PTSI - SII
TECHNOLOGIE DES LIAISONS (BE)
Le serrage d’un assemblage fileté est assuré grâce au contact entre les filets de la vis et ceux
de l’écrou (ou du taraudage), et à l’adhérence entre les matériaux en contact.
Dans le cas de vibrations, chocs ou dilations, il arrive qu’il n’y ait plus de contact entre les filets
de la vis et ceux de l’écrou. Un desserrage est alors possible.
Il existe donc des systèmes de sécurité qui permettent soit le freinage soit l’arrêt des
assemblages filetés.
Les systèmes de sécurité sont de deux types :
- les systèmes de freinage à sécurité relative ;
- les systèmes d’arrêt (par obstacle).
♦ Contre-écrou :
Dans cet assemblage, deux pièces taraudées
(souvent deux écrous) sont serrées l’une contre
l’autre. Écrou élastique en tôle
On peut utiliser soit deux écrous hexagonaux, soit
un écrou hexagonal et un écrou élastique « Pal ».
♦ Écrous « autofreinés » :
Écrou autofreiné à bague polyamide
Écrou élastique en tôle : s’utilise soit comme écrou
d’assemblage (si les efforts axiaux sont faibles), soit
comme contre-écrou.
Écrou autofreiné à bague polyamide : contient une
bague non filetée en polyamide (nylon).
Écrou à déformation du filetage « Tristop ». Écrou à déformation du filetage
Écrou « Twolock »
PTSI - SII I – Sécurité des éléments filetés 2
♦ Rondelles élastiques :
Rondelle à dents : le freinage est obtenu grâce à
l’élasticité des dents et à l’incrustation des arêtes Rondelle incorporée à la vis
dans les pièces à freiner (très bon freinage).
Rondelle Grower : le freinage est assuré grâce à
l’élasticité de la rondelle. L’efficacité est augmentée
par l’incrustation des bords de la rondelle dans
l’écrou (ou dans la tête de vis) et dans la pièce.
Rondelle conique : après serrage, la rondelle est
plane. Elle agit comme un fort ressort axial,
maintenant une pression constante entre les filets.
Rondelle ondulée.
Rondelle conique
Rondelle ondulée
Ces systèmes bloquent le desserrage d’un assemblage fileté de façon absolue (aucun
desserrage, même léger, n’est possible). Cependant ces systèmes doivent être utilisés avec
précaution car ils peuvent casser brutalement, sans prévenir, et l’assemblage se desserrera
alors de façon très rapide, entraînant des problèmes de sécurité importants.
Les systèmes de freinage à sécurité relative ont l’avantage de se desserrer progressivement, et
une maintenance régulière peut empêcher le desserrage trop important de l’assemblage.
Conique
Adhérence conique, Clavette…
de révolution
Embrayages, Freins,
TEMPORAIRE
Roue libre, Arc-boutement…
Il arrive fréquemment qu'une liaison soit constituée de plusieurs liaisons associées en parallèle. Il peut
exister alors des degrés d'hyperstaticité.
Exemple (ci-dessous) :
On étudie uniquement l’orientation autour de z.
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON COMPLETE 6
1
SA SB Elle se fait en théorie par les deux surfaces SA et SB (liaisons
planes). Il existe donc bien un degré d'hyperstaticité autour de
y cet axe.
a
1 1 1
2 2 2
Pièce 1 réelle
La surface ayant les points extrêmes les plus écartés (ici SB car b >a) orientera mieux la pièce autour de z
et assurera une meilleure stabilité. L'effort devra donc favoriser le contact sur cette surface et sera donc
vertical descendant.
Conclusions
L'effort de fixation doit plaquer la pièce sur la surface ayant les points extrêmes les plus écartés.
La surface ainsi privilégiée par l'effort de fixation est appelée la surface prépondérante de la liaison.
Une surface prépondérante est une surface facile à usiner et permettant d'orienter autour de deux
axes, c'est un plan ou un cylindre.
Revenons à l'exemple
On modifie certaines dimensions en fonction du choix de la surface prépondérante fait précédemment.
La surface prépondérante assure seule désormais l'orientation de la pièce 1.
La surface SA n'a plus de Surface prépondérante
raison d'être aussi haute. On Fixation
peut donc la diminuer pour y
gagner de la matière, du 1
temps d'usinage et pour
tendre vers une liaison x
isostatique.
La construction des liaisons utilise, le plus souvent, des surfaces géométriquement simples comme le plan
et le cylindre car elles sont faciles à fabriquer.
On peut donc partir d'un plan comme surface prépondérante, réaliser une liaison appui plan et supprimer
les degrés de libertés restants pour arriver à une liaison encastrement.
De même, on peut partir d'un cylindre comme surface prépondérante, réaliser une liaison pivot glissant et
supprimer les degrés de libertés restants pour arriver à une liaison encastrement.
Nous allons analyser diverses réalisations que l'on rencontre couramment en construction mécanique.
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON COMPLETE 7
En pratique, l'appui plan est réalisé très couramment par un contact plan sur plan.
Évidement de la surface :
Il faut avoir une bonne planéité des deux pièces pour éviter le défaut suivant :
Pour améliorer les choses, on ne garde que les extrémités. L'usinage est donc réduit, la matière est
économisée et le contact se fait mieux.
Réalisations technologiques :
Bossage
Vis Vis
Jeu
Le bossage coté h est usiné sur un tour en même temps que le plan d'appui. La perpendicularité de ces
deux surfaces est donc parfaite.
Le jeu indiqué empêche le bossage de toucher au fond et oblige les pièces à se toucher sur une surface
large assurant ainsi une bonne stabilité.
Pour les pièces ne transmettant aucun effort et/ou ne demandant pas de grande
précision de positionnement, il est également possible de supprimer les 3 ddl
restants uniquement par adhérence, grâce au serrage sur le plan de contact par
éléments filetés. C'est donc le maintien en position qui supprime les ddl restants.
Ce serrage peut être obtenu par éléments filetés pénétrants, mais aussi par vis de
pression (ci-contre).
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON COMPLETE 9
Dans ce cas, la surface de plus grande importance dans la mise en position est une surface cylindrique.
Cette solution, également très courante, est souvent adoptée pour les pièces en rotation, ou plus
généralement pour toutes les pièces obtenues ou finies par tournage.
La mise en position grâce au contact cylindre/cylindre ne laisse plus subsister que 2 ddl : une rotation et
une translation, suivant l’axe des cylindres.
• Pincement
Le maintien en position est réalisé par adhérence. Le moyeu pince un axe par l’intermédiaire d’un
élément fileté.
2 à 5 mm
Dépassement quelquefois utilisé
(améliore la souplesse)
Gorge
• Tampons tangents
Le maintien en position est réalisé par adhérence. On utilise deux solides intermédiaires (appelés tampons
tangents) dont la forme est montrée sur la figure ci-dessous.
Tampons tangents
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON COMPLETE 11
• Clavetage
Solution simple et relativement économique. Le
couple transmissible est plus élevé qu'avec les
goupilles, mais reste limité.
Elles peuvent être utilisées comme organe de
sécurité, seule pièce qui casse en cas de surcharge.
Inconvénient : les rainures affaiblissent les arbres
et engendrent des concentrations de contraintes.
Afin d’augmenter la rigidité de la liaison en
rotation, on peut fixer les clavettes parallèles à
l’aide de vis. Ce montage est aussi utilisé pour les
liaisons glissières.
Fraise
2 tailles
Fraise
1 taille
Cycle 1
d'usinage 2 3 Cycle 1
2 3
d'usinage
Pour de petites séries, on utilise une mortaiseuse. Cette machine procure à l'outil un mouvement de coupe
alternatif parallèle à l'axe du moyeu. Lorsque l'outil va vers la droite, un copeau se forme. Il se détache de
la pièce lorsque l'outil en sort. L'outil revient ensuite en arrière, puis monte d'une faible quantité et
recommence un usinage. La rainure se forme donc petit à petit. L'outil a la même largeur que la clavette.
Pour tailler une rainure dans un trou borgne, il faut usiner au préalable une gorge ou un trou permettant à
l'outil de finir sa course dans le vide donc au copeau de se détacher.
Pour les grandes séries, on utilise une broche qui permet en un seul passage l'usinage total de la rainure.
Le brochage nécessite un trou débouchant. La broche est très coûteuse.
Broche
Guide de
Mouvement de coupe la broche
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON COMPLETE 13
• Cannelures et dentelures
Les cannelures peuvent être considérées comme un ensemble de
clavettes montées sur l'arbre. L'avantage n'est pas seulement la
multiplication du nombre de clavettes mais aussi le fait que le
cœur de l'arbre n'a pas été usiné.
Elles permettent donc de transmettre des couples très importants.
Les cannelures peuvent être à flancs parallèles (ci-contre) ou en
développante de cercle (type engrenage).
Les dentelures (à droite) sont un peu moins précises.
gorge
2
Anneau élastique
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON COMPLETE 14
Dans ce type de solution, pour séparer les composants, il faut les détruire ou les abîmer. De manière
générale, les exemples ci-dessous montre les maintient en position ne permettant pas le démontage.
b) Rivetage
La déformation du rivet permet de lier deux pièces (d’épaisseurs faibles) ensemble.
Après écrasement :
c) Collage
De plus en plus utilisées dans l'industrie, certaines colles peuvent aujourd'hui résister à des contraintes
très importantes.
d) Sertissage
Les deux pièces (plaques) sont déformées plastiquement ensemble de sorte à ce qu'aucun mouvement
relatif ne devienne possible.
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON PIVOT 16
2.4.1) Introduction
Principe
D’un point de vue cinématique, la liaison pivot autorise une unique possibilité de mouvement relatif entre
ces deux pièces : La rotation autour de l’axe de la liaison.
VOCABULAIRE
On utilise couramment les termes d’arbre et d’alésage (ou logement ou moyeu) pour étudier la
réalisation d’un guidage en rotation.
On peut avoir : Un arbre tournant dans un logement fixe (arbre à came / Carter)
Un logement tournant autour d’un arbre fixe (roue / axe)
SURFACES DE CONTACT
Le type de surface de contact dépend très fortement de la technologie utilisée. On l’a vu dans le cas de la
liaison complète, différents types de surfaces de contact sont mobilisables pour la mise en position entre
deux pièces. Dans le cas de la liaison pivot, la variété est encore plus grande. Dans certains cas, il n’y
aura même pas de contact direct entre les deux pièces (palier hydrodynamique).
a) Fonctions à assurer
b) Indicateurs de qualité
Les indicateurs de qualité principaux relatifs à l’assemblage sont :
• Degré de précision du guidage • Maintenabilité
• Intensité des A.M. transmissibles • Encombrement
• Niveau des vitesses de rotation • Esthétique
• Fiabilité • Coût
• Par interposition d’un film d’huile : paliers hydrodynamiques (non traité ici)
Dans ce cas, il n’y a pas de contact métal/métal (si vitesse de rotation suffisante). C’est le film d’huile qui
crée une portance hydrodynamique (même principe que le ski nautique ou l’aquaplaning). Cette
technologie nécessite une circulation d’huile, qui est entrainée par l’arbre dans sa rotation.
a) Principe
Le guidage en rotation obtenu à partir du contact entre des surfaces cylindriques complémentaires et
deux arrêts qui suppriment le degré de liberté en translation suivant l’axe des cylindres.
b) Précision du guidage
La précision est définie à partir de trois caractéristiques : jeu axial, jeu radial, décalage angulaire.
Les caractéristiques de la fonction positionner les pièces entre elles donnent des valeurs telles que :
0 < Tx < jeu axial
0 < Ty < jeu radial et 0 < Ry < décalage angulaire
0 < Tz < jeu radial et 0 < Rz< décalage angulaire
Pour que la solution fonctionne, un ajustement de type glissant (ex: H7g6) est nécessaire.
Lorsque le jeu est faible, la précision angulaire du guidage dépend du rapport L/D (L:Longueur de
guidage, D:Diamètre) :
• Si L/D < 0,8 : la longueur de guidage est insuffisante pour réaliser une liaison pivot. On
aura alors une liaison de type linéaire annulaire (on parlera aussi de centrage court).
• Si L/D > 1,5 : on réalise une liaison pivot (on parlera également de centrage long). Plus
ce rapport est important, plus la liaison sera précise (jeu faible).
• Si 0,8< L/D < 1,5 ??? à étudier plus en détail.
Plus la longueur de guidage augmente, plus la liaison est précise, mais plus le coût (lié à la difficulté de
fabrication) augmente. Solution : On divise le guidage en deux, soit en creusant l’alésage (chambrage),
soit en creusant l’arbre (évidement).
Évidement
φD
Chambrage
L L L
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON PIVOT 20
c) Avantages et inconvénients
Avantages : Inconvénients :
• Faibles coûts • Résistances passives importantes (échauffement important)
• Efforts transmissibles Faibles vitesses d’utilisation
élevés en statique Efforts transmissibles modérés en mouvement
d) Critères de dimensionnement
• Pression de contact maximale admissible (matage, et contrainte admissibles dans les matériaux).
• Vitesse maximale de glissement.
• Comportement thermique.
• Durée de vie souhaitée (comportement en fatigue).
a) Principe
L’interposition de bagues de frottement entre les pièces qui font l’objet d’un guidage en rotation permet
d’atteindre des performances bien supérieures à celles obtenues avec un contact direct entre surfaces.
Le choix des matériaux utilisés, pour ces éléments, permet :
• de réduire le coefficient de frottement ;
• d’augmenter la durée de vie ;
• de rendre le fonctionnement silencieux ;
• de reporter l’usure sur les bagues et non plus sur les pièces principales du guidage ;
• d’assurer l’évacuation de la chaleur due au frottement
et donc autorise globalement, des vitesses de rotation et des charges en mouvement plus importantes que
la solution précédente.
Les avantages des coussinets autolubrifiants sont la suppression des graissages et des entretiens. Le
graissage hydrodynamique est constant durant la rotation, le fonctionnement est silencieux.
Les coussinets autolubrifiants autorisent des vitesses tangentielles de l’ordre de 8 m/s.
La température maximale admise vaut environ 200°C.
Le procédé de frittage permet de réaliser des coussinets avec des tolérances serrées à des prix inférieurs à
ceux obtenus en métal coulé ou décolleté.
Leurs formes peuvent être variées (cf. ci-dessous), avec ou sans collerette, et chanfreinées pour un
meilleur montage. La collerette sert à réaliser un arrêt axial (cf. montage des coussinets). Attention, un
coussinet ne peut pas posséder deux collerettes, car il serait immontable !
♦ Rotules lisses
Elles permettent de corriger les défauts d'alignement.
♦ Architecture
La réalisation d’un pivot glissant (centrage long) est effectuée par un contact cylindrique long ou deux
contacts cylindriques courts espacés.
L’arrêt axial est réalisé par un contact axial (par l’intermédiaire d’une collerette si l’effort axial est
important). Pour assurer la bilatéralité du contact, il faut deux plans parallèles ("petits"), et donc un jeu
axial minimal pour garantir la rotation sans coincement sous l'effet des défauts de fabrication et des
variations de longueur dues aux dilatations.
3 1 2 3
H7f 7
H7s8
♦ Ajustements
Afin de limiter la vitesse au contact, un coussinet est monté serré dans l’alésage et
glissant sur l’arbre.
De cette façon, la vitesse de glissement est la plus faible possible.
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON PIVOT 24
Les coussinets sont montés serrés dans l’alésage et montés glissants avec l’arbre. A l’état libre, le
coussinet est tolérancé en s8 pour le diamètre extérieur et en F8 pour l’alésage de celui-ci (cf données
constructeur).
Vu que les coussinets ont des épaisseurs de matériau assez faible, le serrage du diamètre extérieur du
coussinet dans le logement entraîne une diminution du diamètre intérieur du coussinet qui se trouve par
conséquent tolérancé en H8 après montage.
L’arbre sera généralement tolérancé en f7 pour obtenir un jeu assurant la formation du film d’huile.
♦ Autres contraintes
L’état de surface (rugosité) des arbres peut varier entre un Ra de 0,4 à 0,8 ce qui implique l’utilisation de
procédés de finition très fins (ex : rectification).
Dureté de l’arbre : une portée de glissement de l'arbre durcie superficiellement (écrouissage ou trempe)
donne de meilleurs résultats (moins de risque de grippage).
Tolérances géométriques :
Les surfaces accueillant les coussinets doivent porter une tolérance de cylindricité.
Lorsque deux paliers lisses sont nécessaires pour réaliser la liaison pivot, une spécification de
coaxialité doit être portée entre les axes des alésages.
Enfin, pour les paliers à collerettes, une spécification de perpendicularité peut être portée entre l'axe
du cylindre et le plan d'appui.
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON PIVOT 25
DEMO :
Hypothèse de pression constante uniforme s’exerçant sur le demi-arbre cylindrique.
Soit y la direction de la force exercée, et z la direction de l’axe du coussinet.
La force totale exercée vaut alors :
π π
∫ ( cos θ .x + sin θ . y ).dθ .dz
L L
F =∫ p.dS = ∫ ∫ p.ur .R.dθ .dz = p.R.∫
demi − cylindre 0 0 0 0
Les constructeurs adoptent un modèle de répartition uniforme de la pression due à une charge radiale
centrée sur une courte bague de longueur L et de diamètre D. La pression moyenne doit rester limitée
pour une bonne tenue des matériaux en contact. Le maximum est de l’ordre de 150 MPa à très faible
vitesse de glissement. La pression admissible plimite est directement liée à la dureté des matériaux et à la
résistance du film lubrifiant.
V = R.ω
e) Méthode de calcul
o La température de fonctionnement est un premier critère décisif ;
o Le diamètre minimal D de l’arbre, imposé par la résistance des matériaux permet avec la
fréquence de rotation, le calcul de la vitesse de glissement ;
Ce premier critère permet d’éliminer diverses nuances
o L’effort radial divisé par la surface projetée donne la pression de service ;
Ce deuxième critère permet d’éliminer diverses nuances
o Le produit (P.V) définit le dernier critère d’aptitude à l’emploi.
f) Application
On souhaite déterminer la longueur Lmini d’un coussinet autolubrifiant en bronze fritté.
Caractéristiques : vitesse maximale Vlim = 7 m/s ; produit p.V maxi (p.V)lim = 1,8 W.mm-² ; pression
statique maxi pstatique_lim = 30 MPa ; pression dynamique maximale pdyn_lim = 15 MPa.
La charge radiale maximale qui lui sera appliquée est FR_max = 500 N.
La fréquence de rotation de l’arbre est Narbre = 800 tr.min-1 et son diamètre est darbre = 20 mm.
Entre le critère de pression limite et celui du produit (p.V) limite, seul le second est limitant.
Il faudra donc respecter un coussinet d’une longueur supérieure à 12 mm (plus un éventuel coefficient de
sécurité, sachant que plus le coussinet sera surdimensionné, plus longue sera sa durée de vie).
PTSI - SII II – Les technologies usuelles des liaisons : LIAISON PIVOT 28
Roulement à une Roulement à une rangée Roulement à deux rangées Roulement à deux rangées
rangée de billes, à de billes, à contact de billes, à contact oblique de billes, à rotule
contact radial oblique Les bagues ne peuvent pas se Les bagues ne peuvent pas se
Les bagues ne Les bagues peuvent se séparer. séparer.
peuvent pas se séparer.
séparer.
Arrêt axial de la
Bague intérieure
sur l’arbre
Arrêt axial de la
Bague extérieure
sur l’al&sage
a) Serrage :
Afin de limiter le
phénomène de
laminage, on monte
serrées soit les bagues
intérieures, soit les
bagues extérieures, en
fonction de
l’application de l’effort.
b) positionnement axial :
Afin de réaliser une
liaison pivot
isostatique, plusieurs
arrêts axiaux sont
possibles.