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-hyperleucocytose ou leucopénie / thrombopénie / anémie. constante autour de 37°C malgré les variations a-glande surrénale: sécrétion d’adrénaline, augmente la
thermiques de l’environnement : l’homéothermie. thermogenèse et diminue la thermolyse
–alcalose respiratoire à la phase précoce / acidose (vasoconstriction cutanée).
métabolique (HYPERKALIEMIE) - hyperglycémie Cette température (T) évolue selon un rythme
b-glande thyroïde : t3/t4 augmentent la thermogenèse
-hyperlactatémie. circadien : la valeur la plus basse le matin au en augmentant de l’activité métabolique.
**marqueur biologique : réveil (36.5°C) et la valeur la plus haute (37-37.5°C)
E-Réponses thermorégulatrices :
-prélèvement microbiologique (hémocultures répétées / en fin d’après-midi.
ECBU/sécrétions… -imagerie : TLTX , TDM, écographie …
1-mécanisme de lutte contre le froid :
B-Thermogenèse (production de chaleur) : a-diminution de la thermolyse : vasoconstriction des Vx
E-Etiologies : *les germes en cause : c’est un phénomène physiologique. sous cutanées/Horripilation/Bradypnée.
-le plus souvent des BGN :entérobactéries, Pseudomonas La chaleur est un déchet produit par le b-augmentation de la thermogenèse : frissons/
métabolisme oxydatif (notamment lors de tremblements/ hyper catabolisme (adrénaline).
2-mécanisme de lutte contre la chaleur : ****La suite des conséquences de l’hypothermie (tableau) : gaz en amont de l’obstacle.
a- augmentation de la thermolyse : vasodilation des Vx –les gaz accumulés proviennent : essentiellement de l’air
sous cutanées/sudation/Tachypnée ou Polypnée. 2-signes neurologiques : agitation / obnubilation / coma dégluti + des gaz produits par la fermentation bactérienne
b-diminution de la thermogenèse : diminution l’activité profond à 28°C/ réflexe ostéo-tendineux vifs puis abolis à intestinale + la diffusion des gaz dissous dans le sang vers la
musculaire et métabolique moins de 30°C / état mort apparente à < 25°C. lumière intestinal exemple : (gaz carbonique : CO2).
3-troubles cardiovasculaires : bradycardie/ hypo TA/trouble –les vomissements sont tardifs et moins fréquents.
F-hyper et hypo thermie :
du rythme (FV) / ECG : onde J d’osbum. ***Les conséquences de la distension intestinale :
4-autres signes : insuffisance rénale aigue/ pancréatite aiguë /
a-alteration de la motricité (atonie).
hémorragie digestive/ trouble de la crasse sanguine.
b-élévation de la pression intra intestinale.
Défini- Une T centrale supérieure à 38°C. c-altération de la perfusion de la paroi intestinale :
tion (augmentation de la thermogenèse et -une stase vineuse (vasodilatation) responsable d’un
diminution de la thermolyse)
œdème de la paroi/ anoxie responsable de l’hyper
causes 1-hyperthermie d’exposition :coup de A-Introduction : perméabilité capillaire / tardivement une ischémie.
chaleur. 2-hyperthermie infectieuse c’est un arrêt complet et persistant du transit des d- majoration des troubles hydro électrolytiques : par
(septique) ou Fièvre : c’est une anomalie du matières et des gaz au niveau d’un segment intestinal. réduction de l’absorption hydro électrolytique.
thermostat (centre nerveux) due à l’action
des pyrogènes sécrétées par les micro- B-Mécanismes physiopathologiques : e-trouble respiratoire : une gêne aux mouvements du
organismes (rôle des cytokines et diaphragme (Volume courant bas).
prostaglandines), avec conservation des 3-au cours des occlusions par strangulation :
mécanismes de la thermorégulation, elle l’occlusion est responsable d’une ischémie avec nécrose de
évolue en 3 phases : a-phase d’ascension 1-occlusion dynamique : l’anse intestinale et d’un état de choc hypovolémique (3eme
:l’organisme lutte contre le froid ( T du a-occlusion spasmodique par contracture d’un segment secteur) + un collapsus cardiovasculaire
sujet< T de référence centrale) b-phase
intestinal ou iléus paralytique : en rapport avec la -plus tard la nécrose sera responsable d’une prolifération
d’équilibre : la T du sujet est voisine de la T
de référence centrale à un niveau élevé proximité d’un foyer infectieux (péritonite), hématome microbienne (la translocation microbienne est favorisée
c-phase de défervescence :l’organisme lutte rétro-péritonéal… par la distension intestinale).
contre la chaleur ( après normalisation de la b-occlusion paralytique par atonie intestinale : lors de D-Etiologies :
T de référence centrale). trouble métabolique (hypokaliémie) 1-occlusion mécanique (simple ou par strangulation) :
3-hyperthermie inflammatoire.
4-hyperthermie maligne : anomalie -hernie /brides/volvulus /invagination intestinale /cancers
génétique du métabolisme calcique 2-occlusion mécanique simple : de la cavité abdominale (hépatique)/sténose du pylore /
musculaire (lors de l’administration de -obstruction de la lumière intestinale par un corps étranger. corps étranger.
certains anesthésiques : halothane, –compression extrinsèque de l’intestin (tumeur, grossesse…) 2-occlusion dynamique :
curare(succinChol), neuroleptiques -obstruction par épaississement de la paroi intestinale. -Hypokaliémie / Hypomagnesémie /proximité d’un foyer
Consé 1-signes neuromusculaires : convulsion /
infectieux ( péritonite, pancréatite…)
quences contracture musculaire /trismus /agitation/
rhabdomyolyse/fasciculation/voir coma. 3-occlusion mécanique par strangulation : E-Conséquence cliniques :
2-signes cardiovasculaires : tachycardie/PA - torsion d’une ou plusieurs anses intestinales
normale ou basse / Extrasystole. (volvulus). –étranglement annulaire.
3-signes respiratoires : polypnée –invagination d’un segment intestinal. 1-signes digestifs : -douleurs abdominales précoces.
/tachypnée. –vomissements alimentaires puis fécaloïdes
4-autres signes : déshydratation / oligurie / (occlusion haute).
insuffisance rénale /trouble hépatique. C –Conséquences physiopathologiques : –distension abdominale (occlusion basse).
1-au cours des occlusions hautes : –arrêt complet et permanant du transit.
Défini- Une T centrale < à 35°C, plusieurs stades : –niveau hydro-aérique (ASP).
tion -hypothermie modérée : T° =32-35°C avec -concerne le duodénum et la partie initiale du jéjunum.
trouble de la conscience. –on observe : des vomissements précoces et abondants.
–hypothermie grave : T°C =25-32°C –les pertes électrolytiques (vomissement de liquide 2-signes généraux : Hyperthermie/signes de déshydratation/
fibrillation ventriculaire(FV) à 28°C gastrique riche en NaCl/ HCl/ KCl) se traduisent par : altération de l’état générale.
-hypothermie majeure : T° <25°C l’état de *une hyponatrémie/une hypochlorémie /une hypokaliémie.
mort est posé
**une alcalose métabolique (perte des ions H+). 3-signes -tachycardie.
causes Hypothermie induite ou contrôlée/ cardiovasculaires : –hypotension artérielle.
–la distension intestinale est de moindre importance.
exposition au froid/ intoxication
médicamenteuse ou alcoolique / 2-au cours des occlusions basses :
infectieuse hypothyroïdie (myxœdème)/ -occlusion iléale et colique / la distension intestinale
4-autres signes : -trouble respiratoire.
pan hypopituitarisme prédomine. Elle résulte de l’accumulation de liquides et de
Conséq- 1-signes respiratoires : hypoventilation /
quences apnée à moins d 330C.
6-Conséquences cliniques et biologiques : d’admission et de sortie du cerveau = càd par le débit du
A- ictère hémolytique : accompagné de fièvre, sans prurit, il LCR et le débit sanguin cérébral (DSC),
peut-être : (PIC normale = 10-15mm HG chez l’adulte).
AIGU : incompatibilité transfusionnelle : ….l’augmentation du volume intracérébral est relié à
1-Définition : l’ictère est une coloration jaune des -état de choc (hypotension artérielle). l’élévation de la PIC par l’étude de la courbe de compliance
téguments et des muqueuses due à une hyper bilirubinémie –hyperthermie (fièvre). /selles claires. cérébrale (de LANGFIT). (Voir la courbe de la série jaune).
(supérieur à 20mg/L). –hémoglobinurie = des urines rouge porto. – le paramètre important dans les mécanismes de
CHRONIQUE : compensation de l’HTIC est le temps (caractère aigu ou
2-Rappel physiologique :
3 signes cliniques : SPMG, pâleur cutanéo-muqueuse et progressif de la lésion).
-la destruction des GR après 90-120jrs aboutit à la libération
urine claires et selles foncées. –la PPC est définit par : PPC=PAM-PIC
de la globine, et la transformation de l’hème en biliverdine
3 signes biologiques : anémie, hyper bilirubinémie PAM pression artérielle moyenne.
puis en bilirubine libre.
-la bilirubine libre (BL) dans le sang est liée à l’albumine. indirecte, augmentation du taux de réticulocytes. 4-Mécanismes de l’HTIC :
-la glucoro-conjugaison da la bilirubine dans le foie (les B-ictère des cirrhoses : a-augmentation du volume du parenchyme cérébral :
hépatocytes) par une enzyme : Glucoronyl transférase. clinique : BI du foie tranchant +signes d’HTP (ascite…). -œdème cytotoxique : cellules cérébrales gonflées.
-l’excrétion da la bilirubine conjuguée (BC) dans la bile. Biologique :hyper bilirubinémie directe et indirecte (mixte) –œdème vasogénique : extravasation de l’eau vers le
–dans l’intestin la BC est hydrolysé en BL par la flore C-ictère cytolytique ou par hépatite virale : l’anamnèse l’espace EC par rupture de la barrière hemato-éncephalique
bactérienne, et une partie de la BL se transforme en recherche la notion de contage et d’injection (transfusion). b-augmentation du volume du LCR : se traduit par
urobilinogène et en urobiline. l’urobilinogène se Piéride pré-ictérique : l’hydrocéphalie, elle est due à 3 mécanismes :
transforme en stercobilinogéne puis en stercobiline qui -signes digestifs : nausées, anorexie, épigastralgies… -augmentation de la production du LCR. (rare)
donne aux selles leur coloration (éliminée avec le selles). -syndrome grippal : courbature, frisson, fièvre. –diminution de la résorption au niveau des sinus
–l’autre partie de la BL qui se transforme en urobilinogène –Triade de Caroli : migraine-urticaire-arthralgies. longitudinaux (rare).
qui va être résorbée par l’intestin -le sang-foie contribue à Période ictérique : urines foncées, selle de coloration –obstacle sur les voies d’écoulement (compression) +++fréq
former de la bile === c’est : le cycle entéro-hépatique. normale; avec hyper bilirubinémie mixtes à prédominance 3-augmentation du volume vasculaire : se traduit doit par
conjuguée. vasodilatation artérielle soit par vasodilatation vineuse.
3-Proprietes physico-chimique de la bilirubine : D- ictère cholestasique ou rétentionel : urines foncées et 4-une lésion extensive : hématome, tumeur, abcès…
la BC : hydrosoluble, B directe, excréter par les urines. selles décolorées, il se voit dans :
La BL : liposoluble, B indirecte, liée à l’albumine, ne passe 5-conséquences de l’HTIC :
-le cancer de la téte de pancréas : prurit féroce.
pas dans les urines. -Syndrome cholédocien (calcul).
4-Les différents types d’ictère : Biologie : hyper bilirubinémie conjuguée.
A- les ictères pré-hépatique : par hyperproduction de la A-augmentation de la PIC.
bilirubine : ce sont les ictères hémolytiques à BL
essentiellement (80%). B- l’ischémie Elle est d’abord compensée par une relative HTA et
B- les ictères hépatiques : par anomalie du métabolisme : cérébrale. une réponse adrénergique bulbaire, quand la PIC
-anomalie de la conjugaison : responsable d’ictère à BL devient sup à PA la vascularisation cérébrale s’arrête.
: maladie de Criggler-Najjar et maladie de Gilbert. 1-introduction : l’HTIC est la conséquence de C- sur le nerf -se traduit par un flou visuel puis œdème papillaire, à
-Anomalie de l’excrétion : responsable d’ictère à Bilirubine l’augmentation du volume de l’un ou de plusieurs des
mixte (BM) : maladie de Dubin-Jhonson et synd de Rotor, optique. terme pour aboutir à une cécité par atrophie optique.
éléments contenus dans la cavité cranio-cérébrale.
cirrhose et hépatite virale. D- les 1-engagement cingulaire : se produit d’une loge
-Cholestase intra hépatique : ictère à BC : hépatite virale,
2-l’espace intracrânien : le cerveau adulte est enclavé
dans une boite crânienne rigide dont le volume est divisé engagements : 4 hémisphérique vers l’autre, sous la faux du cerveau.
C- les ictères post-hépatique : anomalie de l’évacuation de types
en trois compartiments : 2-engagement temporal : est la migration de la 5émé
la bile par le cholédoque : cholestase extra-hépatique :
1-le parenchyme cérébral (80%) : secteur intracellulaire et circonvolution temporale vers la fosse cérébrale postérieure
ictère à BC.
secteur interstitiel extra cellulaire. à travers l’incisure tensorielle.
5-Les étiologies : 2–le LCR (15%) : principalement produit par les plexus Voir série jaune
A- ictère à bilirubine conjuguée : choroïdes des ventricules latéraux. page : 207 3-engagement central du diencéphale : c’est un :
s’accompagne d’urine foncés et des selles décolorées puis 3-le volume sanguin artériel, vineux et capillaire (5%). déplacement vers le bas des hémisphères cérébraux.
d’un prurit dû aux sels biliaires, la séquence : douleur, *******quand la boite crânienne est intacte la somme des
fièvre, ictère est très évocatrice. 4-engagement cérébelleuse : c’est la décente d’un ou des
volumes occupés par ces 3 compartiments est constante.
B-ictère à bilirubine mixte : 2 hémisphères cérébelleux à travers le trou occipitale.
Ainsi une augmentation du volume d’une des composantes
-hépatite virale aigue : hépatite transfusionnelle. doit être compensé par une diminution du volume d’une ou E-sur le crane. enfant Augmentation du périmètre crânien+ disjonction
–hépatite médicamenteuse / hépatite toxique. des 2 autres composantes afin que la PIC (pression intra -Chez l’ : des sutures
–hépatite auto-immune. crânienne) demeure constante. Lorsque les systèmes de
-ictère de cirrhose / ictère des septicémies. compensation sont dépassés, l’augmentation de la PIC est adulte Empreinte digitiforme de la voute, voire une
– maladie de Dubin-Jhonson et syndrome de ROTOR. responsable d’une réduction de la PPC (pression de érosion de la lame de l’éthmoïde avec rhinorrhée
C-ictère à bilirubine non conjuguée ou libre : perfusion cérébrale) et donc du DSC avec pour conséquence du LCR
- recherche au 1er lieu une hémolyse (anémie hémolytique). l’installation de l’ischémie cérébrale.
– n’est pas accompagné par un prurit. On observe une fièvre
3-REMARQUES :
Sources : série jaune + série verte (écrit en vert).
- cet ictère t ne se voit pas uniquement dans les anémies,
-la PIC est déterminée par l’équilibre des débits
exemple : maladie de Criggler-Najjar et maladie de Gilbert.
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