ELSSAÄDI
كلية العلوم القانونية
Faculté des sciences
واالقتصادية واالجتماعية
juridiques, économiques et
socialesتطوان
Tétouan
Introduction :
1. Définition et fondements :
2. L’émergence de l’assurance TAKAFUL :
1. Les principes :
2. Le fonctionnement:
Conclusion :
Bibliographie :
Introduction Générale
Son existence est directement liée au développement récent des institutions financières
islamiques dont la naissance remonte aux années 1970 sous l‟impulsion de l‟Organisation de la
Conférence Islamique (OCI) qui a remis les préceptes économiques de l‟Islam à l‟ordre du jour.
Avec la hausse vertigineuse du prix de l‟or noir et la montée en puissance des grands pays
producteurs, le choc pétrolier de 1974 a servi de véritable déclencheur à l‟émergence d‟une
nouvelle génération d‟institutions financières conformes aux règles de l‟Islam.
Première née du système, la Banque Islamique de Développement dont le siège est à Djedda
(Arabie Saoudite) inaugure un mécanisme d‟entraide basé sur la solidarité. Elle est suivie en
1975 par la Dubaï Islamic Bank puis en 1979 par l‟islamisation intégrale du secteur bancaire au
Pakistan. Le modèle se propage ensuite en Iran et au Soudan qui crée en 1979 la première société
d‟assurance islamique: Islamic Insurance Company of Sudan.
1. Définition et fondements :
L'assurance Takaful se distingue fondamentalement de l'assurance conventionnelle du fait que, les
primes sont considérées comme des «contributions» à un fonds commun établi dans le but de répartir
le risque de survenance d‟un événement défavorable touchant un membre du groupe.
Le takaful vient du mot arabe «kafalah» qui signifie un accord d‟entraide et de solidarité entre
les membres d‟une communauté en cas de perte ou de dommage subis par l‟un d‟entre eux. C‟est
un concept global qui peut se traduire par celui de garantie mutuelle ou d‟indemnisation entre
membres d‟un groupe qui sont à la fois assureurs et assurés. Il prône le partage équitable des
risques et des bénéfices, une forme de finance associative.
L‟assurance takaful est donc une garantie mutuelle, basée sur les principes de la finance
islamique qui sont :
Pendant longtemps, dans la plupart des pays musulmans, le recours à l‟assurance était effectué
auprès de compagnies étrangères. Ces dernières distribuaient leurs produits soit directement, par
le biais de leurs filiales locales soit, par des sociétés nationales dans lesquelles elles étaient
actionnaires.
La densité et le taux de pénétration de l‟assurance dans ces pays sont restés faibles et ce, pour
deux raisons majeures : l‟une d‟ordre économique, l‟autre d‟ordre religieux.
Le développement économique étant récent, l‟assurance est encore à l‟état embryonnaire, tant
au niveau des investissements que des institutions, de la législation, de la formation, …
Sur le plan religieux, la société a une perception négative de l‟assurance qui contient des
éléments d‟incertitude (gharar), de jeu (maysir) et des intérêts (riba), qui ne sont pas acceptés par
la loi islamique.
Confrontés aux défis du développement économique moderne et aux mutations sociales et
politiques, les pays musulmans ont, par le biais de l‟OCI, fait appel aux juristes et théologiens
pour légiférer sur la compatibilité des opérations d‟assurance avec la loi religieuse. Le concept
ancien de Takaful, réactualisé, propose une voie de compromis qui surmonte la contradiction
entre ce qui est licite (hallal) et ce qui ne l‟est pas (haram).
Dans tous les pays où il est en vigueur, le système d‟assurance Takaful est soumis au contrôle
d‟un comité consultatif de spécialistes en charge de la vérification de la conformité des pratiques
avec la charia. Pour les juristes musulmans l‟assurance est acceptable sous réserve de fonctionner.
1- Les principes :
Dans le cadre du Takaful, les souscripteurs payent une cotisation. Celle-ci est déposé dans un
Fonds avec les primes d‟autres souscripteurs. En cas de réalisation d‟un évènement garantit
(accident ou autres…) c‟est ce Fonds qui vient indemniser les victimes. Le Takaful est
Comparable à une mutuelle sans but lucratif. C‟est ainsi qu‟une entreprise peut créer un fonds
Takaful en conformité avec les principes de l‟islam et se rémunérer en prenant des frais de
gestion.
Ces principes qui respectent la charia sont extraits du Coran et de la Sunna (tradition
prophétique). Puis une fois appliqué au Takaful, un comité de scholars est formé pour vérifier
et contrôler que le produit est bien charia compatible, c‟est à dire Halal.
• L’intérêt (riba) :
L‟interdiction du riba est une règle fondamentale de l‟Islam. La Chari‟a considère l‟argent
comme un simple moyen d‟échange. L‟argent ne peut par conséquent, à lui seul, faire l‟objet
d‟un contrat ou être utilisé comme un moyen de réaliser un profit. Cette prescription interdit de
percevoir tout intérêt en contrepartie de la mise à disposition d‟une somme d‟argent. En vertu
de la Chari‟a, la perception et la réception d‟intérêts (fixes ou variables) sont ainsi strictement
prohibées et toute obligation de verser des intérêts est réputée nulle.
• L’incertitude (gharar) :
En droit musulman, les contrats contenant des éléments d‟incertitude sont réputés nuls. Un
contrat non affecté par le gharar est un contrat dont tous les termes fondamentaux (tels que le
prix, l‟objet, l‟identité des parties et les délais d‟exécution) sont clairement définis au jour de sa
conclusion. Cette règle est rigoureusement appliquée par les scholars. Il est ainsi rare de
prévoir des conditions suspensives portant sur les éléments caractéristiques du contrat dans les
documents de financement islamique. Les scholars encouragent par ailleurs fortement la
satisfaction de toutes les conditions préalables avant la signature du contrat.
• La spéculation (maisir) :
Les opérations qui reposent sur de la pure spéculation en vue de réaliser un profit sont illicites
(haram) et donc nulles en droit musulman. Ce principe ferme notamment aux investisseurs
islamiques l‟accès au marché des produits dérivés en tant que source de profit. Elle fait obstacle
également à ce que ces derniers participent à la négociation spéculative de titres de sociétés.
• Le partage des pertes et des profits :
Les contrats aux termes desquels l‟une des parties exploite de façon déloyale son
cocontractant ou perçoit injustement un gain au détriment de ce dernier sont également réputés
nuls. En effet, suivant les principes dictés par la Chari‟a, un musulman ne doit générer de profit
qu‟à partir de transactions ou d‟activités dans lesquelles il investit. A la condition qu‟il en partage
les risques (cette règle fait référence au “principe des trois p” : partage des pertes et des
profits).
• La thésaurisation :
La Chari‟a considère l‟argent comme un simple moyen d‟échange sans valeur intrinsèque, la
thésaurisation est fortement déconseillée, voire condamnée. Un musulman peut accumuler de la
richesse légitimement acquise, mais il doit veiller à dépenser ou investir cette richesse de façon
judicieuse. Lorsqu‟un musulman dispose d‟un revenu annuel supérieur à un certain montant, il a
l‟obligation d‟en reverser une partie à une catégorie définie de la population incluant notamment
les nécessiteux. Il se conforme ainsi à l‟obligation de paiement de la zakat, l‟un des cinq
piliers de l‟Islam.
Le système takaful fonctionne sur la base d‟une séparation de deux entités : Les adhérents
ou assurés et le gestionnaire du fonds ou apporteur de capital.
• Le gestionnaire du fonds
C‟est le gestionnaire du fonds qui apporte le capital nécessaire à la création et à la solvabilité
de la société. Les déficits éventuels du fonds sont renfloués par le gestionnaire.
La rémunération du gestionnaire du fonds peut se faire sous deux formes:
➢ La wakala qui peut être assimilée à un contrat d‟agence. Le gestionnaire reçoit un
montant déterminé à l‟avance pour gérer le fonds. Ce montant est prélevé à partir des
primes collectées par le fonds.
➢ La moudharaba qui est une association du gestionnaire du fonds aux bénéfices réalisés
par le fonds.
Afin d‟optimiser son évolution et d‟assurer son rôle dans les meilleurs conditions, ce fonds
doit être géré par des professionnels techniques et financiers.
A partir de cette présentation, l‟activité Takaful nécessite l‟intervention de deux acteurs : les
participants et les gestionnaires (Opérateur Takaful). Pour cela, il y a lieu de bien définir la
relation entre ces deux intervenants.
Aujourd‟hui, il existe deux modèles de base de fonctionnement des sociétés Takaful : le
modèle Moudharaba et le modèle Wakalah.
• Le modèle Moudharaba :
La Moudharaba est une forme d‟association entre le capital financier d‟une part et le travail de
l‟autre. La gestion de l‟affaire est totalement entre les mains du « travailleur » appelé aussi
moudhareb alors que les actifs acquis grâce au capital avancé demeurent la propriété du
« capitaliste » appelé aussi rabb-al-maal. les profits nets sont partagés entre les deux parties
suivant des proportions agréées d‟avance, alors que la perte sur le capital est à la charge du seul
rabb-al-maal.
Cette forme d‟association est utilisée comme modèle de fonctionnement pour l‟activité Takaful.
En fait, Ce modèle consiste à la séparation entre l‟activité Takaful ou d‟assurance et l‟activité
d‟investissement des fonds des participants et des actionnaires. L‟opérateur Takaful n‟est pas
concerné par les excédents provenants de l‟activité d‟assurance conformément à l‟esprit du Takaful.
Par contre, il est intéressé par les revenus provenant de l‟investissement du fonds géré par lui en
application d‟un contrat de type Moudharaba avec les participants. Ces derniers assurent le rôle
d‟apporteur de fonds ou rabb-al-maal et l‟opérateur Takaful assure le rôle d‟un Moudhareb.
Le modèle Moudharaba se présente comme suit :
Participants S Actionnaires
Takaful
Prestations
Les Bénéficiaires
Dans un modèle de base de Wakalah, l‟opérateur Takaful agit comme le Wakil ou mandataire
des participants. Ce modèle se présente comme suit :
Commissions du
Fonds des
Wakil
Fonds des Actionnaires :
Participants Dépenses
Opérationnel
Investissement
s
Revenus des
Investissements
Takaful
Prestations
Les Bénéficiaires
Excédent
✓
Les excédents générés par l‟activité Takaful seront distribués aux participants. Dans le cas
d‟une perte, un prêt sans intérêt « Quardh Hasen » sera consenti par l‟opérateur qui sera
récupéré aucour des années exédentaires.
• Le modèle Hybride
Le modèle hybride est une combinaison des modèles de la wakala et de la Moudharaba.
Dans un modèle Hybride, l‟opérateur Takaful agit en tant que Wakil ou mandataire des
participants et en tant que Moudhareb ou gestionnaire du fonds des participants « rabb-
al-maal ». Ce modèle se présente comme suit :
Commissions du
Fonds des
Wakil
Fonds des Actionnaires :
Participants Dépenses
Opérationnel et
Investissement
Investissement
s
Revenus des
Part Moudhareb
Investissements
Takaful
Prestations
Les Bénéficiaires
Excédent
A partir de ce shémas, on peut retracer les principales étapes de ce modèle :
✓
Les partcipants payent leurs contributions qui seront versées dans le fonds des participants
✓
Les actionnaires ou opérateur Takaful assument le rôle de Wakil des participants. ils libèrent
leurs capital dans un fonds des actionnaires qui est distinct du fonds des participants
✓
L‟opérateur Takaful place le fonds des participants dans des instruments conformes aux
principes de la finance islamique en tand que moudhareb. Les revenus générés par le
placement du fonds des participants sont partagés entre les participants (Rabb-al-maal)
et l‟opérateur (Moudhareb) selon des taux fixés au préalable. Dans le cas de perte, c‟est
le fonds des participants qui supportera la charge
✓
Les dépenses d‟administration, d‟acquisition et d‟investissement sont supportées par le fonds
des participants ou par le Wakil dans les limites prévues dans le contrat
✓
L‟opérateur Takaful reçoit une rémunération fixée au préalable sous forme d‟un montant forfait
ou un pourcentage des contributions payées par les participants (Commissions Wakalah)
✓
Les prestations Takaful sont payées aux bénéficiaires ayant subit des pertes ou des dommages
✓
Les excédents générés par l‟activité Takaful seront distribués aux participants. Dans le cas
d‟une perte, un prêt sans intérêt « Quardh Hasen » sera consenti par l‟opérateur qui sera
récupéré durant les exercices exédentaires.
Cette assurance couvre les pertes et les dommages causés aux biens (bâtiments, marchandises,
meubles, objets…) par l‟incendie et/ou la foudre et les risques annexes suivants :
Cette assurance permet également de couvrir d‟autres garanties annexes telles que celles
relatives à l‟arrêt du travail, aux frais fixes, aux couts de la lutte contre l‟incendie, aux frais de
déblaiement et aux frais de reconstitution de plans.
• L'assurance Santé (Assurance Des Frais Médicaux) :
1. L‟assurance santé groupe: elle est souscrite par une personne morale (société,
association, institution gouvernementale…) en faveur de son personnel. Le nombre
des personnes assurées ne doit pas être inférieur à 10.
Il y a deux sortes d’assurance groupe:
1. l‟assurance santé groupe des soins ambulatoires et des soins hospitaliers ;
2. l‟assurance santé collective des soins ambulatoires.
2. L‟assurance santé individuelle: elle est souscrite par une personne physique en sa
faveur et en faveur des personnes à charge. Le paiement de la cotisation lui incombe
personnellement.
Il y a deux sortes de contrat relatives à l’assurance individuelle :
1. l‟assurance santé individuelle des soins ambulatoires et des soins hospitaliers.
2. l‟assurance santé individuelle des soins ambulatoires.
➢
Les diverses couvertures de l‟assurance santé :
1. le contrat „‟Gold‟‟.
2. le contrat „‟Shifa‟‟, 1re classe
3. le contrat „‟Shifa‟‟, 2e classe
4. le contrat „‟Shifa‟‟, 3e classe
5. le contrat „‟Aman Santé‟‟, réservé à l‟assurance individuelle ou familiale
➢
Les avantages de l‟assurance Santé :
Ce contrat couvre toutes les dépenses relatives aux soins reçus à l‟intérieur d‟un hôpital, à
savoir ceux se rapportant :
1. les honoraires des consultations médicales : c‟est-à-dire les examens à des fins
d‟exploration et de diagnostic, les médicaments, les soins naturels relatifs à
des maladies non exclues ;
2. Les explorations à des fins de diagnostic : c‟est-à-dire les radios, l‟imagerie par
résonance magnétique, le scanner, les injections intraveineuses et/ou intramusculaires
faites par un médecin à des fins de traitement, toutes sortes d‟endoscopies effectuées
pour des raisons de diagnostic et toutes autres explorations à ces mêmes fins.
3. Les médicaments : ceux prescrits et reconnus par les autorités officielles comme des
traitements médicaux ;
4. La thérapie physique : c‟est-à-dire celle qui nécessite la rééducation de l‟adhérent par
des séances de traitement physique prescrites par le médecin traitant et considérées
indispensables pour la guérison de la maladie diagnostiquée
• Assurance automobile
1. Fournir des couvertures d‟assurance exceptionnelles est l‟un des objectifs importants que
la Compagnie d‟Assurance Islamique compte atteindre grâce des moyens adéquats et à des
produits diversifiés.
2. La voiture fait, aujourd‟hui, partie des biens essentiels de tout individu de par le rôle
qu‟elle joue et le plus qu‟elle lui apporte.
3. La Compagnie d‟Assurance Islamique propose des produits d‟assurance automobile aux
sociétés, aux entreprises, aux universités et aux écoles mais également à leurs salariés. Elle
couvre aussi bien leurs flottes automobiles et leurs bus que les véhicules personnels avec la
même qualité de service et le même professionnalisme.
▪
Parmi les plus importants produits d‟assurance qu‟offre la CAI, citons:
1. L‟assurance RC obligatoire:
Afin de pouvoir proposer cette couverture obligatoire à ceux qui sont à la recherche de
compagnies gérées conformément à la chariaâ et être proche de ses clients, la Compagnie
d‟Assurance Islamique a dû ouvrir des succursales dans les principales contrées du royaume.
Cette assurance couvre les dommages matériels causés aux véhicules assurés suite à un
accident de la circulation. Elle permet au participant (l‟assuré) :
✓
de faire réparer le véhicule assuré chez le concessionnaire si l‟âge du véhicule est
inférieur à trois ans à la date de souscription du contrat .
✓
de faire réparer le véhicule assuré dans l‟un des garages de 1ère classe conventionnés.
✓
de profiter de remises importantes en cas de souscription d‟une police globale
(regroupant les membres de la famille) ou de plusieurs polices.de profiter de tarifs
bien étudiés et à la portée .
✓
de profiter gratuitement des services de l‟assistance automobile destinée aux
véhicules particulières, à savoir le remorquage ou le transport, jusqu‟au garage de
réparations le plus proche, du véhicule immobilisé en raison:
✓
d‟une panne due à un a accident, à une crevaison de roue, pneu ou à un problème de
batterie) ;
✓
d‟une panne sèche ;
✓
du verrouillage involontaire du véhicule alors que les clés sont à l‟intérieur.
La Compagnie d‟Assurance Islamique couvre, contre leur perte totale, les véhicules dont
l‟achat est financé par la Banque Islamique de Jordanie ou par la Banque Internationale
Arabe Islamique ou par la Banque islamique de Dubaï en Jordanie.
Cette assurance permet d‟atténuer les conséquences financières, parfois très importantes,
dues à la perte totale du véhicule assuré suite à un accident de la circulation..
• Marin Assurance
1.L‟assurance au voyage :
La garantie est, dans ce cas, accordée pour une seule expédition. Elle couvre la
marchandise assurée à partir du lieu de chargement jusqu‟à la destination finale prévue et ce,
contre les différents risques de transport et selon les conditions du Lloyd‟s de Londres.
2.L‟assurance abonnement :
Elles diffèrent selon le contrat souscrit et en fonction des conditions du Lloyd‟s de Londres.
Parmi les plus importantes, citons :
✓ Les Conditions d’assurance type A: elles couvrent les pertes et les dommages partiels
ou totaux subis par les marchandises assurées et dus à un incendie ou à une explosion, à
l‟échouement, au chavirement ou à l‟abordage du navire, au déchargement forcé de la
marchandise dans un port de refuge, à un tremblement de terre, à une avarie commune, à
l‟infiltration d‟eau dans les cales, au largage, au vol, aux dommages dus à la
condensation ou à la chaleur , à la casse, à une avarie particulière.
✓ Les Conditions d’assurance type B: elles couvrent les pertes et les dommages partiels
ou totaux subis par les marchandises assurées et dus à un incendie ou à une explosion, à
l‟échouement, au chavirement ou à l‟abordage du navire , au déchargement … de la
marchandise dans un port de refuge, à un tremblement de terre, à une avarie commune, à
l‟infiltration d‟eau dans les cales, au jet à la mer, au largage.
✓ Les Conditions d’assurance type C: elles couvrent les pertes et les dommages partiels
ou totaux subis par les marchandises assurées et dus à un incendie ou à une explosion, à
l‟échouage , au chavirement ou à l‟abordage du navire, au largage, à une avarie
commune, au déchargement forcé de la marchandise dans un port de refuge.
Il est possible, quelle que soit l‟option choisie et contrepartie d‟une prime complémentaire, de
souscrire les risques de guerre, de grève, d‟émeutes et de troubles civils.
Grâce à Dieu et vu les bonnes relations qu‟elle entretient avec les grandes compagnies de
réassurance mondiales et aux compétences qu‟elle emploie, la Compagnie d‟Assurance Islamique
offre une large couverture relative à l‟assurance des avions. Cette couverture comprend:
➢
l‟assurance des corps d‟avion .
➢
l‟assurance de la Responsabilité civile envers les passagers et leurs bagages .
➢
l‟assurance de la Responsabilité civile vis-à-vis des tiers .
➢
l‟assurance de la Responsabilité légale envers les marchandises transportées.
➢
l‟assurance des pièces détachées, du matériel et des équipements de l‟avion assuré .
➢
l‟assurance des accidents corporels des membres de l‟équipage .
➢
l‟assurance de la franchise.
▪
L‟assurance de corps de navire
En raison du développement du transport maritime international, le besoin d‟une assurance
large et complète s‟est fait sentir. Pour répondre à ce besoin, la Compagnie d‟Assurance
Islamique a élaboré des contrats permettant d‟assurer :les corps de navire et de leurs
équipements contre les pertes et les dommages subis au cours de la navigation ou de son
transport ou de son remorquage et consécutifs aux risques suivants :
▪
L’assurance de la Responsabilité civile
➢ Les contrats individuels: ce sont des polices destinées aux particuliers. Pour être assurés,
ceux-ci doivent remplir un questionnaire et fournir certains renseignements (identité,
antécédents médicaux…) sur la base desquels la Compagnie d‟Assurance Islamique fixe
les conditions d‟assurance et fixe la contribution dont le participant devrait.
➢ Les contrats collectifs: ce sont des polices souscrites par des personnes morales (sociétés,
entreprises, collectivités…) pour couvrir l‟ensemble de leur personnel et de leurs membres.
Pour la souscription desdites polices, ces personnes morales doivent fournir certains
renseignements à la Compagnie d‟Assurance Islamique, parmi lesquels les noms, âge et
profession des membres ainsi que les capitaux à assurer.
La Compagnie d‟Assurance islamique contribue ainsi au développement de l‟économie
jordanienne, en offrant aux banques islamiques, aux institutions financières et aux divers
organismes de crédit une protection financière puisqu‟elle leur garantit la récupération de leur
créance en cas de décès de l‟emprunteur ou au cas où celui-ci n‟est plus en mesure de
rembourser le prêt dont il a bénéficié.
Notre garantie permet donc à l‟emprunteur d‟être en règle aussi bien avec Dieu Le-Tout-
Puissant (et notre Prophète, que le salut et la paix de Dieu soient sur lui !, avait dit : «l‟âme du
croyant reste suspendue jusqu‟à ce que sa dette soit acquittée ») qu‟avec ses créanciers. Elle
concrétise les principes du takaful et permet la sécurité des héritiers et la stabilité de la famille
endeuillée par le décès du participant ou meurtrie par son invalidité.
Proposée aussi bien aux particuliers qu‟aux groupes, cette assurance couvre, 24h/24 et
partout dans le monde, les personnes assurées contre:
✓
le décès accidentel.
✓
l‟invalidité permanente totale due à un accident.
✓
l‟invalidité permanente partielle due à un accident.
✓ le décès accidentel.
✓ l‟invalidité permanente totale due à un accident.
✓ l‟invalidité permanente partielle due à un accident.
• Ingénierie Assurances :
La société présente son savoir-faire dans la filière des assurances d'ingénierie en couvrant les
projets de construction tels que les bâtiments, les routes, les égouts et autres au cours de la
période d'assurance contre les risques suivants:
✓ Incendie et Explosion.
✓ Les risques naturels tels que les tremblements de terre, les tempêtes, les tempêtes et les
inondations.
✓ Le vol et le cambriolage et les actes malicieux des autres.
✓ Accidents inattendus affectant l'installation et l'équipement du projet.
✓ Responsabilité civile.
✓ Enlèvement des débris à la suite d'un accident.
Ce type d‟assurance couvre les pertes et dommages soudains touchant les engins et les
équipements utilisés par les entrepreneurs lors de travaux de construction et ce, contre les risques
suivants:
✓ l‟explosion.
✓ Les catastrophes naturelles (tremblements de terre, inondations, tempête, orages…) .
✓ les dommages subis par les engins et les équipements lors de leur fonctionnement.
✓ le vol et le cambriolage.
✓ les actes de vandalisme.
✓ l‟incendie et la chaleur.
✓ la fumée .
✓ les actes malveillants de la part des salariés, des employés ou des tiers .
✓ les dégâts des eaux .
✓ le Vol et le cambriolage .
✓ les fluctuations électriques.
https://www.atlas-mag.net/article/lassurance-takaful
http://takaful.fr/wordpress/definition-et-principes-du-takaful/
https://www.fichier-doc.fr/2014/04/12/modeles-de-fonctionnement-
takaful/?fbclid=IwAR2FsgcStT2ztd7LojEOAeR-rUQaErs82g6d-OZYtKrFdoF4n-YRmRjwXpM