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TECHNIQUES
2017
Version
SUIVI DES MISES A JOUR actuelle antérieure
Garrot TECH 7
PERTE DE CONNAISSANCE
Défibrillation TECH 3
Insufflations TECH 8
TRAUMATISMES
1
COMPRESSION LOCALE
QUAND ? La compression locale est indiquée sur toute plaie qui saigne abondamment
POURQUOI ? La compression des vaisseaux sanguins au niveau d’une plaie arrête le saignement.
Comment Justifications
2
COMPRESSIONS THORACIQUES
QUAND ? Cette technique est indiquée en présence d’une victime en arrêt cardiaque.
POURQUOI ? Oxygéner les organes d’une victime en arrêt cardiaque en rétablissant une circulation artificielle.
AVEC QUOI ?
Comment Justifications
CHEZ L’ADULTE
Placer le talon d’une main au centre de la poitrine, sur
la ligne médiane, sur la moitié inférieure du sternum, Etude de 2011 :
Chez l’homme où l’on constate 29 % de lésions
Placer l’autre main au-dessus de la première en avec une amplitude inférieure à 50 mm, 33 % lorsque
entrecroisant les doigts des deux mains pour éviter l’amplitude est comprise entre 50 et 60 mm et 63 % si
l’amplitude est supérieure à 60 mm.
d'appuyer sur les côtes ;
En conséquence, lors d’un massage cardiaque externe, il
est recommandé de comprimer le sternum d’environ 5 cm
Réaliser des compressions sternales d'environ 5 cm sans dépasser 6cm.
sans dépasser 6 cm tout en veillant à :
conserver les bras parfaitement verticaux ;
tendre les bras ; verrouiller les coudes ;
maintenir une fréquence comprise entre 100 et 120
compressions par minute.
assurer un temps de compression égal à celui du
Cette technique permet une efficacité maximale.
relâchement ; entre chaque compression, laisser le Il permet au thorax de reprendre sa dimension initiale
thorax reprendre sa forme initiale, sans décoller les après chaque compression thoracique, afin que le coeur se
mains. remplisse bien de sang.
CHEZ LE NOURRISSON
Placer la pulpe de deux doigts d’une main dans
l’axe du sternum, un travers de doigt au-dessus
d’un repère constitué par le bas du sternum à la Ces dernières recommandations essayent de
jonction des dernières côtes ; s’adapter à la réalité et de tenir compte de la
corpulence de la victime et du sauveteur.
Réaliser les compressions sternales à l'aide de la
pulpe des deux doigts en veillant à enfoncer le
thorax sur 1/3 de l’épaisseur soit environ 4 cm.
3
DEFIBRILLATION
Une fois collées sur la peau du thorax de la victime, les électrodes permettent :
• de capter et transmettre l’activité électrique cardiaque au défibrillateur ;
• de délivrer le choc électrique lorsqu’il est indiqué.
Comment Justifications
L’usage du défibrillateur est sûr et sans risque
même utilisé par des personnes qui sont peu ou pas
formées.
Si plus d'un sauveteur est présent, la RCP doit être
poursuivie durant l’installation du DAE. Si le sauveteur est seul et qu’un DAE est visible à
proximité, il peut se munir du DAE et l’utiliser en
Les compressions thoraciques doivent être interrompues interrompant les manoeuvres de RCP pour installer le
seulement lorsque le DAE indique de ne plus toucher à la DAE.
victime.
Dès lors qu’un deuxième sauveteur est présent, ce
dernier se munit du DAE et l’installe pendant que le
premier sauveteur pratique la RCP.
UNITE D’ENSEIGNEMENT PAGE 2 / 3 VERSION 2.1 DU 19/09/2018
PREVENTION ET SECOURS CIVIQUES DE NIVEAU 1
CHEZ L’ADULTE
Mettre en fonction le défibrillateur ;
Suivre les indications de l’appareil;
Mettre en place les électrodes. Pour cela :
• enlever ou couper les vêtements recouvrant la
poitrine de la victime,
• sécher le thorax de la victime s’il est humide ; Ces indications peuvent être vocales ou visuelles.
• déballer et appliquer les électrodes, sur la poitrine
Leur suivi strict permet de réaliser les différentes
nue de la victime, dans la position indiquée sur le opérations plus rapidement et en sécurité.
schéma figurant sur l’emballage ou sur les électrodes ;
Connecter les électrodes au défibrillateur, si
nécessaire.
Lorsque le DAE l’indique, ne plus toucher la victime et
s’assurer que les personnes aux alentours fassent de
même.
Laisser le DAE déclencher le choc électrique
(défibrillateur entièrement automatique) ou appuyer sur
le bouton «choc» lorsque l’appareil le demande
(défibrillateur semi-automatique) ;
4
DESOBSTRUCTION PAR LA METHODE
DES CLAQUES DANS LE DOS
Provoquer un mouvement de toux pour débloquer et expulser le corps étranger qui obstrue les
POURQUOI ?
voies aériennes.
Comment Justifications
La technique varie en fonction du gabarit de la Cela permet de tenir compte non seulement du poids
victime. de la victime mais aussi de la force et des possibilités
du sauveteur.
CHEZ L’ADULTE ET LE GRAND ENFANT
Laisser la victime debout ou assise,
Se placer sur le côté et légèrement en arrière de
la victime, Cette position permet au corps étranger de sortir
Soutenir le thorax avec une main ; de la bouche dès qu’il est débloqué plutôt que de
Pencher la victime vers l’avant ; rester dans les voies aériennes ou descendre plus
Donner de 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos, profondément.
entre les deux omoplates, avec le talon de la
main ouverte.
CHEZ LA VICTIME QUI PEUT TENIR SUR LA CUISSE DU SAUVETEUR
S’asseoir ;
Cette position permet au corps étranger de sortir
Basculer la victime sur sa cuisse, la face vers le bas ;
de la bouche dès qu’il est débloqué plutôt que de
Donner de 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos,
rester dans les voies aériennes ou descendre plus
entre les deux omoplates, avec le talon de la main
profondément.
ouverte.
5
DESOBSTRUCTION PAR LA METHODE
DES COMPRESSIONS ABDOMINALES
Obstruction totale des voies aériennes par un corps étranger chez un adulte ou une enfant après
Comprimer l’air contenu dans les poumons de la victime afin d’expulser le corps étranger par un
effet « piston ».
POURQUOI ?
Suivant l’importance et la position du corps étranger, plusieurs pressions successives peuvent être
nécessaires.
AVEC QUOI ?
Comment Justifications
6
DESOBSTRUCTION PAR LA METHODE IMPOSSIBILITE D’ENCERCLER
DES COMPRESSIONS THORACIQUES L’ABDOMEN DE LA VICTIME
Comprimer l’air contenu dans les poumons de la victime afin d’expulser le corps étranger par un
effet « piston ».
POURQUOI ?
Suivant l’importance et la position du corps étranger, plusieurs pressions successives peuvent être
nécessaires.
AVEC QUOI ?
Comment Justifications
QUAND ? Chez une victime qui peut tenir sur l’avant-bras du sauveteur ;
Immédiatement après une série de 5 claques dans le dos inefficaces.
Comprimer l’air contenu dans les poumons de la victime afin d’expulser le corps étranger par un
effet « piston ».
POURQUOI ?
Suivant l’importance et la position du corps étranger, plusieurs pressions successives peuvent être
nécessaires.
AVEC QUOI ?
Comment Justifications
CHEZ LE NOURRISSON
Placer l’avant-bras contre le dos du nourrisson ; la
main soutenant sa tête ;
Tourner le nourrisson pour que sa face soit côté
ciel ;
Placer l’avant-bras, sur lequel repose le nourrisson
sur la cuisse du sauveteur.
La tête du nourrisson doit être plus basse que Cela permet au corps étranger de sortir de la bouche dès
qu’il est débloqué plutôt que de rester dans les voies
le reste du corps ;
aériennes ou descendre plus profondément.
Placer la pulpe de 2 doigts d’une main dans l’axe du
sternum, un travers de doigt au-dessus d’un repère
constitué par le bas du sternum à la jonction des
dernières côtes ;
Effectuer de 1 à 5 compressions profondes et
successives en relâchant entre chacune.
7
LE GARROT
En présence d’une hémorragie sur un membre lorsque la compression directe est inefficace ou
QUAND ?
impossible.
Comment Justifications
Le garrot est mis en place à quelques centimètres au-dessus de la plaie, jamais sur une articulation :
Le mécanisme de l’efficacité d’un garrot n’est pas
d’écraser une artère sur un os mais bien d’élever
1./- Faire 2 tours autour du membre avec le lien large la pression sous le garrot pour entraîner une
à l’endroit où le garrot doit être placé ; contre-pression qui arrête l’écoulement du sang
2./- Faire un nœud ; dans l’ensemble des vaisseaux du membre.
3./- Placer au-dessus du nœud la barre et faire 2
De ce fait il n’est pas précisé la zone de pose du
nœuds par dessus pour la maintenir ;
garrot sur un membre mais seulement que celui-
4./- Tourner la barre de façon à serrer le garrot
ci est situé au dessus de la plaie.
jusqu’à l’arrêt du saignement et maintenir le
serrage même si la douleur provoquée est Aucune étude comparative n’existe ou ne mentionne le fait
intense. qu’un garrot réalisé à la racine du membre soit plus
efficace qu’un garrot réalisé au-dessus de la plaie même si
celui-ci est placé sur l’avant-bras ou la jambe.
En l’absence de barre, faire le garrot uniquement avec le
lien large ;
Une fois en place, le garrot doit toujours rester visible (ne
Serrer le nœud du garrot le plus fortement possible en
pas le recouvrir) et ne jamais être retiré sans avis médical.
tirant sur chaque extrémité du lien et réaliser un double
nœud de maintien.
Le garrot doit :
POINTS CLES Etre situé en amont de la plaie qui saigne ;
Etre serré pour arrêter le saignement.
8
INSUFFLATIONS
AVEC QUOI ?
Comment Justifications
La victime est préalablement installée en position horizontale et sur le dos :
9
LIBERATION DES VOIES AERIENNES
Réalisée systématiquement avant de pouvoir apprécier la respiration chez une victime qui ne
QUAND ?
répond ou ne réagit à aucune sollicitation verbale ou physique.
AVEC QUOI ?
Comment Justifications
Placer la paume d’une main sur le front de la victime ;
Placer 2 ou 3 doigts de l’autre main, juste sous la pointe du menton en prenant appui sur l’os.
Eventuellement s’aider du pouce pour saisir le menton.
CHEZ LE NOURRISSON
Allongé sur un plan dur et du fait du volume de sa
tête, un nourrisson a la tête en position de
flexion.
Cela provoque une obstruction des voies
aériennes.
Amener doucement la tête du nourrisson en position
neutre dans l’alignement du torse et élever le menton Pour maintenir les voies aériennes libres, il faut
tout en évitant une bascule excessive. décoller son menton de son thorax en amenant la
tête du nourrisson en arrière, en position neutre.
Une bascule excessive est susceptible de
provoquer une extension du rachis et une gène
de la ventilation.
10
MAINTIEN DE LA TETE
Victime qui présente une douleur du cou à la suite d’un traumatisme (suspicion de traumatisme
AVEC QUOI ?
Comment Justifications
Le maintien de la tête d’un blessé du rachis a
pour objectif de stabiliser le rachis cervical et de
limiter ainsi les mouvements.
Il n’est pas obligatoire de faire le maintien si la
Se placer en position stable à genou ou en victime peut rester immobile.
trépied dans l’axe de la victime, au niveau de sa Cette stabilisation à 2 mains de la tête peut aussi
tête ;
être demandée au sauveteur par le médecin
Placer les 2 mains de chaque côté de sa tête pour
la maintenir dans la position où elle se trouve. régulateur.
Le sauveteur doit être dans l’axe de la victime au
Pour diminuer la fatigue, il est possible de prendre niveau de sa tête et être stable pour ne pas
appui avec les coudes sur le sol ou sur les genoux. bouger.
Il n’est pas demandé au sauveteur de placer la
tête en position neutre mais bien de la
maintenir dans la position où elle se trouve.
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POSITION LATERALE DE SECURITE
AVEC QUOI ?
Comment Justifications
CHEZ L’ADULTE OU L’ENFANT
1ER TEMPS : PREPARER LE RETOURNEMENT DE LA VICTIME : L’alignement des jambes et la position du
Retirer les lunettes de la victime si elle en porte ; membre supérieur anticipent la position finale.
Rapprocher délicatement les membres inférieurs
de l’axe du corps ;
Placer le bras de la victime, situé du côté sauveteur, Lors du retournement, le maintien de la main de
à angle droit de son corps ; la victime contre son oreille permet
Plier le coude de ce même bras en gardant la d’accompagner le mouvement de la tête et de
paume de la main de la victime tournée vers le haut ; diminuer la flexion de la colonne cervicale qui
Se placer à genoux ou en trépied à côté de la pourrait aggraver un traumatisme éventuel.
victime, au niveau de son thorax ;
Saisir le bras opposé de la victime et amener le dos
de la main de la victime sur son oreille, côté sauveteur ;
Le maintien de la main sous la joue de la victime
Maintenir le dos de la main de la victime pressée
limite les mouvements de colonne cervicale.
contre son oreille, paume contre paume ;
Attraper la jambe de la victime, tout en gardant le
pied au sol ;
S’éloigner du thorax de la victime. Afin de pouvoir la retourner sans avoir à reculer.
CHEZ LE NOURRISSON
Placer le nourrisson sur le côté, dans les bras du
sauveteur le plus souvent.