dire la p/lilO.S'Opl1\Q';§\>> (Crise, p. 133).
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'4’ Q‘ '9 ~ 4‘ (3) KM, S. 20. ,¢<~“\ '0
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‘ L’H§§l§A GE KANTIEN L’INTEBPRET4£7§Y6N EX1sTENT1AL1s¢%’°°
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111315 1° m°T_1dP
l’essence pleiniere des purs concepts comme categories (1). » 511} 1PJ:°£i-qliQ,<1\2$.i.2§§§§l1§$§S.. §§1.§..1.9§-Pieilillét.B.€L1SQ§.._PHEQ,
Gomme dans l’interprétation neo~kantienne, on renonce done e i_I_1,§1.4i§.i.9I!_I¥£5rd?1’.QX}5te-n@e~P.Q§§.,QQKlI¥1Q
11QI‘lZ<)_.I1_.<1l*‘-‘.1 la t9n,.1P,°..r al_1€'e'
chercher l’origine transcendantale des categories dans la table Il faut Prendfe fl la 19 111?‘? lettre 5 Critique dalfs 16 t1_re
logique des jugements ; toutefois ce n’est point pour la découvrir des ouvrages 3 K31“-He $115 de 1 e1}*{Ye_Pf'15e
k'anuens-
deans les principes, puisque ceux-ci ne tireront leur signication phenoménologlque S‘? I?“ 16 retour
decmfvr? la 1 "115°11lQglSll!§...§§§7..§§;§l¥lL§l‘l¢i‘€
transcendantale que de_ leur relation positive e Fintuition pure, ’ 111@1'1t;_P§,1L(.1,_‘1_§?r:_l_P lace a 1? theone dglzgainalssance fondee Sm 3
mais bien .au contravige dans cette relation elle-agnerne (2). Si la ?rT€taphysique de la nltpde (1) I
4~63’ _ 969
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~99.be\*<°
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9
lors formuler sans wliéaeoxe le jugement
: P $2
46¢ phénomenologiquéect la découverte do la rneilaphysique de la ceux d’une éthique pntérielle des valeurs, tfaputepxgglfavpir c0,II1,I_)I‘.l§
‘,9
~99.\<3} finitude. La varies“ de la Wesenschquh_ce_&§€e§tMpo,int l’univers 9.‘? &iégué
sen§,.prn@e_9,mé1ei@siqu@
1, expékme
de.1’_§¥2ée§e<el.,lP9§<?;@f O‘ “WI ‘ne
"" ’“'"“~~»-W-.._ empirique, justement prpeiee contre 1 empl-
. 1<=>__
Q94! K {Q K‘ 994
<<‘
Q
‘?'
risme de toutelsitructure et de toute signi%“l;c»e‘t10n éthiques dans
(1) KM, S. 52.
165 deux Premiers théorémes de la Critique de la Raise”
PHI“
(2) KANT Letlre d Johann
3
Heinrich Tieflrunck 11 decembre 1797 ' La
7
<< ~I
subsornption logique d’un concept inferieur sous un concept superieur se lique, dgM1fq>§R§£i§IlQe.66does.ii/"alencrs,_6e.iinJ}£St¢}T}@n@ <>0I1_f<>{1<§11¢ 8Y<?.<>
produit d‘apres la regle de Pideniité : et le concept infer-ieur doit ici etre la premiere précisément en vertu des prejuges empiristes (2).
pense comme homogénc avec le supérieur. La subsomption iranscendaniale,
au contraire, a savoir la subsomption d’un concept empirique sous un concept Retourner e l’intuition, e la Wesensspchqu etc ici ve_lavWcriesschHau,,
pur de Pentendement au moyen d’un concept mediateur, a savoir celui de impliqueraib done nécessairement 1’ abandon de la théorie 14311-
ce qui est compose (Zusammengesetzen) a partir des representations du sens
interne, est subsurnee sous\une catégorie, sous laquelle quelgue chose quant tienne ct du pretendu dilemme devant lequel elle se croit auto-
au contenu serait héiérogégaé, ce qui contredit la logique si gette subsornption risee de placer la doctgime de la moralite : ou b1e9p~1’anarch1e
se produit immédiatempst, mais qui est cependant poswole si un concept empirique ou le formgétsme du Logos: $9“
empirique est contenu-’sous un concept pur de l’entenq1ement par 1e moyen
O
46¢
d’un concept II1édiat,é‘Y1g<~) e savoir celui du compose’ a des representations <9“ La diiculté impiénlente £1 cette critique apgprpit an moment
A;>~>°f;<>”° du sens interne, e~n>°’tn%1t que, conformémeni auac condz;"@n‘s de temps, elles repre- by oil l’0n cherche yiipréciser, d’une part, le sep.s*4§l>e ce formalisme
sentent a prior1;,<i1’&a<pres une regle genérale un cogrl9%o‘se ,‘ lequel est homogene
<°
soi-disant ratipnégre et, de 1 autre, le sens d%c§\e~@1”r1ateria11sine)_sghme¢9
0' 2» 96 .
f~ " - -
1111 § ‘3 P
position). » La composition, la synthcso transcendantale presente donc d’apres l, 0Onsé_
»
Kant_une difculte paradoxale, car il s’agit pour elle de ranger Ie concept étayer historiquement @e{;1;e~ accusatlgn U1] 165
k t- ens a 1 a 1 u miére du p anlo gisme ab-
2
. .
sortes de concepts qu1 constituele caractere pré-logique pre-réexlf ct pour
. . 1
quences ‘es PHHGIPFBS an 1 . .
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l L’INTERPRET§i;Z%§N EX1sTENT1AL1§§5<“
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233
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poso commo a priori impossible une experience autre qu’empi- Z quelles on puisse compier. Gette attente so fondo dans l’l1orizon
rique, peut—on logiquement conclure qu’il déduit Pexpérienoo d’interprétation du souci raisonnablo, qui assu_]ett1t l’ex1ster do
morale, comme d’aillours toute expérienoo en général, du Logos ? M’ l’oxistant é l’idée d’un cours réglable dos occupations. Do tellos
N’est-ce pas c0nfondre1’idéalismo transoendantalavecl’idéalismo ; attentes qui, par exemple, servent égaloment do fondemont
materiel ? Et celui-la, rnalgré ses incertitudes do vocabulaire, no implicito a lexigonco d une éthique maiérielle dos valeurs lors
se range-t_—il pas précisénlont du coté do la métaphysique do la gu’0n l’0ppose é uno éthique soulomont formello, sont cl’:-iilleurs
finitude, tandis quofeelui-ci exprimo une méjgphysiquo do ‘Q 66&°“désillusionnées par la coapscionce. L’appol do la conaodienee no
linfini Le formalisme moral et épistémologgiduo no prétond
‘.7 dg_n;1e pas do tollos i1;;‘s°i;1ju,oti_ons..._pLati(;ues, uniqzgfment parse
(96
of, nullemont retourpgsé un Logos infini que t69fi§<e la Révolution qlfil
ogpelle 1’h0m111o%iT¢xisten¢s,.av.psmvooir.§§:?§<s0i:mém@ le
@;="6&“’ copernicienne §,“1<e‘i1du é brisor. Au eontr§?i’1ge§’ il abandonne la ilk 2.
*6’
'AVoc9}&}“o@§@€*Qxmaximes attenduos, urgpiffuos
p“l};_s,&intinio. et 00mp_
productivité,&”§&‘°<;e Logos é Pidéalisme <;ai§s“olu, ot, distinguant tables, la conscioiioe“ do Pexistence no renomeosit rion moins 51
Pontologique e‘tl’ontique, il afrme la nitude etle rapportnéces- ' qu’51 —- la possibfliié d’agir (1). » Dire quo lethique matériello
saire do la eonstitution de_l’6horiz0,n,m0ral fa la temporalité finie, dos valeurs osht4_abst§_o_it_o’6 votwgaulolliop,,6.ompéol:1eo.idlagi1:, c’est
comrne le prouve Panalyso du m1jespeot_(6<1). Le soi-disant rationa- l’accusor do confondre l’objet du souci aliéné dans l’ontique ot la
lisme kantien est donc on réalité mii£"Ié contrairo du rationalisme. liberté do Poxistence, do revenir do l’analyso existentiale ii l’ana-
Il applique A la lettro lo principo do réductibilité en réduisant lyso juridiquo, do présupposer ainsi au principe do Pactivité
toute a expérience » originairo du Soi moral fa la constitution do la morale une table aprioriqu,e_&&qui équivaut éla vtglgle‘ despj/_upgeVr_no_nts
.ni~t11.¢;1!?...da11_s6 1_’€1§lé§.,§IgJ3scevnd(ont;;l_6_d6e,_1fintuition. 6Le kantisrne , 6~pour l’aotivité do la eonnaissanoe, do ronvoyor onn do lgintuition
no dissout pas l’intuit§6n dans lo Logos comme liggrétend super- ‘ 6&2?’ au jugement et do la plgléiioménologie au positivisréige“? G’est on
(96 ciellomont Schole6i:<;\mais il réduit au oontrai6s*e6l’intuition aux .4 4 6; meme temps accorder6<3”u kantisme lo monopole d6o<‘ootto decou-
o
Q
dimensions do lapfgifude. G’ost pourquoi il la&x?5§gl<é doson oohntonu. vorto quo la phénomo’ij3,,€logie visait bien dans sos»‘ii;s1°tonti0ns pri-
l
~\~’°’.&>”° . \
j_’6\s
,
Q o<<Q Avec lo respe%tiQ&l° découvre l’ango1sse. é&~°’”&&<° mitivos, mais quooysofl retour a uno _onvtolo6g§&§f’os‘n_re_l1_e__ot une
Au contrjfio Péthique matériolle d€s§Qvalours no fait que table apriorique Veleurs Yempéchait d’attoi§dre HLltll611t1que-
rétablir les privileges d’uno intuition intellectuolle au détrimont meniff "15 découverto do la nitude, do l’existence humame.
do la finitudo phénoménologique. Sans doute Scholer aporgoit-il
la nécessité do fonder Yancionne raison morale dans Pexpérienco
pure et dans la constitution matériello dos valeurs. Mais loin quo APPENDICE
ces valeurs so rapportent la nitude ossentiollo do Pexistonco,
:11
66¢
(1) KM, S. 149 sq. giroir plus bas, p. 278. & (1) s. u. 4., s. 294.. ,6, (96
Q6"
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‘*0 42°
8° o 3’ 09$’ woe
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~x"9'.<)1’ ¢~>Q_ Q’ ~>°’ ~19<» Q ~29
L ’ H§R§TA GE KANTIEN
<,
4* ~s*
,
negation concernant les abus dans lesquels pourrait s’egarer cet
6
\
platonicien et, par la, des presupposes positivistes de la seconde
» »
édition de la Critique de la Raiso" Pure, dang la mesum Oil 6116 acte constitutif s’il venait alégiférer hors des limites de l’,expé—
examine les fondements dc ces a priori et leur prétention consti- 1-ienge_ Si dang la présomption qu’il peut y avoir des
<<
tuante. Comme Kant l’avait pressenti lorsqu’il posait le probleme concepts capables de se rapporter a priori des objets, non :11
de la Philosophie comma Science exacte ll)» “ dans la $ig11i°al3i°11 oomme des intuitions pures ou sensibles, mais simplernent comme
de la philosophic comme telle est inclus un radicalisme de f0nda- des actions de la pensée pure qui sont par suite des \concepts ,
' ' ' . \. ’ , . , .,
9568' mals d’une Onglne qul n’e§§ 1'11 gmplrlque, I11 esthetlquegmgus ngus
‘ ' \- . . . - .
\ ' I ‘ \ \' ' \- -
un sol absolu, pop? l’éclairer absolument egafiant qu’il est la pre- de la connaissance d?;§°°I;&iSOI1 par laquelle nous pensions des objets
664‘
' <3’
<:»° a,
,,->.><§\» supposition gleijitiutes les presuppositions cyfisiderees comme allant complétement a pa;-i”gf“‘ib », si une telle science®,~s{;g3’°déterrninerait
<<
de soi dansllé sens commun (2) ». C’6§‘>{§$%lll6n16I1l, si l’on passe l’origine, l’éten@6e*"et la valeur objective gllgfes connaissances
' devaif, éi-,1-3 appeiée Logique tranggendanljalé )), comment $3
d6 l3. pl‘6II1llgI‘6 Q l8 S6CO1’ld6 I'édl1Cl3l0I1 qU’0Il éVll36I‘H l6 I‘é€lllSI'I16,
méme apri0rique,0u——<>e quirevient all mém9~"1’idé31i$II1@ P1350", ’ I pourrait—il qu’on accordét a cos actions de la pensée le pouvoir
niieni °’@5l3'5="di1"e quion accomplira réellement la Pévolution i déterminant au point de vue transcendantal sans leur accorder
en Inéme temps I3 puissancg 13$ limibes’ 1’éf,endue gt, par
COp6I‘I1lCl6I11'16, l3. fondation lZI‘3I1SC6Ild3IllL3l6 d6 l3»VéI‘ll'1é G11 d6l'lOI‘S
dl1P°Sl3l113l5 dlVi1'1>l’3l1l1°n°mie 319501116 (1613 @°11I13iSSan°6hl11T1ai11e- w consequent la validité de ses connaissances ‘? L’auto-pénétration
“ J6 I16 dois Pas Ometbre icl, P1“é°iS@ 16 Niwhwri de HUSSGTL de 4
(| du J e transcendental, nécessaire pour établir une théorie cohe-
¢ déclarer expressément que je tiens toujours pourxeun contre-sens _ range (16 la Revolution 0 (-31-nigienne im 1i ue la vigjgn de la
\_
9 ,
la determination et la négation. La
<5‘
49 ,
’ connexion necessaire entfe
V
Q Q
de Principe 16 Peal.ésfn 6 ,Phl1°5°Phiqu9 Goutumif T1011 1T1°lnS qua
<96
Q ’ l 3&6 \§‘
Q8’ ,
lidéalisme au (lied il soppose en ses arguientations pour le position des limites sfe'\ Fexpérience possible, c’<e’§t-a-dire des
6
Q
s~>°§1\»°
664‘
'
ft 3 *ie°“1\ '
F6 11 91‘( )- >>Li>°<<§l 3 lsme , .
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1 1811 1;
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1611, $3115.
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conditions sensible ‘*Q’c°l’Es
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P arta 8 e en e at avec le realisnie le P re Jé$*§@‘l>
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Us $9, ,9?"
Q?i*‘° s ’ a_]outer exterie\i;r\e,i<iient
~ <<
évidencesvqioixi n’°1"1l' P35 51 éllfe miS6§§Yl qu95l3i°n, de $@len@6S "°a9"yl categories, et ell_e“‘ne peut qu’en provenir.‘*i§([s§is alors comment
desquenes Panalyse Phi1°5°Phique aura“? 51 Partir 31°“ quien Téa‘ expliquer, d’autre part, l’existence d’une disposition naturelle <<
lillé 6116 8 51 165 fofldel‘ HbS0l11m611t- * a la métaphysique » (2) qui fait perdre de vue a la pensée les
L’i<l1éa1i$1T1¢>‘ kallllien milllliellll la llhése dll mollde ell $6 meull limites de son activité ? Comment l’Analytique transcendantale
dansl’attitude naturelle:l’<-Evidence de la connaissance de la nature qui en Principe ne pent étre Congue sans les conditions rest;-i0-
jf que Kant exprime Par
ell dll
.E§.Y,é§.,.(_§l2llFZi!Z)
célébre diSl'incti°n de l’3PParen°9
13
Ejfvheinung) — Se Sou‘
Phé_n9__lI1§%11§611§I_§;_F{_U(
, ‘ tives de l’Estliétique transoendantale donnc-t-elle cependant
lieu ~— et d’une facon nécessaire et naturelle ~~ aux illusions
96, tient elle—méme, il ya une Logique absolue sigllaquelle n’a pas 66¢"-de la Dialectique, elle augsi qualiée do transcendarptale ?, Sans <.
06¢
664‘
naturel dans l%}<k§¢11t1SIH6 qui l einpeche en Q§6®I‘GQ'lElI18I1C6 de s clever - \;,,,<~ donne pas la thésecglli monde ni Tattitude nageirelle, que son
ea? qu’il
,;9~s~>§<:**
aux véritabgesgtiaches philosophiques, a9l$1¥§‘§&<‘ifl'1‘ObléYHBS de const1_ 4
4,.‘
4» I
idealisnie reste 61;,;9lZ§»‘*’S6I1S platonicien, ,
c’est-aimc
c .
réaliste,
. .
.
’ tution. Qt:<*p6n’ se reporte, si l’on en vgf%<>~mne preuve, a l’obscur
‘O
ne eut en co, ence arvenir a la Qsi n criti ue fon- 6 K
Q‘ r
Probléme die 13 861195“ “ Hal/"Tells ” des i l15i°115 tTa11S@°I1d311taleS- 4;: damentale, a l’id alisme universe]. D’ailleurs la phenomenologie <<
Dlllne Part, la dénilwn dc l’*""l'9 COPE?-nicien imPlique de la Part transcendantale n’est nulleiiient une théorie ; elle n’est pas la
dll l§I'HIlSC€I'ldaI1l;E|l lil fOlS Ul1€ dél'1€I'H1lIl3.ll-lO1'l Cl€ l’ObJ'6l}
£1 fl; pgur I-épgndre an PI-Qbléfne hisflgrique de Fidéalisfne’ @113 est une
lmssible Puisquiil en f°l11'ni'l' la Connaissance aprlorique eh "119 science fondée en soi et absolument autonome, elle est rnérne la
seule science ahsolument autonome. Ce n’est que de cette facon
(1) E. HUSSERL, Nachwort zu meiiien Ideen zu einer reinen Phanomeno- que conduite avec Conséquence: 6116 conduit aux Problémes Gt
\. logie und phanomenologischen Philosophie, Jahrbuch /r Pliilosophie
Q
and phii ' Q. \
nomenologischen Forschgsiig, XI, I930, S. 568. <~
<.
9'<5; <39 99
cf?
3‘ (2) 11)., ibid., p. 56?). (1) KANT, Critique de la.\a¥°aison pure, p. 80.
Q4‘ <3) 11)., ibid., @560. 6
6 (2) ID. ibid. p. 44;. &&<~(§\
a 2
Q‘?
9§;:6<~o
"06 cf? o
48by 4,6by
@9330
as~>°§’\;.$’
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L Hgs§§2"A GE KANTIEN
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‘?£'<\§‘§‘<\ ‘rs? $4‘x‘ <
' :9
, . . . . . 2
phénoménologique ne peut done pas consister a faire passer la
aux theones Constlbutwes’ qm engbbent tons les Oblets pensables réexion kantienne concernant les niondes ideaux » de la mathe-
<<
que nous pouvons rencontrer -— done Pensemble du monde reel matique et de l’Esthetique et les categories d’objet » de la phy-
, , i es d’ob_]et
. .
et en meme temp
<<
naturelle ’ .ce n’est pas parce que sa reexion n’est pas une evi-
\ transcendantal-phénomenologique n’est pas une sthese phil0- l \
sdence, mais parce que son Q.gbjet
. . .
reste immanquablement lie aux
. .. Q8’ . , . . ,~ .
sophique p31‘tl011l1QI;&‘ n1 une theorie parmi lessgsrutres, Inais la
. Q4.
9'<5;
l| $8; . , ..
evidences apagogiques gpfoiqu eidétiques des mathensatiques et
. -
3‘
64‘ phénomenologie tpanscendantale en tant queséscience. Q
concrete 1,
de la physique. Le pathos de l’evidence qui rattape la phéno—
. '0 ~ ,. . E? C94‘
est, meme s1 ell_e?lpe‘ prononce nul mot an s_(iq§e;§.<>‘He 1 idealisme, un
A »
naturelle du monde privat en réalité cette distinction de toute l’essence reelle des. comportements encore problématiques l Nous
t d .dé I d, 1.‘ t.
signication —~ les preuves apagogiques des preuves ostensives,
.
, ., . . . , \ . . xcroyons au con raire evoir consi rer e sens une exp ica ion
reservant les premieres aux sciences ou dominel ®l)_]6Cl31f » (2) et
\_
<< 5-philosophique
- , - 0
d une équngaeque dans une radicalisatiog
- V
expresse - - - ~
‘?
64‘
Postensivite la gnethode
e i c recherche phenoméngiiggique... Les choses meme,e“<n’y sont pas
mence ar distmg1'°1er l’a riori de la descricggieii eideti q ue et ,celui ti’ .
déjé donnees COIII£}@i§<$“6S presences achevees, "9;ii:’g<i“s° ce que sont
‘
~="9’~@”° 9’
P e» , p
4”
des sciencessrpsaithematiques. Celles-ci*2soégst .des . sciences ,deduc-
@<°“
4
, - -
les choses memesgfcast seulement comme V1S§€i§?6IIl3lilql16 qu on
1
<< er‘? A
.
tives et cela‘\reut dire que dans leur styie scientique theorique
. .
sur quelques axiomes peu noinbreux. Pour la sphere transcen- secondes ct de ce fait —- quoi qu’il paraisse -—- sans rigueur, mais
dantale au contraire nous avons une innite de connaissances elle nous fait coniprendre la philosophic cornine la Inise en ques~
ui récédent toute déduction dont les médiatetés (Miiiell
\.
q . ’ Lion universelle c omme l ’ éQ5qdence
' derni\re
' ' nie
ui' s1.g ' aiissi' bien
'
, s
. ¢~
P. , . ~ . . . . *
q
barkelten) (medlatetes d’1mplicat1on intentioniggile) n’ont rien
‘~ ~
L , ,
que toute evidence est ebxganlee, mise en doute, cr1tique§.<< L impe—
<5; es , . ’ , .
Q3‘
a voir avec la d6d;¥iCl31OI1, et, qui, en tant qu. elees sont purement néirabiliié oniologiquezéodig la subjecliviié du sujei jsiznscendanial
O'0 . . .
intuitives se
.
sewstraient a toute
Q5‘
symbo
Q
»
ye méthodique de ll as“ ' tive un éiai
vf’
99~$‘?.\k<
(
<,
ZQ?A2» , . .
_ est un probléme cenyrtilie la Phénomenologie
9
'.@ co g§Z;§i‘¢
4
t. is ’
h
id
.
comme ob_]et specique 9 N est-11 point remarquable que d ores at auque I alsser ep Dyer 0” e sa 68810" 6 O” e sa
ll'1 masse (2) ».
et deja l’infinite des connaissances transcendantales prive» a priori
la hiloso hie de l’evidence ro re a l’es rit de eométrie et ue . Nul dome’ Clés lots’ qua dams la perspective phénoménolol
Se sufse Pas Q elle smile‘ Nul
glque’ la réductlon ell-détlque siDeelle
la gcienceldufondementabsollu1i)e peut prletendregposséder celu(i»ci ll
doute qii’el1e perde son sens ne se prolonge pas dans la
a la facon dont le Cogito cartesien possede ses idees. La methode l’ l
2» ‘
\ \
\. (1) Eu en Fink, Vergegenwgrtigung und Bild Beitriige zur Rhanomeno-
93$
2%
1)
2)
Hvssrm, ibid-,9’
K ANT, op. cz zip
. ~ . 535
.
9'
'
if<5’ '
‘ 92'
<5} -
logic der gnwirkliclilceit, Jahrl,9~ch..., XI, 1930, s.’ 241.
(2) ID., ibid., s. 246. '6“ ~
as‘
<~
Q6"
ea,
Q
(3) Hussnrm, qp?c.§1t., 553. 6; ic ~.~
<94‘
,9?’ beQ’
I
iv~\
~>~z<
.<, Q
48 s \.6,
4,8
9’
~>°§’\;§'
H ‘<24’ b0 ~99’. (>2?
9, {<9
v» <<‘ 6‘ v?’
.3
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<94‘ <94‘
'0 '0 <5’
238 »~,-
~\4) .6)?"
L’H§1‘A GE KANTIEN I,’,INTERPRETA&1“Z;'“QY€7 EXISTENTIALISZ;
Yeas,» <2
544*“‘ ‘? gs“‘*° <
$4
1,
naturelle trouve de ce fait radicalement transformée (1). Non
se
qu’il s’agisse de substituer a une spontanéité inauthentique une
réexion authentique, ou au pathologiquele normal, ou au cultivé
philosophique autre chose qu’un procédé par concepts, puisque les le prirnitif (2). Une telle interpretation de l’époché transcen-
mathématiques seules possédent le privilege de procéder apag0- H dantale non seulement ignorerait la spécicité de la méthode
giquement par construction de concepts et qu’il n’est pas de philosophique comme constitution du sol transcendantal absolu
troisieme voie possglgie dans la Critique de la Rgon pure. lVl_ais §§et science exacte, mais elle ferait glisser la subjectivite consti-
lessentiel est deoscomprendre que Kant a nginqué lintuition tuante dans l univers duéoonstitué, dans l univers des,g@§vidences ii
&<:*>§ eidétique parc§,¢*>°§<1»1’il a manque la réduct3i=oii~ transcendantale. et des préjugés, ces préjsigés fussent-ils congus comrpeides a priori !
8,
Oublier cet ipispensable complement dexviaioritique husserlienne, A cet égard les objvoélziiins de Pexistentialisme §g»“Y;§f30S6ht toutes
'$0*6’
_
a~‘:§°‘”
c’est tombeiigians le psychologisme, c’,,es%§?:roire qu’il sufra, par sur des ,malentegdirs ct nalernent sur le qu’on renvoie
-
9
dantal contenu dans le kantisme historique. Meme si elle est mondaine (l’homme) a la subjectivité transcendantale; qu’on
<< intentionnelle », la psychologie ne pose nullement le probléme demeure donc enfoncé dans une anthropologie soit empirique
Msoit apriorique, qui d’apres\m0n enseignement n’est pas encore
transcendental, car “elle n’0p,ére pas la réduction nécessaire.
yes“ parvenue A atteindre lggsol spéciquernent philosgsphique et
<< Ce qu’il y a diqgggntiellement neuf, ce qui glans la phénomé— }
nologie conduitgeii un point de vue transcendental éclate égale- qui du point de vue dé la philosophic signie urgeiachute dans
Panthropologisme l3I;v§f,l§SC6Il(l31’llLE\l, c’est-a-dire dans le psycho-
<94‘
‘,9
ment pour laaychologie descriptive, et Aqames .‘4"
lors transforme '2
~s*>>°’.\<>~° ~\<, _
description concrete de la sphere de conscience comme sphere “ “ subjectivité mondaine et la subjectivité transcendantale illustre
fermée de Pintentionnalité (ce n’est qu’ainsi qu’elle est donnée la difference entre les deux reductions. L’imp0rtant pour le
concretement) a un tout autre sens que les histoires naturelles phénoménologue n’est pas la variation eidétique, a laquelle a été
et donc que les sciences naturelles descriptives qui procedent soumise la subjectivité mondaine, mais la réduction transcen-
expressément d’apres un modéle (2). » La philosophic est sans dantale a laquelle par denition elle a échappé. La subjectivité
g
rnodele. Elle est la terre dc la liberté. Kant ne l’a point apergue psychologique, en tant que rnondainc, conduit, si on la confond
sans doute, mais Br,e~i1tano5n’est pas J osué. ~
avec la subjectivité transcendantale, au solipsisme zxcomment
,4
faire en effet d’un etre dans le rnonde, fut-il un étreaeriimonde, le
-5
<94‘
triomphe donqgiu mérne coup du préjugé eildgtique (positiviste), sujet constituant do pe’ monde (4) Le problemefen jeu n’est ‘.7
‘Q
(1
,3
(1) HUSSERL, op. cit., S. 564. Q
$9 by ,8’
4 "Qt; 9,4 \ “'9
*9)?“
63°
~»
453
4 25° 9}?» 25¢
'
958
v§' 2» Q’
V85‘ ‘.<‘ Q85‘ *5‘
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Q6" ’¢ Q’
‘a<5’ Q’
453<3}
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~s~’9'.
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<3}
L’HE‘RZT‘°A GE KANTIEN L INTERPRETA Z;i°Q%’V EX1sTENT1AL1s§,s;,@’ 241
Q‘Q e
Q55‘
2»
‘$‘ wigs ,?a<~§;.<* ‘
3*‘
constituant1’étre-hommelui-meme, l’étre-en-attitude de l’homIne Collteml Phénoménal (1)- ” UB9" C 09170 1‘e"ieI1€ sur 5°11 “ 0111)“ ” 3
en tant qu’étant dans le tout du monde ou Pattitude de la subjec— P1115 Quthentlquement ‘WP @_h§-'4 Socrate O11 que chez Kierkegaard»
tivité mondanisée : l’étre naturel de l’homme dans et au monde ‘ll la Phllosophle est ‘me rem1n1Scen°e~
selon tous ses modes (1) » L’étre au monde en tant qu’il est Je me souviens de ce que je suis. Tel est le probléme pheno-
é é toute activité-
et toute passivite de lhomme
-i est - - » '
If1eI1_0,lo 8i (I ue radical. C’est dire en meme temps quela difference ,
1
goigltgifahépgler la réduction transcendantale, par cet acte de I 11lI11_t@ essenlilelle de 13 Psychdogle et de la Phe11°meI1°l°€1e-
. . \. t. d, At d Qétre des objets églzexistentialisme méconnaissait cette unité et cette disseglblance,
:é:i:I:1eiggg2£s€_?I;,%lfm(g:~§: llogoiliepgzr lisrlzggduire » éi n’étre ‘ ,§»° cette Aufhebung de la psychologle dans la phénoméxiologie, en
66
plus que les ohgtésvisés dans les vécus de l%av1>9‘§,i1hjectivité trans- mettant celle-ls A la plaice; de celle-ci par une véritalgleisubreption
des concepts, on la néiiuiztion eidétique usurpait&°§s°°pouvoirs en
9;>~>;'§e\”°
cendantale, <<,~¥‘§L’@e‘§t-é—dire d’apres le senszntcentionnel de leur
visée; en @<‘”§;°i’§res mots l’objet ontiqp=e;.d°evient noema (2) ». principe réservés §.9>”i@°réduction transcendantgf X2). Mais il ne
Sans doute Fexistentialisme passe lui aussi de l’ont1que l’onto- 51 9
9% ‘ Produilf ainsi ‘lIu’1lF1§‘< Rsychologie Phénoménglgglque ” qui nlest
lo i ue mais ce passage est tout le oontraire d’une noématisa- << 7 enréalité que le contraire d’une phénoménologle trsnscendantale
fgnq» ,’n débouche sur un Moi mondain et non sur une subjecti- pu1squ’on ne s’y interroge pas sur le fondement 1mpl1c1te et la
vlité oii inairement constituante sur le sujet solipsiste, non sur wnstitution cacliée de l’étre au monde present clans Ia these
Mcogig) transcendantal de tom; étant Uontologiquej différgnt générale de l’att1tude_ naturelle. Aussi bien c’est 1c1 que les_ pro-
de Pontique du point de vue existentialiste, ne Pest pas du point ~P blemes Se Il0l1eT1l/- S1 la Psychologle at la Phénomenohgle He
. - 1 Vt
tiahsme ne dis-
11 - t ,9, clifférent que par le souvenir de la constitution que celle.-lé a
Si(iig‘i1Leeoi)11tlfqnii)em:t1$tilIo‘;ii:11i): <51: gomiriglleelggtisme pouvait S $&,@<i)8TdU,_ enfoncée qu’el1e eséiens l’étre de la nature, le~° gain de
'3 ‘
distinguer le sengexterne du Sens lI1t61‘11@, l;E§I}3C<_¢ du Temps.
. cette interiorite ne saugsit etablir une difference $3 contenu
(96
of’ o Ce sont des pgssiités constltuees, non dQ§»°O<1’ilglIl31PBtBS souve- ,1 Q?
entre les deux disciplin,e%,<~*La réduction n’ajoute rieqis la pensée.
~ S’ 3’ °
9,~s~’<>”
gs .\ raines_ Or g;qj5<§§\§gnie pour la réductigngfiénoinénologique, le $9,‘ ée” Elle se contente devytsiégiianger - *9’ W ,
de signe. De la p,e‘i;<s€-se pensee elle
1 passage’ sémeimportant, du m0nda1nv°§§' compris Fexistentiel) Q. . fait passer é la pepsée pensante. L’Ersoheils_ge§ devient Ph£i- <
~ . t nscllldalltal Sinon comma on a vu une mise en question Q n0men_. Dans cettéi operation, le “phénoménologue se laisse <<
clu -ml, db 1 théée 1-,()u'(;urs im licite et présupposée du monde eonduire par les phénoménes (Phanomenen) purs en tant qu’1ls
iliEi¢i0iis:al’Latt‘ituade naturelle ‘I DaIl)s celle~ci nous oublions » le it << $’0ff1‘6I1l5 dams rattiliude Phénoménologique conduite avec consé"
caractere fondarnental de l’expérience du inonde, c’est-:5-dire le qllence ell11"°1l= 5'°1fYl‘11‘ "I1 Toyfiume mn}, f°_1“I_1'1§ en 501, 3b5°1‘1'
caractere transcendantal de la subjectivité de l’Eg0 Cogiio. Nous merit aulionome dfi 1 etant Qelfll de la subJ@°l/1_V1t'e Pure 9“ trans‘
3
p
6,0 :5
'0 << 1
dfapres
A
notre procédé la psychoiogie pure intérieure comme science apriorique.
leme alors, elle derneure une science positive et ne peut que fender use science
>
<‘ &,%osgg¥_e5§é.1)pdogmatique, mais iggr pas une philosophic » (Hussgséi, op. cit,
1) FINK, op. cit., $248. <
\
66 i2) ID. ibid. S.as$5319.
9 1 Q;
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. J. VUILLEMIN ¢§’ e ‘§’
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~99’, w<9 o9?“Vc 9» 4,
Q" 42*’ .6)?’
L INTEBPRET./i,T;Zi@'N EXISTENTIALIS$*f§@ 243
.
L’HEJ{}-TA GE KANTIEN
4 & 6;,
<<‘
9‘ Q9
6&9“
.
<2i,&§‘<\ wig“ <
sont reniplacés sophie, et dans la mesure ou cette domination doit s’exercer sur
ravant atteindre dans l’:-ittitude naturelle
‘ll!
aupad done que le monde déja donné dans l’expérience. Dans cette
est absolu-
pal ' is P 1? rteux clans lesquels pour lui un inondial aut0—compréhension jaillit, a condition qu’elle soit accoinplie de
étant et comme éventuellement
Fllililis, 21:;-a-dire vaui comme
2
.
fagon réellement radicale et conséquente une motivation neces-
.
ne peut pas a pI'l07‘l
conrmé (1) » La valeur de la connaissance la pour laquelle saire, qui force le Je pliilosophant a réécliir sur cette subjectivité
‘t ontenue dans son étre. Telle est la raison §&‘"qui est sienne, qui dans t0léL,-T26 son experience réelle ou ppssible du
; c’est parce
‘
de la psychologie
iallgngménologie est <l“’?1ufhebung de sa consti- monde naturel est nalggent le Je experimentant etfplus large-
que la valeur de laselonnaissance implique le proobfzéme
$4‘ ment le Je actif et p6a§6la connaissant scienti i6i<e°ment, et qui
1; t,'o , arce gfjle peut étre dite l’Auf§§l{&>*"9 dc Yét-‘re? que preexiste donc a t~(%~iQ1;;e auto-connaissance natugeilig du Moi—cet
\~
pan monde ne peut 66*,W
I-llulssgrl pC0 H6 Heidegger,
~s~’ .
964 <4’ que 1'et;.;e
<°
de fondement dont homme-dans—le- e-j’expériinente, -je-pep§e,@‘°“ -j’agis (1). »
résoudre ‘gllosophiquement » les prolsies ' Loin d’exclure le robleine du Moi psychologiefiie, la subjectivité
ou autlientique —— implique dc
<<
son ex érience -— quotidienne transcendantale est seule susceptible de le poser sous sa forme
f permanente 1,0ub1i_ _;=§";%(
a§O1\1g “P ' I
correspondance » (3) logie est obligee de rendre a la psychologie. Nous percevons le sens
‘ms e Solgralléle » (2) ou la ((
de l’Aufhebung transcendantale : l’attitude philosophique ne
S11
cl)-nslns-lie
Tin_Z1(;;;l1te6dOnné entre la psychologie et la phénoméno-
6’ aeslsairementleurs
contenus Sont les memes (4) Le ‘.7 supprime pas tant l’attitude naturelle qu’elle la conserve sur le
pas un autre Moicque celui ou se ,1, “(plan du fondement, de l’étr\e absolu, de la validité de la‘ connais-
1\(/jliqi
Pmdillisenlg reduction n’est
l ui 0 ere la swéédent leg événements pSy:§ga261()g‘iqlleS- Le Je 696,9 sauce. Pa)‘ la réduction, lvainitude qui était un fait devient une
niofiiatériellement ms- genese. C est en mettant entre parentheses l’étre dgiis le monde
transcendantal%¢ii‘Iest pas numériquement ‘
° “ Iemelqu ’ e x P rime que je puis concevo>§£°,s°a constitution implicite ytcwachée dans
tinct du sens;’iterne (5). Mais alors
. - - la
<> i
&““ia~°‘”°
£43’
l’attitude naturellege moment véritablementiiétisif daiis cette
dans l’at' ~53 naturelle reapparaitre’
4
9 ‘K.
l’étI‘6 311 I¥¥@¥¥e doll’ ' ' I ' 9} '
c I . - -- $5‘ l *
qu’on rencontre s’établir qu’d partir de la naiveié de la vie nalurelle qui ezcistait
out vent en réalité les difcultés principales une exigence auparauani, donc d partir d’une hisloire, ou en d’autres mols c’esl
Zzuiogomprendre (car on doit le ressentir comme ‘
produite par un simple ; que la reduclion phenomenologzque reyazllii de ceiie sziualion dans
défectueuse) qu’une telle nuance, qui est
t d attitude,
-
doit
- '
avoir pour toute veritable
' 'i _phi 10- 1, la vie consiiiuanle absolueA, clans laquelle elle a déjd consiiiué un
h 7
Q e n P '
' l
K’.
quent que la réductioqia une situation, iiiais que g>e”tte situation
‘,6’
veut PfOpP6 “d0mlHBf theoretiquemeigaspus
< 3,.
av» we
~\ \<, 6,» \&» 8, ne provient pas du jé_’i§§§nthropologique de la giitliiie puisque ce
4“ '
fait doit pour pertenir
. ~
a Pindubitable §}§hi<i*os0phique étre
<4’ 6& ~.* . .
95° 9??“ 25°
V85‘ ‘.<‘
is“ <<noématisé » et Feefuit. La reduction deviention itinéraire daiis
<<
I;
S 556-557) La vie de la conscience qui estt ‘(
(5) In ibzd s 556,&F1NK,0P c1i,$ 25° “ ed, t (1) HUSSERL, op. cit., S. 557,‘-
reduction phénoinénologiqu $ est iinm a 6111611 (2) FINK, op. cit, S. 251-@652.
la subiecgé é tI'*':\l15061'ldill1l-3iB <1u
rendue actessible dams la 1
uiie vie du Je fermee sur soi, Justemeiit (2. ID., ibid., s. 252.
réducteur lui-mggliga w 69*‘ as *~
O '0
(@9166,0 \.
.\<, at by ., .
*6’ e "A?-'
<<‘ 995* 453 e4 3'“
“'<<~Q0
$9?’ ,<;z5{\
,,a~ s~
gs‘
<
I
\ Q
e ~ Q ° Q
Q‘? as <5‘? 9 <5’ 6‘
sous forme de problématique, a la posihumum G’est la une question historique qu’il ne nous appar-
la reduction nous accédons,
‘Z
ft
n°u§ Voulons elf“ etfiul tient pas de traiter ici. Le seul p robléme q ui nous co no er ne
7
64:»
forcé de faire de lagfonscience
n’avoir et
Q
<5’
v§’<,°
6‘
conscience de la lgioefoi "
en est la raiio cognoscerlelfique
. . "
pour
G - . 6
6‘ susceptible de conférgisiun v
tem
sens a la revolution co<;§ernicienn"e
que les restes
o
réailtes et do ma-
Q
preclsément
II1iI1l»i0I1§eS1‘aPP°1" t Sellrre ll l e 6 ll ranscen 31? 3 e he lSen_Sm ne‘ > affecte
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naturelle, et ses legons sur la.>geonscience interne du temp§~°°g>emplissent en
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9» 2»
objective méme (ll). » L’attitude naturelle ne s’ajoute pas dantal. Elles permettent aussi de préciser la difference entre
le philosophe clolt exphquer Pexistentialisme et la phénoménologie. Sans doute Husserl
a Pattitude philosophique. Mais
\
naturelle. Les caracterlstlques 11 561?-S In lme owenl Mais tandis que chez_ Husserl_l etre se constltue a partir du temps
noématlsé chez Helde gg er 11 Se p mfle ur [Hi
ere d u 1 emps 1 ul-
2 \
S
des actes constituants memes clu Coglio
transcendanta. 3 1
de la
V
N’est-ce p as dire q ue ,
\
\
2,
de l’ori gine
, ‘Q
se P ose le P roblefiie
- -
° de l’h'155toire et l’on
-
aatigé” '
et sa re1at1v1te.?»S“$ag:‘§ doute Heidegger a-t-ll Lvaimntage de fourmr
. . , 9, - -
et le temps.
2
<. )
wig‘ leurs props,%‘iimites d’applicabilité dgésetespace
qu’il portait an probleme positiviste » Y une théorie claire et positive » de la nitud1§s=ii1ais le scepticisme,
Mais Pattention exclusive
<< <<
ainsi ‘lénitivement 16? dénitiow dtl trans“ vérité, meme s’il est contradictoire -de prétendre résoudre ce
Passive, et de Teller de 1.;
pro blé me A mtérieur d une philosophie du Cogzio (1).\En n de
1» , - - -
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8° ¢§5’Q <5’ ‘,9'0
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~>°§;’\;.$’ Q‘) w 0°’ "is43"
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L HER%*I»A GE KANTIEN
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e4/ 25°Q 82 6‘
I
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‘?i§‘§\ <2
~ Inonde dans le
66
Heidegger —— co comme une resorption due ‘§,<~
e"
, 0%oer‘ . 0
en monde
9?’ »»‘°°<>"EXAMEN
“av; we of: (9
a transformation de ceyeemature
s~>°’.\\~° _
“\°'\<y
0 20° H101, mais cormri1<e*° 6‘ <.
4 (‘Q
ti A LA LUMIERE
DE UINTERPRETATION EXISTENTIALISTE
221
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J
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)
33' ,
La signication"cer§%rale de lintuition et du tgafips dans la
$8’
66
‘,0 '0 is 2'5 2 '0°
métaphysique de la iiitnde est donc le terme quylgsit viser une.
8;;
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interprétatlon cohgrgrfte de la Gritrque kantievniig-00°? c’est elle qul
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qu’adoptait l’interp§§%§tion néo-kantienne. On>@?°ge° va plus de
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KANTIEN LES CONCEPTS I§f;tNTIENS SELON HEIQ;€Zf§GER
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24-9
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vérité ces jugements et ces concepts et conférer un sens authen- 9 Quel est le _sens de _cette regression reductive Pourquoi le
tique a Pinvestigation phénoménologique elle-meme. concept est-11 _la vér1té' C111 Jugement 7 P°u1'qu°1 16 1‘ aPP°1‘t 5
C-’est donc le rapport immanent et interne a 1’intuition qui 1'lI1'f»111'f»1°I1 e§t‘11'1§VeI‘1'5B du °°n°_ePt ?
devra rester l’unité d’horizon de cette recherche et assurer du _L Premlére TEPQHSB Va dB S01 I 130% COIICBPT» est 116151 611 taut
meme coup l’unité élémentaire » du kantisme. Gar une telle
<<
qu’1lse pose une unité a laquelle peuvent se rapporter une série
unité ne peut étre mise sérieusement en question, éumoins de dc prédicats et qui peut subsumer sous elle une multiplicité <if_indi-
menacer tout l’édifice gsitique : ce n’est qu’une apparence de \§us,unjugementimplicite egilequelilpeut se développe1;@£*f>rmel-
premiere approche et £9191 faux sernblant si pour question du
<<
Q
Qéfement et explicitement
.
loI;®u’il
0 .
s’eXprime en des form£§ dont le
. \ . Q
§$»°le<>‘9 retour a la source jseéviamentale de la poss1b1l1§;ét§°une conna1s- p §§g’°\v@a<°s’}'stéme_ constltue l’apop¥1;u1s1s: Loln que la gramm°a>i'ne>‘log1que,
as 3°
O
sance nie, i1 noiiissjparaissait que nous dussio\ps9p%us contenter de ,-° lanalytlque de la non~3co'htrad1ct1on et la théoriee~9d<§\s' systemes
9169 lat dualité pure Qeltesimple de ses éléments (1§°>s.*‘@omme l’1nterpré- ' puisse par l’analyse#§n‘9jugement parvenir a1a*ii9o§i9on univoque
tation néo-kantienne tentait d’engendrer dan9s l’unité du principe ~‘ d’0bjet gueiconolue, elles présupposent cette.noti9on, c’est-£1-dire
de grandeur intensive la dualité de ses conditions de réalisation » 1»; la 6?H$t1tUt10{1 lntentlollllelle d'LfI1e unlté unlcatrlce; L’3na1Y5e
positive (la catégorie) et de réalisation négative (Pintuitlon), _ dc I apophansls et des formesdu Jugement nous conduit donc a la
Yinterprétation existentiale pergoit la nécessité de cette unité, descrlptlon des procés d’unicat1on qu’accomphssent dans les
mais c’est pour la poser dans le rapport Pintuition. Quel est le
£1 concepts les syntheses préd1cat1ves._Le_ jugement se contente
sens dc cette affirmation ? Qu’est-ce donc qu’un jugement ? d’expl1c1ter le rapport du concept l’1nd1v1du qu’1l subsume sous
£1
Qu,est_ce quiun concept 2. pourquoi peut_On Gt doitzn réduire 4* luipmais cette explicitation suppose son principe meme, lemons-
leur probléme transcelmgntal 5 celui de 11intuitiO;,;,<*"} par quelg xtitution de l’unité entre le syiet et le prédicat qui fait la~“'c0nsis-
%,,*~', moyens? Toute la nogivelle interpretation de Iésiit est dans la §,»Z@tan¢e_de(11’°bji31t- P0111" ;i°l15919,3_Ve° des ]I5ePré$l‘5ntati°f1S1%ei‘19:ia_ut déjé
§,_§,<>
oil 0 w
¢>o,~\W<, avoir e te es I‘(’5pI‘8§€"§I5§§9Z-lA1I,10I1S :>. ans a represrgatlon
,,»_\\,,~ <<
par
§>a§<@‘ Les trois ns§mé“y'aux » que la phénoméngogie a contribué
<< :11 p ;;<9‘9 exemple d’un tilleul, §,i"91,1»ii hetre, d un sapin com1p.€"*a"?bre, l’intui
99999 distinguer dang} retour a l’origine constiti1a'i91te ontologique : le ~49
tionné particulier estsiiéterminé comme le méme'et99cela eu égard K
jugement’ 16 concept at pintuition poser“; 16 pl-Obléme dqme *§ a ce qui vaut pour plusieurs. Cette validité plurale caractérise
triple synthese. La synthése du jugement qui s’eXprime dans la pg certes une représentat1on comme concept, mais elle n’:-1tte1.nt
liaison du sujet et du prédicat est la synthese apophantique. cependant pas encore son essence origmalre. Gar cette vahdlté
La synthése du concept, qui représente l’unité unificatrice du ; plurale se fonde de son coté en tant que caractere déI‘lVé sur le
concept dans son caractere prédicatif est sla synthese prédi- falt que dans le concept ce qu1 est représenté est Justement l’Un
cative (2), Enfin la synthese qui rapporte cette unité a la p0ssi- dans lequel s’accordent plusieurs objets. La representation
bilité dc l’expérience laqiielle, comme on verra, n’e\st9'autre que i °Q¥W3PtueHe consiste 5 faire legécorder Plusieurs en 1111- ,,,5'9""iié
1’intuition est la syigeiiése yixeritaptiye. D’apres lgairincipe fon- ‘e cei un doit donc étre préaiahlement considérée dans la,e%présen-
' £5?" ,6‘ damental de l intuiytyété de toute connaissanceopéassynthese véri- ation conceptuelle et qsée avamf tout enonce gs ‘rrnlnant
999 . ,>£9§<* . . ’ ' 0
0” concernant la plural1t&§;‘<<E”a pr1se en considératiogygtealable
. I
9§,~“@,'<~°9' tative doit étre ;@:‘§ei~ité de la synthese pretixiaétiive et de’ la syn_ de
*>°;§**9 these apophanisiye. La synthese vér1tat1vexLu§const1tue 1 essence
<<
l’Un ou plusieurs doi'§g=e‘i1t s’accorder est l’acte <§:(?g.§ amental de
de la connaissance nie en général renferme nécessairement la I la formatlon du concept. Kant ie nornme réex10n << (1). Le _»
synthése prédicative et la synthése apophantique en une uniié p‘ probleme de‘ Ia synthese predlcatlve qui seul re_nd_poss1ble celui
st,-ucm,-ale de Synfhéggg (3) », ee qu_’0n peut exprimer sous la forme ~ de la _synthese_ apophantlque s’énonce_ donc alnsl ; comment la
* régressive suivante : A la synthése vériiaiive appartient la pré-
<<
‘ réflexlon const1tue—t-elle l’un1té de l’ob_]et'e9 -
celle du
,
principe dd réductibilité ‘? Ne ressuscite—t—elle pas la
>14 , . . . . .
4* =1= volonte carteslenne de constltuer une malheszs umversalzs en
de cette question tant, laquelle la philosophic fournirait les principes. Ne confond-elle
O I‘ nous n’aurons pas compris le sens
, - pas 1’0ntique avec Pontologique la réexion du Cogiio avec la
pas demande pourquoz rééchlssons
1
q ue nousQuel nous
ne est le serons
et seulementl la nature de la c0ncep_ constitution du sol qui la fonde, et n’attribue—t-elle pas contra-
1
nous ' , _ , . t» d 1> - - e dictolrement _é cellte-oi ce qui failtvla prop_riété de celle-lé, savoir
-
tuahsatloé? “C est’ f1auPe2%:v{_)£l:SIg:rslé §?§t;3uf:t£32§;. (gféglllés leggcaractere 1ntu1t1f ? En rélmbllltant l’1dée chunér1quc;%~‘d’une
%;:d.ltai.£ns1l(:Sé3-gnoniifet n’est point parvenue Q Kant En effet ; .,£ogique transcendantale au,t*o°n0me et en empruntant Q Eescartes
I. al ]’uIli'Dé de
4‘ ' 2
22»
441,
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‘ , la
,, t .t.
shéaieiizeéiizz’§;1:Or:r:;sL:nz:%:2;1l1a1f§;";e:n:m';:":::;1 <16
an . , .. d, n nitude. iJa_ question kantienne de la_possibi1ité de concepts
‘est dang 1; rtour auf chgi Igeggeiégsggblicéuielgg gggiebleua 251 purs a przorz sigmfie le retour zk la mtude que ne pouvaient
“ Sachveg a é”dqL;e Iigisatign du .u ement qubn Se trouvefet Y accomplir ni Pévidenoe cartésienne ni sa résurrection dans
gueltqltlgvigggce faaogelbstgegebenhgitimplique purement et Sim_
on I 1’évidence intentionnelle, et c’est cette question que Husserl ne
. . . .
215*’ 2, 22
dans 1entende;,<11i*’e¢n‘t
Q
humam l eatehdement
7 7
Rgnts Qdlzfis c?u’e11e doit €~,,¥>i*'g~<°%\lle-meme 1’uni— ‘?’”“Z<°°\v d°1t'1l PQUVOII" d°nn%§ill§ Contenu materlel 151 Ougiélyy 3 9313311‘
\~*'“0“\~’“ i'::1rc1::t11u<;Peseé@ig’ dant de liaison visani1q‘§§é°cisémeni une
1>°§4' , , 42 . 411$ 4;, ‘“
.. qu une 2.f0nciiq£i‘“rg~§uide
P
,
cation or1g1na1-xggc est ce qu1 apparait
1
>
tran scendantale subjective pour fonder l’unité de l’objet. Mais ’ ’ ‘ l°1‘5que, Comm‘? @613 dolt Se falre 161, °I11’1S°1eJ11St9m6I1i3 de 101158
'
concepts A la phénoménologie appene les , intuition
-
‘I Si .1 entendement doit etre 1
pour soi Porigine non 1
Paw t la réexion ui_ consume synthétiquement seulement de la forme de chaque concept comme tel, mais encore
“ essences ” e a
' ' ’ t- d 't 1
q
lo'n.9 Ou plutot peu t -on verl1t a » du contenu do concepts déterminés '
alors cette oriBine ne P eut se 1
d.
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1 2‘
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5,1
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kabsenqgoudfreq}g~$;?€,&gElé;?§13iLe’ cotggggs nn;°%:;ieb1i£?§1$2s la 1;: 2_%.>¢3;y° arreté Descartes. Des 21§§§,°°apparait le cerole 1mm§%n5’gn°t. é l’1dée
cfur.tr.e des géfnents recourant Q ?¥.>§d§°e d1une Ontologie W 24° d’unelog1que transcgddntale,-oercle qu1che2[?§s“c&itess’expr1-
pm-on 6 3“? [1 ‘P (jetge idée méme ~*‘n’imp1ique-t_e11e pas I ' malt dans le recours“ D1611 pour fonder le cr1térs*‘“du cl:-ur et du
unltgerzéggoi021,22 £28 qu,On démontré la valeur et lvuniversalité distinct, et qui chez Husserl s’eXprime dans la contradiction d’une
i
I
con ra 1
d u P rinci P e dye réductibilité ’ c’est—é—dire la nécessité- d’un
retour
v
subjectivité
.
-35301116 eh d’11I1e 11017116 qui lui “Tait imP°Sée- L’°ri'
‘ des comportements
radical A matérieue de choses », et A une 1ntu1t1on
2 Uidée dntuition des essences niestrelle pas
(<
pr0- - -
‘ gme des conce P ts P urs n’est P lus en cause et la uestion transcen—
dantale perd son sens. a Tant qu on ne considere pas 1 entende-
..
7
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un compromls mtenable entre celle de lontologle formelle et
, - 1 t
:I€ui€i‘;1qu3; til o§0II11e@$ieI;;@1? ,’t-‘-d'
36$ ""6 quay tédson
3 NLPPOF té
P , P ll 1l'1 lquer 11116 orzgzne BS I10 IOIEIS 811
4 2,4 2,4 2,4
v .35‘ .35‘ 45‘
% (1) KM, S. 54. (1) KM, s. 48-49.
23(2) Voir plus has 24 2 4
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tant que prédicats ontologiques (1). » Or la confusion entre intui- formal-i011 du, ¢°n@ePl?- I1 Semble dmlc Clue lusqu Présent 110115
tion ct essence entre la synthése véritativew et la synthese pré-
*5 13
SQYOIIS Part, B0115 P665-e1"¢h0I1S
6I'1f6I‘I1"16S dans H11 ¢6I‘01e- 13711116
dicative 1’incapacité de s’interroger sur Porigine des concepts
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a chaque moment en ce qu’il est et tel qu’i1 est. Les étres intui-
doivent pouvoir parlager a chaque fois dans faltdl (We H1011 E90,? Plntérleur d_e 5°" étre
Wm “ G°n:1ment Se
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liée au particulier qui est a wmme lui étallt étrangerf °’eSl?'51'diTe lui conférel‘ 1111 Sens exis"
s‘ demeure toujours immédiatement ‘ A
tellél qui 16 met 1101‘?! dll Oontggs Collcfell (111 M°i'm@me <>0§<1‘6t
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ct Id le Commlqsger (2)_ &0°§<~* , I e0
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d’un meme contenu par tous, confere a la conscience
*9
qui s’adjoignait A lui if <1; lobieb, 0 est @1136 wits yerlte appartlent d91%\ é Bqn
Halts,
l’universel. Or déja le critere de nécessité
visait un sens plus proprement transcendantal c’est-5-1-dire
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. .
conscience-ob_]et dans la reflexionimphque
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Pourquoi form0ns—,ii'gg,1<i‘s des concepts ? La ngsessité d’une
qui est represente dans I "is”:.1“astltion representable,
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communication ne siiit pas a répondre a ceti?\§§t1uestion ou
de telle sorte qu il comprend le plusieurs so‘us plutot elle n’est qu’un rccours intermédiaire ; il la faut elle-meme
il vaut pour plusieurs (3). » Communication
cette comprehension
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*9
la construction essentielle de la connaissanoe finie en tant que leur égard, et qui pourtant ne les crée pas,’ sans quoi ils cesseraient
synthese vérilaiive de l’intuition et de la pensée (1). » C’est donc if, d’étre des phénomenes et nous rameneraient 9 Piniuiius divin ?
la constitution ontologique de la nitude qui doit répondre au *1 Comment la synthese apriorique originaire qui fonde toute
probleme de la formation des concepts. Nous commengons dés 1 connaissance porte donc non pas sur l’étant, mais seulement sur
lors 9 entrevoir l’unité de l’édice transcendantal : loin que la l’étre de l’étant ? Tel est le probleme de la philosophic transcen-
pensée des objets commeéobjets nous détache de la pitude de la daptale. La visibilité de l’étag1t (vérité ontique) tourne auteur
<<
connaissance, impliqugwpar l’intuition, elle ne fait §n’e Pexprimer go dévoilement de la consgirtiition dc l’étre de 1’étani;9~4fvérité
sous une autre form§39°l;entendement est ni com1;;éQ’intuition(2), ’ é,9*pntologique) ; car jamaiséuige connaissance ontique poty soi ne
et il l’est par son xlaport immanent et essentie$l9§,v,e‘§lle-ci. Le prin- L 09~>*’{\0\»°"peut se diriger vers des obijets, puisque sans la connaisseilce onto-
cipe de réduct§ phénoménologique éCl§§"(g@‘<§iI1Si le probléme f $99969 logique elle ne peut R§g?§§§me posséder un vers qugppfissible (1). »
dela formation es concepts : nous conceptusziisons, nous commu~ 9*‘ Tel est le sens de la9§évolution copernicienne.?I9*'i§tant, en soi,
niquons notre intuition et nous Puniversalisons parce que notre est muet : il ne permet de constituer ni la nature en objet, ni cet
nitude est une transcendance parce que la connaissance finie étant particulier que je suis en tant qu’homme en sujet. Pour
constitue l’horizon ou doit lui apparaitre ce qu’elle n’est pas, que naissent dans la connaissance et1’acte de connaitre tel ou tel
parce que 1’-activité transcendantale est sa marque paradoxale objet, ct l’objet déterminé lui-meme, il faut donc que préalable-
et constitutive. Uinterprétation du probleme critique it son 5' ment on reconnaisse a l’étant ni dc Phomme la faculté de trans-
niveau élémentaire nous conduit donc a la question §ondamen— 9 06115161‘ Sa finitude Vere la rencpntre des objets possibles, de se
tale de la finitude commie iranscendance dans laquelle les deux 1 depasser vers la possibilité de,9“I’expérience en général, dytablir
’
<<sources » : le concepgt l’intuition devront troupe? leur vérité : f Qsésnn le sens universel de léétire de l’étant, la vérité ontologique
<<Comment une existegitze humaine nie peut-ellgepasser a priori ;, ;,@°°0<qui préoéde toute saisie epresse et déterminée de 1’é0<t‘§,nt, toute
'
Q0
@099
909° 1’étant (le trans%ei‘ZQ‘§r), cet étant que non seyeigient elle n’a pas &0$‘°<0"9°‘” vérité ontique. L’empi“‘i§s‘1e est réfuté avec l’i&gl“é3::’g9ilsme ; ces
9199*" g1]e;méme créé,§;w“aiS auquel elle est encoroigaaportée pour pou- *;,9*“@ deux points de vue ¢§;0§estent 9 1’étant et ne psi-ésiiennent qu’a
voir elle-meme exister comme existence ? Le probleme dc la Pantithése de la conriaissance divine comme creation de l’étant
possibilité de l’ontologie est donc la question de l’essence et du (idéalisme) et de la connaissance humaine comme réceptivité
fondement essentiel de la iranscendance de la comprehension sensuelle de l’étant(empirisrne). Mais le propre de la connaissance
préalable de l’etre. Le probléme de la synthese iranscendaniale, *3; nie est de preparer la réceptivité meme de l’ontique'dans l’acti-
c’est-A-dire constituant la transcendance peut donc simplement vité transccndantale qui constitue le sol de Pobjectivité, son
étre posé de la fagon suivante : comment l’étant ni, que nous ‘ horizon ontologique. Get apport dc la détermination dc l’étre de
<<
nommons l’homme, doit-gt-étre d’apres son essence la plus intime, i gét@nt_est un rapport préalable de soi a 1’étant, pur rapport <<
pour qu’il puisse en gegsferal étre ouvert 2, l’étant g£’il n’est pas \
\ (synthese) qui de toute 0§a“§0n constziue la par rapporjsd qua:
099%”;
lui-meme, et qui doit‘; de son cote, pouvoir se éniigntrer sponta- i l’h0riz0n, a l’intérieur dgxuel l’étant pourra étre egpperimenté
nément (3) ‘? » Hlicitation du probleme trgiisiiendantal n’est n lui-meme dans la sytése empirique. C’est c§,<t§§e§synihése
apriorique qu’il faut\0é‘ol<§irer dans sa possibilité@~*I§<§nt nomme
at ~
6.
Comment Y>o*i1vons—nous connaitre ce‘q’iie nous ne créons transcendantale undicherche qui concerne l’€§s§nce dc cette
pas ‘B Comment le concept doit determiner lintuition, puisque 7 synthése (2). »
nous n’avons pas d’intuition intellectuelle ‘? Comment y a-t-il une En mettant en évidence le rapport immanent du concept Q
connaissance nie possible, c’cst-a-dire une connaissance qui en 0~ Pintuition et de toute synthése dans le jugement é la synthese
taut que telle doit bien se porter au-devant des phénomenes, sans véritablecomme unité de l’intuition ct du concept, nous avons
été conduits a l’idée de la finitude et de la transcendance
S. 12.
S. 14-15.
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le sens transcendantal de la revolution copernicienne apparait pl rah-0 essmdi de 1,étI_e_ (( Les phénoménes De Sont pas une
désormais leinement : il établit la ossibilité d’une connaissance
. P . ~. P . . ~. simple apparence mais l’étant lui-méme. Get étant son tour £1
nie, cest-ii-dire (l6®l,<'*€1Ct6 de transcendance. Devyse fait 11 subor-~ wyniest pas autre chose qug“ 1,3 chose en soi, mais pgéizisément
Q
donne la synthése pfédicative é la synthése vér§%1tive, la connais cet etant unique. Uétapt lui-meme peut etre \'isibl§$‘sans que ce
sance ontique vgeiéla connaissance ontologiéqiie, la méiaphysica
‘,4? soit comme l’étant e;s>°9§@°i' (c’est-:‘i-dire en tant qoutproduction)
&;‘<,~@ specialis éi la Q;/zé physica generalis, les jugpfpeits empiriques aux La double caractei\3s‘jtg;q9ue de l’etant comme pheyggsriene et comme
and
'9
;,é“';,&" jugements siigg étiques a priori. L’uni4f;ie9 texte de l’ontol0gie X
I (, '
chose en soi correspond la double fagon dent‘ ll peut se com
.
$1
. ‘
.9
philosophique c’est la nitude. Pous§é
1
é ses consequences
~$*
4 3
99
.195
i
Y
i
Q
tivité ou ii la nitude de la connaissance et non A la structure de
l’étant lui-meme, Papparition du phénoméne épuise son étre et le
dénit totalement (4). L’0pp0siti0n signie seulement que la
~c0nnaissance transcendantasie est ontologique non pas sontique
qu , elle est un pro byeme 31%991 a me»t ap h ysique gé nera
.$&<@<9 - I S»fsion de 1;
la S1gn1cat1On$*99}~a1t1Ve* ene ne la de°°‘f"’§>»‘1}¥e dang Son rapport’ I-~f .@~ transcendence. Ain§é>'ls°9seul sens de la chose e;;i9°s§i' est un sens
ii l’intuition\§é\p9° tant que sensible. L exksentialisme apparait 99., '
transceiidantal
,
la
. .
condition
. . . , , .
de p0SSlbl @6 l ’ experience ’
99
w. ' 9
e d‘un existant§%’est précisément ce qu’i1 parzigtfa (SARTRE,
nt, p. 12). §<-’\
vi Q '0
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Q, Q, 22° e ,
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Q,
6§» .9” <» ,
2°". <>~° ~s~>°’.<>~° ,
~>~’.<>~
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2°".a,<>~°
253 6 22 as \ 2
Q‘ K - - * 962
Q2‘ L’H.I£¢',:§~i2l<“.‘/1 GE KANTIEN ~
Q‘
2°".K (>2
A’ 6‘\
‘
‘
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Mais des lorese trouve
2
ell,» 2° e Sens e an
;
d’emb1ee écarte2P°e&s'ens soi-disant positlf
,
9&2” 256&
‘{\ 1 1 1 - V
, 9 &2
=4
5 . . .
" ,5" la distinction entre
6’ .
a . ,
‘le la Chose en sol: llel qllll apparalssall dams llnlerplelatlon =6 recourt continument concluait A son identité avec la chose
néo-kantienne. Celle-ci identiait la chose en soi avec l’:r trans—
7
;~»
en soi. L’interprétation existentialiste s’appuie au contraire sur
cendantal : elle signiait ainsi que la totalité des determinations cette indéterrnination ontique pour la distinguer de la chose
de l’objet est régulativernent posée au principe mérne de la possi- en soi et en faire le contenu propre du principe ontologique
bilité de cet objet; sans doute,’ l’objet n’est connu que par le supreme. L’objet transcendantal, c’est l’horizon rnéme de la
schématisme de la catégorie dans le temps, mais cet objet connu fl transcendence. I1 sert seulement de corrélat, c’est-é-dire qu’en
<<
\
pal lllllterméfllalre du, calcul lnllnltéislmal’ ll nous lall assist‘? El‘ l que nous pouvons reprendre maintenant la question des concepts
hf‘ genes‘? d.e lOblet' C est .66 qul devlelll’ radlcalement lmposslblli purs de Pentendernent, ou categories, et de leur déduction. Les
s1 l’0n dlstingue lfontologlque et l’ont1que. Alors la chose en S01 concepts purs Sont des prédicats Ontologiques (3) . aussi c0ncer_
llla plus ll conlllléter 03.1 ‘ll Systématlser ll? Phé“°13‘éne car la nent,-ils l’unité essentielle de la connaissance a priori (4)_ Et
connalssance llnle ne Rglul’ ~
méme régulatlVemeI,l2l’$'— le dépaS' - F l’ii<fi'iversa1ité du principe dc feductibilité doit déjé nou\s~2°lflaire
2*’
23;’ 2
-<3’
,6’? SGT" En méme temp§le Principe transcendantal
élsslsterlé la gen“3s’§Q@@
we Q2, c
nous fall’ pas
ll°blel' Onlllqlle ’ mals S9»,@l§°1T1ent (l6 ll°l3.lel3 ‘>2, li
,, Y
<§ressentir que des lors la déduction des catégories n’api§artient
°§@i‘3\as la Logique ni é l’El:»e"‘tique transcendantale coire telles
2?’
I
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6” 6” ’
l’Pan§°en‘lantaL&2“2l}ll tlouve ‘le_S°”{lalS Sf‘ Egg llallllielle et S3
' ' ~>°~,Q\” . . -
226,2‘ mais A leur unite (5) p\~ggs3\ee‘"comme rapport 1mman\e;@§6,d"u concept
Q ~>
2” <2‘
slgnlcallon ‘*‘§,3$*‘l3°l°€1(Iue- Pulsqll 011 ll Plus, °b_ll_ge (le la Q pur 51 Pintuition purefytifest lé le sens de 1’objet t°i;e=hscendantal, <
conlonllre avec la chose en sol‘ “ Ce qlll llalls lllllllllllllon sllrglt de la nitude de la pensée et de la distinction entre ontologique
immédiatement comrne objet, c’est ce que Pintuition fournit. 1 et Ontique_ Si 1,011 confére alors Ce sens A la primauté de la
(6
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L’HE&i;jE*§lGE KANTIEN “ s‘ A“
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dalltale, Ce P1111131’ 56 5'1PP'“”11e l”1'"1em6 i non Pas Sans dout’? au de l’objet, c’est sa reference l’unité du concept pur. La ren- 5-1 <<
prot de l’Esthetique transcendantale, mais bien au protd ,une _ contre objectivante de (1)... est donc le concept originel et, en
interrogatlon qul mméne le plohleme central de 1 Llmié essentlene tant que la representation conceptuelle est attribuée a l’entende-
une base ment Faction originaire de l’en<§cndemeni (2) » G’est en effet dans
de la conna1ssance ontologlque et de sa bf0Hdat1OQ~.Q
<< 9 . I . <~
Plus Originaim _” (1)' $596116 est done cette ,ase ' quol a,m1Se 9,‘ é\l€“ren’contre objectivante qu,ees“urgit Pexpérience du La7§§§ntre » <<
(:00 =. 1” .1‘eP1'eSe11$*e;t‘11
‘ Pm“ ,-1 ana‘ Q“ ~du Dawider, de l’ohjectivité“de
6 ‘° l’objet ' Le sens transcetiantal de K
311 .l°111“ de P0111911 §§°?=1115°e11da11ta1
~
<6 . 4 - 1:
x’ be”
Q
‘-l’é§i{e\~‘1°11l11‘1111' (16151 611 3 ~\~>9:i<)%'('§13 categorie consiste rewnseveopossible cette rencontreééfire
$1 qu’un
~ Z Q lyse 1111 Pomt ds°‘§@‘Part <‘ P1119 °11%1111‘111‘e 11
0“ Q‘ : \
est-a-
la connaissance nie ? as@Q§i’11"I1BI11»
1*“
8*
“ l 11 i~méme l’uni<%‘e$<ie
,, is we
Pellll-11 110118 1- étant comme tel
8» ~<\“' pulssee ~ *1
apparaitre comme -
phens§’11¢§‘ene
’
c
,
»
v“, '
hm? Pourquoi
~ <
¢ 15$‘
dire comrne oblet. C est 101 que le sol transcendatl de la pheno-
-
fournir le l dis cteur pour la deduction desmategories th, - - -
en emen e a,Syn 338 menologie se decouvre. Si des jugements sont \possibles,, c’est
les °a1ég°1"1eS11"?PP‘11t{‘?111{“’11.Pasde en concepts purs de l enten necessalrement en reference a ces concepts purs ou surglt 1 obj ec~
e— 5 , - » -
L’11111‘°’1"1‘°t€1'i11'1°11~ S111 lyongme Se; concepts sous Coggsét “O: fl l’étre en tant qu’étre qui lui permet de rencontrer 1’objet, l’étant.
t‘ no ep s P urs C \. est seulement dans cet aotc \originaire de se tourner vers...
,
ii ‘ que‘
—
' — ‘
de la nC%1'}%ua,hsat1OI} : 11$ Qfiniérieur duquel quelque pose peut lui correspondre§‘§e tenir
doivent c°nst’ituer¢1‘“ form‘? meme 1’
ment Par Ml “late de la.reeX10n’ 11.5 the sont pas des conclepts conscience reexive, voila ce qui constitue l’essence et la totalité
1111115 11$ appartlennent a Pr 1°” 9 la Structure eS§em’leH‘?
»\ 1611691115:
de la reexion, c’est-e-dire que’ ce sont des représentatlons
agissent dans, avec et pour la reexion, c’est~a-dire des
qui
concepts
de la transcendance , c,eSt_é_diI,e Get horizon é p 3 rt-1r d uque 1 d es
Objets viennent lui annoncer Ce qu, 6116 est la nitude _
‘
lors, 1 action originaire de l entendement n appartient
7 7
réflexifs — rendu necessaire par l’1nterrogat1on meme plus £1 l entendement lu1—meme¢. En passant des concepts rejlechls
>1 A 9
2 9 -
des P1611116“ '“ njegggutre que tie xtalsage l,3“Q€iq;le é g°“."°‘ sux concepts réexifs, nousssommes en vérité Passes dwla syn-
véritative ' a l’unité d 11,eenee P t et
9,$‘°“a~°‘”“
‘,4
66
1°€1q11e-
S’111te1'1‘°ge
, , ,
Le P1“°11l<€111e
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3111' @§~0“§i“gn1cat1°n‘
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rsixthese prédicative a la synttiese
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Pa eme p tion transc esagtasfltale S ur 1,.imagine
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