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PLAN
1. RAPPELS D’ANATOMIE
2. GÉNÉRALITÉS
3. TECHNIQUES D’ANESTHESIE NON INVASIVES
4. TECHNIQUES D’ANESTHESIE INVASIVES
12. ANATOMIE
Le trijumeau est le nerf du 1er arc branchial d’où partent (les processus
maxillaires et le sous-maxillaire ) et qui assure l’innervation sensitive de la face ;
Terminaison :
Le Nerf ophtalmique de Willis (V1) : traverse le sinus
caverneux et émerge du crâne par la fissure orbitaire
supérieure ;
Le Nerf maxillaire (V2) : émerge du crâne par le trou grand
rond ;
Le Nerf mandibulaire (V3) : émerge du crâne par le trou ovale
La paralysie du V anesthésie d’une hémiface, abolition du réflexe cornéen,
amyotrophie du masséter.
13. Fonctions
N. MOTEUR : muscles de la mastication ;
N. SENSITIF :
sensibilité de la peau du visage, du cuir chevelu, des paupières
supérieures,
des dents, de la cavité buccale,
des sinus
des 2/3 antérieur de la langue ;
II. GENERALITES
1. Historique
1. 1884 : Carl KOLLER : utilise la cocaïne pour l’anesthésie par contact en
ophtalmologie et en otorhinolaryngologie. Richard Hall : inaugure son emploi en
chirurgie dentaire et William Halsted : introduit la technique du « bloc nerveux ».
2. 1886 à 1887 :
E. Feinberg (1886), et F.-Franck (1887) établissent que : « le contact direct
d’une solution de cocaïne avec un tronc nerveux détermine l’abolition des
propriétés fonctionnelles de ce nerf »,
Corning et Oberst : inaugurent alors la technique de l’anesthésie locorégionale : au
lieu d’agir dans la région concernée, ils opèrent sur le nerf correspondant.
3. 1894 à 1898 :
Avec l’Allemand H. Braun, puis les Anglais G. Oliver et E. Sharpey-Schafer
(1894),
et les Américains J. J. Abel et A. C. Crawford (1898) : « l’adrénaline est introduite
en anesthésie locale comme vasoconstricteur pour ralentir l’élimination du
médicament ».
4.1901 :
J. A. Sicard et F. Cathelin mettent au point : l’anesthésie péridurale « en injectant le
médicament dans le liquide céphalorachidien ».
5.1902 :
DÉFINITION
Une anesthésie locale : inhibe de façon réversible la propagation des signaux
le long des nerfs. Si cette anesthésie est réalisée au niveau de voies nerveuses
spécifiques, elle est susceptible de produire des effets tels que : l‘analgésie :
diminution de la sensation de douleur et la paralysie : perte de puissance du muscle.
Elle s'oppose à l‘anesthésie générale où le patient est endormi.
Il existe différents types d’anesthésie locales :
Anesthésie topique ou de surface : l'anesthésique sous forme de gel ou
pommade est déposé sur la muqueuse.
Anesthésie par infiltration : l'anesthésique est déposé à proximité du ou des
nerfs à anesthésier, grâce à une aiguille.
Les anesthésies loco régionales,
plus efficaces que la simple anesthésie locale,
anesthésient un nerf ou un territoire donné, souvent plus large
que la zone chirurgicale concernée.
Ces techniques permettent d'effectuer des chirurgies de plus
grande envergure.
Elles nécessitent des doses d'anesthésiques locaux modérées
pour une grande efficacité.
A) TECHNIQUE NON INVASIVES
Cryo-anesthésie locale
Anesthésie par attouchement ou badigeonnage
Anesthésie par pulvérisation
B) TECHNIQUES INVASIVES LOCALES
Infiltration muqueuse ou dermique superficielle
Anesthésie intrapulpaire / Anesthésie intraseptale
Anesthésie intraligamentaire / Anesthésie para-apicale
C) TECHNIQUES INVASIVES RÉGIONALES
Nerf maxillaire supérieur
Nerf mandibulaire
1. S’obtient par projection sur la muqueuse d’un liquide très volatil dont
l’évaporation entraîne : une diminution brutale de la T° locale et un blocage
physico-chimique des récepteurs dermiques ; Ex : le tétrafluorodichloroéthane
2. Permet :
Une anesthésie fugace et superficielle ;
Usage limité à l’incision de petites collections suppurées sans extension en
profondeur (parulies ou abcès sous-périostés palatins) ne nécessitant pas un
débridement en profondeur ; Possibilité d’extraction de dents mobiles et de
lait ;
Infiltration d’anesthésique indolore chez les enfants notamment.
B) ANESTHÉSIE PAR ATTOUCHEMENT OU BADIGEONNAGE
PRÉPARATION DU PATIENT
1. Une injection est une routine pour le chirurgien-dentiste, mais dans bien des
cas, celle-ci se révèle être une expérience pénible pour le patient. Le
confort psychologique donné au patient est essentiel afin de gagner sa
confiance.
2. Une approche franche, lui donnant toutes les informations sans rien omettre
sera le meilleur moyen d'avoir la confiance du malade.
3. L'emploi judicieux d'une prémédication peut rendre service pour préparer
un patient agité et effrayé par l'idée d'une injection. Le succès du traitement
dépend de la façon dont le praticien fera le nécessaire pour créer un climat de
confiance et de calme. Mais parfois, l'utilisation d'anxiolytique se révélera
nécessaire avant l'injection.
POSITION DU PATIENT
Après une injection, le patient ne doit jamais être laissé seul car une
réaction imprévue peut se produire à n'importe quel moment.
Si le chirurgien-dentiste ne reste pas avec lui, une infirmière doit toujours
être présente. Du fait du délai d'action très bref des anesthésiques
modernes, le praticien doit et peut rester avec son patient.
EN RESUME
a. Technique
c. Indications :
Biopsie
Incision d’un abcès
Complément d’une anesthésie para-apicale ou d’une tronculaire au
niveau du parodonte marginal
D. ANESTHÉSIE INTRASEPTALE
1. Technique :
Porter l'anesthésique au sein même de l’os alvéolaire, après passage
muqueux et traversée de la corticale osseuse externe.
L’aiguille courte pénètre au milieu de la base de la papille inter
dentaire, perpendiculairement à la table vestibulaire dans le sens
mésio-distal, en réalisant un angle de 45 d° dans le sens vertical;
2. Caractéristiques : anesthésie de prise rapide, d’effet court, très efficace pour
les soins conservateurs;
3. Complications : difficultés de pénétration, alvéolites et retard de
cicatrisation;
4. Indications : indifféremment utilisée à la mandibule et au maxillaire
E. ANESTHÉSIE PARA-APICALE
A. GÉNÉRALITÉS
a- Elle consiste à supprimer la conduction nerveuse en amont des branches
terminales.
b- Elle se traduit par la perte de la sensibilité douloureuse dans la région
sous la dépendance exclusive de ce nerf. ;
c- Au niveau de la cavité buccale : l’anesthésie tronculaire intéresse
exclusivement le trijumeau ou ses branches ;
d- Elles prend son intérêt dans :
Les interventions dépassant le cadre d’un organe dentaire
Les cas ou les techniques locales sont :
Inefficaces (inflammation) ;
Dangereuses (collection suppurées vestibulaires),
Impossibles (trismus serré);
douloureuses et nécessitant leur répétition
e- Ces anesthésies sont faciles à obtenir, si chaque temps de la technique est
scrupuleusement observé.
f- L’attention du praticien se porte sur les repères
g- Ensuite le mouvement de la seringue est parfaitement analysé et compris,
en gardant en tête l’anatomie de la région traversée,
jugeant les anomalies qui peuvent être rencontrées.
Ces obstacles analysées, découverts, sont facilement levés
h- toute improvisation : risque d’être sanctionnée par un échec.
i- L’infiltration déposée à l’aveugle , peut conduire à des manifestations ,
transitoires certes, mais inattendues (paralysie faciale ou oculomotrice…);
j- l’échec de l’anesthésie est toujours le résultat d’une faute technique.
k- L’anesthésie tronculaire peut être obtenue par : Voie endobuccale ou Voie
cutanée exobuccale
1° VOIE ENDOBUCCALE
1. TECHNIQUE
1. Indications :
Anesthésie de l’hémi-langue mobile, du plancher
De la gencive du versant linguale
2. Technique :
Elle s’effectue par simple infiltration du plancher postérieur, au contact de la
table interne , en dedans de la dent de sagesse.
1. Indications
Anesthésie jugale
et celle de la gencive vestibulaire
2. Technique
1. Indications :
B
B. Bloc
du nerf C. Bloc du nerf
A. Position verticale de l’aiguille mentonni mentonnier par
en cas d’injection intra orale er par voie extra orale. .
dans l’axe dorso-crânial. voie intra
B. Position horizontale de C. Pratique du bloc du nerf mentonnier par
orale. .
l’aiguille lors de la technique voie extraorale.
B. Position horizontale de l’aiguille lors de la
technique extraorale.
a. Technique:
1. VOIE ENDOBUCCALE
Anesthésie du nerf nasopalatin
Anesthésie du nerf palatin antérieur
Anesthésie des nerfs dentaires postéro-supérieurs
Anesthésie du nerf sous-orbitaire
Position et direction de
l’aiguille pour
l’anesthésie du nerf
infraorbitaire droit .
NERF MAXILLAIRE
SUPÉRIEUR: VOIE
HAUTE
NERF MAXILLAIRE
SUPÉRIEUR: VOIE
BASSE
1. Généralités
2. Indications
Anesthésie de tout le maxillaire supérieur : depuis la fosse ptérygo-
maxillaire jusqu’à la ligne médiane ou s’établissent des connections
avec les terminaisons nerveuses du côté opposé.
1. HISTORIQUE
2. CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUE
Effets centraux
a) Avantages
b) Effets indésirables
Il est contre-indiqué en cas d’hypertension intracrânienne sévère, car le N2O
augmente le volume sanguin cérébral, le débit sanguin cérébral et donc la
pression intracrânienne.
Des effets psychodysleptiques peuvent être notés : impression de vertige,
distorsions visuelles et auditives, paresthésies. Il existe parfois une excitation
paradoxale.
Il existe une tolérance : avec diminution de l’effet analgésique en cas
d’anesthésie supérieure à 2 heures.
Des nausées et des vomissements : sont relativement fréquents, jusqu’à un
tiers des cas, surtout en cas d’utilisation de plus de 30 minutes. Ils dépendent
en fait de l’âge, du sexe, du type d’intervention, de la prédisposition au mal
des transports et de l’association éventuelle à d’autres produits.
Il existe une baisse de l’odorat.
5. Effets cardiovasculaires
6. Contre-indication :
insuffisance cardiaque
ou de choc non contrôlé.
c) ADMINISTRATION : Entonoxt®
Indications :
utilisé dans l’analgésie en médecine pré hospitalière et hospitalière,
pour des actes brefs et superficiels. donc parfaitement adapté à la
chirurgie odonto-stomatologique.
Matériel :
administration avec du matériel couramment utilisé en anesthésie et
nécessité donc d’une période d’apprentissage : masque de taille adaptée,
valves sans ré inhalation, Ambu, filtre humidificateur, ballon de taille
adaptée au poids de l’enfant, apport d’oxygène pur en parallèle (lunette,
masque), matériel d’aspiration branché et vérifié, oxymètre de pouls.
Modalités d’administration
Effets secondaires
risque hypoxique peu important avec les bouteilles d’Entonoxt, sous réserve
de la stabilité du mélange (stockage des bouteilles).
risque d’hypoxie de diffusion réel durant les 30 minutes suivant
l’administration de N2O en l’absence d’inhalation d’oxygène pur n’a
pendant les 5 à 10 minutes suivant la fin de l’administration de N2O.
Contre-indications
l’hypertension intracrânienne,
l’altération de l’état de la conscience,
un emphysème, un pneumothorax ou une embolie gazeuse,
un syndrome occlusif,
la chirurgie des voies aériennes au laser ou avec un bistouri électrique,
des administrations itératives pendant plus de 3 jours
Et l’anémie mégaloblastique.