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E-manifestations cliniques :

variaient de l’urticaire à la mort subite dans un tableau


de choc
A-Introduction : Le -les signes prodromiques : malaise, prurit …. A-Introduction : le choc septique est une réponse
choc anaphylactique est un état de choc secondaire à
inflammatoire non spécifique explosive à une
une réaction allergique ; c’est la manifestation la plus
infection sévère, responsable d’un trouble de
grave des réactions d’hypersensibilité de type 1 selon Signes Choc 1-Phase
hypovolémique : l’oxygénation tissulaire, lié à une diminution
hyperkinétique
la classification de GELL et COOMBS, Il est de nature
cardio- Hypotension d’extraction de l’oxygène au niveau de la cellule (une
hypovolémique hypovolémie relative (vasoplégie) rapide : avec Dc
vasculaires PAS < à 90 mm
augmenté
baisse de DAVO2).il se manifeste par une insuffisance
Hg, pouls circulatoire aigue, associée à une défaillance des
B-Les mécanismes physiopathologiques : le rapides ….ce
autres organes.
choc anaphylactique évolue en 2 phases : choc est dit 2-Phase
chaud du fait hypokinétique
B-classification :
1-la première phase (rapide) : libération de l’histamine(le
d’une lente : avec Dc 1-SIRS (REPONSE SYSTEMIQUE A UNE AGRESSION) :
premier médiateur libéré) par les mastocytes et les
vasodilatation
basophiles qui possède un effet spasmogéne. diminué -Température supérieure à 38 0C ou inférieure à 36 0C.
périphérique …
2-la deuxième phase ( lente) : afflux cellulaire –Fréquence cardiaque supérieure à 90 batt/minute.
on a 2 phases :
( éosinophiles , macrophages ..) Responsable de ou on note une
–Fréquence respiratoire supérieure à 20 cycles/minute
l’amplification de la réaction inflammatoire et des lésions RAS et PA et -PaCO2 < 32 mm Hg.
tissulaires. PVC qui sont –Globules blancs sup à 120.000 ou < (inf) à 4000/mm3 .
diminuées dans 2-SEPSIS : d’étiologie infectieuse
– tous ces phénomènes sont possibles qu’après un 2éme
les deux phases 3-SEPSIS SEVERE OU GRAVE
contact avec le même allergène sensibilisant.
4-CHOC SEPTIQUE
Signes - rhinorrhée, dyspnée
C- les éléments mis en jeu : bronchospasme, œdème
5-BACTERIEMIE : présence d’une bactérie vivante à
respiratoires l’hémoculture, en rapport avec un passage éphémère
1-IG E : qui sont libérés par les LBs lors du premier contact de Quink œdèmes
du bactérie dans le sang.
avec l’allergène et sont fixés sur la surface des mastocytes pulmonaires
6-SEPTICEMIE : présence d’un organisme vivant dans
et des basophiles.
Ce sont les premiers signes à le sang (3 hémocultures +), en rapport avec un passage
2-les médiateurs chimiques : libérés par les cellules Signes
apparaitre / 1-cutanés : prurit , répété du germe dans le sang.
activées par le complexe antigène-anticorps (IG E) ; et sont cutanéo-
urticaire , érythème …. /2- C-Physiopathologie : l’agent infectieux (BGN par
de 2 types : muquex muqueux : œdème de Quink
------les médiateurs pré-formés : l’Histamine ++ et les lipopolysaccharides) ou BGP( acide techoique) va
autres : héparine, sérotonine ,hydrolases, trypase. Autres 1-Digestifs : Vomissements, stimuler l’afflux des cellules de l’inflammation vers le
diarrhée 2-neurologiques : les 3c
------les médiateurs néo-formés : métabolites de l’acide signes foyer infectieux( surtout les PNs , macrophages…) ,ces
(confusions, céphalées, cellules après activation libèrent de nombreux
ARACHIDONIQUE : PG, thromboxanes, leucotriénes et
convulsion) 3-autres : œdème médiateurs chimiques EXMP :
PAF.
palpébrale 1 les PNs: PG, Histamine, PAF, , Radicaux libres…
3-les cellules : mastocytes, basophiles.
F-facteurs aggravants :IC, asthmes ,bétabloquant… les plaquettes : PAF, Histamine , PG…
D-les facteurs étiologiques : multiples
aliments, insectes, latex, médicamenteux (anesthésie, G-sévérité clinique : atteinte multivéscérale modérée - les cytokines ( IL1 et TNF ) jouent un rôle majeure
dans la physiopathologie du choc septique en
quelques antibiotiques, AINS, produits de contraste radio) puis sévère et le stade le plus grave est l’arrêt circulatoire
induisant la libération de : 1 - NO
ou autres : vaccins, sérum, enzymes… et/ou respiratoire. H-notion 2-cytokines pro-inflammatoires : IL6,IL8,INF
de réaction anaphylactoide : l’activation des 3-cytokines anti-inflammatoires : IL4,IL10,IL11…
mastocytes est IG E –indépendante, l’apparition des ---------- le système de défense de l’hôte : la
signes clinique (les mêmes signes de la réaction phagocytose, l’inflammation, la coagulation , et
anaphylactique) est possible dès le 1er contact avec l’immunité spécifique ( TH1 et LB) .
l’allergène. D-Conséquences cliniques, biologiques :
- parfois des BGP :SURTOUT le STAPHYLOCOQUE, pneumonie l’activité musculaire), cette production dépend de
Signes
traduisant
-fièvre ou hypothermie. -exceptionnellement les virus , parasites et les champignons . l’âge, du sexe, de l’alimentation et de l’activité
– frisson et signes en rapport avec la porte d’entrée.
l’infection physique. elle est en fonction de la valeur
**porte d’entrée : la plus fréquente est la
calorique des aliments aussi ( 9 calories pour 1g de
Signes -hypotension artérielle < 90
mm Hg (hypo perfusion
1-phase
hyperkinétique
pulmonaire puis la digestive et autres(
lipides/ 4 calories pour 1g de glucides ou de
traduisant tissulaire) tachycardie avec brève : avec Dc urinaire/cutanée/vasculaire…)
protéines).
l’insuffisance pouls filants élevé / RVS F-conséquence physiopathologique :
circulatoire –oligo-anurie (diurèse basse/et
C-Thermolyse (perte de chaleur) :
1-atteinte cardio-vasculaire : la chaleur est éliminée essentiellement par la
<30ml/h). DAVO2 basse
–polypnée (témoin de a-trouble de la macrocirculation : hypovolémie peau. La dissipation calorique résulte d’un
l’acidose métabolique et de 2-phase constante ( par vasoplégie) / hyperperméabilité
hypokinétique gradient de chaleur entre la T centrale et la T
l’hypoxémie) … capillaire/ vasodilation artérielle et vineuse
REMARQUE : les signes de lente : avec Dc externe. On note 4 mécanismes de perte de
défaillance viscérale bas / RVS élevée b- trouble de la microcirculation : hypoperfusion chaleur :(rayonnement, convection, conduction,
apparaissent quand le choc /DAVO2 basse tissulaire avec diminution de la viscosité évaporation de la sueur).
se pérennise . sanguine et hyperperméabilité capillaire
* le choc septique évolue en D-Régulation thermique :
deux phases : avec une
c-dysfonction myocardique : les effets des
1-régulation essentiellement nerveuse :
déférence arterio- cytokines libérés sont : une réduction de la a- les centres la thermorégulation :
vineuse(DAVO2) basse dans contractilité myocardique avec diminution de la
les deux phases.
- l’hypothalamus antérieure s’oppose à la chaleur.
fonction d’éjection systolique + hypoperfusion – l’hypothalamus postérieur s’oppose au froid.
rénale Insuffisance rénale aigue fonctionnelle / oligo-
anurie
coronaire. b-thermorécepteurs :
REMARQUE : cette atteinte myocardique peut -périphériques : de la peau et des muqueuses :
neurologique Trouble de la conscience : confusion,
être initialement masquée par la tachycardie ou récepteurs au chaud (réseaux de RUFFINI)
agitation …
l’augmentation de la post charge du VG. récepteurs au froid (corpuscule de KRAUSSE)
hépatique Insuffisance hépatocellulaire / ictère 2-atteinte pulmonaire : SDRA ( syndrome de -centraux: au niveau de l’hypothalamus antérieur,
(cholestase)/ cytolyse hépatique
détresse respiratoire aigu : insuffisance plus sensible au chaud qu’au froid.
digestif Hémorragies digestifs respiratoire aiguë + œdème lésionnel ) c- les voies de conduction :
3-modification de la coagulation : CIVD avec -afférentes : les Fx spinothalamique croisés soit :
consommation des plaquettes ( thrombopénie) et elle gagne le cortex : thermosensibilité consciente
surrénale Insuffisance surrénalienne absolue ou des facteurs de coagulation elle gagne l’hypothalam : thermosen inconsciente
relative 4-modification de l’immunité ( LT cytotoxique / -efférentes : qui gagne les effecteurs :
cutanés Pâleur/ marbrures / sueurs… CD4+etTH1/ LB ). *motrice par voie extrapyramidale vers le muscle
squelettique exp: frisson, tremblement.

autres Activation de la coagulation et consommation


des facteurs de coagulation / hyperglycémie.
vasomotrice par le système noradrénergique: FML
*sécrétoire par le système parasympathique
A-Introduction : cholinergique (glandes sudoripares).
**conséquences biologiques : l’homme sain conserve une température centrale 2-régulation hormonale :

-hyperleucocytose ou leucopénie / thrombopénie / anémie. constante autour de 37°C malgré les variations a-glande surrénale: sécrétion d’adrénaline, augmente la
thermiques de l’environnement : l’homéothermie. thermogenèse et diminue la thermolyse
–alcalose respiratoire à la phase précoce / acidose (vasoconstriction cutanée).
métabolique (HYPERKALIEMIE) - hyperglycémie Cette température (T) évolue selon un rythme
b-glande thyroïde : t3/t4 augmentent la thermogenèse
-hyperlactatémie. circadien : la valeur la plus basse le matin au en augmentant de l’activité métabolique.
**marqueur biologique : réveil (36.5°C) et la valeur la plus haute (37-37.5°C)
E-Réponses thermorégulatrices :
-prélèvement microbiologique (hémocultures répétées / en fin d’après-midi.
ECBU/sécrétions… -imagerie : TLTX , TDM, écographie …
1-mécanisme de lutte contre le froid :
B-Thermogenèse (production de chaleur) : a-diminution de la thermolyse : vasoconstriction des Vx
E-Etiologies : *les germes en cause : c’est un phénomène physiologique. sous cutanées/Horripilation/Bradypnée.
-le plus souvent des BGN :entérobactéries, Pseudomonas La chaleur est un déchet produit par le b-augmentation de la thermogenèse : frissons/
métabolisme oxydatif (notamment lors de tremblements/ hyper catabolisme (adrénaline).
2-mécanisme de lutte contre la chaleur : ****La suite des conséquences de l’hypothermie (tableau) : gaz en amont de l’obstacle.
a- augmentation de la thermolyse : vasodilation des Vx –les gaz accumulés proviennent : essentiellement de l’air
sous cutanées/sudation/Tachypnée ou Polypnée. 2-signes neurologiques : agitation / obnubilation / coma dégluti + des gaz produits par la fermentation bactérienne
b-diminution de la thermogenèse : diminution l’activité profond à 28°C/ réflexe ostéo-tendineux vifs puis abolis à intestinale + la diffusion des gaz dissous dans le sang vers la
musculaire et métabolique moins de 30°C / état mort apparente à < 25°C. lumière intestinal exemple : (gaz carbonique : CO2).
3-troubles cardiovasculaires : bradycardie/ hypo TA/trouble –les vomissements sont tardifs et moins fréquents.
F-hyper et hypo thermie :
du rythme (FV) / ECG : onde J d’osbum. ***Les conséquences de la distension intestinale :
4-autres signes : insuffisance rénale aigue/ pancréatite aiguë /
a-alteration de la motricité (atonie).
hémorragie digestive/ trouble de la crasse sanguine.
b-élévation de la pression intra intestinale.
Défini- Une T centrale supérieure à 38°C. c-altération de la perfusion de la paroi intestinale :
tion (augmentation de la thermogenèse et -une stase vineuse (vasodilatation) responsable d’un
diminution de la thermolyse)
œdème de la paroi/ anoxie responsable de l’hyper
causes 1-hyperthermie d’exposition :coup de A-Introduction : perméabilité capillaire / tardivement une ischémie.
chaleur. 2-hyperthermie infectieuse c’est un arrêt complet et persistant du transit des d- majoration des troubles hydro électrolytiques : par
(septique) ou Fièvre : c’est une anomalie du matières et des gaz au niveau d’un segment intestinal. réduction de l’absorption hydro électrolytique.
thermostat (centre nerveux) due à l’action
des pyrogènes sécrétées par les micro- B-Mécanismes physiopathologiques : e-trouble respiratoire : une gêne aux mouvements du
organismes (rôle des cytokines et diaphragme (Volume courant bas).
prostaglandines), avec conservation des 3-au cours des occlusions par strangulation :
mécanismes de la thermorégulation, elle l’occlusion est responsable d’une ischémie avec nécrose de
évolue en 3 phases : a-phase d’ascension 1-occlusion dynamique : l’anse intestinale et d’un état de choc hypovolémique (3eme
:l’organisme lutte contre le froid ( T du a-occlusion spasmodique par contracture d’un segment secteur) + un collapsus cardiovasculaire
sujet< T de référence centrale) b-phase
intestinal ou iléus paralytique : en rapport avec la -plus tard la nécrose sera responsable d’une prolifération
d’équilibre : la T du sujet est voisine de la T
de référence centrale à un niveau élevé proximité d’un foyer infectieux (péritonite), hématome microbienne (la translocation microbienne est favorisée
c-phase de défervescence :l’organisme lutte rétro-péritonéal… par la distension intestinale).
contre la chaleur ( après normalisation de la b-occlusion paralytique par atonie intestinale : lors de D-Etiologies :
T de référence centrale). trouble métabolique (hypokaliémie) 1-occlusion mécanique (simple ou par strangulation) :
3-hyperthermie inflammatoire.
4-hyperthermie maligne : anomalie -hernie /brides/volvulus /invagination intestinale /cancers
génétique du métabolisme calcique 2-occlusion mécanique simple : de la cavité abdominale (hépatique)/sténose du pylore /
musculaire (lors de l’administration de -obstruction de la lumière intestinale par un corps étranger. corps étranger.
certains anesthésiques : halothane, –compression extrinsèque de l’intestin (tumeur, grossesse…) 2-occlusion dynamique :
curare(succinChol), neuroleptiques -obstruction par épaississement de la paroi intestinale. -Hypokaliémie / Hypomagnesémie /proximité d’un foyer
Consé 1-signes neuromusculaires : convulsion /
infectieux ( péritonite, pancréatite…)
quences contracture musculaire /trismus /agitation/
rhabdomyolyse/fasciculation/voir coma. 3-occlusion mécanique par strangulation : E-Conséquence cliniques :
2-signes cardiovasculaires : tachycardie/PA - torsion d’une ou plusieurs anses intestinales
normale ou basse / Extrasystole. (volvulus). –étranglement annulaire.
3-signes respiratoires : polypnée –invagination d’un segment intestinal. 1-signes digestifs : -douleurs abdominales précoces.
/tachypnée. –vomissements alimentaires puis fécaloïdes
4-autres signes : déshydratation / oligurie / (occlusion haute).
insuffisance rénale /trouble hépatique. C –Conséquences physiopathologiques : –distension abdominale (occlusion basse).
1-au cours des occlusions hautes : –arrêt complet et permanant du transit.
Défini- Une T centrale < à 35°C, plusieurs stades : –niveau hydro-aérique (ASP).
tion -hypothermie modérée : T° =32-35°C avec -concerne le duodénum et la partie initiale du jéjunum.
trouble de la conscience. –on observe : des vomissements précoces et abondants.
–hypothermie grave : T°C =25-32°C –les pertes électrolytiques (vomissement de liquide 2-signes généraux : Hyperthermie/signes de déshydratation/
fibrillation ventriculaire(FV) à 28°C gastrique riche en NaCl/ HCl/ KCl) se traduisent par : altération de l’état générale.
-hypothermie majeure : T° <25°C l’état de *une hyponatrémie/une hypochlorémie /une hypokaliémie.
mort est posé
**une alcalose métabolique (perte des ions H+). 3-signes -tachycardie.
causes Hypothermie induite ou contrôlée/ cardiovasculaires : –hypotension artérielle.
–la distension intestinale est de moindre importance.
exposition au froid/ intoxication
médicamenteuse ou alcoolique / 2-au cours des occlusions basses :
infectieuse hypothyroïdie (myxœdème)/ -occlusion iléale et colique / la distension intestinale
4-autres signes : -trouble respiratoire.
pan hypopituitarisme prédomine. Elle résulte de l’accumulation de liquides et de
Conséq- 1-signes respiratoires : hypoventilation /
quences apnée à moins d 330C.
6-Conséquences cliniques et biologiques : d’admission et de sortie du cerveau = càd par le débit du
A- ictère hémolytique : accompagné de fièvre, sans prurit, il LCR et le débit sanguin cérébral (DSC),
peut-être : (PIC normale = 10-15mm HG chez l’adulte).
AIGU : incompatibilité transfusionnelle : ….l’augmentation du volume intracérébral est relié à
1-Définition : l’ictère est une coloration jaune des -état de choc (hypotension artérielle). l’élévation de la PIC par l’étude de la courbe de compliance
téguments et des muqueuses due à une hyper bilirubinémie –hyperthermie (fièvre). /selles claires. cérébrale (de LANGFIT). (Voir la courbe de la série jaune).
(supérieur à 20mg/L). –hémoglobinurie = des urines rouge porto. – le paramètre important dans les mécanismes de
CHRONIQUE : compensation de l’HTIC est le temps (caractère aigu ou
2-Rappel physiologique :
3 signes cliniques : SPMG, pâleur cutanéo-muqueuse et progressif de la lésion).
-la destruction des GR après 90-120jrs aboutit à la libération
urine claires et selles foncées. –la PPC est définit par : PPC=PAM-PIC
de la globine, et la transformation de l’hème en biliverdine
3 signes biologiques : anémie, hyper bilirubinémie PAM pression artérielle moyenne.
puis en bilirubine libre.
-la bilirubine libre (BL) dans le sang est liée à l’albumine. indirecte, augmentation du taux de réticulocytes. 4-Mécanismes de l’HTIC :
-la glucoro-conjugaison da la bilirubine dans le foie (les B-ictère des cirrhoses : a-augmentation du volume du parenchyme cérébral :
hépatocytes) par une enzyme : Glucoronyl transférase. clinique : BI du foie tranchant +signes d’HTP (ascite…). -œdème cytotoxique : cellules cérébrales gonflées.
-l’excrétion da la bilirubine conjuguée (BC) dans la bile. Biologique :hyper bilirubinémie directe et indirecte (mixte) –œdème vasogénique : extravasation de l’eau vers le
–dans l’intestin la BC est hydrolysé en BL par la flore C-ictère cytolytique ou par hépatite virale : l’anamnèse l’espace EC par rupture de la barrière hemato-éncephalique
bactérienne, et une partie de la BL se transforme en recherche la notion de contage et d’injection (transfusion). b-augmentation du volume du LCR : se traduit par
urobilinogène et en urobiline. l’urobilinogène se Piéride pré-ictérique : l’hydrocéphalie, elle est due à 3 mécanismes :
transforme en stercobilinogéne puis en stercobiline qui -signes digestifs : nausées, anorexie, épigastralgies… -augmentation de la production du LCR. (rare)
donne aux selles leur coloration (éliminée avec le selles). -syndrome grippal : courbature, frisson, fièvre. –diminution de la résorption au niveau des sinus
–l’autre partie de la BL qui se transforme en urobilinogène –Triade de Caroli : migraine-urticaire-arthralgies. longitudinaux (rare).
qui va être résorbée par l’intestin -le sang-foie contribue à Période ictérique : urines foncées, selle de coloration –obstacle sur les voies d’écoulement (compression) +++fréq
former de la bile === c’est : le cycle entéro-hépatique. normale; avec hyper bilirubinémie mixtes à prédominance 3-augmentation du volume vasculaire : se traduit doit par
conjuguée. vasodilatation artérielle soit par vasodilatation vineuse.
3-Proprietes physico-chimique de la bilirubine : D- ictère cholestasique ou rétentionel : urines foncées et 4-une lésion extensive : hématome, tumeur, abcès…
la BC : hydrosoluble, B directe, excréter par les urines. selles décolorées, il se voit dans :
La BL : liposoluble, B indirecte, liée à l’albumine, ne passe 5-conséquences de l’HTIC :
-le cancer de la téte de pancréas : prurit féroce.
pas dans les urines. -Syndrome cholédocien (calcul).
4-Les différents types d’ictère : Biologie : hyper bilirubinémie conjuguée.
A- les ictères pré-hépatique : par hyperproduction de la A-augmentation de la PIC.
bilirubine : ce sont les ictères hémolytiques à BL
essentiellement (80%). B- l’ischémie Elle est d’abord compensée par une relative HTA et
B- les ictères hépatiques : par anomalie du métabolisme : cérébrale. une réponse adrénergique bulbaire, quand la PIC
-anomalie de la conjugaison : responsable d’ictère à BL devient sup à PA la vascularisation cérébrale s’arrête.
: maladie de Criggler-Najjar et maladie de Gilbert. 1-introduction : l’HTIC est la conséquence de C- sur le nerf -se traduit par un flou visuel puis œdème papillaire, à
-Anomalie de l’excrétion : responsable d’ictère à Bilirubine l’augmentation du volume de l’un ou de plusieurs des
mixte (BM) : maladie de Dubin-Jhonson et synd de Rotor, optique. terme pour aboutir à une cécité par atrophie optique.
éléments contenus dans la cavité cranio-cérébrale.
cirrhose et hépatite virale. D- les 1-engagement cingulaire : se produit d’une loge
-Cholestase intra hépatique : ictère à BC : hépatite virale,
2-l’espace intracrânien : le cerveau adulte est enclavé
dans une boite crânienne rigide dont le volume est divisé engagements : 4 hémisphérique vers l’autre, sous la faux du cerveau.
C- les ictères post-hépatique : anomalie de l’évacuation de types
en trois compartiments : 2-engagement temporal : est la migration de la 5émé
la bile par le cholédoque : cholestase extra-hépatique :
1-le parenchyme cérébral (80%) : secteur intracellulaire et circonvolution temporale vers la fosse cérébrale postérieure
ictère à BC.
secteur interstitiel extra cellulaire. à travers l’incisure tensorielle.
5-Les étiologies : 2–le LCR (15%) : principalement produit par les plexus Voir série jaune
A- ictère à bilirubine conjuguée : choroïdes des ventricules latéraux. page : 207 3-engagement central du diencéphale : c’est un :
s’accompagne d’urine foncés et des selles décolorées puis 3-le volume sanguin artériel, vineux et capillaire (5%). déplacement vers le bas des hémisphères cérébraux.
d’un prurit dû aux sels biliaires, la séquence : douleur, *******quand la boite crânienne est intacte la somme des
fièvre, ictère est très évocatrice. 4-engagement cérébelleuse : c’est la décente d’un ou des
volumes occupés par ces 3 compartiments est constante.
B-ictère à bilirubine mixte : 2 hémisphères cérébelleux à travers le trou occipitale.
Ainsi une augmentation du volume d’une des composantes
-hépatite virale aigue : hépatite transfusionnelle. doit être compensé par une diminution du volume d’une ou E-sur le crane. enfant Augmentation du périmètre crânien+ disjonction
–hépatite médicamenteuse / hépatite toxique. des 2 autres composantes afin que la PIC (pression intra -Chez l’ : des sutures
–hépatite auto-immune. crânienne) demeure constante. Lorsque les systèmes de
-ictère de cirrhose / ictère des septicémies. compensation sont dépassés, l’augmentation de la PIC est adulte Empreinte digitiforme de la voute, voire une
– maladie de Dubin-Jhonson et syndrome de ROTOR. responsable d’une réduction de la PPC (pression de érosion de la lame de l’éthmoïde avec rhinorrhée
C-ictère à bilirubine non conjuguée ou libre : perfusion cérébrale) et donc du DSC avec pour conséquence du LCR
- recherche au 1er lieu une hémolyse (anémie hémolytique). l’installation de l’ischémie cérébrale.
– n’est pas accompagné par un prurit. On observe une fièvre
3-REMARQUES :
Sources : série jaune + série verte (écrit en vert).
- cet ictère t ne se voit pas uniquement dans les anémies,
-la PIC est déterminée par l’équilibre des débits
exemple : maladie de Criggler-Najjar et maladie de Gilbert.
Z

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