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Semestre : 6
Rapport sur :
Préparé par :
HAJAR AFKIR
YASMINE EL ATKI
OUMAIMA EL ALLAMI
CHAIMAE BENTAYAA
1. Introduction
2. Definition
3. les outils de la gestion de carrière :
4. les enjeux
5. L’organisation de la gestion des carrières
6. fondement théorique de la gestion de carrière
7. les liens entre la gestion des carrières et autres activités de la GRH
1. Introduction
2. Definition
3. Risques psychosociaux
4. Les RPS les plus répandus
5. Les chiffres des risques psychosociaux
6. Intérêts du bien-être au travail pour la GRH
7. La place du bien-être au travail dans la littérature en GRH
8. Les objectifs de la recherche
9. Conclusion
1. Introduction :
2. Les apports du Maroc en matière de législation de travail
3. Le contrat de travail
4. La durée de travail
5. Le salaire brut
6. La représentation collective des travailleurs
7. Dispositions spéciales au travail des femmes et des mineurs
8. La gestion des conflits collectifs du travail
9. Le licenciement
10. Les limites de la législation marocaine de travail
11.Conclusion
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Introduction
Les entreprises sont confrontées à la nécessité accrue de prévoir pour maintenir et développer
leur compétitivité. La clé de cette compétitivité c’est le capital, dans son sens large (capital
financier et capital technique), et surtout les ressources humaines. Pour gérer et motiver ce
capital humain ; l’entreprise met en œuvre des démarches prévisionnelles (plan de formation,
plan de carrières). Dans ce cadre la gestion des carrières est un facteur fondamental de
l’utilisation optimale des ressources humaines de l’entreprise pour : Assurer sa rentabilité en
développant la motivation professionnelle du personnel, satisfaire les besoins des travailleurs
en matière de promotion, de considération et de reconnaissance. Ceci bien sur ; implique la
mise en place de système d’évaluation du personnel permettant de détecter les potentiels et
compétences et d’orienter la gestion personnelle de l’emploi. Pour cela elle doit exiger une
prévention des risques psychosociaux. Au niveau d'une entreprise, la performance
exprime le degré d'accomplissement des objectifs poursuivis. Course à la productivité,
pression accrue, objectifs inatteignables… Notre monde professionnel semble régi par le «
toujours plus ». Tout comme de nombreux autres problèmes affectant la santé mentale, le
stress est bien trop souvent mal compris ou est stigmatisé. Cependant, s'ils sont vus comme
une question d'organisation au lieu d'être considérés comme une défaillance de l'individu
humain, les risques psychosociaux et le stress peuvent être aussi gérables que tout autre risque
pour la santé et la sécurité au sein de la structure professionnelle. Comme l’impose la
réglementation, il est important de les évaluer, de planifier des mesures adaptées et de donner
la priorité aux mesures pouvant éviter les risques le plus en amont possible . Mettre l’accent
sur le facteur humain dans l’entreprise influence directement la gestion des Ressources
Humaines et les stratégies qui lui sont dédiées .En effet, la perception des salariés au regard
des risques psychosociaux et du stress, revêt un caractère polymorphe et doit être abordée de
manière exhaustive. Il est donc nécessaire de mettre en œuvre des actions susceptibles de
préserver ces ressources afin de rester concurrentiel sur son secteur d’activité. La relation de
travail repose sur un contrat d'adhésion qui fait l'objet d'une réglementation de protection des
travailleurs. Le Maroc est doté d'une législation de travail moderne, inspirée des conventions
et recommandations du Bureau International du Travail. Le nouveau code de travail entré en
vigueur le 6 mai 2004, a été élaboré avec la participation des opérateurs économiques et
sociaux qui sont profondément convaincus du rôle qu'ils doivent jouer pour garantir un climat
propice dans le monde du travail, et régler plusieurs questions dont : Le contrat de travail ,les
conditions de travail, la classification du personnel les relations dans le travail, les droits et
les devoirs, les conflits et l’arbitrage ,les principes d’équité
Introduction
1-Définition :
Parler de «gestion des carrières» peut presque prendre aujourd'hui un tour saugrenu, alors que
les environnements des entreprises sont devenus si complexes et incertains qu'elles ne sont
que rarement capables d'avoir elles-mêmes une petite année de visibilité ! Du reste c'est bien
cette réalité qui contribue au malaise ambiant des cadres et des collaborateurs !
La problématique de la gestion des carrières est celle du cycle d'investissement des individus
– des «talents», dirait-on aujourd'hui – dans leur travail et dans la fonction qu'ils occupent. En
effet, lorsqu'une personne prend un nouveau poste, sa motivation est généralement élevée, et
pour peu que le poste corresponde vraiment à ses vœux, elle fait généralement preuve d'une
capacité d'adaptation qui n'est pas sans confiner à un certain enthousiasme...
Etant ainsi motivée, cette personne s'investit dans son travail et développe ses compétences
professionnelles et personnelles : c'est la phase ascendante de la performance. En règle
générale, il s'ensuit une période de stabilité et de plein exercice de ses capacités, la
compétence s'affinant à l'usage.
En fonction du type d'activité, cette période de stabilité peut être plus ou moins longue. Mais
le temps vient toujours où la personne, très compétente et toujours motivée, a besoin de
perspectives, d'un nouvel horizon pour conserver sa motivation initiale. Il est en effet difficile
de trouver indéfiniment en soi-même ou dans sa seule pratique professionnelle – sauf cas de
culture «métier» très spécifique – des ressources d'investissement renouvelées ! Les habitudes
s'installent et, avec elles, la lassitude gagne les longues journées.
C'est bien la difficulté : en l'absence de perspective, la démotivation progressive entraine une
démobilisation et, peu à peu, ce sont les compétences elles-mêmes qui finissent par s'éroder.
Inéluctablement, cette spirale conduit à ce que la personne apparaisse comme désinvestie et
en perte de vitesse. Le mauvais stress survient alors et mine ce qui restait d'énergie. Le risque
de sortie de l'entreprise est alors important. Un talent est gâché. La compétence étant en
renouvellement permanent, elle exige une réelle motivation pour ne pas s'éroder. Compétence
et motivation sont en interaction.
Certes, la personne elle-même prend une part active à la gestion de sa carrière ; ce n'est plus la
seule affaire d'une «direction du personnel», comme on disait autrefois ! Et au demeurant,
c'est bien une vraie problématique de fidélisation pour les entreprises, car nombre de cadres
gèrent leur carrière en changeant d'entreprise lorsque cette dernière n'a plus rien à leur offrir
en terme d'évolution ou de développement de potentiel.
L'un des enjeux majeurs de la gestion des carrières, pour une entreprise, consiste donc à
savoir redonner des perspectives aux collaborateurs au bon moment.
Le bilan de compétences est un outil de gestion de carrière essentiel car il vous permet
véritablement de faire le point sur votre parcours professionnel, de prendre du recul et
d'envisager au mieux vos perspectives d'avenir
Gérer votre carrière c'est aussi s'adapter aux évolutions de votre poste actuel, acquérir de
nouvelles compétences. Il est opportun de faire jouer vos heures de formation acquises au titre
du CPF afin de trouver la formation faite pour vous.
Et si vous obteniez un diplôme validant votre expérience? Si vous avez au moins 3 ans
cumulés d'expérience dans un domaine, vous pouvez obtenir une VAE-validation d'acquis et
d'expérience en faisant une demande auprès d'un centre de VAE.
3-les enjeux :
Afin d'optimiser les résultats de l'entreprise dans un environnement toujours plus incertain, la
mission des RH est de recruter, fidéliser et développer les compétences de la masse salariale
en accord avec les objectifs de l'organisation.
L'une des missions principales de la Gestion des Ressources Humaines (GRH) est donc la
gestion des carrières.
TalentSoft, propose une solution simple, flexible et ergonomique pour mettre en œuvre une
politique de gestion des talents efficace .
Elle dépend de l'effectif et de l'organisation. Quand c'est une grande unité, on peut raisonner
la gestion de compétences.
A ce niveau, il existe des outils appropriés, notamment la gestion prévisionnelle des emplois
et des compétences. Celle-ci s'effectue à travers la définition des emplois de l'entreprise, les
compétences requises et leur classification permettant ainsi l'élaboration d'une cartographie
des emplois.
De sorte que les responsables des ressources humaines disposent d'un canevas déterminant les
emplois souhaitables en amont d'un poste et les emplois en aval.
Il s'agit de trouver un cheminement des personnes qui, au fur et à mesure qu'elles
développeront leurs compétences, pourront être préparées à assumer plus de responsabilités et
à être mieux rémunérées.
5-fondement théorique de la gestion de carrière :
Le contexte économique actuel a contraint les entreprises à modifier leur style de gestion et à
s'adapter à leur environnement.
En effet, les Entreprises cherchent de nos jours à impliquer et a responsabiliser des décideurs
à tous les niveaux de la hiérarchie. Ainsi, une nouvelle méthode de suivi des décisions et des
actions pour les gestionnaires s'est introduite : la Gestion des Carrières.
La Gestion des Carrières est une mode de gestion à court et long terme qui englobe tous les
aspects de l'activité de l'Entreprise. Très prisée dans les pays Anglo - Saxons, la Gestion des
Carrières a fait son entrée en force depuis quelques années dans les entreprises françaises.
Certes, il subsiste encore de nombreuses réticences à mettre en oeuvre une véritable politique
de gestion des carrières. La première raison est avant tout philosophique et culturelle ; pas
facile d'imposer ce mode de Gestion du Personnel dans les pays Latins où l'on considère
encore que la Gestion des Ressources Humaines relève d'un domaine totalement subjectif,
uniquement laissé a l'appréciation de chacun.
La Gestion des Carrières nécessite une standardisation des procédures de Gestion ainsi que
des bases de réflexions difficilement compatibles avec le tempérament Latin. Pas facile non
plus de laisser entrevoir à un individu d'autres perspectives que celles définies par son
hiérarchique ! Pour bon nombre d'entreprises, ceci remettrait en causse les stratégies même de
la société. En ouvrant le débat, la gestion des carrières ouvre des horizons nouveaux
pour les DRH comme pour les salariés :
Le bilan de carrière :
Les carrières ne suivent plus aujourd'hui une progression régulière et prévisible. L'évolution
de l'économie amène les dirigeants à repenser leur organisation en permanence et les
collaborateurs à s'interroger sur leur orientation dans l'entreprise. Les bilans de carrière
répondent simultanément au besoin d'évolution des collaborateurs et au besoin d'optimisation
des ressources internes de l'entreprise.
o Une relation de confiance qui réduit les désillusions et qui renforce le lien entre le
collaborateur et son entreprise.
· Une psychothérapie.
Le bilan de carrière est plutôt une réponse face à un événement, une aide à la décision qui va
au-delà d'un check-up.
Dans cette perspective, on distingue le bilan de carrière du bilan de compétences qui répond à
des objectifs plus modestes.
· Valider des axes de progression professionnelle et personnelle pour préparer une évolution
pertinente et motivante.
· Construire un projet professionnel
Selon divers écrits, le cheminement d’une carrière comporte plusieurs étapes. Les étapes
du déroulement d’une carrière sont constituées d’une suite d’événements prévisibles qu’une
personne est appelée à vivre au cours de sa vie, indépendamment du type d’emploi qu’elle
occupe. La connaissance des étapes du déroulement d’une carrière peut aider les personnes et
les organisations à comprendre les problèmes et les événements spécifiques qui se présentent
au fil des ans. Nous examinerons brièvement cinq étapes de la progression d’une carrière :
Le processus de gestion des carrières dans les organisations est constitué de trois étapes : la
planification, la mise en œuvre, et l’évaluation.
Conclusion
Introduction
« Tout individu humain a droit à l’entière croissance. Il a donc le droit d’exiger de l’humanité
tout ce qui peut seconder son effort. Il a le droit de travailler, de produire, de créer, sans
qu’aucune catégorie d’hommes soumette son travail à une usure et à un joug. » Jean Jaurès,
De la réalité du monde sensible, 1891 Le problème de la souffrance et du bien-être au travail
est complexe. Il se trouve depuis quelques temps sur le devant de la scène médiatico-
politique, notamment du fait de suicides sur le lieu de travail au sein de grandes entreprises
françaises. Un suicide, une plainte pour harcèlement, une agression sur le lieu de travail, un
burnout, et l’enjeu de maintenir la santé et le bien-être des salariés en entreprise posent des
questions innombrables au chercheur en gestion, au dirigeant, au DRH. La question des
conditions de travail et de leurs liens avec le bien-être ou la souffrance au travail a suscité un
développement considérable de travaux quantitatifs et qualitatifs depuis les années 1970, dans
diverses disciplines. Chaque discipline, et souvent plusieurs en coopération, ont alimenté une
réflexion avec des dimensions diverses en termes de secteurs, de références temporelles, de
ressources collectées ou observées (Abord de Chatillon, Bachelard, 2005 ; Baudelot, Gollac,
2003 ; Cristofari, 2003). Le thème de la « souffrance au travail », popularisé par Christophe
Dejours (1998), soulève la question de l’articulation entre les contraintes de gestion de
l’entreprise moderne et les exigences sociales de santé publique et de préservation d’un bien-
être au travail, tant ces concepts semblent flous dans la littérature. Ainsi la direction de France
Télécom a reconnu 32 suicides entre janvier 2010 et le 1er décembre 2012, ainsi qu’à la mi-
mars 2010, 8 suicides intervenus depuis janvier de la même année. L’inspection générale des
affaires sociales a recommandé que certains de ces suicides soient requalifiés en « accidents
de service », équivalents pour les agents publics aux accidents du travail dans le secteur privé.
Et France Télécom n’est malheureusement pas la seule grande entreprise à connaître ce genre
de situations. Chez Renault, par exemple, trois suicides ont été classés en accident du travail
depuis 2007, et cette entreprise a été condamnée pour « faute inexcusable » après le suicide
d’un ingénieur en informatique qui s’était jeté du cinquième étage du bâtiment principal du
Technocentrede Guyancourt le 20 octobre 2007. (Clot, 2010 ; Dejours, 2009)
On qualifie de « risques psychosociaux » (ou RPS) les éléments qui portent atteinte à
l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés au sein de leur environnement
professionnel. Ces risques peuvent recouvrir différentes formes : le stress, parmi les plus
connus, mais aussi le harcèlement, l’épuisement professionnel et même la violence au
travail. Ils sont la cause de plusieurs maux et pathologies (problèmes de sommeil,
dépression, troubles musculo-squelettiques, maladies psychosomatiques, etc.).
L’INSERM définit les RPS comme la combinaison d’un grand nombre de variables, à
l'intersection des dimensions individuelles, collectives et organisationnelles de l'activité
professionnelle, d'où leur complexité et leur caractère souvent composite.
Le stress
Le stress professionnel se caractérise par un déséquilibre entre les contraintes imposées par
son activité professionnelle (temps réduit, conflits avec la hiérarchie ou les collègues,
surcharge de travail…) et les ressources dont une personne dispose pour travailler dans un
tel environnement. Et ceci est tout à fait subjectif puisque ces deux caractéristiques sont
mesurées selon la perception de cette personne.
Les facteurs de stress au travail sont jugés d’autant plus « toxiques » s’ils s’inscrivent dans la
durée et sont subis par le travailleur. L’accumulation de stress dits « antagonistes » est
également source de maladies chez les salariés. C’est le principe exposé par le « job strain »
de Karasek quand on exige du travailleur une forte productivité mais qu’il n’a qu’une faible
marge de manœuvre ou encore dans le modèle Siegrist qui combine une forte exigence de
productivité à de faibles bénéfices retirés de ce travail.
Harcèlement moral
C’est une forme de RPS qui existe depuis des siècles mais à qui on a véritablement donné un
nom seulement dans les années 1980. C’est Heinz Leymann qui l’a nommé sous le terme
anglais « Mobbing », terme qui signifie « l’action d’une foule assaillant une personne ». En
effet, le harcèlement moral réside dans l’intention, pour une personne ou un groupe de
personnes, de nuire à une ou plusieurs autres personnes.
C’est une action aujourd’hui punie par la loi tant elle constitue un désir volontaire d’atteindre
l’intégrité d’une personne. Le harcèlement moral a des conséquences graves pour un
salarié : cela remet non seulement en cause son droit au travail mais également son équilibre
personnel, celui de sa famille et sa santé. Et c’est pourtant l’une des formes de violence les
plus répandues aujourd’hui dans le monde professionnel.
Violence et agressions
La violence au travail peut se rencontrer à l’extérieur comme l’intérieur de l’entreprise. Elle
peut être donc du fait des clients comme des collègues par exemple et recouvrir des
dimensions plus ou moins graves (harcèlement moral, agressions sexuelles…).
Certains secteurs d’activité sont plus touchés que d’autres par la violence
externe. Les activités de service multiplient les contacts qui peuvent créer des tensions voire
dégénérer en conflits. Les activités dans lesquelles des personnes manipulent des objets de
valeur (banques, bijouteries…) sont fréquemment à la une en termes d’agressions plus ou
moins graves.
Pour ce qui est des violences internes, on constate généralement deux choses :
l’auteur est fréquemment une personne bien intégrée à l’entreprise (il croit alors
pouvoir justifier davantage son attitude)
la victime n’est pas nécessairement une personne jugée comme fragile (femme, jeune)
Depuis, peu d’indicateurs chiffrés ont vu le jour. L’étude programmée par la DARES sur
les indicateurs statistiques des risques psychosociaux n’a toujours pas été mise à jour depuis
2010.
Le manque de mesure des risques psychosociaux en France n’empêche pas les
professionnels du domaine des RPS de pouvoir établir que le stress coûterait chaque année
à la France entre 2 et 3 milliards d’euros (données INRS et Arts et Métiers Paris Tech –
2007).
Au niveau européen, on estime le coût du stress d’origine professionnelle à environ 20
milliards d’euros par an. Le stress serait également à l’origine de 50 à 60 % de l’ensemble
des journées de travail perdues (Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail,
1999).
Le bien-être au travail occupe une place marginale dans la littérature en gestion. Mais il n’en
est pas de même pour les concepts de satisfaction et de motivation au travail qui ont connu
leur heure de gloire et ont focalisé une recherche abondante. Pourtant, nous sommes
convaincu (Richard, 2012) que le bien-être au travail est un concept pertinent pour compléter
l’approche du management de la santé et de la sécurité au travail. Il apparaît de plus en plus
nécessaire de ne pas regarder uniquement la santé au travail à travers la souffrance, le stress,
les risques psychosociaux, -qui se cantonnent à une approche « pathogénique » du travail -,
mais d’aborder scientifiquement la dimension du bien-être au travail, - en élargissant le focus
à une approche « salutogénique » de l’activité. Ce travail de thèse vise à mettre un coup de
projecteur sur cette perspective « salutogénique » du travail à travers une série de trois
Notre idée de se focaliser sur le bien-être subjectif au travail est confirmée par le paradoxe
suivant : une forte demande sociale concernant la mise en œuvre de cette idée d’un « bien-être
au travail » au-delà d’une absence de malaise ou de stress et une faiblesse de la littérature en
gestion le concernant. Nous abordons dans notre démarche un double thème concernant le
bien-être au travail. D’une part, dans une approche conceptuelle, à travers une revue de
littérature qui va puiser dans différentes disciplines connexes aux sciences de gestion, nous
tentons de procéder au « point de la question », selon l’expression en usage. Et c’est avec une
grande curiosité, un appétit de découverte et une certaine exaltation à accumuler de nouvelles
références que nous nous sommes attelé à cet exercice d’ordinaire assez pénible. Le bien-être
s’est révélé être un concept dynamique, opératoire, un instrument de stimulation intellectuelle,
répondant par ailleurs à des attentes sociales nombreuses et diverses. Il est de plus en plus
invoqué et convoqué partout mais il est rarement défini de façon explicite, concept flou,
polysémique, vague, comme l’identité, il est « une des évidences les mieux partagées et les
moins interrogées, du côté des acteurs mais aussi des univers savants » (Corcuff, 2003 : 71).
Le bien-être est-il un état stable, voire déterminé par les gènes, ou bien une donnée très
changeante qui dépend essentiellement du contexte ? Peut-il être défini et mesuré sur une base
objective ou bien résulte-t-il de la pure subjectivité ? Est-il principalement individuel ou
collectif ? Chacun a sa petite idée sur ces questions. Les auteurs les plus avancés sur le sujet
avancent l’hypothèse selon laquelle le bien-être pourrait être un mélange de tous ces aspects
très divers (Diener, 2000 ; Seligman, 2002 ; Lyubomirsky, 2008 ; Hills, Argyle, 2002).
Dans le cas du bien-être au travail, comme dans celui des espaces de discussion, les écrits en
sciences de gestion sont rares même s’ils tendent à se développer depuis quelques années
(Detchessahar, 2007, 2009 ; Grosjean, 2004, 2005 ; Richard, 2009 ; Steiler, Sadowsky, Roche,
2010), ce qui place notre recherche dans une problématique naissante. Cette faiblesse
académique nous incite à aborder, dans un premier temps, le bien-être subjectif au travail et
ses frontières conceptuelles. Nous devons donc spécifier ce que nous entendons par bien-être
au travail et par espaces de discussion, pour pouvoir ensuite travailler sur les leviers de
construction de celui-ci dans les organisations. Le schéma de la page suivante propose une
vue synthétique de notre démarche de recherche qui relève d’une approche constructiviste :
Annexe 1
Visualisation du management durable par les RH ( Annexe 2)
Vers un management durable du bien-être au travail ( Annexe 3 )
Dans les milieux du travail, sous l’influence de la conception taylorienne et néotaylorienne,
travailler et se parler ont longtemps été des activités antagonistes. Dans cette optique, se
parler a longtemps représenté une activité périphérique au travail, voir un obstacle à la
réalisation efficiente de son travail, car cela faisait perdre du temps. Cependant la donne s’est
inversée, désormais des organisations telles que BEL, mais également des institutions
publiques telles qu’un Conseil Général ou une mairie ont mis la compétence à communiquer
et à conduire des projets transversaux au centre de leurs activités productives1 . Il s’agit
désormais de se parler, de débattre, de transmettre, de coopérer, autrement dit de réaliser les
activités de travail au moyen du langage, grâce à l’engagement au sein de processus
discursifs, grâce à la conduites de « conversations cruciales » 2 . Dès lors, la notion d’espace
de discussion articulant « le dire et le faire » permet de porter un regard renouvelé sur
l’organisation du travail en rapport avec la préservation du bien-être. L’approche que nous
proposons à travers les espaces de discussion qui relient l’univers de travail, le travail
d’organisation, le contexte organisationnel et l’expérience qu’en ont concrètement les
personnes qui travaillent, permet de poser de manière différente la question de la préservation
de la santé et du bien-être au travail. Ainsi on sort de l’approche individuelle qui tend à faire
porter au « salarié-qui-ne-sait-pas-gérer-son-stress » la responsabilité de son mal-être, on
s’éloigne également de l’approche psycho-dynamique du travail, qui, si elle est fondée sur une
anthropologie plus étayée, reste centrée sur la notion de souffrance au travail. Nous prenons
également de la distance avec les approches ergonomiques du bien-être au travail qui ont
tendance à faire des conditions de travail le facteur premier du bien-être, en mettant à
l’extérieur de l’individu les causes et les ressources qui permettent de préserver ou de
développer santé et bien-être au travail. Nous proposons dans ce chapitre de présenter un
modèle de management durable du bien-être au travail à l’aide des espaces de discussion (1),
en détaillant le rôle et le mode de fonctionnement des espaces de discussion dans la
préservation du bien-être au travail (2), enfin nous présentons les limites et les défis de ce
modèle
Proposition d’un modèle de management durable du bien- être au travail à l’aide des
espaces de discussion
Le sens partagé se construit au quotidien, dans des espaces de discussion centrés sur
l’expérience réelle de travail et ses enjeux, il passe par une réflexion éthique – en tant que
l’éthique se donne pour finalité un questionnement pour développer une puissance d’agir en
vue du bien –bien-être au travail, bien faire son travail et bien-vivre le travail-.
L’enjeu du management durable est de théoriser une pratique de management qui n’épuise
pas les « Ressources Humaines » et qui ait, de ce fait, un caractère salutogénique et donc plus
durable. Si la perspective d’un développement durable met surtout en avant la nécessité de ne
pas épuiser les ressources naturelles de la planète, nous proposons un management
salutogénique du travail à travers les espaces de discussion que nous définissons non pas
seulement comme un management non pathogénique – qui n’épuise pas l’individu au travail –
mais comme un management salutogénique – qui favorise le développement de la santé des
hommes et des femmes au travail -. Le tableau de la page suivante propose une synthèse des
différences entre le management pathogénique et le management salutogénique.
Tableau: D’un management pathogénique à un management salutogénique ( Annexe 4)
I. Introduction :
Le travail est l'un des moyens essentiels pour le développement du pays, la préservation de la
dignité de l'homme et l'amélioration de son niveau de vie ainsi que pour la réalisation des
conditions appropriées pour sa stabilité familiale et son développement social1. Ainsi, Le travail
ne constitue pas une marchandise et le travailleur n'est pas un outil de production. Et donc, la
législation de travail intervient pour garantir aux travailleurs le droit de travail dans des
conditions portantes atteintes à la dignité de ceux-ci.
Le droit est l'ensemble des lois, coutumes, jurisprudences et doctrines qui ont pour vocation de
régir dans une société. Alors le droit du travail est l'ensemble des normes juridiques qui
régissent les relations entre un employeur et un travailleur. Le droit du travail encadre
notamment la formation, l'exécution et la rupture du contrat de travail. Il garantit également le
respect des libertés et des normes de sécurités au travail, et la protection des travailleurs ainsi
que celui des employeurs.
La législation de travail au Maroc se caractérise par sa conformité avec les principes de bases
fixés par la Constitution et avec les normes internationales telles que prévues dans les
conventions des Nations unies et de ses organisations spécialisées en relation avec le domaine
du travail.
1
Dahir n°1-03-194 du 14 rejeb (11 septembre 2003) portant promulgation de la loi n°65-99 relative au Code du
Travail, publié au B.O.n°5210 du 16 rabii I 1425 (6 mai 2004).
Une agence spécialisée de l'ONU, depuis 1946. Sa mission est de rassembler gouvernements,
employeurs et travailleurs de ses États-membres dans le cadre d'une institution tripartite, en vue
d'une action commune pour promouvoir les droits au travail, encourager la création d'emplois
décents, développer la protection sociale et renforcer le dialogue social dans le domaine du
travail2.
L'article 24 du code de travail nous stipule que : « Le contrat de travail est une convention qui
engage le travailleur à fournir ces services personnelles pour une durée déterminée ou non
déterminée à accomplir un travail déterminé en contre parti d'une rémunération dont l'employeur
est débiteur. »
Contrat à l'essai : C'est un contrat qui ne dépasse pas 6 mois maximum et dans ce genre de
contrat les parties concernées peuvent rompre volontairement le contrat et cela sans
indemnités ni préavis.
Contrat à durée déterminé : C'est un contrat ayant un délai fixé par les parties concernées,
c'est-à-dire, il se termine au moment de la date d'expiration fixée par l'employeur et le salarié.
Ce contrat peut se prolongé après l'expiration de la date convenu tant que le salarié continu de
travailler dans les mêmes conditions avec son employeur. Dans ce cas le contrat devient
indéterminé et on dira que ce contrat à été prolongé par Tacite reconduction.
Contrat à durée indéterminé : C'est un contrat qui ne contient pas de délais d'expiration et il
peut prendre fin à n'importe quel moment, soit par l'employeur (on parle de licenciement) soit
par le salarié (on parle de démission).
2
www.ilo.org
3
Article 184 de la loi op citée.
4.1 Le salaire de base : Il est librement débattu entre employeur et salarié, mais il ne peut être
inférieur, selon les secteurs d'activité :
4.3 Le prime d’ancienneté : A moins que le salaire ne soit basé sur l'ancienneté, en vertu d'une
clause du contrat de travail, du règlement intérieur ou d'une convention collective de travail,
tout salarié doit bénéficier d'une prime d'ancienneté dont le montant est fixé à :
L’article 396 du Code du travail dispose que « Le but des syndicats professionnels est la
défense des intérêts économiques, sociaux, moraux et professionnels, l’étude et le
développement de ces intérêts ainsi que l’évolution du niveau culturel de leurs adhérents ». Ils
participent à la préparation de la politique nationale dans les domaines économique et social. Ils
peuvent être consultés pour tous les différends et les affaires qui ont une relation avec leur
domaine d’activité…
Il existe plusieurs syndicats mais les trois centrales syndicales les plus représentatives au Maroc
sont :
- L’Union Marocaine du Travail (UMT) ;
Ils sont régis par le Dahir du 29 octobre 1962 relatif à la représentation du personnel dans les
entreprises qui avait institué « des délégués du personnel dans tous les établissements
industriels, commerciaux, agricoles dans les professions libérales, ainsi que dans tous les
syndicats professionnels, associations, sociétés civiles et groupements de quelque nature que ce
soit employant habituellement au moins dix salariés ».
Les délégués du personnel ont pour mission de présenter au chef de l’entreprise toutes les
réclamations individuelles ou collectives relatives au salaire, aux classifications
professionnelles et à l’application de la législation du travail, etc…
Ils sont élus par les salariés des deux sexes âgés de seize ans révolus et sont éligibles à
condition d’être de nationalité marocaine, âgés de 21 ans révolus.
Le nouveau Code du travail a étendu le principe d’élection dans les exploitations agricoles et
forestières. Il prévoit aussi la rédaction d’une clause retirant le mandat du délégué par décision
des 2/3 des salariés votants. La mission du délégué du personnel prend fin lors de la mise à la
retraite légale du salarié. L’atteinte à la liberté d’élection des délégués du personnel ou à
l’exercice de leur mission ainsi que le défaut d’organisation d’élection des délégués est punie
d’une amende.
Article 179 Il est interdit d'employer les mineurs de moins de 18 ans, les femmes et les
salariés handicapés dans les carrières et dans les travaux souterrains effectués au fond des
mines.
Article 180 Il est interdit d'employer les mineurs de moins de 18 ans dans des travaux, tant au
jour qu'au fond, susceptibles d'entraver leur croissance ou d'aggraver leur état s'ils sont
handicapés.
Article 181 Il est interdit d'occuper les mineurs de moins de 18 ans, les femmes et les salariés
handicapés à des travaux qui présentent des risques de danger excessif, excèdent leurs
capacités ou sont susceptibles de porter atteinte aux bonnes mœurs. La liste de ces travaux est
fixée par voie réglementaire.
Article 549 Constitue «un conflit collectif du travail» tout différend qui survient à l'occasion
du travail et dont l'une des parties est une organisation syndicale de salariés ou un groupe de
salariés, ayant pour objet la défense des intérêts collectifs et professionnels desdits salariés.
Sont également considérés comme des conflits collectifs du travail, tous différends qui
naissent à l'occasion du travail et dont l'une des parties est un ou plusieurs employeurs ou une
organisation professionnelle des employeurs, ayant pour110 objet la défense des intérêts du
ou des employeurs ou de l'organisation professionnelle des employeurs intéressés.
Article 550 Les conflits collectifs du travail sont réglés conformément à la procédure de
conciliation et d'arbitrage prévue à cet effet.
LA CONCILIATION :
Tout différent de travail pouvant entraîner un conflit collectif fait devant le délégué chargé du
travail l'objet d'une tentative de conciliation auprès de la préfecture ou de la province, de
l'agent chargé de l'inspection du travail, de la commission provinciale d'enquête et de
conciliation ou devant la commission nationale d'enquête et de conciliation, selon la nature du
conflit collectif.
L’arbitrage :
L'arbitrage est confié à un arbitre choisi par accord des parties concerné. Les arbitres sont
sélectionner sur une liste d'arbitres fixée par arrêté du ministre chargé du travail.
Cette liste d'arbitres est établie sur la base des propositions des organisations professionnelles
des employeurs et des organisations syndicales des salariés les plus représentatives.
La liste d'arbitres est établie toute en tenant compte de l'autorité morale de ces derniers, de
leur compétence et de leur spécialisation dans les domaines économique et social.
Notant que cette liste des arbitres est révisée une fois tous les trois ans ainsi une indemnité est
fixée pour l'arbitre conformément aux règles en vigueur.
19.Le licenciement
L'employeur ne peut décider de mettre un terme au contrat de travail qui le lie à un salarié
sans justification, sous peine de s'exposer à un contentieux judiciaire. Selon le motif de
licenciement invoqué, la procédure suivie et les conséquences sur le salarié seront différentes.
Tout licenciement qui ne respecte pas les dispositions de l’art 62 du Code de travail est
considéré comme abusif. Il faut donc:
1) Convoquer le salarié fautif à un entretien pour lui expliquer les motifs de la décision de
sanction et recueillir ses explications et moyens de défense dans un PV afin de justifier la
validité de la sanction;
Le salarié qui commet une faute disciplinaire est passible de l’une des sanctions suivantes
prévues par l’article 37 du CT :
- l’avertissement ;
- le blâme ;
Le travailleur qui commet une faute grave peut faire l’objet d’un licenciement au terme de la
procédure particulière instituée à cet effet par le Code du travail.
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https://www.usinenouvelle.com/article/avis-d-experts-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-licenciement-pour-faute-
grave-au-maroc-selon-cms-francis-lefebvre.N430062
III. Les limites de la législation marocaine de travail5
Limite1 : le code du travail est critiqué pour sa formulation, qui prête à confusion. En
effet, deux articles du code du travail sont contradictoires, le 41 et le 532. L’article 41
traite les dommages et intérêts auxquels a droit un salarié “remercié” abusivement. “Si le
licenciement s’avère injustifié, la partie lésée a le droit de demander des dommages et
intérêts. Les parties ne peuvent renoncer à l’avance au droit éventuel de demander des
dommages et intérêts résultant de la rupture du contrat qu’elle soit abusive ou non”,
souligne cet article. Parallèlement, l’article 532 viserait la réintégration du salarié à son
poste ou de percevoir des dommages et intérêts, mais pas les deux à la fois. L’accord
obtenu dans le cadre de la conciliation préliminaire est réputé définitif et non susceptible
de recours devant les tribunaux. A défaut, «le salarié est en droit de saisir le tribunal
compétent qui peut statuer soit par sa réintégration ou par l’octroi des dommages et
intérêts dont le montant est fixé sur la base du salaire d’un mois et demi par année ou
fraction d’année de travail, avec un plafond de 36 mois». L’acte signé par les parties
devant un inspecteur de travail n’est pas définitif. Il peut être discuté au niveau de la
justice. Par contre, l’acte de conciliation entre l’employeur et l’employé et contresigné par
un inspecteur de travail, n’est susceptible d’aucun recours, quel qu’il soit. Pourtant,
certains experts en relations professionnelles voient cette contradiction d’un autre oeil.
Peut-être y a-t-il une contradiction mais elle demeure “apparente”. “C’est la manière
d’écrire qui prête à confusion”, fait remarquer Omar Benbadda, expert en relations
professionnelles. Comme l’indique la loi, les inspecteurs du travail interviennent dans les
cas de licenciement abusif, et même dans le cas où une sanction est à peine décidée.
Pourtant, pour le peu de ces agents qu’il y a, la tâche devient difficile. Le nombre n’aide
pas, et d’après Hassan Ajjaj, président de l’Association marocaine des inspecteurs du
travail (AMIT), un grand mouvement de recrutement est en cours pour y remédier. Aussi,
depuis ces deux dernières années, le nombre de PV a diminué de manière remarquable.
S’agit-il du respect “plus que parfait” du code du travail de la part des entreprises, ou tout
simplement de quelques “omissions” de la part de l’inspection du travail? Quand elles le
sont, les infractions relevées par les inspecteurs du travail finissent dans les tiroirs. “Elles
ne donnent lieu à aucune suite”, se plaint le président de l’Amit. Ils “hésitent” à dresser
des PV, et s’arrêtent à mi-chemin se contentant de simples rapports de visite. Pour la
simple raison que la police judiciaire ne fait pas son travail. Ces agents de police
convoquent les inspecteurs non pas en tant que témoins, mais en tant que personnes en
litige personnel avec l’employeur”, proteste Hassan Ajjaj.
5
Extrait d’un article « Emploi & Carrière Code du travail Ces maudits articles 41 et 532 » sur
L’ECONOMISTE.com Edition N°:2467 Ajouté Le 19/02/2007.
Limite 2 : L'obligation d’avoir un médecin du travail quand l’effectif dépasse cinquante
employés est trop décalée au regard de la taille des entreprises marocaines. Pourtant, la loi
est catégorique sur ce point qui est loin d’être appliqué par les entreprises qui n’en voient
pas la nécessité. Et pour cause, pour si peu d’effectifs, les règles imposées sont
probablement déconnectées. La solution la plus “efficace” est de conclure une convention
avec un réseau de médecins agréés par l’entreprise sans avoir à recruter un médcin à plein-
temps.
Limite 3 : le travail au noir existe et prospère dans tous les secteurs. Aussi, les agents de
la sécurité des employés devraient faire plus attention aux heures supplémentaires qui
posent problème et que personne ne proteste. Toutefois le règlement est clair, le plafond
est fixé à 44 heures de travail par semaine. Pourtant, les dirigeants de certaines entreprises
obligent leurs salariés à effectuer des heures supplémentaires sous peine de sanctions, sans
compensation financière. Pour répondre à cette problématique, une réponse revient sans
cesse: “Tout est pris en considération dans le salaire des employés, y compris leurs heures
supplémentaires.” Et pourtant, les experts tirent la “sonnette d’alarme”. Le droit devrait
être respecté et tous les “extras” devraient être payés, et surtout contractualisés.
IV. Conclusion
Depuis longtemps, la législation du travail au Maroc devait faire l’objet d’une reforme afin
qu’elle soit adaptée aux conventions internationales du travail et répondre a l’évolution socio-
économique de notre pays, en effet, face aux défis de la mondialisation, le Maroc était tenu
d’entreprendre la reforme de son droit du travail, afin de réduire la conflictualité sociale, frein
réel a toute velléité d’investissement et également source permanente de déstabilisation de
l’entreprise
Conclusion
Aujourd’hui, la main d’œuvre est de mieux en mieux formée, ce qui engendre logiquement un
accroissement des attentes de la part des salariés envers l’organisation tant au niveau
personnel que professionnel. Les entreprises font donc face à une situation de plus en plus
délicate, afin de concilier besoins organisationnels et besoins individuels. Cependant , Cette
étude portant sur les risques psychosociaux a démontré le rôle de la GRH et les pratiques
d’entreprise soulignant par la même leurs limites , les entreprises prennent en considération la
notion du stress et mettent en place des actions pour y remédier et pour limiter les risques
psychosociaux. . Il s’agit, pour elle, d’effectuer des choix en lien avec la spécificité de
l’entreprise, la qualité de l’accompagnement des salariés, les exigences de l’environnement et
les orientations du législateur. À travers le pilotage social qu’elle met en œuvre, la GRH peut
proposer aux salariés une aide, un soutien et une écoute individualisés dans une dimension
collective. Dans le cadre des risques psychosociaux, ce type de pilotage doit être en capacité
de prendre en compte les problématiques professionnelles, mais également personnelles des
collaborateurs de l’entreprise Chaque entreprise met en œuvre les moyens d’action propres
aux RPS internes et aux symptômes observés. Les actions sont les réponses directes aux
facteurs de risque. Les relations du travail sont régies par le Code du travail et les
conventions collectives au regard des pratiques propres à chaque secteur d'activité. De plus ,
la législation du travail est constituée, d’une part, des textes ayant fait l’objet du code du
travail , le contrat de travail doit être lu et expliqué au nouveau salarié. Cette lecture lui
permet de poser des questions et éventuellement d'apporter des modifications. En général,
l'employeur laisse au salarié le temps d'examiner ou de faire vérifier par un homme de loi tous
les termes du contrat avant la signature commune. Une fois le contrat signé, celui-ci est
considéré comme définitif. Il ne sera rompu que dans le cadre d'un licenciement, d'une rupture
amiable conventionnelle ou d'une démission. Le Maroc est doté d’un système de sécurité
sociale obligatoire, comme il est signataire de plusieurs conventions dans ce sens.
La surveillance de la législation marocaine du travail est exercée par les inspecteurs de travail,
ces derniers visitent les établissements pour le contrôle de l'application des lois sociales et les
conditions de travail des salariés. En outre, ils renseignent les employés qui viennent
s'informer des dispositions légales qui les concernent. En cas de conflit, les inspecteurs de
travail tentent de concilier les différends qui peuvent opposer travailleurs et employeurs.
Table des annexes
http://www.technocompetences.qc.ca/gestion-rh/politiques-rh/pratiques-de-gestion-des-
rh/gestion-de-carri%C3%A8re
https://www.rhinfo.com/thematiques/engagement-et-reconnaissance/la-gestion-des-carrieres
http://www.coindusalarie.fr/outils-gestion-carriere
http://danielus.over-blog.com/article-la-gestion-des-carrieres-un-levier-strategique-du-
management-des-rh-46093279.html
https://www.memoireonline.com/12/08/1662/m_gestion-des-carrieres-du-personnel-de-
lentreprise-E-C-W5.html
file:///C:/Users/Administrateur/Downloads/537f58c7390ce%20(1).pdf
http://www.pepite-sc.com/blog/ressources-humaines/gestion-de-carriere-quels-sont-les-
enjeux/
www.ilo.org
Dahir n°1-03-194 du 14 rejeb (11 septembre 2003) portant promulgation de la loi n°65-99
relative au Code du Travail, publié au B.O.n°5210 du 16 rabii I 1425 (6 mai 2004).
Extrait d’un article « Emploi & Carrière Code du travail Ces maudits articles 41 et 532 » sur
L’ECONOMISTE.com Edition N°:2467 Ajouté Le 19/02/2007.
https://www.manager-go.com/ressources-humaines/risques-psychosociaux.htm
https://www.afpa.fr/entreprise/accompagner-les-mutations-de-votre-entreprise/prevenir-et-
gerer-les-risques-psychosociaux-rps-
http://www.regionsrh.com/les-enjeux-et-la-prevention-des-rps/
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE……………………………………………………….2
INTRODUCTION…………………………………………………3
1. La gestion des carrieres……………………………………….4
1.1 Introduction ……………………………………………………………………...4
1.2 Définition ………………………………………………………………….4
1.3 -les outils de la gestion de carrière……………………………………….5
5. Bibliographies…………………………………………………32